Une visite a la mairie...

HRP J'avais pas vu que c'etait a moi de poster... HRP

Forlong repondit a Eorlund:

-Je pense que ca ne sert plus a rien de garder ce secret devant vous, Eorlund. Cet homme ne se nomme pas Darion, mais Aldarion, et est le Roi du Arnor, mon souverain. Il part au Arnor avec le Conseiller, et m'a ordonne de rester ici en tant que regent de Bree. J'espere que vous resterez avec moi, et m'aiderez a resoudre les mysteres se cachant dans cette ville.

Il se tourna vers le Roi Aldarion:

-Mon Roi, laissez ces deux rangers avec moi, ils savent beaucoup sur Bree et la situation actuelle, ils pourraient m'etre tres utiles. Mais je ne pense pas que j'aurai besoin de soldats, mes compagnons sont des fins bretteurs.

Erumlegos hésita une poignée de secondes, jeta un bref coup d'oeil à son acolyte et dit finalement :

Capitaine Forlong, pouvons-nous savoir comment vous comptez agir? Voulez-vous d'abord aller en Comté, ou rester à Bree pour gérer plus facilement tout débordement de situation? Il reste toujours la situation de l'Union des Commerçants à éclairer...

Halbarid, qui sembalit avoir repris un peu d'assurance, prit la relève :

De plus, nous ne pouvons être sûrs que l'attaque de l'auberge était la dernière. Quel est vraiment ce groupe? Mais il est vrai que les terres hobbites sont peut-être elles-aussi en danger. dans tous les cas, partir ou rester aura des conséquences.

Les deux rôdeurs regardèrent les trois hommes qui se tenaient devant eux et attendirent une réponse, légèrement tendus.

Forlong soupira. Il savait depuis le debut, qu'etre regent d'une cite entiere etait loin d'etre facile. Deja maintenant il devait commencer a prendre des decisions, qui pourraient avoir des consequences graves.
Apres avoir reflechi pendant une bonne minute, il repondit aux rangers:

-Je pense que l'inspection de la Comte est une chose urgente. C'est la ou peuvent exploser les conflits futurs, et on ne sait pas grand chose sur ce qui se passe la bas. Je suis sur qu'avec des bons chevaux nous pouvons facilement atteindre la Comte apres une journee de voyage.
Mais vous avez raison qu'on ne peut laisser Bree comme ca. Le maire, meme si c'est un homme faible, n'est pas seul, et je crains effectivement une attaque de la part de la guilde des commercants.

Il se tourna vers le Roi:

-Mon Roi, je crains que quelques uns de vos soldats nous seraient tout de meme bien utiles. Je n'ai aucune confiance dans la milice de Bree, et quelques guerriers dunedains laisses dans la ville lors de mon absence seraient capables, a mon avis, de tenir la situation sous controle.

- Parfait!

Rien n'était parfait mais il me fallait avoir l'air enjoué. J'avais un mauvais préssentiment mais ne pouvais le montrer.

- Je vous laisse une vingtaine de soldat d'Arnor.Quant à moi...

Je me tournai vers le chef de mes gardes.

- L'Arnor ne m'a que trop attendu.

Je saluai Forlong et lui tendit ma bague de roi qu'il baisa.

- Bon courage Capitaine. Je vous attendrai.

D'un bond je sautai sur le dos de mon cheval que m'avait envoyé mon écuyer. Je sortis suivi de quatre cavalier rejoindre la petite troupe qui attendait aux portes de la ville. Les autres resteraient ici.
Le chambellan me jeta un regard méprisant.

- Ce ne sont pas affaire de Roi.
- Ce le sera désormais...

Nous reprenions la route vers la cité des rois du nord.

Les vingt soldats laissés par Aldarion eurent tôt fait d'arriver devant le capitaine. Alors qu'ils se regroupaient autour de lui, de nombreux regards méfiants se tournèrent vers le groupe, tandis que d'autres, inquiets, se tournaient vers la Mairie. Mais personne ne s'approcha d'eux, chaque curieux, préférant passer son chemin.

Un des soldat, qui semblait être le chef, dit à Forlong :

Je vois que vous êtes sur le point de partir. Quels sont vos ordres?

Forlong alla entretemps chercher sa monture et ses affaires a la taverne. Lorsqu'il revint, Eorl etait deja en train de partir.
Il entendit derriere lui les paroles d'un dunadan, se tourna vers lui et repondit:

-Je propose que vous fassiez de la taverne vos quartiers, elle est positionnee dans le centre de la ville et est une position strategique presque parfaite.
La ville doit etre patrouillee par vos hommes plusieurs fois par jour, pour que les ennemis eventuels voient que la cite est gardee. Je vous fait confiance, vous avez le droit d'entreprendre toute sorte d'action necessaire, a part le meurtre d'un civil ou vol.

Sur ces mots il salua courtement les dunedain et partit,en suivant Eorl.

Forlong fut surpris par cette nouvelle soudaine, et un peu attriste, il commencait deja a s'attacher a ce rohirrim courageux et habile.
Cependant il repondit, en souriant:

-L'appel de la patrie est le plus important des tous, je vous felicite d'avoir obtenu ce poste, et je suis sur que le roi Firion a fait un sage choix.
J'espere qu'on se reverra bientot, en attendant, que les valars eclairent votre chemin. Bon vent, Eorlund!

Il serra la main droite du rohirrim, puis partit.