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Sujet: Les plaies de l'Arnor
Sirion Ibn Lahad

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag laerte sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Les plaies de l'Arnor    Tag laerte sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 15 Oct 2018 - 15:13
L’instant fatidique. Une nouvelle fois, le Fantôme avait à ses pieds un survivant de l’Ordre. Tous ceux qu’il avait mis à genoux se rappelèrent à son bon souvenir. Les visages de ses victimes erraient dans son esprit, toujours plus nombreux. Chaque nouvelle tête venant s’ajouter à une liste devenue bien longue, avec en tête, le crâne imberbe et ravagé de Balthazar. Son rire terrifiant le hantait dans ses cauchemars.

Chaque nuit, Sirion revoyait toutes ses victimes. Celles lors de la guerre, mais surtout celles des derniers mois. La mort de l’Orchâl avait sonné le glas de l’Ordre, de la guerre et annoncé la paix pour les Peuples Libres. Mais pas pour lui. L’Ordre avait perdu sa tête et son état-major mais quelques sbires résistaient, persistaient, survivaient. Il était hors de question de les laisser vivre.

La Terre du Milieu se remettrait de ses maux, avec du temps. Ibn-Lahad, lui, doutait de sa propre guérison.

Madhel était à ses pieds, comme un insecte près de se faire écraser. Sirion n’avait qu’à lever sa botte et à mettre un terme à cette vendetta qui le dévorait de l’intérieur. Mais le sédéiste qu’il avait aujourd’hui face à lui, n’était pas comme les autres. La mort imminente avait ce don rare de dévoiler la personnalité profonde et authentique de chacun. Au fil des mois et des exécutions, les caractères des rescapés de l’Ordre se succédaient comme des répliques, des copies. Souvent le même refrain, la haine, la colère crachées au visage du Fantôme et des Peuples Libres, puis les nerfs qui lâchent, l’incrédulité, et la douloureuse vérité : la Couronne de Fer s’était effondrée et aujourd'hui, c’était leur tour. L’angoisse, la panique et la peur s’emparaient toujours des condamnés à mort. À l’approche de la sentence, certains étaient prêts à vendre leurs enfants, leur famille, leurs biens, pour vivre. Pour survivre.

Mais à chaque fois, leur sort était déjà scellé. Aucune pitié. Aucune hésitation. Ces hommes et ces femmes avaient choisi leur camp. Ils étaient responsables de leur destin. Sirion se muait alors juge, juré et bourreau. Une justice rapide et expéditive. Aucun long discours, aucun faux semblant. Ibn-Lahad n’était pas un politicien, ni un diplomate. C’était un tueur qui avait grandi en côtoyant la mort. Pendant des années, il avait maintenu cette nature terrible loin, enfermée dans les tréfonds de son âme. Mais le monde et la guerre avaient extirpé cette noirceur de son être pour l’exposer au grand jour. L’Ordre de la Couronne de Fer était son géniteur. Un père mauvais et cruel. Et aujourd’hui, le fils tuait son paternel.

Les paroles de Madhel étaient incompréhensibles.

L’assassin des héritiers ne le supplierait pas. Il était un homme de guerre, un homme du nord. Il savait ce qui l’attendait.

- La paix est une mère sans enfants…
Le courage, un père absent…
Et le brave ignore qu'il est aveugle.
Alors la tête tombera, et on verra le silence,
Une nuit sans lune, et les oiseaux du malheur.
Le frère poignarde le frère,
Car l'héritage ne peut être partagé…
Le jeune terrasse l'ancien,
Et de nouveau, le cycle perpétuel…
L'aîné mourra par le poison,
Le cadet par l'épée.
Les secrets du passé, exhumés.
Les artefacts perdus, retrouvés.
Mensonges et vérités, oubliés.
Et au sommet…
Le Cercle…
Le Crâne…


Un éclair transperça le ciel nocturne. Puis une seconde lueur, à ses pieds, dans la main de son ennemi. Une dague.

- Bientôt, Fantôme, tu comprendras… Adieu…

Un dernier sursaut, un bras qui se lève, le tonnerre qui gronde. Le ciel comme un complice sournois se met à cribler sa robe de foudres. Un vacarme assourdissant enveloppe le château et les duellistes. Tout n’est que noir et blanc, tout va très vite.

Puis le silence.

Un gémissement grinçant.

Sirion et Madhel échangèrent un regard qui sembla durer un Âge. Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Les yeux de l’ancien tribun tremblaient au milieu de leurs orbites. Ses pupilles se dilatèrent comme une onde sur l’eau. Puis du sang se mit à couler au coin de ses lèvres.

La main ensanglantée de Madhel tenait maladroitement celle de Sirion, elle-même maintenant avec force le bras armé du traître sous son menton. Ibn-Lahad n’avait eu aucun mal à dévier le coup de son opposant et à retourner son arme contre sa poitrine.

Le Fantôme garda près de lui Madhel. Il contemplait ce corps que la vie abandonnait. Ses traits se raidirent mais derrière le masque de sang, un sourire mauvais se grava à jamais sur son visage.

Et de reculer pour laisser le corps de son ennemi s’effondrer.

***

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- Le soleil se lève…

La voix de Maegon retentit dans la petite cour du manoir. Les hommes des deux Roses s’étaient rassemblés en cercle autour d’un bûcher. Les dépouilles de leurs compagnons d’armes tombés durant la nuit étaient allongées en ligne. Près de la structure en bois, Maegon se recueillait, une torche à la main. Il connaissait tous ceux qui avaient donné leur vie, il avait bu, festoyé, ri avec nombre d’entre eux. En tant que bras droit du Fantôme, Maegon avait un rôle primordial dans la cohésion de la Rose Noire. Ses qualités humaines et son sens de l’honneur étaient respectés par tous les membres. Aujourd’hui, il resterait fidèle à ses principes et rendrait hommage à ces soldats, ces amis, ces frères et ces sœurs.

- Puissiez-vous trouver la paix dans le repos éternel.

Le guerrier posa délicatement la torche enflammée contre le bois sec. Une larme coula le long de sa joue. Maegon fit quelques pas en arrière et s’inclina respectueusement devant le brasier. Puis il retourna auprès du reste de la Garde. Un rapide coup d’œil derrière eux lui permit de remarquer Sirion. Le Maître de la Rose s’était mis en retrait, devant le mur d’enceinte. Emmitouflé dans sa cape de voyage, il scrutait ce torrent de flammes dévorer ses hommes.

Et Azämi.

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Quelques heures auparavant, lorsque la bataille avait pris fin et que l’orage était passé, le moment était venu de faire le compte. Les hommes de Madhel avaient de terribles adversaires. Si l’embuscade initiale avait été menée de main de maître en ne déplorant aucune victime, le combat final dans la grande salle fut un vrai bain de sang. La Rose perdit plusieurs de ses Épines avant que les derniers coups d’épée ne soient donnés.

Après la mort de Madhel, Sirion avait ramassé son arbalète avant de redescendre dans la cour. Azämi était là, allongé contre la terre battue encore humide. L’une de ses jambes avait été déformée par la chute. Et bien qu’une mare de sang l’enveloppait, son visage pâle resplendissait d’une beauté singulière.

En voyant son corps inanimé, Ibn-Lahad sentit une vague de chaleur monter en lui. Ses lèvres se mirent à trembler, tout comme ses mains recouvertes de sang qui n’était pas le sien. Le contrecoup était brutal. Une brûlure intense s’empara de sa cuisse. Une vieille blessure se réveilla. C’était comme si la lame du roi Hogorwen transperçant sa jambe à Dol Guldur réapparaissait dans sa chair.

Il s’écarta du corps de son amante et s’appuya contre un mur, essoufflé. Son corps usé et las lui hurlait d’arrêter tout cela.

Maintenant qu’elle était avalée par les flammes, Sirion s’évertuait à faire le tri dans ses pensées. Une ombre passa près de lui. Son odeur âcre parlait pour lui.

- Je me félicite de vous avoir donné l’emplacement de mon passage secret. Vous et vos hommes avez fait un travail remarquable cette nuit.

Alors que Péocle essayait de s’attirer les bonnes grâces du Maître de la Garde, le capitaine Laerte et deux de ses roses blanches s’avancèrent dans leur direction.

- Je parlerai de vous au Sénat, seigneur Ibn-Lahad. Vos faits d’armes vous porteront loin !

Sans dénier lui offrir un regard, Sirion lui répondit d’un ton las et cynique.

- Vous m’en voyez flatté sénateur. Être recommandé par un politicien tel que vous…

Péocle fit une moue dubitative. Et alors qu’il comprenait, des mains enserrèrent ses bras menus. Laerte s’approcha du sénateur.

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- Sénateur Péocle, au nom du roi Tar-Aldarion, je vous arrête. Vous êtes accusé de trahison envers la couronne d’Arnor, de complicité de meurtres,…
- Mais enfin, comment osez-vous ?! Je suis un représentant du peuple d’Arn…
- LA FERME !


Le hurlement du Maître de la Rose résonna dans toute la cour, attirant tous les regards sur eux. Sirion passa devant Laerte et attrapa la gorge de Péocle sans aucune précaution.

- Par votre faute, des hommes et des femmes sont morts cette nuit ! Par votre faute, les héritiers du royaume ont été tués ! Par votre faute !

Le visage de Péocle devînt vite écarlate, les veines de son front gonflaient à mesure que les doigts de Sirion se resserraient autour de son cou. Ses yeux se révulsèrent. Jusqu’à ce que le Fantôme ne le relâche.

Maegon s’était avancé jusqu’à la scène. Il regardait son supérieur tristement. L’heure du deuil était venue, chacun le vivant différemment. Laerte laissa passer quelques secondes avant d’ordonner à ses hommes d’éloigner le sénateur. Rytep, le garde du corps de Péocle n’avait rien osé dire ni faire. Il se contenta de suivre son seigneur sans mot dire.

Peu à peu, la cour se vida. Les hommes retournant à leurs montures et préparant le départ vers Annùminas évacuèrent l’endroit pour ne laisser que deux hommes : Sirion et Maegon.

Tous deux étaient restés là, à contempler le feu s’éteindre sans prononcer un mot. Les deux hommes s’appréciaient beaucoup et n’avaient pas besoin d’ouvrir la bouche pour se comprendre. Maegon était comme un second frère pour Sirion.

- Elle a fait ce qu’elle pensait juste, souffla-t-il.

Une brise souleva les cendres devant eux.

- Ce carreau m’était destiné. Je devrais être à sa place.

Maegon posa sa main sur l’épaule de son chef.

- Malheureusement pour elle, oui…

Le hennissement des chevaux à l’extérieur de l’enceinte se répercuta contre les murs jusqu’aux deux hommes. Le lieutenant du Fantôme commença à avancer vers la grande porte. Le départ était pour bientôt.

- Mais heureusement pour l’Arnor, ce n’est pas le cas.

#Maegon #Sirion #Madhel #Laerte #Péocle
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Sirion Ibn Lahad

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag laerte sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Les plaies de l'Arnor    Tag laerte sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 10 Sep 2018 - 19:09
La main d'Antos effleura la pierre. Elle était froide et rugueuse, à l'instar de ce château. Le soldat s'appuya un peu plus contre le rempart. De son point d'observation, le soldat avait une vue imparable sur les territoires du nord. Nul voyageur ne pouvait espérer atteindre les portes du castel sans être repéré par une sentinelle. C'était là le rôle d'Antos, veiller la porte nord et avertir du moindre mouvement suspect. Il avait déjà fait plusieurs tours de ronde sur cette section de rempart, l'endroit lui était familier. Accoudé au rebord, il balaya du regard les environs. Les plaines d'Arnor étaient calmes en cette fin de journée.

Il s'empara d'une miche de pain qui traînait près du braseros et commença à remplir son estomac. Cela faisait maintenant plusieurs mois que Madhel les avait conduit ici, au château du sénateur Péocle. Le politicien avait une grosse dette envers leur chef et l'ex-tribun n'était pas facile à duper. Le Comte l'avait vite compris. Madhel avait donc décidé de se servir lui-même, choisissant d'installer ses quartiers dans la demeure de Péocle.

La guerre contre les peuples libres avait coûté chère à l'Ordre, à Péocle encore davantage. Ses ressources s'étaient réduites comme neige au soleil et les denrées alimentaires diminuaient un peu plus chaque jour. Madhel avait fini par envoyer des chasseurs dans les bois environnants pour subvenir à leurs besoins. On ne nourrit pas une troupe de cinquante hommes avec des céréales bien longtemps.

Le ventre d'Antos était désespérément vide. Les quelques bouchées de pain ne firent qu'accroître sa faim. Le soldat se retourna vers l'enceinte du château, observant ses compagnons. Le silence régnait dans la cour. D'aucuns parlaient entre eux, d'autres dormaient pour oublier la faim. D'autres encore puisaient de l'eau dans le puits. Antos remercia le ciel qu'une source d'eau soit à leur portée. Car il devait bien l'admettre, le moral de leur troupe était en berne. L'inaction et la monotonie avaient gagné le cœur des soldats. Les femmes du château les avaient occupés un bon moment mais ils avaient perdu le goût pour tout ça.

Antos jeta un œil à l'ouest, le soleil s'enfoncerait bientôt dans la baie de Belfalas. Son tour de garde, lui, ne faisait que commencer.

Soudain une voix retentit à l'autre bout du château, puis une autre. Plusieurs hommes dans la cour se mirent à courir dans la direction du bruit. Antos s'avança du haut du rempart comme pour en voir plus, en vain. Il était cantonné à son bout de mur. Son cœur s'accéléra. Que se passait-il ? C'était la première agitation depuis des semaines.

"Des cavaliers !"

Ces deux mots retentirent comme des tambours dans le crâne d'Antos. D'après l'origine des voix, ces visiteurs arrivaient de l'est et les Monts Brumeux. De qui pouvait-il s'agir ? Des rohirrims ? Des hommes du pays de Dun ? Des arnoriens ?

Au même moment, la silhouette de Madhel apparut en contrebas. Entouré d'une poignée d'hommes, il semblait inquiet. Plus loin, Péocle et son seul garde observaient la scène avec méfiance. Leur sort était entre les mains de l'ancien tribun, ils n'étaient que des pions désormais, et une monnaie d'échange.

D'autres cris jaillirent du château, de la porte Est et de la cour. Tout le monde s'agitait. Le cliquetis des armes résonna à nouveau dans l'enceinte. Un bruit familier et pourtant, comme oublié. Antos ne savait plus où donner de la tête, ses compagnons remuaient tels des fourmis perturbées dans leur routine. Mais la routine de ces hommes n'était pas la plus formatrice.

Un bruit de métal siffla aux oreilles d'Antos. Encore. Si près de lui ? Il se retourna vers le mur extérieur. Un grappin s'était agrippé à la pierre comme les serres d'un rapace autour de sa proie.

Le cœur d'Antos s'arrêta lorsqu'il découvrit qu'un homme se tenait devant lui, camouflé qu'il était dans sa tenue de rôdeur.

"... la rose blanche ! C'est la rose blanche !..." hurla une voix de l'autre côté du château.

Antos posa sa main sur le pommeau de son épée. L'homme face à lui leva son bras dans sa direction mais Antos ne le laisserait pas dégainer sa lame. Le soldat se jeta vers son ennemi, son épée au-dessus de sa tête. Il voulut hurler sa rage avant de porter le premier coup.

Mais rien ne vînt.

Aucun son ne sortit de sa bouche. L'air lui manquait. Il insista mais tout ce qu'il obtînt fut une douleur atroce et un goût de métal sur la langue. Il s'arrêta en pleine course et posa une main sur sa gorge. Ses doigts effleurèrent des plumes, douces comme la peau d'une femme puis une tige de bois. Le carreau l'avait perforé à la base du cou, lui coupant littéralement le souffle.

Antos comprit aussitôt. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Le regard embué, il devina l'arbalète dans la main de l'ennemi. Tout était allé très vite, il n'avait rien vu, rien senti. Ses genoux heurtèrent le sol, tandis que le bruit de son épée contre la pierre résonnait encore.

Il voulut dire un dernier mot mais le carreau fiché dans ses cordes vocales l'en empêchèrent. Sa vision se troubla jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un voile noir. Et Antos s'effondra.

***

Les cadavres parsemaient le sol boueux de la cour intérieure. À plusieurs reprises, Sirion dut enjamber des corps sur son passage. Déjà, des corbeaux tournoyaient au-dessus du champ de bataille.

Le Fantôme jeta un œil vers ces oiseaux de malheur, symboles parfaits de l'Ordre contre lequel ils s'étaient battus.

*En voilà qui auront de quoi ripailler cette nuit.* pensa-t-il.

Un guerrier en armure et vêtu d'une cape blanche s'approcha du maître de la rose. Il tenait son casque sous le bras, du sang coulait le long de sa visière. Mais ce n'était pas le sien.

"Laerte ?" demanda Ibn-Lahad.
"Madhel et sa garde se sont retranchés dans la grande salle. Ils ont barricadé la porte. Nos hommes s'emploient à percer une brèche."

Le front du Khandéen se rida. Jamais cet ordre ne s'avouerait vaincu ? Jamais ils n'abdiqueraient ? Jamais, en effet. Soit.
Bientôt la silhouette de Maegon apparut au milieu des morts. Il avait l'air satisfait, non loin derrière Azami semblait attendre la suite.

"Nous avons trouvé le passage indiqué par Péocle. Il mène à l'arrière de la grande salle. Mais le passage est étroit, il faut oublier les armures." Le regard de Maegon se tourna alors vers Laerte.

Sirion sourit intérieurement. Les informations contenues dans la lettre de Péocle étaient exactes. Ils allaient pouvoir mater cette poche de résistance. Une de plus.

"Je vais conduire l'assaut. Capitaine Laerte, vous dirigerez les opérations ici. Défoncez-moi cette porte au bélier, par les flammes ou avec l'aide d'un troll, ça m'est égal. Hors de question que la situation s'enlise."

Laerte inclina la tête et remit son heaume avant de repartir vers les couloirs du château. Ne restaient plus que six ombres dans la cour : le Fantôme et cinq de ses roses noires, parmi lesquelles Maegon et Azami, ses lieutenants.

"Allons tuer les ennemis de l'Arnor."

#Sirion #Maegon #Antos #Péocle #Madhel #Laerte
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