Secte aux amulettes [Enquête]

Meneldir perçut l'attitude de Silka et lui offra la diversion rêvé.
Il se croyait revenu dans ses années de jeunesse.
Il sauta sur l'estrade ou se tenait Balthazar et plongea au plus profond de son ennemi son regard à la fois pur et obscur car il ne pouvait supporter cette trahison de son ancien ami.

Alors il revenait encore. Décidemment, la première personne qu'il avait rencontré dans la Cité supportait mal sa trahison.

Il ne compris pas le but, il était trop distrait par les embrumes de son esprit.

"Allez...Venez...je saurai vous faire mal"

Le voilà opposé à Balak et Meneldir ensemble. Un combat acharné s'anonçait...

Deux combats. L'un étaient face au traîtres, ses attaques étaient toutes mortels et sans pitité. L'autre se passait dans l'esprit du mercenaire. Pour un quelqconque observateur, Balak semblait attaquer de façon complètement anarchique. Ses actions étaient en réalité dictés par deux entités différentes, tantôt la haine, tantôt lui-même. Bestialité et finesse se cotoyait, permettant au combattant de s'adapter aux assauts répétés du fanatique. Mais il saviat qu'il n'y arriverait pas seul. Il n'était qu'une diversion, il l'avait compris dès qu'il a aperçu Silka Sorge. Il allait peut-être rejoindre sa Protectrice...
Il se jeta alors dans un râle puissant sur son adversaire, subissant du même coup un violent choc dans le ventre. La cotte de maille tint bon, mais la douleur fut incommensurable.
Maintenant! Il est vulnérable! tous sur lui
ses paroles furent accompagnées d'un crachat sanglant.

Incertaine si l'attitude du professeur aurait un effet sur la démence de Balthazar, Silka tenta tout de même un assaut -ce serait peu être la seule occassion qu'elle aurait- étant donner que Balak semblait avoir compris sa stratégie.

Elle charga dans l'angle mort du fanatique, son épée courte recouverte d'un Boce prêt à parader une soudaine réaction de son adversaire. Sa dague était prêt du corps, dans l'espoir de ne pas être detecté et ainsi effectuer sa technique de destruction de la chaine tout en étant disponible pour d'autres enchainements ou techniques qui combinerait son utilisation avec son épée courte.
¨
Être confiant en ses capacités était une chose. Savoir comment allait réagir un fou en était une autre... Elle s'étonna à repenser à Vairë, sa déesse...

Balthazar ne reculerait pas, la drogue l'empêchait de ressentir la peur, alors qu'en état normal, il ne se ferait plus d'illusions.
Mais il lui restait un allié inestimable. Le feu. Chaque coup qu'il portait enflammais des tissus et le désarmer serait chose compliquée.

Balthazar parrait quand ses réflexes le lui pemettait parfois, un coup passait, mais la Mort insolente veillait sur son adorateur et aucune blessure n'était assez grave pour lui enlever la vie.
Néanmoins, toujours il ripostait violemment.

Alors, quand Balak fonça il tenta de le perforer de son épée.

Mais derrière, il entendit un craquement, se retournant violemment laissant le mercenaire continuer, il tenta d'éviter le tout d'un bond sur le coté.

Balthazar dans son élan perdit l'équilibre et tomba tout à coup à genoux face à Meneldir.Il avait réussi à esquiver Silka et Balak mais cette fois ci il ne s'en sortirait pas
Tiens rapace de la mort
Meneldir avait balancée un coup de pied dans le nez de son adversaire qui se brisa et commença à déverser du sang.

"Zut !"

Balthazar l'avait esquiver mais rien n'était encore perdu. En plein vol elle coinça la lame de sa dague dans la chaine, et changeant de garde -la lame pointant désormais vers le bas) elle enfoncit son arme dans le corps d'un cultiste à ses pieds. Elle espérait ainsi incapacité l'utilisation de cette arme de la part du fanatique, bien que ce dernier semblait avoir un sacré paquet de ressources et de surprises dans son sac à malice.

De sa main libre, elle arracha une cape à l'un des cadavres et tenta désepérement d'éteindre le feu qui recouvrait les chaines.

Elle observa les autres se charger du fou, étant désormais hors de portée. Mais Balthazar tenait toujours sa chaine, si l'envie l'en prennait il pourrait toujours faire un duel de force avec Silka et celle ci n'était pas très confiante quand à la capacité à sa dague à soutenir le frottement de pareille confrontation.

Profitant de ses dernières énergies, Balak envoya un coup pommeau sur la tempe de balthazar, en vain. La mort ne semblait pas vouloir de lui...la mort...la mort et l'éternité, l'énigme. C'était un servant de la grande Faucheuse, lui aussi. Balak réalisa alors à quel point cet homme et lui se ressemblait. Ils avaient tout deux lutter pour elle, la vénéraient et elle les guidaient à travers leurs gestes. Ils étaient des jouets, de simples jouets dans les mains de la grande sombre. Il se sentit alors trahis et humilié. Il avait toujours cru que la mort avait un oeil sur lui, depuis qu'il avait intégré les "ombres du destin". Il n'était cependant qu'une des mille et mille pièces du sombre échiquier.
Trahis par tous...tous sans exceptions, même par Elle...Tu t'es jouée de moi, comme tu te joue de ce misérable. Nous ne sommes que de petits pions que tu agites pour te distraire. Mais Cela ne sera pas! je te renie, je renie ta fille, je renie ceux qui furent les miens. je découvre aujourd'hui les fruits de l'amitié, et je les trouve bien moins amers que ceux de la solitude.

La voix cristalline de la haine résonna alors dans la tête du guerrier.
Pauvre Balak...crois-tu vraiment que tout est aussi simple? concentre-toi donc sur ton combat, au lieu de blasphémer. Nous règlerons cela plus tard...

Meneldir avait bien réussi son coup, même si c'était plus le sang dans ses yeux qui gênait Balthazar plutôt que la douleur. Mais il étaut en mauvaise position par l'action conjointe de Silka. (Edit) Et le coup de Balak avait fait de même déstabilisant encore plus celui-qui avait sauf les m^mes préocupations que le mercenaire, sauf que Balthazar, lui, ne les reniaient pas et en était totalement esclave, totalement au pied de faire ce qu'il fit un peu plus tard.
De sa main libre, car il avait lâché son épée, il attrappa le professeur par le coup et le repoussa, voulant éviter qu'il continue ses attaques.

C'était mademoiselle sorge qui le préoccupait le plus. Il tira un peu mais compris maglré tout que la prise était savante.

Alors il sourit comme un démon et sortit une fiole de sa poche, une petite car il avait encore un semblant de conscience, et, là, il la brisa sur la chaîne.
L'explosion ne fut pas si terrible, mais la châine se brisa tandis que Balthazar et Silka étaient projetés.
C'était le fou qui avait le plus dégusté, mais il tenait sa châine à nouveau libre, bien que privée de sa pointe mortelle et plus courte, mais plus enflammée que jamais.

Il se releva sans éteindre le feu qui conssumait son haut. Il tiitubait un peu, mais était prêt à voir arriver de nouveaux aissalants.

" Oh joie..."

Ce fut les dernières paroles de Silka alors qu'elle réalisait la nature de la fiole qu'avait empoigner Balthazar.
Instinctivement, elle releva la cape devant elle afin de se protéger du mieux qu'elle le pu des eclats enflammés...

L'explosion la souffla mais elle ne lacha pas prise, néamoins elle tomba en arrière : la lame de sa dague rendue l'âme, la majeure partie restant encore enfoncée dans le corps du cultiste, ne laissant à Silka que la garde et un maigre souvenir de l'acier qui compossait la lame.

En plus de cela, la cape prennait feu et allait rapidement se transformer en fardeau. Elle le jeta là où n'y avait personne dans la pièce.
Silka prit son temps pour s'occuper des flammèches qui avaient réussi néanmoins à l'atteindre. Si le fou avait tenter de repousser la bretteuse, il avait sacrément bien réussi son coup, il devait avoir une bonne étoile pour être si chanceux... La folie à parfois ses avantages.

Meneldir! Silka!
Il regarda ses compagnons se faire projetés par l'explosion, puis dévisagea Balthazar.
J...je vais te tuer!
Oui, c'est ça, laisse-toi aller...tue...TUE!
NON!
Qu...qui parle ? qui êtes vous tous ?
Balak était perplexe, il avait désormais trois voix différentes dans sa propre tête. Il chuta au sol, souffrant le martyr, autant physiquement que psychiquement.
Mon petit Balak...Bali...tu te souviens de moi ?
A...Ariana ?
-oui, cest moi. N'écoute pas cette mégère, sauve tes amis, leurs vies vaux bien plus que tous le sang que tu pourras faire couler.
-Ne l'écoute pas, tue-le! tu dois suivre mes odres ! je suis...
Balak! tu as fais preuve de bonté, et ce n'était pas arrivé depuis fort longtemps. Oui je suis morte, mais tu n'es pas le seul fautif. Oublie la grande mégère et sa fille, et écoute ma voix. Sauve tes amis, protège-les. Et alors, je te pardonnerai ton crime...

Une larme coula sur les joues du mercenaire. Il se relava d'un bond, et s'interposa entre Balthazar et ses deux compagnons.

Si tu veux leur vie, tu devras prendre la mienne!

Meneldir gisait par terre inconscient et il semblait avoir souffert de son attaque.
[Hrp fini pour moi ce soir Hrp]

Balthazar se desintéressa de Silka, tout de mêm content du tour qu'il lui avait joué, même s'il ignorait sa nature de maître de combat.

Balthazar murmura, d'un ton railleur :

"Cher Balak...Tu ne me tueras pas...ainsi. Tu abandonne la Mort ? Pourtant, elle est fort, oui, elle me protège, elle me garde ici."

Il semblait vraiment y croire.

"Et alors...je vais te tuer...suelement car tu le demandes. Seul le Roy est notre but...mon but..."

Il ramassa une épée tordue et fit face. Il semblait plus sur la défensive, moins prompt à foncer, malgré la drogue, il ne pouvait qu'être affligé de la perte de son arme meurtrière.

//Idem que Meneldir^^Alors, dans quelle situation dangereuse allez-vous me mettre la prochaine fois ?^^//

" Cette fois ton compte est bon maudit fou !"

Silka se remit sur pied d'un bond, ignorant les quelques flammèches qui lui restait, rongeant son armure de cuir. Elle rangea son épée courte et opta pour son épée longue qu'elle dégaina en plein mouvement, alors qu'elle chargait à nouveau Balthazar.

Cette fois-ci, elle comptait bel et bien lui rentrer dans le lard, profitant de sa vitesse et précision pour lui faire une attaque d'estoc vers les tendons des pieds, misant sur la négligence du fanatique et sa sousestimation de la bretteuse.
Sa main gauche était libre, elle s'encombrait d'un minimum afin de pouvoir manier le plus rapidement possible son épée longue. Sa détérmination illuminait son regard : le fanatique allait perdre l'usage de ses pieds, à un moment ou un autre. Tel était la motivation de Silka, et personne n'arriverait à lui briser son élan.

(hrp: Rada, tu peux gérer la reaction de mon perso, le repousser ou qu'importe. Je reviens demain. Bye)

Encerclez le.Forlong met toi du coté de Silka sil te plait.
Seigneur Mephisto que devons nous faire à présent.
Meneldir se massa le cou qui devenait douloureux à cause de Balthazar.

Balak ne savait plus, il prenait trop de décisions en même temps, il y avait beaucoup trop d'importuns dans son esprit.
Quand suis-je moi-même ? pas quand la bête parle. Pas non plus quand je joue les protecteurs...quand suis-je le vrai Balak?
Alors que les voix lui vrillaient le cerveau, Balak réfléchit rapidement à son dernier combat.
L'Instant. Oui, là j'étais moi, et moi seul. lorsque je ne pensais plus à rien d'autre qu'au combat. Au combat. Ne plus les écoutez. Les oublier. Etre soi. Etre le combat. Trouver l'Instant.

Il se répétait ses phrases, encore et encore, en paradant les bottes sournoises du chauve. Les voix de femmes se firent de plus en plus sourde, pour finalement disparaitre.

Balak se sentit libre, comme la dernière fois, lorsqu'il avait su maitrisé sa haine. Fi de la mort, d'arianna, des ombres, ou de toute chose. Sa volonté triomphait, et c'était là l'une de ces plus grandes victoires. Jamais plus il ne ce laissera berner par ses démons. Jamais.

Que la folie me quitte, que la pitié s'exile, et que meure la bête !

Ces paroles, Balak les entendis résonner longtemps dans ses oreilles. Il avait pris une voix grave,viril, impérieuse. Balthazar fit une moue interrogatrice en les entendant, mais se rua de nouveau sur les serviteurs du Roy, bien décidé à ls offrir à sa Déesse.

Je t'attend, chien de mort. Puisses-tu être acceuilli à bras ouverts dans le royaume de ta maîtresse.
Puis il se retourna vers les quelques compagnons encore debouts qui le suivait :
En avant, compagnons! Sus à l'ennemi!

C'est de là que venait tout ce bruit. De les ruines de l'ancienne auberge. C'est armée de son poêlon que Cécilia arriva brusquement. Et quelle ne fut sa surprise de voir la scéne qui se déroulait devant elle. Des hommes et femmes qui se battaient. Cécilia ignorait pourquoi, tout ce qu'elle savait c'est que la plupart étaient des bons clients à elle et que là par terre il y avait un homme qui semblait blessé. Sa présence n'était pas de trés bon aloi mais aprés tout si ils voulaient être discrets c'est ailleurs qu'ils auraient du régler leur compte! Ils étaient chez elle et à une heure avancée qui plus est. Seulement voilà ça se battait et Mullroy et Murtog n'étaient plus là pour arrêter tout ça. Que pouvait elle faire ? Elle prit un seau d'eau qui traînait par là et le lança sur les combattants. Ce qui les arrêta un instant. Puis sans attendre la réaction de ces derniers elle vint soutenir le vieil homme qui semblait mal en point
- Messire, est ce que ça va aller ? Que vous est il arrivé ?

Alors qu'il s'apprêtait à bondir, Balak ressentit un froid intense sur sa peau.
De...de l'eau ?
Le chauve paraissait tout aussi intrigué par le liquide qui venait de l'asperger. Puis il tourna la tête vers le petit bout de femme qui avait lancé cela, en train d'aider Meneldir. Il allait la tuer, ses yeux ne pouvaient mentir.
Tu ne prendras pas sa vie, vermine!
Balak devait réagir, ou elle était perdue.Il se jeta une nouvelle fois sur le chauve, tentant de faire diversion, et de lui faire oublier l'intervention de la jeune femme. Mais combien de temps encore pourra-t-il le contenir ?A chaque fois qu'il l'atteingnait, Balthazar ignorait la douleur et en profitait pour l'atteindre par les failles qu'il créait en attaquant.
Cette cotte en mithril ne cesse de me sauver, mais ça ne durera pas...
Meneldir est à terre, et même la fatalité de son sort futur n'affectait pas la fougue du fanatique. Pire encore, chacun de ses coups semblaient plus dangereux. Il devait en finir et vite.
Camarades, mon Roy, j'ai besoin d'aide...je ne tiendrais pas longtemps!

Le Roy était resté immobile durant un long moment, regardant ses alliés ne faire qu'une bouchée des cultistes. Des corps sans vie jonchaient partout dans la pièce, et une âcre odeur de mort s'en échappait. Voyant l'aubergiste débarquer, le Roi s'approcha doucement d'elle, et la fit reculer en lui prennant le bras.

"Mademoiselle, cet endroit n'est pas fait pour vous. Restez à l'écart, cela vaut mieux pour vous."

Ensuite, le Roy s'appreta à aider Balak, de sa lame noire et de son courage, d'autant que l'autre avait l'air en mauvaise posture. Il prit son épée à deux mains et tailla l'air en direction de son ennemi, l'air menaçant et le visage crispé dans l'effort.

Balthazar vit venir l'attaque de Silka, mais ne devina pas où celle-ci était dirigée. Ainsi, il tenta d'esquiver l'attaque mais pas assez vite, le coup toucha quand même son tendon, mais c'était une attaque que Balthazar conaissait et l'utilisait lui-même souvent, aussi, il pu s'y attendre dès qu'il vit la lame partir vers le bas et le coup ne fut que superficiel et ensuite, il la repoussa violemment, non sans manquer de tomber, car il était tout de même queleque peu déséquilibré.

Il reçu alors d l'eau sur la tête et se retourna brusquement. Encore une femme ? Qu'avaient-elles donc. Alors, il s'avança pour tuer celle-ci, qui semblait plus faible que l'autre.

Et Encore une fois Balak s'interposa.

"Encore...tu oublies vraiment ce que tu es, mercenaire...Ma maîtresse me garde ici, et me gardera ici tant que je ne vous aurez pas tous envoyés la rejoindre."

Et il fonça vers Balak, et même s'il résistait, Balthazar le sentait craquer peu à peu.

Mais alors le Roy intervint.

"Enfin, mon Seigneur, nous allons pouvoir en finir ensemble."

Oubliant Balak, il se jeta lui aussi sur lui, et de sa chaîne, le frappa vers les côtes, tandis qu'il parait l'épée avec un poignard.

/Cécilia, cela se passe dans une cave non loin de l'auberge et pas dans l'auberge même /

[HRP bravo, vous avez énormément posté HRP]



Hobasian, bien que gravement brulé au visage, se leva et interpella Balthazar.

"Pauvre fou, crois tu vraiment pouvoir t'en sortir, tu n'es qu'un pion, un fou, et le therme n'a jamais éta aussi approprié. Tu penses que le culte que tu suis t'empechera de mourir, n'oublie pas le Nécromancien, il asurvécu, une fois, mais pas deux, tu finiras comme eux, mort et haïe de tous. Quand à tes potions, elles font des dégats, mais il se pourrait qu'elles se retournent contre toi."

Hobasian sortit un fiole de sa poche.

"Elessarion l'alchimiste sait également fabriquer ce genre d'objet... Tu n'es pas le seul..."

Le combat avait cessé, Balthazar observait le viel homme défiguré. Hobasian s'apporcha lentement du Roy, il lanca une fiole contre le mur à gauche détournant ainsi l'attention de Balthazar et donnant de se fait, esl fioles qui lui restait au Roy. Puis il recula en boitillaznt vers l'aubergiste.

"Ce combat va finir, en bien où en mal, nous le verrons ..."

hj :mea culpa c'est entiérement de ma faute. Je croyais que vous étiez chez mon aubergiste lol

Au fur et à mesure que les événements se déroulaient, Céicilia reprenait ses esprits et commençait à comprendre qui combattait pour quel camps. Du moins entre les bien et le mal. Le combat était à présent terminé. Mais lorsque Hobasian s'approcha d'elle en boitillant elle le soutint par instinct. Tous ces hommes et femmes étaient blessés et cruellement atteints et il y avait en ces lieux, des cadavres qui gisaient ça et là. Si elle avait su dans quel guêpier elle s'était fourrée. Elle leva vers eux un regard inquiet

-Je suis désolée Messieurs d'être intervenue de la sorte mais...cela s'entendait beaucoup de chez moi et...enfin...si vous le suhaitez je puis vous enmener chez moi piur vous donner un minimum de soin

Elle se sentait honteuse de son attitude déplacée et décalée
- C'est le moins que je puisse faire

Ce combat n'est plus le mien.
Aurait-il du l'empêcher d'attaquer le roy ? tenter de l'attaquer par derrière, alors qu'il ne prêtait plus attention à lui ?
Balak ne fit rien de tous cela. Il savait le Roy fort, et le fanatique blessé. Si le seigneur de la cité Blanche venait à périr, c'est qu'il était trop faible pour les responsabilités qui lui incombait.
Il se retira donc, appuyant sa main contre son ventre. La douleur le tenaillait, le sang coulait, et il n'était de toute façon plus en état de combattre. Balak finit par s'asseoir, regardant la charmante personne qui l'avait arrosé. La douceur qu'elle dégageait, autour de tout ce sang, cette fureur, ces morts, rendait sa présence ironique, presque ridicule.
Tu dois bien rire, sur ton trône d'épines...quel spectacle n'est-ce pas ? et attend donc, il est loin d'être terminé...
Balak chuta, s'affalant de tout son corps sur le sol trempé de sang. Déjà, son esprit s'embrumait de noirs brouillards. Il dit d'une voix timide :
Est-ce...déjà...la fin?
Puis sombra dans l'inconscience.