Mission en Argonath : Premier contact

Le vent soufflait dans la nuit. Une brise fraîche provenant du Nord. La lune éclairait de moitié la terre. Les branches des arbres se courbaient et se redressaient sans cesse. Une brise légère mais continuelle. Un hibou hulula perché à la cime d'un cyprès. Un renard rentra au même instant dans son terrier.

Deux ombres courraient à vive allure dans le sous bois. Devant eux, au loin, les deux statues aux dimensions gargantuesques leur faisaient face. Leurs lames étaient sorties, ils courraient, ils courraient à une vitesse folle mais toujours en faisant le moins de bruit possible. Tout de noir vêtus, ils progressaient, descendant un petit talus jusqu'à atteindre un repli dans la roche. Où d'autres silhouettes les attendaient dans l'obscurité.

Un feu de camp avait été allumé. Les deux nouveaux arrivants s'en approchèrent. Le premier retira sa capuche et frotta ses mains devant les braises. Il avait une barbe aussi bien fournie que bien taillée et ses cheveux hirsutes lui recouvraient à moitié le visage. Le second personnage, lui, retira également sa capuche ainsi que son manteau. Une arbalète à deux arcs à son côté déclinait pour lui son identité. Sirion se saisit d'une miche de pain et commença à manger. Il rejoignit bientôt les autres autour du feu. Ils étaient neuf au total.

"Bien, commença le Fantôme, Arim et moi on s'est approché des statues au coucher du soleil. Comme on s'y attendait, on n'a pas vu un chat. Mais .... "

Le regard de Puma se tourna vers son compagnon Poulain qui lui renvoya son regard.

"Mais, on a entendu des voix. On n'a pas réussi à trouver leur provenance mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a quelqu'un dans le coin. Dès demain, nous patrouillerons de nouveau, toujours discrètement. Rappelez-vous, on ne doit pas être découvert ! C'est nous les infiltrés cette fois-ci, pas eux."

Après quelques minutes de discussion supplémentaires, l'escouade se sépara. Certains sortirent pour monter la garde, d'autres allèrent se coucher. Et un seul décida se rester éveiller pour observer les horizons. Ibn-Lahad escalada le mur de rocaille surplombant leur cache pour se retrouver sur un promontoir assez élevé pour voir les chutes de Rauros au loin. Il s'asseya en tailleur.
Il avait finalement conseillé à Niels de rester au château de la Loge en attendant son retour. Il ne pouvait pas envoyer un garçon si jeune dans une mission pareille.

"La bataille contre l'Ordre commence bientôt, souffla-t-il à voix basse. Seras-tu prêt à te battre pour la Terre du Milieu, Sirion Ibn-Lahad ? Seras-tu prêt pour affronter Saemon ?" continua-t-il un sourire cynique aux lèvres.

Un léger bruissement derrière lui le fit se taire. Il tourna la tête de trois quart et répondit à sa propre interrogation.

"Oui je serai prêt."

Le chant du Rauros le guidait sous la douce lumière d'une demi lune. Voilà bien trois jours entier qu'il n'avait pas bu une goutte d'eau. Et ce n'était pas l'eau qui manquait dans l'Emyn Muil. Mais d'expérience de voyageur, il savait reconnaître les immondices venant des marécages. Seul l'Anduin épancherait sa soif. Il ne portait plus qu'une cape brune taillée dans un tissu grossier. Aucun poitrail ne reluisait sur son torse. Ses gants étaient de laine, et trop petit par la même occasion. Ses cheveux étaient sales et emmêlés, il était mal rasé, et ses yeux semblaient éteints.

Seul de temps à autre un éclair d'argent reforgée transcendait de la cape, le pommeau d'une belle et grande épée, à Annuminas par le Maître Forgeron d'Arnor. Gilmilroth était la seule chose qu'il n'avait pu se résigner à abandonner. Son cheval, c'est le coeur fendu qu'il le laissa à un fermier Rohirrim, la vente de ses parures lui offrir gîte et couvert pendant une courte période. Mais l'Étoile du Nord, il en resterait le Maître. Certains vaurien avait penser pouvoir lui dérobé. Ses quelques principes effacé par sa honte, leur vies avaient été prise. Il étaient désormais un meurtrier, du moins son fardeau le désignait comme tel.

Nârwel avait échoué. Et contrairement à sa précédente disparition, les Orcs n'en étaient pas la cause. Il n'avait osé revenir en Gondor. Ses amis semblaient lui avoir tourné le dos, ou alors était-ce lui qui se savait indigne de leur amitié. Et ni en Rohan, ni en Arnor, ni même en Ithilien, il ne s'était senti en paix.

De temps en temps, il laissait un message pour sa femme et son fils. Leur jugement serai pire que celui du Roi lui même.

Nârwel Rusk-Iâr, qui fut un héros, un exemple pour certains, s'étaient mué en un ermite timide et dangereux. Honteux de son échec, il ne pouvait se résigner à abandonner sa mission.

Il y a des mois de cela, Gilgalmesh, sage parmis les sages, lui avait ordonné de retrouver le Prince de Gondor, enlevé en Rohan. Nârwel n'avait rien pu faire. Ses contacts, ne savait rien, aucune piste, rien, ses aller et venues ne l'avait mener nul part.

Aujourd'hui il erre à la recherche des murmures des Hommes, ou des rires rauques de quelques Orcs.


C'est ainsi qu'il se jeta à genou sur la rive et porta l'eau salvatrice du Grand Fleuve jusqu'à ses lèvres. Et si la lumière lunaire ne suffisait pas à un Homme comme lui, ses discussion avec son vieil ami Laurelin lui avait appris à écouter. Il but une dernière gorgée.

Fermant les yeux il écouta. Les chutes couvraient tout. Mais il distingua le clapot de l'eau sur les galets, le vent dans les branches, le hululement d'une chouette, le craquement d'une branche, des Hommes qui courent dans les bois...

Nârwel se tint immobile, a genoux dans l'eau claire, tel un pénitent devant Manwë en personne. Il les sentit approcher, ils étaient rapides, et armés. Ils passèrent en trombe une dizaines de mètre derrière lui.

L'ancien éclaireur en compta une dizaine.

Alors qu'ils s'éloignaient, Nârwel rouvrit les yeux, bien sur il ne vit rien d'autre que le fleuve et la forêt. Et le grondement des chutes recouvrit la musique de la vie nocturne.

Il se releva, aussi grand qu'auparavant. La route ne l'avait pas usé tant que ça. D'un geste triste, il tira la lame étincelante de son fourreau. Puis, aussi doucement qu'une mère bordant un enfant, il enduisit le fer du limon de l'Anduin, cachant la lumière de l'étoile du Nord.

Plus sombre qu'une ombre, il se mit en quête de l'étrange compagnie venait de surprendre.

Quelques minutes plus tard, alors qu'il le eut rattraper, son coeur s'arreta un instant. Car il eut reconnu l'arbalète si singulière de cet Homme. Sirion Ibn-Lahad. Il ne l'avait jamais vraiment connu, mais tout les deux avaient partagé l'amitié d'Erco Skaline, Comte d'Esgaroth. Nârwel savait reconnaître un Homme de valeur.

Ne sachant trop quoi faire, il suivit discrètement Sirion, jusque dans sa méditation. Anciennement Éclaireur puis Agent au service de l'Arbre Blanc, Nârwel tendait souvent l'oreille, mais son coeur battait trop pour qu'il puisse entendre ce que Sirion se chuchota à lui même.

Soudainement, Ibn-Lahad tourna la tête, et leurs regards se croisèrent. Nârwel ne frémit pas. Il était quasiment invisible, mais au fond de lui, il savait que Sirion l'avait vu. Il l'avait sans doute vu depuis le début...

Gallen avait été silencieux pendant le long voyage les menant vers les colosses de pierre. Le maréchal avait été silencieux , observant ses compagnons . Il devait avouer que cette chevauchée le rassura. En vrai rohirrim Gallen avait apprécié le voyage en cheval, il sentait surtout son corps se remettre définitivement de ses blessures.
Il se rendit vite compte que ses compagnons étaient des professionnels , des personnes sur qui il pouvait compter.
On parlait peu et on agissait vite, chacun sachant ce qu'il devait faire.

La compagnie était arrivée depuis quelques heures près des sculptures antiques du royaume de l'Arbre Blanc. la zone fut sécurisée, Puma menait à bien cette phase , il semblait un expert dans cet art de l'approche et de la surveillance.

Gallen était aux aguets, il savait que dès que la situation se transformerait en bataille rangée il endosserait un rôle plus proéminent. il suivait donc les ordres avec exactitude sans discuter.

Il parit donc avec une jeune femme aux yeux verts et à la chevelure noire ébène ; la seule du groupe; montait la garde; les pas de la jeune guerrière étaient précis, elle ne laissait aucune trace. mais ce qui avait surpris Gallen était le regard farouche presque haineux de la jeune femme, il avait déjà vu ce genre de regard, les regards avant la bataille , celui de la vengeance;

Les deux silhouette se situaient maintenant à une centaine demètres au nord du campement, scrutant les ténébres, prêts à en découdre...

#Gallen #Mortensen #Sirion #Nârwel

Quelqu'un était là. Tout prêt derrière lui. Une silhouette ténébreuse semblait se dessiner dans les broussailles. Sa main se resserra sur son arbalète. Il n'en était pas certain, peut-être était-ce un prédateur attendant son heure mais aucun grognement. Sirion se releva doucement sans geste brusque. Son regard se posa une nouvelle fois vers les deux statues des Rois puis sur les étoiles. Une belle nuit.

En un éclair, Ibn-Lahad s'était mis en mouvement. Saisissant son arbalète d'une main, l'ancien mercenaire courra jusqu'à l'origine du bruit en dessinant des zig-zag afin de ne pas ête la cible d'un projectile. Une roulade et il se retrouva face à celui qui l'observait depuis un moment. L'arme de Sirion braquée vers le visage de l'Agent gondorien.

"Décline ton identité ou je t'élimine sur le champ." lança Puma avec un calme apparent.

C'est à ce moment-là que la lune se joua des nuages et illumina de sa lueur bleutée la scène. L'homme que tenait en joue Sirion Ibn-Lahad n'avait rien d'un membre de l'Ordre. Nârwel Rusk-Iar. Agent de l'Arbre Blanc. Le Fantôme reconnut son visage, même s'il semblait quelque peu usé. Le Gondorien était dans un sale état.

L'arbalète se baissa alors. Et Sirion qui était en position accroupie, se releva dans l'instant. Mais toujours sur ses gardes. Que pouvait bien faire Narwel ici ? Et dans cet état ?
Puma fit quelques pas en arrière comme pour inviter le gondorien à sortir des broussailles.

Le Khandéen reprit alors la parole.

"Cela faisait longtemps, Nârwel. Que faîtes-vous dans le coin ? Vous cherchez quelque chose ... ou quelqu'un ?"

Le Passeur d'Etoiles avait baissé son arme mais ne l'avait pas encore rangé.

"Vous auriez besoin d'habits propres à en voir votre allure, mon ami."

La nuit était belle. Pas une nuit silencieuse tel un voile de soie, telle qui arrive parfois dans les plaines désertes du Rohan. Non, cette nuit était remplie de bruit, mais d'un bruit doux. Ce genre de bruit unique qu'on entend seulement lorsqu'on retient notre souffle, et on commence vraiment à écouter...le murmure léger de la rivière, accompagné du chuchotement des arbres, leurs feuilles bercées par le vent. Ce duo ne se lassait jamais de sa musique...depuis la nuit de temps il berçait les voyageurs traversant ces terres.

La nuit était belle. La silhouette d'un arbre, noire dans l'encre bleue du paysage. La lune, traçant d'un pinceau argenté le contour des feuilles, du tronc majestueux. Un paysage si calme, qu'il serre la gorge avec une émotion soudaine, un sentiment étrange de solitude douce, d'un lien intime avec la forêt. Un paysage nocturne dont rêve chaque peintre. Un paysage nocturne qu'aucun peintre ne saurait représenter.

La nuit était belle. Le genre de nuit où les contes semblent vrais...des dragons, des araignées géantes, des monstres étranges...tout semble plausible dans des moments pareils. Mais les deux silhouettes aplaties sur la roche juste au dessus de l'entrée de la grotte n'étaient pas des araignées.
Deux hommes, vêtus de noir, descendaient la falaise avec une agilité impressionnante, des cordes entourant leurs tailles.

Gallen et sa compagne aux yeux verts ne purent les remarquer; après tout ils ne s'attendaient pas à un danger venant de derrière.

Dans un silence parfait, les deux silhouettes posèrent les pieds par terre. Ils détachèrent les cordes, et commencèrent à s'approcher doucement des deux sentinelles. Des poignards apparurent dans leurs mains. Ils ne brillèrent pas dans la lueur argentée de la lune; les lames étaient noircies.

Les deux hommes étaient aveugles à la beauté de la nuit. Ils n'entendaient pas le duo doux de l'eau et du vent, leurs respirations rapides étant le seul bruit parvenant à leurs oreilles. Le sang allait couler, noir dans la nuit obscure.

Il se figea, si cela avait été quelqu'un d'autre, un manant de tout poil, Nârwel aurait juste attendu qu'il soit à portée de sa lame. Mais Sirion le connaissait, assez pour savoir quel genre de mission l'on lui confiait. Et donc à quel genre de mission il avait échouer. Il ne semblait pas avoir de reproche dans sa voix, mais instinctivement, tel un chat qui ne sait si son maître s'approche pour le caresser ou le frapper, Nârwel recula de quelque pas.

"J'ai entendu dire que vous pourchasser celui à qui nous devons l'enlèvement du Prince Héritier. Je dois le retrouver. C'est ma mission." dit il sombrement en ramenant sa main droite qui serrait quelques secondes auparavant le pommeau de Gilmilroth.

Ironiquement, il se tourna vers l'ombre d'où était sorti la mise en garde de celui qu'il n'avait pas vu venir. Il déclina simplement son nom, ne dit rien de sa fuite du Gondor ni de son rang. La honte serrait sa gorge autant que son coeur. Ibn-Lahad savait t-il? C'était un confrère estimé, le Fantôme, et ils poursuivaient sans doute le même Homme.

"Que faites vous là... Sans vous reconnaître, j'ai rôdé autour de vos Hommes, je n'ai pas réussi à savoir d'où ils venaient." demanda t-il avec une lueur étrange dans les yeux.

Gallen respira un long moment, l'air frais de la nuit s'engouffra dans ses poumons. Curieusement cette action eut un effet salvateur, le maréchal avait comme un poids sur le coeur, il n'arrêtait pas de se ressasser son combat perdu contre l'elfe de la couronne de fer Lammâth. Gallen serra fort le pommeau de sa main gauche afin de se se concentrer et de revenir dans le froide réalité;

gallen était satisfait , le lieu de garde était impeccable, ils avaient une vision dégagée vers le nord et la falaise escarpée leur assurait une protection naturelle, leurs arrières étaient sécurisés ;

Gallen et la jeune femme sécurisaient donc les deux accès . l'ouest pour Gallen et l'est pour la jeune guérrière dont le nom est Lana.

Au bout d'une heure, comme prévu , les deux sentinelles s'apprêtaient à échanger leurs postes. /Cette manoeuvre est nécessaire afin de ne pas s'habituer aux lieux et rester vigilant;

Gallen fit un signe de tête pour démarrer cette action. le maréchal fixait les yeux clairs de Lana, dans lesquels se reflétait la lune.

Lorsqu'il vit un léger eclair blanc dans la pupille gauche de la guerrière, Gallen laissa ses réflexes parler.

Le maréchal se laissa tomber par terre, et effectua une roula de rapide. Il entendit juste un bruit mat . Le champion du rohan leva les yeux et découvrit la jeune lana livide avec une étoile d'acier au milieu de front. elle s'effondra , droit comme un piquet.

Avec rapidité , Gallen se leva , ses armes étaient apprues comme par enchantement dans ses mains. Il apercut immédiatement deux silhouettes noires, il ne voyait que des yeux malsains , des orbites noirs. Ses adversaires étaient armées de cimeterres recourbés.

D'un geste élégant , l'assaillant de droite lança une étoile écérée, mais gallen connait ce type d'arme dorévant. rapidement il se décale. Le rohirrim immédiatement fonce sur les guerriers, il doit rapidement réduire la distance les séparant afin qu'ils ne puissent plus utiliser leurs étoiles de fer.

Pas impréssionnés par la contrattaque de Gallen les deux adversaires se déplacent avec célérité et se situent de chaque coté de Gallen.

le maréchal balaie dans son esprit l'impossibilité que des ennemis puissent descendre la falaise, ils sont là, il doit combattre.

Un instant, il pense crier pour prévenir seds compagnons, mais si ils sont déjà morts ou en combat il ne fera qu'attirer d'autres ennemis, non il doit les éliminer en silence et si possible en silence.

Rapidement Gallen comprend la technique d'encerc lement qu'effectue ses adversaires. Leur vitesse d'execution impose dans l'esprit du champion du Rohan que ce sont des elfes, mais là n'est pas la question, la combat commence.


Gallen engage son ennemi de gauche , le pressant. Kaya vireevolte comme vivante, Gallen aperçoit de la surprise dans le regard ennemi.
Il tente alors sa passe d'armes favorite, il tourne sur lui m^me engae le fer et se retrouve en parrallèle de son ennemi . Assoiffée de sang l'épée rohirrim s'enfonce dans les entrailles ennemies. Sans un son le premier adversaire s'effrondre comme une marionnette désarticulée;

Gallen observe son second adversaire en position de combat. A son habitude, le champion rohirrim attaque avec fureur, ses assauts sont parés avec vivacité. De plus les avant bras de l'ennemis en noir possède des lames d'acier servant de bouclier et lui permettant de blaoquezr plus facilement la main gauche de Gallen.

Le maréchal voit une ouverture, il plonge sous la garde ennemi mais son adversaire n'est pas un novice, il laisse gallen avancer. le maréchal engae le fer ennemi, il réussit à désarmer son ennemi. Hélas sans comprendre, Gallen réalise que son adservaire souple comme un chat lui propulse un coup de pied tendu en pleine face.

Ebranlé gallen tombe, il se reléve néanmoins avec rapidité. Son ennemi a eu le temps de récupérer son cimeterre. Les deux bretteurs se jaugent un long moment.

Gallen est sûr que le cliquetis des armes a du se répandre aux alentours; Son regard tombe sur le visage sans vie de Lana. Et c'est avec une rage nouvelle que gallen entame une nouvelle danse écarlate.

"Je ne me contente pas simplement de retrouver cet homme, mais ses alliés également." dit le Fantôme faisant mine de ne pas être obsédé par l'idée de retrouver Saemon.

L'arbalète retrouva son emplacement initiale sur la hanche droite de son propriétaire. L'Agent d'Aldarion observa plus en détails son confrère de Gondor : Narwel avait une mine affreuse et semblait ne pas vouloir s'étendre sur les semaines passées depuis la Piste de l'Héritage. Ibn-Lahad ne le forcerait pas à en parler, si le Gondorien voulait en discuter, il attendrait qu'il en prenne l'initiative.

Après quelques instants où le silence régna en maître, Sirion se décida à répondre à l'interrogation de Narwel.

"Eux comme moi venons du Nord. Où précisément, je ne peux encore vous le dire, votre soudaine apparition me surprend. Vous comprendrez que j'attende avant de vous en dire davantage..."

En effet, Puma se méfiait de cette arrivée impromptue de la part de Rusk-Iar mais s'il regagnait sa confiance, Sirion Ibn-Lahad pensait à quelque chose pour le puissant Agent de l'Arbre Blanc.

C'est alors qu'un léger tintement se fit entendre en contrebas. Sirion tendit un peu plus l'oreille et le son devînt bientôt reconnaissable entre mille : le fracas de deux épées ! Son regard se tourna à nouveau vers Narwel qui semblait également avoir entendu le bruit.

"Mon ami, si vous voulez vous joindre à nous, l'heure de l'entraide est peut-être venue. Nous avons des invités. Allons-y !"

Aussitôt les deux hommes se mirent à descendre le long de la roche. Le son des épées revenait de temps à autre, il fallait arriver à temps si des vies devaient être sauvées.

La lune était le seul témoin de ce combat pour la vie et la mort...dramatique comme à son habitude, elle éclairait pendant un bref moment les visages des deux combattants, pour disparaître aussitôt derrière un nuage, replongeant les deux hommes dans le noir.

La nuit, si belle, si magique, avait montré son autre visage. Un visage d'horreur et de peur. Deux corps gisaient déjà à terre, plongés dans leur propre sang, noir lui aussi, dans l'obscurité.

Sirion et Narwel étaient un duo redoutable. Des hommes entrainés dans l'art de tuer depuis leur enfance. Des vétérans. Agiles, rapides, et pourtant prudents et discrets.
Et pourtant...lorsqu'ils couraient dans le noir, vers l'inconnu, entourés de rochers et d'arbres auxquels la nuit donnait des formes fantastiques, lorsque leur respiration accélérée et le battement de leurs coeurs étaient la seule chose qu'ils entendaient...ils ressentaient une crainte. Une crainte ancienne, plus ancienne que les statues des deux rois. La crainte de la nuit, des ombres, du danger inconnu.

***

La danse écarlate n'admettait aucun faux pas. Les deux corps gisant par terre le prouvaient...

La danse écarlate. Oui. Le duel à mort était quelque chose de tellement intense...plongeant les deux adversaires dans une intimité incroyable. Une coordination parfaite. Une observation incessante des mouvements de l'ennemi...du partenaire. Un état au delà de la réflexion, au delà des sentiments. Un état où le corps prend contrôle, ou chaque geste est un réflexe...inné, ou appris au cours de longues années d'entrainement.

Ce n'était pas la première danse du maréchal. De l'assassin non plus.
Ce serait la dernière pour un d'eux...

Un coup de pied rapide. Précis. Au niveau de la rotule.
Le genou du maréchal se plia sous l'effet de la douleur. Dans un espace plus bref qu'une seconde, un deuxième coup de pied le frappa au niveau de l'estomac. Gallen tomba au sol.
La danse écarlate n'admet aucun faux pas...L'assassin leva son cimeterre noirci, s'apprêtant à donner le coup de grâce. Un sacrifice à la nuit.

***

Quelque part, au dessus des arbres, mais sous les étoiles, des lumières étranges éclairaient la nuit, apparaissant et disparaissant à nouveau dans l'espace de quelques instants. Qui utilisait donc des flammes pour transmettre un message secret? La réponse se trouvait de l'autre côté de la rivière, quelque part aux pieds de la statue d'Anarion...

Mais pour l'instant, personne n'avait remarqué les flammes dans le ciel noir.

Gallen, toujours déterminé fixait farouchement son adversaire. il semblait perdu, mais kle maréchal rohirrim s'était déjà retrouvé dans ce genre de situation....désespérée. Il était un cavalier du rohan, la peur ne le paralyserait pas, il gagnerait ce combat, pour son peuple, son honneur, la vengeance, sa famille et pour.....lui.

Avec vivacité, le poing de gallen se referma sur une pierre , le rohirrim la balança de toute ses force vers son adversaire. sans attendre le résultat de cette attaque impromptue, Gallen fonça vers Kaya; s'attendant à tout moment à recevoir une blessure mais rien ne vint.

Gallen reprit son souffle, son ennemi avait reçu la pierre sur la tempe droite et semblt un epu étourdi.

L'air frais remplit de nouveau les poumons de gallen, ils brûlaient presque. Son sang frappait avec fureur ses tempes.

Gallen commença un nouvel enchainement fait de feinte et de coup d'estoc, il utilisa au maximun sa vitesse. Son adversaire paré chaque attaque mais Gallen remarqua qu'il devait reculé d'un demi pas ou se déplacer latéralement.

Le champion du Rohan réalisa à la surprise de son ennemi au cimeterre noir un large coup d'estoc large trop large, une ouverture de garde presue inespérée. l'agent de la couronne de fer devait se douter que c'était une feinte mais on ne peut pas hésiter face une telle erreur. Comme prévu il s'engouffra. enfin ce fut Gallen qui répliquait et non le contraire mais ce fichu assaillant était rapide comme un crotale et le gras du bras gauche de Gallen fut largement entamé.

Gallen serra les dents passa sous la garde ennemie, Kaya remonta à une vitesse vertigineuse vers le cou ennemi non protégée, L'homme en noir rompit avec célérité le combat, mais Kaya voulait du sang et elle l'aurait. la pointe rohirrim trouva la gorge .

L'homme recula un instant, il tenta de nouveau deux coups rapides de cimeterres . le dernier parfaitement effectué fit une légère cicatrice au niveau du poignet droit de gallen. il dut meme lâcher Kaya.

Puis comme si tout s'arrêtait dans cette nuit froide, l'adversaire se tient la gorge qui s'ouvrit encore plus, le le liquide noir qui glissait maintenant de la plaie béante ne pouvait signifier qu'une chose, il avait perdu contre un infidèle.

L'ennemi tomba vers l'avant, Gallen l'entendit s'étouffer dans son sang, il n'acheva pas ses souffrances, gallen observa juste le corps inerte de lana et adressa une prière rapide aux Valars.

il murmura juste

"Encore une à venger"

La situation du champion du rohan, était critique, il se doutait bien que la nuit était dorénavant remple d'ennemis il ne teiendrait pas longtemps. de plus il était quasi sûr que certains de ses compagnons étaient soit morts soit prisonniers, ils étaient repérés. le visage de Puma s'imposa à lui, il s'en était surement sorti il était de la race de ses récents adversaires, il devait le retrouver et essayait de transformer cette nouvelle hécatombe et victoire contre ce maudit ordre;

Pour l'instant, Gallen entendit des pas feutrés, il devait bouger ; il chercha un abris et décida de se camoufler dans la grotte afin d'obsrver sans être vu les nouveaux arrivants. Si c'était des compagnons tant mieux sinon la danse écarlate reprendrait ses droits.

Il y a toujours une racine pour trébucher, il y a toujours un fossé pour casser une cheville, il y a toujours une branche qui griffe le visage, il y a toujours un talus à franchir, il n'y a pas toujours une paire de cadavre tout frais.

Sirion et Nârwel débouchèrent sur les lieux du combat, à peine s'être pencher sur un Elfe baignant dans une marre de sang. Nârwel recula doucement et se glissa de nouveau dans l'ombre. Un autre regard que le leur pesait sur les deux cadavre à la sombre allure.

Quelques secondes plus tard la pointe de Gilmilroth venait se poser sur l'épaule du champion du Rohan.

"Belle cape..." dit il glissant la pointe de sa lame sous le menton de Gallen Mortensen.

Gallen détestait cette situation. Attendre, la patience devait être son allier, lui le guerrier , le soldat habitué aux batailles rangées mais démuni dans cetype de comabt d'embuscade.

Le champion du Rohan, entendait son coeur battre la chamade, tous les bruits de la nature semblaient amplifiés. Le maréchal s'aperçut que le silence complet était un leurre.

Il aperçut des silhouettes fugaces qui se déplaçaient avec élégance et vivacité et surtout cette fois silencieusement.

Plus plus rien, plus rien du tout. où pouvaient bien être ces deux personnages aperçus fugacement.


L'echo du coeur du rohirrim tapaient ses tempes avec fureur. Gallen cherchait des yeux ses ennemis potentiels, rien. Seul le vent chataouillait son visage.

Puis un léger bruissement, un léger frolement sur l'épaule droite et le contact désagréabvle d'une lame d'acier sous le menton.

Gallen était pétrifié, il tenta de se calmer, son cerveau marchait à plein régime. Il était de nouveau piégé. Il laissa ses bras ballants, montrant une résignation rapide.

La main qui tenait le poignard était ferme , un professionnel à coup sûr. Sa main droite glissait centimètre par centimètre verssa main gauche, mais il se doutait que cette manoeuvre ne marcherait pas face à un homme aguerri. Il s'apprétait donc à balancer un coup de boule furieux, espérant être rapide comme l'éclair. une pensée vint à Gallen

"Pourquoi l'homme ne l'avait pas déjà tué"

Il lui sembalit avoir entendu le son de cette voix dans laquelle se mariaientt ironie, force et amertume. Mais il était incapable de se souvenir, toute son attention était portée sur sa riposte.

Sirion avait suivi Narwêl sur le lieu de l'affrontement. Un beau carnage. Et l'un des trois cadavres faisait partie de l'escouade de Puma, ça commençait bien... Et Gallen disparu. Soudain l'Agent de l'Arbre Blanc repéra une silhouette dans l'ombre, aussitôt Ibn-Lahad se mit en mouvement pour épauler le gondorien mais il n'y en avait pas besoin.

La lame de Narwel vint se frotter au menton du maréchal de la marche. La situation pouvait mal finir, le Fantôme intervînt d'une voix basse tout en mettant le mai sur le bras de son camarade.

"Pas de geste trop hâtif, il est avec nous mon ami."

Une légère brise caressa le visage des trois guerriers. Plus rien n'allait. Sirion se demandait comment ils avaient pu se faire avoir si facilement mais cette fois-ci, il ne fallait pas se laisser abattre et riposter au plus vite. D'un léger signe de la main, Puma invita ses deux compagnons à s'accroupir en cercle.

"Ecoutez, l'Ordre nous a débusqué mais il ne faut pas arrêter maintenant. Nous devons glaner le plus d'informations possibles. Notre camp a du être trouvé, on va infiltrer notre propre campement. On va se faufiler jusque là-bas dans le plus grand silence possible et on aura alors quelques réponses... si oui ou non, il y a d'autres survivants. Nous sommes d'accord ?"

Ibn-Lahad n'attendait plus que l'acquiecement des deux guerriers auprès de lui.

C'était un tissu élégant, sans doute tissé par les tailleur de Medulsed. Nârwel dégagea lentement la pointe de son épée. En s'appuyant sur cette dernière il s'acroupit au cotés de deux compères. En guise s'excuse et de salut il hocha la tête vers Gallen.

Alors que Sirion parlait, le front de Nârwel se plissa de plus en plus. Ce n'était pas de l'incompréhension mais tout ceci ne paraissait pas très clair.

Pointant les cadavres qui gisaient derrière eux, Nârwel chercha ses mots pendant un court instant.

"Qui sont ces Elfes? Et cette Femme?! qu'est ce qu'un Glorieu Banni et le Fantôme chasse si ardemment, et pour qui? Sirion, éclaire moi... L'Ordre que tu cite est-ce bien celui auxquel je pense?!" dit-il presque en bégayant.

Sa poigne ce resserrait sur le pommeau de Gilmilroth, tremblant il se tourna vers Gallen avant d'ajouter nerveusement:

"Belle cape, sincèrement. J'adore."

Le Fantôme eut un léger rictus.

"Oui, mon ami. Nous sommes sur les traces de l'ordre de la Couronne de Fer, dit-il d'une voix basse.

Et de continuer.

"Cette femme faisait partie de notre escouade. Quant à ces Elfes, je crains qu'ils ne fussent dans le camp adverse mais notre ami rohirrim pourra peut-être nous en dire plus un peu plus tard sauf si cela est urgent car nous devrions nous hâter pour sauver ceux qui peuvent encore l'être."

Sirion se tût alors, une pensée horrible lui traversa l'esprit. Il eut du mal à déglutir.

"Si jamais l'un des nôtres étai capturé et interrogé, cela pourrait avoir des conséquences."

Mais très vite, Ibn-Lahad se souvînt des paroles des quatre Maîtres : nul ne connait l'identité de ses supérieurs dans la Loge, disaient-ils. Mais malgré tout, si quelqu'un leur parlait de la Loge de Tharbad, le quartier général des Passeurs d'Etoiles serait compromis.

Le temps jouait contre eux.

"Narwêl, nous t'expliquerons tout plus en détails une fois le danger moins pressant. Fais-nous confiance."

Sirion était déjà prêt à repartir vers la grotte.

Très honnétement, la voix de Puma rassura Gallen.Naturellemnt jamais le maréchal rohirrim ne le dirait ni ne l'avouerait.Il s'était senti perdu, aux mains d'un adversaire invisible. Le champion du Rohan reconnut enfin La voix tendues qui le menaçait; Narwel Rusk Iar, il l'avait croisé lors de l'enterrement de feu le roi Thénéor. Il avait une sale allure, l'agent de l'arbre blanc mais appremment il maitrisait encore son sujet.

Gallen eut des doutes, les compétences particulières de narwel en faisait un allier potentiel efficace ou .....un ennemi implacable mais Puma sembalit sûr de son fait, et avait beaucoup plus d'expérience que Gallen dans ce genre de crise.

Gallen prit donc la parole d'une voix étouffée:

"Ma cape c'est de l'hermine , agent de l'arbre balnc

Nos assaillants sont des elfes, rapides et agiles comme des félins, ils sont ambidextres, ont des lames de métal sur les avants bras pour parer les coups et ils utilisent des armes de jet en forme d'étoiles acérées. A mon avis ils ont persuadés de m'avoir éliminé, j'ai déjà rencontré ce genre d'hommes, leur seul point faible est leur vanité. Je suis d'avis de nous séparer et de contourner notre camp de manière circulaire et ainsi de les enfermer dans la nasse. Mais c'est vous les experts des embuscades, moi au tout cas j'ai vraiment envie de les éliminer ces raclures de l'ordre la couronne de fer"

En prononçant ces derniers termes, le maréchal d'Aldburg scruta les réactions de narwel afin de détecter une faille chez l'agent de l'arbre blanc

Il hocha la tête en signe d'approbation. L'exposé de Gallen Mortensen lui parut clair et complet, même s'il n'avait jamais vraiment combattu un Elfes, les failles décrites par le Rohirrim lui parurent d'une évidence indiscutable. Juchés sur le trône d'une quasi immortalité, si le mal avait corrompu le coeur des Elfes comme dans quelques récits des Anciens temps, la sagesse se fondait en une vanité écrasante. Magnifique faille dans une armure de pierre.

"Bien, si nous sommes des experts en embuscade, je pense que l'hermine ferait un appât de choix. Qu'en pense tu?" finit-il se tournant vers Sirion.

"Ne t'inquiète pas Champion, j'ai toujours été bon archers. Et l'arbalète de notre ami rate rarement sa cible..." dit-il en s'emparant de l'arc et des fleches de l'Elfe égorgé.

"Allons-y..."

Sans plus attendre Nârwel se dirigea vers le campements, c'était de nouveau une ombre parois les arbres...

Sirion acquieça à son tour aux paroles de Narwêl.

"Mon arbalète commençait à s'ennuyer à force de ne plus servir," dit-il un sourire cynique en coin.

Puis l'Agent de l'Arbre Blanc se saisit d'un arc et d'un carquois rempli de flèches dont l'extrémité était faite de plumes noires et blanches. Il fallait agir vite maintenant.

"Poulain, tu feras l'appât, tu es bien meilleur bretteur que moi et Narwêl est le meilleur archer que nous ayons. Nous te couvrirons, n'aies crainte et si jamais ils sont trop nombreux..."

Ibn-Lahad ne savait pas quoi ajouter. Il hésita un instant.

"S'ils sont trop nombreux, nous aviserons plus tard."

Alors, Narwêl Rusk-Iar donna l'ordre d'y aller, les trois hommes se faufilèrent à travers les arbres et les buissons, leur coeur s'accélérait au fur et à mesure de leur progression vers le campement.

Gallen écoutait avec attention, les deux spécialistes. Leur plan était simple comme bonjour mais le maréchal devait bien avouer qu'être un appât était une nouveauté pour lui. En tant que guerrier rohirrim il découvrait un nouveau style de combat fait de stratagème, de coups vivieux. Mais il commençait à comprendre que pour terrasser l'ordre, ils se devaient d'être plus retors que ces raclures.

Le champion acquiessa aux dires des deux compagnons. Il ajouta juste dans un souffle

"Narwel, appelle moi encore Hermine et c'est moi qui te tue", Gallen ponctua sa diatribe d'un rapide sourire.

Puis il murmura d'un ton narquois.

"j'espère que vous êtes aussi bons que vous le dites. Devenir un por epic avec des flèches ennemies me tente peu"


Puis le maréchal prit une grosse bouffée d'air pur frais. Il sortit d'un geste élégant, ses deux armes blanches. Il aperçut du coin de l'oeil ses deux anges gardiens s'enfoncer dans les ténébres.

D'un pas calme et maitrisé, faisant le moins de bruit possible Gallen marcha vers le feu du campement. il apercevait les flammes danser dans la nuit. il eyut le coeur serré. Personne. Soit tout le monde était mort soit prisonnier ou en fuite.

Serrant un peu plus ses deux armes de poing, le maréchal continua son avancée. Il déboucha dans la halo lumineux . Calmement Gallen laissa ses yeux s'habituer à la lumière artificielle. il était une cible plus que visible. Mais par contre, s'il devait combattre au corps à corps, il s'était habitué à la lumière du feu déclinant, un maigre avantage mais un avantage néanmoins en cas de combat rapproché.

Gallen se méfiait surtout des étoiles acérées, il était donc prêt à plonger ventre à terre , à tout moment. Le champion du Roahn commença à faire le tour du campement, vigilant.

Mais le silence était oppressant comme une chappe de plomb. Gallen avait l'impression d'évoluer dans un cimetierre. Il espérait au tout cas que cela ne soit pas le sien.

Seul quelqu'un avec une ouie d'elfe aurait pu distinguer les chuchotements parmi les murmures du vent jouant dans les feuilles d'arbres.

-Je vous avais dit qu'envoyer les longues oreilles comme éclaireurs était une connerie...ils ne servent à rien. C'est probablement juste un campement de chasseurs ou de marchands. On entre, on les égorge, on jette les corps dans les chutes de Rauros avec des pierres attachées aux pieds, ca règlera l'affaire...

-C'est pas toi qui donnes les ordres ici Tharak...et avec ta grande gueule n'espères pas un avancement. Tu connais nos maitres. Il vaut mieux prendre des précautions inutiles que échouer...Les maitres ne pardonnent pas. Tu te rappelles peut être ce qui est arrivé à ceux qui n'ont pas réussi à attraper des espions de l'Arnor il y a quelques mois dans les Champs Aux Iris...Alors fermes là et obéis aux ordres.

Un troisième chuchotement, plus autoritaire, vint interrompre ses deux camarades:

-Taisez vous tous les deux, on s'approche...tenez vos armes près de vous.

***

Ce fut un spectacle étrange que de voir des silhouettes apparaître dans le cercle lumineux entourant le feu. Ils étaient tels des spectres se matérialisant dans la nuit, les écailles argentées de leurs armures reflétant les flammes tels des rubis.

Ils étaient une bonne dizaine, tous armés jusqu'aux dents, en armures légères. Ils apparurent près du feu au même que Gallen entra sur la scène de ce théâtre macabre...

Il n'y eut aucun cri de surprise, aucune confusion. Gallen et ses compagnons avaient affaire à des professionnels...Trois des hommes s'élancèrent immédiatement sur Gallen. Une flèche, tirée soit par Narwel soit par Sirion traversa l'air avec un sifflement sinistre, mais rebondit contre un élément d'armure d'un des hommes.

Le combat avait commencé...

***

Réveillés par les bruits du combat, les compagnons des Passeurs des Etoiles attrapèrent leurs armes, voulant rejoindre la lutte.

Un d'eux sortit de la caverne, mais périt immédiatement sous un coup de hache qui coupa sa veste de cuir renforcé, ainsi que la chair et les os.

Mais bientôt d'autres vinrent rejoindre l'escarmouche, et le campement se transforma en un véritable champ de bataille...

L'observation de Gallen dura peu de temps. Il les sentit dans son dos, puis tout autour de lui. Ses ennemis étaient devant lui.

Le maréchal eut un sourire malsain. Enfin un combat qui lui convenait. Tout aussi silencieux que ses adversaires, Gallen avança acélera le pas pour profiter de sa vitesse, ses deux armes de poing serrées avec puissance. La danse écarlate reprenait de nouveau ses droits.

Le champion du Rohan aperçut du coin de l'oeil, une flèche rebondir sur une armure etincelante. Le rohirrim comprit que ses arrières et ses flancs seraient couverts par ses anges gardiens.

Le maréchal entra dans sa bulle comme pour tout combat. Il heurta avec force le premier assaillant, il engagea le fer et Kaya comme aminée de vie propre suivit la trajectoire de l'arme adversaire comme guidait sur un rail. La gorge de l'homme s'inonda de sang en un instant.

Deux secondes plus tard, les membres de l'agent de la couronne de fer fouettaient l'air firieusement tel un pantin désarticulé. Les ombres de l'enfer se refermaient sur lui.

De sa main gauche, Gallen bloqua une attaque d'estoc. Puis le rohirim enchaina des passes d'armes puissantes. Puis il croisa le regard ébéne de son ennemi. L'hommesoufflait fort dans le nuit froide, son coeur s'accélérait devant la vitesse d'execution du Maeréchal.

Entre deux longues respirations , Gallen déclencha sa passe d'arme favorite. Il prit le fer de ses deux armes, tourna sur lui tout en avança d'un pas, il se retrouva en parallèle avec son ennemi. Et Sa main gauche rapide comme le vent du Riddermark s'enfonça dans l'aine offerte. Gallen tourna son arme pour agrandir la blessure. puis d'un geste rapide, il trancha la tête de l'agent obscur. Histoire de montrer sa détermination.

Gallen entendait des flèches siffler, il se doutait que Sirion et Narwel s'en donnaient à coeur joie.

Le rohirrim se sentait libre, il n'avait jamais combattu en se sentant aussi protégé. Il était d'autant plus dangereux.

Devant lui un troisième adversaire, immédiatement, Gallen s'aperçut que les autres assaillants lui laissait inconscienment un large espace. Lui même connnaissait ce phénomème, les gardes royaux lui laiisait généralement du champ en combat, en tant que chef et bretteur emérite.

Il avait donc en face de lui, un chef tout dun moins un homme d'un certain pouvoir.

Gallen eut de nouveau un sourire malsain. Sans prévenir, Il attaqua avec célérité. Son ennemi bien campé sur ses puissantes jambes, bloqua de son espadon les attaques rohirrims. Gallen poursuivit alternant coup d'épée et de main gauche, avançant toujours. L'homme avait les yeux gris imperturbables.

L'agent sombre devait reculer devant les assauts furieux de Gallen , mais il était puissant, il attendait une erreur du maréchal car avec sa lourde épée il lui fallait une seule ouverture,une seule. mais le champion du Roahn le savait et malgré les apparences il ne se livrait pas totelement, laissant venir l'ennemi, il le savait il ferait à un moment où l'autre le pas de trop et là Kaya le pourfendrait. Gallen ne voulait pas le tuer, il devait le questionner.

Mais dans cette nuit glaciale, seule la danse écarlate était victorieuse, comme toujours.


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Gorian, le géant arnorien fut réveillé. Des cliquetis d'épée. Il y avait combat et apparemment cela provenait de leur campement. Il se félicita d'avoir transférer les couches des agents de la loge dans la grotte.

Néanmoins il eut le coeur pincer, car cela signifiait que les gardes avaient tous succombé. Il se ressaisit immédiatement, il pensa à sa mère tuait par un raid de l'infâme Balthazar et à son père mort de chagrin.

Il se leva d'un bond, les trois agents des loges présents étaient prêts au combat les yeux enflammés.Ils n'étaient plus que quatre , plus les hommes qui se battaient dehors. Ils étaient mal partis, mais ils devaient vaicre pour les terres du milieu.

Hélas, le jeune gondorien mourra , transpercé par un coup de hache habile. mais l'assaillant ne put se réjouir de cet acte, transpercé par le javelot de Gorian.

Les trois agents de la loge sortirent haletant, dans la fraicheur de la nuit. Immédiatement il comprirent la sitauation , Poulain dansait au milieu des flammes en une sarabande démoniaque.

Les agents chargèrent, Gorian tel une tempête déchainée, leava haut sa hache de guerre. A ses cotés, un haradrim muet ayant eu la langue coupée par les agent de l'ombre, armé d'une cimeterre noir à la garde rouge et en dernier lieu un jeune gondorien avec une vielle hache de bucheron rouillée, il était vaillant mais peu habitué au combat, ses missions se cantonnaient à la mise en place des campement, à faire du feu quelque soit l'endroit, un homme de bon sens, sachant tout faire mais pas un guerrier à coup sûr.

En face, les soldats fanatiques ne tremblèrent pas, il se répartirent afin de disperser le trio. Ils étaient sept et étaient des elus, ces pouilleux n'avaient aucxune chance.

Gorian l'avait compris, il espérait juste diminuer la pression sur Poulain. peut être que les flèches provenant de la forêt les aideraient, Goraian se doutaiyt qu'elles ne pouvaient qu'être l'oeuvre de Puma.

Serait ce encore un sacrifice inutile pour combattre l'OCF et à la nuit ? Serait ce une vixctoire désespérée?

Les jeux n'étaient pas faits, mais l'ordre comme toujours semblait tirer les fils.

Alors que le maréchal Mortensen était à présent arrivé au feu de camp, les deux Agents se mirent en position pour couvrir leur compagnon. Rapidement, Ibn-Lahad chargea son arme de mort avec deux carreaux, tout en observant les alentours, les yeux et les oreilles aux aguets. Bientôt, il y eut du mouvement près du feu. Une dizaine d'hommes armés se rapprochaient irrémédiablement du camp où de toute évidence, le reste du groupe dormait. Un nouvel espoir naquit dans l'esprit du Puma en voyant que leur nombre n'était pas trop important. Avec de la ruse et de la force, ils y parviendraient mais peut-être leur manquerait-il quelque chose d'autre. Quelque chose que quelqu'un lui avait appris quelques semaines auparavant.

Poulain était seul face à eux, une proie apparemment facile à abattre. Ils allaient être surpris. La flèche à empennage noir et blanc traversa l'air à une vitesse folle après que Narwêl eusse bandé son arc. Mais malgré la vitesse d'exécution, elle ricocha sur une plate de l'armure d'un des hommes. Sirion jura entre ses dents, un mort dès le début aurait entamé leur moral -peut-être.

Mortensen mit alors en route la fameuse danse écarlate dont Sirion avait déjà entendu parler. Ce rohirrim était un monstre au combat, il semblait infatigable et donnait de la peine à ses adversaires. Mais Puma ne perdit pas plus de temps à admirer Gallen, levant le bras vers les hommes les plus dangereux pour le maréchal, son doigt se referma une première fois sur la gâchette de son arme. Puis une seconde fois après avoir légèrement modifié l'angle de son bras. L'armure de ces types était étrangement résistante, capable de résister à la flèche de Narwêl... C'est pourquoi par précaution, Sirion s'était décidé à viser le haut du corps, le cou et la tête ou bien les jambes s'il ne pouvait pas viser plus haut dans sa position.

Arim fut réveillé tout comme ses autres compagnons endormis dans la grotte. Des fracas de fer se frappant l'un l'autre, aucun doute, il y avait du grabuge dehors. D'autres furent plus rapide que Arim à sortir de leur antre mais le premier à sortir fut haché menu par un inconnu. Mortensen se précipita alors sur lui. Il n'en fallait pas plus à Arim pour s'équiper du mieux qu'il pouvait pour aller combattre et aider ses alliés. Sirion devait être dehors aussi, et peut-être mort qui sait. Après tout, Arim n'avait entendu que des rumeurs sur cet ancien mercenaire et leurs adversaires avaient peut-être eu raison de lui. Les deux lames accrochées dans son dos sifflèrent en sortant de leurs fourreaux tels des démons sortant de leur boîte.

Le nombre de carreaux diminuait petit à petit et le Fantôme décida de changer de tactique. Son arbalète de nouveau armée, Puma surgit des fourrés en dégainant Nerthag de sa main libre. Protéger Gallen dissimulés dans les buissons était une bonne ruse de la part de Narwel, laisser la danse écarlate agir montrait à leurs ennemis leur force, Sirion Ibn-Lahad allait maintenant être aussi immoral que l'Ordre l'avait été. Ruse, Force et Immoralité. Les trois mots d'ordre qu'on lui avait appris au château de Veddle, enseignés par son opposé, son rival, son prédécesseur. Pourquoi suivait-il ce conseil de Saemon ? Aucune idée.

L'un des membres de l'Ordre se rua aussitôt sur Sirion, mais ne put même pas battre le fer avec le Khandéen, un carreau venant se figer dans son crâne. Une lame passa au-dessus de la tête du Fantôme, qui s'accroupit à temps. Sans attendre, Nerthag fendit l'air et brisa la rotule de son ennemi en un bruit effrayant. Puis la lame s'enfonça profondément dans l'aine achevant rapidement le guerrier affaibli. Ibn-Lahad tenta alors de se rapprocher de Gallen, d'une part pour l'éviter d'être pris en tenaille et d'autre part pour que Narwêl puisse concentrer ses tirs.

Le combat était loin d'être gagné mais la volonté des Passeurs d'Etoiles ne faillirait jamais face à l'Ordre de la Couronne de Fer.

La flèche, la pointe, la cible, inspire, expire, et lâches la corde. La flèche fusa dans l'air humide, soulevant une multitude de gouttelettes dans une trainée sifflante. L'ennemi devrait être mort. Mais le dard ricocha contre l'armure. A l'instar du Fantôme, Nârwel compliqua la tâche. Viser la tête ou la gorge se révélait un exercice de haute voltige, surtout dans ces conditions nocturnes.

Gallen tournoyait déjà sur lui même, jetant un adversaire au sol dans un flot de sang blanchi par l'immaculée lumière de la Lune. Il suffit d'une respiration à Nârwel pour encocher une nouvelle flèche, elle arracha l'oreille d'une ombre avant qu'il ais pu expirer. Changeant sans cesse de position, Nârwel harcela sans relâche ses cibles qui semblait se concentrer sur Gallen et maintenant sur Sirion qui quittant le couvert des buissons se joignait au Rohirrim dans une dans mortelle.

Alors qu'il trendait une énième fois la corde de son arc, des pas sur sa droite résonnèrent sur la pierre mise à nue par les crues de l'Anduin. Par pur réflexe il para un coup avec l'arc de bois. L'arme ne résista pas au choc d'une lame habilement maniée.

Gilmilroth surgit dans l'instant, faisant chanter la lame de cette voix si caractéristique. L'homme qui se tenait en face de lui, tout vêtu de noir, avait le visage en sang. Il lui manquait une oreille...

Le combat avait transformé cette nuit mystérieuse et rêveuse en un cauchemar terrible...l'aura de lumière rouge projeté par le feu de camp créait un jeu d'ombres, plongeant certains combattants dans l'obscurité, d'autres dans le halo lumineux...le sang coulait à flots, s'imbibant dans le sol humide de la forêt, tantôt noir, tantôt écarlate.

Ce n'était pas une simple escarmouche...c'était la première confrontation ouverte entre deux organisations puissantes, dont les buts étaient parfaitement opposés. La Couronne de Fer faisait face aux Etoiles.

Le combat montrait clairement que les hommes de l'Ordre étaient parfaitement entrainés et équipés d'armes d'une qualité supérieure...les Passeurs des Etoiles ne manquaient pas de courage, mais certainement d'organisation, et les armes de faible qualité, parfois rouillées de certains membres du groupe semblaient ridicules face aux lames scintillantes des hommes en noir.

Heureusement, trois hommes étaient là pour rendre équilibre à la situation. Deux d'entre eux avaient été choisis comme élus par les Pères de la Loge, le troisième était redouté et respecté dans tout le royaume du Gondor. Que pouvait faire le courage et l'habileté contre l'organisation parfaite de l'Ordre? Cela restait à voir....

***

Les suppositions de Gallen selon le rang de son adversaire étaient correctes. En effet, c'était le même homme qui avait fait taire ses compagnons quelques minutes plutôt dans la forêt. Il n'était pas un officier pour rien. Les noeuds impressionnants des muscles sur ses jambes et ses bras qui lui permettaient de manier son espadon avec une agilité terrifiante, n'enlevaient rien à l'intelligence qui se dessinait sur les traits de son visage.

Il comprenait très bien qu'il avait affaire à un guerrier d'élite, et essayait de finir le combat le plus rapidement possible...un coup suffisait pour trancher le rohirrim en deux. Malgré la taille impressionnante de son arme, il se déplaçait avec grâce et habileté...la portée supérieure que lui donnait son épée lui permettait de tenir Gallen à distance. La danse écarlate dura pendant au moins une minute, une minute qui sembla infiniment plus longue aux yeux des combattants, dont l'adrénaline et la concentration les isolait du reste du monde.

L'attaque arriva, rapide et brutale, tel un rapace.

Le chef des assaillants fit deux pas en avant, qui mirent Gallen à portée de son arme imposante. La lame énorme coupa l'air dans un arc terrible en diagonale. Comment le maréchal pourrait éviter ce coup? Il était trop tard pour lui pour sauter sur le coté ou en arrière, et la lame de son adversaire était trop bas pour pouvoir l'éviter en se baissant. La puissance du coup semblait rendre toute tentative de bloc inutile...Etait ce la fin de Gallen Mortensen? Un par un, les danseurs écarlates périssaient de la main de leur maitresse...mais les nouveaux acolytes ne manquaient jamais.

***

Un objet étrange traversa l'air avec un sifflement sinistre, et vint s'enrouler autour des jambes du Fantôme, le jetant au sol. C'était un bola...arme des chasseurs primitifs, elle consistait de deux pierres rondes attachées par une corde solide. Un lanceur habile pouvait l'utiliser pour immobiliser ou assommer un animal ou un homme...parfois même un fantôme.

Le projectile était parvenu d'un des hommes de l'ordre. Ce dernier, souriant à présent en dévoilant ses dents blanches, se jeta sur Sirion Ibn Lahad, qui gisait toujours au sol. Un poignard recourbé apparut dans la main de l'assassin...

***

Le cri de l'homme perça l'air. Rempli de douleur. Rempli de rage. Rempli de haine.
Aveuglé par le sang qui coulait en abondance de l'endroit où, il y a encore quelques secondes, se trouvait son oreille, l'homme chercha du regard l'endroit d'où provenait le projectile.

Il aperçut aussitôt une silhouette sombre, accroupie dans les buissons; il vit plusieurs flèches traverser l'air dans l'espace de moins d'une minute...certains rebondirent contre les armures de ses compagnons, d'autres touchèrent leurs cibles, mordant la chair jusqu'au sang.

Essuyant le sang de son visage, mordant la lèvre sous l'effet de la douleur, il contourna le champ de bataille, se dirigeant vers Narwel...la vengeance serait douce...

Le fauchon élégant du guerrier transperça l'air, et brisa l'arc de Narwel, envoyant un nuage d'échardes. L'homme serra ses dents, et attaqua à nouveau; cette fois l'acier se heurta contre l'acier. Un combat acharné commença entre deux bretteurs habiles.

***

Le reste des guerriers de l'Ordre avaient tourné leur attention sur les hommes qui venaient de sortir de la grotte. Malheureusement pour ces braves guerriers, certains d'entre eux manquaient d'entrainement...ce fut le gars du jeune gondorien. Un coup puissant d'un marteau de guerre fit voler la hache rouillée au sol. Un deuxième brisa le crâne du jeune homme.

Le haradrim muet s'élança, faisant virevolter son sabre, dans une tentative heroique de protéger Gorian d'un coup de masse d'arme vicieux. L'haradrim muet parvint à parer l'attaque de l'homme de l'Ordre, et lui asséna un puissant coup de sabre...mais la lame glissa sur l'armure scintillante de l'autre, sans le blesser. Le bref moment de surprise suffit à un autre guerrier de l'Ordre pour transpercer l'haradrim d'un coup d'estoc de sa lance.

Arim et Gorian combattaient toujours avec courage et ardeur...

Le moment était venu de voir si l'entrainement et l'équipement valait plus que le courage et la noblesse...

#Arim #Gorian

Le maréchal aperçut Puma qui entrait dans la danse, il semait la mort parmi les ennemis, silencieux comme un félin, discret comme un fantôme, efficace comme un assassin, Gallen se esentait couvert.


Gallen avait les yeux rivés sur les mains ennemies car ce sont les mains le danger pas la lame. Et il vit le changement, de positionnement, l'action était parfaitement exécutée. Les deux pas de déplacement était digne d'un vrai danseur, mais dans la danse écarlate, Gallen aussi était un artiste émérite.

Le coup de taille était parfaitement exécuté, aucune parade ne pouvait sauver le maréchal du Rohan. Mais le champion du Rohan était préparé et dans un combat d'une telle intensité avec des acteurs d'une telle maestria c'était un avantage.

Le coup était précis et puissant . D'ailleurs l'agent sombre avait un rictus mélant concentration et satisfaction.

Oui le coup était parfait, Gallen leva juste sa main gauche qui entra en collision avec l'espadon , un bruit cristallin ponctua le choc. Ridicule ! Une telle arme ne pouvait pas arrêter une poussée aussi forte.

Le maréchal sembla s'affaisser, il tomba accroupi, devant son .....vainqueur. C'est alors que l'agent comprit la manoeuvre. Gallen était tombé mais de sa propre initiative; sa jambe d'appui tenait ferme, il bascula profitant de la vitesse produite par la poussée de l'espadon sur sa main gauche et le champion du Rohan, comme propulsé, tendit son bras droit au bout duquel la pointe de Kaya sanguinaire s'enfonça dans l'épaule droite ennemie du colosse.

Gallen toujours poussé, rompit et tourna sur lui même effectuant un coup d'estoc avec Kaya , ce qui eut pour résultat une large estafilade sur le poitrail du chef de l'ordre.

Haletant, Gallen se remit immédiatement en position de combat, les deux pointes de ses armes blanches tournaient vers l'ennemi.

La voix blanche de Poulain s'éleva

"Parle ou tu mourras, tu le sais"

Gallen remercia intérieurement Maitre Graham le maitre d'armes du Rohan qui lui avait appris cette passe d'arme . Blesser un membre de l'ordre de la couronne de fer avec une technique du père d'Eothar victime de ces racailles était un juste retour des choses.


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Gorian soufflait dans l'air froid, sa hache tournoyait inlassablement . Le géant arnorien avait littéralement coupé en deux un agent de l'ombre. mais les deux adversaires qui lui faisaient face étaient rapides, très rapides,trop rapides, ils le harcelaient de leurs cimeterres recourbés. Il était épuisé, vidé,ses bras le torturaient il avait même de la peine à lever son arme de prédilection. d'ailleurs sa sueur se mélangeait dorénavant à son sang, ses multiples blessures ajoutaient à sa faiblesses croissante.

Puis son regard tomba sur le brave type dont il ne saura jamis le nom, son corps raide, ses bras en croix et la tache sombre qui ornait son crane ne signifiait qu'une chose: encore un mort.

Puis une douleur aigue toucha Gorian au niveau de ses jambes. L'arnorien eut un voile rouge, il hurla sa rage et sa peur à la nuit et s'effondra tel un arbre.

Un coup de pied violent envoya voltiger son arme.L'agent ds loges tenta de rouler pour se protéger mais un nouveau coup de pied s'écrasa sur ses cotes endolories.

La rage s'empara de Gorian qui se leva d'un bond comme un diable sortant de sa boite, emporté par la douleur.

Sa poigne de fer se referma sur l'agent le plus proche de lui éberlué devant une telle tornade.

L'arnorien serra, serra et le corps flasque de son nnemi tomba dans l'herbe humide. Puis sa poitrine brûla de nouveau, un nouveau coup de sabre fut asséné.

Gorian tomba à genou, il se força à scruter les regards malsains qui le fixaient impassibles devant la mort de leur compagnon.

Dans son dos, il entendit les cliquetis d'épée, Armil semblait mieux se débrouiller. Gorian eut une pensée pour sa famille décimée par l'OCF, il s'apprêtait à les rejoindre, il était aller au bout , il avait essayé, mais il avait échoué.