Nombre de messages : 70 Localisation : Ringlo Vale - Baronnie de Roncefort
Sam 9 Mar 2024 - 20:27
Je regardais cet homme, une ombre dans mon esprit, seule, seule, tellement seule.
C'était peut être ma fin.
Il était encore seul. Lui et moi.
J'avais oublié mes ambitions, la belle sur la baie, j'avais oublié les ambitions d'Elishan, j'étais seul face à moi même.
Que voulait cet espion?
Que voulait cet espion?
M'attirer auprès des serviteurs du Gondor?
Quelle importance dans ma vie, moi qui avait vécu les couches immondes de mon père, ses sévices, ses cups de fouet, des violences, être serviteur du Gondor ne voulait rien dire pour moi, je le regardais en souriant et répondais, fou de rage. Prêt a subir les traits de ses arbalétriers. Je dégainais ma lame.et le frappais à la tète pour tuer.
Ils parlaient trop, tous ces intrigants, je connaissais la violence, les coups bas, je ne viens pas de cité, je viens des provinces, des endroits difficiles, je ne connais pas ces grandes cités, et ces hommes et ces femmes ne connaissent pas ma violence, ma folie, il est sur que je ne sortirai pas de Dol Amroth, mais j'aurai eu le plaisir d'amener la folie barbare de nos montagnes, des Montagnes Blanches, de remettre à leur place ces chiens.
Et j'en avais assez cette vie de sévices, de ces essais, sans cesse sans réussite, sans sens, sans envie, sans sans sans sans.
J'avais décapité l'espion et vite plantait ma lame dans ma gorge, en un ultime effort d'enfin échapper à cette vie, qui tellement me faisait mal, toujours du début à la fin. La fin.
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1016 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
Le goût du sang…Un monde en bleu…La morsure de l’eau pénétrant les poumons…
Un voile noir.
Le Baron de Roncefort, désormais inconscient, plongeait lentement dans les profondeurs des canaux de Dol Amroth. Tel un vulgaire roturier assassiné au coin d’une rue dans l’indifférence générale. Quelle marque laisserait le seigneur en ce monde ? Une victoire symbolique au Chemin des Morts ? Un domaine convoité par les nombreux ennemis qu’il s’était fait au cours de sa courte carrière ? Son nom serait-il même mentionné par les crieurs de la Cité Princière ?
Dans les eaux du Cygne, nul prédateur ne pouvait marquer son territoire sans en subir les conséquences.
La douleur était insoutenable. Ses poumons le brûlaient, sa tête tournait et ses bras avaient ligotés sans ménagement contre le cadre du lit sur lequel il était allongé. La pièce était sombre, simplement éclairée par quelques bougies. La cire s’écoulait, s’écrasant au sol dans un bruit semblable à celui des innombrables gouttes d’eau qui suintaient sur les murs humides. Un courant d’air glacial balayait le large vestibule.
De nombreux autres lits se trouvaient tout autour de lui. Tous vides.
Combien de temps s’était écoulé ? Des jours ? Des semaines ?
Voilà maintenant que sa vision lui jouait des tours. À son réveil, il se trouvait toujours au même endroit, attaché au même pieu. Pourtant face à lui se tenait une silhouette venue d’outre-tombe.
Les traits de l’espion qui l’avait décapité plus tôt étaient visibles derrière les volutes de fumée qui s’échappaient de sa cigarette.
“Tiens…tiens…le chien fou se réveille…”
Un sourire narquois se dessina sur le visage marqué de l’homme. On lui avait bandé l’épaule, déjà le pansement s’était gorgé de sang ; mais cela ne semblait pas l’importuner outre mesure. Il tira une nouvelle fois sur son tabac. “Je dois admettre que vous avez un du cran. Un cran qui confine à la connerie la plus pure. Mais cela reste du cran.”
Il s’approcha lentement et s’assit avec une grimace tout près de lit. Leurs deux visages désormais séparés de quelques dizaines de centimètres. Trop faible et enchaîné, le Baron ne pouvait rien faire d’autre qu’écouter l’agent de l’Arbre Blanc. “Malheureusement chaque action a des conséquences…et pour vous elles risquent d’être bien lourdes. Quel gâchis…Nous avons essayé d’exploiter votre potentiel, vous permettre d’user cette rage en vous pour servir votre royaume et vous développer. On s’est bien planté…Certains animaux ne peuvent être domptés…alors ils deviennent incontrôlables…Et vous savez ce qu’on fait des chiens enragés n’est-ce-pas ?”
L’espion fut secoué d’un petit rire cynique dénué de tout amusement.
“Si cela n’en tenait qu’à moi je vous aurais laissé couler…Mais d’autres personnes ont voulu faire différemment. La mort était une fuite trop facile pour un homme comme vous. Seigneur incontrôlable au sein des fiefs du Royaume. Tsss…tsss…tsss…pas possible.”
Il fouilla dans le revers de sa veste et en sortir un rouleau de parchemin qu’il déroula lentement sous les yeux de Tryon. “La Couronne vous a officiellement dépossédé de vos titres et de vos biens. Vous et votre famille. Les Roncefort n’ont plus aucune autorité sur les terres du Gondor; la Baronnie a été placée sous la gouvernance du Seigneur Vogël du Hautval; un vieil ami à vous. Ses hommes prennent possession de votre château au moment où je vous parle.”
Le Contact pointa du doigt le bas de la missive, marqué d’une trace de cire rouge. “Le Sceau du Roi y a été apposé il y a cinq jours. Quelque chose à dire pour votre défense ?”
Même si Tryon aurait voulu répondre, cela lui était impossible. En effet, aucun son audible ne parvenait à sortir de sa bouche. Formuler le moindre mot lui était subitement devenu impossible et il ne pouvait désormais que pousser des cris divers, allant du gémissement au hurlement, en passant par le grognement.
“Quand les médecins vous ont récupéré, ils n’ont pu que constater les dégâts sur vos cordes vocales. Se plonger ainsi un couteau dans la gorge…Comme je le disais, action entraîne conséquence. Ce bon vieux Mathradal espère qu’avec un peu de temps vos cordes cicatrisent et que vous pourrez, un jour, peut-être aligner trois mots. Mais entre nous, grogner de la sorte convient bien mieux à une bête de votre sorte.”
L’homme se redressa et s’éloigna vers la sortie. “Vous ne reverrez probablement plus jamais mon visage, Tryon. Mais, à partir de ce moment même, il ne se passera pas une seconde sans que vous ne regrettiez de ne pas avoir accepté mon offre.”
L’espion disparut dans les couloirs sinueux du Grand Hôpital.
Les jours passèrent et, toujours harnaché à son lit, l’ancien baron put rassembler quelques pièces du puzzle manquant. L’un des médecins qui s’occupait de lui, lui apprit qu’il avait été inconscient pendant près de trois semaines. Ils avaient également tenté une rééducation au niveau des cordes vocales pour permettre à Tryon de pouvoir s’exprimer à nouveau, sans succès. Il était encore trop tôt et ses organes encore trop meurtris. Des infirmiers le nourrissait à la cuillère et on ne lui retirait ses liens qu’à de très rares occasions, afin qu’il puisse réaliser une toilette sommaire.
Le gardait-on ici comme un patient nécessitant des soins ? Ou comme prisonnier ?
La réponse ne tarda pas à arriver. Un matin, un visage familier le tira de son sommeil. “Tryon ! Bon dieu ! Qu’est-ce qu’ils vous ont fait?” S’exclama Ulwarth, un air inquiet sur le visage. “Je sais que vous êtes souffrant mon cher ami. Mais je dois vous mettre au courant...”
Il jeta un coup d’oeil par-dessus son épaule, s’assurant qu’aucune oreille indiscrète ne pouvait entendre leur conversation. Puis il reprit d’un ton plus bas. “ S’ils vous gardent en vie, c ‘est car ils ont besoin de vous. Quelque chose de sombre se trame à Dol Amroth et certains puissants, ici, ont besoin d’un bouc-émissaire pour couvrir leurs actions. Un seigneur étranger brutal violent ayant tué un homme et blessé un autre, voilà leur cible idéale. Et voilà qu’en plus vous êtes devenu muet, incapable de vous défendre. Une session du Sénat se tiendra demain pour juger de votre cas. Une parodie d’enquête visant simplement à rejeter certaines responsabilités sur vous sans que vous puissiez vous défendre…Je suis à peu près certain que Dame Even est dans le coup. Cependant…”
Ulwarth posa sa large main sur l’épaule de l’homme des Montagnes Blanches. Il parlait avec passion, comme si dans l’injustice que vivait Tryon, il projetait ses propres démons. Toutes les discriminations dont il avait été l’objet, tous les coups bas qu’on lui avait fait car il n’était pas un vrai “Amrothain”. L’occasion rêvée de leur faire ravaler leur salive se présentait désormais à lui.
“Cependant la loi autorise un représentant à parler en votre nom. Je peux vous aider Tryon, je suis votre seul espoir. Je sais me montrer persuasif et je peux vous éviter le pire…Et ils ont des châtiments bien pire que la mort… croyez-moi. Alors qu’en dîtes vous…mon frère venu de loin ?”
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Sam 30 Mar 2024 - 14:51
Le réveil avait été douloureux.
Mon corps criait, alors que, pour le coup, mon esprit violenté était maintenant calme et apaisé, finalement.
Et quelques heures plus tard, il était face à moi.
Je regardais sans le voir, l'espion arrogant, qui puait.
Il était sale, écœurant avec ses ongles sales, ses dents jaunes, je l'avais toujours trouvé répugnant, sa crasse, sa laideur m'étaient devenues insupportables et me donnaient le haut le cœur.
Je crachais un glaviot de sang coagulé sur sa face alors qu'il se rapprochait de moi, et me bavais dessus, n'ayant pas la force de l'atteindre, manquant de m'étrangler, me générant un hoquet lamentable.
Je ne l'aimais pas, cohérent, j'avais essayé de le décapiter, pensais je ironiquement.
J'étais seul à présent, seul avec moi même, avec mes erreurs, avec ma destinée, baron déchu par une Couronne cruelle qui faisait les rois et les dépossédait telle une fillette capricieuse. Cet espion avait plus de pouvoir qu'un Baron, ce qui démontrait la corruption de ces Rois de pacotille, la dégénérescence s'était emparée de la dynastie sous un voile terrible d'ombre. Il me semblait à présent évident que le Noir Ennemi avait du infiltrer leur sang faible.
Tout ceci me rappelait des souvenirs enfouis.
Lorsque j'étais monté en haut de la plus haute tour du Château familial.
J'étais monté, doucement sur un des créneaux et contemplais la cour pavée en dessous, et sans vraiment réfléchir j'avais marché dans le vide. La gravité m'attirant j'étais tombé et avais frappé le pavé avec force, j'avais six ans.
Et j'étais resté ainsi, prisonnier de ma couche pour une année entière.
Dans mon malheur, ma chance était que j'étais un enfant au squelette encore flexible et souple, et que je n'avais pas rompu comme un bois sec mais plié tel le roseau.
Il n'empêche que j'étais handicapé pour la vie, et que ces douleurs sourdes me traversant par moments etaient un terrible souvenir de ma chute.
Une chose était certaine, chaque fois que j'avais frôlé la mort, j'en avais trouvé un grand soulagement. Ma douleur interne, celle qui assaillait mon esprit s'effaçait, comme si la douleur physique intense me permettait de faire disparaitre les maux qui assaillaient mon esprit douloureux et dément. D'une certaine façon, dans l'état terrible où je me trouvais, je me sentais bien, apaisé.
Tout est symbole, j'étais peut être voué à chuter, et force était de constater que j'avais chuté.
Depuis mon enfance, j'étais destiné à tomber, et je tombais, toujours et encore.
Mais ce que n'avait pas prévu la Couronne ni l'espion, ni Vögel, c'est que je me relevais toujours, plus fort encore, plus fou encore, ivre de douleur et de rage.
Je sortais de mes rêveries, pour trouver Ulwarth à mes cotés.
J'écoutais attentivement ses paroles, et essayais de lui sourire, c'était plus une grimace qui apparaissait sur mon visage. Beaucoup auraient pleuré, se seraient lamentés sur le pitoyable pantin que j'étais devenu, ombre de moi même. Moi, j'etais radieux, je me sentais bien dans la douleur et la souffrance, j'étais dans mon élément, des années d'existence m'avaient préparé à ce genre de moments, j'étais dans le bain de sang dont je rêvais chaque nuit, et cette fois c'était mon sang et j'exultais.
Avec difficulté, j'opinais du chef pour lui signifier mon accord.
Attaché dans mon cercueil de chair.
Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
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Ulwarth Ibn-Sayldor avait laissé Tryon après que celui-ci lui eut donné son accord, lui promettant qu’il devait à présent travailler sur sa défense devant l’assemblée des Sénateurs. Les tribunaux existaient bel et bien dans la cité princière et les magistrats s’appliquaient à faire régner la loi au sein des affaires courantes et marchandes qui animaient souvent les habitants et commerçants de Dol Amroth. Toutefois, le Sénat se réservait le droit d’organiser de grandes audiences visant à traiter des plus grandes affaires d’ordre politique ; des juges étaient bien présents pour assurer une dimension juridique mais c’était bien les représentants des grandes familles qui composaient le juré en charge de rendre le verdict.
Le Chancelier Othon Delnus, qui présidait le Sénat était lui-même à l’origine un juriste de formation ce qui contribuait à donner une légitimité juridique aux décisions prises par la plus haute instance de la ville.
Des infirmiers vinrent changer les bandages d’un Tryon dont l’état était encore délicat. Entre de longues périodes d’inconscience et d’autres ou la douleur s’éveillait brutalement pour venir le torturer jusqu’au plus profond de son être. Les puissantes concoctions qu’on lui apportait au moment du repas permettait d’atténuer la souffrance mais, dans un même temps, réduisait hautement les capacités du patient ; le plongeant dans un état de léthargie l’empêchant de pouvoir quitter son lit.
Ce soir-là, alors que Tryon de Roncefort émergeait de plusieurs heures de sommeil, il put remarquer qu’on lui avait déposé la petite fiole à côté du petit bol de soupe qui faisait office de dîner. Toutefois, l’infirmière en charge, sûrement mise mal à l’aise par la présence de l’ancien baron des Montagnes, n’était pas restée à ses côtés pour s’assurer qu’il ingurgite son médicament. Autre élément curieux, on lui avait enlevé les liens qui le retenaient au cadre de son lit. Un autre signe de négligence de la part du personnel ? Ou alors une requête d’Ulwarth pour soulager son ami peut-être ?
Tout autour de lui, les dizaines de lits étaient vides. La grande salle, plongée dans l’obscurité était déserte. Pas la moindre trace d’un médecin ou d’un autre patient. Seules des bruits lointains et étouffés remontaient jusqu'à lui, les quelques fenêtres donnaient sur un large canal dont les flots sombres n'offraient pas vraiment une possibilité de s'échapper pour un homme si blessé. Seule la lueur des torches provenant du couloir adjacent venait apporter un peu de lumière. En tournant le regard vers cette direction, Tryon put remarquer que le couloir, long d’une dizaine de mètres, donnait sur une lourde porte métallique légèrement entrouverte.
Attendre le petit matin qu’un guérisseur revienne lui prodiguer les soins et patienter ainsi jusqu’à la tenue de la séance sénatoriale ? Ou alors tenter le diable et chercher à percer les secrets de ce mystérieux hôpital ?
The Young Cop
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Lun 15 Avr 2024 - 17:46
Le Sénat... Carrément, pour moi le Baron de Roncefort. Car je n'étais pas destitué dans mon esprit. Il me semblait impossible qu'un vulgaire espion puisse agir au nom du Roi et me destituer ainsi. Un Souverain tel que j'imaginais le Roi aurait du convoquer son Baron, le punir certes, mais me destituer sans procès juste, sans m'avoir entendu me semblait relever de la manipulation, voire de la fourberie. Peut être était il accoquiné aux nobles de Dol Amroth, cette cité qui n'était pas faite pour moi, et peut être apprendrais je que j'étais affublé de méfaits qui m'étaient inconnus. Et si pour ma défense, je prétextais que c'était cet espion et son sbire qui m'avaient menacé et attaqué, qui aurait pu au sein de l'audience prouver mes dires ou les siens ? Tout semblait monté de toutes pièces et j'avais fermement l'intention de remonter sur mon trône, et de ne plus jamais sortir de mon Domaine, l'extérieur semblait bien trop dangereux pour moi, et je ne voulais plus en entendre parler, l'extérieur m'avait apporté plus d'ennui que mon Domaine pourtant terriblement douloureux, à l'air vicié et pourri, mais c'était mon Domaine et là j'avais tous mes repères.
Je m'étonnais d'ailleurs que si l'infame Vögel avait en effet récupéré la Baronnie de Roncefort en addition de la Baronnie du Haut-Val, Elishan mon conseiller fidèle et conseiller de mon père, ma mère, et mes gardes ne soient pas en chemin.
Car ma mère, et mon conseiller ne lâcheraient pas la Baronnie, même à cause d'un jugement injuste et chercheraient à faire valoir mes droits, à nous faire sortir de ce mauvais pas. A moins que tout ceci ne soit qu'un ignoble mensonge de l'espion, ils devraient être prêts de moi pour activer nos réseaux politique pour me défendre, et récupérer ce qui nous revenait de droit. Le Seigneur Ludgar lui même pourrait intercéder en ma faveur après avoir remporté l'Epreuve de la Purification et prouver ma pureté, et Elishan pourrait le convaincre. Alors s'ils n'étaient pas là, était ce car l'espion avait menti depuis le début? Tout semblait étrange. Et s'il n'avait pas menti, alors le Baron du Haut Val les aurait rejeté du Domaine, ou peut être les avait il gardé ses cotés? Rien ne semblait clair, mais j'en saurai plus bientôt.
Et s'il fallait que je m'allie à Sauron, j'obtiendrai réparation pensais je.
Sortant de mes réflexions légitimes, je m'apercevais que j'étais seul ici, sans patients à mes cotés, cela semblait étrange.
Et cette porte entrouverte une tentation.
Dans mon état, je me redressais et écoutant les fins adages qui m'avaient toujours bercé, je cédais à la tentation.
Je me levais et marchais lentement vers la porte, à l'écoute, et posant précautionneusement un pied après l'autre m'appuyant sur les murs pour me créer un appui supplémentaire, je n'avais pas confiance en mon équilibre.
Je passais le visage dans l'encadrure de la porte, pour furtivement regarder ce qui m'attendait de l'autre coté.
Il n'y avait pas un bruit, à part le son de gouttes d'eau parfois s'écoulant dans l'humidité de cet hôpital véritablement bien sinistre.
