Dix orphelins voyagent vers la Cité Blanche

Marach fît un grand sourire à Kairi et regarda en direction de Blandine ayant peur d' un éventuel regard assassin mais sa copine ne semblait déjà plus si jalouse et n' avait d' yeux que pour Nârwel, fier éclaireur du Gondor.
Le jeune garçon se leva alors et tendit son bras pour que l' elfe aux cheveux rouges l' aide à enjamber les enfants qui attendaient la suite des récits et après avoir écrasé la main de son voisin le plus proche (qui poussa un énorme cri de douleurs), il réussi enfin à s' extirper du petit publique pour rejoindre la belle elfe aux cheveux rouges et s' éloigner de quelques pas en sa compagnie ...



Blandine pour sa part devint aussi rouge qu' une tomate bien mure lorsque Nârwel Rusc-Iâr s' adressa à elle et après avoir balbutié quelque chose d' incompréhensible, elle finit par arrivé à répondre à l' homme qui attendait patient :

- Non, c' est pas mon frère, c' est l' frère à Marach !! ' Fin non c' est pas son frère mais c' est quand même son frère ... ' Fin un peu son frère mais pas vraiment ... C' est comme si c' était son frère tout en étant pas son frère ... Mais pour Marach, c' est vraiment son frère hein ! bien qu' il ne soit pas frère ... Heu vous m' suivez m' sieur Nârwel ??

Devant le regard très sérieux de l' éclaireur, elle avait finit par arrêter son monologue et finit par dire simplement en caressant les cheveux du tout petit qui s' était endormi :

- C' est Bahrin, le plus jeune d' entre nous, frère adoptif de Marach !

"Eh bien laissons le dormir pour le moment. Un sommeil comme celui-ci, nombre d'hommes le cherchent. Comment vous êtes vous retrouvés là?"

Sans s'en rendre compte il avait jeter un coup d'oeil sur l'Elfe qui parlait avec le jeune Marach, le récit de Blandine pouvait être interessant, mais nombre de choses, comme par exemple des notions de géographie pourraient manquer à la fillette. Interessé par le récit de la petite fille, Nârwel espérait juste un peu d'aide de la belle Elfe aux cheveux rouges.

Marach s'avança vers Kairi. Celle-ci le suivit des yeux, ses yeux Emeuraude se posérent sur ceux de Marach. Celui-ci debout et kairi assise, il faisait plus grand, mais lorsque que l'elfe l'invita a s'assoir près, ce qu'il fit sans rechigné, l'enfant afficha un sourire timide et hésitant, se demandant aparement ce que lui voulait l'elfe au cheveux rouge. Lewis, qui était allonger a droite de kairi Grogna en voyant l'éclaireur qu'il venait de remarquer car il dormait auparavent. L'elfe pris la parole tout doucement :

- Tu sais, il parait qu'il c'est passer quelque chose dans la citée de Minas Tirith. Une armée se dirige alors vers Rohan, une puissante armée, pas comme les méchants elfes qui vous ont capturer, toi et les autres enfants, et qui ont détruit votre village. Non, c'est pire cette fois, j'ignore comment sera la citée quand nous arriverons...
Sache que quand nous y serons, moi je devrai partir et...

Une larme coula sur sa joue, son coeur se serra, et l'enfant ne devais pas comprendre pourquoi cette larme coulait sur sa joue, mais elle poursuit :

- Tu me manquera, tu es un garçon adorable, tous comme les autres enfant. Mais avec ce voyage, j'ai appris a te connaitre, certe il n'est pas finit, mais il le sera un jour alors je préfere te le dire maitenant : tu es comme un fils pour moi...

Adonor fouilla dans son sac et sortit du lembas pour toute l'assemblée, parce qu'il n'y avait pas seulement l'éclaireur gondorien qui avait faim. Il sortit aussi une gourde qu'il fit circuler. Il en prit lui aussi parce qu'en plus d'avoir faim naturellement, comme tous les autres, il n'avait pas dormi encore et le sommeil aurait coupé sa faim. Il mangea donc pour se refaire des forces, sachant qu'il ne pourrait pas dormir avant le départ, s'ils partaient le jour même...

Il regarda Kairi qui parlait à Marach et se demanda de quoi elle lui parlait, jusqu'à ce qu'il voit une larme couler sur la joue de l'elfe. Il ne devait pas s'en mêler, et il regarda ailleurs dans le campement, ce qui lui fit remarquer Blandine qui discutait avec l'éclaireur. Tout le monde était occupé!

Comme il redoutait une attaque depuis le début, il décida d'aller en éclaireur dans la forêt avant leur départ.

Beaucoup d' images passaient par la tête du garçonnet et alors qu' il regardait Kairi, ses yeux s' emplirent de larmes ...
Il se rappelait la première fois qu' il l' avait vu alors que tout espoir semblait perdu ...
Elle était apparue telle une étoile scintillante dans les ténèbres des profondeurs de la forêt noire, belle et terrible, forte et courageuse. Elle avait aidée Laurelin à venir à bout de leur geôliers, ses cheveux rouges dansant au rythme des coups d' épée qu' elle distillait avec tant de grâce.
Elle avait permis à tout les enfants de retrouver la liberté ...
Depuis, elle n' avait cessé de s' occuper d' eux, de donner son temps pour eux, de les protéger envers et contre tout.
Marach lui prit la main et l' embrassa sur la joue, arrêtant au passage la petite larme qui venait de poindre dans l'oeil émeraude de Kairi avant de la serrer dans ses bras en lui murmurant à l' oreille :

- Ze te remercie '' Bonne étoile '' , ze te remercie pour tout ! Z' ai beaucoup de chance d' avoir une amie ... Une maman elfe ... comme toi ...

Marach soupira longuement puis reprit :

- Minas Tirith se rapproche, ze le sais, et ze sais aussi que tu devras repartir vers ton peuple, vers les elfes ... et ze crois aussi ... Vers la guerre ...

Le dernier mot s' étouffa dans la gorge pleine de sanglots du garçonnet alors qu' il serrait la main de l' elfe encore un peu plus fort.

- Z' espère que tu pourras venir me voir de temps en temps à la cité Blanche. Moi, ze penserais beaucoup à toi, et quand ze serais plus grand, c' est moi qui te rendrais visite, où que tu sois, ze te trouverais !

Ils restèrent un long moment là, serré l' un contre l'autre sans rien dire, un silence qui valait bien des mots ... Ils écoutaient les crépitement du feu et laissaient leurs coeurs emplis de chagrin se réchauffer de sa chaleur ... Le garçonnet aurait voulu que ce moment dure toujours ...

Marach cependant remarqua que l' éclaireur du Gondor leur faisait signe de s' approcher. Il tourna ses grands yeux vers Kairi :

- z' crois qu' Monsieur Nârwel veut nous parler ...

Alors que Blandine semblait rester muette face à la question de Nârwel, ce dernier la rassura d'un geste de la main.

"T'inquiète pas petite, je pense pas que vous ne voyagez toi et tes amis de plein grès avec des Elfes, même si c'est l'un des plus grands honneurs qui puissent être fait aux hommes. Ils sont épatants non?"

Un clin d'oeil avait fusé sur le visage de l'homme. Blandine rougit un peu plus en approuvant de la tête. Marach et Kairi s'approchèrent d'eux. Nârwel se tourna vers Kairi.

"Au petit matin je pourrai vous montrer le chemin. Il y a une colline qui surplombe la région au sud-ouest, c'est à une petite demi-heure de marche. Le terrain n'est pas accidenté, de plus celà vous rapprochera de votre route. Avec de la chance peut être pourriez vous apercevoir le Mont Mindolluin qui surplombe Minas Tirith."

Evitant de se perdre dans les yeux de l'Elfe, Nârwel remarqua l'immense félin qui rouppillait derrière elle. Nârwel n'avait jamais vu telle créature, et pourtant il avait dans sa fuite des gêoles orcs fait maintes rencontres. Un gros chat, c'est ce que ça lui évoquait. Le même ronronnement, le même air intelligent, une âme féline. Seul le volume du ronronement variait. Bien que les crocs soient eux aussi plus important.

"Qu'est ce qu..."

Sa voix était hésitante mais néanmoins empreinte de curiosité.

Pendant que tous continuaient à discuter autour du feu, Adonor marchait dans la forêt vers les tentes, puis les contournait. Il allait vers le sentier lorsqu'il entendit des voix et des bruissements. Il n'y avait personne qui devait être là, car tout le monde était encore autour du feu. Il prit son arc, y encocha une flèche et avança pour aller voir, en restant silencieux, car la chose qui était dans ces bois ne l'avait pas remarqué.

Ce qu'il vit le renversa! Il y avait un petit campement d'environ 50 hommes, à bonne distance du leur, mais qui ne laissait pas de doute sur leurs intentions! ils se dirigeraient sur eux au matin! Ils devaient repartir immédiatement pour Minas Tirith et s'éloigner d'eux a plus vite ou il y aurait une attaque et ils ne seraient pas capable de se défendre contre tout ces hommes!

Adonor revint vers le feu et cria, juste assez fort pour se faire entendre par les gens présents:

-Faites vos sacs, rangez les tentes, éteignez le feu! Nous devons partir au plus vite d'ici! Il y a un camp de 50 hommes plus loin dans le bois...! Ils vont nous attaquer au matin!

Il prit son propre sac, remit ses choses dedans, mit tout sur son cheval, puis alla aider les elfes à défaire les tentes...

Tous s'arretèrent de parler. Alors que tout le monde s'affairait à faire disparaître le campement dans les sacs de voyagent, Nârwel s'agenouilla face à Marach et aux autres.

"Rejoignez votre moyen de transport et mettez vos habits de voyage. Allez !"

Les enfants se levèrent et se dépechèrent d'obéir à l'homme. Le petit Bahrin s'éveilla. Blandine l'appellait un peu plus loin. Il leva les yeux vers Nârwel. Il y avait quelque chose qui perça le coeur de l'éclaireur dans le regard de l'enfant. Quelque chose qu'il n'aurait pu déterminé.

"Allez Bahrin, va avec les autres..."

"Jze suis fatigué..."

Alors qu'un baillement s'étendait sur le visage de Bahrin, Nârwel le saisi sous les bras et le tenant contre lui l'enmena vers la charette à côté de laquelle étaient les autres enfants.

"Allez montez montez montez... Allez Blandine."

Tous commençaient à monter dans la charette, Nârwel observa le campement. Quelques Elfes discutait activement de la stratégie à adopter il crut reconnaître Adonor et l'Elfe à ton noble de tout à l'heure. D'autres pliaient activement les tentes, un autre encore ramassait toutes les lanternes qu'il avait semer dans les arbres.

La petite respiration de Bahrin chatouilla le cou de l'éclaireur. Il s'était rendormi. Nârwel le garda dans ses bras encore un peu. Il y avait quelque chose de magique à prendre soin d'un enfant. Sentir cette masse qui dort dans vos bras. Qui rêve tranquillement.

Il le posa délicatement à côté de Blandine, confortablement coincé contre des baluchons,Bahrin pouvait encore dormir.

Nârwel leva la tête vers le ciel. Quelques étoiles perçaient les sombes nuages. Celà suffirait.

D'un pas décidé il se dirigea vers le feu. Un Elfe l'appella, sans doute l'un de ceux qui discutait de la route à prendre. Il leva la main pour lui dire d'attendre.

Il saisit un sceau d'eau et le jeta sur le feu. Le campement fut plonger dans le noir, mais ses yeux d'homme s'adaptèrent tant bien que mal à la lumière nocturne, il y voyait un peu mieux que lorsque qu'il était arrivé.

Il se dirigea vers l'Elfe qui l'avait appellé, il ne distinguat pas qui c'était. Mais il s'excusa en écartant les mains.

"Je nous observerais si j'était eux..."

Tous le mondes s'agitaient dans le camp. Tous le mondes s'aprétaient a partir. Toutes les tentes étaient repliées et tous les enfants avaient rejoint la carriole. Kairi observa l'éclaireur avec intention pendant un moment. Il n'était certe pas elfe, mais tous en lui respiré la grâce. Il semblait également s'habituait rapidement au noir. Après qu'il eut éteint le feu avec un grand seau d'eau, Kairi le rejoint a côté de l'elfe qui avait apeller le Gondorien quelque secondes plus tôt. Ce dernier prit la parole pour dire une simple phrase :

-Je nous observerais si j'était eux...

Kairi répondit imédiatement à l'homme :

- Mais nous ne somme pas eux, je serais vous je montrai rapidement sur votre cheval. Le matin va se lever, et si ce sont des barbars, ils n'hésiteront pas a nous attaquer. Montrez nous le chemin, sinon, nous risquons de tous y rester...

"Bien..."

Il siffla Ërol, le cheval lui mis un coup de museau dans l'épaule, celà faisait bien deux minutes qu'il était derrière son cavalier. Vraiment, les hommes sont aveugles par moment.

Montant sur sa monture, Nârwel jeta un coup d'oeil sur les étoiles et se dirigea vers le sud-ouest.

"Suivez-moi."

Si les arbres du campements lui permettaient d'avoir une vue sur les étoiles, les arbres de la fôret ne lui donnaient pas souvent ce luxe. Sans doute metterait un peu plus de temps que prévu à rejoindre la colline.

- Pfffffffffffffffffffh, zé marre à la fin, n'ait zamais tranquille !!

Marach, de retour au fond de la carriole était d' une humeur massacrante. Il n' avait pas dormi, n' avait ingurgité qu' un tout petit peu de lembas et pour couronner le tout, Blandine, endormie à ses côtés près de Bahrin, s ' était étalée de tout son long réduisant d' autant sa propre place, sans compter ses ronflements si sonores que Marach se demandait si elle ne le faisait pas exprès.

- Mais comment elle fait pour roupiller dans des conditions pareilles !! se demandait le garçonnet.

En fait, les enfants avaient été réveillés au point du jour en pleine panique, leur nuit avait été trop courte et à présent, berçés par les cahots de la charrette, beaucoup s' était rendormis.

Il n' avait même plus Kairi pour lui tenir compagnie car elle ne conduisait plus la carriole, montée sur un grand cheval blanc, elle se trouvait en tête de colonne avec Nârwel Rusc-Iâr, le Gondoréen.

La matinée était bien avancée maintenant et le soleil inondait la petite troupe qui progressait doucement mais surement vers sa destination. Le retour d' Adonor au campement avec la nouvelle d' une troupe d' humain campant tout près avait précipité leur départ et rappeller à chacun, si besoin était, qu' aucune route n' est plus sure en ces temps troublés.

Marach se leva et tout en ayant des difficultés à tenir sur ses jambes, la carriole dansant sous ses pieds et se mit à crier après l' elfe aux cheveux rouges, loin devant :

- Kairiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! z' ai un truc à te d' mandeeeeeeeer !!

Ërol semblait connaître les pensées de Nârwel si bien que l'éclaireur n'eut bientôt plus besoin de lever la tête vers les étoiles. Le chemin commençait à grimper. Ils étaient sur la bonne voie. Kairi Logis chevauchait à côté de lui, en restant concentré sur le chemin l'éclaireur commença à discuter. Cette elfe l'intriguait peut être un peu plus que ses semblables.

"D'ou venez vous Kairi Logis?"

Mais alors que Marach appellait, Nârwel sortit des arbres, il y étaient. Le soleil se levait et il dominait la brume du petit matin qui s'étendait sur toute la plaine. Il se retourna, il était seul.

Le Mont Mindolluin coupait le ciel rouge du soleil levant. Nârwel crut apercevoir la tour Blanche de la cité des Rois.

Adonor venait de finir de disperser le cercle de pierre (qu'ils avaient fait pour le feu) pour enlever le plus de traces possible de leur passage. Il monta sur son cheval et sa rapprocha de la carriole. Il avait décidé de rester près des enfants, car, en cas d'attaque, tout les autres membres de ce cortège pourraient se défendre. Il remarqua Marach près de Kairi et de Nârwel et se dirigea vers eux...

Marach avait finalement couru jusqu' à l' elfe aux cheveux rouges qui menait la troupe du haut de son grand cheval blanc en compagnie de Nârwel, tout essoufflé, il réussi à dire quelques mots en affichant son plus beau sourire :

- Hôôôôôôô zolie Kairi, merveilleuse Kairi, magnifique Kairi, fantastique et Surtout !!! TRES GENTIIIIIILLE Kairi !!! ....................................................................... Z' voudrais qu' tu m' prennes sur ton cheval ... Alleeeeeeeeeeez, S' il te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit, y dorment tous dans l' chariot, pis Blandine elle ronfle comme un dragon !!!
Zé vraiment marre !! z' ai même pas de place !! Ze suis carrément coincé contre le siège du conducteur tiens regarde ...

Et de montrer à l' elfe une minuscule égratignure qu' il avait sur le coude :

- T' as vu !!!! hein Kairi !!! T' as vu ça ??? Ze m' suis même cogné !! Là, la carriole, z' peut plus ... Alleeeez s' te plait Hôôôôô belle et heu .... Super trop vach' ment la plus belle elfe de la terre !!!! Dis ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Sur ce Adonor approche ...

- Tiens !! Ben v' la Adonor !! J' suis sûr que lui y s' rait d' accord !! Hein Ado' t' es dac toi ?????

L' elfe qui venait d' arrivé, pris au dépourvu, n' eut même pas le temps d' esquisser le moindre geste, ni de prononcer le moindre parole que le garçonnet enchaina :

- TU VOIS !!! J' en étais SUPER CERTAIN !!! L' es vach' ment sympa comme elfe Adonor !!!

Marach fit un gros clin d' oeil à l' archer avant de se retourner à nouveau vers Kairi :

- Alors .... T' es dac ?????

Kairi, Adonor et Marach avait rejoint Nârwel sur le haut de la colline et le reste de la petite troupe sortait de la brume. Le soleil illuminait la compagnie. Et le chemin menant à Minas Tirith se faisait de plus en plus clair. Amenant Ërol à côté des montures des deux Elfes, Nârwel leva sa main vers le sud-est.

"Il y a un petit marécage à contourner et ensuite vous retombrez sur une route plus sûre. Des patrouilles de Gondor y circulent en temps normal. Mais en ces temps troublés, je ne parirai pas dessus. Toutefois en vous dépèchant vous serez en vue de la cité, et donc en lieu sûr, vers la fin de la matinée."

A peine avait il finit sa phrase que les aboiements de chiens de chasse et de cris sauvages se firent entendre quelque part derrière eux.

"Si voulez bien m'excusez mais ce n'est point ma route. Et nombre de vos gens sont autant, sinon plus, capable de mener le convoi que moi."

Alors que Nârwel allait se retourner pour faire face à l'ennemi, il aperçut au loin les milles et uns reflets d'une armée en marche. L'armée de Gondor prenait la Route du Nord. L'avant garde était déjà bien avancée dans la plaine.

"Regardez! Ils seront en lieu sûr dès qu'il auront contourner le marécages, une bande de bandit fuira rien qu'en entandant les cors de l'armée."

Alors que le reste de la compagnie passait, Nârwel tira son épée qui brilla d'un feu nouveau dans le soleil levant. Celà faisait longtemps que cette épée n'avait pas défendu autre que son maître.

La charette des enfants passa devant lui, il ne put s'empecher de suivre des yeux Blandine et Bahrin qui s'étaient tout les deux subitement reveillés.

Quelques archers étaient restés avec eux. Juchés sur leurs chevaux, Kairi, Adonor et Nârwel attendaient de pieds fermes ces sauvages qui leurs faisait la chasse.

Les premiers archers lachèrent leurs trait dans la brume. Nârwel ne pouvait distinguer leurs cibles, mais rien qu'au son, il sut que les flèches avaient fait mouches.

- Pfffffffffffffhhhhhhh !! Zut de zut de zut !! l' est fichue ma ballade à cheval !! ... s' exclama tristement Marach.

En effet, à peine Kairi l' avait elle aidée à grimper en sa compagnie, qu' il dût aussitôt redescendre du grand cheval blanc pour reprendre place dans la carriole avec les autres enfants. Le conducteur avait lancé un ordre sec à ses chevaux et elle filait maintenant à toute allure vers Minas Tirith laissant derrière elle Kairi, Adonor et Nârwel qui tentaient par tout les moyens de bloquer les assaillants avant les marécages.
Blandine et Bahrin regardaient Marach avec de grands yeux apeurés et le graçonnet, oubliant sa frustration d' avoir manqué sa ballade avec Kairi, les pris dans ses bras pour les rassurer. Il jeta un dernier coup d' oeil vers ses trois amis restés au loin pour les protéger mais il ne pouvait déjà plus les voir, il ne distingua que le faible éclat d' une lame levée vers le ciel se reflétant dans le soleil du matin.

- Après les marécazes, on sera sauvé qu' il a dit Monsieur Nârwel, et la charrette va bon train !! On va y arriver, z' vous l' promet !!

En effet, leur progression était rapide et la moitié du chemin avait déjà été parcouru lorsque soudain, la carriole se mit à ralentir considérablement jusqu' à s' arrêter totalement.

Le conducteur, un elfe de la maison de la fleur d' or, sauta alors à bas du charriot pour constater qu' une des roues s' était enfoncée de moitiée dans le terrain plus meuble à cet endroit.
Sur son ordre, tout les enfants descendirent de la charrette et aidés des elfes qui les accompagnaient se mirent à pousser de toutes leurs force, espérant déloger le charriot de son piège bourbeux. Seul Bahrin, trop petit, n' était pas descendu , lançant des encouragements à ses petits camarades.
Marach, de la boue presque jusqu' aux genoux, tout en poussant la lourde carriole, pensait avec inquiétude à ses trois amis restés en arrière, faisant face à l' ennemi ...

Le visage dur de Kairi et les grognements sourds de Lewis acceuillirent chaleuresement les quelques cinquentaine d'humain. Ceux-ci durent s'arrétaient net en voyant les trois, ou quatre avec le gros chat, qui se tenait fiérement devant eux sur leur destrier. Les chiens aboyérent, et les hommes interloquaient, mirent du temp a réagirent. Celui qui semblait être leur chef, un gros homme barbue et les cheveux mi-court noire, prit la parole avec un petit sourire :

- Eh vous là ! Oui, vous ! Poussez de notre chemin, sinon on vous égorge vous et votre matou jusq'au dernier.

Kairi se retint pour ne pas éclater de rire. Elle aimait provoquer les gens, et savait comment il fallait faire. Avec un sourir narquois aux lévres, il talonna son cheval et annonça d'une voix forte pour que tous les humains entendent :

- Donc comme ça, vous vouler egorgez un tigre, soit, a votre guise, mais je pense que d'abord, vous devrez m'égorgez moi, les femmes en premier aprés tout non ? Bon ok, je consoit que vous barbares humains vous n'ayez pas le sens de la galanterie... et puis pourquoi on se pousserai, on a peut être envie de se défouler nous aussi, faut pas penser qu'a soi dans la vie...

Sur ce, Kairi fit demi-tour pour se retrouver au côté de Narwel et Adonnor, et elle leur souffla ces mots avec un clin d'oeil discret et malicieux :

- Faites-moi confiance...

Le chef humain était tous rouges, énernver surement par les propos de l'elfe. Comment osait-elle se confronter a lui, Akanti le puissant, car tel était son nom ajouter a ssa petite touche perso biensur. Il leva son épée et poussa un cri de rage avant de foncer vers les trois compagnons, suivit de toute sa troupe...

Adonor entendit lui aussi les chiens et les cris! Il se retourna et avant même que Kairi lui dise de rester avec elle, il avait encoché une flèche sur son arc, tout de même prêt à dégainer son épée..

Il regarda Kairi provoquer, très efficacement, les barbares. Ils étaient tous prêts à les tuer à l'instant! Mais les elfes étaient aussi prêts et, contrairement aux hommes, calmes et attentifs...

Soudain, il attaquèrent! Adonor lâcha sa flèche sur un barbare juste à côté du chef. Celui-ci eut un moment d'hésitation, qui ne dura pas très longtemps. Adonor tira autant de flèches qu'il le pouvait et lorsque le contact s'annonça, il tira son épée et se mit en garde...

Nârwel n'avait pas écouté les propos inutiles de ce "chef", d'un regard franc et fidèle, il répondit à Kairi. Il avait confiance en elle. Le gros de leur piètre bande les chargea enfin. Il lança Ërol vers les bandits, rugissant, sa lame devint aussi étincelante que vermeil, alors que Nârwel abattait son arme sur tout ce qui partait à portée il ne vit pas venir le coup de lance. Tapé par le plat de la lame. L'éclaireur de Gondor fut désarçoné, Ërol détala dans la brume échappant à la mélée. Le souffle coupé Nârwel se releva en esquivant la pointe de la lance qu'il brisa d'un geste ample de sa lame. Continuant son geste, il fit le tour de lui-même. Emportant sa lame avec lui. L'ennemi lacha sa lance pour ne jamais la reprendre.

Deux ombres se jetérent sur lui. Alors que l'un eut tenté de l'égorger avec une lame aussi peu aguisée que rouillée, l'autre assèna un vilain coup de marteau dans le bras. Il lacha malgré lui son épée. Nârwel se degagea en roulant sur le sol, envoyant l'égorgeur malchanceux contre des pierres, quelques mètre plus bas. L'autre s'approcha trainant son imposant marteau derrière lui. Alors qu'il le levait, Nârwel trouva le bout de son épée et devia le coup in extremis. Portant un coup puis deux, puis trois Nârwel fatigua l'homme, qui ne pourrait parer le quatrième coup. Effectivement, une demi seconde plus tard, un flot rouge jaillissait de sa poitrine. Alors qu'un chien allait lui sauté à la gorge, un éclair tigré passa devant lui dans un rugissement sourd emportant le pauvre petit canin dans sa geule.

L'arrière garde de la troupe d'Elfe venait de disparaître dans la brume, emportant les enfants vers la sécurité. Un bandit avait pris un peu plus d'avance et avait aperçu comme Nârwel les chariots disparaître vers Minas Tirith. Ce fut la dernière chose qu'il vit.

L'éclaireur se retourna vers la bataille. Les gestes vifs des Elfes avait considérablement réduit les malheureux bandits. Les flèches continuaient de fuser autour de lui, et le choc des lames éclatait dans l'air frais du matin. En quelques pas il rejoignit Kairi et Adonor au coeur du combat. Akanti arrivait avec ce qui ressemblait à une garde rapprochée, aurait-il la folie de continuer. Il n'était déjà plus qu'une trentaine, mais eux accusé d'aussi lourdes pertes...

"Après vous Kairi..."

Les enfants poussaient la charrette embourbée de toute leurs forces en compagnie du conducteur, l' elfe de la fleur d' or, le seul à être resté avec les enfants.
Les autres accompagnateurs avaient rejoins Kairi, Adonor et Nârwel le Gondoréen, afin de repousser les assaillants.
Marach ne savait rien du combat, ils avaient pris trop d' avance et son inquiétude était grande mais il ne le montrais pas aux autres, s' efforcant de se concentrer uniquement sur cette foutue charrette qui refusait de bouger.

- Alleeeeeeeeeeeez ! Sale carriole !! Bouze !!! Mais bouze donc !!!!

Au dernier mot du garçonnet, la charrette se mit à avancer d' un coup et tout les enfants tombèrent l' un sur l' autre dans la mare de boue les mains en avant ( l' elfe de la fleur d' or aussi d' ailleurs ...).
Blandine se releva la première, tentant d' enlever toute la gadoue qu' elle avait sur sa robe, dans ses cheveux, sur le visage, enfin, partout comme le reste de la troupe.
Marach tout autant boueux, regardait son amie se dépétrée et ne pût s' empêcher d' y aller de son commentaire :

- Hey Blandine, z' croit qu' t' as fait une '' Petite tache '' sur ta robe !!! Et il éclata de rire ...

Blandine lui rétorqua en lui lançant une boule de boue qu' elle avait dans la main :

- Tu m' en fais une belle de '' Tache '' Tu t' es vu ?? Tu ressembles à un gros crapaud plein de gadoue !! Et Toc !!!

Marach évita la boulette de boue en se baissant promptement et c' est un autre garçon, qui se trouvait juste derrière lui qui l' a reçut en pleine figure. A son tour, l' enfant confectionna rapidement une nouvelle boule qu' il lança vers Blandine et finalement, tout les enfants se mirent à lancer de la boue dans tout les sens et Bahrin, resté dans la charrette s' amusait à compter les points ...
L' elfe de la fleur d' or eut beaucoup de mal à ramener le calme au sein des enfants qui n' étaient plus que taches brunes au milieu de la mare.

Finalement, les petits garnements remontèrent dans la carriole qui, à pleine vitesse, reprit sa course folle vers Minas Tirith laissant derrière elle les terrains marécageux. La cité Blanche serait bientôt en vue ...

Marach, trempé, crotté, le vent sifflant à ses oreilles pensait à Kairi, Adonor et Nârwel et tout les autres ne cessant de répéter :

- Faites qu' il n' arrive rien à mes amis, Faites qu' il n' arrive rien à mes amis, s' il vous plait, faites qu' il n' arrive rien à mes amis ...