Juliendhal Citoyen
Nombre de messages : 848 Localisation : Fondcombe pendant près de 200 ans mais, désormais, Minas Tirith, pour aider les courageux Mortels Rôle : Ancien guerrier de la maison d'Elrond, désormais, cavalier de la Cité Blanche
| Sam 5 Aoû 2006 - 15:41 | | Les volutes de fumée s’échappant des cheminées de la Forge colportaient en la Cité une odeur douceâtre, ce n’est qu’en approchant de la Forge que l’on se rendaient compte de leur ampleur et de leur chaleur… Habituellement, les marteaux raisonnaient contre les enclumes et l’on pouvait les entendre de loin… Néanmoins, aujourd’hui, la Forge semblait plongée en un profond sommeil…
Il me revint alors à l’esprit que le Forgeron était parti en quête et que seuls ses apprentis restaient en son absence… Les pauvres…j’espère que je n’arrive pas trop tard car ils n’ont pas l’expérience martiale de leur maître, lui aurait pu se défendre face à deux hommes mais ses apprentis…Je sautais bas de mon cheval et approchais de la porte, elle était entrebaillée, je risquais un regard à l’intérieur, la Forge semblait vide…
Après m’être saisi d’Alcarinquë, je pénétrais dans la salle, un jeune apprenti du Forgeron gisait inerte contre un immense soufflet, après avoir tâté son pouls, je fus rassuré car il vivait encore, sans doute avait-il été assommé…
J’atteignais désormais la réserve du Forgeron, là où il stocke ses matériaux et ses armes terminées quand soudain : « Pssssssttt ! ! ! ! »Un autre apprenti, caché sous une table, m’appelait… Il me chuchota que deux hommes étaient venus, avaient assommé son compagnon puis étaient entrés dans la réserve, il me précisa qu’il avait préféré se cacher plutôt que risquer se faire tuer car il adorait fabriquer de belles épées mais abhorrait s’en servir…*Reste caché jeune homme, je m’en vais essayer de les arrêter ! Avec d’infinies précautions, je vins jusqu’à la porte de la réserve et tendis l’oreille… Les deux malfrats étaient à l’intérieur et conversaient en un langage qui m’était complètement étranger… Un coup d’œil par l’embrasure de la porte me confirma qu’il s’agissait bien de mes deux hommes du Sud car ils étaient tous deux drapés de jaune et l’un deux avait la manche déchirée, il semblait avoir le bras entaillé… Au moins les deux femmes du Rohan ont essayé de se défendre…
Les deux bandits s’étaient équipés de belles épées à leur ceinture et semblaient bien apprécier les hallebardes de notre cher Forgeron…Autant ne prendre aucun risque, ce sont des assassins et le bourreau s’occupera de leur cas… Je remis Alcarinquë en son fourreau et pris mon arc ainsi que deux flèches…* Halte-là ! Je vous arrête ! Vous devrez répondre de vos actes devant le Bourreau !A ces mots les Suderons se retournèrent et l’un deux me lança un poignard que je n’avais pas vu auparavant Je l’évitais et lui décochais une flèche dans l’épaule droite… L’autre se précipitait sur moi, épée en main…* Arrête ou sinon… Je décochais ma seconde flèche qui se ficha en sa cuisse gauche, l’homme s’écroula…
A ce moment là je n’eus plus qu’à les désarmer complètement puis à les charger sur Solohan, pieds et poings liés pour les conduire à Radamanthe le Bourreau…
L’apprenti qui était resté caché vint me remercier puis courut prévenir les guérisseurs pour soigner son compagnon
Je pris le chemin de chez Radamanthe, Solohan à mes côtés, les bandits attachés sur son dos…La suite: https://jeuderoles.forumactif.com/viewtopic.forum?p=18757#18757 |
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