Quête : Le Donjon de Carn Dum

Note préléminaire :
Cette quête est un essai. En effet, nous n'avons jamais tenté ce genre de narration. Nous allons évolué dans un donjon pour la grosse partie de la quête ce qui implique quelques petites règles...
Tout d'abord, je tiens à précisé à chacun qu'il existe un plan détaillé du donjon que nous suivrons pour nos déplacements. Soyez donc attentifs à mes descriptions et ne soyez pas trop téméraire dans votre avancées...

Exemple à éviter : Radajaja s'avanca dans le couloir, il tourna à gauche, courru pendant dix mêtres et s'arrèta face à une porte cadenassée. Il sortit son couteau et fit sauté la serurre....
NON
Exemple à suivre : Radajaja s'avanca dans le couloir. Il ne voyait pas grand chose. Il attendit le reste du groupe avant de continuer à avancer. L'endroit était frais et le rodeur se sentait fort mal à l'aise...

Ensuite, évitez de tergiverser à tort et à travers... C'est automatique, après deux messages de discussion concernant une direction à suivre seron suivi d'une décision tyranique d'un des chefs de l'expédition... Mais ne soyez pas paralyser par le danger... N'hésitez pas à prendre des initiatives mais en laissant assez de flou au MJ pour qu'il intervienne.

Ex: Il décida alors de s'avancer dans le couloir...

Vous prenez l'initiative d'avancer vous me laissez le loisir de vous faire subir quelque chose

Merci de préciser le matériel avec lequel vous partez dès le début de la quête... tout celà pour éviter les persos surchargés et les apparitions heureuses du matériel nécessaire...
" Oh j'avais justement une planche dans mon sac "

J'avais préparé un sac de toile léger. J'y avais glissé de la nourriture, du matériel pour les premiers soins, un peu d'Athelas... J'avais enroulé une corde fine mais solide autour de ma taille. A ma ceinture j'avais glissé une épée longue et une dague. J'avais attaché dans mon dos une petite arbalère et un crochet... J'ignorais ce qui se trouverai sur mon chemin. L'Elendilmir était resté au placard de même que mon armure, trop lourde pour une telle expédition.
Saemon était à mes coté, équipé de pied en cap également. Il tenait son cheval et consultait une carte... Il serait mon second dans cette expédition. Halbarad me tendit une lettre du Mage Mithrandir que je m'empressai de lire.
Il ne restait plus qu'à attendre les autres...

Alors que Tar-Aldarion prenait connaissance de la lettre du Mage de la Cité Blanche, il vit que Saemon se trouvait également en compagnie du Roi, et que l'expédition pour Carn Dûm allait débuter.

Pendant ces quelques jours de répit, le Capitaine avait eu le temps de se préparer. Cependant, il savait qu'il ne fallait pas se charger inutilement pour cette quête, puisqu'il n'y aurait sûrement pas de grands combats... En un mot, il devait voyager léger.

A sa ceinture pendaient Esgalrïn, sa fidèle lame, rangée dans son fourreau, et, invisible sous sa longue cape sombre, son poignard en argent qu'il sortirait en cas de danger immédiat.
Ses flèches et son arc, il les avaient laissées sous bonne garde à la caserne de la Cité, tout comme son cor de guerre, dont il ne voyait pas l'utilité, sinon pour faire rompre le silence à un instant crucial de la quête, ce qui se révèlerait désastreux.
Il avait par contre gardé sur lui une inutilité dont il ne pouvait se passer: une pipe en bois et une blague de feuilles de Longoulet.

Ainsi se trouvait-il prêt pour le départ, et il se sentait une humeur joyeuse, ainsi qu'une envie d'aventures et d'action. En contemplant la broche de Capitaine qui tenait sa cape et qu'il emportait aussi, il se mit à réfléchir aux personnes qui partiraient elles aussi pour le Nord des Monts Brumeux:

*Eorlund ne devrait pas tarder d'arriver, se dit-il, ainsi que Berethir et les hommes du Sud. Qui d'autre part? Je n'en sait trop rien...*

Berethir avait finalement décidé à sortir. Arrivant aux Portes du Palais, il vit Halbarad, vêtu d'une longue et belle cape, cachant toutes ses armes, son armure et bien d'autres choses.
Mais, il n'avait point prévenu la Délégation de sa "séparation".
Jamais par le passé, la Délégation Periondör séparée.
Alors, Berethir dut user de sa voix mielleuse pour convaincre les 15 "Soldats" qui ne partiraient pas avec lui:

*Hommes du Sud, Nobles de la Délégation Periondör. L'heure est venue pour moi d'accompagner Ar-Aldarion, le Roi d'Arnor, Seigneur d'Annuminas.
Une expédition à Carn-Dûm, l'antique et ancien donjon des Terres Maléfiques d'Angmar, loin au Nord.
Toutefois, je ne peux emmener avec moi la totalité de la Délégation, car certains se doivent de représenter notre fière Lignée auprès des Soldats d'Arnor, ainsi qu'accueillir le Seigneur Galathor à son arrivée.
C'est ce pourquoi, avec l'accord de notre maître Galathor, je divise la Délégation.
15 partiront avec moi, et 15 resteront ici.
Je sais que jamais auparavant tel acte ne fut accompli mais la situation présente l'exige.
En outre, cette décision m'a vivement été recommandée par Galathor.
Ceux qui se trouvent à ma droite viennent, le reste restera ici.
Ne vous chargez point de trésors inutiles, car l'Angmar est dominé par le Gel et les Vents et Carn-Dûm est difficile d'accès.
Prenez le soin d'apporter vos armes, car nul ne sait ce que les Contrées Reculées nous réservent.
Pour le Gondor!*

Alors, sans une contestation, la Délégation se sépara.
Berethir se déchargea de ses joyaux et bijoux et garda sa Lame d'Argent et d'Or.
Tout les membres de la Délégation ont cette "Lame d'Argent", mais seul Berethir à celle d'Or et d'Argent.
Sa cape de velours blanc, brodée d'Or le rendait fier et majestueux.
La Broche des Periondör retint celle-ci, quant à sa chevalière, elle fut presqu'invisible, ayant les mêmes couleurs que sa tenue.
Il avait une dague, que Galathor lui avait apporté après son séjour en Lothlorien, en bois de Mallorn et à la Lame d'Argent elle aussi.
Y étaient gravées en lettres d'Or: "La Noblesse de coeur est la plus digne de toutes, et l'allégeance sa vassale."

Berethir revêtit sa cape et les Nobles firent de même.
Alors il s'approcha d'Halbarad et lui dit:

*L'Homme d'Arnor en Noir, et l'Homme du Gondor en Argent et Or. Vous auriez dû être paré d'Or pour vous rendre plus imposant, mais je pense que votre but est surtout de passer inaperçu. C'est un art rude que nous dûmes tous apprendre.
Si la Délégation Periondör ferait partie de l'Armée du Gondor, je pense qu'elle serait son Corps d'Elite.
Carn-Dûm regorge de dangers malgré la mort du Roi-Sorcier, car l'Ombre ne s'est pas dissipée et jamais elle ne le fera, pas même le Jour du Jugement. Elle regorge de secrets qui restent muets et qui demeurent non déchiffrés.
J'espère que vous êtes armés car Carn-Dûm en elle-même est innofenssive, mais la route ne l'est guère.*

Alors il fixait le Dunadan de ses yeux gris, gris mais pourtant noirs comme la Nuit et nuancés comme la Roche. Des yeux dignes d'un Elfe Teleri ou d'un des Sindar.

Halbarad nota les conseils de Berethir, mais sa décision sur ce qu'il emporterait et ce qu'il n'emporterait pas était faite. Aussi répondit-il calmement à l'Homme en argent et or:

"Vos armes auront sans doute fort à faire sur la route menant à Carn Dûm. Cependant, je ne vois aucune utilité pour mon arc et mes traits, car, si embuscade il y a, c'est nous qui en seront les victimes, et dans ce cas de figure un arc ne sert de rien... Croyez moi Berethir, j'ai passé maintes années à fouler les étendues sauvages de l'Arnor, et je sais qu'un arc n'es utile que s'il faut tendre soi-même un piège, non le contraire. Etant donné que nous ne sommes qu'une vingtaine, je nous vois mieux en train de nous cacher et de fuir plutôt que de de combattre ouvertement une armée."

Les yeux gris du Gondorien fixaient ceux du Dunàdan qui étaient de même couleur. Et Halbarad lui sourit. Partir en quête d'un trésor au Royaume maudit d'Angmar, et avec une troupe de fiers Gondoriens... cela dépassait son expérience.

"Et sachez, Berethir, que le secret et l'unité des troupes dans nos longues errances dans la nature est notre règle d'or. C'est pourquoi l'or ne m'a jamais attiré outre mesure, et je n'en porte pas aujourd'hui, hormis sur la garde et le pommeau de mon épée."

Il tira sa lame du fourreau, et Berethir put voir l'étincellement d'Esgalrïn, qui avait connu maintes aventures et maints sangs ennemis.

"Ma décision est prise... La rapidité et la furtivité sont pour moi les moyens les plus sûr de toucher au but!"

Berethir écouta attentivement le Dunadan et lui répondit:

*Décision fort sage. Les Dunedain sont dignes de leur réputation. Sachez cependant, que nulle arme ne me lentira, moi ou mes Hommes car nous dûmes nous exercer avec ardeur par le passé, et la célérité fut l'un des points sensibles de notre entraînement.
Mais il est vrai qu'un arc n'est pas énormément utile, en revanche je ne connais pas vraiment la flore qui arpente les chemins et pistes tortueux des lointaines contrées gelées.
Aussi, nous devrons en prendre compte lors de notre excursion.
Mais je crains le fait que nous n'ayons plus qu'un ennemi sur notre route.
Au fait, ou est donc Ar-Aldarion?*

Puis Berethir attendit patiemment réponse de son interlocuteur, scrutant le Ciel, vierge de tout nuage.

Tiens! C'est vrai cela... Où était donc passé Aldarion?

"Il était là il y a queluqes instant, répondit Halbarad à Berethir. En fait, je pense qu'il a du partir quelques instants avant votre arrivée. Il est sûrement parti régler quelques détails avant le voyage. voyez-vous, je viens de lui remettre une lettre écrites par le Mage de Minas Tirith, et peut-être est-il en train de la lire ou d'y répondre. Mais n'ayez crainte, Hommes du Sud de la délégation Periondör, le Roi n'a pas disparu, car nous allons partir sous peu."

Saemon se trouvait toujours là, lui, le Rôdeur énigmatique, semblant ne pas écouter la conversation des deux Hommes.

"Je ne suis jamais parti plus loin que les contreforts Sud des montagnes d'Angmar, poursuivit Halbarad, et je ne connaît pas grand chose des ces régions désertes, ni de la flore, ni de la faune... ni du Mal qui s'y trouve. Seules les histoires, si on arrive à y croire, m'ont fourni des renseignements. Mais vérité ou légende, je l'ignore. Toujours est-il qu'elle vous donnent froid dans le dos."

Mais pour l'instant, au lieu de penser à ce qui pourrait arriver une fois là-bas, il fallait penser au voyage et au moyens d'atteindre Carn-Dûm, ce qui n'était déjà pas une mince affaire...

Eaquem était silencieux. Ses armes: Il avait choisi léger, mais plus qu'utile: Sa dague, quelques couteaux de lancé, son arbalète avec suffisament de recharge pour tenir trois jour entier à combattre, les carreaux étant d'une taille réduite...

De plus il avait tous son atiraille du Harad: Poisons, contre poisons, drogues dures et douces... Une sorte de poudre qui explosé, mais il était sur la fin de son stock.

A noter en plus: de la nourriture (on ne sait jamais ce que peuvent manger ces hommes du Nord) et du vin bien de chez lui...

Ils allaient partir, tel cette communauté qui s'était battu pour détruire l'anneau. Eux, c'était pour retrouver un objet...

Mais lequel?

Enfin, ce n'était à lui de poser ces question. Mieux valait faire profil bas, ce serai plus sage...

Il était prêt...

Halbarad, voyant que son parent était lui aussi arrivé et prêt à repartir pour cette chasse au trésor, se dirigea vers le frère d'Eaque, lui disant:

"Eaquem, mon cousin éloigné! Je suis heureux que vous soyez du voyage! Cela prouve votre dévouement pour le Roi Aldarion, et c'est tout à votre honneur."

Saemon n'avait pas semblé tenir compte de la présence de celui avec qui il avait eut cette petite altercation. Il semblait perdu dans ses pensées, regardant calmement le Nord-Est de ses yeux brillants.

"Je suis conscient, reprit le Capitaine, que les territoires gelés de l'extrème Nord ne sont guère appréciables pour les Hommes du Sud..."

Il se retourna vers la délégation Periondör, vers Berethir leur chef, et en dernier vers Eaquem.

"Mais je suis sûr que vous nous prouverez votre valeur, même dans les difficultés et dans le climat hostile d'Angmar. Et je vous suivrais, comme je suivrais mon Roi, jusque dans les plus profonds souterrains ou les plus hautes salles du Donjon de Carn Dûm!"

Alors Berethir se retourna vers Halbarad et lui dit:

*J'eus une fois la chance, ou plutôt le malheur d'explorer Carn-Dûm, enfin je ne suis point entré dans le Donjon mais juste dans la forteresse, et je peux vous assurer, que toutes les légendes que vous avez dû entendre, sont bien lointaines de la réalité de ces lieux maudits.
Un Mal pèse constamment sur la Citadelle, et l'Ombre ne s'en éloigne jamais. Même Manwë Sulimo ne peut la dissiper, car certains disent, que Morgoth aurait maudit ces lieux lorsqu'il fut seul sur Endor, et que Sauron eut fait de même avant l'Akallabêth.
Quoiqu'il en soit, il ne faut jamais croire de ces Terres qu'elles sont de nouveau en sûreté depuis la mort de Gorthaur, car nul ne s'y est aventuré après qu'Ëarnur et Glorfindel l'eurent détruite.
Angmar est une terre de périls et de ténèbres, abritant le Néant derrière ces contreforts de roc noirâtre comme la fumée d'Ungoliant.
La Terreur d'Angmar repose en des lieux reculés, encore vierge de toute personne ou animal.
La flèche de Carn-Dûm inspire l'effroi et le respect à tous.
Vous avez bien fait de ne pas aller au delà des contreforts Méridionaux de l'Angmar, car ces terres sont plus morbides qu'Udûn.
Toutes les forteresses blanches construites par le Royaume d'Elendil sont devenues noires ou grises, ayant perdues leur éclat d'antan. La plupart d'entre-elles sont d'ailleurs disparues, révolues, enterées sous le sol d'Angmar ou nulle flore ne parvient à se développer.
Autrefois terre gelée, mais sauvage, magnifique et indomptable, elle est devenue sanctuaire de terreur sans nom.
Quelques ruines encore visibles des châteaux d'Elendil sont visibles, perchées sur de hautes collines, désormais désertes et stériles.
C'est une folie que de croire être en sécurité à l'abri de ces lieux, car on est plus en sécurité à Carn-Dûm que dans les vestiges du passé.*

Puis il se tut, scrutant à nouveau les Cieux.

Je fis signe à tout le monde de se mettre en route.
Le petit groupe forma une masse compacte. Saemon allait devant, et sur chaque côté les membres de la délégation périondor.
On ne les voyaient pas, mais autour de nous, de nombreux rodeurs balisaient le chemins, s'assurant de notre sécurité. Malgré moi, je ne pouvais m'empecher de regarder fréquement le ciel, inquiété par de sombres rumeurs.
Nous sortimes de la ville et nous nous enfoncames dans les terres sauvages vers le nord. Le ciel était voilé, tel une chappe de plomb menacant de tomber sur nos épaules. J'avais connu des chevauchées plus légères et plus enjouées.
Malgré moi je ressentais un vague sentiment de culpabilité, j'entrainais ces hommes en enfer, et par ma position, je ne leur laissais pas le choix.
Saemon se retourna et me fixa dans les yeux. Il fit ralentir son cheval et me glissa quelques mots :

- Etre roi est tellement grand que l'on ne peut rien faire d'autre...

D'un coup de talon sec, il se reporta à l'avant du groupe, me laissant en proie à de nombreuses méditations. Le voyage ne serait que le premier, et le plus simple, des multiples périples qui nous attendaient.

HRP// Ceux qui veulent un peu parler du voyage libre à vous, on attend Halbarad et Forlong pour accèlérer le mouvement.

Les membres de La Délégation, sur leurs fières montures, couvertes par les longues capes de velours noires des membres. De loin, on aperçevait une colonne noire comme les Ténèbres, qui abritait en son sein des lumières qui apportaient l'espoir en Angmar.
Les Terres étaient couvertes de neige qui laissait entrevoir par endroit la végétation verdoyante d'Arnor. Car, malgré le froid qui peut y régner, les plantes y sont plus qu'abondantes, et l'herbe est plus verte même qu'au Rohan. Sûrement car ce fut le Royaume d'Elendil.
Au loin, malgré la distance que cela impliquait, on aperçevait l'Ombre d'Angmar, même si les pics de l'Hithaeglir furent invisibles.
Malgré le fait que la destination soit pire qu'aller en Udûn, tout le monde se parlait, riait, s'amusait.
Berethir était le seul des quinze Periondör à ne pas être sur les côtés ou à l'arrière. Il était au centre, avec Halbarad et à côté, Ar-Aldarion.
Il parlait à Halbarad, tandis qu'Aldarion était pensif, regardant les Cieux, qui devenaient de plus en plus sombres à mesure qu'on avançait vers l'Angmar.
Berethir parlait à Halbarad, lui racontant les tourments qu'Angmar infligeait à quiconque s'approcherait de trop près de la Flèche de Carn-Dûm.
Il lui disait:

*Quand j'y étais allé avec Galathor, Angmar m'a parue comme inoffenssive. Je croyais que ce n'était qu'une terre stérile, brûlée, calcinée mais rien de plus, débarassée de tout mal.
Je me trompais.
En effet, lorsque je me suis approché de la Flèche de Carn-Dûm, mon esprit devint comme troublé.
Galathor, lui, n'éprouvait rien, mais m'avait mis en garde quant aux "pouvoirs" qu'elle cachait. Il devait être très résistant quant à ce type d'envoûtements, peut être car c'est quelqu'un de sage.
Je devenais comme, enfin.. je ne peux décrire cette sensation.
J'eus une migraine atroce et je suis tombé à terre. Galathor dit une incantation, incantation que je ne comprenais pas vraiment, car j'étais à moitié inconscient. Puis il se rua vers moi et me cria dessus, disant qu'il m'avait prévenu et que.... je ne sais plus. Quoiqu'il en soit, je revint à la raison, mais jamais plus cette évènement quitta ma mémoire.
Mais une chose, ne regardez jamais le sommet de la Flèche de Carn-Dûm. N'y posez jamais les yeux.*

Puis il se tut et regarda lui aussi les Cieux.

Halbarad, monté fièrement sur sa noire monture venant des écuries d'Annùminas, chevauchait aux côtés de Berethir et de Tar-Aldarion. Le groupe compact de cavaliers avait bientôt contourné les collines qui se situent au Nord de Fornost, collines sans lesquelles la belle Annùminas et le sombre Carn Dûm pourrait presque se regarder, s'il n'y avait eut les lieues sans fin parsemées de brume, de neige tombant dans le vent, et une mystérieuse obscurité, pas plus sombre que celle de la nuit, mais en tout cas bien plus mauvaise...

Le récit que fit Berethir de sa venue à Carn dûm emplissait le Dunàdan de craite pour ce lieu, sans pourtant altérer sa détermination: simplement un surcroît de vigilance et de prudence... pour ne pas périr dans ces endroits désolés et mornes.

"Vos paroles sont bénéfiques, Berethir, et j'essaierai de ne pas regarder cette terrible flèche de Carn Dûm. Il ne faut pas prendre à la légère ces pouvoirs anciens, ces pouvoirs de l'Ombre. Cependant, le royaume d'Elendil survit en de rares endroits dans ce lieu maudit, m'est avis, ne serait-ce qu'en le coeur de ceux qui y séjournent avec de bonnes intentions..."

La troupe de braves avançait toujours, inlassablement, tandis que la partie la plus occidentale du Royaume d'Angmar approchait.

Les trois hommes voyagerent pendant plusieurs jours, en limitant leurs arrets.
Ils se depechaient; l'Arnor et le roi Aldarion avaient besoin d'eux.

Au fur et a mesure qu'ils s'approchaient des sombres ruines de la forteresse du Angmar, les terres a travers lesquelles ils voyageaient etaient de plus en plus desolees. Les animaux etaient de moins en moins nombreux; seuls les corbeaux remplissaient les airs de leurs cris tenebres.

Finalement, ils arriverent sur place. Le capitaine apercut devant lui un campement ou se trouvaient plusieurs hommes.

Bientot, ils s'approcherent du feu, et descendirent de leurs chevaux.
Avant que les hommes ne puissent reagir, Forlong dit tout haut:

-Je suis le capitaine Forlong de l'Arnor. Et qui etes vous?

Aënor regarde le jeune Alexor partir vers la ville de Bree, puis il se retourna et regarda Forlong. Forlong commença à partir quand il se décida lui aussi à partir au galop pour arriver plus vite en Arnor, car le mal n'attend pas pour sévir.

-Il faudra arriver le plus vite possible, le gros de l'armée attend les renforts, et nous sommes les renforts. Je crois que nous sommes un petit peu en retard non ?

Après quelques heures de voyages, ils arrêtèrent devant un petit lac où ils firent boire leurs chevaux, puis Bannor s'occupa de l'entretien des chevaux pendant que Forlong et Aënor mangèrent un peu, quelques minutes plus tard tout le groupe était près à repartir. Alors ils sellèrent leurs chevaux et partirent vers le Nord. Le soir venue, le petit groupe s'arrêtèrent pour manger un petit peu, il laissèrent les chevaux se baladaient quelques minutes avec Bannor pendant que Forlong et Aënor se mouillaient un peu dans le petit ruisseau qui venait d'apparaître. Après cette courte baignade, Aênor et Forlong laissèrent les chevaux au soin de Bannor pendant qu'ils s'entrainèrent un petit peu au maniement des armes, Aënor n'ayant pas encore d'épée prit celle de Bannor. Puis vint l'heure où il fallait dormir, alors Forlong dicta le premier tour de garde à Bannor, puis vint celui de Aënor pour finit par Forlong. Le Lendemain matin, après un dur réveil, ils gallopèrent toutes la matinée pour arrivé enfin en Arnor, ce magnifique paysage rappelait plein de souvenirs à Aënor mais l'heure n'était pas aux souvenirs il fallait se dépêcher car le temps presse... Ils arrivèrent devant un campement de soldats inconnu et des ruines.

De plus en plus qu'il s'approchait des ruines Aënor sentit en lui une énorme pression, il était serré comme dans un étau ne pouvant rien faire. Comme si une chose paranormal le poussait à avancer mais son âme ne réagissait plus à son commandement, alors avec un ultime effort, Aënor descendit de son cheval puis parla d'une voix éteinte pour se présenter comme l'avait fait le capitaine Forlong devant ce campement qui parraissait de plus en plus hostile dès qu'on s'y rapproché.

-Je suis Aënor, chasseur d'esprit et soldat du capitaine Forlong. Que fait vous là ?

Aënor sentit que l'étau qui le serrait commencer à disparaître de plus en plus qu'il se rapprochait, une grande magie à l'œuvre se doutait-il, il aurait surement à se battre face à des esprits démoniaques, alors Aënor fit le vide dans son esprits puis se laissa emporter par la vie autour de lui, il essaya de ressentir tout les esprits, ce qui se passait dans cette endroit lui parut étrange; car lui qui d'habitude arrivait à sentir la vie dans un endroit, ce qui lui a valut le poste de chasseur d'esprits, là ne sentait strictement rien à part la pourriture. Il commença a s'agenouiller :

-Forlong, je me sens mal, je...je ne sais l'expliquer. Cette endroit est étrange trop étrange.

Puis il se rapella un discours que lui avait tenu son tuteur, il se le rappelait de plus en plus : " Si un jour l'angoisse monte en toi, souviens-toi, souviens-toi d'elle, tu sais : elle " Puis il se rapellait le pourquoi de sa mission, pourquoi il était entré dans l'armée, pourquoi il devait faire toutes ces choses : pour elle. Alors Aênor se releva, se sentant revivre il s'écria :

-Esprits maléfiques, me voila !

Il sortit son arc, s'avança prudement pour être à distance de tir et d'un ton malfaisant reposa la question aux hommes du campement:

-Qui êtes vous ?

Aënor avait une grande particularité, s'était de changer de comportement très rapidement, il pouvait se trouver dans un état pitoyable qu'il essayerais de se battre jusqu'à la fin comme il pouvait fuir...

Ainsi Forlong était arrivé . Son compagnons, bien que vraisemblablement utile à notre expédition, manquait à la plus élementaire des courtoisie.

- Je suis Tar-Aldarion, ton Roi et Seigneur !

L'homme semblait calmé... Déjà l'aube se levait et mes hommes préparaient le départ. Nous serions à Carn Dum fin de matiné.

- Capitaine, avez vous besoin de repos ou pouvez vous dès maintenant reprendre la route ?

Nous étions de plus en plus nombreux... Il faudrait laissé des hommes hors du donjon...

En entendant la voix du jeune roi Aldarion, Forlong se mit a genoux, son epee devant lui, et dit:

-Monseigneur, j'ai repondu a votre appel le plus vite possible. Je suis a votre service! Je vous presente mon ecuyer Bannor, et Aenor Nimar, un chasseur d'esprits de votre armee.

Lorsque le roi Aldarion demanda si ils avaient besoin de repos, Forlong repondit:

-Mon roi, meme si notre voyage a dure quelques jours, je pense que nous pouvons continuer. Les quelques jours en Comte nous ont bien servis.
Cependant mes blessures pourront me gener au combat.

Pour la première fois Aënor vit à quoi ressembler le célèbre roi d'Arnor Tal-Aldarion, après avoir reconnu son grade et vu Forlong s'abaisser en signe de respect, Aënor sortit son arc et son carquois, s'agenouilla et le tendit vers le roi en signe de respect, puis d'un ton cérémonial il parla après Forlong :

-Seigneur et roi Aldarion, veuillez m'excusez pour ne pas vous avoir reconnu, je suis Aënor Nîmar, élevé par des Dunedains, très expérimenter dans le domaine de l'esprit et de l'arc je suis là pour vous servir. Malgré tout ça, je n'ai pas encore d'épée pour combattre à vos côtés en améliorant mes chances de survies alors je vous pris de me laisser aquérir une épée auprès de vos marchands, si vous en avez en ces lieux maléfiques. Seigneur, dès que cette tache sera accomplie je jure allégeance à vous et votre royaume jusqu'à ma mort et je vous servirais...

Après ce discours Aënor attendit que le seigneur et roi réponde à sa requête, il ne pouvait s'aventurer dans un tel donjon sans arme adéquat. Puis en voyant l'incroyable nombre dans le campement, il comprit qu'il n'irait pas dans le donjon, surement que le roi l'en empecherait pour cause de sa nouveauté dans l'armée et parce qu'il n'avait pas encore d'arme, alors il se dit que son problème d'arme se résoudrait dans le campement vus qu'il allait passer un certain temps dans celui-ci. Aënor se mit à penser que comme Forlong étant un peu blesser, il le laisserais au campement alors Aënor aurait tout le temps de trouver son arme avec un guide tel que son capitaine. Mais une question subsiste dans l'esprit de Aënor, qui est cette esprit si puissant qui met autant mal à l'aide Aënor, une question qui se résoudra en temps voulu. En attendant la réponse au roi Aënor restais agenouillé devant lui jusqu'à qu'il lui demande de ce levé.

// Faut s'accrocher pour suivre tes rp :s //

Je fit un signe à Saemon. Il me sourit à son tour... Un sourire ironique... J'insistait.

- Saemon...

De mauvaise grace il détacha une courte épée de sa ceinture.. Il en avait beaucoup d'autres... Il la tendit à Aenor.

- Fais en bon usage... Mais n'oublie pas... elle s'appelle "retour".

J'indiquai au nouveau venu de se relever. J'analysais rapidement la situation. Les quinze gardes de Berethir... Il ne nous fallait pas une si grande escorte...

- Bien divisons nous en trois groupes... Forlong, Halbarad,Saemon,Eaquem, Berethir avec moi. Nous pénètrerons dans le donjon.

Je réfléchit... Aenor ne manquait pas de qualités mais il était fort inexpérimenté.. et je craignais de ne pouvoir le controller. Les autres étaient tous des guerriers expérimentés, bien plus utiles.

- Aenor et 10 gardes de Periondor formerons notre escorte jusqu'à l'entrée. Si l'un d'entre nous meurs, Aenor le remplacera pour entrer...

Je designai alors l'ordre dans lequel les gardes devrait remplacer d'éventuels morts.

- Les autres gardes resterons ici pour préparer un camp duquel nous pourrons quitter la région à notre retour...Des questions ?

Il n'y en avait pas... j'avais été clair. Le groupe se mit en route vers le donjon. Le voyage fut rapide, il n'y avait pas ame qui vive dans les régions désolées d'Angmar. Le donjon se trouvait sur une crète escarpée. Il n'était pas fort grand.. Quelques ruines montraient qu'autrefois une petite ville avait existé au pied de la crète. Nous évitames le village pour monter directement vers le donjon.
L'endroit était vide... Surtout le jour... Les rares gobelins qui résidaient dans les environs ne sortaient que la nuit. Une petite cour délabrée nous acceuilit en haut de la crète. Une architecture sinistre qui rapellait Dol Guldur... Le donjon était haut, il s'élevait au moins sur trois étages de quatre mêtre de haut...
L'endroit sentait le souffre, la mort et les maléfices à plein nez. Nous pénétrames dans la petite cour. Un dilemme se posait à moi... Laissez ici des hommes était risqués... La nuit il ne tiendrait pas longtemps si des gobelins sortaient. Nous devrions nous hater.

- Que ceux qui restent hors du donjon restent silencieux.Si la nuit vous surprend... Entrez dans le donjon, fermez la porte et ne penétrez pas plus loin que le couloir d'entrer.

Il y avait deux portes... Identiques... Ouvertes toute les deux... Je regardai Saemon. Il hésitait... Avant même que nous nous décidames, Eaquem se dirigea vers la porte de droite.

- Dans le doute, il faut toujours suivre son flair et....

KLAK

Eaquem fut repoussé en arrière, un trait planté dans la poitrine.

Je vis Saemon s'approcher du corps...Il sembla ramasser un objet.

- Aenor... bienvenu parmi ceux qui vont pénétrez le plus sombre des donjons...

Le ton de Saemon était ironique, son sourire narquois.Je reprit la parole d'un ton autoritaire.

- Ne trainons pas!

Je m'engageai dans le couloir de gauche, suivi par mes autres compagnons. Un couloir long, au bout duquel se trouvait un embranchement : tournez à gauche ou à droite.

Halbarad était heureux de voir enfin le Capitaine Forlong, son confrère, dont tant de personnes lui avaient parlé, mais qu'il n'avait toujours pas rencontré.

Ce sentiment passa toutefois, lorsqu'Eaquem, le parent éloigné d'Halbarad, fut tué par un ingénieux système, une flèche plantée dans le torse. Hélas, hélas pour lui... il était vaillant. Mais pas le temps de s'attarder ou de se lamenter; la mission attendait.

Les six Hommes entrèrent dans le sombre couloir du Donjon de Carn Dûm. Au fond de ce premier corridor, tous s'arrêtèrent, se regardant les uns les autres. Et pour cause... deux voies s'offraient à eux. Alors que prendre? celle de droite ou celle de gauche?

Halbarad regarda le Roi. Même Aldarion semblait douter. Alors le Capitaine avança lentement, très lentement vers le tunnel de gauche, redoutant un piège assez semblable à celui qui avait terrassé l'Homme du Sud. Rien ne se passa... Halbarad jeta un regard furtif dans le couloir.

"Monseigneur! Ce corridor continue tout droit sur une trentaine de mètres environ, et, si ma vision est bonne, il monte ensuite conséquemment en obliquant vers la droite."

HRP excuse moi Aldarion mais j'ai fait ce message en 3 fois parce que j'avais des prob personnels et j'ai oublié de me relire ^^' HRP

Aënor vit arriver un certain Saemon, il le vit lui tendre une lame courte, en l'examinant de plus près, il vit les longues trainés de sang séchés. Cette lame a du beaucoup servir. Il la prit avec le plus grand soin, remercia Saemon puis l'accrocha à sa ceinture.

Après avoir entendu qu'il n'irait pas dans le donjon, Aënor fut un peu déçu, mais il le savait. Et puis il avait une mission à accomplir : escorter les troupes vers le donjon sains et saufs. Et pour sûr il le ferait ! Plus le groupe se rapprochait du donjon, plus Aënor se sentait mal, il serrait de sa main droite son fidèle poignard quand il se souvint ce qui pendait à sa ceinture, alors il rangea son poignard puis sortit d'un geste vif son épée. Aênor regardait de tout les côtés, cherchant le moindre petits gestes qui trahirait un quelque conque adversaires. Mais rien, malgré tout les bruits environnants il ne se passa aucun problèmes pendant le voyage.

Arrivé au donjon Aënor commençait à sentir de plus en plus le mal qui y regner, tout son être frissonner tellement que Forlong lui assura qu'il n'avait rien à craindre, alors Aenor acquiesça et parut moins effrayé. Aënor était maintenant déterminé à tuer la chose qui commander le mal dans cette endroit. Lame au poing il avança vers les deux portes du donjon quand un autre homme du groupe se dégagea et alla vers une des deux portes. Alors Aënor le vit se prendre en pleine poitrine un flèche sortit de nulle part, le laissant pour mort, le roi lui dit que maintenant il serait du voyage. Alors Aênor serra les dents et entra avec le groupe dans le donjon sans un regard pour l'homme, après tout c'est grâce à lui qu'il pourrait voir l'esprit malfaisant. Puis il n'aurait pas dû faire l'idiot.

Entré dans le donjon, Aënor suivit le groupe vers le tunnel de gauche. Il se positionner dernier dans la fil que former la compagnie. Aënor regardait souvent derrière lui si des créatures inconnus ne tendait pas d'embuscades.

-Seigneur, je sens qu'une grande magie est a l'œuvre dans ses lieux.

Le chasseur d'esprit semblait attentif... J'analysais la situation avec un peu plus d'attention. Contrairement à ce que pensait Halbarad, le couloir de droite ne montait pas, mais tournait à droite, plus vers l'extérieur du donjon. Celui de gauche quant à lui tournait dans l'autre sens vers l'intérieur... Avec un peu d'attention, Aenor pouvait sans doute percevoir une précense assez forte vers la droite.

- Mes amis, il faut choisir...

// le premier qui répond choisit la direction et à l'accord du reste du groupe //

Aênor se concentra plus pour essayer de percevoir quelque chose.
Alors Aënor prit la relève sans attendre la réponse de son maître il marcha doucement vers le couloir de gauche, en analysant les murs il comprit alors :

-Impossible de passer par là, vous voyez ces trous dans le murs, surement quelques choses que nous n'aimerions pas avoir planté en soi...

Alors Aënor d'un pas hésitant alla dans la direction qu'avait choisis Halbarad, celle de droite :

-Je sens le vent dans cette direction, surement une fenêtre, nous devrons bifurquer à droite dès la prochaine intersection pour s'enfoncer un peu plus dans le donjon!

Alors Aënor s'aventura le premier vers le couloir de droite en analysant les murs, rien à première vue...

[Je crois que l'histoire de l'Elfe, la porte de sortie, et tout, ne va pas trop respecter les règles de quête citées en début de sujet, donc je met le message que j'ai écrit avant que je sache que tu avait posté. Aldarion choisira.]

La semi-obscurité des couloirs du donjon avait déjoué la remarquable acuité et le sens de l'orientation d'Halbarad, mais peut-être que le manque de lumière n'était pas la seule cause de cette erreur, une volonté et un sombre pouvoir étaient à l'oeuvre en ces lieux maudits, qu'il fallait mieux éviter, tant que cela était possible.

Aënor, le chasseur d'esprit, aurait pu sentir cette présence dans le tunnel de droite, et il est vrai que même le Capitaine ressentait comme une angoisse, une répulsion à l'idée d'entrer dans celui-ci:

"La voie de droite ne me dit rien qui vaille, monseigneur. Je serai pour celle de gauche, ce serait plus sage. Et notre ami chasseur d'esprit aura sans doute à prouver sa valeur, de toute façon. qu'iluvatar fasse que cela soit le plus tard possible..."

Le roi aquiesca d'un signe de tête, et le reste du groupe ne montra pas d'objection. Halbarad Dunàdan prit la tête de la "compagnie", suivi de Saemon et des autres. S'egouffrant dans le sombre corridor, tous essayaient de passer furtivement et lentement, regardant de droite, de gauche, à l'affut, redoutant quelque piège ou danger.

Le groupe s'était engagé dans le couloir de gauche . Il tournait vers l'intérieur... Une porte solide était creusée dans le mur de gauche... Saemon tenta de l'ouvrir. Impossible... impossible aussi de la crocheter. Le petit groupe continua un peu plus loin. Je suivais Saemon qui sembalait sur de lui, ce n'était pas son premier donjon... Tout au bout, le couloir tournais à droite... Il y avait beaucoup de lumière.
Malheur ! Un amas de pierre bouchait un vaste passage qui conduisait dans ce qui ressemblait à une vaste pièce... Nous étions bloqué dans notre progressions...

- Dans un donjon il faut toujours avancer ..

Halbarad Dunàdan et ses cinq compagnon avançaient prudemment dans le couloir. Ils laissèrent une solide porte de bois sombre sur leur gauche, que même le savoir faire de Saemon Havarian ne put ouvrir ni crocheter. Puis le tunnel se recourba vers la droite, vers une étrange source de lumière.

Hélas, hélas... Trois fois hélas... le passage était malheureusement bloqué par un amoncellemnt de lourdes pierres.

"Trois possibilités s'offrent à nous, déclara le Capitaine. Soit dégager le passage en enlevant une par une les pierres qui nous bloquent, soit tenter de forcer la porte que nous avons passé à gauche. La troisième possiblité est de rebrousser chemin et de choisir le tunnel de droite lors de la division des couloirs."

Halbarad s'accroupit et tenta de soulever une des grosses pierres qui composaient le "blocus". Mais ces gros blocs de roche se laissaient difficilement manier. Celui-ci se souleva de quelques centimètres, et le Rôdeur dut le relâcher avec un cri. Le faire rouler serait la meilleure possibilité, mais le faire avec toutes ces pierres prendrait un temps considérable...