Le bureau des assignations

Le jeune Earnur franchit la petite arche,et se retrouva dans une petite pièce éclairée par une large fenêtre.Il se dirigea vers le comptoir derrière lequel se trouvait un viel homme dégarni mais aux yeux pétillants.
Salutations,c'est bien ici pour les inscriptions non ? Je souhaite me trouver une mission et ........
Hola jeune homme! trève de salamaleks, dis moi ce qui t'amène.
Si vous m'aviez laisser finir vous le sauriez, sans compter que le peu que vous m'avez laisser débiter devrait satisfaire votre requète.
Inutile de se montrer intraitable jeune homme mais puisque c'est les missions qui ont l'air de t'interresser dis moi donc ton nom et ta fonction que je puisse te trouver une mission à ton gout.
Fort bien, Earnur, éclaireur de Gondor.
C'est entendu, revien me voir dans peu de temps.
A bientôt.

Nârwel arriva à cheval dans la caserne. Cette fois-ci tout semblait se faire exactement à l'inverse qu'il y a encore quelques heures. Les soldats ne couraient plus. Il y avait même une certaine lenteur qui était tout de même aberrante aux yeux de Nârwel. Il descendit de cheval et se présanta au bureau des assignations.

"Je vais partir dans le Nord avec un compagnons garde frontière, que vous devez sans doute connaître sous le nom d'Angbor."

"J'essayerais de faire parvenir un rapport jusqu'a la cité blanche."

Apres un bref signe de tête en guise d'au revoir, Nârwel remonta sur son cheval, et repartit vers le bas de la cité. Il passerait chercher son épée et irai sans doute se rassasier dans une bonne auberge en attendant le lever du soleil.

Marchant dans la ville , berethor se rendait d un pas rapide vers la caserne dans l espoir d une affectation .arrivait a l entrée erenor se diriga vers le bureaux et entra .

-salutation je suis berethor soldat sans affectation auriez vous une mission pour moi ?

Nous avons un problème, on dirait.

Je t'ai demandé d'ajouter une majuscule à ton pseudo, tu ne l'a pas fais. Je t'ai demandé de faire attention aux majuscules en général, tu ne le fais pas. Je t'ai demandé de faire ta fiche personnage, tu ne l'as pas faite.

Et je constate que tu ne sais pas qu'il y a un nombre minimum de lignes par message. J'en déduis donc que tu n'as pas lu les règles.
Ca, ça pose un problème, non ?

Mille excuses, je rectifie tous sa sur le moment .

Beretor marchait d un pas rapide dans les ruelles de minas tirith.Passant devant l' armurie il se dit qu' il faudrait à un moment ou un autres s' achetait une arme mais sa bourse etait loin d etre remplit et il lui restait de nombreuses choses a faire plus importantes pour le moment . Il se dirigeait vers la caserne de la ville pour recevoir une affectation. Il s'était engagé dans l' espoir de voir le monde mais il avait accumulé les erreurs dès son arrivée dans la cité et esperait se rachetait en reussisant une mission ou il esperait rencontrait de courageux frères d 'arme . Il traversa l arche de pierre et arriva dans la caserne . Des hommes s agitaient et discutaient de chose et d autres et s 'affairaient a de nombreuse taches ,des nains et des elfes semblait en grande discussion sur des sujets plutot étranges commes le meilleur buveur ou le plus rapide des deux races mais il ne s 'arreta pas longtemps à regarder ce spectacle et se dirigea vers l' entrée de la salle de recrutement. Il se decida a entrée et franchit le seuil de la porte . Il se trouva devant un vieil hommes plutot petit mais qui semblait etre le recruteur .

Il se decida à parler et dis :

Salutation , je me nomme Beretor ,je suis a la recherche d une mission .
Avait - vous quelque chose a me proposer ? Je suis près à accepter n 'importe qu' elles missions du moment que je suis utile

Toujours pas...Dans les regles il est ecrit 10 lignes completes minimum par RP... et ton post en fait environ sept. De plus, tu n'as toujours pas fait ta fiche de presentation. Si tu ne sais pas qu'est ce que c'est, je te le dis, c'est un texte de au moins 25 lignes completes decrivant ton personnage: son physique, sa psychologie, son histoire, etc.
Supprimes aussi tes deux posts precedents dans ce sujet.

!Galadril avait longtemps pensé à ce qu'il lui était arrivé lors de la traque qui avait conduit ses compagnons à la mort, il avait échoué, blessé et insulté par un homme qui ne devait pas en être un. Il voulait redorer son blason, se refaire un nom, pas celui de perdant et d'échec de la société gondorienne. Il voulait à nouveau que l'on croit en lui, d'abord sa famille, puis son peuple et enfin son Roy. Son Roy auquel il avait prêté serment de revenir victorieux, de toujours réussir. Il ne voulait pas être un déshonneur pour le Gondor.

C'est pour cela qu'un matin il se dirigea vers la caserne, il voulait faire quelque chose pour aider son royaume, quoi que ce soit. Dès qu'il eut atteint le haut de la cité blanche, il put partir à la rencontre de l'homme dans le bureau des assignation. Il y avait déjà une longue file, mais le Paladin attendit patiemment. Tous le regardèrent, mais il ne prêtait pas attention à leurs murmures. Lorsque son tour arriva, il entra dans le bureau spacieux et dit:

-Moi Galadril, fils d'Earnur II, dit le Paladin du Gondor, caporal de la cavalerie, souhaiterai recevoir une mission !

Le colonel était un homme d'une soixantaine d'années. Ses yeux gris et ses traits nobles indiquaient ses origines de Dol Amroth, mais son coeur appartenait à la Cité Blanche. Il était connu par ses hommes en tant que commandant calme mais sévère, juste mais exigeant.

Lorsque Galadril entra dans la pièce, les yeux gris de l'officier montraient un mélange de tristesse et sévérité.

-Galadril...je vois que tu as récupéré de tes blessures...très bien.

Il se tût pendant un moment, comme si il réfléchissait à la formulation d'une phrase difficile, puis dit:

-Les rumeurs se répandent...le seul revenu de la mission, le commandant, tous ses hommes morts. Je vais être franc avec toi, il y en a qui demandent la cour martiale. Ils veulent te voir pendu pour crimes de guerre. Mais moi je te connais mieux. Si tes hommes sont morts ce n'est pas par ta mauvaise volonté. Peut être par ton manque de responsabilité, peut être par quelque magie démoniaque. Je ne sais pas. Mais je ne te verrai pas pendu...

Il soupira, puis continua:

-Cependant tu seras temporairement dépourvu de tes devoirs de caporal de cavalerie...Personne ne veut servir sous les ordres d'un homme qui vient de perdre toute son unité. Je t'assignerai une mission plus discrète, qui te permettra de regagner ton honneur et ton grade.
Tu es un bon guerrier, et j'ai besoin de quelqu'un pour protéger un témoin de la Cour Royale du Gondor. Cependant saches que si tu échoues dans cette mission, ta carrière sera terminée, et je n'aurai peut être pas d'autre choix que de te laisser au jugement de la cour martiale. Qu'en penses tu, Galadril? Es tu capable de prendre ce risque?

Les yeux gris du colonel étaient fixés dans le visage du caporal...

Galadril regarda attentivement le vieil homme derrière son bureau, un colonnel d'environ une soixantaines d'années, de nature calme mais pourtant exigeant.

-Galadril...je vois que tu as récupéré de tes blessures...très bien.

Galadril hocha de la tête, il ne ressentait presque rien désormais.

-Les rumeurs se répandent...le seul revenu de la mission, le commandant, tous ses hommes morts. Je vais être franc avec toi, il y en a qui demandent la cour martiale. Ils veulent te voir pendu pour crimes de guerre. Mais moi je te connais mieux. Si tes hommes sont morts ce n'est pas par ta mauvaise volonté. Peut être par ton manque de responsabilité, peut être par quelque magie démoniaque. Je ne sais pas. Mais je ne te verrai pas pendu...

Le pendre ? Lui qui avait seulement voulu protéger son peuple, comment pouvait-on lui reprocher pareille crime. Il serra le poing, il pensa que c'était plutôt la faute du Roy, et de ses chevaliers. Laisser s'échapper un pareille monstre...

-Cependant tu seras temporairement dépourvu de tes devoirs de caporal de cavalerie...Personne ne veut servir sous les ordres d'un homme qui vient de perdre toute son unité. Je t'assignerai une mission plus discrète, qui te permettra de regagner ton honneur et ton grade.
Tu es un bon guerrier, et j'ai besoin de quelqu'un pour protéger un témoin de la Cour Royale du Gondor. Cependant saches que si tu échoues dans cette mission, ta carrière sera terminée, et je n'aurai peut être pas d'autre choix que de te laisser au jugement de la cour martiale. Qu'en penses tu, Galadril? Es tu capable de prendre ce risque?

Il était tout a fait près, il ne risquait plus rien désormais, étant revenu au statut de simple garde du corps. Cependant une part de lui refusait ce poste et désirai vengeance, mais il accepta sans regret.

-Bien, j'accepte cette mission.

Il attendit la réponse du Colonnel.

HRP Essayes, si possible, de faire les dix lignes demandées sans avoir recours à des citations du message de ton interlocuteur HRP

Le colonel vit les différentes émotions passer sur le visage de Galadril, telles les vagues sur la surface d'un océan...il comprenait les sentiments du caporal; le désir de vengeance, la tristesse, la colère...tout ca était normal pour un homme dans sa situation; une victime de la cruauté du sort, telle une mouche piégée dans une toile d'araignée, essayant de s'échapper, tout en observant l'approche lente de la mort.

Il dit:

-Très bien, Galadril. J'espère de tout mon coeur que les Valar te donneront les forces pour réussir cette mission, car une heure triste sonnera pour le Gondor lorsque des braves défenseurs de la Cité Blanche seront pendus par leurs propres compatriotes.

Il soupira, jetant un bref coup d'oeil sur son bureau. Ses doigts attrapèrent automatiquement une plume y posée, et commencèrent à jouer avec, inconsciemment; son esprit était perdu dans une réflexion profonde.
Lorsqu'il parla à nouveau, sa voix était calme et posée.

-Le témoin en question se nomme Darstorn. Il a accidentellement témoigné une scène de guerre des gangs du Bas de la Cité et peut servir de témoin devant le Tribunal de Minas Tirith...il a apparemment vu des personnes puissants et connus lors de cet incident...la questions est: survivra t-il jusqu'au jugement? La milice est malheureusement faible et corrompue, le Bas de la Cité n'est pas aussi blanc qu'on le désirerait. Ainsi, on m'a demandé d'assigner un homme à la protection de Darstorn pendant les trois jours suivants. Tu seras son ombre, et tu veilleras sur lui...cette mission est importante, Galadril. Il habite dans une petite maison dans la rue des deux rois. As tu des questions?

Ayant fini son monologue, le colonel se posa plus confortablement dans son fauteuil, et regarda Galadril dans les yeux.

Darstorn, ce nom lui était inconnu. Le Protéger n'avait pas l'air d'être une tâche si difficile qu'on pouvait le penser. Galadril avait tant protégé de personnes qu'il ne se souciait plus du danger qu'il ou elle risquait. De plus les gangs du bas de la cité avaient une très muvaise réputation, surtout lorsqu'on retrouvait des cadavres déchiquetés à la hache et vidaient dans les ordures de la Cité Blanche. La Milice n'avait aucun contrôle sur cette racaille urbaine. Mais le coporal savait que c'était différent, car il n'avait pas affaire à de vrais soldats entraînés pour tuer et vaincre l'ennemi. Il soupira puis répondit au colonnel qui le scrutait assit dans son fauteuil.

-Je n'ai aucune question...non juste une ! Qui est ce Darstorm ?

Il était préférable de connaître la personne que l'on allait protéger, question de confiance. Mais dans le bas de la cité, où réside la vermine de Minas Tirith, tout pouvait arriver. Un meurtre pouvait être masqué par un simple accident de charrette sans que la milice ne sans rende compte. Par ailleurs la milice ne jouait pas vraiment son rôle, elle passait son temps à récupérer ses pots de vins, une milice corrompue n'est pas une bonne milice. Ce qu'il fallait à cette ville, c'était une main de fer pour briser tous ces mauvais rêves, pour sauvers des innocents. Un petit coup de pouce de l'armée pouvait être éfficace dans une pareille situation.

Galadril revint à ses esprits, l avait oublié le vieille homme qui ne l'avait pas lâché d'un oeil.

Le colonel s'apprêtait déjà à appeler la personne suivante qui attendait
une audition; la file était longue.

Lorsqu'il entendit la dernière question de Galadril il soupira légèrement...parfois la période de la Grande Guerre lui manquait... combattre, commander des soldats en action, sentir ce lie unique avec ses hommes...à présent il fut nommé commandant de la caserne de Minas Tirith; un poste prestigieux certes, mais rempli de tâches administratives qui ne lui plaisaient guère. Il aurait volontiers renoncé à toutes ces auditions pour passer quelques jours à risquer sa vie en protégeant un témoin, comme allait le faire Galadril. Mais il connaissait le poids de la responsabilité, et n'était pas devenu un des militaires les plus respectés du Gondor en faisant ce dont il avait envie.

Il répondit, en tapotant sur son bureau avec la plume;

-Darstorn...qui est ce? Bonne question. D'après nos rapports, il est apparu sur la scène publique de la Cité Blanche il y a environ trois ans. On suppose qu'il a payé des larges sommes d'argent pour atteindre des postes importants, tels que assistant trésorier et juge de la Cité Blanche. Cependant après un an et demi de succès politique, il fut impliqué dans un scandale de contrebande. Suite à une enquête, ses tendances alcooliques furent aussi découvertes...ce fut la fin de sa carrière dans le Haut de la Cité. Ayant acheté quelques tavernes et maisons de joie, il espérait devenir quelqu'un de puissant dans le Bas de la Cité, mais les gangs locaux ne lui facilitaient pas la vie. La suite fut une histoire de dettes et de combats dans les ruelles obscures...si Darnstorn veut témoigner devant les juges, c'est sans doute en parti pour se venger sur les gangs du bas de la Cité. Ce n'est pas un homme agréable, Galadril. Mais vous allez devoir le protéger. Bonne journée.

Sur ces mots, il appela d'un geste de la main le soldat suivant demandant une audition.

~~~~~~> SUJET PRÉCÉDENT~~~~~~

- Tien, encore un nouveau ? Et en plus personne pour s'occuper de vous ? Voilà qui est franchement embêtant, vous êtes de quel secteur, que j'en touche un mot à votre hiérarchie ?

Le garde, pour seule guise de réponse ôta son casque pour le coincer sous son bras gauche, dévoilant une longue chevelure qui cascadait devant son visage, masquant partiellement celui ci.


- Seriez vous dur d'oreille par tout hasard ? Ou muet ... ?

- Muraille du haut de la Cité. Rétorqua soudainement le garde, d'une élocution si rapide qu'elle prit par surprise le vieux vétéran.

- Hé bien... Vous êtes un drôle de personnage... Bien. C'est noté. Essayez d'être un poil plus rapide quand l'on vous pose une question, c'est utile dans notre métier vous savez... Par contre, ralentissez votre façon de parler, c'est assez... Hum, gênant.

Le garde le fixait d'un air quelque peu vide, qui eut tôt faire de soupirer le vieil homme.

- Bon, je vois... Tenez, voici votre assignation. Ne trainez pas à rejoindre votre unité, elle part en fin d'après midi pour sa patrouille. Surtout, ne prenez aucune initiative, il y aura un gradé pour vous surveiller.

Quand le garde repartit, le vieux vétéran hocha la tête d'un air consterné et blasé à la fois. La relève était triste à voir. Les années de gloire du Gondor semblait disparaitre aussi surement que les voyous prenaient racine en ville.

~~~~~~> SUJET SUIVANT~~~~~~

(hrp : Dix lignes sont requises en RP sur notre forum )


Le vieux vétéran redressa à peine son regard de la pile de paperasse accumulée sur son bureau qui semblait aussi envahisante que de la mauvaise herbe. Le vieil homme avait lui aussi des allures de plante, usée et enracinée depuis bien trop lentement au même endroit.

C'est d'un ton las qu'il répondit à Largo, qui n'était surement pas le premier à passer dans son bureau aujourd'hui.

- Les marins sont convoqués au port avec le reste de la flotte. Je n'ai pas d'assignations officielles à vous donner, l'état major ce chargera sur place de vous. Il est fort probable que vous partiez avec une importante partie de la flotte pour remonter les fleuves du harad, principalement pour ravitailler l'armée terrestre qui s'y dirige mais également pour intimider les ennemis potentiels. Bonne chance !

Le vieil homme replongea son attention dans ses dossiers sans daigner attendre une attention du marin.

( hrp : je t'invite à lire le sujet suivant si ce n'a pas encore été fait pour savoir ce qui ce trames actuellement à Minas tirith ! ->
https://jeuderoles.forumactif.com/la-salle-du-trone-f113/des-nouvelles-du-prince-t4790.htm )

HRP je peux repondre dessus pour dire que je m'engage sur cette quetes?

Cela faisait maintenant 3 jours que Filian avait quitte son vilage natale pour rejoindre Minas Tirith, 3 jours qu'il battait la campagne a la recherche de la Cite Blanche...
Et voila que devant lui, se tenait les imposants remparts de la ville. Une foule de monde passait sous la porte, que ce soit pour entrer ou sortir. Il fut tout d'abord etonne de voir qu'il n'y avait pas que des humains qui rentraient dans Minas Tirith, mais on etait en temps de Paix provisoire, e Minas Tirith etait une cite puissante et prospere. Apres environ une heure d'attente, il penetra enfin dans la cite.
Il commenca d'abord par mender le chemin de la Caserne, qui lui fut indiquer par un mendiant. Sans l'aide de celui-ci, Filian ne l'aurait jamais trouve : il ne s'attendait pas a la trouver dans la partie superieure de la ville. Il remercia le mendiant en lui donnant deux Pieces d'or. [HRP : je me charge de les retirer de ma bourse]

Il entra donc au fameux "Bureau des Assignations", ou il alla se presenter a un veteran de l'armee Gondorienne assis derriere un Comptoir :

Bonjour ! Je me presente : Filian fils de Gilion. Je viens d'un village de campagne dans les alentours de Minas Tirith, et je suis venu ici aujourd'hui pour integrer l'armee du Gondor ! Je sais deja tirer a l'arc et manier un peu l'epee, et je dois avouer que la force ne me fait pas defaut !

Le jeune homme attendit la reponse de l'homme...

Ernar était un vieil officier de l'armée du Gondor. Âgé de quarante-neuf hivers, il avait combattu à de maintes reprises dans les troupes les plus prestigieuses sous la direction des plus grands stratèges et guerriers. Aujourd'hui, son bras commençait à fatiguer, et son corps à s'user. Il avait été muté à sa propre demande dans le service d'assignation des soldats et d'organisation des combats. Son travail s'agissait généralement de préparer des tactiques militaires et, lorsqu'il avait le temps, il allait aider les quelques soldats s'occupant du bureau des assignations de la caserne de Minas Tirith. Or, par une parfaite coïncidence, Ernar accueillit le jeune Filian lorsque ce-dernier se présenta au bureau. Le fils de Gilion se présenta alors, après quoi un court silence s'établit. Le vétéran pensa qu'il ne s'agissait là que d'un campagnard parmi d'autres qui rêvait d'exploit, se vantant des quelques muscles acquit lors du travail dans les champs. Le vieux guerrier répondit alors, d'une voix forte et franche:

- Et bien, Filian, fils de Gilion, voyons voir ce que tu as dans le ventre. Prends cette épée, elle est émoussée et ne me fera pas mal si tu me touches. Cependant, n'imagine pas un seul instant que tu puisses me toucher, ne serait-ce qu'une moitié de seconde.

Après quoi il tendit une vieille épée au jeune homme, et en attrapa une semblable posée le long d'un mur. Il se déplaça au centre de la pièce du bureau, assez large pour un bureau d'assignations, et commença à se mettre en place pour un duel.

- Laissez moi tester vos aptitudes, voulez-vous ? Faites moi un signe dès que vous serez prêt, jeune gondorien.



HRP: T'en fais pas pour l'argent, premièrement 2 pièces d'or c'est rien donc ne t'embêtes pas avec ça (sauf si ça te tiens vraiment au cœur ^^), ensuite c'est à toi de gérer l'argent que tu as et que tu enlèveras au fur et à mesure de tes dépenses, on ne surveille pas puisqu'on compte sur le fair-play des joueurs ! Si tu as des questions n'hésite pas à me les poser par MP /HRP

- Laissez moi tester vos aptitudes, voulez-vous ? Faites moi un signe dès que vous serez prêt, jeune gondorien.

Filian rit interieurement : comment cette homme qui frisait la cinquantaine pouvait t'il esperer tenir tete a un jeune homme plein de fougue comme lui ?
C'etait la en verite son plus gros defaut : il avait la facheuse tendance de sous-estimer les personnes bien plus ages que lui.
Il fit donc signe a Ernar qu'il etait pret a se battre, mais ce dernier n'esquissa pas le moindre geste. Alors, le jeune homme se jeta en avant, la pointe de son epee visant la poitrine du veteran. Mais l'homme esquiva d'un pas sur le cote et donna un grand coup du plat de sa lame sur l'arriere du crane de Filian qui tomba au sol, sonne.

-Mets toi bien sa en tete, petit : ce genre d'attaque ne marche pas face a un adversaire experimente... un Ennemi moins scrupuleux vous aurez deja trancher le cou.

Filian se releva en grognant : il n'allait pas se laisse reprimander comme un gamin par cette homme. Il reparti donc a l'attaque, essayant un peu plus de finesse, mais rien a faire : le soldat se mouvait et parait a une vitesse incroyable.
Une demi-heure durant, il tenta en vain de l'atteindre. Il etait extenue. Croyant voir une ouverture sur la jambe gauche de son adversaire, il plongea dans cette direction. Il en fut quittes pour un nouveau coup sur le crane.
Il se releva. Pensant que le duel etait acheve, il se retourna pour reposer son epee. Il ressenti alors une cuisante douleur dans le dos.

-Ne tournez jamais le dos a votre adversaire, jeune homme...

[HRP : desole je croyais que l'on avait le droit de faire parler les PNJ des autres]

- Eh bien, Filian... Tu ne te débrouilles pas trop mal, pour un fils de fermier. Tu as du potentiel en tant que soldat dans notre belle armée. Sache cependant qu'au combat, les coups qui te seront portés pourront t'être fatals. Un mouvement plus rapide que le tien, et tu ne revois plus jamais ton bras. Il s'agit là des dures lois de la guerre. Es-tu prêt à continuer ? Ah, au fait, souhaiterais-tu nous montrer tes compétences d'archer ?

Filian fut heureux a l'ecoute des mots du veteran : il s'agissait bien la en effet d'un encouragement a continuer !
Il sentait le regard du soldat sur lui, il savait que l'homme le jugerai sur la reponse qu'il allait maintenant donner.
Il repondit donc en ses termes :

-Depuis de nombreuses annees, mon reve a ete de servir le Gondor par la force de mon bras sur le champ de bataille. Je suis maintenant dans la cite de Minas Tirith et j'ai croise le fer avec un veteran. Je n'abandonnerai pas maintenant. Pas avec toute la peine que je me suis donnee. Je suis donc pret a continuer. Et si je dois y perdre un bras, il me restera toujours l'autre pour venger sa perte.

Il s'arreta, puis repris :

Pour ce qui est du tir a l'arc...Il s'agit la d'une arme que je manie en verite mieux que l'epee. Et je serai ravi de vous faire part de mes aptitudes.

- Prenez un arc et des flèches, il y en a là, derrière. Voyons jusqu'au quel vous arriverez. N'ayez crainte, de votre taux de réussite ne dépendra pas votre entrée dans l'armée. Allez, faites donc.

L'aine se retira et laissa la place a Filian. Celui-ci se saisit d'un arc et de plusieurs fleches.
Il decida de se placer directement sur le pas de tir du mannequin a une cinquantaine de metres. Il n'avait jamais tire a une telle distance. Pourtant, il sentait qu'il en etait capable.
Il encocha la fleche empenee de plumes d'oies a sa corde, releva lentement son arc et tira la corde jusqu'a son oeil.
Une seconde... Deux secondes... A la cinquieme, il decocha.
La fleche vola et atterit dans la tete de la cible, la ou se trouverais l'espace entre les deux yeux d'un homme.
Il etait fier de lui, mais prefera rester stoique...
Il continua ainsi a tirer, et a chaque fois toucha la tete du mannequin. 60 metres, puis 65, 70... Puis enfin 90 metres. A ce moment la, au moment ou Filian s'appretait a decochersa fleche, une goutte de sueur coula sur son oeil et i rata son tir : la fleche atterit dans l'epaule du mannequin. Il paniqua, et retira immediateent apres une autre fleche qui toucha par chance la tete... Il tira ensuite dans la poitrine du mannequin a 95 metres.
Enfin, la derniere cible, et sa derniere fleche... Il encocha la fleche, et releva pour la derniere fois son arc.
Il banda l'arc, l'empennage au niveau de son oeil. Il visa. Son rythme cardiaque s'accelera. Il devait se calmer. Il ferma les yeux quelques secondes. En les rouvrant, il reussit a respirer plus lentement. Il recommenca a viser.
Une minute passa, puis une deuxieme... Puis a la troisieme, il decocha enfin la fleche...
Elle finit enfin sa course, elle se planta dans le bois sense faire office de cou au mannequin.

Le jeune homme se retourna vers le soldat, le sourire aux levres. Il avait reussi !