Départ du Furtif

Si le navire était d'une grande beauté à l'exterieur, ses cales ne pouvaient pas, quand à elle, être qualifiée d'acceuillante. Quelques provisions y étaient entassées, ce qui faisait la joie des rats et autres vermines. Un gros mâle reniflait un sac de blé, et lorsqu'il fut sur le point de l'éventrer pour en récolter la divine contenance, il fut attiré par une étrange odeur...

Faim...

Une senteur exquise, enivrante.

FAIM...

Le rongeur n'en pouvait plus. il parti en quête la source de ces émanations. Il trouva ainsi le corps sans vie d'un gros chat, dégoulinant de sang. Courant vers ce providentiel repas, il n'eut même pas le temps de sentir le coup rapide qui lui brisa l'échine.

Je hais ces bestioles...foutu boulot...dans quoi me suis-je encore fourré...

Et dans les soutes immondes, Balak patientait, attendant son heure.

Alira se retourna pour le regarder dans les yeux.

"Je vous suivrais dans le nord jusqu'où il me plaira d'aller. Je suis née dans ce nord dangeureux et froid, et il y a longtemps que je n'y suis pas retourner ; et aussi étonnant que cela puisse paraitre, il me manque."

Elle se tourna vers Mélanie avec un sourire.

"Le problème est réglé et je peux t'assurer que dormir par terre ne me dérange pas mais là j'en vois pas l'intérêt. Maintenant je vais faire un tour sur le pont pour me dégourdir un peu les jambes"

Après un rapide salut, la jeune femme sortie de la cabine vers la proue pour observer l'océan qui s'ouvrait à eux. Elle comprenait les marins, l'océan était magnifique et indomptable, symbole de liberté. Sa mère lui disait autrefois qu'elle était comme l'eau, impossible à cerner, capable de tracer son chemin où elle le souhaitait, froide et indomptable...

Forlong vit Alira monter sur le pont, sa silhouette gracieuse plongee dans les derniers rayons du soleil qui disparaissait deja derriere l'horizon etait un spectacle inoubliable. L'elfe noire semblait etre perdue dans ses pensees. Ses beaux yeux bleu nuit etaient diriges quelque part vers l'ocean infini. Forlong s'approcha d'elle lentement, ses chaussures en cuir n'emettaient aucun bruit.
Il se mit a cote d'Alira, et regarda a son tour la beaute de ce paysage.
L'eau de l'Ocean etait legerement orange, tout etait plonge dans cette couleur chaude provenant du soleil. Forlong ne dit rien, restait discret, ne voulant deranger Alira. Il se plongea a son tour dans ses pensees.
Combien de couches de soleil avait t'il deja admire? Dans combien d'endroits differents il avait vu ce spectacle? Sur les plaines du Arnor et du Rohan, dans les montagnes des nains, dans les forets des elfes, dans le desert du Harad et dans les Cites du Gondor...Tant d'endroits differents, tant de compagnons differents, tellement d'annees...et seul le Soleil toujours le meme, indifferent aux affaires des humains miserables, indifferent aux distances et au temps, preocuppe seulement par son eternel voyage a travers le ciel et par sa propre beaute...Sans s'en apercevoir, le Soleil etait comme un humain, indifferent aux affaires des plus petits que lui, et aveugle au fait qu'il etait tout simplement une des milliers d'etoiles dans le ciel...

Aucune réaction dans l'instant.

J'aurais du me débarasser du cadavre...

Puis un mouvement lent, comme si la silhouette se levait. D'une voix discrète, l'ombre parla à Gauvin.

-Pas si fort l'ami. Tout va bien.

Il fit quelques pas afin de se rendre visible.

-Tu me reconnais ? je suis Balak, on s'est vu à la taverne. J'aurais aimé te parler un peu plus tard, mais le sort en a décidé autrement. Il serait bon cependant d'éviter une trop grande agitation, cela entraînerait sans doute de problématiques répercussions. Restons calmes et discutons un peu, veux-tu ?

D'un pas assuré, le mercenaire marcha dans la direction du chevalier avant de s'arrêter à quelques mètre de lui.

-Tu es Gauvin, n'est-ce pas ? Sais-tu que des gens... importants s'intéressent à toi ? ou plus précisément... à l'un de tes objets. Il se pourrait qu'un collier actuellement en ta possession attire bien des convoitises, un peu trop à mon goût d'ailleurs. Il aurait quelque chose de magique, mais dans le ... mauvais sens du terme, si tu vois ce que je veux dire. Je n'en sais pas plus, et je ne tiens pas à en connaître davantage.
Le fait est que le garder serait une erreur, du moins selon mon employeur, et que c'est un artefact trop dangereux pour ne pas être détruit. Je te demanderais donc de me le confier, et je suis prêt à te payer pour le récupérer.

Gauvin examina l'homme.
-Oui, je vous reconnais effectivement. Nous ne nous sommes pas vraiment présenter à l'auberge. Comment savez-vous tant de choses sur moi ?Mon collier un objet dangereux cela ne me semble pas. Dites moi vous qui êtes un ami de Forlong, pourquoi voius cachez-vous sur un bateau qu'il a loué plutôt que de rester à l'air libre. Restez ici je reviens. N'ayez crainte, je ne vais pas chercher de l'aide.
Gauvin sortit de la cave, il alla directement en cuisine et prit un plat qui était déjà fait
**Pourvu que il soit pas utilisé**
Il retourna dans la cave et donna le plat à Balak qui n'avait pas bougé.
-Tenez-vous me semblez affamer. Maintenant explqiez-moi tout depuis le début. Vous avez dit que selon votre employeur cet aterfact est trop dangereux, vous êtes donc engagé par quelqu'un, ne me prenez pas le collier de force. Je vous le donnerez si vous raisons sont bonnes. Mais je l'ai toujours dans ma poche et il ne me semble pas qu'il soit maléfique.Il tata sa poche et fit comme i le collier y était, il n'avait jusqu'à présent pas confiance en le mercenaire, ce qui ce comprenait, celui-ci était assez mystérieux. Sa poche était vide, enfin elle n'était pas vide mais il n'y avait pas de collier. Il y avait quelques choses qui ressemblait mais qu'y n'était pas le collier.

Balak lui avait fait confiance. Il fut agréablement surpris de voir Gauvin revenir avec de la nourriture. Il s'empressa donc d'engloutir ces quelques provisions avant de reprendre la conversation.

Vous semblez être un homme aussi sage qu'audacieux, je vais donc vous confier ce qui s'est passé. Un homme sous les ordres d'un haut dignitaire elfe m'a donné un contrat, qui consistait entre autre à vous suivre. Il m'a également donné une missive qui faisait référence à un collier. Cet artefact aurait appartenu à bon nombre de puissants seigneurs, et les auraient également conduit à la mort. En réalité, cet objet semble avoir un pouvoir attractif, tel l'anneau de légende, façonné par le Sombre Seigneur. Son pouvoir est moindre, sans nul doute, mais le fait est là, cet artefact des temps en ancien est dangereux. Et il semble faire partie d'un plan concernant toute la terre du Milieu.

Il s'arrêta quelques instant, le temps que le jeune chevalier comprenne bien le sens de ses paroles. Le ton du mercenaire semblait abolir tout mensonge, exposant un discours nu de toute tromperie.

Il y a dans ce navire des gens que j'apprécie grandement, aussi je veux éviter à tout prix un stupide affrontement. Si je me cache, c'est que cette histoire ne concerne que vous et moi, et qu'elle ne doit en aucun cas être ébruitée. Elle pourrait même attirer de graves ennuis aux personnes présentes en ce navire. Si vous consentez à me donner le collier, je partirai par une nacelle de secours. Des gens viendront par la suite me raccompagner et vous n'entendrais plus parler de moi.

Si toutefois vous refusez, je m'en irais tout de même la mort dans l'âme faire mon rapport à celui qui me paye. Lui seul décidera de la suite des évènements.

J'espère que votre décision sera la bonne, Chevalier. Sachez juste que votre refus pourrait entraîner de graves conséquences, que vous souhaitez sans nul doute éviter, vu le code d'honneur auquel vous faites allégeance. C'est le fragile équilibre entre les factions de notre monde qui est peut-être en jeu.

Balak marqua un temps d'arrêt, avant d'aller se rassoir dans un coin.

Bien sûr, je ne vous demande pas de me répondre dès maintenant. Je resterais non loin de vous, et quand votre esprit aura tranché sur la meilleur démarche à suivre, vous n'aurez qu'à dire mon nom de vive voix. Je vous entendrai. Pendant ce temps, je serai votre ombre et vous suivrai où que vous alliez. Partez maintenant, on va finir par se demander ce que vous faites. Et ne parlez à personne de tout ceci, je vous en conjure. Bonne soirée, Chevalier Gauvin.

Gauvin regarda Balak manger, celui-ci avait apparament très faim. Quand Balak eut finit de parler, il réfléchissa quelques instans.

**Il fait beaucoup d'allusions à l'anneau du seigneur des tenèbres. Si mon collier est aussi important que l'anneau unique alors je ne devrais pas lui donner car imaginons que cet employeur ait d'aussi mauvais dessein que le seigneur des tenêbres alors ce ne serait pas une bonne idée. Mais si cet employeur a assez de moyens pour se payer les services de Balak alors il doit être très riche et puissant et lui refuser le collier peut signifier une guerre. Je n'ai aucun doute que mes compagnons de Dol Amorth seront avec moi mais nous ne sommes pas beaucoup**

-Mercenaire Balak vous me demandez de vous donner ce collier alors que vous savez bien que mon rôle de chevalier m'en empêche. Et en plus vous faire sans arrêt allusion à l'anneau unique mais si ce collier est aussi terrible que l'anneau alors pourquoi votre employeur le veut-il ? Et si il porte autant malheur pourquoi votre employeur le veut-il ?

**Avec ses réponses, je pourrai réfléchir si je le donne ou pas.**

-Etes-vous sûr que vous ne voulez pas vous joindre à Forlong, Gebir et les autres ? Vous saurez sûrement trouver une escuse, vous êtes apparament assez doué pour ça.

Ne vous méprenez pas. Je doute que vous ayez entre vos mains un artefact aussi puissant qu'un anneau de pouvoir. Quand à mon employeur, il ne s'agit pas de n'importe quel elfe. C'est un grand seigneur et quand son serviteur m'a donné la quête de vous retrouver, il s'est présenté comme so vassal. Je ne puis vous révéler son identité, mais croyez-moi, de ce que j'ai entendu sur lui, je puis certifié que ses intentions sont louables.

Mais je ne vous mentirais pas. Si je sais qui me donne l'ordre de retrouver ce collier, je n'ai aucune idée de ce qu'il veut en faire. Peut-être que d'autres personnes ont la réponse, mais moi non.
Je vous en ai déjà dit beaucoup, trop même selon mes habitudes. Mais en tant qu'ami de Forlong, vous aviez le droit de connaître la raison de ma présence.

Maintenant tout est dit. Je vous remercie pour votre sollicitude, mais comme je vous l'ai dit, je préfère rester dans l'ombre jusqu'au dernier moment. Et puis...

Balak souria quelques instants.

Une telle arrivée serait impolie, et je ne voudrais en aucun cas imposer ma vilaine trogne à tous les passagers qui vivent actuellement de doux moments. Mais je parle, je parle... n'y a-t-il pas une gente demoiselle répondant au prénom de Mélanie qui se languit de vous ?

Il fit un clin d'oeil amical à gauvin.

Allez donc profitez de votre jeunesse, tant qu'elle dure encore. L'ombre qui se profile à l'horizon nous coupera bientôt de toutes distractions. Nous sommes à l'aube d'un renouveau glorieux...ou d'une fin sinistre.

Et sans nulles autres paroles, Balak parti se rassoir dans un coin sombre, balançant juste le cadavre du matou à plusieurs mètres.

Ne vous méprenez pas. Je doute que vous ayez entre vos mains un artefact aussi puissant qu'un anneau de pouvoir.

-C'est vous qui faites l'allusion à cet anneau pas moi.Il ria de bon coeur

il ne s'agit pas de n'importe quel elfe. C'est un grand seigneur et quand son serviteur m'a donné la quête de vous retrouver, il s'est présenté comme so vassal. Je ne puis vous révéler son identité, mais croyez-moi, de ce que j'ai entendu sur lui, je puis certifié que ses intentions sont louables.

**Ah j'en apprends de plus en plus, maintenant je sais que c'est un Elfe. Qu'est-ce qui me dit que ce Balak me dit la véritée.**
-Qu'est-ce qui me prouve que vous me dites la véritée.


Mais je ne vous mentirais pas. Si je sais qui me donne l'ordre de retrouver ce collier, je n'ai aucune idée de ce qu'il veut en faire. Peut-être que d'autres personnes ont la réponse, mais moi non.

**Ben tiens** Gauvin haussa les soucils


Je vous en ai déjà dit beaucoup, trop même selon mes habitudes. Mais en tant qu'ami de Forlong, vous aviez le droit de connaître la raison de ma présence.

-Surtout que celà me concerne de très près

Maintenant tout est dit. Je vous remercie pour votre sollicitude, mais comme je vous l'ai dit, je préfère rester dans l'ombre jusqu'au dernier moment. Et puis...
Une telle arrivée serait impolie, et je ne voudrais en aucun cas imposer ma vilaine trogne à tous les passagers qui vivent actuellement de doux moments.

Gauvin chercha dans sa tête pourquoi il disait ça mais il ne trouvait pas de réponse.

Mais je parle, je parle... n'y a-t-il pas une gente demoiselle répondant au prénom de Mélanie qui se languit de vous ?

Gauvin devint rouge, il savait que Mélanie était sur le bateau mais il n'avait pas encore été la saluée.

Allez donc profitez de votre jeunesse, tant qu'elle dure encore. L'ombre qui se profile à l'horizon nous coupera bientôt de toutes distractions. Nous sommes à l'aube d'un renouveau glorieux...ou d'une fin sinistre.

Gauvin se demanda quel âge avait Balak pour lui dire qu'il était jeune, son âge (à Balak) était indeterminable.

-Vous parlez bien beaucoup de malheurs. Mais je vais suivre vos conseils et un peu profitez de cette croisière. Si vous me cherchez vous savez ou me trouvez.

Gauvin sortit de la cave et se dirigea vers le pont, il essaye de passer inaperçu pour Forlong et Alira qui était toujours occupé ensemble. Il se dirigea vers la cabine des femmes et vit Gebir, il s'en approcha et dit
-Bonjour Gebir, ne soriez-vous pas ou se trouve la belle Mélanie ?
Il rougit encore une fois décidement il n'arretait jamais.

//Ptite question est-ce que le personnage de Mélanie est fait seulement pour cette quête ????//

HRP// Non Mélanie est mon deuxieme personnage...//HRP¨

Mélanie sortit de la chambre... Elle s'étira, puis baila un peu.

-Oups, j'ai baillé...Cela faisait longtemps que je n'avait pas été fatigué comme cela.

Puis elle continua son chemin pour allé voir Alira :

-Alors mon amie, vous regardez les beautés de la nature?
Beau coucher de soleil c'est vrai!

Mélanie avait vraiment l'air fatigué, peut être même autre chose.
Beaucoups ont dit que la race des numénoréens était pratiquement éteinte. Et beaucoups pense que c'est toujours le cas.
La Grande peste à fait un gros boulot, et le Roi-Sorcier de l'Angmar aussi...
Elle s'assit sur un tonneau derriere et regarda le soleil les yeux perdu sur l'immensité du Belegaer...
Elle était jeune, pour un Dunedain et pourtant de se que lui avait raconté de Numénor et du Beleriand elle s'en souvenait comme si elle y était...
Elle se leva et regarda le soleil dans son dernier souffle...
La fraicheur commencait à tomber, puis elle regarda l'eau comme si elle voulait y trouvé le continent perdu... Mais rien ne venait.
Elle toussa un peu, puis ferma son manteau noir pour se rechauffée.

Gauvin partit de la chambre et fit quelques pas, puis il vit Mélanie, il s'en approcha et dit
-Bonjour belle dame, il me semblait bien que j'avais vu un ange sur ce bateau mais vous voir vous, c'est inéspéré
Il s'approcha d'elle et puis il lui dit
-Désolé de m'être sauvé comme ça de l'auberge, j'avais des choses à faire.
Il s'asseya sur le tonneau d'à coté et lui prit la main

// 1- Je sais que c'est Morgoth et je suis pas homo (rigolez on m'a posé la question )
2- Je suis à cours d'inspiration lol//

Mélanie eu un sursaut quand le chevalier lui pris la main, elle fronca les sourcils, et serra elle même la main de Gauvin assez pour faire blanchir ses articulation, et rougirent Gauvin de douleur.
Il lacha la main, et elle lui dit :
-Je ne crois pas qu'on vous ai elever comme cela noble humain...
Cela m'étonne de vous.

Sa voix était seche et dur, elle n'avait pas apprécier le comportement de celui-ci, elle se leva le regarda d'un air de reproche et de colère, et lui dit sur un ton tout aussi réprobateur :

-Bonne nuit!

Sur se elle salua Alira avec un sourire et un "bonne nuit à vous aussi", d'une facon plus douce et entra dans la cabine...


Elle resta quelque minute a se retourné, et encore et encore...
Elle finit par ressortir, la mine désastreuse, d'une insomniaque....qu'elle était.

-Je ne dort pas! je n'y arrive pas. ca fait 1 semaine que je n'arrve pas à fermer l'oeil!
Elle n'arrivait pas à dormir

Alira n'avait rien dit quand Forlong s'était posé près d'elle. Un geste de la main accompagnée d'un sourire salua la rodeuse et elle resta là, à regarder l'horizon qui se recouvrait d'un voile sombre sans bouger. Le vent salé et rafraichis par la nuit qui commençait lui faisait du bien, Minas Tirith était plaisante comme cité mais il lui manquait trop de verdure et de grands espaces ; tout y était serré, s'en était etouffant. Alors qu'ici, à l'avant du bateau où elle avait pu admirer un coucher de soleil dans un calme reposant... jusqu'à ce que...

-Je ne dort pas! je n'y arrive pas. ca fait 1 semaine que je n'arrve pas à fermer l'oeil !

...suivit d'un...

-Mélanie tout va bien ??? J'ai entenud crier y'a pas de mal ?

L'elfe noire éclata de rire et laissa Forlong à cette contemplation pour aller calmer Mélanie avant que Gauvin n'en fasse trop. Rejoignant la jeune femme elle lui sourit et s'adressa à Gauvin.

"Laissez jeune chevalier, je m'occupe d'elle, ne vous inquiétez pas."

Passant un bras autour des épaule de Mélanie, la voleuse lui fit faire demi tour vers l'arrière du navire.

"N'en veuillez pas à Gauvin pour son manque de savoir vivre. Il s'est déjà fait balancer à travers la porte par Milindë, amusant spectacle d'ailleurs. Mais ce jeune homme n'est pas méchant, seulement impétueux. Si vous ne pouvez pas dormir alors allons parler tranquillement loin de ces chères oreilles masculines. Nous ne nous connaissons pas, profitons en."

Les deux vaisseaux étaient sur le point de faire leur jonction. Les vigies avaient d’ailleurs rempli leur office en signalant l’approche, afin d’éviter toute collision accidentelle. Quelques questions posées en hâte au port avaient appris aux Elfes que Novor était Commodore de son état, et possédait un navire baptisé le "Furtif". Un rapide coup d’œil au bastingage leur confirma qu’ils avaient atteint leur but. Les équipages s’affairaient aux manœuvres, et seuls étaient visibles Silivrien, Hataldir, Eörwil, et Nidnama. La Rôdeuse leva une main désarmée en signe de paix et de salut, avant de crier en direction de l’autre bateau, pour que sa voix ne soit pas couverte par la brise…

-Ohé !!…nous sommes à la recherche de l’un de vos passagers du nom de Gauvin…Nous n’avons aucune mauvaise intention, que ce soit envers vous ou envers lui. Pourriez-vous mettre en panne, afin que nous puissions monter à bord pour lui parler ?

Les voix de Melanie et de Gauvin reveillerent Forlong de ses pensees. Alira et Melanie retournerent dans leur cabine, et Forlong alla chercher un chiffon propre qu'il utilisa comme pansement pour la main de Gauvin. Son regard fut ensuite attire par un navire s'approchant de plus en plus dans leur direction.
Inquiet, il alla chercher son epee qu'il avait laisse dans sa cabine, et retourna sur le pont. Le navire etait deja tellement pres que Forlong pouvait reconnaitre les traits elfiques des quatre personnes presentes a bord. Lorsqu'il entendit les parole de la femme, il cria a son tour:
-On vous laisse monter a bord, mais seulement vous quatre. Vous etes des elfes, vous pouvez prendre vos armes a bord, mais si un d'entre vous fait une betise, l'equipage du Furtif vous tirera dessus. Maintenant dites moi qui ete vous et pourquoi vous voulez parler au chevalier Gauvin?

Silivrien adressa un bref hochement de tête à l’homme qui lui avait répondu, et qui était visiblement un guerrier. Elle se chargea ensuite des présentations, en désignant successivement ses compagnons…

-Je me nomme Silivrien Elemmirë. Je viens de Gar Thulion, ainsi que mes amis Hataldir et Eörwil, et voici Nidnama de Minas Tirith. N’ayez crainte, comme je vous le disais, nous n’avons aucune mauvaise intention. L’affaire qui nous lie à Messire Gauvin est strictement privée, mais disons, pour vous donner quelque indication, qu’il s’agit d’une simple transaction commerciale…

Les deux navires étant maintenant amarrés flan contre flan, les Elfes purent enjamber les bastingages et rejoindre leur interlocuteur...

Forlong repondit:
-Tres bien. Je suis Forlong Neldoreth du Arnor, seigneur de Dol Amroth.
Je vois que j'ai affaire a une compagnie honorable, mais j'aimerais bien savoir qui vous a envoye. Quant a Gauvin, ce sera a lui de decider si il veut vous parler en prive ou en compagnie de ses amis.
En attendant essayez ce vin du Gondor, il est excellent.
Forlong deposa sur la table la bouteille de vin et plusieurs verres.

HRP// gauvin j'ai pas crier mais bon.....--'//HRp

Mélanie était avec Alira, quand elles entendèrent des voix derriere.
Elles allèrent voir. Des elfe était là en présence de Forlong.

-Que se passe t'il!!! Encore des elfes pour nous faire malheurs???

Hasharin s'assit a table avec Forlong, servit des erres de vin et invita les elfs a s'asseoir et dit:
-Dites nous exactement pourquoi vous recherchez notre ami Gauvin? et nous irons le cherchés.
Hasharin avait son doit sur la detente de son arbalete sous la table, et son Katana a porté de main.
Melanie enrta a se moment et il repondit:
-Je ne pense pas qu'il nous veulent du mal ses elfes peut etre a ton Grand Ami Gauvin. dit il d'un ton moqueur.

La venue des elfes sur le Furtif, mis apparemment mal a l'aise l'équipage. Silivrien en premier rang avec Hataldir et les autres sur ses côtés avancèrent pour arriver face aux occupants du navire. Hataldir pris la parole:

"Notre passe est bref, nous échangeons quelques mots avec celui que nous cherchons, et puis ont vous dit au revoir, ce n'est pas compliquer a comprendre, mais j'explique quand même nous ne voulons aucuns mal mais si problème il y a nous nous serviront de nos armes sans hésiter... Mais nous n'en somme pas là, je l'espère en tout cas, donc, ou pouvons-nous trouver celui que nous cherchons?"

Hataldir était sur ses gardes et paru assez agressif, mais c'était nécessaire...

Forlong repondit, d'une voix polie, mais legerement froide:
-Si ce serait juste pour dire bonjour a Gauvin, je ne pense pas que vous nous auriez suivi depuis la Cite Blanche. J'ai invite Gauvin a m'accompagner pendant ce voyage, et je n'hesiterai pas a sortir mon epee pour le proteger si cela est necessaire. Il va probablement pas tarder a arriver, alors il pourra decider si il veut parler aux emissaires de cet mysterieux personnage dont vous ne voulez pas devoiler le nom, seul ou en compagnie de ses amis.

Silivrien s’inclina de manière un peu plus appuyée avant de poursuivre, tout en lançant un coup d’œil sévère à Hataldir…

-Seigneur Forlong, je suis très honorée de vous vous rencontrer. Maintenant que nous avons fini de chercher à nous impressionner mutuellement, et que nous savons tous ce que feront ou ne feront pas les uns et les autres, peut-être allons-nous pouvoir revenir au but de cette entrevue. Je ne suis pas autorisée à vous dévoiler tous les tenants et aboutissants de cette affaire, mais sachez que nous sommes ici à la demande directe du Général Rustor Gelmiron. Je préfèrerais pour ma part que notre entretien avec Gauvin reste confidentiel, mais il fera effectivement comme il l’entend. Nous n’avons d’ailleurs guère d’autre choix, si ce n’est celui d’attendre sa venue…

Sur ces paroles, elle s’empara d’une coupe de vin dont elle commença à siroter le contenu avec délectation…

Gauvin était allez dans sa chambre prendre ses armes et son armure après, il n'aimait pas se ballader sans ses armes. Puis il entendit des voix. Il s'y dirigea et vit des Elfes, il comprit directement de quoi, il s'agissait, il s'en approcha et dit
-Je suis Gauvin, et je suppose que vous êtes envoyé pour la même raison que Balak est sur ce bateau.
Il regarda Forlong pour voir sa réaction. Il allat devant les Elfes et dit.
-Venez dans ma cabine, Vimes va assister à notre discution, et si vous n'êtes pas d'accord alors il n'y aura pas de discution.
Il se tourna vers Hasharin et Alira et leur dit
-Désolé mais amis mais si tout le monde est là, ils se méfiront plus.
Il ne dit rien à Mélanie et l'évita puis il s'approcha des deux et leur chuchota de telle façon qu'ils n'entendent pas
-Allez prendre vos armes et prévenez toutes les personnes sur le bateau, soyes prêt à combattre au cas-ou, j'ai peur que ces Elfes aient de mauvaises inttentions. Et surtout ne vous battez que sur l'ordre de Forlong ou moi. Si ils vous attaquent déféndez-vous
Il leur montra une pièce et leur fit signe d'entrer. Puis il jeta un regard à Hasharin.

//Je sais Mélanie. Euh les Elfes aucun d'entre vous n'a entendu ce que j'ai dit à Hasharin et Alira.//