La Tour de Mithrandir [Visites et discussions]

"Oui l'une des enfants et la fille du capitaine Nogard, elle est venu se joindre à nous, mais elle ne fait pas partie de ceux qui furent acceuillis par Mithrandir... Je sais que vous pense que Mithrandir les a acceuilli pour une raison particulière... Mais non pas du tout... Les Enfants s'amusaient dans la Cité et sont entrés et Mithrandir est dessendu en trombe, il a discuté avec eux et a appris que c'était des orphelins arrivés recemment dans la Cité, il les a donc accueilli..."

Toutes ces paroles avaient été prononcées en Sindarin, aussi les enfants devait-il regarder Alira et le secrétaire (//Faut que je trouve un nom//) avec un air bizzare...

Adonor entra dans la tour et se dirigea vers la pièce où se trouvaient les enfants, Alira et le secrétaire du mage qui discutaient plus loin. Il salua les elfes, puis se retourna vers les enfants et marcha vers eux. Il s'assit sur le sol et parla:

-Vous avez des nouvelles de Blandine? Désolé du retard, j'étais parti faire des achats... Tiens Marach, regarde!

L'elfe prit l'arc dans son carquois et le tendit à Marach...

-Il est beau ein? J'espère en tout cas, au prix où je l'ai acheté... Amusez-vous avec, je vais aller parler aux adultes et je reviens après

Il se leva et s'approcha d'eux. Interrompant leur conversation, il leur dit en Sindarin:

-Vous avez des nouvelles de Nogard? Je dois aller à la guerre en Arnor... des soldats de plus ne feront surement pas de tort... Dès que Blandine revient, j'annonce mon départ... Vous pouvez les confier à quelqu'un?

Il attendit la réponse du secrétaire...

HRP// Amandil ça lui irait?//HRP

"Non mon cher pas de nouvelles de Nogard, pour l'instant du moins...Concernant la Guerre n'hésitez pas à leur rappeler que la précipitation n'a jamais été la meilleure solution et que c'est Mithrandir qui vous l'a dit...Je ne puis que vous souhaiter bonne fortune et vous accompagner spirtuellementQuand aux enfants Mithrandir les a acceuillis et je pourrais m'en occuper tout aussi bien... Il fut un temps où j'eut un fils..."

Amandil (//bien comme nom, adopté !^^//) s'arreta comme perdu dans ses pensées... Il continua en Sindarin...

"Dès que les enfants seront partis se coucher moi et Alira patrouilleront dans la Cité en mettant nos talents respectifs à contribution, ce n'est que la nuit que sort la vermine..."

Une image attendrissante que ces enfants qui avaient finit par s'endormirent, assis par terre, en face d' une fenêtres où la lumière argentés de la lune illuminait leurs visages. Kalista avait posée sa tête sur l'épaule de Marach et ses yeux s'étaient lentement fermés, sa respiration s'était faites régulière et profonde et elle avait placé sa main dans celle du garçonnet comme pour se rassurer. Bahrin, s'était endormis, bien avant la fille du capitaine Nogard, comme d'habitude entre les jambes de son grand frère.
Marach, lui, avait lutter le plus possible contre le sommeil qui le gagnait. De tout son coeur, il voulait des nouvelles, des bonnes nouvelles, il voulait voir Blandine, toutes ses pensées étaient tournée vers son amie, sa meilleur amie. Mais finalement, bercé par les paroles échangées dans la belle langue elfique par la secrétaire Amandil et Alira, il avait dodeliné de la tête et s'était profondément endormi, serrant très fort dans son autre main l'arc magnifique que lui avait confié son pote Ado' une demi heure auparavant.
Dans ses rêves, il voyait des sommets de montagnes recouvert d'une couverture blanche, et des elfes, des hommes, des nains et des hobbits par millier qui marchaient dans une plaine recouverte de neige. Des bannières multicolores flottaient dans le vent et des cors résonnaient se mêlant au gémissement d'un vent fort et glacial qui soufflait en rafale ...

Alira écouta le secrétaire et allait répondre quand un homme entra, parla aux enfants et rejoignis ensuite les deux adultes. Restant silencieusement elle eut un léger rire à la dernière phrase d'Amandil.

_"J'espère ne pas avoir à me sentir concernée quand vous parlez de vermine ?"

Après tout n'était-elle pas une voleuse au départ ? Qui sortait la nuit pour filer dans les maisons et emporter ce qui pouvait avoir de la valeur, quoi que la danse lui faisait amasser une jolie petite somme, que ce soit les pièces lancées à son encontre ou les bourses qu'elle octroyait à ces pauvres hommes trop occuper à la regarder pour savoir où filaient ses doigts habiles. Son regard amusé tomba sur les enfants endormis sous la fenêtre Il allait falloir mieux les installer. Intiment aux autres de parler plus doucement elle murmura tout en s'approchant des enfants.

"Vous leur avez donner une chambre Amandil ? Les laisser par terre me fendrait presque le cœur et j'ai connu mieux que des enfants pour garder une maison."

Accroupie devant la fille, l'elfe noire l'observa de ses yeux de nuit. Comme souvent chez les enfants c'était les filles les plus calme mais celle ci était particulièrement silencieuse, comme si elle gardait une sagesse ancestrale, mal grès cela son innocence ressortait dans ses traits en particulier en cet instant.

"Alira vous ignorez que je fut assassin, je sortiais aussi la nuit pour tuer, maios j'avais une certaine éthique, je ne prenait que les contrats qui ne menaçaient aps l'interêt des peuples libres... Bien peu nombreux sont les assassins qui font de même... Des personnes telles que nous ma chère ne sont pas de la vermine...La vermine ce sont les brigands qui n'ont absolument aucun scrupule qui tuent et qui pillent sans se demander qui ils tuent ou ils pillent sans se demander si cela menace la Terre du Milieu... Face à ça vos quelques larçins menés avec brio sont de bonnes actions ou presque croyez moi...Vous n'êtes donc pas concernée par cette appelation..."

Amandil écoute de nouveau les paroles d'Alira...

"En effet il serait mieux chacun dans leur chambre, sachant qu'avant de partir Mithrandir les a protégées comme il se doit, j'ignore bien pourquoi car je voit mal qui mal intentionné pourrait défier la Tour en y entrant... On n'entre pas si facilement en ce lieu quand on est mal intentionné a moins d'y avoir été conduit de force par une personne bien intentionnée..."

Petits larcins... elle ne put s'empêcher de sourire, si ce n'était que des petits larcins elle ne serait pas encore rechercher à Dol Amroth. Prenant la petite dans ses bras elle attendit que les deux hommes fassent de même avec les garçons pour les monter avant de partir.

_" Je vous suis Amandil, plus vite ceux la seront au lit plus vite d'autre seront en terre, je doute que ces "vermines" comme vous dîtes ne prennent le temps de nous attendre."

La voleuse commença à marcher en direction des étages, elle avait hâte de retourner dans les rues sombres de la cité et danser avec la mort sous le clair de lune. Son pendentif étincela comme en réponse à sa pensée.

Adonor écouta Amandil, une petite lueur de gratitude parcourant son visage lorsque l'elfe lui annonça qu'il pourrait s'occuper des enfants. Il répondit alors:

-Merci de vous occuper d'eux. Pour ma part, je ne partirai pas tant que Blandine ne sera pas revenue et vu l'heure qu'il est, je crois que je vais passer la nuit ici... Donc, vous partez quand vous voulez, je m'occuperai des enfants en attendant le retour de Nogard.

Bon, je retourne voir les enfants... Ils se sont endormis...

Suivant Alira, , Adonor marcha vers les enfants et s'arrêta devant eux... Il reprit son arc à Marach, le remit dans son carquois et prit le petit dans ses bras... Il suivit l'elfe noir aux étages et posa Marach sur un lit et redescendit s'asseoir en attendant Nogard

Amandil accompagna Alira et Adonor pour les aider à coucher les enfants... Puis tous trois redescendirent...

"Alira, allons-y, le ménage de la Cité va commencer..."

Amandil saisit son manteau et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit...
Il faisait nuit et les étoiles brillaient quand à la lune lle n'était pas pleine ce qui leur permettrait d'être plus discret...

"Adonor si Nogard revient envoyer une des volatiles de la volière me prevenir..."

//Encore court désolé, je n'ai vraiment que peu de temps pour passer...//

Dehors, sous la lumière blafarde de la lune cachée par une brume légère, la pluie commença à tomber à verse, les gouttes résonnant sur les pavés dans un fracas assourdissant.
L'air était lourd, autant que l'avait été la tention lors des événements qui s'était déroulés les heures précédentes.

Soudain, un craquement retentit, et un peu d'air froid s'engouffra dans la demeure du Mage. On avait brusquement ouvert la porte.
Dans l'encadrement se tenait une haute silhouette, trempée par l'averse soudaine, le visage cachée dans la pénombre... Un petite forme à ses côtés, replia par dessus elle la large cape de fourure du noubel arrivant.

Le capitaine Nogard s'avança d'un pas lourd.



"Il a réussi à s'échapper..." dit-il d'un ton abrubt. On pouvait sentir la déception dans sa voix. Il aurait donné cher pour capturer le malandrin.

"Mais j'ai la gamine..." finit-il tout aussi brusquement.

On pouvait voir Blandine, à moitié trempée et grelottante, s'extirper du manteau du capitaine.

En entendant les craquements suspects, Adonor se leva en prenant son arc et en y encochant une flèche, et observa attentivement l'ouverture de la porte, essayant d'y dénicher un visage, peut-être même deux, dans la tache d'ombre qui s'y trouvait. Il se détendit lorsque le capitaine Nogard s'avança et il bondit littéralement lorsqu'il vit Blandine à ses côtés, tremblante et grelottante de froid. Il la prit dans ses bras et l'emmena près du feu pour la réchauffer et sécher ses vêtements.

-Ça va Blandine? Ils t'ont pas faits de mal? Oui bien sûr qu'ils t'en ont faits, c'était la bande au maudit Marzabul... Ça va maintenant, on est là... T'es fatiguée? Tu veux aller dormir? Marach et Bahrin sont couchés depuis un moment...

N'attendant même pas la réponse de la petite fille, Adonor la monta et la coucha doucement et elle s'endormit presque instantanément... Ils auraient un gros choc le lendemain, quand ils liraient la lettre que l'elfe leur aurait écrits...

Adonor redescendit et se dirigea vers Nogard:

-Capitaine... Je ne sais pas comment vous remercier... Malgré nos petits... désaccords... Je vous porte haut dans mon estime: vous êtes un excellent capitaine et un père dévoué...

Pour ce qui est de moi, je quitte la Cité des Rois demain à l'aube, dès que j'aurai acheté le nécessaire pour le voyage, car je vais rejoindre l'armée au nord... Des adieux de vive voix seraient trop difficile pour les enfants, donc je leur écrirai une lettre, que je vous confierai. Je compte sur vous pour leur remettre dès qu'ils seront tout les trois réveillés. Je vous la remettrai plus tard...

Une grosse journée s'annonce demain, j'irai donc me coucher immédiatement... Bonne nuit, capitaine...

Le ranger monta à l'étage et se coucha, comme il l'avait annoncé au capitaine...

Nogard émit une sorte de grognement discret en voyant l'elfe s'affairer auprès de la gamine.

"Aucun sens pratique..." murmura t-il pour lui-même, étant donné que, dans sa vision des choses, il imaginait mal qu'on puisse faire passer la petite avant le fait que le malfrat sanguinaire responsable de sa prise en otage n'ait pas été apréhendé. La sécurité et la défence de la Cité avant tout, avec le bouillant Capitaine.

Il fallait dire aussi que cet échec le faisait profondément râler... Il tenait à sa réputation, que diable. Ce n'était tout de même pas pour rien que cet homme hautain, ambitieux et rustre se faisait obéir au doigt et à l'oeil par ses hommes...
Même si c'est vrai que sa tendance à se mettre de mauvaise humeur y était sans doute plus pour quequechose que ses exploits personnels...

Il se contenta de hocher la tête en écoutant Adonor, et de répondre un bref :

"C'est entendu... Bonne route, elfe..."

Et lui aussi s'en alla, vers la porte de l'extérieur, nénamoins.

Le soleil se levait à peine et une faible lumière commencait à envahir la chambre de la haute tour de Mithrandir. Sur une couche, dans un petit renfoncement, dormait toujours Kalista, la fille du capitaine Nogard, avec le petit Bahrin. Marach, installé sur un grand fauteuil recouvert d'une étoffe multicolore se réveillait doucement. Il étendit ses bras et ses jambes en poussant un grognement puis il se leva pour se diriger vers la fenêtre pour profiter de la magnifique vue que l'on avait depuis les hauteurs de la tour.
Après quelques pas, il buta sur quelque chose qui se trouvait sur le sol et chuta lourdement. Il se releva en pestant contre la couverture dans laquelle il venait de se prendre les pieds mais il entendit un cri de douleur et aussitôt, il vit une tête aux longs cheveux brun sortir de dessous l'amas de toile :

- Ca va pas non ?? Peut pas faire attention ?? Y'en à qui dorment ici !! Pfffffffffh .....

Marach n'en croyait pas ses yeux et dût mettre sa main devant la bouche pour ne pas crier :

- Anhine, hen ha halors, hen hest que hest hevnu ??

- Heu ... Marach, si t'enlevais ta main de devant la bouche, p'tèt que j'arriverais à comprendre ce que t'essaie de me dire !

Marach se pinça pour voir si il ne révait pas puis il tâta le bras de son amie pour voir si elle était bien réelle et se laissa enfin tomber en arrière en riant. Il faisait attention de le faire en silence pour ne pas reveiller Kalista et Bahrin qui dormaient toujours. Puis il se mit assis à côté de Blandine et la jaugea quelques instants du regard :

- Z'ont pas l'air de t'avoir trop amochée ...

- Non, ben heureusement hein !! Bon alors, t'y vas ou quoi ?

- Z'y vais ? Heu ... Ben où ça z'y vais ?

- Pffffffffh t'es vraiment trop nul !! normalement, tu devrais me serrer dans tes bras non ? J'ai échappée de peu à la mort quand même !!

- Ha heu ... Ouais, Ouais ... Bien sur ... Ze ... Heu ...

- Ho hé !! y'a pas d'obligation hein !! Toute façon c'est trop tard maintenant, c'est moi qui te l'ai dit, c'est plus pareil ...

Marach sembla soulagé et enchaina :

- Ouais, désolé ...... Heu, ben la prochaine fois alors ?

- Mais t'es ouf ou quoi ??? La prochaine fois ??? Ben bien sur, la prochaine fois, j'vais me refaire enlevée par une bande de bandit pour que tu y pense hein ? Tiens, heu ... la semaine prochaine, ça te va ?

Marach ri de bon coeur, aucun doute, c'était Blandine, la vraie, la seule et unique Blandine :

- Content de te revoir Blandinette, dis donc, z'me suis fais trop un sang d'ambre pour toi, moi ...

- Pas un sang d'ambre !! Un sang d'encre !!!

Blandine ri de bon coeur, aucun doute, elle était enfin de retour parmis ses amis.
Elle regarda autour d'elle puis proposa :

- Si on reveillait Bahrin qu'est ce que t'en dis ??

Sans attendre la réponse elle s'approcha du lit dans le renfoncement et tira la couverture d'un coup en s'écriant :

- SURPRISE !! C'EST QUI QU' EST REV ....................

Elle ne finit pas sa phrase et replaça promptement la couverture en se retournant vers Marach pour lui demandé en chuchotant, les yeux écarquillés, rouge comme une pivoine :

- C'est qui celle là ?????

Mais il était trop tard pour baisser la voix, un petit garçon et une jeune fille s'étaient reveillés en sursaut et regardait, hagard, celle qui venait de crier ...

HRP//: Si je me base sur le fait que l'hiver est bien plus long au Nord qu'au Sud, l'intrigue des enfants se passe en même temps que toutes les autres, mais pour des raisons narratives, nos pti'chtio ont pris 2 ans. Bahrin a 6 ans, Marach et Blandine 12 ans, et Kalista arrive vers ses 15 ans. ://HRP



Alors qu'au Nord l'armée de Gondor progressait vers son destin, à Minas Tirith, Marach, Bahrin, Blandine et Kalista grandirent en sécurité. Le secrétaire de Mithrandir avait offert un merveilleux gâteau à la clique pour le sixième "anniversaire" de Bahrin qui avait prit quelques centimètres. Et alors qu'il se régalaient du merveilleux présent de leur bienfaiteur, qui avait presque quelque chose de magique, les premiers flocons de neige tombèrent sur Minas Tirith.

Bahrin regarda par la fenêtre. Et se retourna vers Amandil.

"Maître Irvine m'a dit que la neige était une forme d'eau, et que c'est les vent de Manwë qui les font pleurer sur les Terres du Milieu."

De toute évidence, le garçon n'avait pas tout compris, et attendait une petite explication de la part du Secretaire de Mithrandir. Même si Maître Irvine était un grand pédagogue, Bahrin s'était toujours pris à rêvasser quand son professeur abordait quelques sujet comme celui-ci. Et si Amandil l'avait confier à Maître Irvine, l'éducation de Marach et Blandine avait été confiée à Maître Erestor. Marach le trouvait parfois ennuyant et Blandine, curieuse de tout buvait chacune des parôles du viel homme. Jettant un petit regard à Marach et Blandine, il avala de nouveau une grande bouchée du chef d'oeuvre culinaire d'Amandil.

Le souffle du vent, et le léger grincement de la porte suivit du soupir de satisfaction poussé une fois la porte refermée avertit la joyeuse compagnie que Kalista venait de les rejoindre. Devenant une belle jeune fille, la fille du Capitaine Nogard s'avança vers Bahrin, un petit paquet à la main.

"Bon anniversaire Bahrin!"

[ Je pense qu'on peut poster ici]

Unirann approuva de la tête, mais avec dégouts, il lui donnait des ordres, et sur un ton... La femme médecin le regarda droit dans les yeux, elle dû certainement se concentrer, et lui dit:

-Je vous suis vous aurez besoin de moi.

Le mercenaire se libera d'elle et répondit:

-J'aurais certes besoin de quelqu'un, mais ce quelqu'un... n'est pas vous, il dit ces mots un peu triste, il l'avait laissé s'approcher un peu de lui, par inadvertance, et elle croyait sans doute qu'elle avait une chance. Idée complètement idiote. Elle le regard d'un air triste, perdu. Il continua, vous pouvez me rendre un service?

Une lueur d'espoir se lu dans ses yeux, elle hocha de la tête énergiquement.

-Oubliez moi, ne pensez plus m'avoir rencontrer un jour, pour vous je ne suis rien.

La, tout espoir s'écroula, elle avait un air anéanti, brisé. Il crut voire des larmes prêt à tomber au moment où elle se tourna. Mais elle dit d'une voie presque assurée:

-Je ne pourrais jamais oublier ce jour, et vous faite, vous et vos yeux, parti de ce jour. Rendez moi un service vous aussi, ne revenez jamais ici.

Sur ce elle partit, non, elle s'enfuit.

Le sergent lui était sur le point d'exploser, Unirann lui fit signe de passer devant. Ils marchèrent d'un pas rapide, jusqu'à la porte, où il rencontrèrent Calion. Le mercenaire s'arrêta ce qui énerva le garde. Sans un dire à ce dernier Unirann annonça à l'elfe:

-Suivez nous, je vous expliquerez tout ce que vous devez savoir sur le chemin.

L'elfe suivit sans rien dire. Le mercenaire lui exposa tout ce qui s'était passé depuis son arrivé et tout ce qu'il savait, sans rien oublier, mais il fit bien sur impasse sur sa petite entrevue avec la femme médecin.

-Vous pouvez fort bien ne pas nous suivre, et continuer à vivre votre vie.

Sur ce il accéléra le pas. Il pouvait voire la tour d'ici, enfin il pouvait la voir de presque n'importe où dans la ville. Encore quelques minutes de marche et ils y seront.

Devnt la tour étaient l'elfe noire, a vrai dire elle était sur un espace en hauteur, une petites plate forme comme il y en a de multiple au dessus des fenetres...
Elle pleurait les larmes de tout son corps, un passant leur dit qu'elle était là depuis se matin.

Elle avait la paleur des morts...elle ressentait profondement la mort de ses frêres et surtout...les maux de Morgoth...pourquoi faisait il cela...

Ils n'avaient pas mérité cela, ils voulait l'aimer comme un frêres retrouvé...il à tué ses trois amis et sa propre aimée.....
Comment peut on être si cruel!!??

A moins que ce ne soit pas lui...il paraissait bien mort...

Elle descendit et salua les personnes présente...

-Vous etes venu pour quoi faire? Ces temps sont dur...Alors soyez rapide!

Joli cœur! Le mercenaire faisait le joli-cœur au lieu de remuer sa carcasse. Le sergent Kassan maugréa vaguement quelques chose qui ressembla à un grognement d'ours mal léché. Puis pressant Unirann, il passa devant. Sa cadence rythmait leurs marche mais fut rapidement stoppée. Le dragueur de service venait de s'arrêter violemment pour discutailler, et avec un elfe en plus. Le soldat voulait bien être aimable, enfin de temps en temps mais fallait pas pousser l'nain dans les orties. Son sang ne fit qu'un tour et son visage vira au rouge vif.

- Mais bordel qu'est ce que tu glandes! T'veux un coup d'pied au cul pour l'bouger? Comment ça c'est lui? Lui qui? Calion l'elfe qui était au chevet de l'autre. Haaaaaa... t'pouvais pas l'dire avant.

- Je viens avec vous, cela changera la monotonie de mon periple.

- Comme si t'avais l'choix, mon gars. Pour sûre que tu vas nous suivre, sinon j'te fous aux arrêts. D'ailleurs avant qu'on arrive, il fout quoi dans notre jolie ville l'oreille pointue?

Par chance le Sergent fut coupé dans son élan inquisiteur par l'apparition d'une femme superbe, enfin d'une elfe plutôt. Le garde en resta sans voix. Il secoua la tête vigoureusement pour chasser quelques idées troublantes et la salua avec une politesse insoupçonné chez ce rude gaillard.

- Bonjour Dame, nous sommes ici pour régler une affaire importante, pourriez vous nous conduire auprès du secrétaire de Mithrandir et de sa récente invitée?

Rha, cet homme commençait vraiment à l'énerver, mais à un point. Comment on pouvait être aussi désagréable, c'est la première fois qu'il sentit son calme s'ébranler pour un homme comme lui. Enfin ils arrivèrent, et à la tour le garde fit la connaissance sans le savoir de l'elfe. Devant le discoure de cet homme exécrablement, il lui dit d'un ton ironique:

-Mais, où est le sergent qui nous accompagnait. Sergent Kassan? Sergent? Ah c'est vous? Mais dîtes moi vous êtes poli, comment ce fait-il? Êtes-vous malade?

Normalement il ne faisait jamais ça, mais cette homme l'avait poussé à un bout, où il ferait n'importe quoi pour qu'il se sente mal.

-Vous n'avez pas deviné qui elle était? Mais c'est évident pourtant. Nous venons chercher une Moriquendi (il commençait vraiment à bien prononcer ce mot), et... Ah une Moriquendi juste à côté de la Tour de Mithrandir. N'est ce pas étrange?

Il regarda l'elfe et lui dit d'un ton plus grave:

-Excusez moi, je ne veux pas vous manquez de respect, hum... Excusez moi je ne me souviens plus de votre nom malheureusement. Vous avez pleurez, vous connaissez donc la nouvelle, j'espère que vous savez aussi tous les regrets que je ressens, pour ce qui c'est passé.
Nous venons enquêter sur ces meurtres, et sur la disparition du gel... De Morgoth. Je pense que vous pourriez nous aider, et que ça vous soulagera de coincer cet enf... Excusez moi de nouveau.

Amandil devant l'attoupement qui semblait se constituer devant la Tour en descendit et alla à la rencontre des badauds...

"Y a-t-il des personnes qui souhaitent me voir ? Si tel n'est pas le cas et bien je n'ai que quelques mots, allez voir ailleurs... Je ne supporte pas que des charognards viennent ici en quête d'information pour alimenter les discussions des Tavernes... Que ceux qui veulent me voir et que j'ai convié s'avancent, que les autres passent leur route où il leur en cuira..."

Amandil était trop fatigué et attristé par les derniers evenements pour macher ces mots, il invita à entrer les autres personnes qui n'étaient point des badaux et qui souhaitait s'entretenie avec lui...
Dans le même temps un aigle se posa à la volière et desncendit dans la Tour à la rencontre d'Alira, c'était une lettre de Milindë.

Citation :

Alira,

Je vient d'apprendre la nouvelle et j'en suis fortement attristé pour avoir vécu il y a peu une chose similaire bien que cela se soit arrangé...
Garde espoir car de l'ombre la lumière peu encore jaillir, Mithrandir a été mis au courant du sort de Silindë, il reviendra le plus vite qu'il pourra étant donné qu'il est sur la piste dure à suivre d'Elessarion...La guerre gronde et le mal se lève, nous devons continuer à nous battre, peut-être trouverons nous ensemble une solution pour sauver ton tendre et cher...Utilise toutes les ressources des bibliothèques, peut-être y trouvera-tu la solution...

Milindë

La lettre était écrite d'une ecriture tremblotante qu'Alira n'avait jamais vu à Milindë

Unirann répondit à l'homme qui semblait être assez énervé, qu'ils venaient pour parler de quelque chose qui c'était passé à la maison de guérison. A leur entrée dans la tour un aigle arriva, avec une lettre. Amandil tendit la lettre à Unirann, après l'avoir lu bien entendu. Le mercenaire la lut avec attention, il tendit ensuite au sergent qui commençait à s'impatienter, maugréant qu'il était très lent:

-Malheureusement, cette lettre est arrivée en retard, Alira n'aura jamais l'occasion de lire ce message. Je pense qu'il faudrait mettre au courant la personne qui a écrit cette lettre.
Mais ce n'est pas le plus important. Le plus important est de trouver ce qui c'est passé. Le corps de ... Silindë? A disparue, il faut le retrouver, s'il y a encore un espoir nous devons le saisir. Vous en savez plus que moi, bien sûr. Pouvez vous me, nous dire ce que vous en penser. Et pourquoi, et où il pourrait être.

Le mercenaire regarda tour à tour les personnes présente:

-Je mènerais cette mission jusqu'à ce que je ne peux plus rien, et encore plus loin si possible. Je ne pense pas être le seul à penser ça.

Il regarda de nouveau la Moriquendi.

- La seule chose que vous allez foutre Unirann de nulle part , si vous m'courrez sur le haricot encore c'est compter les rats d'nos geoles! Maintenant fermes ton claque-merde. Secrétaire Amandil. je suis le sergent Kassan délégué à une enquête troublante. Je suis venu d'un part annoncer le décès de la morenquendi Alira et la disparition de son fiancé. Nous devons nous entretenir sérieusement, avec la Dame ici présente et vous même. Votre bureau me parait plus approprié.

Il se tourna à la fois vers Unirann et Calion et son regard foudroya les cloua sur place. Il avait pas l'air commode le sergent, les sourcils froncés,

- Ouvrez la et j'vous boucle!

L'elfe noire était là, à les regarder, elle ne comprenait pas comment ils pouvaient se chamailler dans un moment comme sa.
Elle avait abendonnée ses habits hivernaux, pour des habits plus léger elfique.

-Je ne cherche pas à vanger mes frêres et ma soeur, mais je veut juste comprendre et sauver, si cela est possible, Silindë Celebrindal de son fléau.
Je crois savoir se qu'il a...Il est dit dans les légendes que mon grand père m'a raconté que certains dragon avait le pouvoir de prendre la conscience des personnes...Et le mal qu'a Morgoth m'y fait penser, il faudrait donc tué le dragon pour qu'il reprennent sa conscience, mais les dragons sont puissant, même quand ils ne sont pas ailés..

Elle passa son regard sur chaque personne présente, et lanca un regard entre décéption et colère au sergent "Impoli", devant une dame en pleure on se tait ou on demande pardon pour parlé...

Le sergent Kassan saisit entre ses doigts son menton lisse , et se fit le compte de tout ce qu'il savait sur cette affaire. Soit pas grands choses. Savoir de quoi souffrait l'autre..... il avait encore oublier son nom, enfin quoi qu'il en était c'était pas ses oignons. Lui il voulait trouver les meurtrier et faire en sorte que ses derniers goutent à la froideur d'une hache de bourreau. Mais avec le tas de peine-cul présent la veille, c'était loin d'être une affaire simple et réglée. Dardant sur chacun ses yeux sombres que renforçait une mine sombre et patibulaire, il pensait que le temps de mettre ces fouilles-merde au pas venait de sonner. Prenant soin de ne pas trop élever la voix et rester dans les limites du correct , il s'adressa à Unirann et Callion, presque calmement.

- Celui qui mène l'enquête c'est moi. Fermez vos clapets vous deux, ou je vous assigne aux cachots.

Il se retourna et faisant montre de galanterie s'adressa à la femme avec sa voix la plus charmante, ce qui malheureusement, et ce malgré tout ses efforts n'étaient guère concluant.

- Dame, si vous m'passez l'expression, j'me tape de sa maladie comme de mes premières bottes. L'elfe Alira, ainsi que vos compagnons ont été éventrés et j'crois pas que courir après des "dragons" aid'ra la justice.
J'veux que le fils de putain qui a fait ça paye. Alors soit vous nous dites ce que pourrait vouloir des assassins à c'type, soit vous r'tourner chialer dans votre piaule.

Sentant les esprits des deux guignols s'échauffer, il les cloua sur place d'un de ses sourires carnassiers, levant la main pour que ses hommes, fassent bien comprendre aux futurs rebelles les conséquences inconsidérés de leurs réponses éventuelles, ainsi que palier à une hypothétique fuite.