La Tour de Mithrandir [Visites et discussions]

"Pas de temps à perdre donnez le parchemin"

Le secrétaire rejeta alors sa cape en arrière dévoilant des mailles étincelantes et une armure dans le même esprit... Cela sonnait très Elfique, il dégaina son épée et se dirigea vers la Porte, puis se ravisa et rangea son épée.

"On ne peut frapper avec précipitation, sont-ils nombreux ?"

Fit-il en prenant le parchemin qu'on lui tendait...
Il sortit un petit cor de son écrin, ouvrit la porte et en sonna trois coups...
Aussitôt quelques miliciens accoururent.

"Des enfants sont en danger, quelqu'un planifie un meurtre, vous allez vous renseigner comme il se doit n'héstiez pas à faire appel à vos sources.

L'un des miliciens saisit le parchemin et le lut...

"Je croit savoir a qui demander des renseignements"

Dit-il, et tous partirent...

"Bien rentrons, nous ne pouvons nous permettre de nous jeter stupidement et rapidement dans un combat dont on ignore beaucoup...Donnez moi plus de détails sur les lieux et leur configuration voulez vous ?"

Fit-il et lorsqu'ils furent entrés de nouveaux il leur servi à boire.

Chiana depuis l'entrée du secrétaire n'avait cesser de la fixer. Il y avai en chaque personne quelque chose de cacher. Et Chiana aimait essayer de deviner ce que s'était. C'était un jeux comme un autre. N'oublions pas que la demoiselle passe son temps à jouer...ou plutôt elle transforme chaque chose en un jeux.

Elle s'était approchée du secrétaire et tournait tout autour de lui...campée sur ses jambes arrières toujours fléchies...tel un animal, elle humait l'air tout autour du secrétaire...

Il semblait prendre les choses très très au sérieux.

Elle s'était arrêtée face à lui quand il demanda certaines précisions, elle dit alors de sa voix cristalline, plongeant ses yeux dans ceux de son interlocuteur:

- Nombreux oui...Marzabul toujours aidé par la racaille qui triane dans les ruelles non loin de sa taverne...Il a des yeux dans toute la ville...Il est noir et méchant...Sournois...Mauvais, perfide, fourbe...Il n'aime personne sauf lui...Il se complait dans le mal...il est le mal...

La jeune femme était à présent debout face au secrétaire, ses jambes moins fléchies, elle faisait bien une tête de moins que cet homme...

Elle pencha la tête légèrement sur le côté huma encore quelque chose puis reprit:

- Tu es fort Monsieur? Tu va intervenir? Chiana connait toute la ville, elle peut t"y conduire là où ils ont enfermé l'enfant et où ils complotent...

Elle pencha la tête de l'autre côté, ses mignons petits yeux toujours fixés sur le visage du secrétaire et dit d'une voix adorable:

- Twing Twang...

Elle avait vraiment l'air dérangée, mais cela lui allait tellement bien...certes cela pouvait surement paraître gênant pour les personnes haut placée, mais il ne fallait pas non plus se formaliser, car même si Chiana ne respectait pas les "frontières personnelles" et avait l'art de se retrouver à quelques centimètres des gens pour mieux les "ausculter" et les "sentir" pour savoir s' ils étaient bons ou mauvais, doux ou brutaux, forts ou faibles
elle ne ferait jamais de mal à une mouche, et sa candeur et son innocence la protégeait contre toute mauvaise pensée...

Lorsque Chiana eut terminée, Marach et la petite troupe s' effondrèrent dans les grands fauteuils de la pièce où on venait de les faire entrer. La boisson que le secrétaire leur servait était délicieuse et ils burent comme si ils venaient de traverser le désert.
Après avoir enfin repris son souffle et s' être quelque peu calmé, Marach repris son récit à l' adresse de son hôte il l' écouta patiemment et sans l' interrompre comme il l' avait fait avec Chiana. Le garçonnet termina son récit par la découverte du parchemin dérobé par Bahrin et la course folle qui les avaient amenés jusqu' à la tour.

- Voila vot' secrétariat, l' est complètement maboule le Mazarbul !! L' a raison Chiana !! Z' espere que z' allez lui couper son horrible barbe à cui-là !! pis les zoreilles aussi ... Pov' Blandine ...

Il reprit un verre de la délicieuse boisson et se remis assis dans son fauteuil trop grand pour lui. Il regardait le secrétaire faire les cent pas dans la pièce visiblement en pleine réflexion.
Le fauteuil de Marach était moelleux, si moelleux ... La nuit avait été rude pour le petit garçon de dix ans, et il n' avait pas dormi. Rapidement, il fini par s' assoupir faisant un rêve emplis de méchants nains, des os pleins leurs longues barbes s' amusant à faire peur aux enfants ...

Ce n'est que peu de temps après qu'on frappa à la porte, le secrétaire alla l'ouvrir et on put entendre quelques voies discuter avec rapidité...
L'espace d'un instant après le secrétaire était de retour dans la pièce... Il reveilla doucement Marach.

"Debout, nous en savons plus, le contrat concerne Nogard, vous allez le lui dire, je garde le parchemin et j'attends votre retour, hatez vous."

Le secrétaire se remit à arpenter la pièce de long en large et avant que tous ne soient parti il leur dit.

"Prenez soin de vous."

La nuit tomba bien vite après l'épisode avec les gamins et le placard, et Nogard s'était à ce moment-là dirigé vers son appartement, situé non-loin de son bureau, au-dessus, précisément.
L'endroit était assez simple, malgré le fort ego du Capitaine des Gardes. Pas spécialement grand, sobre, quelques meubles en bois massif.

Une table, un pichet de vin posé dessus. Nogard s'y installa, se versa un verre. Il regardait par l'unique fenêtre, les yeux vides, il était visiblement pensif.
Ici, pas de ce maudit messager, ni de cet Haradrim l'espionnant, ni même de cette bande de gamins l'insupportant... et pourtant...

Nogard se leva brusquement, pas de chance pour celui qui était posté sur le toit de la maison depuis un moment... Il n'aurait pas à briser la fenêtre.
Il dévala les escaliers, et passa sans un regard pour ceux qui gardaient encore son bureau.

D'un pas rapide, le Capitiane remonta vers le centre de la Cité... Ils l'avaient mentionné, il pensait pouvoir avoir confiance en un tel homme...

Nogard se présenta devant la Tour Mithrandir, telelment braqué sur son objectif qu'on aurait pu le suivre sans problèmes... Il frappa, on lui ouvrit...

Sans le savoir, Nogard avait déjà une première fois contrecarré les plans de l'assassin en quittant son domicile. En effet, les toits offraient une approche parfaite, alliant discrétion, effet de surprise et une possibilité de fuite assez facile après avoir accompli son méfait.
Mais le Capitaine avait inconsciemment corsé l'affaire...

En fait, pour dire vrai, il le fit à nouveau.

Sans doute le secrétaire l'avait-il invité à entrer, car il fit quelques pas en avant. On voyait encore sa cape de fourrure voleter au vent, témoignant qu'il n'était resté que sur le pas de la porte, mais à vrai dire, cela était gênant car ce faisant, il avait complètement détruit l'angle de tir de Dalamyr.
C'était clair à présent, l'assassin devrait utiliser autre chose que sa simple arbalète pour abattre le Capitiane.

Soudain, les éclats de voix lointains cessèrent, et on put deviner des bruits de pas s'en allant à l'intérieur de la tour. Pourtant, Nogard restait là, et on pouvait deviner qu'il était seul, il semblait appuyé contre le mur.

Le secrétaire était repartit à l'intérieu de la tour, chercher qeulque chose ! C'était l'instant ou jamais !

[Merci de décrire uniquement ta tentative de meurtre, l'armement que tu utilises et les mouvements effectués, pas les conséquences.]

Dalamyr jura silencieusement, il devra affronter Nogard selon toute probabilité, ce qui le gênait un peu vu que sa cible semblait être un guerrier aguerrit. L’assassin baissa son capuchon de toile noir et sortit de l’ombre, l’arbalète remise à sa place, dans son dos.

L’harad avança l’air de rien, en titubant légèrement, mimant un ivrogne sortant de la taverne. C’était un scénario peu probable car il était encore tôt, mais Nogard était un homme prit par des affaires importantes, ce qui fait qu’il ne se soucierait pas de tel détail. Enfin c’est ce que l’assassin espérait. Il avait fait la moitié du chemin qui le séparait de nogard, quant il bifurqua, comme s’il partait sur une ruelle parallèle, mais ce n’était pas ce que fit en réalité Dalamyr, car à peine sortit du champ de vision de Nogard qu’il revenait vers lui en silence, longeant le mur de la tour de Mithrandir. Arriver à cinq mètres de sa cible, l’assassin du harad, dégaina ses deux dagues, et les plaça une dans chacune des mains. Puis il prit de l’élan et exécuta une roue. Sa cape vola, ses deux mains se posèrent tenant toujours les dagues, il tourna et retomba sur ses pieds.

Dalamyr n’attendit pas que Nogard réagisse car à peine son équilibre reprit qu’il tira ses deux dagues de lancer, enduit d’un poison qui paralyse la victime pour un temps relativement long.

Les deux dagues filèrent visant une la gorge et l’autre le cœur. L’assassin dégainait déjà sa dernière dague de lancer qu’il lança, visant comme la première la gorge.

Il avait bon espoir de tuer sa cible, mais si ce n’était pas le cas, son cimeterre serait là pour effectuer la fin du travail. Ce qui risquait d’être assez rapide car dalamyr avait plusieurs avantages, il s’était préparé au combat et surtout il avait l’avantage de la surprise.

Hrp dsl pour le retard, et pour les fautes car je poste alors que je ne dois pas.^^(mes parents)Hrp

Tout se passa avec une vitesse incroyable. Certains auraient pu croire que Nogard entendrait les mouvements dans son dos, qu'il sentirait une présence mençante progresser lentement dans son dos, mais il n'en fut rien.
Le Capitaine n'avait manifestement pas fait attention à cela, et sans doute ne se méfiait-il pas. Après tout il était dans la ville même dont il avait la garde, la Grande Cité Blanche, symbole de la puissance de Gondor et il lui semblait inimaginable que quelqu'un puisse chercher à l'assassinner de cette façon...

Alors tout juste entendit-il un sifflement lorsque les dagues filèrent à travers la brise qui soufflait dans la rue à ce moment-là, iet il put à peine avoir le temps de retourner la tête pour apercevoir ces deux éclats de métal, et leur propriétaire, qu'il ne pouvait que reconnaître... Ainsi il était toujours là...

Mais pour Nogard, c'était la certitude de justement ne plus être là, dans quelques instants. Une fraction de secondes et sa tête fut envahie de pensées diverses, mais il ne pouvait espérer faire le moindre mouvement pour se dégager de la trajectoire des armes, il lui aurait fallu bouger plus rapidemment qu'un elfe, et avec sa lourde armure qui ne le protégerait pas, c'était tout à fait exclu...

C'était donc la fin du Capitaine Nogard.

Ou pas.

Même s'il avait gardé les yeux ouverts face à la mort, lançant un dernier regard de défi à l'assassin, Nogard ne s'était pas attendu à ce qui se passa...
Il s'attendait à la froide morsure du métal, mais il pourrait encore atendre un certain temps

Les dagues s'étaient fichées dans une plaquette de bois qu'elles avaient presque transpercées, mais le chêne avait tenu bon, là où il était, dans les mains du secrétaire...
L'homme gardait une agilité remarquable, et une lueur froide brillait dans ses yeux, et il était en posture de combat.
D'un geste de la main, il lança comme il fiole aux pieds de Dalamyr et une fumée épaisse s'en dégagea, bien que cela ne semblait pas gêner le secrétaire. Sand doute une création du Magicien ou de son étrange ami...

Une corde s'enroula soudain autour du bras de l'assassin, sans qu'il soit toujours capable de voir d'où cela venait...

"Vous vous rendez, sage decision... Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi vous autre assassin ne vous fixez pas une ligne ethique, et resez à agir comme des pantins, l'assassinat de Nogard dessert les peuple libre...Voulez vous voir les Orcs et autres engeances maléfiques se réjouirent ? Bon sang, tous les peuples libres sont concernés, alors pourquoi les assassin ne se reservent-ils pas le droit d'accepter ou de refuser un contrat..."

Le secrétaire marqua une pause lorsque la fumée se dissipa...

"D'autre part ne me prenez pas pour un idiot je distingue plus de chose que j'en ai l'air... Les Lames secretes, par terre...Tous les assassins en ont, et vous ne dérogez pas à la regle...De plus le filet de sang au niveau de votre avant bras vous trahi...Bizzarement cette affaire de jouer le mort m'en rappelle une autre...Nogard, je pense que nous avons là un assassin pourvu d'intelligence et d'entendement, il est raisonnable et sait quand s'arrêter...Avant de retourner sur les lieux nous avons besoin d'informations sur leur nombre et de plus, Nogard ne sera pas le seul à faire le mort, j'irai aussi, vous n'aurez qu'a dire que je me suis interposé..."

"Ce n'est pas que je ne comprend pas à proprement parler, c'est que je trouve que c'est dégradant de ne pas s'accorder au minimum le droit d'accepter ou de refuser un contrat... Mais je comprends bien votre métier pour l'avoir exercé il y a de nombreuses années...Mais n'en disons pas plus... En l'absence du Roy et de l'Intendant, Nogard et moi somme les personnes les plus importantes ou presque, de la Cité..."

Le secrétaire s'absenta quelques minutes il revient avec un parchemin et un oiseau... Il attacha le parchemin à la patte de l'oiseau et envoya celui-ci vers le palais pour avertir les gardes de ce qui se préparait et de capturer une personne suscpecte qui roderait à ses alentours.

"Voyez vous au vu de ce qui se passe en Terre du Milieu en ce moment je pense que nous avons besoin de personnes telles que vous. Certains assassins se sont alliés à nous pour nous faire profiter de notre savoir faire... Vous n'êtes pas sans savoir qu'un mal grandi... Et celui agit de façon cacher pour nous déstabiliser. L'assassinat de Nogard avait également ce but. Il nous faut faire de même mais cette fois chez l'ennemi. C'est là que des personnes comme vous interviennent... Il y a fort longtemps j'ai mis mes capacités à disposition pour les mêmes raisons. Par la suite j'ai abandonné cette voie car on m'a confié une mission...Bien parlons maintenant de la façon de piéger votre employeur et toute sa clique."

Nogard restait relativeent ébahi, à la fois par le fait qu'il n'en avait fallu que d'un cheveu pour qu'il échappe à la mort, mais égelement par l'intervention providentielle de l'homme paisible qui l'avait accueilli un bref instant plus tôt.
Il ne pouvait s'empêcher de regarder étrangement ce secrétaire, et il fallait dire qu'il n'appréciait guère avoir des dettes, alors quand il s'agit d'une question de vie, ça lui restait entre la gorge... Le Capitaine n'appréciait pas de devoir traiter quelque avec respect et révérence.

Aussi il écouta d'abord la conversation étrange entre les deux hommes, s'étonnant un instant presque autant du fait que l'assistant de Mithrandir soit tellement optimiste sur la nature des assassins...
Il s'éclaircit la gorge, et :

"Secrétaire, je suis tout à fait conscient de ce que je vous dois, mais pensez-vous vraiment qu'il soit prudent de laisser ainsi ? Cela ne peut être qu'un plan pour se tirer d'affaire..."

Dalamyr comprenait peut-être maintenant pourquoi c'était précisément lui qui avait été contacté par Nordin : le Capitaine était d'une méfiance extrême, et Dalamyr l'avait justement espionné, lui révélant même sa nature.
Ainsi, si la mission tournait mal, il y avait de fortes chances que Nogard se souvienne de ce gêneur et le fasse passer par le fil de l'épée sans poser de questions...

Mais l'assassin en avait déjà trop dit. Le Capitaine n'était-il pas venu justement à cause de cette menace de meurtre ?

"Même en admettant que ces personnes soient réelles, rien ne l'empêcherait de nous trahir pour les rejoindre à nouveau..."

"Nogard vou semblez me sous-estimé, bien des choses sur moi vous ignorez, qu'il essaye de me duper et il le sentira passer, c'est d'ailleurs la seule chose qu'il sentira passer...On ne dupe pas un Elfe ainsi. S'il joue double jeu je briserai son esprit sans attendre."

Le secrétaire parklait comme si dalamyr n'était aps présent mais il se tourna de nouveau vers lui ajoutant pour Nogard...

"Nous n'avons de plus pas beaucoup de choix...L'enfant est en danger...Et ces enfants sont d'une plus grande importance que l'on pourrait le croire."

"Ne prononcez pas un miot plus haut que l'autre, Dalamyr lorsque l'on vous accorde de rester en vie...Quand à nous presser, je sais ce que nous avons à faire, le Palais les miliciens s'en charge, quand aux enfants nous allons le faire, mais n'allons pas agir dans une vaine précipitation qui ne portera aucun fruit. Je pense que nous pouvons y aller, mais auparavant Nogard, les enfants que j'ai envoyé chez vous... Où sont-ils ?"

Le secrétaire s'arreta attendant une réponse.

Nogard lui adressa un regard froid, presque assassin, même si le mot est assez mal choisi dans la situation assez présente, et le Capitaine n'apprécierait sans doute pas que le mot "assassin" soit mentionné une fois de plus ce soir-là, comme si une tentative de meurtre ne lui suffisait pas...

"Voyons, n'est-ce pas vous qui avez essayé de me tuer ? Qui m'avez espionné à la Grande Porte même ? Sans doute dès lors ai-je plus de raisons de me méfier de vous autre..." siffla Nogard.

Il n'était bien sûr pas convaincu. Quelles que osient les capacités du secrétaire, la vermine restait de la vermine et il imaginait mal l'autre changer en si peu de temps... Au moins, se dit-il, avec deux témoins, si Dalamyr leur faussait compagnie, il pouvait être sûr d'être recherché partout, et là il aurait l'occasion de danser la danse où il n'y a pas de plancher...

Il répondit ensuite au secrétaire, et il y avait une marque d'irritation dans sa voix. Parce que l'attitude de l'assassin l'avait contrarié, ou bien parce que la question de cette sale bande de marmots était abordée, et que c'était un sujet qu'il n'appréciait guère, car cela l'avait fortement contrarié, et cela l'avait mis sur les nerfs autant que ça lui avait fait perdre du temps...

"Dans mon bureau, à clef. Ils doivent l'apprécier vu qu'ils y sont déjà entrés en catimini... Puisqu'il apparaît qu'ils vous ont vraiment rencontré, on aurait pu espérer qu'ils aient été affectés par votre sagesse, mais manifestement, ils restent de petits démons, des pestes insolentes..."

"Vous êtes bien trop dur avec eux...Ne me dites pas que vous n'avez jamais été un enfant tel qu'eux, ce serait mentir... Tous les enfants sont durant un âge des petits démons... Mais l'un d'eux est d'une importance capitale... D'autre part, je croit savoir pourquoi ils sont entrés dans votre bureau, la curiosité, la même que celle qui a leur récit vous a pousser à venir ici. Attention, je ne prononce aucun jugement de valeur, la curiosité n'est aps toujours un défaut et ce n'est pas le cas ici...Pour le moment ils resteront dans le bureau, mais il vous faudra ne pas le fermer à clé, bien qu'ils soient peut-être plus en sécurité ici même, oui...En fait il vaudrait mieux les laisser revenir ici, ils seront en sécurité... Ce n'est pas si simple de rentrer ici lorsque l'on est plein de mauvaises intentions... Dalamyr n'aurait pas passer le seuil sans que nous l'y ayons conduit..."

Le secrétaire se dirigea vers la sortie, saisit sa cape et sortit invintant les autres à faire de même.

"Nogard je vous prie, allons jusqu'a votre bureau pour les libérer avant de nous rendre à la taverne... Quand à vous Dalamyr pas d'entourloupe ou il vous en cuira."

Ca évidemment, Nogard s'y attendait. Puisque le secrétaire avait envoyé la maramaille chez lui, il pouvait se douter qu'il voudrait les récupérer. Enfin, se dit-il, mieux vaut qu'ils soient dans les pattes du secrétaire plutôt qu'à jouer dans ses pieds et avec ses nerfs à lui.

"La curiosité, non, pas réellement... grimaça le Capitaine. Plutôt une envie soudaine de chapardage, et ils l'ont vaiment fait."

Derrière sa barbe broussailleuse, un sourire caranassier s'était formé sur les lèvres de l'homme, et il fronçait les sourcils. Il n'avait pas le pardon facile, mais après tout, ce n'était pas ce qui importait le plusen ce moment précis.

"Soit, allons-y, mais j'ose espérer que vous n'êtes pas de ceux qui leur pardonnerait tout juste parce qu'ils sont des gosses..."

Il fallait dire que Nogard avait une vision plutôt stricte de l'éducation, n'appréciait pas énormément la présence des enfants, manifestement.

Ils marchaient quand le secrétaire se retourna...

"Vous êtes un rustre Nogard, mais vou êtes vaillant, ne jugez pas des choses ou de spersonnes qui dépassent vos domaines de compétences. Les pardonner dites vous, je l'es ai envoyé chez vous, il ne m'on rien fait. Mais ils emble que vous ayez plsu d'autorité sur les soldats que sur les enfants et ela vaut mieux ainsi... Traites les avec respect et comme des enfants ce qu'ils sont...Faites leur un peu peur au début et traitez les ensuite avec bienveillance et ils ne feront aps,de bétise à votre égard..."

Ils repartirent donc de plus belle vers le Bureau de Nogard, fier combattant mais très peu adroit dans les relations publiques avec les enfants.

/Kia , si ya un problème dites moi, je suis un chouya perdue//

Une ombre se glissait dans les ruelles, la lune n'éclairait qu'une silhouette encapuchonné et drapée d'une longue cape noire. S'arrêtant au coin d'une ruelle l'inconnu leva la tête vers la tour qui se dressait à quelques pas. La silhouette recula brusquement dans l'ombre du bâtiment alors qu'une patrouille descendait vers les premiers niveaux de la cité. Ils ne remarquèrent pas le regard brillant qui les suivait sans ciller.

Les soldats passés dans ce bruit habituel de métal, l'inconnu fila silencieusement vers l'entrée de la tour ; un regard en arrière... la nuit et le sommeil paisible des habitants de Minas Tirith. Une main pale et fine glissa de sous pour se poser sur la poignée, la porte était ouverte. Un rayon de lune laissa entrevoir un léger sourire *ce vieux magicien ne changera jamais...* poussant la porte en douceur la silhouette se glissa par l'entrebâillement et entra. Passée l'entra elle se figea en voyant le spectacle qui s'offrait à elle...

Des enfants ?