Voyage vers Aldburg, Aoden, Théobald et Gallen

Gallen attendait devant le chateau d'or.Il respirait à pleins poumons l'air frais. Puis son regard fut attiré vers l'horizon, les premières lueurs du soleil apparaissaient.

Les souvenirs de Gallen affluaient, ses années d'enfance lorsqu'il restait des heures à regarder le soleil se reflétait sur Meduseld.

Brindille logea sa tête sous son épaule droite.

Gallen la caressa et des larmes apparurent dans ses yeux

"Si tu savais combien ils me manquent"

Puis avec un air de défi, il s'essuya les yeux avec sa main gauche et cria

"Ils seront fiers de moi, je protégerai le Rohan, oui Fiers de moi"

Puis Gallen, s'assit pour retrouver son calme; Brindille le regardant de ses yeux remplis de candeur.

Le gardien royal scrutait le solieil arrachant les derniers pans de la nuit déchirée.

Aoden retrouva Gallen devant la porte du Chateau d'Or, il s'était déguisé en villageois pour passer inaperçu, son épée se trouvait dans son dos en dessous de la vielle tunique qu'il portait; Même Galod y avait eu droit, il n'avait ni selle ni harnais, seulement une corde en guise de raine. Il regarde Gallen

*Si il garde son armure on va vite être repéré une fois là-bas*

Cher ami puis-je vous conseiller d'enlever votre armure ou de mettre une vielle tunique par dessus. Il ne faut que l'on puisse vous reconnaitre.

Oui ça avait l'air un peu gros comme ça mais quand on y pense qui supposerait qu'une personne ressemblant à un vagabond soit en réalité un garde du roi. Il monta sur son cheval et alla en direction de la porte de la ville

Je vous attends devant la porte de la cité

HRP: Aoden je n'ai pas d'armure, je l'ai signalé dans mon précédent message, Théobald, je lance le dépat D'aldburg, prend en cours, signale nous s'il ya un soucis, allez au plaisir, camarades

Gallen fut surpris par l'arrivée d'Aoden. Il était géné. Le garde royal l'avait il aperçu pendant son discours solitaire ?

Gallen bredouilla

"Oui... euh... parfaitement Aoden, je nai pas mon armure, j'ai acheté des vétements de voyage qui me feront passer pour un citoyen rohirrim des plus classiques"

Gallen suivit Aoden, il menaient leurs montures par les rennes.

Gallen acheta des rations de nourriture pour un voyage de deux jours destinées à trois hommes. Gallen remplit trois outres d'eau fraiche.

Gallen chargea ses victuailles dans les fontes de Brindille.

Les deux gardes royau arrivèrent au niveau de la porte principale d'Edoras.

Théobald, fils d'Eoben était là sur sa monture. il salua ses compagnons d'un salut amical.

Dix minutes plus tard, les trois rohirrims chevauchaient plein sud vers Aldburg.

Il firent un petit galop pour rechauffer les chevaux et se mirent ensuite eu trot.

Gallen se mit à la hauteur d'Aoden

"Quel bonheur de chevaucher dan les plaines du Riddermark "Aoden il me semblait que vous étiez en mission récemment, est-ce durant celle-ci que vous avez été blessé à la jambe?"

Gallen regardait Aoden de ses yeux bleux aciers attendant sa réaction.

Gallen eut un léger sourire en écoutant le gardien royal.

Moi je vous connais Aoden , vous avez une sacrée réputation chez les gardes royaux, celle d'un fonceur mais d'un homme digne de confiance , rempli d'honneur et urtout serviteur du Rohan. Vous ne me connaisez parce que je viens d'être admis dans le corps des gardes royaux.
Je suis originaire d'une ferme proche d'Edoras, j'ai vécu une grande partie de mon enfance avec mon grand oncle Norain le conteur, que vous connaissez peut être, il m'a formé aux métiers des armes et m'a inculqué l'amour du Rohan.J'ai aussi été formé par un mercenaire qui habite près d'Isengard, Kragen.

Gallen caressa le pommeau de son épée Kaya en parlant de son grand oncle

Mais ma famille a été exterminée par une bande d'hommes des montagne

Gallen sentit la nausée monter en pensant à sa famille

Gallen eut un sourire triste vers Aoden

Rassurez vous, ils ont payé !!

Le regard de Gallen se fit plus dur.

Cette épreuve m'a motivé, m'a montré la voie à suivre: defendre le Rohan pour que ce genre de drame n'existe plus !!

puis après avoir ménagé une pause

Galln reprit d'un ton moins assuré

Par contre au sujet de Dame farma, disons que....... oui....... euh...... on peut dire qu'elle ne m'ait pas indifférente, c'est la fille du capitaine des gardes royaux, Thorin. Et bon....... oui..... je lui fais la cour.

Gallen eut une toux génée et proposa

Un petit galop serait de bon aloi, qu'en pensez vous?

Gallen éperonna Brindille qui démarra dans l'air frais du matin.

Gallen fut un peu surpris de la decision subit d'Aoden.
Mais un arrêt est toujours une bonne chose pour les chevaux.

Gallen fut à nouveau surpris par la remarque du gardien royal sur le cavalier du Rohan, Théobald fils d'Eoben, mais il est vrai que le jeune rohirrim était silencieux depuis leur départ de la capiatle et semblait préoccuppé.

Gallen ne préféra pas en discuter directement avec Théobald si le cavalier du Rohan voulait le concerter ou s'ouvrir à lui, il le ferait , Gallen commençait à connaitre Théobald.

Gallen descendit donc de sa monture, caressa, l'encolure de Brindille et prit une gorgée d'eau fraiche dans son outre.

Puis il admira les plaines du Riddermark qui s'étalaient devant eux.

il lui sembla voir au loin un panache de fumée venir vers eux, il plissa les yeux pour bien scruter le phénoméne. oui apparemment des cavaliers approchaient.

Gallen avertit ces deux ompagnons , il pointa du doigt dans la direction des arrivants

"Aoden, Théobald fils d'Eoden, nous allons avoir de la visite dans quelques instants, n'oublions pas nos rôles, mais restons sur nos gardes"

Gallen fixait d'un air dur, le groupe qui grossissait à vu d'oeil. Ennemis ou Amis ??

Le fracas des sabots sur le sol allait crescendo. Combien y avait-il de cavaliers? Vingt? Trente? Etaient-ce des cavaliers de la Marche? Seul le temps le diraient : les premiers visages apparaitraient distinctement dans moins d'une minute.

Le ciel était couvert. Un voile cotonneux voilait le soleil, l'air était lourd. Bientôt l'orage? Tout semblait l'indiquer, de la noirceur des cieux à l'humidité poisseuse qui collait les vêtements au corps. Le prochain village était trop loin pour envisager y faire étape avant que le déluge ne commence. Si le foudre commençait à tomber, les trois compagnons ne pourraient compter que sur eux mêmes pour lutter contre les éléments. Mais au moins, cette fois, ils n'auraient aucune rivière à traverser.

En réalité, les trois cavaliers s'étaient plus arrêtés près d'un ruisseau qu'une rivière. Il devait couler depuis les Montagnes Blanches jusqu'au Snowbourn, et à cet endroit-ci coulait en torrent, gargouillant entre les pierres. Tout autour, de hauts et larges rochers qui avaient sans doute un jour dévalé les contreforts des montagnes. Aussi... les voyageurs ne les avaient-ils peut-être pas vu?

Désormais ils pouvaient voir les nouveaux arrivants. Ils n'étaient ni vingt mais trente, mais deux. Deux hommes pour deux douzaines de chevaux sans selle ni mords. Des éleveurs? Ils étaient tous deux jeunes, presque des adolescents et élancés. L'un avait des cheveux courts et sombres et l'œil sévère. L'autre semblait plus décontracté. Il remettait régulièrement une chevelure couleur de paille derrière ses oreilles, tout sourire.

Le cavalier au regard sombre s'arrêta et fit un signe de la tête à son acolyte. Celui-ci acquiesça et tous deux rabattirent le troupeau vers le ruisseau. Les inconnus mirent pieds à terre, laissant leur monture rejoindre les autres bêtes qui buvaient déjà goulument l'eau du ru après ce qui avait du être une éprouvante chevauchée.

Le jeune homme brun rejoignit son compagnon qui s'était assis sur une pierre, une gourde à la main, à moins de dix mètres de Gallen, Aoden et Théobald. Cachés de leur vue par un gros rocher, ils ne les avaient pas vu! Celui qui semblait prendre les décisions déclara :

Nous ne pouvons rester longtemps. Nous repartirons bientôt.

Gallen regardait tour à tour, d'un air lugubre les cieux qui s'assombrissaient et d'un oeil avisé le groupe qui s'avançait dans leur direction.

Des chevaux encadrés par deux jeunes hommes.

Les trois compagnons pouvaient observer sans être vus. Gallen fut surpris par le ton utilisé par un des meneurs de chevaux, il n'était pas tranquille. Or une attitude calme et sereine est souvent l'adage pour réaliser à bien cette mission. Quelque chose clochait; mais Gallen n'arrivait pas à pointer le doigt dessus.

Gallen s'entretint donc avec ses comparses à voix basse pour ne pas être repéré tout en continuant à obsever le groupe juste arrivé.

Aoden Théobald, j'ai une curieuse sensation vis à vis de ce groupe; je propose d'aller s'entretenir avec eux. Restez ici pour me couvrir. en cas de conflits intervenez sans tarder. De plus si ce sont réllement ce qu'ils semblent être ;peut être connaissent ils un endroit pour nous protéger des intempéries et avec un peu chance il se peut qu'ils aient des informations sur la place forte d'Aldburg.

Gallen après avoir un signe de tête determiné vers les deux rohirrims, sortit de sa cachette, ses mains bien en évidence, en signe d'apaisement. Gallen n'avait pas aperçu d'arcs sur les deux éleveurs. De plus Gallen avait laissé son épée dans son fourreau de selle.

Gallen descendit d'un pas calme et détendu , sentant uniquement sa main gauche cachée sous sa tunique de voyage.

Puis il interpella les deux jeunes hommes d'un ton clair

"Hommes du Rohan, mes salutations, je suis un citoyen rohirrim, mes compagnons et moi venons en paix, nous requierons uniquement la solidarité légendaire de notre peuple, connaitriez vous un endroit pour passer la nuit au sec. En echange nous partargerons nos victuailles au repas. Qu'en pensez vous"

Gallen marchait toujours vers les hommes, sans aucun gestes brusques.

Aoden était plaçait derrière un gros rocher qui le rendait totalement invisible des deux éleveurs. Quand Gallen lui dit qu'il allait leur parler Aoden passa sa main dans son dos pour quelle se loger sous sa vieille tunique. Il empoigna l'épée qu'il avait prit dans l'armurie et commença à sortir la lame pour être prêt à agir. Il vit Gallen leur parler, ils n'avaient rien de menaçant mais on ne sait jamais, puis il regarda en direction de Theobald qui était lui aussi prêt à agir. D'énormes nuages noires s'avançaient vers eux.

*Un orage s'annonce*

Aoden espérait que les deux jeunes hommes répondent positivement à Gallen, l'épée qu'il avait était déjà vieille il ne voulait pas qu'elle commence à rouillé et une nuit passée sous la pluie ne pouvait engendrer que des inconvénients.

Les deux jeunes hommes s'étaient retournés d'un même mouvement. D'un bond, ils s'étaient levés pour faire face à cet inconnu. Quelques bêtes à côté s'ébrouèrent, méfiantes, puis s'apaisèrent. Ce ne fut pas immédiatement le cas pour leurs maîtres. L'ombre d'une inquiétude sur le visage, ils gardaient leur main posées sur le hanche où un objet gonflait les pans de leur chemise en tissu. Couteau? Malgré tout, les propos amicaux du Rohirrim détendirent les traits de l'homme blond qui reprit son expression goguenarde. Son acolyte restait plus prudent. Les yeux crispés, il observait les alentours scrupuleusement, redoutant de toute évidence que l'homme en face de lui ne représente un danger plus grand que ses phrases bienveillantes ne le laissaient croire. Ce fut lui qui brisa le silence, sur la défensive.

"Non, nous ne connaissons aucun endroit où vous pourriez passer le nuit au sec, désolé. Nous allons d'ailleurs vous quitter, une longue route nous attend."

L'autre rejeta la tête en arrière et éclata de rire, sous le regard impassible de son compagnon. Il lui fallut près d'une minute pour retrouver son calme, et c'est tout en souriant qu'il déclara.

"Excusez-le, il est très prudent et a naturellement tendance à déceler le danger partout. Et de toute façon, cela ne pardonne pas son rudesse : il ne va pas y avoir d'orage. Ou du moins pas ici. Vous sentez ce vent qui dévale les Montagnes? Il pousse les nuages vers le Nord-Est. Le déluge devrait se produire quelque part entre l'Est Emnet et l'Ouest Emnet. Vous n'avez rien à craindre si vous restez près d'ici."

Il se tourna vers l'éternel sceptique, qui n'avait pas défroncé le sourcils. Soupçonneux, il restait immobile sans cesser de détailler chaque partie du paysage, s'attardant sur un massif suspect ou une pierre assez grande pour cacher un homme. En fait, depuis l'arrivée de Théobald, il n'avait accordé à ce dernier qu'un regard ou deux.

"Arrête tes idioties, tu en deviens ridicule, reprit le blond. Tu vois bien qu'il ne nous veulent aucun mal.

Dans ce cas, pourquoi ses acompagnons de voyage ne se montrent-ils pas?"

Gallen montra un visage avenant, un sourire en coin, mais ses yeux étaient vigilants.

N'ayant pas aperçu d'arbaléte ni d'arc, Gallen se détendit quelque Peu. il restait sur ses gardes néanmoins. Gallen avançait toujours d'un pas lent mais la distance entre les deux rohirrims et le garde royal diminué

Puis Gallen toujours les mains bien en évidence, cria

"Effectivement jeune citoyen du Rohan, mes compagnons sont invisibles pour vous car comme vous, noyus savons être prudent"

Puis un peu plus Fort, Gallen dit

"Compagnons, vous pouvez me rejoindre avec les victuailles, nous allons partager le repas avec ces deux jeunes gens"

Gallen continuait d'avancer à pas mesuré.

Aucun des deux ne réagit lorsque Aoden et Théobald sortirent de leur cachette. Le plus avenant des deux regardait l'oeil brillant de malice son acolyte dont les courcils restaient toujours et encore crispés. Le regard sombre, il détaillait les trois Rohirrim en face de lui, sa main droite non loin de ce qui semblait être un couteau. Finalement, il reprit :

Soit, je vous ai fait croire qu'il y aurait de l'orage et vous semblez être de confiance. Mais ce que j'ai dit tout à l'heure à mon compagnon et que vous avez du certainement entendre reste vrai : nous ne pouvons nous arrêter. Notre halte avait seulement pour but de laisser les bêtes s'abreuver, pas de festoyer.

A nouveau, le rire franc de l'homme blond se répercuta contre les rochers. Les yeux mi-clos, ses cheveux dévalant en cascade son cou et se répandant sur ses épaules, son buste légèrement penché... tout en lui mettait en confiance et la simple expression de son hilarité détendirent l'atmosphère. Même le jeune homme brun, s'il secoua la tête en signe d'agacement, se décrispa. L'inconnu guilleret déclara :

Et têtu en plus de ça! Allez, ce n'est pas aujourd'hui que nous irons bien plus loin. La nuit va tomber, et je doute que tu veuilles prendre le risque de perdre un cheval, non? Détends-toi, tu vas nous faire passer pour des rustres... si ce n'est pas déjà fait.

Puis aux trois envoyés de Thorin :

Nous acceptons votre demande, seulement si vous accepter de partager vous aussi notre maigre pitance. Ce qui me fait penser que nous ne nous sommes même pas présentés. Voici mon frère Eothen. C'est mon ainé d'une année. Je m'appelle Eocyn. A qui avons-nous l'honneur?

Une touche de sarcasme amicale était venu épicer cette dernière question. De toute évidence, Eocyn avait remarqué qu'il n'avait pas à faire avec de simples voyageurs. D'ailleurs, Eothen devait être arrivé à la même conclusion, ce qui pouvait expliquer sa réticence.

Sûrement par reflexes martiaux, les tois guerriers rohirims s'étaient placé en triangle, se couvrant mutuellement. Ce ne serait pas des citoyensnormaux qui prendraient sans réflechir cette posture.

Gallen sourit intérieurement à cette remarque, les habitudes ont la vie dure.

"Nous serons ravis de partager notre repas avec vous Eocyn et Eothen, fils du Rohan. je me nomme Gallen fils de Lars, voici Aoden et voici Théobald, fils d'Eoben. Nous sommes trois aventuriers qui allont à Aldburg pour construire une auberge, nous voulons nous poser un peu et quelle meilleure moyen de passer son temps que vendre la meilleure bière de la terre des milieux: la bière du rohan.Créer une petite affaire c'est cela l'avenir"

Gallen avait inventé cette histoire car elle justifiat qu'ils possédent des armes et leur donnait une bonne raison d'aller à Aldburg.

Gallen alla chercher Brindille, la désella et la laissa gambader avec les autres chevaux en semi liberté.

Le feu commençait à crépiter. Gallen tout en sortant ses morceaux de lards, interrogea les jeunes hommes

"D'après la direction par laquelle vous venez ,Rohirrims, n êtes vous pas passés par Aldburg? Quelles ont les nouvelles de la ville du légendaire Eomer? Mes amis et moi aimerions avoir des nouvelles afin d'être prêt pour la création de notre petite affaire. Les rumeurs ont toujours un part de vrai ,n'est ce pas?"

Gallen ponctua son discours d'un clin d'oeil.

Il essayait dêtre détendu mais il était concentré sur les deux jeunes rhirrims

//Désolé du retard, mais j'ai particulièrement pas mal de boulot en ce moment...//

Les deux éleveurs s'étaient activé. Ils avaient déballé leurs provisions, conservées dans un balluchon en tissu à carreaux maintes fois rapiécé. Les vivres qu'ils déposèrent avec ceux des envoyés de Thorin étaient bien maigres : un petit flacon d'un vin sombre, quatre tranches d'un pain à la croute noircie recouverte des quelques vestiges de farine, deux chiches parts de fromage, et une demi-douzaine de petits bâtonnets de viande séchée. Eothe et Eocyn y piochèrent à tour de rôle tout en écoutant les propos de Gallen et Aoden. Ce fut le plus jeune des deux frères qui répondit en premier :

Une auberge à Aldburg dîtes-vous? Trois aventuriers? Voilà une entreprise bien téméraire! Je ne vous assurerai pas qu'elle soit vouée au succès : Aldburg est une ville essentiellement militaire, il n'y a qu'une poignée de civils. Mais je vous souhaite de réussir à vendre la meilleure bière de la terre du Milieu! Quoique qu'entre nous, c'est beaucoup dire... N'avez-vous jamais gouté aux bières naines, chers aventuriers? Elle aurait bien plus de succès que notre bière régionale...

Malgré son temps enjoué et son air éternellement moqueur, il n'avait paru qu'à moitié convaincu par l'histoire de Gallen. Trois jeunes aventuriers qui décidaient de créer une auberge... ce n'était pas bien courant. Le choix d'Aldburg comme lieu d'établissement pouvait aussi laisser planer des doutes. Néanmoins, Eothen n'en montra rien et ne dévisagea pas les trois compagnons lorsque son frère enchaîna :

Oui, nous venons d'Aldburg, mais nous n'y vivons pas. Nous sommes de l'Ouestfold, où nous aidons notre père à tenir une petite exploitation. Il nous envoyé à Aldburg dans l'espoir de vendre quelques bêtes —les temps sont durs pour lui en ce moment—, mais nous nous sommes seulement séparé de deux chevaux. Et ce n'est même pas l'armée qui nous les a achetés. Peut-être que sur le chemin du retour allons-nous conclure quelques autres affaires de ce genre.

Il se tut, les traits durs. Non pas qu'il se souciât encore des Rohirrim en face de lui, mais plutôt, semblait-il, de sa propre situation. Les temps étaient durs, disait-il. Les affaires ne devaient peut-être pas marcher au mieux...

Quoiqu'il en soit, c'est étrange. D'habitude, les responsables de l'armée sont plus accueillants que ce que nous avons vu. Là il étaient... étranges et distants. D'après notre père, ils sont toujours prêts à acheter des chevaux. Pas cette fois. Nous n'y sommes restés qu'une journée du coup.

Gallen continuait à manger, mais il était concentré sur les paroles des deux jeunes rohirrims.

Gallen sentait que son explication était légére , il ajoute donc d'un air guiileret.

"Oh vous savez nous avons parcouru des années le Rohan d'est en ouest. Nous avons donc bessoin de ressentir une présence de danger et martiale et quel meilleure endroit d'Aldburg? Et vous savez un soldat cela a souvent soif surtout en permission. Les bières naines oui nous en vendrons souvent, une bonne bière brune et amère.

Gallen ponctua sa phrase d'un clin d'oeil espiègle.

Gallen après une petite pause, reprend d'un air vigilant

"Pourquoi étranges? C'est inquietant pour nos affaires commerciales"

Aoden trouvait aussi que l'histoire de l'auberge était dur à faire avaler.
Mais les excuses de leur présence ne lui posait pas de grand problème.
Par contre le fait que l'armée n'achète pas de chevaux était très étrange, jamais le rohan refuserait de parfait étalon.

Vous dites qu'ils ne vous ont pas acheté de chevaux !?

Aoden se leva et prépara son cheval, lui qui était déjà allait à Aldburg et qui connaissait les hauts membres de l'armée basés là bas était plus qu'inquiet à se sujet.

Ci c'est belle et bien le cas je dois vous laisser sur le champ.

Pour ses compagnons qui ne savaient pas à quoi il pensait cela était très bizarre. Aoden prit ensuite son manteau dans lequel était caché son épée.

Gallen fronça les sourcils en voyant la réaction épidermique d'Aoden.

Il laissa les victuailles près du feu et suivit le garde royal.

A distance suffisante pour ne pas être entendu des autres, il prit le bras d'Aoden et lui dit sans animosité

"Aoden , calmez vous, pas de précipitation, passons la nuit ici, et glanons des informations uitiles, sans nous laisser indire en erreur par ces jeunes, la bande que nous combattons est perfide et ces malfrts sont malins. Plus nous serons informés plus nous aurons d'avantages sur eux.Et voyager la nuit n'est pas conseillé, mon Ami. Cette situation m'inquiéte autant que vous, le Rohan coule dans mes veines. Mais gardons les idées claires.

Dans la pénombre qui tombait, les yeux de Gallen brillaient . Il attendait la réponse du gardien rohirrim

Aoden savait que cet acte n'était pas adapté à la situation mais comment laisser passer cela, lui qui connaissait personnellement la plus part de soldat de Aldburg.
Néanmoins il se calma et revint se poser avec les autres, mais son esprit était ailleurs.
Il s'allongea et regarda le ciel en repensant aux paroles des jeunes éleveurs.
Puis il s'endormit, durant son sommeil il eu une sorte de vision Aldburg était en flamme ainsi que le reste du Rohan.
Suite à ce cauchemar il se réveilla et vit que cela n'était que fiction, mais était-ce un rêve prémonitoire ?
Il était le premier debout, il se leva et alla s'occuper de son cheval, qui avait dormit près de lui.
Il l'emmena à la rivière qui se trouvait non loin de là, une fois là bas il en profita pour se laver.
L'air lui semblait lourd et une présence pouvait se faire sentir dans les bois en face de la forêt.

Qui va là !?

Gallen ne dormit que d'un oeil cette nuit là. Lui aussi était inquiet. les jeunes rohirrims avaient été peu locaces.

Les tours de garde avaient ponctués la longue nuit fraiche.

Le soleil a peine levé , le gardien royal se leva. Aoden était dèjà debout, Gallen pouvait ressentir la crispation du garde royal.

Gallen salua les jeunes élebveurs d'un signe de tête . Puis comme à on habitude, il plongea la tête dans l'eau de la rivère pour faire disparaitre les derniers restes de sommeil. ensuite il s'occupa de Brindille, la caressant à l'encolure, lui faisant boire des gorgées d'eau dans la fraiche rivière.

Gallen sortit de ses fontes les victuailles nécessaires au petit déjeuner.

Tout en distribuant, des morceaux de pain et de fromage, Gallen reposa sa question aux jeunes rohirrims

"Qu'entendiez vous par étrange hier au sujet des habitants d'Aldburg"

Puis Gallen, entendit Aoden, immédiatement il se prta aux coté du gade royal, la main sur le pommeau de son épée Kaya.

Aoden laissa Galod au bord de la rivière et partit dans le bois en fasse de lui.
Il examina l'endroit d'où il avait entendu le bruit, il y vit des trace de pas profondément incrusté dans le sol.

*Trois hommes en armures semble être passaient par ici...*

Il suivit les pas sur cinq mètres pour laisser tomber car celle-ci s'éloignait trop de la zone ou se trouvait les trois rohirrims. Néanmoins les pas allaient direction de Aldburg.
Il sortit de la forêt en courant et alerta ses compagnons.

A cheval vite ! Aldburg est contrôlée par les brigands !

Il prit son épée de la main droite et sauta sur le dos de Galod pour partir au galop en direction d'Aldburg.

*Si comme je le pense la ville est sous l'emprise des brigands nous devons agir !*

Sur ces paroles il s'en alla vers la ville d'Eomer.

HJ: Aoden ne le prend pas mal mais j'arrive pas trop à te suivre; là??? La réaction de Gallen risque de pas trop te plaire.N'en prend pas ombrage, c'est la réaction du perso pas du joueur.Sombre chêne à toi de réagir si cela te derangepas en cas de dégradation, merci.



Gallen vit ,éberlué ,Aoden bondir sur sa monture. Gallen partit également vers sa Brindille en maugréant

"C'est pas vrai, faut qu'il se calme".

Tout en courant il cria à Théobald de rester là.

Gallen poussa sa monture au galop, il rattrappa le garde royal. il l'obligea à s'arrêter.

"Par tous les Valars, Aoden , calmez vous !! Ce n'est pas des traces qui signifient qu'ALDBURG a té envahi, il faudrait une armée entière pour le faire pas trois pauvres types en cheval. reflechissez un peu. Nous savons qu'il ya une bande dans cette cité légendaire.Notre mission est de la percer à jour.Cen'est pas en se la jouant chevalier outragé que nous y arriverons. nous devons être des voyageurs, donner la lettre decrivant notre mission au maréchal et enquêter discrétement. je le répéte des traces de cavaliers armés, ne signifient pas une attaque enrègle de la cité. reprenez vous!!

Je ne vous laisserai pas mettre en danger cette mission avec votre esprit belliqueux.Nous arriverons en fin d'après midi à Aldburg. Nous irons voir le marechal et nous agirons. Et c'est ainsi que cela vous plaise ou non!! c'est moi qui ait la lettre d'ordre de mission.

Nous avons deux solutions
soit vous ne vous calmez pas et j'essaye de vous arrêter car votre démarche met en péril notre mission
soit nous restons ensemble et partons vers Aldburg calmement. Je suis très sérieux. je n'hésiterai pas, pas l'ombre d'une seconde.

Gallen avait sa main sur le pommeau de Kaya tout en observant de ses yeux bleux acier Aoden.

Les deux frères n'avaient pas immédiatement réagi lorsqu'Aoden était parti dans sa course folle, puis lorsque Gallen était parti le rattraper. La surprise s'était peint sur leur visage, tandis qu'une lueur espiègle illuminait le visage du cadet, face à cette répétition du comportement du garde royal. Eothen avait quant à lui retrouvé son air sombre, soucieux, inquiet. Ses sourcils sombres tombaient sur ses yeux, sa main s'était rapprochée de son couteau.

Leur troupeau et leur silhouette avaient repsque disparu lorsque la course effrénée des deux Rohirrim s'arrêta. Le temps que Gallen achève sa tirade, et Eocyn les avait déjà rejoint, toujours souriant. Il se plaça entre les deux cavaliers sans aucune gêne, les considéra quelques secondes et déclara sur un ton enjoué :

Il semblerait que votre auberge vous tienne beaucoup à coeur. Nous n'allons pas vous retenir plus longtemps de mener votre affaire. Ne vous faites pas trop de soucis toutefois : quand nous sommes partis, les soldats du Rohan tenait la place forte, et le seul incident qui a pu nous gêner est un pseudo voleur qui a tenté de me dérober ma bourse : mais ce n'était sûrement pas un gamin de douze ans en loques qui allait m'avoir! Il a essayé de coupé les cordons de cuir qui retenait toute ma petite fortune avec un étrange instrument que je lui ai prudemment confisqué. Tenez, si ça vous intéresse.

Il saisit quelques chose dans sa poche et le lança à Gallen. Une étoile en fer, tout à fait semblable à celle de Sernac...

Sur ce, bonne route!