[Vends] Une lame à louée

Description : Pour ceux qui cherchent, la réponse vient à eux. La forme est chaque fois différente. Ça peu être un marchand, un étranger, un manant… Il est impossible d’identifier le réseau, cependant il est bien présent. Les murmures et les chuchotements vont bon train par ici, tout ce dit, tout ce sait. Celui qui cherche trouve.



- Qu’importe, il sait tout faire. Demande déjà, on verra ce qu’on peut faire pour toi. Ce qu’il peut faire pour toi. Il y a un homme pour chaque tâche. Mais pour un boulot bien fait, si tu n’aimes pas prendre de risque, demande "Silence". Mais attention, le prix est le sien.

Alors qu’une patrouille passait par là, l’homme avec qui vous étiez en train de parler souleva une pièce d’artisanat rudimentaire et ce mit à négocier un prix avec vous. Une fois tout soupçon écarté, il reprit la conversation, plus silencieusement cette fois :

- C’est un petit réseau, nous gérons nous-même nos contrats, ce que tu nous demanderas restera entre nous… Mais en tant que mercenaires, nous vendons également la victoire à un grand publique. Pour les petits affaires, restez donc discrets. C’est un atout que nous nous réservons en cas d’annulation d’un contrat de grande envergure. Si je te dévoile cela, c’est que tu as choisi de t'offrir nos services. Un faut être franc quand on marchande une arme. Mais soit sûr, la sienne est bien aiguisée…

L’homme retourna à son occupation d’apparat après vous avoir glissez une notice dans le creux de la main. Il y est écrit comment joindre le dit Silence pour lui assigner votre mission.



//hrp// Afin de faciliter la prestation qui ce voudrait autrement complexe à jouer, laissez simplement votre requête sur ce topic. Ceci est une offre visant les particuliers et n’est pas à prendre compte pour ce qui est du recrutement de Silence à une armée ou tout autre conflit d’une plus grande envergure qu’une escarmouche. J'espère être en règle. //hrp//

Un Soldat traversait la Place du Marché, l'air inquiet et étrangement intéressé. Il scruta les environs, et crut apercevoir l'homme qu'il cherchait, à l'autre bout de la place. Après un léger tic nerveux, il s'avança d'une manière qu'il voulait posée et calme.

"Excusez-moi, ne seriez-vous pas le dénommé "Silence" ?"

Se détachant de l’ombre d’un bâtiment, Silence s’avança sans hâte vers son interlocuteur, les mains invisibles sous son manteau. Il s’arrêta à quelques pas du soldat, le toisant de haut en bas avant de lui confirmer qu’il avait atteint l’homme qu’il recherchait d’un hochement de tête.Il attendait toujours des nouvelles du front et des directives de la garnison. Mais rien ne venait, peu être que ce gaillard aurait-il quelque chose pour comblé son temps libre… ? Il fixa le militaire d’un regard fixe et pesant.
Silence était d’une vigilance sans faille et malgré le fait que son regard semblait dirigé vers son interlocuteur, son attention était partout à la fois. En temps de guerre ou de paix, son esprit était toujours alerte.

Le soldat avait beau être bien bâti, il souffrait visiblement de son inquiétude. Il tripotait maladroitement le fourreau de sa longue épée, comme s'il pensait peut-être en avoir besoin. Finallement, après avoir cracher au loin, il repprit ses esprits et lâcha d'une voix sifflante :

"Avant d'aller plus loin, j'ai besoin d'une chose. J'ai besoin d'être sûr que vous accomplirez une tâche que le Roy aimerait vous voir confiée...J'ai reçu l'ordre de vous trouver et d'attendre votre acquisement-ou pas-. On m'a dit que vous étiez une personne de confiance et de parole, aussi pensé-je que vous accepterez votre mission, dangereuse certes, mais bien rémunérée ! Le Roy et ses partisans savent reconnaitre les loyaux services que nous leur apportons, mais ils savent aussi s'en montrés reconnaissants...Par soucis de sureté, je ne peux vous en dire plus et autant dire que personnellement, je n'ai aucune confiance en vous, que vous soyez homme de parole ou pas !"

Le soldat renifla, l'air hautain, et cracha de nouveau sur le côté en attendant la réponse de son interlocuteur.

Silence se tint immobile, fixant le soldat sans sourciller. Il n’afficha aucun dédain apparent ni crainte à son égard, dégageant l’aura d’un homme sous contrôle, sur de lui. L’ombre lui baignant les épaules accentuant son dôme de sureté. Rapidement, son esprit pesa le pour et le contre pour un temps qui paru duré une éternité pour l’impatient militaire. La sculpture de sa posture ce modifia de façon imperceptible tandis que ses bras glissaient le long de son flanc, les doigts bien écartés, prêt à l’emploi.

- En franchissant la frontière vous abandonnez votre vie en mes mains pour un simple accord. Le Roy est conscient de cela et j’espère que vous l’êtes aussi…

Redressant la tête, défiant d’un regard intimidant à la limite de la provocation, il acheva sa tirade d’un ton sans équivoque.

- Le pacte est accomplit. Ma lame est au service du Roy, vous avez la parole du mercenaire.

Les lèvres du soldat s'étirèrent, comme s'il avait réussi une épreuve ou l'autre. Il lâcha la garde de son épée et continua d'une voix rauque, immobile mais beaucoup plus à l'aise et confiant qu'au début du dialogue entre les deux hommes.

"Bien, vous venez donc de vous engagez au service du Roy de Minas Tirith et de Gondor. Je suppose que vous imaginez ce que cela signifie pour nous, et pour vous. Il m'est temps de vous expliquer brièvement votre tâche. Selon nos fidèles éclaireurs, les mauvais hommes siègent à cair Andros qu'ils croient sure et entièrement à eux. Vous devrez pénétrer à l'intérieur de la cité et tuez leurs principaux meneurs afin de les destabilisez. Nul doute qu'ils s'en remettront, mais ça nous permettra de leur afficher clairement nos intentions s'ils viennent à attaquer nos terres. Soyez vil et subtil, soyez leur mort ! Je dois malheureusement vous quitter, si vous avez une question, passez donc au Palais..."

Le soldat lui tendit une main, puis se ravisa soudainement, l'air perturbé et se dirigea vers les ruelles sud de la cité.

"Ah oui...vous partez demain, à l'heure des premières étoiles !"

Ne trahissant aucune émotion, Silence se contenta d’un hochement de tête. Il avait désormais prêté allégeance pour une durée déterminée : le temps restant à vivre des officiers ennemis au Gondor.
Le mercenaire sourit cependant, foudroyant du regard le soldat pour l’avoir transmit l’ordre de sa hiérarchie. Un sous-fifre ne s’octroyait pas le droit de prendre un ton pareil. Sentant le danger peser sur lui, l’homme hâta son pas et disparu sans demander son reste.

Scrutant la place du marché, Silence détecta quelques un des ses hommes et alla discrètement les abordés, leur informant du lieu où ils pourraient le retrouvé et d’envoyer quiquonque le cherchant à l’endroit indiqué.

Une journée de répits ? Avec un départ définit ? Silence aurait donc le luxe d’être accompagné d’éclaireurs jusqu’à qu’il soit livré à lui-même à proximité de Cair Andros.
C’est d’un pas harmonieux que le mercenaire accompagna le rythme de la foule, disparaissant à la vue d’éventuels spectateurs...

(suite ici : https://jeuderoles.forumactif.com/cair-andros-f34/le-bras-vengeur-du-roy-t1249.htm )

- Pardon, mais ce nom nous est inconnu. Insista un jeune homme qui tentait de se concentrer sur la préparation d'une corde.

- Il est ici, je le sais. Répliqua son interlocuteur, un gaillard don la longue chevelure suffisait elle seule à masquer une grande partie de son visage.

- Pfff, vous écoutez ce qu'on vous dit ?


Aucun des deux hommes ne semblaient vouloir lacher le morceau. Le jeune homme, agacé par cette entêtement craqua le premier, baissant le ton de sa voix dans l'espoir de ne pas se faire entendre par d'autres oreilles indiscrètes.

- Cela fait des années qu'il n'est plus ici.

- Non, il est ici.

Soupirant, le jeune homme eut du mal à trouver la force de continuer son monologue. Heureusement pour lui, c'est l'inconnu qui reprit la parole d'une voix plate, sans la moindre intonation particulière, la même qu'il utilisait depuis le début de leur conversation.

- Aidez moi à le trouver. Car je ne vous aiderais pas.

- S'en est assez ! Milice, au voleur !

Ils échangèrent un dernier regard et l'inconnu disparu dans la foule l'instant avant que débarque deux miliciens. Ils le questionnèrent mais en l'absence d'un bluff satisfaisant, le jeune homme reçu une amende pour avoir déranger les patrouilleurs, s'ajoutant à l'insulte qu'il venait de reçevoir.

Vociférant, il quitta son coin de labeur, abandonnant la misérable corde qu'il s'acharnait à préparer maladroitement. Une fois plus loin, il retourna sa cape don l'autre face avait une capuche et une teinte différente. Il chercha dans une sacoche un brassard gris qu'il enroula à son poignet et décida de retourner à la veille Bâtisse, faire son rapport au près de ses camarades mercenaires.

Mais sa détermination et son inexpérience le fit oublier quelques règles de sécurité élémentaire et c'est avec un cri étouffé qu'il fut entrainé dans une ruelle par des mains familières.

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