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La Tour de Mithrandir [Visites et discussions] | |
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Hasharin Maître Assassin
Nombre de messages : 666 Age : 31 Localisation : Antre des Ombres Rôle : Hîr-Dae au sein de la Guilde des Ombres, et maître assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Homme d'Harad -: 39 étés -:
| Ven 10 Oct 2008 - 1:14 | | Hasharin redoutait le chatiment que lui reservait le Capitaine, l'assassin l'avait aidé et sauvé devant la taverne de Mazarbul, qui appartenait maintenant à Sinik, ou plutot Dalamyr... Le Capitaine fit taire tout le monde, et prononça un mot qui ne fallait pas dire en public, et pour cette raison, il detestait cet homme, il avait osé prononcé le nom de sa profession...assassin... Le sermon ne fut pas si terrible, simplement 3500£ d'amende et de dedomagement. Tout les regards étaient tourné vers lui et les gens attendaient la reponse, du maître assassin, le sergent, la jambe encore en sang, jetait sans cesse des regards noirs plein de haine... La femme qui s'occupait du mercenaire attendait aussi la reponse, les gardes, la femme elfique et Calion le Ranger. - Capitaine.... Norgard, vous avez la confiance de l'Intendant et Du Roy et c'est la seul raison pour laquelle j'accepte de paier votre amende.... En parlant de cela, au retour d'un de ces hommes je desire m'entretenir avec l'un deux pour des raisons personelles qui aideront une fois de plus le Gondor.Quand au sergent ,il n'a eut que ce qu'il méritait mais je lui donnerais son argent.
L'homme n'était pour une fois hors de lui, jamais une de ses actions n'avait été traité de mauvaise ou deloyales alors qu'elles étaient justes et surtout justifié. Hasharin sortit son argent nécéssaire et dit à la femme elfique: - Envoyer moi un oiseau pour me recontacter à propos de Morgoth, dans deux jours nous partirons, nous attendrons la sortie des cachots de nos amis, jusqu'à la je disparait.
Hasharin balança l'argent au pied de l'homme de confiance de Mephisto, puis il rabatit son capuchon, et enfourcha Hanor son Cheval, et s'enfonça au galop dans la nuit vers le Bas de la Cité, la où peut de monde connaissait sa demeure: Dîm-Bar. Ce lieu secret; sera surement le futur point de rendez vous avec l'elfe noire, les Ombres aideront aux recherches et à l'aide de Morgoth... |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3585 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Dim 12 Oct 2008 - 12:45 | | Le Capitaine Nogard foudroya du regard les deux pincipaux acteurs des récents troubles, et à leurs complaintes, il répondit d'un ton sec. "N'agravez pas votre cas, vous autres. Je me contrefout des raisons qui vous on poussé à faire ce que vous avez fait. Dorénavant, peut-être songerez-vous que la parole peut parfois résoudre les problèmes plus facilement que la violence. Et une parole est difficilement répréhensible, alors que vos actes, beaucoup plus facilement. Je ne reviendrai pas sur ma sentence."Puis, se tournant plus précisément vers le mercenaire : "Vous rendre vos armes ? Oh non, certainement pas, elles attendront dans la salle des gardes de la porte qui seuls seront habilités à vous les rendre à votre sortie de la Cité. A moins que vos intentions soient peu louables, vous n'en aurez pas besoin à Minas Tirith. Désarmé, peut-être apprendrez-vous à résoudre vos problèmes plus sereinement, et aurez-vous moins tendance à jouer les héros dans ce qui ne vous regarde aucunement."Le Capitaine se retourna et fit signe à ses gardes qu'on les emmène, pour un séjour de deux nuits dans la moins recomandable des auberges de la ville, les cachots. Nogard tourna alors les talons, et s'en fut, passablement énervé par la tournure prises par les évenements. |
| | | Jegor Kaël Rôdeur
Nombre de messages : 947 Age : 35 Localisation : Peu Importe. Rôle : Empêcheur de neiger en flocon.
~ GRIMOIRE ~ -: Numénoréen -: ~~108 -:
| Lun 13 Oct 2008 - 21:54 | | L'elfe noire ne savait plus quoi faire..elle restait là regardant les acteurs de tout ce tapage...elle qui était venu pour avoir un regard sur sùr la survie de Silindë...Elle se retrouver pratiquement impliquée dans une affaire de violence à cause d'un sergent et d'un capitaine humain...
Les elfes ferait peu être bien de tous quitter les Terres du Milieu, l'âge des Hommes n'est peu être pas la meilleur chose qui arrive pour tous... Mais non aprés tout, ce n'est qu'un bourlingage parmis tant d'autres...
Elle partit dans la tour et visita...
"Grande et froide... Une belle tour, même pour des humains, c'est une trés belle tour" Pensa-t-elle avec tristesse... "Dommage qu'ils soient si belliqueux, plus calme je crois que ce serait presque parfait! Mais bon ils ont toujours été comme cela...Je ne peut pas leur en vouloir"
Elle pu voir des tableaux, des gravures et des fresques...Une attira son attention...Une Fresque dessinant le Balrogs de la Moria Contre Gandalf le mage gris!...Magifique oeuvre d'art... |
| | | Hasharin Maître Assassin
Nombre de messages : 666 Age : 31 Localisation : Antre des Ombres Rôle : Hîr-Dae au sein de la Guilde des Ombres, et maître assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Homme d'Harad -: 39 étés -:
| Mer 29 Oct 2008 - 18:32 | | Un faucon toqua du bec au carreau, on le fit rentrer et il se posa devant l 'elfe noire sur la table. A son cou pendait un message où était inscrit ceci:
Madame, c’est moi, Hasharin, l’homme présent avec vous en fin de soirée lors de la confrontation avec la garde. Je vous propose de venir dans ma modeste demeure, pour parler de notre ami commun. Nous pourrions parler et mettre en marche une expédition pour le sauver… Si vous acceptez suivi ce Faucon, il vous conduira à vous mais venez seul et ne vous faites pas suivre par la garde je vous prie… Un homme, un des mes associé nous accompagnera en Mordor. Mais je pense que nos deux amis au cachot voudront venir avec nous.
L'oiseau émit un cri strident en signe d'impatience... |
| | | Unirann Citoyen
Nombre de messages : 427 Age : 33 Rôle : Moi même est c'est déjà pas mal
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: entre 25 et 35 ans (qui dit mieux?) -:
| Ven 31 Oct 2008 - 19:12 | | Enfin un garde ouvrit la porte de leur geôle. Sans rien dire, il leur fit signe de le suivre. Ce qu'ils firent, bien entendu. Ils suivirent le chemin, qui les mena à deux jours ennuyeux à en mourir, en sens inverse. A leur passage plusieurs personnes leurs crachèrent dessus, quand d'autres levèrent leur poings dans leur direction et les injuria. Quand enfin Unirann respira la première bouffée d'air frai, il sourit et s'étira, le soleil lui éclaira le visage, d'un rayon réchauffant et revigorant, après deux jours dans un endroit aussi humide, n'importe qui aurait été content de ressentir cette pureté, même s'il faisait encore froid en ce début de matinée. La Moriquendi les attendait à l'entrée de la prison, elle avait revêtu son manteau d'hiver, qui devait être assez chaud. Ils se dirigèrent tous deux vers elle. Son visage toujours aussi triste, Unirann se demanda si elle n'avait jamais rit, au moins une fois. Mais laissant cette question inutile, il lui dit de sa voix égal:
-Enfin sortit, nous allons enfin pouvoir partir à la recherche de ce Morgoth. Sauf si vous avez changé d'avis bien sûr.
Elle leur dit que non. Et ils partirent en direction de la tour. La elle leur montra le message de l'homme qui les avait aidé contre la garde. Il disait qu'il invité la Moriquendi à le rejoindre, en suivant l'oiseau qui avait apporté la lettre. Ce dernier commençait à montrer son impatience.
-Je pense que nous pouvons, y aller tous les trois. Étant donné qu'il vous a demandé de venir seul, mais qu'il parle de nous deux à la fin, je ne pense pas que ça le dérangera.
Hrp: on va dire qu'elle a reçu le message à la sortit de prison de Unirann et Calion, sinon ça nous coupe tout, comme on ne sait pas quand Morgoth va poster. J'attends ta réaction Calion. |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Ven 31 Oct 2008 - 21:09 | | Calion essayer de se reposer dans la geôle, lorsque les portes de celle-ci s'ouvrirent. « Enfin, nous sortons, s'écria Calion, ce dernier regarda son compagnon. Je sens déjà l’air pure. » Calion esquissa un sourire au mercenaire. Des détenus leurs crachaient dessus et les injurièrent, Calion ne répondit pas. Ces deux jours ont étaient très long pour calion. Même si il avait dis que ces deux jours passeraient vite. En sortant, Calion remarqua la présence de la Moriquendi, son manteau d’hiver devait lui procurer un grand bien, et surtout une grande chaleur. La Moriquendi ne changea pas d’avis sur la recherche de ce Morgoth. Tous les trois partirent en direction de la tour de Mithrandir, une fois encore. À l’entrée, Calion s’arrêta, le ranger Elfe regarda la tour, et ajouta. « Je ne sais pas vous, mais moi … j’ai un mauvais pressentiment. Il haussa le ton, mais il devient plus jovial. Et vous ? S’adressant à la Moriquendi et au mercenaire. Calion redevint serieux. Une ombre plane sur la Tour de Mithrandir, une ombre que ne peux décrire. » « C’est normal, rétorqua Unirann, c’est parce que nous sommes à l’ombre d’un bâtiment. » « Non, je ne parle pas de ce genre d’ombre. Calion regarda autour de lui, dans les recoins sombres, et sur les toits. Entrons maintenant. » Ensemble, ils entrèrent, personne n’était au rez de chaussé. Calion monta seul au second étage. \\Désolé Unirann, mais j'ai joué ton personnage pour le bien de mon rp. Cela te dérange-t-il ? // |
| | | Jegor Kaël Rôdeur
Nombre de messages : 947 Age : 35 Localisation : Peu Importe. Rôle : Empêcheur de neiger en flocon.
~ GRIMOIRE ~ -: Numénoréen -: ~~108 -:
| Jeu 6 Nov 2008 - 18:57 | | Yuwilen avait visiter tout ce qu'elle pouvait de la tour, elle décida qu'elle y reviendrait quand son propriétaire serai revenu, en savoir plus sur cet édifice lui ferai vraiment plaisir. Mais elle se souvint de la situation de Silindë quand elle entendu du bruit venant du bas de la tour, elle descendit les marches à toute vitesse, pour tomber sur un elfe. Ah mais oui il était là durant l'entrevue plutôt mal passée devant la tour deux jours avant celui-ci...Calion...
Elle finit sa descente avec lui, elle fit lire le message au deux autres. Unirann lui demanda à venir aussi chez Hasharin.
L'elfe noire résta perplexe mais finit aprés quelques reflexion interieur par accepter l'offre, même si c'était par certains côtés rompre le secret envoyer par le fameux assassin humain.
-D'accord, nous y allons...j'ai eu le temps de visiter un peu la ville...belle, assez petite pour être visiter en deux jours, même si je n'est pas tout vu! Allons, maintenant il faut retrouver ce Hasharin!
Ils partirent pour sa maison... |
| | | Krage Contrebandier
Nombre de messages : 64 Age : 38
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Sam 16 Jan 2010 - 16:32 | | Toc Toc.
Un de mes émissaires était enfin arrivé devant la Tour du mage de la Cîté Blanche. Une fente apparue soudainement vers le haut de la porte où une paire d'yeux découvrit mon suderon aux couleurs flamboyantes. Je ne voulais pas que mes émissaires soient discret, il fallait qu'on puisse revenir facilement vers eux s'ils arrivaient à découvrir un homme pour la quête que je leur avais assigné.
" Prospérité et santé pour les votres. Je suis Mo'hib, humble serviteur de l'éminent marchand Krageroth oth Harad qui siège à Najrän, à l'est d'Arwa le long de l'Harnen, au Harad. Je viens de loin dans l'espoir d'avoir audience avec les maîtres de cette maison. Nous avons besoin de l'aide de votre meilleur guérisseur ou d'un de vos shamans... Non... Magicien, c'est ainsi que vous les appellez ? Et nous avons les moyens de payer très gracieusement pour ce service particulier... "
Mon serviteur s'exprimait avec un léger accent, il avait beau avoir toujours vécu au Harondor, le desert laisse toujours sa marque sur vous. Avant que son interlocuteur invisible ne puisse répondre, Mo'hib secoua une bourse tintante d'or devant la fente afin d'illustrer sa déclaration. |
| | | Mithrandir Mage de la cité
Nombre de messages : 1480 Age : 34 Localisation : A Minas Tirith Rôle : Mage de la Cité
~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Lun 18 Jan 2010 - 0:02 | | La porte s'ouvrit plus grandement laissant paraître dans son embrasure une elfe magnifique. Ses cheveux de jais tombaient gracieusement au niveau du bas de son dos et son regard perçant se fixa instantanément sur les yeux du visiteur. Celui-ci put remarquer leur aspect...Ce regard semblait à la fois refléter la sagesse de temps immémoriaux et la fougue de la jeunesse...Les yeux de l'Elfe ni cillèrent pas...Elle semblée absorbée dans ses pensées, ou dans d'autres peut-être...
Tout semblait comme figé jusqu'a ce qu'on visage se détende et que sa froideur soit remplacée par un sourire aimable, elle ouvrit la porte plus grande encore et parla
"Sachez que nous ne marchandons pas des services, ceux qui viennent nous demander assistance si leur intention est bonne obtiennent notre aide dans la mesure du possible...Entrez donc"
Elle s'effaça pour laisser place au voyageur. Lorsque celui-ci fut rentré il découvrit l’intérieur de la grande bâtisse…Milindë lui proposa de retirer son manteau et celui-ci fut placé sur le porte manteau de l’entrée…Elle poursuivie son chemin jusque dans la pièce principale…Tandis qu’elle avançait la porte se referma. Elle proposa au visiteur de s’installer confortablement et s’absenta quelques minutes. Lorsqu’elle revint elle était chargée d’un plateau avec quelques victuailles et autres boissons.
"Servez vous, mon époux ne tardera pas trop je pense."
Elle s’installa elle aussi et s’empara d’un ouvrage posé sur la table principale… Il ne fallut pas longtemps pour qu’en effet on entende la porte s’ouvrir et se refermer aussi tôt. J’apparu alors dans l’encadrement de la porte qui marquait l’entrée de la pièce marquant une légère pose le regard posé sur l’inconnu. Je revenais de mon bureau dans le haut de la cité, j’étais encore vêtu de ma cape, de mon arme et de mon bâton. Milindë se leva et se dirigea vers moi, après m’avoir embrassé elle prit la parole.
"Voici Mo'hib, il est venu ici afin d’avoir une audience avec toi." "Bien, je reviens de suite veuillez m’excuser…"
Je montais les escaliers quatre à quatre et après quelques autres minutes je redescendis déchargé de tous mes attributs et de ma cape.
Je m’installais confortablement dans un siège, sortais une pipe et me tournais alors vers Mo'hib attendant ce qu’il voulait me dire. |
| | | Krage Contrebandier
Nombre de messages : 64 Age : 38
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Lun 18 Jan 2010 - 23:13 | | Mo'hib cacha son désaccord avec la présence féminine en toussant une seule fois à son entrée. Il n'allait pas s'engager sur ce sentier là, son devoir imposait le respect avec ses interlocuteurs et il jamais ne revenait il sur ses choix.
Il se sentit nu sans son manteau, même sa robe arborait des couleurs flamboyantes dénotant une certaine richesse par le choix des matériaux. Avant de s'expliquer, il passa une langue sur ses lèvres sèches par réflexe, s'attendant inconsciemment à voir un serviteur arriver avec de quoi boire.
Bien éduqué, mon suderon remit une couche en se présentant envers le révérant mage avec toutes les formes de politesse adéquate. Après s'être éclaircit la voix, il en vint aux choses sérieuses :
" Voilà plusieurs années que mon maître c'est attaché d'une femme de vos terres, laissée presque morte dans le desert. Muette et peu enclin à la discussion : que ce soit par signe ou par écrit, nous n'avons jamais eut d'explications sur la raison de se son affliction éternelle car jamais n'a t'elle sincèrement sourit. Plusieurs shamans furent consultés en vain, bien qu'en générale la grande partie refusait tout simplement d'entreprendre le voyage malgré les promesses de récompense. Mais des rares prestations, tous furent d'accord pour émettre la présence de magie, d'une sorte de malédiction. Il y a encore quelques années, nos terres étaient gouvernés par de puissantes sectes Melkorites mais rares furent les rapports de pratiques de magie obscure... De nombreuses craintes, généralement véhiculés par les shamans que nous avons employés, courent au sujet de la dame. Une publicité qui n'arrange pas les affaires de mon Maître. Cette tristesse n'est pas naturelle et devrait être réparée par des moyens adaptés. Cette femme n'est pas mauvaise, l'élégance qui émane d'elle rappel les contes de reines déchues. Je vous implores, à travers la requête de mon maître, de venir en aide à cette pauvre âme. Vous serriez transporté dans la meilleure de nos caravanes et soigné par nos meilleurs serviteurs, sans parlé d'une véritable fortune en dédommagement pour votre service et l'infini gratitude de mon Maître et de sa suite. "
En terminant son discours, Mo'hib se releva de son siège et s'avançant de quelques pas finit par une élégante révérence emplit de supplication et de respect. |
| | | Mithrandir Mage de la cité
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~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Dim 24 Jan 2010 - 13:11 | | Milindë avait de suite perçu chez le visiteur le peu d’égard qu’il semblait porter à la condition féminine, mais elle n’en n’avait cure elle parcourait la Terre du Milieu alors que lui n’était même pas encore là, elle n’allait pas s’arrêter à des considérations aussi basses que vaines à ce sujet et décida tout bonnement de les ignorer…
Lorsque je fus rentré et installé sur un fauteuil confortable le Suderon commença à se répandre avec toutes les formes de politesse adéquates, je ne pus m’empêcher de penser à quoi bon toutes ces cérémonies emprises d’une politesse accentuée à l’extrême qui en perdait toute valeur, néanmoins je ne le coupais pas et écoutais patiemment la fin de son propos…Il arriva donc au sujet de sa venue et m’exposa le mal dont souffrait la femme de son maître
"Tous ceux qui ont été consultés ont conclus la présence de Magie, perspicaces ces shamans, aucun ne vous a apporter de solution ? Et en plus ils font circuler des rumeurs de magie noire touchant votre dame, quelle bande de charlatan…Aucun n’a pensé à sonder son esprit ?"
Puis je continuais à écouter son récit, machinalement je me levais et faisais les cent pas au travers de la pièce silencieux tandis que Milindë, elle aussi écoutait les paroles du visiteur...
Lorsque Mo'hib eut fini par une révérence je m’arrêtais quelque peu stupéfait…
"Relevez vous mon ami, nul n’est besoin de révérence à foison, je ne suis pas un grand Seigneur, en plus de ça je vous reçoit hors de tout cadre cérémonial, je vous apporterai mon aide, mais ne vous embarassez pas outre mesure, je n’ai nul besoin d’être transporté dans la meilleure de vos caravanes et soigné par vos meilleurs serviteurs, sans parlé d'une quand à la fortune ce n’est pas ce qui importe en ce monde….Il ne nous reste qu’a fixer les détails tels que la date de notre départ..."
Milindë renchérit
"Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour tenter de résoudre ce problème, si ce mal est dû à une forme de Magie nous nous emploirons à le guérir ou à l'atténuer" |
| | | Krage Contrebandier
Nombre de messages : 64 Age : 38
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Dim 24 Jan 2010 - 19:50 | | Mon émissaire se releva difficilement, presque contrarié que son hôte n'accepte ses révérences, mais en même temps satisfait de cette preuve de respect qu'on ne lui accordait guère souvent... Enfin, ca n'aurait pas été chez moi qu'il en aurait eut ! Sans plus attendre, il rétorqua :
" Ma suite est déjà prête et attend en ville ! Votre date sera la mienne, mais je vous serais gré de reconsidérer mon offre, mon maître pourrait mal le prendre s'il ne vous voyait profiter de sa généreuse offre... "
Une fois cet important sujet abordé, il revint sur les précédentes questions du mage.
" Sonder son esprit ? Je ne connais pas les pratiques de nos shamans. Surement des charlatan pour la plus part, oui, mais mon Maître préférait se tenter à toutes les possibilités... "
En disant ses mots, Mo'hib avait rabaissé son regard, ne voulant pas offenser le mage, au cas ou il prendrait une remise en question de ses propres capacités.
" Bien sur, nous ne voudrions pas vous presser, mas le plus tot serait le mieux, pour notre départ... " Renchérit maladroitement mon émissaire. |
| | | Mithrandir Mage de la cité
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~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Dim 24 Jan 2010 - 20:09 | | "Vous êtes un vaillant cœur dévoué corps et âme il le semble à votre maître, des gens de votre trempe se font de plus en plus rares. Je sens que ma, comment dire, familiarité vous irrite quelque peu...Sachez que je ne refuse pas vos révérences, loin de là, mais j'ai tendance à considérer que nous sommes tous respectables à notre échelle et qu'a chaque révérence donnée, une révérence doit être rendue, voila pourquoi la plupart du temps quand j'accueille quelqu'un j'ai tendance à très vite envoyer valser ces cérémonies qui font parfois perdre trop de temps et je pense que votre maître attends une solution depuis quelque temps déjà... Pour ma part rien ne me retients réellement ici, Amandil mon secrétaire et ami de longue date peut me remplacer et ma femme nous accompagnera, mieux vaut deux mages qu'un seul..."
Je marquais alors une courte pause réfléchissant un peu...
"Vous dites que votre suite est prête et attends en ville, ne la faisons pas plus attendre alors, laissez nous juste le temps de préparer nos paquetages et nous serons prêt"
Comme pour joindre le geste à la parole Milindë passa devant moi avec un sourire avant de monter par l'escalier afin de préparer les bagages...
"Concernant l'offre de votre maître je vous l'ai dit j'ai la fâcheuse tendance à balayer les cérémonies d'usages mais je me plierais à ses conditions, puis je lui reparlerais quand nous nous rencontrerons et lui expliquerai que la richesse ne m'intéresse pas, d'autant plus qu'il est bien probable que ce voyage soit l'un de mes derniers..."
Milindë redescendit, son paquetage était prêt, elle remonta alors avec la grâce de son peuple (en effet ce n'était qu’à moitié le mien) afin de préparer le second...
"Je me suis quelque peu emporté concernant vos Shamans, il est fort probable qu'ils aient déjà tenté de sonder son esprit mais peut-être en vain, il est vrai que l'esprit humain en temps normal peut-être particulièrement tortueux, mais si la magie s'en mêle cela peut-être bien pire. Et il valait mieux tout tenter avec toutes les personnes susceptibles de pouvoir aider plutôt que de rester les bras ballant"
La porte d'entrée s'ouvrit alors avant de se refermer et Amandil entra dans la pièce... Il considéra rapidement la nouvelle présence, lui adressa un signe de tête courtois avant que je ne lui dise
"Mae Govannen, Amandil linyenwa meldonya, ma Anar síla ?" "Sílas" "Bien, voici Mo'hib, il est envoyé par son seigneur qui me demande de l'aide, tu pourras te charger du bureau en mon absence?" "Evidemment" "Voila c'est prêt"
Milindë venait de redescendre le paquetage était prêt...Amandil jeta un coup d'œil sur Milindë et esquissa un sourire, il semblait deviner quelque chose mais n'en dit rien... |
| | | Krage Contrebandier
Nombre de messages : 64 Age : 38
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Jeu 25 Mar 2010 - 19:12 | | Acquiesçant de satisfaction, Mo’Hib prit la tête de la marche une fois sortis de l’imposante Tour don le profil occultait tout autre bâtisse de la capitale des Gondoriens. Après quelques minutes de balade entre les différences avenues, ils arrivèrent non loin de la place du marché. Là, deux haradrims à l’air fourbu étaient accoudés à la caravane. Devant leur inadmissible nonchalance, l’émissaire leur cria quelques injures dans sa langue natale, tout en se retournant vers le Mage souriant tel un enfant feignant de n’avoir jamais fauté.
La caravane était assez massive et drapée de soie brodée d’un pourpre digne d’un roi et retenue par des cordes aux entrelacements inutilement sophistiqués. A part les serviteurs, usés par le long voyage, il n’y avait aucun détail qui ne respirait pas l’opulence. C’était d’ailleurs assez étonnant au premier coup d’œil de ne voir aucun vestige d’escarmouche car pareil trésor ambulant aurait tôt fait d’attirer les bandits de grands chemins. Mais un peu plus loin, Mithrandir repéra une dizaine de cavaliers armés aux tuniques bigarrés se déshydratant à une fontaine, en préparation du voyage qui allait avoir lieu. D’ailleurs, à cette vue Mo’hib inspecta d’un rapide coup d’œil le paquetage de ses nouveaux compagnons :
" Bien. Inutile de s’attarder. Montez à bord ! "
Alliant ses mots d'un large geste, il invita le duo à découvrir l'intérieure de la caravane, très bien accommodé pour le voyage sans pour autant perdre en beauté artistique, certe souvent inutile, mais je ne pouvais pas prendre le risque d'accommoder de potentiels prestataires avec un service qui aurait pu être jugé inférieur ou pire, inconfortable.
Sans que mon émissaire n'ait besoin de communiquer quoi que ce soit à sa suite, les escorteurs éperonnèrent silencieusement leurs destriers orientaux. Prenant place parmi les gros cousins écarlates, Mo'Hib invita par les gestes à Mithrandir en particulier de l'imiter. Le cocher se montra lui aussi fort obéissant et bien rapidement, le paysage se mit à défiler.
(hrp : Si tu veux, tu peux faire un p’tit résumé poétique du voyage ?) |
| | | Mithrandir Mage de la cité
Nombre de messages : 1480 Age : 34 Localisation : A Minas Tirith Rôle : Mage de la Cité
~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Ven 28 Oct 2011 - 21:03 | | Il y avait fort longtemps que personne n'avait vu le Mage de la Cité depuis son expédition en Harad, d'aucuns murmuraient même que la Tour du Mage était de nouveau vide, et qu'il y rodaient des ombres, tard lorsque certaines lumières s'allumaient au travers des fenêtres, pâles manifestations d'une présence. Les gens ne croient que ceux qu'ils voient et fabulent souvent à tord et à travers sur ce qu'ils ne voient pas. Des lumières peu nombreuses, une activité non visible aux alentours de la Porte de la Cour, il n'en fallait guère plus pour faire de la tour un lieu hanté et maudit... La réalité était toute autre. L’expédition au Harad avait tourné cours et Mithrandir était revenu dans la Cité bien des lustres auparavant, cependant, il avait contracté un mal des terres du Sud durant son voyage, il ne sortit alors pas de sa tour et c'est Amandil, son secrétaire, qui assez tard lui apportait les papiers de son bureau afin que le Mage se livre à la partie administrative de sa fonction. Le secrétaire visitant le Mage à des heures assez tardives passait donc par une porte dérobée, connue uniquement des propriétaires des lieux et de quelques amis proches. Ainsi donc personne ne voyait de mouvement aux alentours. Le seul signe de présence étant la lueur d'une flamme dans une des salles de la tour. C'est cette flamme qui avait alimentée pendant un temps les discussions du voisinage et de quelques habitants toujours très avisés se targuant de connaître le Mage et toutes ses bizarreries et excentricités en tout genre.
L'activité nocturne du Mage n'était pas le seul élément expliquant son inaction ou son absence imaginée, d'autres événements survinrent et enfoncèrent le clou. Milindë son épouse enceinte au moment de son départ vers le Harad avait finalement donnée vie à un petit garçon. C'est lors d'une nuit où les étoiles brillaient haut dans le ciel que naquit l'enfant. L'activité n'avait pourtant pas été repérée pour autant, l'heure tardive en était sûrement la raison. Amandil avait quitté la Tour en coup de vent, gravit les niveaux de la Cité afin d'aller quérir quelques aide auprès des guérisseurs, tandis que Mithrandir était resté auprès de son épouse. Le tout se fit donc dans une discrétion naturelle. Dès lors le Mage jongla avec ses responsabilités de père et de Mage de la Cité à la fois. Il lui arrivait de partir vers son bureau très tôt dans la matinée et de ne rentrer à la Tour qu'à une heure fort avancée de la nuit, ou alors de rester chez lui pendant qu'il traitait certains dossiers et qu'Amandil assurait une permanence à son bureau. Celui-ci recevait peu de visite. Ainsi donc, seuls quelques personnes savaient qu'il était bel et bien là, les autres propageant des légendes toutes aussi burlesques les unes que les autres sur la Tour et les ombres qu'elle enfermait.
Le quotidien avait donc bien changé dans la Tour, autrefois elle accueillait de nombreux visiteurs tant diurnes que nocturnes et s'y tenaient des discussions aux coins du feu sur quelques sombres affaires. Depuis son retour Mithrandir n'avait reçu pour seule visite que celle d'Amandil et des guérisseurs le jours de la naissance de Varnonerion, son fils. Ainsi il s'occupait tant de ce dernier que des affaires de la Cité qui lui incombait. La salle principale n'avait plus rien voir avec l'accueillant espace d'autrefois, il était à présent dans un état méconnaissable. La table basse sur laquelle se posaient autrefois des tasses et quelques mets pour les visiteurs, croulaient à présent sous un tas indescriptible de parchemins. Elle était en un mot semblable au reste de la pièce, chargée de divers papiers mais aussi d'affaires pour enfant. Rien que cette pièce témoignait des changements qui s'étaient produits dans le foyer.
Malgré tous ces éléments de joie, le Mage commençait à ressentir une certaine lassitude. Ne plus voir personne lui pesait, non pas que sa femme et son fils ne lui suffisent pas, mais il lui manquait quelque chose, il ne pouvait s'empêcher de penser à l'un de ses plus proches amis avec qui il aurait voulu partager ces nouveaux changements, son cœur brûlait en secret de le retrouver. De plus il avait l'impression de s’encroûter alors qu'il y avait tant à faire. Sa tâche avait été accomplie durant un temps, mais les temps sombres semblaient ne jamais vouloir disparaître et il pensait, égoïstement avoir déjà fait sa part, il voulait passer le flambeau.
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| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Dim 30 Oct 2011 - 21:11 | | Des rumeurs courraient depuis peu, ces dernières nommaient un nom bien connu au sein de la Cité Blanche. Il semblerait que cet individu resta enfermé dans sa tour un long moment sans donner signe de vie. Bon nombre de gens disaient que cette personne était dépressive ou qu’elle devenait folle, d’autres, plus respectueux rétorquaient qu’un homme de son rang avait besoin de méditer. Personne n’arriva à faire taire ses commérages, mais au moins, cela donné un sujet de conversation croustillant pour ceux qui devaient perdre leur temps.
Au sein de cette tour, une personne encapuchonnée et vêtue de vert montait gracieusement les marches. Son visage était assez caché pour ne voir qu’apparaître son menton et ce faible morceau donnait plaisir à voir. Cependant, il était assez facile de reconnaître les formes d’une femme et pas n’importe laquelle : une femme armée d’une épée et d’un bâton bien spécial qu’elle ne quittait jamais.
Les rumeurs étaient arrivées à ses oreilles, l’homme qu’elle voulut toujours rencontré était à nouveau présent au sein de Minas Tirith. Ce même homme qui posséderait sans doute la sagesse nécessaire pour l’aider à évoluer dans sa destinée de mage car cette apprentie avait bel et bien besoin d’aide.
Encore une nuit mitigée par des songes étranges et cette voix grave qui est si protectrice envers elle. La dame avait essayé de trouver des solutions mais elles furent inexpliquées pour le moment. La méditation n’avait aucun recours, les infusions encore moins…La créature avait passé la moitié de sa nuit à galoper dans les plaines, essayant de fuir ce sommeil qui la persécutait tant…Avant d’ouïr ces rumeurs, elle s’était préparée à retourner à Fondcombe ; lieu où elle trouverait sans doute des réponses à ses questions. La belle ne comprenait plus le sens de ses rêves où elle ne ressentait le doute qui entraînait ensuite la haine et la destruction totale. Seule une lumière venait à son secours, elle entendait ensuite cette voix qui répétait toujours cette phrase « N’ayez pas peur de votre destinée » puis on lui prenait la main ou lui touchait l’épaule et à cet instant précis, elle se sentait bien.
En premier lieu, elle toqua à la grande porte de cette tour, à sa grande surprise, cette immense création de bois s’ouvrit toute seule. Cette « femme » prit la peine d’entrer et constata que la salle était entièrement vide. Le silence était devenu le roi de ce lieu, laissant pour compagnie des tas d’écrits et de la poussière. D’un geste délicat, cet invité imposé retira sa capuche pour laisser apparaître un magnifique visage.
Sighild, fille d’Alberick, la semi-elfe et l’apprentie mage de la Cité Blanche se tenait dans cette immense salle vide. Son beau regard contemplait chaque détails intéressants comme les parchemins ou encore les sculptures qu’il pouvait y avoir. De sa démarche habituelle, elle s’enfonça dans ce lieu. La belle ressentait un aura magique puissant, un fin sourire se dessina sur son visage car les rumeurs se révélaient être vraies.
Soudain, le pied de Sighild marcha sur quelque chose de solide. Reculant un peu, la demoiselle ramassa cet objet : un flambeau qui était tombé de son attache. Elle le laissa tomber pour se relever car elle entendit des bruits de pas venant dans cette salle.
Une ombre se dessina et un homme arriva à sa rencontre. En le voyant, Sighild comprit de qui il s’agissait. De son côté, le grand mage Mithrandir pouvait voir une magnifique semi-elfe ayant en sa possession un artefact spécial. Avait-il entendu parler d’elle ? La créature se le demandait. Quoiqu’il en soit, l’heure était aux présentations :« Pardonnez mon impolitesse seigneur Mithrandir, il n’est pas dans mes habitudes d’entrer ainsi dans des demeures qui me sont inconnues. Je me nomme Sighild Baldrick, fille d’Alberick Baldrick et apprentie mage de la Cité Blanche. » Elle se tut immédiatement pour ne pas être trop contraignante envers cet homme. La belle inclina sa tête avec grâce, signe de respect face à cet interlocuteur important. Bien qu’il fut un peu loin d’elle, Sighild contempla cet homme : il paraissait tout aussi épuisé qu’elle mais il ne le montrait pas, tout comme elle.
Les deux personnes restèrent en face à face. Le souhait de Mithrandir se réalisait-il ? En tout cas, le flambeau aux pieds de Sighild était peut-être un signe…
Dernière édition par Sighild Baldrick le Dim 5 Oct 2014 - 7:23, édité 1 fois |
| | | Mithrandir Mage de la cité
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~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Dim 30 Oct 2011 - 22:05 | | Pendant que l'Elfe s'approchait, Mithrandir, plongé dans ses pensés avait quitté la pièce principale dans l'objectif de se faire une boisson chaude. Dès lors, lorsque son hôte frappa à la porte il ne l'entendit pas, de même qu'il n'entendit pas la porte s'ouvrir. Il vaquait comme à son habitude à ses occupations songeant aux dernières archives qu'il avait consulté et aux derniers soucis administratifs qui lui étaient tombés dessus récemment. Son esprit occupé ne fut « dérangé » que par le bruit d'un objet qui racle légèrement le sol. Il se stoppa net dans ce qu'il faisait, l'oreille aux aguets. Il observa un silence de plomb jaugeant sa situation d'un coup d’œil, son épée n'était pas à ses côtés, pas plus que son bâton, la seule arme dont il disposait était un plateau d'argent sur lequel il avait prévu de mettre sa tasse et quelques mets afin de grignoter tout en se creusant une fois de plus les méninges. Il ne bougea pas pendant un temps, tentant d'en savoir plus sur le visiteur. Quel qu'il fut, le visiteur ne semblait pas vouloir bouger plus que cela. Mithrandir trouvait étrange que la porte se soit ouverte et que la Tour ai accepté de faire entrer quelqu'un sans qu'il ne le sente. Il se rendit alors compte qu'il n'y avait pas que son aura magique et celle de son épouse présente dans les étages supérieurs, dans la Tour. Cependant l'aura ne semblait pas mauvaise. Le Mage sortit alors de sa veille silencieuse et s'avança silencieusement dans la pièce principale. Il vit alors une femme, ou du moins, une personne de sexe féminin, une Elfe si l'on en jugeait à ses oreilles un flambeau éteint à la main. Lorsqu'il entra elle se tourna vers lui. Après quelques instants d'observations silencieuses elle se présenta à lui en s'excusant d'être entré dans la Tour. Le Mage ne broncha pas, il observait avec curiosité le visiteur tout en l'écoutant se présenter... Il la détailla des pieds à la tête. Son regard fut rapidement attiré par la pierre ornant le bâton de l'Elfe. Un éclair jaillit du fond de son regard, mais il ne s'attarda pas plus sur l'objet en question. Après des minutes qui parurent certainement interminables à son hôte, Mithrandir ouvrit la bouche. « Soyez donc la bienvenue dans mon humble demeure. Veuillez excuser cet accueil pour le moins rustre, je n'ai pas eu de visite depuis un temps qui me semble assez lointain, de plus votre venue me tire de mes pensées et de quelques affaires épineuses, il me fallait revenir à la réalité. » Il marqua une pause rajoutant comme pour lui-même « Étonnant que la porte se soit ouverte. » Il y jeta un œil et celle-ci se referma. « Vous tombez à point ma chère ! » Lui dit-il alors, avant de rajouter devant son air quelque peu étonné qu'il venait de préparer une boisson chaude et qu'il s’apprêtait à manger un morceau avant de se replonger dans ses papiers. Cependant il ne put s'empêcher de penser que cette visite tombait réellement à point. « Asseyez vous donc !... Si vous trouvez une place pour le faire. Il est temps que je fasse un peu de rangement... Là voilà ce que je cherchais, je savais bien qu'un fauteuil devait se trouver dans cette zone. » Finit-il en soulevant un tas de papiers volumineux pour le poser ailleurs. Il déplaça encore quelques tas de papiers, s'absenta dans la pièce attenante et après quelques autres voyages du même type, le Mage s'installa dans un fauteuil en face de son hôte, non sans avoir pris soin de placer le plateau d'argent, qu'il avait précédemment considéré comme une arme de survis, sur la table, empli de quelques gâteaux et de deux tasses. « Bien, dites moi dont Sighild Olorin, fille d’Alberick Olorin, que me vaut l'honneur de votre visite ? » Si le Mage avait pu lui paraître auparavant quelque peu maladroit dans ses gestes ou propos, elle ne put que le trouver changé, il se tenait droit, et la prestance semblait l'habiter de nouveau, comme une figure d'un roi des temps anciens, tant chargé de vigueur que de sagesse, ses yeux vigilants l'observaient. Dans le même temps s'éleva de l'étage un chant en quenya, une berceuse, Mithrandir leva la tête un instant, puis se tourna de nouveau vers Sighild. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Mar 15 Nov 2011 - 8:23 | | Sighild ne quittait pas des yeux son courtois interlocuteur, elle avait bien senti que ce dernier fut un faible instant méfiant par son intrusion...quoi de plus normal quand on entre comme ça chez quelqu'un. Un faible sourire se dessina sur son visage car un chant qui lui était familier retentissait dans cette haute tour. Sa cité natale lui manquait beaucoup, cela faisait à peu prés un an qu'elle n'avait vu sa famille et qu'ils n'avaient aucune de ses nouvelles. Mitrhandir la fit sortir de ses pensées par sa question, la jeune elfe eut à nouveau un visage neutre. Elle lui répondit aussitôt:"Cela fait un an que je suis arrivée au sein de cette magnifique cité. A cette époque, je n'étais qu'une jeune semi-elfe accompagnée de son père, ancien chevalier de Minas Tirith. J'étais on ne peut plus émerveillée par la grandeur et la manificience de ce lieu car je ne pensais qu'il n'y avait que les elfes qui étaient capables de construire de telles choses. J'étais également heureuse de connaître enfin la culture de mon père car je n'avais vécu jusque là au sein de Fondcombe.
Cela fait désormais sept mois que ma vie a changé car cette pierre que vous voyez m'a choisie. J'ai jurais loyauté au roi Méphisto car cette pierre est un héritage , donné jadis par le plus Grand Mage de notre histoire. Je n'étais plus cette simple semi-elfe, mais la nouvelle apprentie mage de Minas Tirith. Certains gens de la cour me nommait comme l'héritière de Gandalf le Blanc mais je n'ai jamais cru en ces mots, rien n'est comparable quand on parle de ce personnage.
Les elfes de Fondcombe n'eurent pas tout autant de joie que les hommes en me voyant comme vous me voyez. Ma mère m'expliqua que cette pierre de lune était à la fois une force mais aussi une malédiction pour celui qui la portait. Gandalf le Blanc voulait probablement qu'une personne possédant une forte force psychique s'en occupe, mais cela n'est pas mon cas.
Pour tout vous dire Seigneur Mithrandir, je suis perdue. Je comptais retourner à Fondcombe car il n'y a qu'en ce lieu où j'aurais eu des réponses mais quand j'ai appris votre retour, je suis aussitôt arrivée. Il n'y a aucun livre qui puisse m'aider, aucun parchemin des anciens mages ou de Gandalf...
Cette pierre me perturbe même dans mon sommeil, elle me montre à la fois son bon et son mauvais côté. Je rêve sans cesse de ce que je pourrais devenir...elle me fragilise l'esprit et cela a failli coûté la vie à une armée entière d'elfes." Pendant tout son discours, la belle était concentrée sur cette pierre de lune qui avait un faible éclat en entendant la voix de sa propriétaire. Cette dernière posa son jolie regard sur le mage et elle reprit :"Vous êtes le seul en ce lieu à pouvoir me conseiller. Je vous serais reconnaissante de m'apporter votre aide dans ce que je traverse actuellement." La sincérité se lisait sur son visage. Sighild était la fille d'un chevalier ; elle était donc assez courageuse pour affronter bien des choses. Mais actuellement, elle n'y arrivait plus, trop épuisée par cette chose que l'on appelait son héritage... |
| | | Mithrandir Mage de la cité
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~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Sam 19 Nov 2011 - 0:31 | | Mithrandir écouta attentivement le récit de son hôte la fixant de son regard perçant. Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en coin à l’évocation de la découverte de la Cité Blanche. Bien que venant à l’époque du Pélargir et donc du monde des Hommes malgré son ascendance Elfique, il se rappela avoir éprouvé la même sensation d’émerveillement et de profond respect mêlé. On ressentait dans l’architecture de la Cité le lointain lien qui l’unissait aux Elfes de la Lignée de Lúthien par Elros. Les travaux conjoints des Elfes et des Nains après la guerre de l’Anneau avaient contribué à magnifier cet ouvrage d’architecture, faisant ressortir de façon plus frappante encore la beauté des lieux. Puis sortant de ses pensées lorsque Sighild évoqua la pierre de Lune, il porta son regard celle-ci. Olórin lui en avait parlé une fois, lui indiquant qu’elle se trouvait au Gondor où elle attendait le bon moment pour montrer où allait son allégeance. Le Mage lui avait évoqué bien des choses à ce sujet. Il avait alors compris qu’il aurait pu être celui auquel elle se serait pliée, mais qu’il était venu trop tardivement pour cela. Malgré ça il avait accompli bien des choses sans l’aide de celle-ci. Sa dernière tâche arrivait pour que perdure une trace des Istari. Aussi étrange que cela paraisse, le temps de Mithrandir était fini, la lassitude qui l’avait saisi il y a quelques temps trouvait ici son explication, son temps était venu, la pierre l’attestait. Son ultime tâche venait de débuter. L’elfe voulait son aide, mais elle semblait ignorer que c’est précisément la tâche qui lui était assigné. Le parallèle était étonnant, il aurait du se trouver à la place de son hôte demandant conseil, mais le hasard fit qu’il avait réussi à se hisser à un rang respectable dans l’art de la Magie et ce sans la pierre et en passant par la mort. Nul besoin de parchemin ou de traces du Mage Blanc n’était nécessaire pour elle, Mithrandir l’était devenu, endossant le rôle d’instructeur dès son retour en Terre du Milieu bien qu’il ignorât à quelle moment ce devoir lui incomberai. Sighild avait terminé de parler regardant Mithrandir.
« Vous tombez bien assurément, vous n’avez pas idée à quel point. Je connais cette pierre, bien que ce soit la première fois que je la contemple de mes yeux. C’est ma fonction que de vous conseiller et vous guider dans l’usage et la découverte de cette pierre. Bien qu’elle soit entre vos mains vous ne la maitrisez pas. Cependant si elle vous a choisit c’est que vous en avez la force. N’en doutez pas, la pierre ne peut se tromper. Ne vous méprenez pas, la pierre n’a pas de bon ou mauvais côté, le seul bon ou mauvais côté ne vient que de vous. Le pouvoir est corrupteur, utilisez la pierre avec parcimonie et humilité en gardant toujours à l’esprit que vous êtes la seule responsable de vos actes. Voilà mon premier conseil relatif à son usage. » Mithrandir marqua une pause avant de reprendre. « Avant de l’utiliser à nouveau il vous faudra avoir acquis un plus grand contrôle de vos capacité je pense, bien que je ne sache pas à quel stade vous vous trouvez dans cette maîtrise. Vous êtes venue ici pour trouver un conseil, je vous propose de vous former à devenir ce que vous devez être. N’ayez pas peur de votre destin… » Là-dessus il la regarda dans les yeux par en dessous de ses sourcils froncés avant d’ajouter : « Puis-je voir la pierre ? » |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Mer 23 Nov 2011 - 19:49 | | Sighild écouta attentivement le mage qui se tenait face à elle. Un profond soulagement sempara de son âme lorsque ce dernier accepta de l'aider. De l'étonnement s'emprit alors de son esprit par la mention de cette phrase "N'ayez pas peur de votre destin...", cela n'était pas cette voix qu'elle entendait mais il y avait une légère ressemblance. Mithrandir lui demanda alors de lui donner la pierre de lune. Sighild ne lui donna pas, son regard inquiet le fixa:"N'ayez pas peur de votre destin...Comment savez-vous? Cette phrase je l'entends chaque jour depuis sept mois, que je sois éveillée ou non. Mais vous n'êtes pas cette personne que j'entends, sa voix et bien plus grave. Pourtant, j'ai l'impression que vous ne me dites pas tout." L'âme fragile se leva et recula de quelques pas, tout en fixant ce mage qui soudain lui inspirait une certain méfiance:"Est-ce un divertissement pour vous que de jouer avec mon âme? Je n'ai pas demandé cela! Ma jeunesse ne fait pas de moi une personne dupe. Vous saviez que je viendrais n'est-ce pas ? Vous n'êtes même pas venu me chercher alors que je suis rongée de l'intérieur par tout ce que je ressens ou ce que j'entends. Cette pierre m'inculque la magie, je lance des sorts sans savoir ce qu'il va se produire. Suis-je votre marionnette?" La voix de Sighild devenait de plus en plus forte. Son joli regard vert avait soudain viré au bleu azur. Son esprit était si fatigué qu'elle partait au quart de tour. Mithrandir ne lui voulait pas de mal:un faible partie d'elle le savait. Cependant, sa méfiance gagnait du terrain. La demoiselle se tenait toujours droite devant le mage, son bâton était droit et il émettait une lumière blanche. Les murs de la salle se mirent légèrement à trembler. A l'étage, on put entendre les pleures d'un bébé peu rassuré.
L'apprentie mage pointa son bâton devant Mitrhandir, cette dernière reprit d'un ton qui ne se voulait pas amical:"Vous voulez voir à quel point je peux être dangereuse?" Alors qu'elle allait lancer son sort, la main de Sighild se bloqua, tout son corps se raidit. Quelque chose la perturbait, on aurait cru qu'elle luttait contre sa propre personne. Son âme était si faible que Sighild n'arrivait même plus à faire la part des choses.Cela laissa donc du temps à Mithrandir pour réagir.
Cependant, Sighild lança une boule de feu à l'égard de la seule personne qui pouvait l'aider. Son regard n'inspirait aucun sympatie à l'égard du mage, elle ne voulait pas se faire manipuler par un inconnu... |
| | | Mithrandir Mage de la cité
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~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Jeu 24 Nov 2011 - 2:21 | | Le changement qui s'opéra chez Sighild sembla étrange au mage, qui l'écoutant poser ses questions ne pouvait s'empêcher lui même de s'interroger. Qu'allait-il sortir de cet entretien ? Assurément il ne pouvait pas tout lui dire, certaines choses devaient être découverte et non élucidée par de sages paroles. Elle se méprenait de toute évidence sur ses intentions. Son hôte semblait maintenant se méfier grandement de lui. Peut-être n'aurait-il pas du évoquer cette phrase. Cependant il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était l'un des meilleurs moyens de voir ce dont elle était capable et quelle maturité avait son esprit. Il voulu néanmoins désamorcer la méfiance en progression de l'Elfe. Alors qu'il allait ouvrir la bouche celle-ci enchaîna de nouveau ne lui permettant pas de le faire. La tension monta d'un cran et se fit palpable, le fils du Mage venait certainement de le sentir, les cris provenant de l'étage en attestant. A ceux-ci Mithrandir détourna son attention de l'elfe présente dans la pièce pour se concentrer sur son fils, laissant par la même toute possibilité d'action à cette adversaire en devenir. Les cris cessèrent aussitôt. Lorsque Mithrandir revint à la situation principale il entendit le défi de l'Elfe et vit s'avancer vers lui une nuée enflammée. Prestement il s'en écarta et en balaya les restes de sa main. Il leva la seconde se contentant de dire d'une voix clame mais autoritaire. "Il suffit !" Sighild fut comme frappée de mutisme. "Il faut plus qu'un artéfact ancien pour avoir la prétention de pouvoir ainsi m'atteindre. Je ne dois pas mon rang magique à la possession de l'un d'entre eux, leur influence n'est que faible sur moi." Lança-t-il sèchement avant de reprendre : "Pensez vous qu'il soit bien sage d'agresser la personne à laquelle on demande aide et conseils ? Votre attitude est le reflet même de ce que j'ai dit il y a peu. La pierre n'a pas de bon ou mauvais côtés, vous apportez avec vous votre propre mal. Il m'était nécessaire de vous tester, tant sur le plan de votre réactivité cérébrale que sur votre maturation ou encore sur votre capacité à maîtriser la pierre. Vous n'êtes pas une marionnette. Si je savais que vous viendriez ? Oui, bien que le moment de la visite et la personne qui viendrait m'était inconnue. Vous venez ici chercher mon aide et des réponses, je vous en donnerai, mais il en est certaines que je ne vous apporterai pas, c'est à vous de mener votre propre cheminement." Après une courte pause, Mithrandir se mit à rire. "S'il est une attitude particulièrement stupide c'est bien de vouloir vous en prendre à moi dans ma propre demeure en présence de ma famille. En fait je me demande si vous ne vouliez pas plutôt savoir à quel point, moi, je suis dangereux. Si une telle menace se présente à nouveau je me verrai dans l'obligation de faire cesser l'existence de ce qui se trouve à sa source. Réfléchissez-y si l'occasion se représente, il faut parfois savoir ranger son instinct et faire usage de sa raison." Son regard étincela brièvement à ce moment. A la suite de quoi il rajouta : "Votre choix a été dicté par votre fatigue et par votre méfiance. Celle-ci reste néanmoins une grande qualité. Il faut savoir en user avec discernement tout comme la confiance. Il est évident que cette pierre vous maîtrise plus que vous ne la maîtrisez vous même. Vous n'êtes pas une marionnette, si je l'avais voulu, je persiste à croire que vous ne vous en seriez pas rendu compte. La tâche qui m'a été assigné est d'aider l'élu de la pierre. Par conséquent je sais de nombreuses choses à ce sujet, mais il en est d'autres que j'ignore tout autant. Voila tout ce que je suis disposé à vous réveler à présent. Je n'ai pas à me justifier auprès de vous pour le moment. Présentez moi à présent la pierre et parlez !" Le mutisme qui semblait avoir envahi Sighild s'effondra instantanemment. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Lun 9 Jan 2012 - 19:32 | | Le regard affaiblit de Sighild se posa sur ce qu’elle pouvait désormais appeler son maître. La belle elfe était gênée par ce qu’il venait de se produire mais son âme était si fatiguée de tout ceci. Cette dernière s’appuya sur l’une des colonnes de la pièce pour se reposer, son souffle était très lent, elle ferma un instant les yeux comme pour reprendre un peu de force, en vain.
Sighild pensait à son avenir sans cette pierre, à ce qu’elle serait devenue sans cette rencontre. Elle serait sans doute mariée à l’un des plus nobles de son milieu natal et aurait vécu une existence paisible. Mais voilà que la Pierre de Lune la rappelait à l’ordre par sa faible lueur qui caressa une fraction de seconde son délicat visage. La jeune semi-humaine se redressa et avança d’un pas on ne peut plus faible vers Mithrandir. A cet instant, la demoiselle lui tandis son bâton. L’échange fut fait mais le regard de Sighild ne cessait de fixer celui de son maître. Cette dernière décida alors de lui avouer d’un faible ton :« Ne serait-il pas judicieux de cesser cette existence ? Ce n’est qu’une pierre magique, je n’ai rien de magique seigneur Mithrandir. » La magnifique créature s’agenouilla alors au pied de son maître. Son corps tremblait tant elle avait honte d’elle et tant elle était épuisée. Elle reprit alors :« Pardonnez-moi pour mon agissement, il était contre ma volonté de vous causer du tort, à vous et à votre famille. Mon esprit devrait être plus fort afin de tenir bon mais comprenez-moi, je ne suis qu’une jeune semi-elfe qui n’a jusqu’à présent très peu usé de la magie. Je n’ai fait que lire des ouvrages sur les grands mages de notre histoire, les livres sont la connaissance mais ils n’apportent pas tout. Je suis guidée par cette pierre, rien ne vient de moi mais d’elle….Par pitié, détruisez-la, je ne puis la supporter d’avantage. » Sighild s’appuya à nouveau contre un pilier, ses yeux se fermèrent une nouvelle fois car elle fut prise de vertige. La demoiselle prit alors une chaise qui était non loin d’elle pour s’y reposer.
La pierre de lune continuait d’émettre cette faible lueur qui s’orientait vers le visage las de Sighild… |
| | | Mithrandir Mage de la cité
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~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Lun 9 Jan 2012 - 20:30 | | Mithrandir observa la jeune femme d’un regard grave se demandant s’il n’avait pas été trop dur envers elle et son esprit visiblement éreinté. Cependant il ne pipa mot et continua à la dévisager d’un regard perçant. Nul ne pouvait voir ce qui lui passait par la tête, mais le train de ses pensées devait filer à vive allure. Après avoir paré l’attaque il avait appliqué toute la résolution de son esprit à faire plier Sighild, il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit si vite brisée. Depuis trop longtemps il n’avait pas eu à s’opposer à une résistance et de fait il ne percevait plus avec autant de discernement la puissance brute à la puissance en devenir bien qu’encore faible. L’espace d’un instant face à la réaction de son hôte, il pensa l’avoir tué, mais voyant qu’elle bougeait, même difficilement, il se rassura. Il la vit donc s’avancer doucement et avec une grande difficulté vers lui pour lui tendre son bâton. Un brin fautif, Mithrandir ne la regarda pas dans les yeux, et ne regarda que l’arme qu’elle lui tendait. Il ne posa son regard sur elle que quand elle parla de nouveau. « Cesser cette existence ? Vous n’en avez nul droit. Céder ici reviendrait à abandonner avant même d’avoir essayé, ce serait s’abandonner au désespoir. Utiliser la pierre dénote déjà une certaine maitrise de la Magie, elle ne vient pas que de la pierre, quoique vous en pensiez vous êtes connectée à elle. Elle est magique, vous l’êtes également. » Il la regardait à présent droit dans les yeux, sondant son esprit déjà affaibli. La fragilité de la jeune femme était clairement perceptible, mais par en dessous, il ressenti une grande force et une grande résolution à en découdre, une motivation réelle à aller de l’avant. Il lui faudrait raffermir cette ténacité et faire disparaître l’ombre du désespoir. Comment pourrait-il le faire sachant que cette ombre l’avait également touché ? Elle était à présent agenouillé et tremblante, Mithrandir se baissa, lui toucha l’épaule et lui dit : « Ne vous excusez pas, votre détermination vous a entrainé vers la folie passagère, vers une sensation de grandeur inégalée, méfiez vous-en, c’est de l’excès de confiance que peut venir la chute. Voyez Sauron, il n’avait jamais imaginé que détruire l’Anneau soit une option envisagée par le Conseil d’Elrond, il a basé toute sa réflexion sur la confiance qu’il avait dans la corruptibilité des hommes accrue par son artefact. » Il se releva et scruta la pierre tandis que Sighild allait s’assoir. « La détruire ? J’ignore si je le pourrais, et j’ignore ce qu’il m’en coûterait. Mais la détruire n’est pas une solution. Vous vous sentez dépassée par votre destin, ne vous pensant pas être la bonne personne pour mener à bien la quête qui sera votre. Mais vous vous trompez, vous avez lu des ouvrages sur les grands mages, mais ceux-ci ne renferment qu’une vérité tronquée. Vous n’êtes pas sans savoir que Gandalf fut un avatar de l’espoir, encourageant constamment les hommes du Gondor à tenir bon face à l’est. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il n’a pas lui-même été emprunt d’une forme de profond désespoir, mais il n’a pas abandonné. Il ne m’appartient pas de détruire la pierre, tout comme il ne vous appartient pas de choisir la fin de votre existence. Nous avons chacun nos fardeaux à porter, mais cela ne signifie pas pour autant que vous deviez le porter seul, des amis surgiront à un moment ou à un autre et se révéleront être un soutien sans faille qui vous aidera à avancer, ne serait-ce que gardant en tête l’objectif de les protéger par vos actions. L’ombre peut saisir nos cœurs, personne n’est à l’abri de cela, mais gardez là cachée en vous et faites mine d’avancer pleine de résolution, l’ombre disparaitra d’elle-même pour ressurgir à nouveau et vous mener à abandonner tout espoir. Tout n’est que transition, vous passerez de moments où l’espoir vous guidera et par des moments où le désespoir vous freinera, la seule chose que vous pouvez faire, c’est continuer à avancer malgré la difficulté, quitte même à mourir dans votre tâche. Les armées des peuples libres se sont tenues face à Sauron sans espoir de réussite pour défendre leurs valeurs. Les soldats auraient pu y laisser leur vie, mais ils ont survécu par un heureux retournement de situation. Ne perdez pas espoir, et si vous le perdez, continuez coûte que coûte à avancer. »
Au cours de sa prise de parole le regard de Mithrandir s’était égaré, et il semblait à présent parler sans pour autant être connecté à la réalité. Puis il revint à lui et scruta la pierre avec attention. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Dim 5 Fév 2012 - 9:13 | | La belle avait écouté les dires de son nouveau maître, elle fut troublée par son regard et son discours déterminants. A ses mots, les reflets de la Pierre de Lune caressait à nouveau le visage de la semi elfe, elle sentit alors une sorte de chaleur en elle. Où était ce sentiment d’honneur lorsqu’on lui avait donné ce rôle ? Sighild se souvenait de cette fierté ressentie lorsqu’elle jura loyauté au Roi mais aussi en entendant le fait qu’elle serait « la nouvelle mage de la cité ». Trop d’honneur pour une jeune elfe, trop de choses s’étaient produites en si peu de temps…La quête qu’elle venait d’accomplir était une chose trop lourde à porter ; c’était depuis cet instant qu’Elwing ne se sentit pas bien, que tout se bousculait dans son esprit et qu’elle entendait toujours cette voix grave lui dire : « N’ayez pas peur de votre destin ». Sighild reconnaissait vouloir aller trop vite en besogne mais Mithrandir avait raison, elle se devait d’avancer et d’accomplir son destin.
Le magnifique regard vert de la semi humaine se posa dans celui du mage. Ce dernier semblait perdu dans ses pensées depuis la fin de son monologue. Les yeux remplis de larmes, la jeune dame lui sourit faiblement, il put alors voir une grande reconnaissance dans ses gestes et dans ce sourire. La main gauche tremblante de Sighild se posa sur celle de Mithrandir, à ce contact, la belle sentit une grande force en cet homme, chose normale par son statut. D’un ton doux elle reprit :« Cette voix que j’entends sans cesse à peut-être raison. Elle me dit toujours la même phrase « N’ayez pas peur de votre destin », elle est différente de la vôtre. Cette dernière est beaucoup plus grave et si neutre…Je me suis souvent poser la question de savoir l’identité de cet homme…Mes pensées vont envers ce grand mage qu’était Gandalf le Blanc, mais je n’aurais jamais cette certitude. Votre discours est juste seigneur Mithrandir, vous venez de m’expliquer le sens de cette phrase que j’entends sans cesse. Je vais continuer ma destinée en compagnie de cette pierre, mais j’aurais besoin de votre soutien pour améliorer ce don sereinement. » La main droite de Sighild s’orienta vers la pierre, les doigts fins de la jeune elfe se posèrent délicatement sur elle. En les retirant en douceur, des fins fils de lumière en sortirent. Ils se combinèrent alors pour formes différentes choses, les traits se baladèrent tout au long de la pièce. Ils racontaient le périple de la jeune elfe. Tout commença par le visage dessiné de Sighild, puis, ils montrèrent cette quête dans les montagnes. Leur lumière devint alors plus faible par l’épuisement de la jeune dame. Ils se rapprochèrent alors d’elle et l’entourèrent en douceur. Une forte lumière apparut, puis les traits repartirent de plus belle, sous forme de papillons qui grimpèrent jusqu’à la chambre de l’enfant de Mithrandir. On entendit soudain des rires…
La pierre de Lune s’éteignit soudain. Agenouillée, Sighild regarda à nouveau son maître. Le visage de cette dernière était apaisée par le soin de ces traits magiques, son âme était pour le moment reposée tout comme son corps… |
| | | Mithrandir Mage de la cité
Nombre de messages : 1480 Age : 34 Localisation : A Minas Tirith Rôle : Mage de la Cité
~ GRIMOIRE ~ -: Peredhel -: 101 ans -:
| Mer 26 Déc 2012 - 16:57 | | Mithrandir sonda Sighild du regard. Il y vit la flamme qu’il avait presque failli éteindre s’embraser de nouveau. Cet embrasement n’avait rien de commun avec le précédent, il semblait déjà plus maitrisé que l’accès de colère qu’elle avait connu précédemment. Il ne put s’empêcher de ressentir une certaine fierté dans ce changement soudain. Après l’élan incontrôlé de son invitée puis son effondrement consécutif à l’affrontement spirituel qui les avait opposés, voilà que la vie et surtout l’espoir semblait de nouveau animer son corps et son regard. Une détermination grave et résolue s’y afficha. Il avait déjà vu l’expression de cette ferme résolution à plusieurs reprises. Que ce soit sur le champ de bataille, lors de conseils important, dans les yeux d’alliés comme dans ceux d’adversaires. Mithrandir se perdit alors dans ses pensées et songea au jour où il avait débarqué à Minas Tirith, complètement perdu, et comment il avait réussi à y grandir et à y progresser pour atteindre finalement le rang qu’il occupait. Il songea aux luttes auxquelles il avait participés et aux pertes qu’il avait subis. Mithrandir ne sortit de ses pensées que lorsque l’Elfe posa sa main sur celle qu’il avait lui-même posé sur son épaule. Il croisa son regard embué et aperçu son léger sourire. Il y décela sa reconnaissance. Elle prit alors la parole et il l’écouta avec attention sans la couper avant de lui répondre à son tour. « Vous n’avez nul besoin de savoir qui prononce ces paroles que vous entendez Sighild fille d’Alberick. Peut-être s’agit-il d’Olorin. Mais cette voix vous êtes la seule à l’entendre, je ne peux donc rien vous dire à son sujet, et ce bien que j’ai rencontré l’Istar il y a quelques temps lors de mon passage hors de la Terre du Milieu. » À ces mots son visage s’assombrit. Il revit l’instant funeste où son cheval le précipita vers la mort et ou tout bascula : son père et son épouse bien qu’en des endroits différents le suivant dans le trépas. Mais tout ceci n’était que souvenirs douloureux. Il ne pouvait pas constamment y penser et sombrer dans la morne humeur de laquelle l’avait extraite sa nouvelle apprentie. Il ne pouvait pas, d’autant qu’il venait de l’exhorter à ne pas sombrer dans le désespoir. Décidément avoir une apprentie lui permettrait de se secouer et de sortir de cette torpeur que son épouse avait décelée et contre laquelle elle luttait constamment. « Mon aide vous est acquise, n’ayez aucune crainte à ce sujet… » Il s’arrêta lorsqu’il vit se dérouler des spirales lumineuses provenant de la pierre racontant l’histoire de son apprentie. Il en avait déjà appris une bonne part en écoutant son récit et en sondant les espaces laissés vides par celle-ci, cependant il observa avec attention tous les détails qui se déroulaient devant lui, la mine grave. Alors que la lumière diminuait et que les volutes s’élevaient dans la tour, Mithrandir demanda à Sighild de se lever pour pouvoir poser son séant sur un siège, bien plus confortable que le sol sur lequel ils étaient tous deux agenouillés depuis quelques instants. La lumière faiblit et l’enfant de Mithrandir éclata de rire à l’étage. Ce son fut comme une douche froide qui acheva de sortir le mage de sa torpeur. Son visage s’illumina durablement comme si les récents événements sombres et l’affrontement des deux Mages dans le salon de la Tour n’était qu’un lointain souvenir. Il s’éclipsa quelques secondes laissant Sighild plongée dans ses pensées et revint avec quelques victuailles qu’il disposa prestement sur la table. « Reprenez des forces, vous allez en avoir besoin, d’autant plus qu’il vous faut vous entraîner à une meilleure maitrise de vos pouvoirs et à une meilleure maitrise de vous-même. Vous ne devez pas être l’instrument de vos pouvoirs, c’est à vous de prendre les choses en main et de construire votre destinée. » Il s’éclipsa à nouveau partant dans les étages de la tour. Lorsqu’il revint Sighild put apercevoir un nouveau changement. Lorsqu’elle avait aperçu le Mage rien ne semblait indiquer qui il était si ce n’était son regard perçant. Sa mise ne dénotait rien de particulier. A présent que Mithrandir avait enfilé ses vêtements de Mage et avait arrangé ses cheveux on pouvait voir la sagesse et la force émaner de manière plus flagrante. Sighild put certainement voir qu’il n’était pas si veux que cela, surtout pour un semi-Elfe. Pour tout dire il était même plus jeune qu’elle, ce qui était assez étonnant. Mais les épreuves qu’il avait vécu lui avait permis de forger son esprit et son corps et ainsi la force de l’âge côtoyait la sagesse des plus anciens. D’un geste de son bâton vers les fenêtres il fit s’ouvrir tous les volets de la pièce faisant entrer dans l’ambiance auparavant tamisée un brillant jet de lumière. Cette vue lui fit un bien fou. Il laissa l’Elfe se sustenter et parti prendre quelque peu l’air dans la cour enserrée de murailles qui encerclait la tour. Pendant ce temps Milindë, l’épouse de Mithrandir, descendit portant son enfant, à la rencontre de Sighild. « Je ne sais pas qui vous êtes, mais votre venue ici est un signe de l’avancée du temps. Vous êtes annonciatrice du changement. Et celui-ci est déjà en marche. Voila longtemps que je n’ai vu mon époux dans cet état. J’ai pourtant fait mon possible pour soigner son affliction. Il a tout pour être heureux, son fils grandit bien. Pourtant une ombre occupait son esprit. Je pense qu’il se fait du souci pour un ami à lui qui fut forcé de fuir la Cité pour sa vie. Et il attendait depuis quelques temps déjà votre venue. » Devant le regard inquisiteur de Sighild, Milindë répondit par un sourire indiquant par la même qu’elle ne pouvait lui en dire plus. Milindë agrémenta ce sourire d’un merci et c’est là que Mithrandir rentra. « Bien, terminez de reprendre des forces, le temps est idéal pour s’entraîner à l’extérieur ! » |
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