Poussière et sable

Poussière qui se soulève, pour retomber plus loin, alors que six milles hommes aux armes de l'arbre blanc avançaient. Poussière quand leurs commandants, sur leurs chevaux amaigris par le climat, avancent prestement, inquiets des dernières nouvelles de Gondor. Poussière que soulèvent les roues des chariots, transportant les vivres indispensables à ce long voyage. Et l'eau surtout. Oui, l'eau sans laquelle la vie dans le désert est impossible.

Le sable, celui d'Haradwaith, le grand désert du sud. Et pourtant, pas le pire. Au sud, tout au sud, où courraien les légendes, les gens de l'Arbre n'avaient pas été. Et ce n'était pas leur route. Non, ils filaient vers le nord et l'ouest. Si ils seraient soulagés quand ils verraient l'Anduin, ils savaient que cela signifierait peut-être des nouveaux combats, contre de féroce adversaires qui ne craignaient pas le sous-nombre.

Radamanthe était en tête. il scrutait l'horizon. Sa jambe ne faisait plus que le tirailler, ce n'était plus bien grave.
A son côté pendait juste un poignard, sa hache, en morceau, était dans un sac. Ils lui en faudrait une nouvelle, oui, une nouvelle. Mais d'abord, chasser ces pirates des terres de son pays !

Enfin !
Radamanthe jeta son regard vers le lointain. La dernière branche de l'Anduin était là, et avec de bons yeux, on pouvait deviner le gué de Poros.
Il essayait d'évaluer la position d'Arzawa, lieu de sa première bataille en Harad. Elle se trouvait à l'ouest de sa position, mais il ne pouvait la voir.

Des éclaireurs que la voie était libre, rien devant eux. Ainsi, ils quittaient l'Harondor, après y avoir semé et subit le sang, pour rentrer en Ithilien du Sud. En Gondor.

L'armée gagna cet endroit rapidemment, les rumeurs de pillages motivaient les soldats à se dépécher.
Il n'y avait donc rien à l'Horizon.

Radamanthe passa la gué en premier. Celui qui avait pris le commandement malgré lui, abattu le sultan du sud, rentrait en Gondor le premier.
L'homme au visage barbu, au teint hâlé par le voyage, marqué par la guerre, on lisait l'émotion.
La Cité Blanche se devait de représenter la sécurité, et là, des pirates la brisaient.
Cette armée avait été victorieuse du lointain harad, en avant !

Un vent de l'est abattit sa capuche, ses cheveux dansèrent emportés par cette bourrasque. C'était un vent de renouveau. Le vent du retour.

Darkblade commencait a s'ennuyer ferme.Voila Plusieurs jours qu'il chevauchaient auprès de gens superflu qui ne pensait qu'a leur famille...Alors que l'idée de voler les pillages des pirates était bien plus importante...Il parlait avec un homme qui lui parlait de sa femme et de son apparament idiot de gniard.Il failli s'endormir lorsqu'il entenditun grondement sourd.Il se releva prestement,et tendit l'oreille.D'autres hommes avait entendus.Le grondement se reproduit,dix fois plus puissant que le premier.Le cheval du pillard s'affaissa.Darkblade sauta a temps,car sa jument venait d'étre happé par une fissure,qui venait d'engloutir plusieurs personnes.

-Alerte!!!!Tremblement de terre!!

Les pensées patriotiques pour sa Cité de Radamanthe furent interrompues par ce grondement sourd. Bon sang qu'est ce que cela signifiait ?
Les fissures causèrent des dommages à quelques uns seulement, on compta des diparus, des pertes de matériel, des blessures (pas abuser, pas de grandes fissures de dingue)
Il se retourna rageur. Cela continuait.
Reconnaissant le pillard que Meakil avait désigné comme escorte, il ouffla quelques mots, adressés aussi à des nobles et des capitaines présents.

"Vous. Il faut nous dépêcher et quitter rapidemment cette région..."

Il fut interrompu par un autre grondement suivi de tremblements.
Il voyait le sol se lézarder et fit signe de presser le pas.

"Amenez les émissaires à bon port à la Cité. Faites presser l'armée, réparez les pertes. Des cavaliers partent avec moi, il nous faut éclaircir cette histoire d'ataques, nous avons des jours de retard."

Pas loin de mille cavaliers, menés par un bourreau sans armes partirent.


Là, des secousses continuaient. Cela allait être compliqué de se dégager, mais possible.
Comment une telle secousse était-elle possible ? Etait-ce un signe ? Un signe de plus ?
En vérité, ce doute subsistait dans l'esprit de beaucoup.

Rah,saloperie!

Le pillard était d'une tel colère qu'il aurait pu arraché les bras d'un trolla main nu nsi l'envie lui en prenait.Une si belle jument,qu'il avait volé de ses propres mains,disparus!
Il devait se passer les nerfs sur quelquechose...Oh,le charmant fennec...

Après un étranglement de fen,nec réalisé avec brio,Darkblade le brulépartis voir le petit-fils du mahdi,celui qu'il devait éscorté.

-Que puis-je pour vous,noble saigneur?dit-il en s'inclinant.