Le Voyage de l'Armée Unifiée

Sombre-chêne regarda le hobbit s'éloigner en compagnie de Nidnama. Il ne tarda pas à les suivre, abandonnant son observation des lieux. Quelques mois plus tôt, peut-être serait-il resté pour examiner encore, pour tenter de comprendre. Il aurait erré dans les ruelles des heures durant, seul et serein. Mais aujourd'hui, peut-être car il avait changé, il se contenta de partir et de rejoindre le reste de l'armée, qui campait non loin de là. Autour de lui, tous les visages étaient abattus, tristes. Lui ne ressentait qu'une infinie lassitude.


Voronwë était resté encore quelques appuyé contre l'escalier de la Mairie. Il suivait du doigt les rainures du bois, ses irrégularités. Finalement, il s'écarta et quitta les décombres de l'ancien centre de Bree. Une fois arrivé près de Laurelin, il planta ses yeux dans ceux de son ami. L'elfe semblait avoir récupéré ses facultés et dit, avec une détermination toute nouvelle toutefois :

Oui, maintenant, je sais pourquoi je combats.

Rien d'autre. Pas de long monologues dans lesquels il aimait d'ordinaire s'emporter. Mais il avait écouté le seigneur d'Elostirion, il n'y avait aucun doute sur ce point.

Il monta sur son destrier et s'en alla au pas vers le campement. Sa cape s'étendait derrière lui. Plus que jamais, il ressemblait à un Seigneur Elfe.

Nârwel rejoignait lui aussi sa tente, et marchant dans les longues allée formée par les tentures, il repéra de loin la carriole de Daren à coté de laquelle dormait Ërol, sa silhouette se détachant sur les nuages éclairés par une lune voilée. Peu de feu éclairaient la gigantesque armée. Les hommes étaient tendus, et peu se laissait aller aux repas où la bonne humeur était requise. Peu d'Hommes, d'Elfes, ou de Nains se forcèrent à penser à autres chose que Bree. Et cela riaient nerveusement, mais il riait. Et même un soldat triste ne pouvait pas être réchauffé par le sourire discret d'un Elfe, le rire tonitruant d'un Nain et le regard joyeux d'un Homme.

Mais hélas, Nârwel ne se joindrait pas à eux. Pas ce soir.

Alors qu'il allait rentrer sous sa tente, un bruit de sabots se fit entendre. Et le sol commençat à gronder. Quelques hommes se levèrent, et un murmure parcourut l'armée des Peuples Unifiés.

Sur une colline au loin avançait l'étandard de Gondor. Ceux qui avaient vu Bree revenaient.

Laurelin laissa un peu d' avance au Maître des clefs, le laissant à ses pensées. Il était simplement heureux de constater que lorsque son ami était descendu de l' escalier de ce qu' il restait de la mairie de Bree, un nouvel éclat brillait dans ses yeux et qu' une grande détermination semblait l' animer.
Il se retourna pour regarder la personne que le chevalier Gourmelin venait de lui présenté une grande jeune femme aux yeux bleus qui portait arc et carquois. Il s' inclina devant la nouvelle venue et indiqua à Erwan :

- Il est temps de quitter Bree chevalier ! Nous devons rattraper le gros des troupes. Vous pouvez m' accompagner si vous le désirez ainsi que cette jeune fille. Nous passerons près des troupes du Gondor. Surement pourrez vous y rejoindre une de leur compagnie et vous engager pour la bataille qui s' annonce.

Sur ce, il lança son cheval vers la sortie de Bree en direction de l' armée unifiée laissant derrière lui le village dévasté ainsi que l' odeur de mort qui flottait encore.

Au moins un problème de réglé… Ils n’auraient pas de rescapés fous de vengeance à former…

Lorsque Nidnama parvint au campement, il donna rapidement quelques ordres avant de se rendre vers sa charrette prés de laquelle se trouvait un espace libre suffisant pour accueillir des blessés…Comme toujours… Comme il n’y en avait presque aucun, l’endroit constituerait un parfait terrain d’entraînement…

- Bien… Comprenez que je ne met pas en doute vos capacitées… Je veut seulement voir si vous serrez plus à l’aise dans les mêlées ou les corps à corps, dans les combats à la loyale ou pas… Si nous allons combattre souvent côte à côte… Ne me laissez pas vous blesser et cherchez à passer ma garde… Je ne suis pas un très bon bretteur mais j’ai des atouts non négligeables dont je pourrais peut-être vous faire profiter. Nous nous arrêterons au premier sang ou lorsque l'un de nous sera maîtriser...

Nidnama rejeta sa cape et déposa sa sacoche pour ne pas être trop entravé dans ses mouvements. Il n’avait pas son armure et les seules armes apparentes sur lui étaient les deux lames double et l’épée pendue à sa ceinture. Il ne se servirait pas de cette dernière car le poison dont elle était enduite ne se contenterais pas d’assommer sa victime…

Le guérisseur ne perdit pas son temps à se mettre en garde pour dégainer ses deux lames doubles et lancer une petite attaque…

HRP//c’est jute pour que je sache si je vais ou pas te faire mon petit cadeau… Ça dépendra te ta façon de te battre donc explique rapidement. (tu comprendra après ^^)//HRP

- Bien…

Le combat avait montré à Nidnama qu’Etelion était un bon Bretteur… Il avait néanmoins perdu… Il ne le savait encore mais ne pouvait plus gagner… De toute manière, sa façon de se battre avait convaincu Nidnama : ses atouts pourraient servire à Etelion.

- Nous allons faire une dernière passe…

Nidnama se plaça en face de son adversaire et porta un léger coup sur le côté gauche avec la partie interne de son arme. Etelion dévia sans peine l’attaque et en profita pour frapper la main du guérisseur avec sa dague droite. Immédiatement, Nidnama lâcha son arme pour éviter la blessure dont il aurait pu écoper : erreur grossière pour n’importe que bretteur : il se trouvait désarmé… Etelion en profita pour lancer une attaque preste au guérisseur de sa main droite tout en plaçant sa dague gauche en position de parade. Nidnama fit un écart, frappa du revers de son arme sur celle d’Etellion et enchaîna avec une esquisse de coup réel. Le hobbit au cerveau engourdi par le somnifère enduisant les lames de Nidnama ne put remarquer que la main droite de Nidnama était à nouveau armée avant que la dague ne s’applique sur sa gorge.

- Ne vous en faites pas… Ce n’est pas une erreur de votre part… Je suis étonné que vous soyez encore debout… Sans doute la résistance légendaire des hobbits… Je vais vous donner un antidote…

Nidnama alla à sa sacoche et en sortit un petit pot et une fiole. Il demanda au hobbit de prendre dans sa bouche une gorgée de ce que contenait la fiole et de ne pas l’avaler avant qu’on ne le lui dise. Puis il appliqua le contenu du pot sur la Blessure D’Etelion avant de la Bander et de faire de même pour la sienne. Lorsqu’il eu finit, Nidnama fit signe à Etelion d’avaler (les substance aillant pénétré son organisme via les pores buccos lui avaient déjà éclaircit l’esprit).

- Prévenez moi lorsque vous vous sentirez en état de parler…

Nidnama retourna à son sac en en tira plusieurs onguents…

HRP//C’est pas grave et je me venge un peu dans ce post… mais c’est pour permettre à ton perso de mieux me cerner… Ce que j’ai sur mes lames peut assommer un troll^^//HRP

Nidnama sourit au hobbit et s’assit à côté de lui en jetant une pincée de feuilles dans le feu non loin de là. Aussitôt, une odeur apaisante se répandit.

- Voilà qui devrais calmer votre mal de tête… Et ne vous en faites pas… Ce n’est qu’un somnifère particulièrement virulent. Je n’aurais jamais utilisé un vrais poison sur un amis sans quoi vous ne seriez plus là…

Le guérisseur amena justement devant le hobbit 2 pots de terre…

- La première chose qu’il vous faut comprendre c’est que guérir demande deux choses : la connaissance du corps et celle des plantes… Dans les deux cas, ces connaissances peuvent aussi bien blesser que guérire : en connaissant l’anatomie, on peut mettre hors combat un homme avec ses seules mains… Les simples ne sont pas simplement des antidotes et des remèdes mais aussi des poisons… Avec quelques simples, je pourrais plonger une armée entière dans la confusion… Donner des visions aux soldats pour qu’ils s’entretuent… Vous comprenez maintenant ou se trouve mon véritable champs d’action… Je suis certes à la tête d’une maison mais je suis surtout celui qui soigne nos blessés et affaiblit l’adversaire avant les véritables combats… Mes poisons me permettent de triompher de presque n’importe qui car j’ai l’avantage de savoir que la première blessure que j’inflige m’apporte la victoire.

Le guérisseur laissa traîner ses paroles… Il fallait qu’Etelion comprenne la véritable valeur de son cadeau et qu’il comprenne l’importance du poste qu’il comptait lui donner. Il désigna les pots :

- Voilà le cadeau dont je voulais peut-être vous faire profiter… Je n’aurais pas vu pour vous d’avantage à utiliser ceci si vous vous étiez battu comme une brute… J’y aurais même vu un danger pour ceux qui vous entourent… Votre manière de vous battre me laisse penser que vous seriez encore plus redoutable en disposant de lames mortelles… Voici un somnifère et un antidote… Appliquez le premier sur vos lames avant le combat mais laisser au moins l’une d’entre elles vierge car il serait inutile de gaspiller du somnifère pour achever un homme déjà endormi.

Pour montrer qu’il suivait son propre conseil, Nidnama sortit d’une de ses manches l’une des dagues de lancé qui était effectivement vierge de tout principe actif.

- L’antidote est toujours utile lorsqu’on n’a pas l’habitude… Et même après… Il évite les problèmes… Vous avez vu comment l’utiliser. Je vous prierais de m’accompagner dans la phase sombre de mon emploi du temps… Il est toujours agréable d’avoir une personne qui combat comme vous à vos côtés…

Radamanthe revenait, lentement, accompagné de toute une escorte d'officiers et de gardes. Ils regardaient droits devant eux, car il était inutile de se retourner pour contempler la désolation, et on pouvait deviner qu'avec les reflets des feux de camp allumés dans le bivouac de l'armée Unifiée, le spectacle devait etre pire encore.

On voyait ne fut-ce qu'à leurs visages que cela n'avait pas été un spectacle réjouissant que de voir cette ville rasée de la carte, alors qu'elle était insignifiante sur le plan militaire, sur tout plan même...

Ils rejoignirent le campement, en silence. Pas besoin de faire grand bruit pour celà. Seulement, c'était la réalité de la guerre qui tombait sur l'armée, et ceux qui seraient pas tétanisés par l'idée de ces ruines se battraient sans doute avec plus de férocité après avoir été témoins de ce massacre sans intérêt, et nul doute qu'ils chercheraient à faire payer à tout prix.

L'Intendant resta un moment dans sa tente, et géra un moment de là les rapports des équipes s'occupant des décombres.
Il finit par quitter l'endroit, et seul, déambulait dans les dédales du campement dressé là...
Ayant revêtu une simple cape brune de voyage, il semblait totu de suite moins reconnaissable dans l'obscurité.

Il finit cependant par demander à ce qu'on l'ammène à un homme, ce qui fut fait. Ce dernier était esseulé, devant une tente.

"Nârwel Rusc-Iâr ? C'est donc vous qui avez fait le rapport à Isengard... Je pense qu'un éclaireur qui irait jusqu'à Annuminas serait bien utile, et sans doute convidnriez-vous pour le travail..."

La nuit tombait, mais déjà il savait que demain ils partiraient à l'aube. Ils n'avaient que trop traîné...

Il s'était rapproché du centre du campement, comme beaucoup de soldat. Peut être espèraient t-ils avoir quelques informations sur Bree. Mais un officier les fussilla d'un regard sombre et leur dit tristement qu'ils savaient déjà tout. Autour de Nârwel les hommes commençaient à se disperser. Les Nains n'avaient pas bougé discutant entre eux. Et les Elfes semblaient avoir rejoint leurs tentes dans la seconde qui avait suivi les mots de l'officier.

Il regagnait doucement sa tente, ne pouvant s'empecher de penser à Bree et au village de Turin et au sien, qui avaient subi le même triste sort.

"Nârwel Rusc-Iâr ? C'est donc vous qui avez fait le rapport à Isengard... Je pense qu'un éclaireur qui irait jusqu'à Annuminas serait bien utile, et sans doute convidnriez-vous pour le travail..."

Nârwel se retourna, envelloppé de la pâle lueur d'une lune voilée par les nuages il ne reconnut pas immédiatement l'homme. Quand il comprit que l'Intendant se tenait devant lui, il se raidit soudainement. Mais reprit rapidement son attitude normale, si l'Intendant ne souhaitait pas être reconnu, inutile de montrer à touts ces compagnons qu'il parlait à un des chefs de l'armée.

"Bien Sire, je serai partirai dans les premières lueurs de l'aurore." dit-il en hochant la tête.

Mais l'éclaireur ne put retenir la question qui lui restait sur le bout de la langue.

"Sire, nous l'avons tous vue, mais Bree est elle vraim..."

Mais il fut incapable d'aller au bout de sa phrase. Et il évita le regard de l'Intendant pour reprendre son souffle. Puis plus calme, il se tourna de nouveau vers l'Intendant Radamanthe.

"Ma mission accomplie, où devrais-je rejoindre l'Armée Sire?"

Nul besoin de la suite de la question interrompue de l'éclaireur pour deviner ce qu'il voulait savoir.
Nul besoin non plus de réfléchir pour deviner pourquoi il s'était arrêté dans celle-ci, la sinistre vision tout récente encore avait marqué les esprits de la totalité des membres de l'armée, soldats comme officiers...

Il se contenta d'y répondre par un faible hochement de tête, et sa mine voulait absolument tout dire.
"Oui", fit-il dans un murmure à peine audible, comme s'il ne voulait pas que ces funestes vérités s'entendent de trop fort.

Néanmoins, c'était pour lui confier une mission que Radamanthe était venu trouver l'éclaireur Nârwel, et sans doute devait-il considérer le temps comme un de ses biens les plus précieux.

"Ne revenez vers nous que si vous rencontrez un obstacle véritablement embêtant.. Sinon, faites passer le message à Annuminas que nous arrivons, et nous devrions pas avoir énormément de retard sur vous, si tout se passe bien. Vous pourrez donc attendre dans la Capitale..."

Radamanthe jeta un coup d'oeil dans la direction de Bree, sans s'en rendre vraiment compte. Pourvu qu'il y ait pas d'autres scènes du même style les attendant plus loin...

"Bonne chance..."

Il s'en retourna.

Nârwel dormit quelques heures, et alors que la nuit était encore sombre, et que les derniers cavaliers revenaient de Bree, l'éclaireur commença à préparer son voyage. Laissant dormir Ërol pour le moment, il reveilla Daren pour qu'il lui ramène quelques provisions.

Un seul son rythmait la nuit, le reste dormait paisiblement. Naissant dans la lueur rougeâtre du fer en fusion, le marteau frappait contre le métal. Silencieux comme une ombre Nârwel gagna la forge où régnait une lente effervescence, les forgerons n'avaient pas arreté de travailler depuis que le camp avait été établi. Nârwel prit une pierre d'eau, afin d'aguiser ses deux fidèles amies. Il faisait froid, et le souffle blanc, Nârwel passa fermement la pierre sur le fil de son épée. De long en large, de bas en haut, il affûta même les bords de sa garde afin de les rendres un tant soit peu tranchant.

Quand il revint vers sa tente Daren sellait déjà Ërol qui semblait encore se reveiller. Le jeune homme ressera la sangle sous le cheval, un peu trop au goût de l'animal. Calmant son compagnon d'une caresse, Nârwel glissa les provisions que lui tendait Daren dans une sacoche de sa selle.

Un hibou passa au dessus d'eux alors que Nârwel passait les étriers aux pieds. L'oiseau tourna quelques secondes au dessus du camp et détourna son vol majestueux vers le Nord.

Nârwel Rusc-Îar laissa son visage s'enfoncer sous l'ombre de sa capuche, et jettant sa cape sur lui, Ërol marcha doucement vers l'extremité Nord du camp. Tout autour de lui des milliers de tentes étaient plantées, et encore plus loin les quelques feu des sentinelles dansaient dans la nuit.

Alors qu'il contournait les tentes des Seigneurs Elfes, Nârwel pensa qu'il lancerai bientôt son cheval au galop, à la poursuite du vent, en route vers Annuiminas. Ils se lanceraient tout les deux vers un nouveau périple, un de plus loin d'Elle.

Ayant sous le couvert des arbres, Nârwel salua les dernière sentinelles qu'il rencontra. Petite et mal entretenue, la piste surporterait tout de même le galop d'Ërol.

Nidnama hocha de la tête à la réaction du hobbit, montrant qu’il confirmait ses dires… Un coup porté sur certains points pouvaient provoquer l’inconscience ou la mort. Mais Etelion voulait plus de détails sur ce qu’il ferait. Nidnama répondit :

- En fait, je ne saurait trop donner un nom au post que je vous destine… Bien entendu, vous combattrez avec les autres lors des batailles. Mais vous effectuerez aussi des actions dans l’ombre… Du même genre que ce que je fait généralement : infiltrer et empoisonner les camps ennemis. L’utilisation des dagues permet de passer les lignes adverses sans trop d’encombre car elles constituent de bonnes armes d’assassinats…

Sur ce dernier mot, Nidnama agita sa main droite en direction d’une planche à quelques mètres… Un éclair argenté et un bruit mat : une dague de jet y était plantée…

- Difficile de vous savoir armé avant qu’il ne soit trop tard… Bref. Je pense que vous conviendrez pour les actions parallèles aux batailles. Je ne peut pas vous donner de grade plus clair car vous ne pouvez pas intégrer ma maison… Pas sans vous tailler les oreilles en pointe et quelques autres détails… Je vous demanderais donc d’agire à mes côtés… Je vous laisse libre de vos actions du moment que vous vous montrez volontaire… Dans le cas contraire… Non… Ne parlons pas des choses qui fâchent…

Nidnama conclut par un sourire amusé : il ne doutait pas un instant qu’Etelion ne lui laisserait pas l’occasion de le mettre au travail… Mais il saurait agire dans le cas contraire.

- Une dernière chose : N’hésitez pas à vous faire part de vos avis… Je ne suis pas très à cheval sur la hiérarchie et ait passé mon temps à donner mon avis aux commandants alors que j’était un simple guérisseur… J’ai toujours pensé que seul un imbécile ne tiendrait pas compte de toutes les proposions possibles.

Nidnama alla chercher la dague qu’il venait de lancer et la fit disparaître dans l’un des fourneaux dans l’une de ses manches.

- Mmmm… Oui… J’oubliais… Si vous voulez évoluer prés de moi, il vas falloir que vous appreniez à connaître mes amis… Maegethir ? Vas me chercher Aladon, Daegal et Bouh veut tu ?

La faucone qui était revenue sur son épaule après le combat pris son vol en poussant un cri… Quelques instants plus tard, elle revenait avec un hamster dans ses griffes, et une petite chouette à ses côtés…

- Voilà Bouh et Daegal… Aladon ne devrait pas tarder… Ah… Le voilà.

En effet, une petite tête blanche surgit d’au dessus d’une tente avant de se muer en un écureuil d’un blanc immaculé. Pendant se temps, Maegethir avait déposé un Bouh tout frémissant de ce voyage entre ses mains et les deux oiseaux s’étaient placés sur ses épaules.

- Bien… Aladon ? Daegal ? Bouh ? Je vous présente Etelion… C’est un ami. Etetion, voici Aladon, Daegal et Bouh…

Les quatre (Maegethir étant rendue plus hardie par la présence de ses amis) animaux regardèrent le hobbit avec suspicion avant de s’approcher de lui pour faire plus amplement connaissance.

Aïe… Aïe… Aïe… La gaffe… Nidnama ne put s’empêcher de grimacer en entendant Etelion prononcer ces derniers mots… L’une des choses qui permettait à Nidnama d’obtenir ce qu’il voulait de ses compagnons à poil et à plume était qu’il les considérait comme des personnes… Et évidemment ils n’apprécièrent pas la dernière phrase du hobbit…

En quelques instants les oiseaux et l’écureuil plutôt affectifs donnèrent quelques coups de bec, de griffes et de dents… Sans chercher à vraiment blesser le hobbit.

- Mes amis… S’il vous plait… Il n’a pas l’habitude… Pardonnez lui. Et pour votre part Etelion, j’espère que cette réaction vous suffit comme réponse… Non seulement ils me comprennent mais ils comprennent tout le monde même s’ils ont plus de facilitée avec l’elfique… Exception faite de Bouh… J’ai déjà eu un mal fou à lui faire comprendre que ni Daegal ni Maegethir ne le considéraient comme un casse croûte… De toute manière, ils détestent être considérés comme quantité négligeable… Et ils n’ont pas tors… Vous ne les avez jamais vu à l’action…

Sautant du coq à l’âne, l’elnaith enchaîna :

- Et pour ce qui est des noms ils n’en tiendront pas rigueur…

Sur la demande de Nidnama, les trois avaient cessé de harceler le hobbit. Pendant que les oiseaux revenaient se percher sur Nidnama en prenant un air faussement outré (plumage ébouriffé et tête haute), Alladon se dressa sur ses pattes, attendant les excuses du hobbit pour lui sauter dessus et le réconforter.

- Pour votre matériel, je vous laisserais passer par hobbit bourg lorsque vous voudrez… Ah oui… Une dernière chose : prenez ceci, ainsi les autres connaîtront votre rang. Pas besoin de l’afficher mais gardez là sur vous.
Nidnama tendit au hobbit une petite broche indiquant qu’il travaillait pour la harpe.

A peine Etelion eut-il finit ses excuses que les trois animaux reprirent leur attitude habituelle : pour eux, une fois les excuses faites, il n’y avait plus d’affront. Lorsque le hobbit eu attaché la broche à son col, Aladon entreprit de lui grimper à la jambe pour venir se fourrer dans son cou…

- Ne vous en faites pas : c’est une preuve d’affection… En tout cas, je vous préviendrait lorsque nous serons assez prés de Hobbitbourg.

La conversation était close pour le moment. L’elnaith appréciait le hobbit mais il devrait attendre encore quelques temps avant de le considérer comme un ami. Il se détourna donc tranquillement pour marcher vers le terrain d’entraînement, bientôt suivi par Aladon.

Une fois là-bas, il s’exerça comme à son habitude à l’épée et aux dagues… Il entraîna aussi les rapaces à venir titiller des humains. Puis finit par aller se coucher après avoir soigné la cheville d’un imbécile qui ne regardait pas ou il mettait les pieds…

Alhannor marchait à présent en compagnie de l'Armée Unifiée. Il s'y était joint car il se trouvait à Bree et avait finit sa mission avec le Second d'Amon Sûl, Elador. Cette armée était très grande, c'était impressionnant. Alhannor s'approcha d'un Hobbit qui venait d'être quitté par un Elfe. Le Hobbit venait d'accrocher quelque chose à sa veste.

-Bonjour noble Hobbit, puis-je me joindre à vous ? Vous me seriez d'une compagnie bien agréable.

Alhannor marchait toujours aux côtés du Hobbit qui semblait être un aventurier. Il attandait sa réponse.

Petit à petit, Alhannor sentait sa gorge se déssechée. C'est à ce moment là qu'il se rendit compte que cela devait bien faire une journée qu'il n'avait but une goutte. Il avait très soif.

-Et, euh, vous n'auriez pas de l'eau s'il vous plaît ? J'ai très soif et je n'ai pas but depuis longtemps, bien trop longtemps. Cela serait très aimable de votre part.

Alhannor affichait à présent un large sourire.

Alhannor remercia profondément le Hobbit qui avait l'air très sympathique et prit la gourde qu'il lui tendait. Le garde d'Amon Sûl but de longues gorgées d'eau puis s'etouffa.

-Excusez-moi, je suis Alhannor, un homme de l'Arnor. Je suis Garde d'Amon Sûl.

Alhannor et le hobbit marchèrent puis le Garde alla s'assoir dans l'herbe un peu plus loin. Le hobbit le rejoignit et s'assit à ses côtés.

-La ruine de Bree est une tragédie, aviez-vous de la famille dans ce village ou même des amis ?

Alhannor le fixa en attendant la réponse. Puis quelques instants après, il leva les yeux aux ciels. Il aimait contempler les "lieux" célestes.