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Sujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]
Forlong

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Rechercher dans: Mont Gundabad   Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]    Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 28 Jan 2024 - 21:10

Thorik, fils de Krohr, était à la frontière entre la vie et la mort. Son visage était méconnaisable, massacré par les poings de Baltog. Son masque reposait à ses pieds, plié comme une vilaine feuille de papier. Il voyait le sourire exalté et horrible de son adversaire comme à travers un nuage. Tant d’effort, de mort, de douleur. N’était-il pas temps de baisser les armes et de rejoindre son père dans les Cavernes de Mandos, jusqu’à ce qu’Aulë fasse appel à eux pour reconstruire Arda après la Dernière Bataille ?

Puis il entendit leur chant. Celui des Khâzad qui chargaient. Aux armes pour les nôtres ! Aux armes pour le Roi !

Un des uruks cria quelque chose en noir-parler dans la direction de Baltog, la panique s’installant dans sa voix. Le roi de Gundabad rétorqua avec une insulte avant de finir en langue commune.

-D’abord, je vais en finir avec lui.


Thorik, toujours maintenu par la main énorme de son adversaire, marmonna un mot, déformé par ses lèvres enflées et le sang dans sa bouche.

-‘Urs

-Qu’est-ce que tu dis, migul ?!


Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! Khuzdulerebor

Cette fois-ci, il pronoça le mot en Khuzdul avec force. Les runes gravées sur son gantelet droit s’embrasèrent soudainement et lorsqu’il leva sa main au visage de Baltog, une odeur de chair brûlée se répandit, accompagnée d’un cri de rage et de douleur. Dans une autre vie, longtemps avant que son père ne dévoile l’existence d’un héritier, Thorik était maître des runes à la cour du seigneur Hadhod Croix-de-Fer. Aujourd’hui, alors que le destin de deux peuples était pesé sur la balance de l’Histoire, il avait fait appel au savoir secret pour faire pencher le plateau.

Le fils de Krohr, une étincelle brillant  dans ses yeux malgré ses paupières enflées et noircies, grogna :

-Tu veux ta couronne, alors garde-la !


Il atrappa la couronne d’os et d’acier profitant de l’effet de choc, et enfonça de toutes ses forces une de ses pointes dans l’oeil de Baltog.

Le roi de Gundabad hurla et recula, en lâchant lourdement le nain sur le sol. A moitié fou de rage, il se retourna vers ses uruks noirs pour atrapper un cimeterre et en finir avec ce gâzat qui refusait de céder et de reconnaître sa suprémacie.
Mais à la place de ses fidèles gardes, il fut accueilli par la vue des nains qui venaient de briser violemment la ligne noire. Baltog n’eut pas le temps d’hurler, maudire, insulter ni moquer ses ennemis. Une vague d’acier s’abbatit sur lui, l’écrasant littéralement. La couronne brisée roula sur le sol.

Thorik tituba jusqu’à l’objet et arracha, en serrant les dents, la magnifique pierre précieuse aux éclats bleutés qui l’ornait. Le Joyau de Durin. Il leva la pierre au-dessus de sa tête.

Les cris de victoire de la Coalition remplirent la galerie, noyant les lamentations des défenseurs de Gundabad qui venaient de voir le roi Baltog et le Maître-Fouet Zock-Dah mourir sous les Haches des Nains. Baruk Khazad.

Certains des gobelins survivants battirent en retraite dans la direction de la Ruche, en traversant la passerelle unique. D’autres s’enfuirent vers les tunnels environnants. Personne ne savait où se trouvait Garmuz, un des derniers généraux survivants de Gundabad. Thorik vacilla, avant de s’appuyer lourdement sur l’épaule du nain des Monts de Fer qui avait mené la charge dévastatrice.



Puis, le battement des tambours se fit entendre.






Cette fois-ci, il ne s’agissait pas du battement régulier des tambours de guerre de Gundabad. Ce son était plus rythmé et frénétique, presque tribal.

Des flammes apparurent loin du champ de bataille, à l’autre extrêmité du gouffre qui entourait la Ruche. Des centaines des torches rouges qui sifflaient et crachaient des étincelles de phosphore. La lumière des torches éclaira les rangs des Olog-Hai, terrifiants semi-trolls. Sur leur flanc gauche se tenaient les artificiers, transportant des énormes chaudrons dont se dégageait une fumée noire et étouffante.  Sur la droite, des guerriers gobelins innombrables, armés de sabres, épées, lances et armes d’hast de tout genre.

Devant eux, assis dans un palanquin porté par dix serviteurs, se trouvait le Grand Gobelin. A ses côtés on pouvait distinguer la silhouette mystérieuse de Rog-Narok, le maître des fumées qui avait failli mettre fin à la tentative de la Coalition d’attaquer Gundabad par les tunnels secrets.

Les renforts de Gobelinville étaient là. A vue d’oeil, ils devaient être au moins trois mille. Ils n’avaient peut-être pas la force de frappe des vétérans de Thorik, mais les troupes du Grand Gobelin étaient fraîches et faisaient face à des ennemis ayant subi des lourdes pertes au cours de plusieurs jours de combat acharné. Si les survivants de Gundabad se ralliaient à eux, nul ne saurait prédire l’issue de la bataille.

Une silhouette se détacha de l’armée, chevauchant un loup gris plus petit qu’un warg. Lorsqu’elle s’approcha des forces de la Coalition, certains virent pour la première fois une femelle gobeline. Ses longs cheveux blancs disparaissaient dans son dos, cachés par la peau d’un ours du Gué de Carrock qui lui servait de cape.

-Le Grand Gobelin, seigneur de Gobelinville et du Haut-Col, et souverain de tous les royaumes gobelins suite à la mort de Baltog Durin-Thrug, souhaite parlementer avec le roi Thorik   !


***

Le prince Orwen inclina sa tête face aux mots du roi de Dale qu’il respectait tant, mais détourna le regard.

-Roi Gudmund, les plaines verdoyantes de la Marche m’appellent jour et nuit, et même si je suis reconnaissant d’honorer notre alliance avec les nains et combattre à vos côtés, venir ici n’était pas mon choix. Je retournerai seulement lorsque le Rohan sera prêt à accueillir Orwen Hogorwenson.

Gudmund regarda le jeune homme, avant de s’exclamer :

-Orwen, vous êtes blessé !

En effet, le sang coulait sur la selle du prince, s’échappant d’une blessure dissimulée par son armure. Avant qu’Orwen ne puisse répondre, un cavalier s’approcha au galop.

-Seigneurs Gudmund et Orwen ! Balttog est mort, mais une armée de Gobelinville est arrivée dans les cavernes, et le Grand Gobelin demande de parlementer avec le roi Thorik ! Vous êtes convoqués à le rejoindre et représenter la Coalition pendant les négociations !

-Une autre armée...Bon sang. Orwen, vous vous serez vidé de votre sang avant que les tractations ne prennent fin. Je vais rejoindre Thorik. Vous allez rentrer au campement et vous faire soigner, ainsi qu’informer le seigneur Grimbeärd de ce qui s’est passé. Si les négociations tournent au vinaigre, nois aurons besoin de renforts pour couvrir notre retraite éventuelle.


N’acceptant aucun refus, Gudmund éperonna son cheval pour rejoindre le coeur de Gundabad.

***

Il fallut près de deux heures avant que les commandants de la Coalition se réunissent et qu’une grande tente soit dressée dans l’énorme galerie sous Gundabad, à mi-chemin entre les deux armées.

Le roi Thorik était assis sur un siège, son visage tuméfié dissimulé derrière un autre masque remplaçant celui que Baltog avait détruit. Ses guérisseurs avaient pansé ses plaies tant bien que mal, et lui avaient fait avaler un tonique puissant pour l’empêcher de s’évanouir. A ses cotés se trouvaient le roi Gudmund, le seigneur Hadhod Croix-de-Fer, mais aussi Tharimbier, qui avait hérité du titre de  Ramekhtûrg après la mort tragique de son prédécesseur. Derrière eux, le chroniqueur Hjallrig avait ouvert son grand grimoire et finissait d’affûter sa plume.

Les héros nains, humains et elfiques qui avaient contribué à la victoire contre l’armée de Baltog furent invités à les suivre pour servir de garde honorifique, ne pouvant compter que dix guerriers.

De l’autre côté se trouvait le Grand Gobelin, accompagné du Maître des Fumées Rog-Narok, de la femme gobeline qui avait servi d’héraut, ainsi que quelques autres gobelins inconnus des représentants de la Coalition. Une garde de dix puissants Olog-Hai se tenait derrière eux.


Le Grand Gobelin prit la parole. Sa voix était douce et ses paroles maîtrisées et dépourvues d’insultes, ce qui étonna ses interlocuteurs habitués à la communication vulgaire des habitants de Gundabad.

-Je pourrais crier à l’injustice de votre invasion sur nos terres ancestrales, vous menacer ou vanter la puissance de mon armée. Mais les faits sont les faits. Nous sommes tous à Gundabad, Baltog est mort, et vous avez vu mes troupes de vos propres yeux.  Nous pouvons combattre jusqu’à ce qu’un des côtés ressorte victorieux, mais quel goût aurait cette victoire ? Même si vous gagnez aujourd’hui, vous serez balayés par l’armée de Mont Gram qui est actuellement en route, encore plus nombreuse que la mienne. Mais ce ne sera que maigre consolation pour moi si je finis comme ce brave Baltog avant leur arrivée. Et si vous perdez, bah...je pense que le seigneur Hadhod Croix-de-Fer peut vous expliquer pourquoi devenir un esclave n’est pas un sort enviable. Siffle, claque, craque, écrase, frappe et bats, gémis et bêle, et tout ce joyeux bordel.


L’armée du Mont Gram’ pensa Gudmund. Si ces renforts étaient arrivés quelques jours auparavant, ils n’auraient jamais réussi à perçer les défenses de Gundabad. Son beau père, le roi Aldarion de l’Arnor avait-il contribué à ce retard opportun ?

-Voici ma proposition. Vous accepterez mon autorité en tant que roi des Gobelins et j’accepterai la votre en tant que roi des Nains. Un traité de paix sera signé aujourd’hui entre nos peuples, mettant fin à cette guerre.

-Gundunabad sera naine. – La voix de Thorik résonna, froide comme l’acier.

-Qu’il en soit ainsi, mais vous n’en ferez pas votre capitale, car ce serait un affront qui resterait comme une épine dans le coeur du peuple gobelin, et menerait sans doute à une autre guerre. J’inviterai les habitants de Gundabad à me suivre jusqu’à Gobelinville, qui redeviendra la capitale de tout mon peuple. Quant à vous, vous n’établirez aucune autre colonie ni forteresse dans les Monts Brumeux, au sud de Gundabad.

Thorik resta immobile pendant un instant. Le Grand Gobelin était un fin négociateur. Il lui cédait Gundunabad, mais le roi savait déjà qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné. Waldrum Esprit d’Or et ses hommes avaient passé les dernières heures à inspecter les dégâts causés par les tremblements de terre qui avaient eu lieu pendant la bataille et leur rapport était formel. Les galeries sous Gundunabad, dont certaines taillées des millénaires auparavant par le peuple de Durin, avaient été affaiblies par les mouvements tectoniques et les centaines de tunnels creusés par les gobelins depuis. Cette montagne n’était plus assez solide pour accueillir une véritable cité naine, son industrie lourde et ses grandes constructions de pierre.

Romo Coeur d’Acier et Hadhod Croix-de-Fer se remémorent les dernières paroles de Zock-Dah : Gundabad vous sera tojours maudite. Le berceau du peuple de Durin resterait à jamais l’ombre de ce qu’il aurait pu être.

Pendant que le roi Thorik était plongé dans ses pensées,  Gudmund prit la parole :

-Si aucune forteresse ne doit être établie dans les Monts Brumeux, alors vous cesserez immédiatement toute attaque et raid sur les terres de nos alliés béornides aux pieds du Haut-Col.

-Avec plaisir, bon roi Gudmund. Mais il me faudra de quoi nourrir les milliers des nouvelles bouches qui viendront s’exiler de Gundabad, si vous ne souhaitez pas qu’elles retournent hanter les villages  humains et les colonies naines à la recherche de petits enfants à croquer ! La haine entre le peuple des hommes-ours et le mien est trop profonde et trop ancienne, et la plaie béante laissée par cette terrible guerre contre les nains encore trop récente et pas prête de cicatriser. Mais vous, humains qui habitez à l’ombre du Mont-Dragon et bâtissez des cités sur l’eau ? Je n’ai aucune querelle avec vous. Envoyez vos troupeaux et vos tonneaux jusqu’aux Monts Brumeux et nous ferons du commerce, vous verrez que Gobelinville aura de quoi vous émerveiller.

Les pourparlers continuèrent ainsi pendant plusieurs heures. La hache et le cimeterre laissèrent leur place à l’art de la négociation et à la raison d’état. Thorik était peut-être un roi guerrier, mais il était avant tout un érudit qui avait commencé cette guerre avec l’intention claire de la finir un jour. Ce jour était enfin arrivé, même si le rêve d’une victoire absolue devait céder à la réalité d’une paix négociée. Certains accuseraient peut-être le roi de faire preuve de faiblesse ou de lâcheté, mais les dirigeants de la Coalition savaient très bien que vaincre l’armée de Gobelinville tout en maintenant un nombre suffisant de troupes en vie pour subjuguer la vaste cité de Gundabad était impossible.

Les mots du traité de paix furent écrits par Hjallrig, les signatures des négociateurs apposées sur le parchemin, et les sceaux royaux pressés dans la cire chaude. Ainsi, dans le silence absolu qui régnait au coeur du mont Gundabad, s’achevait l’histoire de la Reconquête Naine, dont le sang et les larmes versées ainsi que les actes héroïques resteront à jamais gravés dans la Chronique de Hjallrig et dans la mémoire du peuple de Durin.

***


Les jours suivants passèrent sans incident majeur. Les gobelins de Gundabad acceptèrent pour la plupart la demande du Grand Gobelin de le suivre jusqu’à Gobelinville, bien que certains avaient choisi de disparaître dans les tunnels dont seuls eux connaissaient l’existence. Lorsque le dernier gobelin quitta la Ruche, un régiment nain s’y dirigea en traversant la passerelle unique qui  menait. Sharrin Sharh-Narag fut le premier à pénétrer dans la salle du trône de Baltog.

Ils y trouvèrent des richesses auxquelles ils ne s’attendaient pas. De l’or, des pierres précieuses, des armes et de artéfacts amassés lors des innombrables batailles, raids et pillages contre les habitants des contrées environnantes.

Les nains établirent un campement dans les parties de Gundabad qui étaient jugées suffisamment stables par les ingénieurs de Waldrum. Quant à leurs alliés humains et elfiques, ils avaient le choix entre l’obscurité pesante des tunnels sous la montagne ou le froid mordant de la vallée qui s’étendait sous son ombre. Des cavaliers furent envoyés vers toutes les cités de la Coalition pour annoncer la victoire ainsi que le traité de paix signé avec Gobelinville.

Parmi les trésors de Gundunabad, les nains trouvèrent des lingots d’un acier bleuté dont le secret avait été perdu au cours des âges, et dont la solidité et légérété n’était dépassée que par le mithril. A leur grande joie, ils découvrirent également les ruines des anciennes forges de Gundunabad qui, pour la première fois depuis des millénaires, furent rallumées.

Sous les ordres du roi Thorik, chaque vétéran de la bataille reçut deux pierres précieuses ainsi qu’une paire de brassards forgés en ce mystérieux acier bleuté et gravés avec la rune de Gundunabad. Les brassards furent ajustés afin de protéger comfortablement les avant-bras de chaque guerrier, qu’il soit nain, elfe, dalite, rohirrim, dunadan ou béornide.

Certains héros avaient eu l’honneur d’être convoqués à la tente royale, pour recevoir leur récompense des mains de Thorik en personne.

#Gurdann Tueur des Loups, reçut un bouclier unique forgé exprès pour lui en acier bleu. Suffisamment solide pour résister même au coup d’un troll. Le roi Thorik lui donna également le rang de sergent de la Garde de Fer, tout en lui indiquant que s’il souhaiterait un jour quitter les Monts de Fer, le rang de capitaine dans l’armée royale l’attendait.

Benethor et Isil avaient déjà reçu des Pioches de Krohr de la part du capitaine Grom, symboles d’Amitié Naine. Ces objets leur ouvriraient les portes de n’importe quel foyer ou forteresse fidèle au roi Thorik tout en garantissant une place d’honneur à la table du Roi sous la Montagne.

#Isil et #Thassael reçurent également six flèches avec des pointes en acier bleuté chacun, le fruit unique d’une collaboration entre les forgerons nains et des artisans de Dale.

Aux braves Dunedain #Benethor et #Elenduril, le roi Thorik offrit des superbes épées anciennes retrouvées dans le butin de Baltog. Celles-ci semblaient provenir du pays des Galgals, et méritaient d’être maniées par des guerriers du royaume du Nord.

L’éclaireur #Daramir fut promu au rang de sergent des éclaireurs aux frontières,  un groupe responsable de s’assurer que les gobelins respectaient les conditions du traité, sous les ordres de leur nouvelle capitaine : #Jutta. Il eut droit à une armure souple et légère mais particulièrement solide, car faite avec le cuir d’un des wargs tués lors de la bataille.

Le surprenant #Draek-Swol, perfumeur devenu héros, reçut lui aussi six flèches aux pointes d’acier bleuté, ainsi que le rang de porte-étendard royal aux côtés du roi Gudmund de Dale.

#Dwolin, le capitaine nain qui avait résisté à la furie de Gundabad lors de la contre-attaque de Zock-Dah, se vit offrir la seigneurie de Therkâ-Nala, jadis une place forte avancée, mais à présent une colonie potentielle prometteuse dans les terres reconquises.

Le seigneur #Hadhod Croix-de-Fer fut accueilli en héros, le roi laissant son stoïcisme habituel de côté pour embrasser un de ses amis les plus anciens.  En plus de retrouver tous ses titres, Thorik lui offrit un artefact trouvé dans le trésor de Baltog : des outils servant à graver des runes secrètes dans la pière et dans l’acier, datant de l’époque où Gundunabad était encore naine.

#Romo Coeur-d’Acier eut droit à un masque de guerre semblable à celui du roi Thorik, mais fait de l’acier bleu trouvé à Gundunabad. Un rubis brillait de mille-feux là où aurait du se trouer l’oeil manquant du véteran. Une seigneurie lui fut également proposée sur les terres reconquises.

#Tharimbier, le nouveau Ramekhtûrg, reçut une garantie du roi que ce dernier viendrait en aide aux nains des Montagnes Bleues dans leur heure de besoin. Il reçut de la part du roi le gantelet runique qui avait brûlé le visage de Baltog.

#Garmuz, le rejeton de Baltog, n’eut le droit à aucune récompense hormis sa propre vie, mais il connaissait l’emplacement secrets de plusieurs caches d’armes et de trésors de son père, et serait sans doute accueilli avec honneur à Gobelinville par les habitants exilés de Gundabad.



Alors que les vétérans de la Bataille de Gundabad soignaient leurs blessures et décidaient de leurs aventures suivantes, #Waldrum Esprit d’Or annonça qu’il resterait à Gundunabad pour construire un nouveau pont menant jusqu’au coeur de la montagne. Sur le pont seraient inscrits  les noms des héros ayant sacrifié leurs vies pour la Reconquête. Il commença son travail patiemment, en gravant sur la première pierre les noms suivants...

#Jenslav .
#Styrbeorn.
#Ramekhtûrg , suivi de son nom secret en Khuzdul.
#Dromli.

La liste fut longue.

***




Hjallrig souffla sur la page, vérifiant que l’encre avait bien séché. De retour à Erebor depuis plusieurs semaines, il avait enfin terminé son oeuvre. La Chronique de Gundunabad. Avec un soupir de contentement, il ferma le grimoire. Tout cela avait donc pris fin.










Spoiler:

Sujet: Le Fer est enfin Rouge [OUVERTURE SCENAR STAFF]
Gurdann Tueur-des-Loups

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Rechercher dans: Les Montagnes Grises   Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le Fer est enfin Rouge [OUVERTURE SCENAR STAFF]    Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 28 Mar 2022 - 20:00
Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! Draek_12

Quand le rôdeur releva sa tête, Draek pu voir son visage plus précisément, et celui si renvoyait une image de grande tristesse et de remords.

« -Je suis Elendüril, rodeur de la garde de la Vieille Garde de Fornost. J'étais en mission, une courte pause, et suite à une embuscade j'ai perdu les hommes avec qui j'étais. Des éclaireurs nain qui allait rejoindre la coalition m'ont sauvé la vie en territoire hostile et je me retrouve ici à participer à cette guerre. »


Après quelques secondes ou le milicien analysa la réponse de l’Arnorien, Draek répondit :

« Voilà une bien triste histoire messire...Vous m’en voyez désolé... »

Le milicien posa la main sur son cœur pour illustrer ses propos, et reprit :

« - En tout cas, votre aide seras la bienvenue, j’admire le fait que vous restiez ici pour aider une cause qui ne vous concerne pas. L’Arnor est bien loin des montagnes grises, et si Baltog renporte la guerre, l’Arnor ne s’en verra que peu impacté. Au contraire de notre ville. Nous aurions besoin de plus de gens comme vous Elendüril, oui, nous en aurions vraiment besoin... »

Draek vit alors avec étonnement arriver au loin un homme habillé de la même manière qu’Elendüril accompagné d’un nain qui le quitta alors qu’ils étaient à quelques mètres d’eux. Le Dalite commença à se retourner vers le nouveau venus pour le saluer.


Sujet: Un Roi au secours d'un autre
Learamn

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Rechercher dans: Les Monts Brumeux   Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un Roi au secours d'un autre    Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 31 Mar 2021 - 12:44

Le jour se levait à peine sur les flancs des Monts Brumeux, illuminant les cimes enneigées et amenant un peu de chaleur au sein des vallées balayées par un vent froid du Nord durant les heures d’obscurité.  Le soleil n’était pas encore visible que déjà le campement fourmillait d’activités. Des centaines, voire des milliers de tentes de couleur dorée avait été installées au sein du vallon. L’endroit était un campement militaire mais le soin particulier avec lequel il avait été monté, agencé de façon précise et ornée de splendides tentures, montrait que les personnes qui y résidaient étaient avant tout un peuple d’esthètes. En effet, s’ils produisaient d’excellents guerriers, les Dalites étaient avant tout réputés comme faisant partie des plus grands artistes des Terres du Milieu. Et d’une certaine manière, le capitaine Jenslav en était un lui aussi, pour peu que l’on considérât la guerre comme un art. Officier des Archers de Bard, il avait pris le commandement de cette unité d’élite suite au départ à l’avant de Thorvald et des meilleurs éléments; ces derniers avaient pris les devants pour porter secours aux troupes du Roi Thorik mal en point à Therka Nala, laissant derrière eux le gros de l’armée de Dale qui faisaient route plus lentement vers la coalition. Plus d’une centaine de soldats avaient suivi le neveu du Roi dans la bataille, et Jenslav commandait à présent les quelques dizaines d’archers de Bard restés avec le gros de l’armée.

Cependant, ce matin-là, ce n’était pas un membre de l’unité qu’il cherchait à travers le campement. Il passa de longues minutes à traverser le camp, de tente en tente. Il finit par trouver la personne qu’il recherchait en bordure du camp, plus au nord, face aux plus hauts sommets des montagnes. C’était en dessous de ces roches sombres et glacées que des milliers de Naugrim, humains et Béornides mourraient chaque jour pour grapiller quelques mètres sur les défenses sournoises des gobelins.

Jenslav héla la courte silhouette qui lui tournait le dos.

“Maître Nain!”


L’intéressé fit volte-face, un air méfiant sur son visage. Au cours des longs siècles passés dans les profondeurs hantées de la Terre, les fils d’Aulë n’avait survécu que grâce à leur extrême ténacité et il n’était pas surprenant de les voir aussi tendus, en particulier aujourd’hui alors qu’une des pages les plus importantes de leur longue histoire était en train de s’écrire. Pour le meilleur ou pour le pire.

“Maître Daramir? C’est bien cela?”
Demanda Jenslav qui ne voyait pas bien qui il pouvait être d’autre.

Il y avait bien peu de nains dans le campement et celui-ci correspondait parfaitement à la description qu’on lui avait faite des éclaireurs d’Erebor. Plusieurs de ces derniers avaient fait la jonction avec les troupes du Roi Gudmund, leur servant à la fois de relais d’informations et de guide à travers les montagnes et souterrains de la région.

L’archer arriva au niveau du Nain. Il le dominait nettement de sa hauteur mais l’éclaireur semblait bien plus large que l’humain, ses épaules puissantes et larges mains pouvant potentiellement broyer la nuque d’un orc. Jenslav avait entendu beaucoup de choses sur les méthodes de combat de leurs alliés, et celles-ci différaient quelque peu de ce qui pouvait se pratiquer à Dale.

“Magnifique, n’est-ce pas?
” commenta le capitaine en s’attardant sur le spectacle du soleil levant à travers la cime des montagnes.

Les deux guerriers restèrent ainsi un long moment silencieux, admirant le majestueux spectacle qui se déroulait sous leurs yeux. Puis, Jenslav reporta son attention sur son interlocuteur.

“Maître Daramir; nos éclaireurs nous ont signalé du mouvement de l’autre côté de la vallée. On en ignore encore la nature exacte mais l’état-major insiste pour que nous y jetions un coup d’œil. Mes hommes se tiennent prêt mais nous aurions besoin d’un guide pour nous aventurer dans la brume de ces montagnes. Et qui connaît mieux cet endroit qu’un éclaireur d’Erebor?”


Les sbires du Roi Baltog et les crapules de Gobelinville connaissaient peut-être aussi bien cet endroit mais là n’était pas une compagnie que les Bardides désiraient avoir.

Le Nain prit quelques minutes pour s’armer et s’équiper et suivit le Dalite jusqu’à l’extrémité est du Campement, où les attendaient déjà six archers vêtus de longues tuniques safran et de casques fourrées.  

“En route!” ordonna Jenslav en prenant les devants.

La patrouille se mit en marche et se mit à gravir une colline. Selon leurs informations; les mouvements suspects avaient été entendus à quelques lieux de là, vers l’Est. Leur mission n’était pas d’engager le combat mais bien de s’assurer que la voie était livre pour éviter toute mauvaise surprise à l’armée Dalite qui se remettrait bientôt en marche vers les forteresses naines.

“Maître Daramir; connaissez-vous une voie plus rapide pour traverser ce sommet? Il nous faut atteindre l’autre côté avant midi?”


L’éclaireur prit donc les devants et les archers de Bard suivirent comme un seul homme les directives du Naugrim. Evoluer sur les flancs escarpés des Monts Brumeux ne faisaient pas partie de leur formation et la présence d’un éclaireur d’Erebor avec eux leur facilitaient bien des choses. Alors qu’ils progressaient péniblement, Jenslav accéléra la cadence pour se placer au côté de leur guide.

“Dîtes-moi Maître Nain; vous qui avez déjà participé aux affrontements de cette reconquête… A quoi mes hommes devront-ils s’attendre une fois que nous aurons rallié la coalition? Certains disent que les défenseurs de Gundabad sont malins et nombreux. Pensez-vous la victoire possible? Qu’a donc motivé les vôtre à se lancer dans cette ambitieuse entreprise?”


Mais alors que Daramir lui répondait le plus clairement possible, la petite patrouille fut alertée par des bruits en contrebas. D’un geste, l’officier fit signe à ses hommes de se mettre à couvert et se réfugia à son tour derrière une grosse roche, au côté de Daramir. Il échangea un regard avec ce dernier, tous deux essayant de déterminer la nature de ces intrus. Il y avait des pas lourds, des tintements métalliques, des éclats de voix… Les éclaireurs de Baltog, se seraient-ils aventurés aussi loin? Heureusement, ils ne les avaient pas repérés.

Ils rapprochaient.

Jenslav leva trois doigts en l’air, visibles pour tous ces hommes.

Il en baissa un premier.

Il inspira fortement

Il en baissa un second.

Il expira en silence.

Il baissa son dernier doigt et après une dernière inspiration; il sortit subitement de sa cachette en bandant son arc en direction des étrangers. Il fut rapidement imité par ces hommes.

“Plus un geste!”
cria-t-il en observant le petit groupe atypique qui lui faisait face.

Ils ne s’agissaient ni d’orcs ni de gobelins. L’archer se détendit légèrement mais ne baissa pas son arc pointé en direction de trois Nains et d’un homme visiblement surpris par l’arrivée impromptue de cette patrouille. Les traits de l’humain n’étaient pas ceux du pays de Dale. Il n’en avait ni les vêtements brodés ni le teint caractéristique. Il n’avait pas non plus les cheveux blonds et crépus des rohirrim qui avaient également rejoins l’effort de guerre. Non, cette longue chevelure sombre et lisse, ces traits fins, ces yeux bruns. Cet homme était d’une ascendance bien peu commune en ces terres.

Le Nain, qui semblait diriger le petit groupe ainsi interpellé, ne fit pas un seul mouvement pour baisser sa hache et se contenta de grogner.

“Ah les Dalites! Eh bien ce n’est pas trop tôt! Cela fait des semaines qu’on est parti à votre recherche! Je suis Gröm Tête-de-Fer, éclaireur d’Erebor et nous avons été envoyé par notre Roi à votre rencontre pour vous guider jusqu’à la coalition”


Il posa alors son regard sur Daramir.

"Visiblement, il y en a qui vous ont trouvé avant nous…”

Jenslav abaissa légèrement son arc mais ne le désarma pas pour autant.

“Des éclaireurs d’Erebor dîtes vous… Maître Daramir! Reconnaissez-vous ces guerriers?”

Il s’approcha alors de l’homme qui les accompagnait. Elendüril pouvait clairement discerner une réelle méfiance dans le regard de l’archer.

“Et lui? C’est un éclaireur d’Erebor aussi?”
fit Jenslav d’un ton mi-moquer mi-suspicieux. “ Les Dunedains sont rares en ces terres et je pensais que le sort des gens au-delà des Monts Brumeux ne les importait que peu. Me trompe-je?”

Si l’Arnorien avait eu toutes les peines du monde à gagner la confiance de Gröm et de ses pairs, il lui faudrait à priori reprendre à zéro avec le Bardide.

#Daramir #Elendüril #Gröm
Sujet: Prisonniers dans les Entrailles de la Terre
Learamn

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Rechercher dans: Territoires Gobelins   Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Prisonniers dans les Entrailles de la Terre    Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 7 Fév 2021 - 20:17

Dans les profondeurs de la montagne, le petit groupe progressait lentement à la lumière de la torche que Narvi brandissait fièrement, ouvrant la voie à ses compagnons. Elendüril se tenait à l’arrière garde, là où les ténèbres les chassaient et semblaient décidé à les happer entièrement à mesure que le bois du flambeau se consumait. Pourtant, les ingénieurs nains étaient de grands inventeurs et il semblait que la durée de vie de leur source de lumière excédait grandement celle que l’on pouvait trouver dans les royaumes humains. Les Naugrims étaient pleins de surprises qu’ils gardaient secrètes aux yeux de tous.  

Les passages creusés par les gobelins étaient étroits et le plafond, parfaitement adaptés à la taille des peaux-vertes. Les Naugrims se plaignirent quelques fois de la nature exigüe des lieux mais n’avaient pas à se méfier de ce qui se trouvait au-dessus de leur tête. Au contrait d’Elendüril qui se cogna plusieurs fois le crâne contre les parois rocheuses. Il devait à présent avancer courbé, et au fil des minutes, voire de heures qui défilaient, son dos se faisait de plus en plus douloureux. L’Arnorien ne savait pas vraiment depuis combien de temps ils s’étaient engagés dans ces tunnels.  Au moins plusieurs heures, des jours peut-être. Les pauses que Gröm leur accordait pour se sustenter et se reposer étaient courtes et étaient plus choisi selon l’humeur du doyen du groupe que d’une logique diurne et nocturne. Cela ne semblait pas dérangé les Nains, habitués à vivre loin de la lumière des astres et qui avaient développé d’autres mesures pour rythmer leur quotidien. Cependant pour un rôdeur d’Arnor, habitué à parcourir les vastes étendues vierges de son royaume, tout ceci était inhabituel et bien déroutant.

“Arrêtons-nous ici !”
ordonna Gröm en désignant une sorte de cavité, à l’intersection de deux tunnels, et qui était assez grande pour pouvoir les accueillir.

“Eh ben ce n’était pas trop tôt !”
marmonna Dromli en se laissant tomber au sol. “ Je crois bien que j’ai deux ou trois ampoules qui se sont éclatées en route.”

La petite troupe se regroupa autour du petit feu que l’on avait allumé à l’aide de la torche et sur lequel Narvi faisait mijoter une préparation à base de gruau et de viande séchée alors que ses camarades faisaient circuler une outre de spiritueux.

“Bois Nisean ! Cela te réchauffera assez pour pouvoir affronter le blizzard, une fois qu’on sera sorti ! “
fit Dromli en lui montrant la carte que l’Arnorien était bien incapable de déchiffrer.

“Encore quelques heures de marches et, à condition que nous ne trompions pas de route, nous devrions bientôt nous retrouver de l’autre côté de la montagne. Il faudra se montrer vigilant. Gundabad n’est pas si loin d’ici et il n’est pas impossible que des éclaireurs gobelins hantent encore ces galeries. La prudence est toujours de mise. Une fois à l’air libre on avisera de la marche à suivre selon nos positions.”


Le repas fut bientôt prêt et on distribua le précieux potage au sein d'écuelles rectangulaires en acier. L’esthétique de l’artisanat des Nains se retrouvait jusque dans les plus insignifiants des objets du quotidien.  

“Dîtes moi Nisean. Que faisait donc votre compagnie si près de Gundabad ? L’Arnor n’est-elle pas au courant qu’une guerre sévit dans ces régions ? Que cherchez-vous exactement dans le Rhûdaur, si loin de votre capitale ?”

Gröm écouta attentivement les informations du rôdeur et le relança immédiatement après cela. Le Nain était avide de renseignements.

“Hmmm. Et donc vous vous êtes aventurés si près des lignes ennemies pour ces raisons. Pas malin... Mais après tout que savez-vous de la reconquête ?


A l’écoute de ce mot, Dromli se redressa légèrement, une lueur dans son regard.

“La reconquête oui…L’Arnor s’est montré discrète à ce sujet, pourtant c’est l’Histoire qui est en marche aux pieds des Monts Brumeux. Pour la première fois depuis des siècles, tous les fils d’Aulë se sont regroupés sous une même bannière afin de reprendre ce qui appartient à notre peuple. Mais la guerre est longue et les pertes déjà grandes.
-Ces maudites peaux-vertes sont coriaces! Le roi Thorik avait prédit une campagne intense et brève mais voilà qu’on s’enterre dans une guerre de position interminable.
-Silence Narvi! Tu connais les ordres et tu savais à quoi t’attendre en quittant Erebor! ”

Le Nain qui avait émis un début de protestation se renfrogna et n’ajouta plus un mot.

Gröm déposa son écuelle vide et frappa le sol sombre avec le manche de sa hache.

“Bientôt nous marcherons sur Gundabad.”


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La petite compagnie avait entamé sa dernière étape au sein des souterrains qu’ils avaient empruntés quelques jours plus tôt. Les Nains qui accompagnaient Elendüril n’étaient pas forcément des plus bavards mais le rôdeur eut tout de même l’occasion d’échanger un peu plus avec Dromli qui marchait à l’arrière à ses côtés. Ces Nains venaient d’Erebor: des Eclaireurs, parmi les meilleurs du royaume. Pendant plusieurs décennies ils avaient œuvré à la protection de leur terre natale en arpentant les terres du Rhovanion et prévenir tout danger. Mais depuis le début de la reconquête ils avaient suivi la Grande Armée et partait régulièrement en mission de reconnaissance pour préparer les batailles et anticiper les mouvements de l’ennemi. Kalil Abad n’avait pas été qu’une défaite pour la coalition mais aussi un échec personnel pour ces guerriers-là qui avaient échoué à renseigner efficacement les troupes de Thorik et de Hadhod. La débâcle avait été totale et pris dans l’étau, le petit groupe n’avait pas pu rallier la grande armée dans sa retraite.

Ils étaient donc partis vers les Montagnes dont l’espoir d’échapper aux gobelins et de refaire jonction avec leurs alliés. Ainsi avaient-ils erré pendant de longues semaines, dans la glace et le blizzard avant de retrouver un Elendüril bien mal en point dont ils avaient sauvé la vie malgré leurs attitudes bourrues et parfois brusques à l’égard de l’humain.

Un rayon de lumière nocturne apparut alors au loin alors que parois de ces sombres tunnels devenaient de plus en plus distinctes devant eux. Ils étaient enfin arrivés à l’autre bout de la montagne. Ne pouvant maîtriser son excitation, le rôdeur qui n’avait pas humé d’air frais depuis bien trop longtemps accéléra la cadence et prit les devants. Des bruits sourds et puissants se faisaient même entendre à l’extérieur, peut-être les secours étaient déjà là, juste devant eux. Les Nains, visiblement plus méfiants, restèrent en retrait.

Il arriva bientôt à l’embouchure du tunnel et put respirer à plein poumons et admirer les rayons de l’astre lunaire.

L’Arnorien cligna plusieurs fois avant de pouvoir distinguer les environs.  La nuit était sombre mais la pleine lune brillait de mille feux.

Cependant, il aurait peut-être préféré ne pas avoir à regarder le spectacle qui se jouait sous ses yeux.

La vallée creusée entre les sommets des Monts Brumeux n’était plus blanche comme neige. Non; elle était noire. Noire et Verte. Devant lui se trouvait une quantité innombrable d’orcs et de gobelins en mouvement, qui marchait au rythme des tambours. Dans les ténèbres, il était impossible de différencier les individus, les peaux vertes ressemblaient plus à une immense masse informe qui se dirigeait vers le Nord. Seuls les gigantesques Olog-Hai étaient parfaitement reconnaissables, progressant de leur démarche pataude entre les lignes ou poussant de grandes machines de guerres aux rouages infernale.

Une armée entière.

Il y avait de quoi être stupéfait et Elendüril mit un long moment à mesurer la portée de ce qui se jouait devant lui. Et il fallut toute la poigne d’un Gröm visiblement mécontent pour le tirer de son état ahuri.

“Baisse-toi abruti ou tu vas nous faire tuer!”
Grogna-t-il en saisissant le rôdeur par la nuque et en le forçant brutalement à se coucher au sol. Dans sa chute, Elendüril se cogna durement le visage sur le sol dur et froid. Le Naugrim n’y était pas allé de main morte et désormais la lèvre de l’Arnorien saignait abondamment. Un peu plus loin, Nivra et Dromli se terraient également dans leur coin. S’ils étaient repérés c’était la mort assurée.


“Goblinville a donc fini par envoyer des renforts à Baltog…
expliquait Gröm dans un murmure, ces maudites créatures se dirigent vers Gundabad pour préparer l’affrontement final face aux coalisés…”

Ainsi de nuit, il était compliqué d’évaluer un nombre exact mais les étendards sombres étaient bien nombreux, bien trop nombreux. Gröm reviendrait avec de précieux renseignements pour ses supérieurs mais il n’y avait là aucune raison de se réjouir. Les troupes de Thorik montraient déjà des signes de fatigue et le vent d’excitation qui les avaient portés lors des premières semaines d’affrontements s’était évanoui depuis longtemps.

Un feulement, dont la provenance était bien trop proche pour ne pas les alerter, se fit alors entendre au-dessus de leur tête.

“Par l’écu de Thorin! Un éclaireur Warg! S’il nous repère et donne l’alarme on est mort.”

La masse d’ennemis qui risquaient de se ruer sur eux se passait effectivement de commentaires.

Gröm se faufila entre deux escarpements se faisant le plus petit possible, serran sa hache près de loin et pria Elendüril se tapir également dans l’ombre.

La bête était toute proche. Ils pouvaient désormais entendre ses pas et sentir son haleine fétide. Bientôt ce furent deux yeux scintillants qui apparurent à l’entrée du tunnel; l’immense prédateur avança lentement à l’intérieur des galeries étroites. Le fauve avait senti leur présence, ne restait plus qu’à débusquer les pauvres aventuriers.

Il fallait agir et vite avant que l’alarme ne soit donnée. Caché derrière un escarpement rocheux, Elendüril pouvait clairement voir le museau menaçant du Warg tout près de lui, à quelques centimètres. La bête reniflait bruyamment en quête de ses proies. Ses canines étaient aussi longues l’avant-bras de l’humain. Le rôdeur serrait fermement la manche du glaive que Gröm lui avait offert quelques jours plus tôt.

Il fallait agir avant que le grand loup ne les débusque mais il fallait aussi rester assez discret pour ne pas alerter toute l’armée des gobelins. Un seul rugissement et c’en était fini.

Au vu de la position de ses camarades, Elendüril était le seul à pouvoir agir dans l’immédiat.

Il faudrait se montrer rapide, discret et efficace. Mais l’animal était des plus impressionnants.


#Dromli #Narvi #Elendüril
Sujet: Sur les traces du régiment disparu
Elendüril

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Rechercher dans: Annúminas   Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Sur les traces du régiment disparu    Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 15 Sep 2015 - 20:02
Elendüril arriva en retard de sa recherche du vieil animal de la veuve Mirceline. Le lieutenant avait reçu la visite des messagers pour le recrutement pour une mission, il y envoya  sa jeune recrue. Ce fut pourquoi en punition, il fut envoyé à Annùminas où un gradé cherchait à se constituer un contingent dans le but d’effectuer une mission préilleuse. Le jeune rôdeur accepta la sentence sans rechigner. Il n’eut pas le temps de défaire ses affaires qu’il partit aussitôt à Fornost, avec un rouleau contenant l’ordre de son supérieur afin de pouvoir réquisitionner un cheval afin de rallier la capitale le plus vite possible. Il arriva rapidement à Fornost, il alla voir le capitaine et lui montra son rouleaux, il prit un destrier et prit la direction d’Annùminas.

Bien qu’habitué à vivre à Fornost, le jeune dunadan trouva que la ville était immense au point de lui faire passer Fornost pour un gros village. Il trouva avec un peu de difficulté la fameuse auberge mais il y parvint avec l’aide de quelques passants. Il descendit de son cheval avant de pénétrer dans l’écurie, il tomba sur un jeune commis de l’aubergiste qui lui proposa de le mettre dans un box de s’occuper de lui. Elendüril accepta et lui donna une pièce.  Il entra dans l’auberge proprement dite. En entrant il jeta un rapide coup d’œil dans la salle. Le feu dans la cheminée apporta autant de chaleur que l’odeur d’un plat mijotant tranquillement dans l’âtre mais dans l’air flottait d’autre senteurs comme celle de poissons séchés et d’épices diverse afin de masqué l’odeur propre au lieu. Il alla vers le comptoir et commanda un verre de vin chaud, cette boisson qui réchauffe n’importe quelle personne qui a froid sans altérer son jugement par les effets de l’alcool. Il alla voir ces deux étranges personnes qui étaient proche d’une tablée mais dont l’un avait son épée posée contre la table, à ses côtés. Cette épée se révéla ne pas être faite par les hommes présents ou passés. Elle dégageait une aura comme celle des lames elfiques des temps anciens qui portèrent un nom révélé dans les légendes que beaucoup d’hommes ignorent actuellement mais que les sages et les érudits connaissent. Il est dit qu’à ce propos que les elfes ou les archives du Gondor aient gardé la trace de ces récits. Cet homme bien qu’il fut habillé simplement, il n’aurait jamais pu passer inaperçu uniquement à cause de sa chevalière et de sa lame. Sinon rien n’aurait pu le trahir.  En face de lui siégeait un homme que la plupart aurait qualifié d’étrange mais pour un dunadan qui avait été élevé dans les anciennes traditions, il en était qui parlaient de ses hommes capables d’affronter des ennemis que l’acier de la meilleure facture ne pourrait faire saigner.  Ils sont comme les rodeurs dùnedain qui surveillaient l’Eriador en y préservant la paix. Ils sont présents, loyal envers la couronne du royaume arnorien. Les amulettes, nombreuse, pendues à son coup, était couverte d’inscription que le jeune homme ne put discerner distinctement.  Il s’adressa au moins étrange des deux hommes, et dit d’une voix basse : « il paraîtrait que vous soyez à la recherche de personnes, je suis un rodeur de la Vieille Garde comme tous mes aïeux. ». L’aura que dégageait cet homme-là, l’intimidait mais il fit tout pour ne pas le montrer.

Les deux hommes parlèrent des motivations et compétences qui motivaient le jeune rôdeur puis vint la question fatidique qui en réalité ne pouvait pas avoir une bonne réponse dans le fond. Le vieil dùnadan dit :

« Si vous deviez choisir entre sauver la vie d'un frère d'armes et mener votre mission à bout pour le bien de votre peuple et de votre royaume, que feriez-vous ? »

Elendüril déglutit sa salive et répondit :

« Même s’il m’est difficile de faire un choix, je ne mettrais pas en danger la vie de plusieurs centaines de personnes, si je ne peux pas sauver mon compagnon d’arme sans être sûr de pouvoir achever ma mission. Et pour cela je suis prêt à vivre avec sa mort sur ma conscience jusqu’au jour où Mandos m’appellera à lui. Et chaque jour je veillerai à honorer sa mémoire. »

Il tenta de garder son calme mais il laissa transparaître un léger trouble car il chérissait la vie plus que tout autre chose alors pour résoudre ce dilemme, il choisit l’option du groupe plutôt que de l’individualité. Il fut invité à aller se mettre sur une table à proximité, il s’installa en silence et remit sa capuche sur sa tête inutile de se montrer d’avantages aux inconnus qui durent passer après lui. Il resta dans son silence à regarder ce qui semblait être ses futurs compagnons. Le tribun partit prendre l’air après ses maints entretient avec ces divers et nombreux hommes. A son retour il demanda, au groupe de passer dans une pièce à l’étage, une fois la porte refermée il prit la parole :

« -Messieurs. Il y a quelques mois, un régiment de soldats du royaume a disparu sur les frontières du Rhûdaur et de l'Arthedain. Des hommes du Roi, comme chacun d'entre vous. Des hommes sans lesquels la sécurité du peuple ne peut être garantie...ma mission et celle de ceux qui me suivront est de les retrouver, morts ou vivants, et de rétablir la sécurité dans cette région. La sécurité est un bien grand mot, car je parle ici d'un des endroits les plus sauvages et dangereux de la Terre du Milieu. Nous devrons y faire face à des menaces auxquelles aucun entrainement ni expérience que vous possédez n'a pu vous préparer. La mort est véritable reine sur ces terres, impitoyable et soudaine. Seule une volonté de fer et une capacité à coopérer au sein du groupe nous permettra de survivre. »

Il prit un ton encore plus sérieux avant de dire :

« Certains d'entre vous servent actuellement dans l'armée du Roi. D'autres non. Mais sachez que pour la durée de cette mission, tous les participants seront des soldats. Chacun de mes ordres devra être respecté, car sans discipline nous ne survivrons pas. Si quelqu'un souhaite partir, qu'il le fasse maintenant sans avoir besoin de donner une raison, tant qu'il fait serment de ne pas parler de la mission en dehors de cette pièce. Pour ceux qui décideront de m’accompagner : nous partons demain à l'aube. Les chevaux seront un atout précieux, surtout lors de la première partie de notre voyage, donc si vous ne savez pas monter à cheval, vous feriez mieux de rester à Annuminas. Ceux d'entre vous qui ne disposent pas de leur propre monture en recevront une de la part de l'armée. Encore une chose. Il adressa un petit sourire au jeune Davron Silverhill. Pour la durée de la mission, je ne serai ni Tribun ni Seigneur. Vous m'appellerez Capitaine. »

Pour sa part, le jeune rôdeur resta silencieux. Il prit conscience que la mission qui s’annonçait serait loin d’être un parcours de santé. Il commanda un potage avec un peu de pain ainsi qu’une chope de bière, qu’l consomma dans un grand silence. Il paya pour son repas ainsi que pour l’écurie. Il demanda s’il pouvait dormir auprès de son animal à l’écurie, il proposa même de payer le prix pour une nuit dans une chambre pour ce confort sommaire. Depuis quelques temps, il avait appris à vivre avec le moins de confort que pouvait offrir cette auberge. Il ne souhaitait pas connaitre ce confort avant de partir car au fond de lui ce qui allait arriver dans les jours futurs le terrifiait au plus haut point. Comment se faisait-il qu’un régiment, c’est-à-dire plusieurs dizaines d’hommes armés, entrainés on-t-il pu disparaître sans laisser aucune trace ni indice concernant la direction qu’ils prirent. Cela n’est pas normal. Pour se détendre un peu et oublier tout ceci, il soigna son cheval. Il le brossa et lui cura les sabots, car il avait appris de par son père que celui qui désire voyager loin doit impérativement ménager sa monture. Ceci est d’autant plus vrai dans les terres froides de l’Arnor où chaque jour, passé loin des sentiers, risque de te prendre la vie. Apres avoir pris soin de sa monture il s’emmitoufla dans son manteau et s’allongea dans la paille afin de reposer son corps même s’il dormira peu au final. Il se leva environ une bonne demi-heure avant le lever du soleil. il se prépara tranquillement comme on lui avait appris à la caserne mais cette fois une boule noua son estomac et oppressa son cœur, la peur. Pas cette peur qui te paralyse, celle qui te pousse à agir. Cette peur se dissipa un peu quand le Loup Blanc vint chercher son cheval afin de le seller et le sortir. Les deux hommes s’échangèrent un rapide regard.  Il ne tarda pas à sortir lui aussi de la grange, le visage tendu par l’appréhension du départ.

La première partie du voyage se fit sans encombre bien que le capitaine, prudent ou conscient qu’il devait se montrait sûr de lui instaura tour de garde la nuit, avant et arrière garde dans les passages boisés et entraînement le soir avec ce noble arnorien Adaes. Elendüril vit là une bonne occasion d’apprendre et de se perfectionner au maniement de l’épée sans oublier cette lame sournoise que constitue la dague. De plus cela permet au groupe de se connaitre, de dire ce qu’il ne va pas dans les postures et mouvement de ses camarades dans l’unique but d’améliorer. Le capitaine bien qu’il participa comme n’importe quel homme aux tâches quotidiennes, il marqua volontairement une barrière entre eux, comme n’importe quel gradé de la vieille école. Cela ne dérangeait pas outre mesure le jeune rôdeur. Le jeune dùunadan passa du temps à discuter avec Davron, malgré la différence de leur monde respectif, le jeune soldat de la Vieille Garde comprit rapidement que ce noble n’avait rien de toutes ces personnes nées avec une cuillère en argent dans la bouche, il percevait un que sa vie de fut pas aussi facile que sa condition sociale pouvait donner.

Un soir, le groupe s’arrêta près d’une petite colline au pied de laquelle coulait un cours d’eau. A un endroit des rochers formaient un mur qui rendait un terrain propice à un campement à l’abri de la froide morsure du vent. Rapidement le capitaine distribua ses ordres pendant que deux personnes iraient chercher du gibier, les autres monteraient le campement et ira à la recherche de bois. Elendüril a été désigné pour le deuxième tour de garde avec cet étrange homme que fut le chasseur d’esprit. Après le repas l alla se coucher aussitôt, car son tour de garde se déroulait à l’un des moments le plus dur pour rester éveiller surtout après une journée passée à parcourir l’Arnor à cheval. Ce soir-là, il était un peu plus fatigué que d’habitude bien qu’il fut au chaud sous sa couverture il ne parvenait point à se réchauffait. Alors il remit sa cape de voyage afin d’obtenir un surplus de chaleur afin de pouvoir s’endormir rapidement.  Il fut réveillé bien trop tôt à son goût pour prendre son quart mais il ne dit rien, il remercia Adaes de l’avoir réveillé en douceur. Et lui laissa sa place.  

Le jeune homme s’approcha du feu et vit que les braises étaient suffisamment importante avant de devoir remettre du bois pour éviter l’extinction, cela leur permettait de rester aussi discret qu’il le pouvait en ces terres sauvages. Le jeune bien qu’accompagné de Crowken, le chasseur d’esprit, se sentait mal à l’aise. Dans les légendes, il est dit que ces hommes affrontent un mal que la volonté et l’épée ne pourrait pas venir à bout. Mais ils sont aussi auréoles de maints mystères qu’il voulait autant découvrir que ne pas les connaitre. Au bout d’un moment il se risqua à lui poser une question :

« Crowken que pouvait vous me dire à propos de votre ordre, car nous vous voyons que rarement dans les villes et nous savons que peu de chose à votre propos comme ce fût le cas de mes ancêtres avant l’avènement d’Aragorn Elessar. »

il écouta son récit avec une attention particulière car il était rare de pouvoir glaner quelques précieuses vérités à propos de ces êtres. Hormis quelques animaux qui menait leur petite vie sans se préoccuper plus que nécessaire du campement la nuit était silencieuse, tout était calme depuis le départ d’Annùminas. Et pour Elen, ceci n’était pas habituel. Car à cette époque ci, les animaux devraient être plus actifs. Hors mis quelques lapin et autres rongeurs aucun grands animal ne fut aperçus. Le temps passa, l’heure de réveiller l’archer et Njall était arrivée.

Elen se recoucha. Il plaça son épée dans son fourreau à ses cotés et mit sa dague dégainée de son fourreau sous son oreiller. Il retira son capuchon et s’enroula dans sa couverture. La fatigue lui ferma les yeux qui se rouvrirent quelques menues heures plus tard par l’alerte d’une attaque pas les orques. Il sorti uniquement avec son épée, il jeta le fourreau au pied de la tente. Lh’eure du combat avait sonné.

Elendüril se posta sur la ligne afin de barrer la route aux orques. Le choc fut rude les coups furent échangés, parés, bloqués et mortels. Aussitôt qu’il entendit Son nom suivi d’un ordre, il alla faire ce qu’on lui demandait. Il allait faire barrage au seul accès à revers qu’ils eurent à défendre. Pendant qu’il se déplaça, il jeta plusieurs coup d’œil afin d’éviter de se faire surprendre par un orque préparant une attaque sournoise. Il aperçut un orque en train de jubiler à l’idée de tuer cet humain. Il fondit sur lui plantant son épée dans le dos et ressortant par son abdomen. Il tourna son épée d’un quart de tour avant de la retirer. Il arracha un long filet de sang ainsi qu’un cri à faire pâlir plus d’un tortionnaire. Elendüril entendit Taness qu'il s'occuperait de cette entré avec son arc, m'encourageant à aller aider mes compagnons dans la bataille contre cette bande d'orque qui croyait s'attaquer à de simples voyageurs. Elen se jeta dans la bataille, tout en gardant en mémoire ce'qu'il avait appris. Le but était de rester entier, esquive, parade blocage le contexte faisait ce choix ainsi que la fatigue. Il reçut un coup dans la cuisse mais son armure de cuir le protégea mais à l'avenir il faudra éviter à tout prix de reprendre un coup là. Sinon en dehors de ceci il n'eut aucune blessure.

#Elendüril
Sujet: [quête Case Départ] La mère Mirceline a perdu son chien.
Forlong

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [quête Case Départ] La mère Mirceline a perdu son chien.    Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 18 Nov 2014 - 4:12
Un aboiement terrible retentit dans la nuit. Le garde vétéran resta calme, mais une des deux recrues assignées au même tour de garde sortit son épée et leva l'alarme. Le lieutenant fut un des premiers à sortir de sa tente, arme en main, alors que les silhouettes de deux cavaliers apparurent dans le cercle de lumière projeté par le feu de camp.

Le spectacle était curieux. Une femme âgée aux longs cheveux blancs se tenait en selle, accompagnée d'un homme chauve, une épée attachée à sa ceinture. Deux énormes mâtins marchaient aux côtés des chevaux, le poil hérissé par la présence d'un nombre aussi élevé d'inconnus, mais obéissants à leurs maîtres. C'était sans aucun doute les bêtes responsables du vacarme qui avait causé l'alarme.

Tag elendüril sur Bienvenue à Minas Tirith ! Mirtel10

Le lieutenant dévisagea les nouveaux arrivants, et s'adressa à eux:

-Qui êtes vous et que faites vous ici en pleine nuit?

La femme plissa les lèvres et répondit d'un ton hautain:

-Je suis Dame Mirceline, veuve de Sir Rodrik Mirceline, chevalier de la Garde de la Rose. Je parcours cette forêt en recherchant en vain le fidèle compagnon de mon mari défunt, son ancien chien de chasse.

Voyant l'incompréhension sur les visages de l'officier arnorien et de ses hommes, la femme soupira et continua:

-Le chien porte sur son collier la clef d'un coffre ayant appartenu à mon mari...son dernier vœu était que le coffre contenant ses possessions reste intacte jusqu'à la mort naturelle de son chien...Sir Rodrik était un homme très particulier...Mais le chien a disparu hier dans la journée. A son âge il ne devrait pas être capable de fuir loin, mais cela fait des heures qu'on parcourt les environs du village, sans succès. Je crains qu'il ait été enlevé par des hommes voulant s'approprier les trésors de mon mari...lorsque j'ai vu la lueur des feux de camp dans cet endroit fréquenté par les patrouilles, je savais que je trouverais des soldats de l'Arnor ici. Avec votre aide nous retrouverons rapidement ce maudit chien...

Le lieutenant resta bouche bée un instant, puis rétorqua avec un sourire incrédule:

-Madame, nous sommes en patrouille! Les soldats de l'Arnor défendent le peuple des incursions gobelines et des attaques des brigands. Nous ne sommes pas ici pour sauver des animaux de compagnie perdus! Je me dois refuser votre demande.

Dame Mirceline resserra son manteau autour d'elle. Le Rude Hiver était terminé depuis des mois et l'été était arrivé tôt cette année, mais les nuits étaient loin d'être chaudes en Arnor. Néanmoins ses joues se firent rouges en entendant les paroles du lieutenant et elle fronça ses sourcils, avant de répondre avec une voix glaciale:

-Détrompez vous, lieutenant, je ne vous ai pas demandé votre avis sur la matière. En tant que soldat de l'Arnor vous allez laisser des voleurs en liberté et piétiner le dernier vœu d'un guerrier qui a dévoué sa vie à la protection de notre souverain? Je suis sûr que certaines personnes à Annuminas seraient très curieuses d'entendre cette histoire! Non, non. Vous allez m'aider, et vous serez récompensés lorsque le chien sera retrouvé. Je ne ferai pas confiance à des mercenaires ou des vilains aventuriers pour ça, mais je suis certaine de pouvoir me fier aux soldats de l'Arnor.


L'officier la regarda avec un mélange de surprise et de colère. La requête de la vielle femme était absurde, mais il savait très bien qu'un mot bien placé pouvait ruiner une carrière...il maudit la noblesse dans ses pensées et se tourna vers ses hommes, furieux.

-C'est très simple. Je ne vais pas abandonner une patrouille en cours pour aller chercher un chien. J'ai besoin d'un ou deux volontaires. Vous aurez quatre jours pour aider cette femme. Si vous n'êtes pas présents à cet endroit précis au bout de cette période de temps, vous serez considérés comme déserteurs et punis comme tels. Les quatre jours seront retirés de votre prochaine permission mais la récompense de la part de la dame sera la vôtre. Maintenant il me faut des volontaires, ou j'en assignerai un moi-même.


Le silence s'installa dans le campement...

#Delaynna  #Mirceline #Elendüril
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