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 Première Danse avec les Loups

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Lithildren Valbeön
Cavalière libre
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Lithildren Valbeön

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Première Danse avec les Loups EmptyDim 11 Juil 2021 - 11:10
Musique d'écriture/ambiance :


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Les jours se ressemblaient, l'un prenant le dessus sur l'autre, dans une surenchère fictive où nul ne gagnait ni ne perdait. Lune et Soleil se poursuivaient dans une lutte incessante pour la domination céleste sans pour autant jamais s'atteindre. Parfois les deux se côtoyaient dans le ciel et se languissaient, se lamentaient de ne pouvoir s'étreindre. Mais nulle lamentation ne fut jamais entendue ou exaucée, alimentant à la fois la haine et l'amour que les deux astres solitaires se portaient mutuellement : alors recommençaient leurs luttes et courses acharnées jusqu'à la prochaine fois qu'ils pourraient partager la voûte ensemble. Au yeux des mortels – et immortels - pourtant, ces luttes étaient aussi distantes que les astres en question. Leurs propres journées étaient rythmées par ces courses mais leurs origines n'étaient soit qu'un lointain souvenir effacé, soit une fiction imaginée par les conteurs et les bardes itinérants. Et, pourtant encore, même sur terre ils participaient à cette lutte millénaire et prenaient leurs positions en son sein, justifiant actes et trains de vie par la course du temps et ont même comparé leur vie à celle des astres aux cycles inchangés. Malgré tout, les cieux sont capricieux et lorsque les astres étaient fatigués, ils couvraient le ciel de nuages, tel un rideau de scène permettant aux acteurs de se reposer loin des futilités des spectateurs pendus à leurs pieds, haletant en attente de la suite de l'histoire.

Mais les enfants de la Terre du Milieu, mortels ou non, ont tort de toujours regarder vers les cieux. Ils attendent des signes, des mouvements ou des preuves de quelque lointaine histoire. Cependant, ils oublient souvent que les histoires ne se forgent pas dans les étoiles mais dans le sol meuble, fertile ou infertile, où coulent sueur et sang, où piétinent hommes et chevaux, où creusent les nains et où dansent les elfes. Dans chaque goutte, chaque pas, chaque souffle, chaque geste s'inscrit une histoire, une légende, même si l'on en retient que les plus grands personnages et que l'on oublie le forgeron et le maroquinier, le dresseur de chevaux ou le chevalier-instructeur, celui qui apprend à écrire ou lire, le poète qui frappe les jeunes gens en plein coeur ou les demoiselles qui captent le regard des hommes. Dans l'ombre et la lumière, les fils du destin se tissent et s'entremêlent dans une immense tapisserie relatant l'histoire du monde entier, où chaque vie est mêlée à une autre, puis une autre, puis une autre, jusqu'au jour où les personnes au sommet entrent dans la lumière pendant que les autres sont donnés aux sombres coins inexplorés de l'ignorance.

Mais l'Histoire se vit, elle ne se lit pas, bien que chacun ignore sa place dans ce récit.


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De longs mois brumeux, nuageux et orageux avaient passé depuis que la guérisseuse itinérante d'Edoras avait été privée du dernier vestige de sa personne. Ce collier, si précieux, qu'un homme étrange lui avait prit sans aucun remords. Elle s'était longtemps demandé si un tel bijou pouvait avoir une quelconque valeur pour un voleur mais, surtout, comment il savait qu'elle avait ce bijou particulier ? Mais la femme était simple et, si elle se demandait quel était ce bijou, son esprit ne pouvait que rarement se permettre de vagabonder dans ces eaux mystérieuses. A l'inverse, il s'aventurait dans les ruines de sa vie, composées d'un bout de maison plate aux murs fébriles. Chaque fois qu'elle allumait le feu dans l'âtre, elle revivait l'incendie l'ayant privée de ses trois enfants. Cette peine, ces braises en elle la consumaient et elle devenait un corps sans vie, dénué de volonté ou d'ambition.

Son seul refuge avait été ce fameux collier. Il lui permettait de voyager, retourner dans le temps et de se laisser submerger par les souvenirs heureux d'une vie de famille, une vie sur la route entre Edoras et Minas Tirith, à une époque plus innocente peut-être. Il lui permettait également d'explorer ses souvenirs à Fondcombe, où elle s'était fait amie des Noldor qui avaient, par bonté de coeur, accepté de l'introduire aux remèdes des elfes. Un tel savoir lui était cher et, dans un recoin perdu de son esprit, elle se surprit à ressentir un vif besoin de retourner voir les splendeurs de la cité elfique. Elle savait la cité en reconstruction depuis la prise par l'Ordre de la Couronne de Fer, mais elle avait espoir qu'elle pourrait y retrouver un semblant de goût à la vie si les elfes l'autorisaient à se laisser envahir par la paix et la beauté de cet ultime refuge. Serait-il possible qu'ils l'accueillent avec bienveillance, ou était-elle une intruse de plus dans les murs bien trop somptueux d'une ville elfique ? Elle se prit à chérir cet espoir comme s'il s'agissait d'une promesse pour revoir ses enfants et son époux.

La veuve fit ses bagages, emporta avec elle ses remèdes et, avec son cheval équipé, prit la direction de Bree. Cette étape était essentielle, et elle pourrait se réapprovisionner en plantes là-bas. Il existait certains produits à Bree que l'on ne pouvait trouver nulle part ailleurs, car il s'agissait du seul endroit proposant des herbes typiquement trouvées chez les Hobbits de la Comté. Elle appréciait particulièrement les Hobbits et le soin particulier qu'ils donnaient aux plantes, animaux et produits agricoles. Elle n'en avait rencontré que peu mais ceux-ci étaient distants quoique d'agréables partenaires de commerce ou discussion, si l'on savait les amadouer. Le chemin fut long mais elle avait l'habitude des routes. Elle connaissait presque tous les villages sur le chemin et ne dormit que dans des auberges pour la nuit, ne demandant qu'un repas au soir et matin ainsi que le toit. Elle dormait parfois dans une chambre confortable, parfois miteuse, cela lui était égale. Aucun foyer n'était plus confortable que la maison qu'elle avait partagé avec son mari et ses enfants. Nul lit ne serait meilleur, nul foyer plus chaleureux, nulle nourriture plus exquise, nul jeu plus divertissant, nul rire plus mélodieux. A chacune de ces pensées, elle se projetait dans un passé révolu et s'endormait en revivant ses souvenirs dans ses rêves. Elle se levait triste mais attachée au peu qu'il lui restait : ses mémoires, son cheval et ses remèdes.

La veuve arriva enfin, après un long voyage, à Bree. Elle prit la décision de rester plusieurs à l'auberge, cette fois-ci, afin de permettre à son cheval de se reposer. La bête n'était guère familière avec de très longs voyages à un rythme si effréné : la famille Néogathe prenait autrefois son temps et restait en général plusieurs jours à chaque arrêt avant de reprendre son chemin. Cette fois-ci, le trajet avait été bien plus court que ce à quoi le canasson était habitué. Mais, parfois, rester plusieurs jours n'était guère une décision avisée. Malgré son châle noir, symbole de son deuil et statut de veuve, des roturiers eurent pour idée grandiose de tenter de soit séduire ou posséder Edwÿne. Elle aurait pu compter sur la présence de son mari pour garder les imbéciles à l'écart mais elle n'avait plus aucune protection désormais. Bree n'était pas un endroit assez familier pour qu'elle puisse se tourner vers une main alliée et être "sauvée". Au contraire, personne n'objecta lorsque les hommes bloquèrent son chemin ou la suivaient à la trace dans les rues marchandes, la hélant et abordant avec des phrases dénuées de grâce et mots doux.


La cinquième nuit était pluvieuse. Bénéthor entra dans Bree, biche sur les épaules, et ses pas tranquilles le dirigèrent vers l'auberge, alors qu'il espérait en silence que cette proie lui permettrait d'obtenir pitance et toit pour la nuit. Si l'auberge était si agitée, ce soir-là, ce n'était pas pour une beuverie plus active ou joyeuse. C'était parce que les roturiers qui avaient suivit une veuve jusqu'à enfin la confronter dans une situation où elle n'aurait aucun échappatoire. Ils pensaient sûrement qu'elle serait plus apte à apporter de la chaleur dans leur couche, malgré son châle noir, s'ils demandaient dans une auberge bondée plutôt que dans une rue marchande. Mais Edwÿne n'était pas femme à prendre – quel que soit le sens du terme – et sa solitude, son désespoir ne plaidaient guère en sa faveur. Mais elle était néanmoins une femme du Rohan et personne ne devrait essayer de forcer une femme du Rohan. Elle n'était guère combattante mais elle savait au moins se défendre un minimum. Et, ce soir-là, l'agitation provenait des roturiers essayant de la forcer à monter dans leur couche. Une partie seulement des clients ce soir-là essayaient de les arrêter car forcer n'était pas digne d'un homme bon, mais au final il était plus divertissant pour eux de voir une femme seul s'agiter pour sa liberté et se démener pour se libérer. Pendant ce temps, Bénéthor essayait de négocier sa couche et pitance contre sa biche. Il obtint un bien maigre prix car l'aubergiste, agacé, voulait calmer la foule et permettre à la veuve de s'en tirer sans perdre son honneur. Dès que Bénéthor eut ce qu'il voulait, l'aubergiste se jeta vers la mélée et délivra Edwÿne de ses assaillants au même moment où Bénéthor s'installa pour manger sa pitance qu'une serveuse lui apporta. La foule était calmée et Edwÿne discuta un moment au bar avec l'aubergiste pour le remercier. Elle sanglotait en silence au comptoir avec son eau. Edwÿne ne tarda pas à aller se reposer. Bénéthor et elle, par un hasard du destin, se retrouvèrent à aller se coucher au même instant, les forçant à croiser leurs regards ne serait-ce qu'une seconde.

L'aube aurait dû être un moment de grâce pour Edwÿne. Au lieu de cela, on ouvrit sa porte à coups de pieds, on la saisit de son lit alors qu'elle somnolait encore, et on l'empâcha de parler avec une main sur sa bouche. On la porta – enfin traîna – jusque devant l'auberge où on la jeta sans aucune forme de procès. Elle se retrouva dans la bout et elle entendit les rires des roturiers. Elle tenta de se redresser mais un pied écrasa son visage contre la boue. Elle avait du mal à réaliser ce qu'il lui arrivait. On lui empoigna les cheveux et on la força à regarder son cheval être amené à elle. Mais au lieu de la laisser prendre son cheval et fuir, elle dû regarder tous ses remèdes être jetés au sol, éparpillés et ruinés par la boue, puis son cheval être emmené. La raison ? Si elle ne se donnait pas, alors ils prenait quelque chose en compensation. Elle fut de nouveau écrasée contre sol avant d'être abandonnée là.

Pour Bénéthor, la journée avait commencé dans le bruit et l'agitation mais il n'en eut cure jusqu'à sortir de l'auberge à l'instant où les roturiers quittaient Bree vers les terres sauvages. Il ne put que voir une femme dans la boue, qui n'avait en aucun cas l'air d'une femme de joie ni même d'une criminelle. Ce n'était qu'une femme jetée dans la boue. Une femme qu'il avait croisé hier en allant se coucher.


Dernière édition par Lithildren Valbeön le Lun 12 Juil 2021 - 10:49, édité 1 fois
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Première Danse avec les Loups EmptyDim 11 Juil 2021 - 16:20
Après sa nuit a l'auberge , en se réveillant . Bénéthor repensa à l'elfe qu'il avait croisé en montant dans sa chambre .

Ces questions était les suivantes : "Que fais une Elfe à Bree ? , surtout que cette dame n'avait pas l'air d'être de Fondcombe ou même du coin. Enfin peut importe , il faut que je reprenne la route avant d'avoir des ennuis avec l'aubergiste."

L'homme d'Arnor prit le peu d'affaires qu'il avait et descendit pour remercier l'aubergiste , ce dernier était assez mécontent d'avoir laissé une chambre et un repas contre une simple biche . Mais l'aubergiste avait l'air préoccupé par autre chose . Il laissa Bénéthor remplir sa gourde d'eau et le rôdeur en profita pour chaparder quelques morceaux de pains le temps que le tenancier de l'établissement avait le nez collé a la fenêtre .

Intrigué , le rôdeur alla voir a la fenêtre ce qu'il se passa a l'extérieur . Il entendit des rires ainsi que des cris mêlés a des sanglots et le hénissement d'un cheval .

En s'approchant de la sortie , il vît la dame qu'il avait pu croiser la veille au soir , couché dans la boue avec toutes ces affaires éparpillés autour d'elle.

Rien qu'a son regard qui en disait long , on pouvait voir que l'elfe était totalement perdue et apeurée par ce qu'il venait de ce passer .

Habituellement , Bénéthor ne se serait pas préocuppé de ce genre d'histoire mais comme tout hommes , il a un code d'honneur . Il deteste voir une femme peut importe son origine , battue ou même humiliée.

Avant de sortir de l'établissement , il regarda l'aubergiste et lui dit "Excusez moi encore une fois de peut-être abusé de votre bontée aubergiste mais auriez vous l'amabilitée de me donner une serviette humide et une serviette sèche pour la dame s'il vous plaît?"
L'aubergiste donna immédiatement les deux serviettes a Bénéthor et ce dernier se dirigea vers la dame toujours agenouillée dans la boue .

Le rôdeur s'acroupit en lui tendant la serviette et lui dit "Ne faites pas attention a ce genre de personnes , la plupart sont des sauvages , essuyez vous et sechez vous , j'ai pu comprendre qu'ils avaient prit votre cheval et détruit vos effets personnels est ce que je peux faire quoique ce soit pour vous aider Madame?"

La seule idée qui traversa l'esprit de Bénéthor était de poursuivre les roturiers pour récupérer le cheval de cette dame mais avant tout , il devait s'assurer qu'elle allait bien.
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Première Danse avec les Loups EmptyLun 12 Juil 2021 - 18:31

Edwÿne était misérable. Les rires, le bruit, l'agitations avaient attiré plusieurs dizaines de personnes. Autant de personnes qui ne réagissaient ou n'aidaient pas. Une femme sanglotant, ses affaires éparpillées, un châle noir ? Presque personne n'avait vu en entier la scène ni ne comprenait le résultat mais beaucoup en vinrent simplement à la conclusion qu'elle avait usé de ses charmes et se plaignait des conséquences. C'était pour cela que personne ne se pencha pour l'aider, même les quelques personnes ayant assisté à la scène. L'aubergiste, fixé sur la scène sans y avoir réagit, porta un regard neutre sur Bénéthor. Il écouta sa requête, haussa une épaule en hochant brièvement de la tête. L'homme massif ordonna à une de ses serveuses d'apporter les deux serviettes, ce que la demoiselle fit sans perdre une seule seconde – ni même une goutte d'eau.

Edwÿne, quant à elle, s'était mise à genoux, essayant tant bien que mal de sauver un flacon ou une poche d'herbes. Mais les roturiers avaient réellement tout saccagé. Plus aucun remède n'était utilisable et elle allait devoir piocher dans ses économies – heureusement d'un confort modeste pour une femme de sa condition – pour en acheter chez l'apothicaire plus tard dans la journée. Elle n'avait aucune volonté de s'éterniser en ville mais elle n'avait pas le choix. Elle ne pouvait pas voyager sans ses plantes et remèdes. La veuve sursauta lorsqu'elle entendit la voix d'un homme proche d'elle. Elle tourna la tête et reconnut l'homme qu'elle avait croisé en allant se coucher. Fébrile mais reconnaissante, elle lui adresse même un bref sourire en coin en saisissant la serviette humide. Elle se releva et s'essuya correctement, dévoilant un visage fin et fatigué, des yeux cernés et des joues creuses. Son regard noisette s'était terni avec le temps et le deuil mais sa peau claire n'avait pas perdu son éclat. Il ne fallut que peu de temps à Bénéthor pour se rendre compte qu'elle était bien humaine... en preuve ses oreilles rondes lorsqu'elle nettoya ses longs cheveux auburn (châtain-roux).

Elle n'avait pas encore répondu à cet étranger et, maintenant essuyée en partie, elle sonda du regard ses plantes éparpillées, puis revint sur l'homme.

- Je vous remercie pour votre sollicitude et, malgré ma disposition à ne pas accepter de l'aide d'un étranger, il paraît désormais évident que je ne peux aller nulle part sans aide. Il se trouve que je dois me rendre à Fondcombe pour des affaires personnelles et d'évidence vous êtes un homme de la route. Si vous auriez l'amabilité de me protéger durant ce trajet... je n'ai pas grand-chose à offrir mais je trouverai de quoi vous rembourser, d'une manière ou d'une autre.

Sa voix claire et précise entrait en totale contradiction avec son apparence visiblement fébrile. Elle avait l'air épuisée mais sa voix, et sûrement son esprit, étaient en revanche très clairs et vifs. Elle avait l'air sincère alors ils convinrent d'un échange équitable, incluant notamment de rencontrer des elfes. Edwÿne fut soulagée qu'un échange relativement équitable puisse avoir lieu car, sincèrement, sans son cheval elle ignorait complètement comment elle allait bien pouvoir atteindre seule Fondcombe. Ils convinrent de partir dès que possible, en fait elle devait "seulement" récupérer des provisions et des remèdes. La veuve avait noté que les légumes étaient écrasés sous les pieds des roturiers. Elle ne put récupérer que les carottes, l'oignon et les poireaux, mais le pain, les fruits et le fromage étaient immangeables. Edwÿne songea que les cochons seraient ravis du festin. Elle ne fut d'ailleurs pas très longue à effectuer ses achats : après avoir rendu les serviettes à Bénéthor, elle ramassa ses sacs et marcha à pas rapides vers l'apothicaire. Elle y resta le temps nécessaire pour acheter quelques onguents, cataplasmes et plantes séchées. Elle négocia le prix avec férocité, obtenant une très mince et peu satisfaisante affaire. Elle n'aurait que de quoi soigner des infections, blessures légères, brûlures, de la fièvre et soulager des douleurs. Le reste, elle pourrait trouver sur la route, argua avec véhémence l'apothicaire. Après ses achats, elle passa au marché acheter du pain, des fruits secs puis s'autorisa du fromage sec.

Une fois ses affaires prêtes, Edwÿne et Bénéthor se retrouvèrent près de la sortie de Bree. Néanmoins...

- Nous devrons emprunter la route de l'est pour nous diriger vers Fondcombe. Mais sans chevaux, nous serons un appât idéal pour... routes sortes de créatures sur la route. Je propose que nous demandions moyennant payant d'être intégrés à une caravane qui se dirige vers Amon Sùl. Nous aurions un trajet écourté et protégé au moins jusque là. Ce ne sera pas beaucoup mais cela sera déjà un début.

Ils en discutèrent très brièvement. Quelles étaient les chances qu'ils puissent obtenir gain de cause ? Aucune : nulle caravane prête à partir ou à revenir n'était en vue. Si les caravanes d'approvisionnement passaient bien ici, ce n'était pas aujourd'hui. Edwÿne redoutait de prendre la route à pieds : ce serait un voyage long et fastidieux et elle n'avait en aucun cas la carrure de parcourir les terres sauvages d'Arnor avec rien de plus que ses chaussures. Elle s'inquiétait mais ils n'avaient pas d'autre choix. Alors, après un dernier repas à l'auberge de Bree, les deux compères d'infortune n'eurent pas vraiment d'alternative que de prendre la route à pieds. Bénéthor avait l'air un poil plus ravi de cette possibilité que la guérisseuse...

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