Dix orphelins voyagent vers la Cité Blanche

Ils étaient acculés sur le haut de la colline. Tenu en respect par les lances des bandits. Le soleil finissait de se lever. Et le brouillard révèla l'immense armée au loin. A ses pieds, Nârwel repèra un Elfe qui gisait là agonisant, semi-inconscient. Il s'acroupit et posa sa main sur le front de l'Elfe. Il était bouillant, et à la vue de l'entaille qui marquait son buste, même Elfe, son chemin s'achèverait ici.

"Pour ma part, je me battrait jusqu'a la mort, même si celle-la est obligée d'arriver !"

Nârwel se releva et sortit discrètement sa dague de mithril de sa botte. Puis rabattant la lame contre son poignet, il se plaça devant Adonor, légèrement en retrait par rapport à Kairi. Dans un souffle, il chuchotta à l'intention des Elfes.

"Coupons la tête du serpent."

La dague de Mitrihl se ficha entre les deux yeux du chef des bandits qui tomba raide sur le sol.

Les autres le virent tomber, le doute et la crainte s'emparèrent de leurs esprits. Tout allait se jouer là. Ces hommes sauvages allaient ils charger ces Elfes et cet homme, qui même face à une mort certaine les défiaient encore ?

Les deux camps, les barbares et les compagnons, s'affrontérent du regard. Le chef humain avait déja sombrer dans la mort, sans soufrire. La lame l'avait tuer directement, ce qui avait semé la peur et la détresse dans les petits esprits des hommes. Kairi s'avança pour leur dire d'une voix brave et douce malgrer le moment :

- Votre chef est mort. Vous n'avez plus de raison de combattre vu que celui qui vous avez engager a rendu son denrier souffle. Vous pouvez partir ou venger l'âme de votre employeur, mais nous nous n'aurons aucune pitiée pour vous. Il faut se rendre a l'évidence, vous etes vaincu, rentrez chez vous...

Tous les hommes baissérent la tête, aparement d'accord avec ce qu'avait dit l'elfe qui se tenait devant eux. Un des leurs s'approcha d'elle et lui dit :

- Merci d'épargnez nos vies après ce qu'on vous as fait. Vous avez réussit a nous convaicre, et nous allons partirent sur le champ.

Un sourir de contentement aparut sur le visage de kairi, visiblement contente de leur victoire. Elle rejoignat ses amis et leur dit qu'il fallait qui parte en vitesse a la poursuite de la chariotte.

Après quelque minutes de courses intensive, la toutes petites arrivérent enfin au niveaux de la charette qui contenait les enfants. Celle-ci s'arréta pour laissait le temp aux compagnons victorieux de reprendre leur souffle. Minas Trith n'était maitenant plus très loin, et Kairi se rappellait des paroles de Nârwel comme quoi n'allait pas a Minas Tirith avec eux. Kairi s'approcha de lui et lui dit :

- Je pense qu'il est temp pour vous d'accomplir votre devoir. Vous nous avez dit que vous ne viendrez pas a Minas Tirith avec nous, je respecte ce choix. Bonne chance dans ce cas, et les valars vous protégent...

- Youhoooooooooou !!! C' est m' sieur Nârwel, pis Kairi et Adonor et aussi tout les autres !! Y sont sains et sauf !!

Marach et les enfants dansaient dans la carriole à l' arrivée de leurs accompagnateurs et sous le soleil étincelant, la joie était grande pour toute la compagnie. Et Marach d' enchainer :

- Et pour m' sieur Nârwel hip, hip, hip !!!!

- Hourrrrrrrrrrrrrrrrrrrra, répondirent tout les autres,

- Et pour Kairi hip hip hip !

- Hourrrrrrrrrrrrrrrrrrrra !!!!

- Et pour Adonor hip, hip, hip !

Hourrrrrrrrrrrrrrrrrrrra !!!!

Et il en fût ainsi pour chacun des accompagnateurs et Kairi riait et son rire était comme une pluie d' étoile et Marach, Blandine qui portait Bahrin et Adonor, son arc fièrement brandit et Nârwel, l' arbre blanc du Gondor resplendissant sur sa poitrine et tous les enfants et tous les elfes riaient à présent ... Ils avaient réussi !!!
Au loin, l' on pouvait apercevoir la blancheur étincelante de la tour d' Ecthelion Ier, dix septième intendant souverain du Gondor, majestueuse dans le bleu azur du ciel.

- Le soir venu et si l' on veut bien d' eux, les enfants dormiront à Minas Tirith ... avait dit un elfe.

Nârwel souriait mais ne riait pas. Il ne rentrerais pas à Minas Tirith. Il avait déjà sacrifier beaucoup trop de temps à la cause des enfants. Et celà se terminait bien.

En essuyant sa dague sur la mousse d'un tronc l'éclaireur de Gondor regarda les enfants. Son regard s'arreta sur Marach, Blandine et Bahrin. Leurs regards joyeux et enfantins contrastait avec la tuerie qu'ils avaient vécu il y à quelques instants seulement.

Il croisa le regard de Kairi, et approuva d'un air sombre ses parôles.

Puis tout de même joyeux de voir la compagnie si gaie.

Nârwel les salua respectueusement dans un Sidarin très modeste.

Il ajouta à l'intention des enfants:

"Faites attention à vous!! Minas Tirith est une grande cité, on y rencontre bien des gens et de toutes sortes. Marach je te fais confiance."

Il se baissa vers le garçon et lui fit glisser discrétement un petit paquet entre les mains. Envelloppée dans des chiffons, Nârwel l'avait récupérè, une longue et belle dague de fabrication Gondorienne. Sans doute un trésor insoupçonés des razzias de la troupe de Feu Akanti.

"Prend garde, même avec le temps elle est restée aiguisée. N'en parle pas à Kairi..."

Il sourit une dernière fois à Bahrin et Blandine, puis se retourna et siffla Ërol qui n'attendait que ça pour réapparaître.

Un dernier signe de tête à Kairi Logis et Adonor puis Nârwel partit au galop vers le Nord-Ouest, vers le Rohan dévasté.

Alors qu' il cachait le paquet qu' il lui avait confié, les yeux de Marach regardait le nuage de poussière que laissait derrière lui Nârwel Rusc-Iâr, fier et courageux éclaireur du Gondor tandis qu' il rejoignait les troupes en route pour la guerre.

- Merci beaucoup pour la dague Nârwel, pensa-t-il, z' espère qu' on se reverra un jour ...

Le coeur du garçonnet se serra et il finit par s' assoire lourdement au fond de la charrette, las. Il savait que, malheureusement, cette séparation en appelait d' autres ...
La troupe réduite avait repris la route, l' elfe de la fleur d' or conduisait toujours la charrette, Blandine, Bahrin et tout les autres enfants s' émerveillaient devant les muraille de Minas Tirith car plus ils s' approchaient, plus elles leurs semblaient hautes et terribles.
A l' avant, Kairi chevauchait son grand cheval blanc et ses longs cheveux rouges dansaient au gré du vent. Sur un côté se trouvait Adonor qui avait décidé de se rendre jusqu' à la cité afin d' y faire quelques achats et de l' autre Lorindól, elfe de la maison du Roi.
Tout les autres accompagnateurs avaient quittés le convoi pour rejoindre le plus rapidement possible le conseil de Fondcombe.
La petite troupe finit par enfin se retrouver en vue des grandes portes de la cité ...

HRP//Lórindol! Mon nom c'Est adOnor, pas adAnor, avec un o!!! //HRP

Adonor regarda les deux troupes qui n'en avaient fait qu'une il y a quelques minutes... Il avait remarqué le "cadeau" fait par Nârwel à Marach, mais ne dit rien en public. Lorsque Lórindol parla, Adonor répondit:

-Je suis arrivé au camp des elfes au moment où Silivrien et sa troupe revenaient. Je n'était pas là avant, mais je ne me rappelle pas de vous avoir vu non plus.

Puis il alla s'asseoir plus loin, vers la Cité Blanche...

Me voilà déjà revenu ici... Je suis de retour à mon point de départ.

Bahrin regardait avec envie les plumes qui sortait du carquois de l'Elfe de la fleur d'Or qui conduisait la charette quand Marach lui tapa sur l'épaule pour lui montrer Minas Tirith. Ce qui l'empècha de mettre la main sur l'empenage magnifique des flèches dépassant du carquois. Il se retourna pour admirer la cité. Bon bah elle était grande, blanche, et assez belle.
Il s'étira avec plaisir, mettant le doigt dans l'oeil de Marach au passage.

Puis apres lui avoir fait les yeux doux pour ne pas mettre en colère son grand frère, il s'accouda à la rembarde de la charette et regarda, la bouche ouverte, la cité des rois.

Il tira sur la veste de Marach, et s'en quitter des yeux la tour blanche il lui demanda s'ils mangeraient en arrivant dans la cité et si le Roi viendrait les voir. Puis en écoutant à peine la réponse il regarda les Elfes. Kairi était là, Adonor, mais le seigneur Lorindol faisait route devant et d'autres manquaient. Dommage il les aimait bien avec leurs oreilles marantes. Puis se tournant de nouveau vers son grand frère, il eut du mal à trouver ses mots. Et Nârwel ne revenait pas.

"Pourquoi... Pourquoi... Enfait, il est où le monsieur?"

Minas Tirith ayant finis de soliciter sa curisosité, Bahrin regarda avec envie les plumes qui sortait du carquois de l'Elfe de la fleur d'Or.

La petite carriole et ses accompagnateurs s' arrêta devant les grandes portes de Minas Tirith, le voyage s' achevait et les enfants, surexcités et impatients, sautaient déjà à bas de la charrette alors que celle-çi n' avait pas encore tout à fait stoppée.
Les quelques gardes présents regardaient éberlués cette bande de gamins bruyantes et trépidantes accompagnée d' elfes qui semblaient avoir bien du mal à ramener le calme
Marach vint se mettre à côté de Kairi entrainant Bahrin par la main, Blandine les suivant de près :

- Allez, viens Bahrin ! On est arrivé, indiqua le garçonnet à son petit frère, c' est ici qu' on va habiter.

La petite Blandine s' approcha en regardant Marach l' air un peu effrayée. La grandeur des murs de la cité et les gardes l' impressionnait et elle se saisi de la main de son copain.
Le garçonnet lui fît un grand sourire et tenta de la rassurer :

- Tu verras Blandine, on s' ra bien ici, ze suis sûr que ça va aller, ze vous protèzerais toi et Bahrin, personne ne nous f' ras d' mal.



//Le voyage est terminé, merci beaucoup à tous ! Je me permet de continuer l' histoire des enfants dans un nouveau sujet : /ICI/