Départ du Furtif

Hasharin s'assit a table avec Forlong, servit des erres de vin et invita les elfs a s'asseoir et dit:
-Dites nous exactement pourquoi vous recherchez notre ami Gauvin? et nous irons le cherchés.
Hasharin avait son doit sur la detente de son arbalete sous la table, et son Katana a porté de main.
Melanie enrta a se moment et il repondit:
-Je ne pense pas qu'il nous veulent du mal ses elfes peut etre a ton Grand Ami Gauvin. dit il d'un ton moqueur.

La venue des elfes sur le Furtif, mis apparemment mal a l'aise l'équipage. Silivrien en premier rang avec Hataldir et les autres sur ses côtés avancèrent pour arriver face aux occupants du navire. Hataldir pris la parole:

"Notre passe est bref, nous échangeons quelques mots avec celui que nous cherchons, et puis ont vous dit au revoir, ce n'est pas compliquer a comprendre, mais j'explique quand même nous ne voulons aucuns mal mais si problème il y a nous nous serviront de nos armes sans hésiter... Mais nous n'en somme pas là, je l'espère en tout cas, donc, ou pouvons-nous trouver celui que nous cherchons?"

Hataldir était sur ses gardes et paru assez agressif, mais c'était nécessaire...

Forlong repondit, d'une voix polie, mais legerement froide:
-Si ce serait juste pour dire bonjour a Gauvin, je ne pense pas que vous nous auriez suivi depuis la Cite Blanche. J'ai invite Gauvin a m'accompagner pendant ce voyage, et je n'hesiterai pas a sortir mon epee pour le proteger si cela est necessaire. Il va probablement pas tarder a arriver, alors il pourra decider si il veut parler aux emissaires de cet mysterieux personnage dont vous ne voulez pas devoiler le nom, seul ou en compagnie de ses amis.

Silivrien s’inclina de manière un peu plus appuyée avant de poursuivre, tout en lançant un coup d’œil sévère à Hataldir…

-Seigneur Forlong, je suis très honorée de vous vous rencontrer. Maintenant que nous avons fini de chercher à nous impressionner mutuellement, et que nous savons tous ce que feront ou ne feront pas les uns et les autres, peut-être allons-nous pouvoir revenir au but de cette entrevue. Je ne suis pas autorisée à vous dévoiler tous les tenants et aboutissants de cette affaire, mais sachez que nous sommes ici à la demande directe du Général Rustor Gelmiron. Je préfèrerais pour ma part que notre entretien avec Gauvin reste confidentiel, mais il fera effectivement comme il l’entend. Nous n’avons d’ailleurs guère d’autre choix, si ce n’est celui d’attendre sa venue…

Sur ces paroles, elle s’empara d’une coupe de vin dont elle commença à siroter le contenu avec délectation…

Gauvin était allez dans sa chambre prendre ses armes et son armure après, il n'aimait pas se ballader sans ses armes. Puis il entendit des voix. Il s'y dirigea et vit des Elfes, il comprit directement de quoi, il s'agissait, il s'en approcha et dit
-Je suis Gauvin, et je suppose que vous êtes envoyé pour la même raison que Balak est sur ce bateau.
Il regarda Forlong pour voir sa réaction. Il allat devant les Elfes et dit.
-Venez dans ma cabine, Vimes va assister à notre discution, et si vous n'êtes pas d'accord alors il n'y aura pas de discution.
Il se tourna vers Hasharin et Alira et leur dit
-Désolé mais amis mais si tout le monde est là, ils se méfiront plus.
Il ne dit rien à Mélanie et l'évita puis il s'approcha des deux et leur chuchota de telle façon qu'ils n'entendent pas
-Allez prendre vos armes et prévenez toutes les personnes sur le bateau, soyes prêt à combattre au cas-ou, j'ai peur que ces Elfes aient de mauvaises inttentions. Et surtout ne vous battez que sur l'ordre de Forlong ou moi. Si ils vous attaquent déféndez-vous
Il leur montra une pièce et leur fit signe d'entrer. Puis il jeta un regard à Hasharin.

//Je sais Mélanie. Euh les Elfes aucun d'entre vous n'a entendu ce que j'ai dit à Hasharin et Alira.//

///dans la phrase de Gauvin, Vimes c'est moi. C'est mon pseudo sur un autre forum, et il s'est trompe. Ca m'arrive aussi ^^///
Forlong sourit en entendant les paroles de Silvirien, et repondit:
-Vous avez bien sur raison, nous sommes des hommes (et elfes) civilises.
Soudain Gauvin entra sur le pont. Lorsqu'il parla de Balak, Forlong garda un visage de pierre, malgre son enorme surprise. Il sourit lorsque Gauvin lui dit de l'accompagner pendant sa conversation avec les elfes.
Le Seigneur de Dol Amroth ajouta:
-Alors je pense que tout est clair. Je propose que nous nous dirigeons vers la cabine de Gauvin.

Silivrien acquiesça d'un hochement de tête...

-Votre présence ne nous dérange nullement Seigneur...je crois comprendre à ce qui vient d'être dit que Balak se trouve à bord. Je sais qu'il avait été engagé pour nous mener jusqu'à Messire Gauvin, mais nous ignorions qu'il s'était glissé clandestinement à bord du Furtif. Il a certainement mis beaucoup de zèle à remplir sa mission, et je suis persuadée que son intrusion n'avait rien d'hostile à votre égard. Peut-être pourriez-vous lui demander de nous rejoindre ?...cela permettrait sans doute d'éclairer le débat...

Balak eu un sourire léger en contemplant le chevalier aux cheveux blonds. Ce dernier partit donc et le mercenaire le suivit, sous le regard étonné des passagers officiels du furtif, à qui il lançait de bref salutations, d'un naturel dont lui seul avait le secret.

Quel dommage...j'aurais tant voulu intervenir plus tard. L'entreprise risque d'en être contrariée...mais qu'importe, j'ai rempli ma part du marché. Maintenant c'est une affaire d'elfes et de chevaliers.

Il pénétra donc dans la pièce où se tenait Forlong, Gauvin et les envoyés de Gelmiron.

Bonjour à tous.

Son regard se posa de prime abord sur Forlong, en qui il devinait, malgré son apparente insensibilité, un grand étonnement. Il lui souria donc comme pour s'excuser de sa présence.
Puis son regard se dirigea vers les elfes, êtres qu'il n'appréciait pas grandement, mais qui était les détenteurs de sa récompense. Il ne pouvait négliger ce détail.

Je suis Balak, mercenaire itinérant, pour ceux qui ne me connaissent pas. Heureux de tous vous rencontrer. Sire Gauvin, il semblerait que vous ayez envie de prendre votre décision dès maintenant, sans quoi je suis sûr, vous ne m'auriez pas demandez de venir.
Aussi, avant qu'une telle chose ne se produise et que vous avez encore des questions, n'hésitez pas! Je pense cependant que nos amis "communs" pourront vous expliquer plus clairement la... situation que moi.

Sur ces mots, le guerrier aux frusques noires sortit Renaissance, sa Double-lame étincelante, pour la nettoyer avec un morceau de tissu. C'était d'ailleurs passablement inutile, mais l'acte en lui même avait une signification, que chacun pourrait interpréter à sa façon.

Gebir avait entendu le nom de Gebir et s'était précipité dans la chambre avant tout le monde pour se cacher et espionner ses elfes et en casz de combat, il aurait la surprise avec lui.Il se posta dans la penderie épée à la main.
Il écouta les elfes et Balak qu'il avait rencontré à l'auberge.Il comprennait peu à peu mais quand Gauvin dit que Berund fils de Berunda était mort.Il fit tomber son épée qui fit un bruit énorme.

Gebir écarta la tenture et tomba à genoux :


POURQUOI!!!!!

Les assistants se regardèrent sous l’effet de la surprise, remarquant à peine l'irruption de Gebir, puis Silivrien reprit la parole après un instant de flottement…

-Peut-être devrions-nous régler cette affaire au plus vite, afin que vous puissiez reprendre votre route. J’ai failli moi-même rejoindre Dol Amroth il y a peu de temps, mais une étrange rencontre en chemin changea le cours de mon destin…quoiqu’il en soit, je ne doute pas qu’il y eut grand honneur à servir votre Prince…

Elle se tourna vers Balak avec le regard chargé d’une sincère émotion…

-Messire Balak…votre messager à Minas Tirith nous a bien indiqué la piste à suivre, mais nous ignorions tout de votre présence à bord. C’est Gauvin lui-même qui nous l’a révélée, et j’ai souhaité que vous soyez présent afin de nous aider à clarifier les choses. Vous avez sans doute déjà parlé de ce qui nous amène ici…veuillez nous relater votre conversation, afin que je puisse apporter toutes les réponses aux questions qui ne manqueront pas d’être posées…dans la mesure des informations en ma possession bien-entendu…

Le lent va et vient du chiffon s'arrêta. Les yeux du mercenaire s'écarquillèrent, avant de se poser sur le dénommé Gauvin.

Il a... le don... de vraie vision ?

La mort du souverain était chose dramatique pour l'équilibre des forces dans ces terres, et malgré le fait qu'a aucun moment Balak n'est croisé le prince, il avait entendu bien des choses sur cet homme fort et sage. La rumeur courait que ce grand personnage n'avait aucun égal au combat.

La mort d'une grande lame fait saigner le coeur de tous les vrais guerriers, car chacun sait qu'il perd un grand adversaire.

Balak avait prononcé ces mots sans même s'en rendre compte. Il pensa aux gens lui ayant prêter allégeance, et un sentiment de compassion l'envahi. Cette impression fut redoublée lorsque l'on entendit le hurlement de dépit d'un chevalier. Il regarda Forlong, l'un de ses compagnons d'arme, et lui parla sans mots dire, uniquement par le regard :

"Je suis désolé."

Puis il parla lentement à l'elfe qui l'avait questionner :

Je lui ai dit que je cherchais un collier. Je lui ai dis que cet objet était maudit, que des gens voulait l'emporter pour le mettre en sécurité. Je lui ai également dit que lors de sa décision finale, il n'aura qu'a m'appeler et j'aurais accouru . Mais votre arrivée précipite les choses. Maintenant, je vous laisse lui expliquer ce que moi-même j'ignore à propos du collier. J'ai rempli mon travail. Je ne puis plus vous aider, désormais.

Il s'assit contre le mur de la cabine, toujours armé de Renaissance, et reprit soncontinuel mouvement de nettoyage.

Le visage de Forlong qui ne laissait paraitre aucune emotion lorsque Gauvin dit le nom de Balak, se couvrit soudainment de paleur lorsqu'il entendit le nom du Prince Berund. Il s'ecroula sur sa chaise, plonge dans le noir.
Il n'entendait rien autour de lui, comme dans un reve, il vit Gebit s'ecrouler par terre, le regard plein de compassion de Balak, l'agitation des elfes...
Il regarda son epee, Lunerill, qu'il tenait en main. L'epee sur laquelle il avait jure son service au Prince avec les paroles:
"Mon epee est a votre service, Prince, et elle le sera jusqu'a quand la mort me prenne."
Et maintenant, c'etait son Prince qui etait mort. Le Prince Berund aupres duquel Forlong avait combattu contre les pirates, traitres, elfes renegats.
Le Prince Berund qui tua Maeglin.
Forlong prit son poignard et se coupa une meche de ses longs cheveux blancs, en signe de desespoir, puis se releva lentement. Il prit son verre de vin et le leva en disant:
-Buvons en memoire du Prince Berund, Prince de Dol Amroth!
Il but son verre d'un trait, puis se tourna vers les elfes.
-Excusez moi, cette information est pour moi un vrai shock.
On vous ecoute au sujet de Gauvin.
Il soupira, et se reasseya dans sa chaise et essaya de tourner son attention vers les elfes.

Silivrien hocha la tête avec un pâle sourire, exprimant à Forlong sa compassion du mieux qu’elle pouvait…

-Je vous en prie Seigneur…c’est bien compréhensible…

Elle fit une légère pause avant de poursuivre…

-Messire Balak, vous vous êtes parfaitement acquitté de la mission qui vous avait été confiée. Votre paiement vous attend à bord de notre navire, et nous pourrons, si vous le souhaitez, vous déposer à Minas Tirith…
Pour le reste,…ce qui vient d’être dit est absolument exact. J’y ajouterai que le Général Gelmiron nous a demandé de faire l’acquisition de ce fameux collier actuellement en la possession de Messire Gauvin. J’ignore quelles sont ses propriétés exactes, mais je sais qu’elles sont puissantes et de nature plutôt maléfique. Il s'agit je crois d'un artéfact très ancien, dont la conception remonte bien avant ma naissance. Naturellement, nous avons prévu un dédommagement substantiel que voici…

Elle attrapa le paquet qu’elle avait emmené avec elle…

-Il s’agit d’ un équipement complet de la Maison de la Fleur d'or, composé d’un casque, d’une armure, d’un bouclier, et d’une épée…Le Général souhaite avant tout mettre le collier en lieu sûr, afin d’éviter qu’il puisse tomber entre les mains des renégats. J’ajoute que ces derniers tenteront certainement de s’en emparer, mais leurs méthodes seront probablement moins courtoises que les nôtres…Alors Messire Gauvin, qu’en pensez-vous ?…

Silivrien était en Face d'Hataldir, leurs regards se croisèrent et Hataldir fis un geste de la tête pour lui faire comprendre qu'elle avait tres bien parler et agit, il n'aimait pas parler affaires, elle se débrouillait très bien, il la laissa donc faire, il restait quand-même sur ses gardes mais ajouta:

"Est-ce que ce paiement vous convient-il, messire Balak?"

Forlong dit d'une voix fatiguee, comme si il avait pendant ces minutes vieilli de plusieurs dizaines d'annees:
-Si je me souviens bien, Gauvin a achete cet objet a un vendeur a Minas Tirith. Vous dites que cet objet est puissant et dangereux, mais quelle est son histoire? Depuis quand le General Rustor le cherche, et comment est-il parvenu aux mains de ce vendeur? A qui appartenait cet objet?
Apparemment le general Rustor trouve que cet objet est tres precieux, un equipement elfique n'est pas une chose sans valeur; comment se fait il que ce vendeur a vendu cet objet a un prix si bas, voulait il s'en debarasser, ou ne connaissait t'il pas sa vraie valeur? Je suis desole, maitres elfes, mais je pense que Gauvin doit obtenir quelques reponses avant de prendre une decision.

Silvirien écarta les mains dans un geste d'impuissance...

-Comme je vous l'ai dit Seigneur, je ne sais rien de plus au sujet de la nature profonde de l'objet et de ses pouvoirs. D'autre part le Général m'a donné des ordres, il ne m'a pas raconté sa vie, ni dévoilé la totalité de ses motivations. On m'a dit que Gauvin avait obtenu le collier auprès d'un mendiant qui l'aurait trouvé par hasard. J'avoue que je trouve cela assez étrange, mais peut-être pourrait-il nous confirmer comment s'est réellement passée l'acquisition ?...

Silivrien hocha la tête, sincèrement désolée que Gauvin ait dû décrire une situation qui n'était guère à son avantage...

-Eh bien...vous me voyez navrée par votre déconvenue, mais...mon coeur me dit que vous portez déjà le deuil de votre Prince, et que vous avez hâte de rejoindre votre patrie...Messire Gauvin, que décidez-vous ? Et que puis-je faire pour gagner votre confiance si elle n'est pas acquise ?

Silivrien avait marqué son approbation d'un geste élégant de la main. Quand les deux hommes furent sortis, elle regarda ses compagnons avec une certaine inquiétude, mêlée d'une pointe d'exaspération. Mais comme Gebir était toujours présent, elle se garda bien de faire le moindre commentaire désagréable. Elle lança toutefois une question qui s'adressait à tout le monde...

-Je ne vois pas bien le rapport qu'il y a entre le collier et le code d'honneur de la chevalerie...

Forlong sortit de la piece en suivant Gauvin. Lorsqu'ils se retrouverent seuls, le Seigneur de Dol Amroth dit:
-Il me semble que on est tombe dans un beau petrin...J'ai entendu parler de Rustor Gelmirion, c'est pratiquement le chef des elfes libres en ce moment.
Je pense que c'est une des dernieres personnes avec laquelle j'aimerais avoir des problemes...Je ne comprends pas entierement toute cette affaire du collier, apparemment, ou bien les envoyes de Rustor sont mal informes ou bien ils ne veulent pas tout nous dire. D'un cote, si on garde le collier les elfes vont ou bien partir, et Rustor va se montrer moins amical la prochaine fois, ou bien
les elfes nous affronteront maintenant. Mais d'un autre cote, est ce qu'on peut donner un objet qui t'appartient a des elfes qui ne savent rien nous dire dessus a part qu'ils sont envoyes par Rustor Gelmirion et qu'ils te donneront quelque chose en echange? Le choix t'appartient. Tu as deux possibilites:
Ou bien tu leur donnes le collier, et l'affaire se finit la, ou bien tu le gardes, et tu demandes aux elfes de transmettre a Rustor Gelmirion nos salutations distinguees, et l'information que si il souhaite recuperer le collier, il doit se rendre personnellement dans mon fief et nous expliquer les details de cette histoire.

Toujours en astiquant son arme, Balak murmura quelques paroles adressées au porte-parole des elfes.

Et si il refusait ? Que feriez-vous ? Tenteriez-vous de reprendre cet artefact par la force ? Oh et puis non... je ne veux rien savoir. Je reviens céans, le temps d'aller trouver ma récompense. Je suppose qu'il y a des gens à vous prêts à me confier mon dû.

Il se leva donc, rangea sa double-lame derrière son dos, et parti en direction du navire elfique. Mais avant de quitter les lieux, il lança un regard noir et glacial à Silivrien. L'un de ses regards de tueur, antique relique de son passé criminel.

Sachez cependant une chose, elfe. Si vous en venez à attentez à la vie des personnes à bord, il n'est pas dit que je reste de votre côté. C'est même fort peu probable. Je vous souhaite le bonsoir.

Et sans même laisser à l'elfe le temps de répondre, il sortit de la cabine pour rejoindre l'autre esquif.