Chapitre 3 : Pas de trêve pour les morts.

La nuit n'avait rien de calme, on entendait les cris des elfes, des hommes,des nains, des orques et des armes. Dans la partie Est de la bataille, des orques armés de lances bloquaient des hommes du Gondor qui essayaient de rejoindre leurs pairs près du camp.
Soudain, les rires des bêtes fut troublé par le galop d'un cheval, et en quelques instants une monture à la toison noire sortit de la nuit. Les gondoriens furent surpris par cette apparition nouvelle autant que leur ennemis. Ces derniers préférèrent ignorer ce cheval solitaire probablement en fuite, mais lorsque l'animal poursuivit sa folle chevauché près de leur flan gauche, celui-ci s'écroula.
L'orque à la tête des lanciers regarda ses subalternes gémir au sol en serrant leur cheville, et n'eut pas le temps de comprendre qu'une lame du Gondor lui transperçait la tête d'une oreille à l'autre.
Le cheval noir fit alors demi-tour et une silhouette capée aussi sombre que sa monture surgit de dessous elle.

Elessarion était un peu rouillé mais il avait bien entraîné Mornnaur. Rester accroché à la sangle de la scelle était une chose, remonter en un saut en était une autre, mais c'est ce qu'il fit. L'alchimiste, voyant que les hommes reprenaient le dessus sur les orques déstabilisés, entrepris de se choisir une nouvelle cible.
Mithrandir et lui s'étaient séparé avant d'entrer dans la bataille, et à présent seul avec lui même il laissa sa sombre personnalité prendre le dessus.

- La vue du sang sur notre lame me ravit Eolchil, laisse-moi guider notre corps et regarde.

- Bientôt, comme promis.

Sur une colline, des soldats luttaient dans le chaos, des ennemis divers les menaçant de les encerclés. Quelques héros oeuvraient à ce que cela ne ce fasse pas et Elessarion décida de les rejoindre. Toujours au galop, il lâcha les rennes, de sa dague déjà dans sa dextre, il creva l'oeil d'un orque, et de son autre main il sortit son épée.
Un groupe d'homme se scinda en deux pour le laisser les rejoindre. Hatelnaur traversa un orque, en décapita un autre, et se fut tout. Car avant d'en ajouter plus, Mornnaur et son cavalier furent mis a bas par une ombre, écrasant un gondorien malheureux. Elessarion manqua de s'empaler avec son arme et eu tout juste le temps de rouler avant que sa jambe ne se coince sous son cheval.
D'un bond il se mit sur pied et faisant un tour sur lui-même creusa deux sillons dans de la chair orque. En regardant vers l'ombre qui l'avait poussé, il vit à qui appartenait ces pattes velue.
L'araignée géante s'avança vers lui...

D'une main il imposa a Mornnaur rester allongé, donna de sa dague sur le visage d'un orque qui venait vers lui, une fois celui-ci au sol, lui planta son épée dans le dos et après que l'arachnoïde eu tuée un autre homme, s'élança, fit une roulade et se retrouva sur dos sous le ventre à huit pattes.
Un instant plus tard, le monstre gisait au sol, se vidant de son sang, et la silhouette de l'alchimiste se relevait. Il se retourna subitement. Les hommes ne savaient s'ils devaient être rassuré ou non par cet être dont le sourire sadique trahissait son changement de personnalité. Ils l'ignoraient mais ses yeux, toujours cachés par sa capuche, débordaient de frénésie.
Plus rapide que jamais, l'homme capé de noir alla récupérer son épée...

Aux portes de la mort ...

Sous le rire diabolique de Marawin qui se répercutait entre des rives de terres noires, dégoulinantes de scories aux exhalaisons fétides, l'âme de Laurelin luttait désespérément contre le courant déchainé d'un fleuve de ténèbres dont les eaux ne tarderaient plus à se jetées dans la mer du néant ...
Suivre le fil de l'eau funeste ... Jusqu'à la fin des fins ...
Mourir ...

Et une goutte de lumière apparue ...

La frêle forme sphérique, claire et transparente, tombait lentement d'un ciel sans couleur ...
Elle se brisa sur les eaux sombres du fleuve formant une onde dont les cercles aux reflets de nacre se déployèrent lentement pour s'enrouler autour de l'âme en perdition de Laurelin dont la course folle vers les abimes cessa soudain comme retenue par une corde ...

Tandis que le courant se faisait moins irrésistible pour l'elfe d'Elostirion, l'écho strident du rire de Marawin lui, continuait de s'éloigner rapidement au fil des eaux déchainées du fleuve, avant de finalement se transformer en une longue et lugubre plainte au moment de basculer vers le néant ...

Mu par une force puissante, Laurelin remonta le fleuve à contre courant jusqu'à ce que l'eau devienne pure et claire puis le chant mélodieux d'oiseaus multicolores accompagnèrent l'elfe d'Elostirion et les berges escarpées et ténébreuses disparurent lentement pour laisser place à des paysages verdoyant inondés de lumière.
Plus loin en amont, se découpant sur la rive, une haute silhouette, immobile comme une statue de pierre, attendait ...

Alors que Laurelin arrivait à sa hauteur, une voix profonde se mit à résonner et un voile noir sembla soudain se déchirer ... Les derniers lambeaux du charme puissant que Marawin, Seigneur des spectres, avait insinué dans l'esprit de l'elfe d'Elostirion furent définitivement chassés.

Laurelin eut l'impression de sortir enfin de l'eau glacée, de s'échouer sur la berge du fleuve aux pieds de la haute silhouette. Il resta là un moment entre la vie et la mort ...

Sous l'influence de la voix profonde, les rayons d'un soleil radieux finirent par l'atteindre et il se sentit enveloppé d'une douce chaleur ...

Lorsque enfin il ouvrit les yeux, il vit apparaitre, penché sur lui, le visage grave et tendu de Voronwë ...

Camp de Rhûn, à une demi-lieue du champ de bataille.

A quelques jets de pierre de la tente la plus imposante, un petit groupe s'est détaché. Il y a là une femme, vêtue d'une robe argentée relativement simple mais assez épaisse pour la protéger du froid. Le tissu, cependant, semble d'excellente qualité.
Trois hommes l'encadrent. Ils portent l'équipement des gardes, et, sur leur uniforme, les armoiries pourpre et sable appartenant personnellement à la Reine.



Des collines arrive un autre groupe, ou du moins, deux hommes. Le premier, on le connaît déjà. Il est entièrement vêtu de noir, qu'il s'agisse de plaques d'armure ou de fourrures, et son visage est caché. Il a laissé son destrier plus loin, il n'en a pas besoin à l'instant présent.



L'autre est encore plus inquiétant que le Cavalier Noir.
Pas qu'il ait comme lui des aptitudes pour la Magie Noire ni qu'il ait été un des plus fidèles lieutenants de Xaphan le Prince Pourpre, mais ce sont les circonstances qui le rendent si dérangeant.
Il porte en effet une armure aux couleurs de Gondor, et plus encore, il porte les insignes d'officier. Et il est tout à fait libre.

"Lyra..." fait-il de sa voix étouffée. Les gardes s'indignent de tant de familiarité avec Sa Majesté, mais la Reine n'est pas gênée.
Cependant, ce nom mis à part, on ne peut comprend quoi que ce soit au début de la conversation, car elle se fait dans la langue maternelle des deux protagonistes, jusqu'à ce que la dame pose une question en désignant le Gondorien.

"Non, il ne parle que le Commun." Fait le Cavalier Noir dans la langue mentionnée. "J'ai déjà eu du mal à en corrompre un, il ne pouvait être parfait."
"Vo.. votre Majesté", fait l'homme du sud enfin concerné par la conversation. "Je devrai faire semblant de porter un message au Roi de Rhûn, et l'assassiner. Mais, je ne connais pas son visage... Ne serait-ce pas plus simple si un de ces hommes prenait mon armure ?"

"Imbécile, fait la Reine avec dédain, et son accent était aussi parfait que sa voix elle-même. "Alâhan n'est pas stupide. Il sait reconnaître un de ses sujets. Toi qui est blond, il ne se méfiera pas. Et notre connaissance du Commun n'est pas suffisante pour le duper..."

"Mais non, vous parlez ma langue merveilleusement bien, Ô ravissante Majesté..."

La Reine le foudroie du regard. Elle n'a pas besoin d'un laquais de Gondor pour lui dire combien elle est jolie et intelligente. Mais elle laisse son frère repartir son frère avec le traître.
Elle est satisfaite. Bientôt, le Roi de Rhûn serait enfin mort. Les siens se retourneraient contre Gondor, ou, au pire, quitteraient la bataille.
Et elle pourrait enfin diriger comme bon lui semble, pour classer l'Orient parmi les vainqueurs.
Car sans le soutien de Rhûn, l'Armée Unifiée se ferait immanquablement écraser...

Incontestablement, la pluie inattendue des boulets de glace des catapultes des troupes Lossoth avait totalement déstabilisé une partie des troupes de l'ombre. L'effet de surprise avait fonctionné à plein et nombres d'opposants gisaient à présent sans vie sur le sol dur et froid.
La charge qui suivit, menée par le Prince Voykissâ, le chef de Guerre Hââ'lloween et son allié et ami Klang, nain des montagnes bleues de Tronjheim permis d'optimiser l'attaque et d'ajouter à la confusion ...
Cependant, l'effet de surprise a ses limites. La réorganisation puis la réplique des troupes sombres fût plus rapide que prévue et les compagnies des hommes des glaces, bien que constitué d'hommes solides et courageux, n'en demeurent pas moins pour la plupart de simples chasseurs, pêcheurs ou agriculteurs. Ils ne purent rivaliser longtemps avec les combattants bien entrainés du camp d'en face ...

Les combats faisaient rage tout autour de Hââ'lloween, un des seuls à pouvoir tenir la comparaison avec les terrifiant hommes du Nord accompagnés de leurs orcs puants ... Il faisait des ravages avec son énorme épée et son harpon rudimentaire et son ami Klang n'avait pas manqué de le complimenter à plusieurs reprise sur son excellence au combat :

- Par les barbes de mes ancêtres, Hââ, t'es vachement doué !! Nous en faudrait plusieurs comme toi par ici ... J'ai beaucoup de chance de combattre à tes côtés ...

Et le Lossoth qui aimait beaucoup son nouvel ami de répondre :

- Klang beaucoup fort ... Jambes petites mais bras longs, nain grand guerrier !!

Les deux amis ne cessaient d'abattre les adversaires qui se présentaient à eux. Inlassablement, ils frappaient, frappaient ...
Ils se trouvaient encore à proximité de Jade la mercenaire, lorsqu'un énorme barbare à la musculature impressionnante fit son apparition avec quelques uns de ses hommes ... Les cheveux hirsutes, l'air mauvais, il dépassait tout les autres d'une tête et demie. Il anéantissait tout ce qui se trouvait à sa portée et les guerriers Lossoth qui combattaient dans son secteur étaient décimés les uns derrière les autres ...

Klang ne vit pas arrivé le colosse ... Il reculait sous les coups répétés d'un adversaire particulièrement coriace qui l'obligeait à reculer jusqu'à ce qu'il se retrouve juste à côté de la Khandéenne ..............................................................................................................................

Citation :

C’est ici qu’elle le remarqua. Elle l’aurait remarqué entre tous. Hadroc. Ses cheveux hirsutes flottant autour de lui comme une crinière de feu, ses yeux dardant son acharnement, ses muscles roulant sous sa peau recouverte de sang et de maille. Et son arme. Géante comme son propriétaire. Elle entamait tout ce qui passait à portée, transperçait, déchiquetait sous les coups de butoirs de son maître. Unis dans le massacre tel deux amants dans le mariage. Une symbiose parfaite qui ne fut troublée que l’espace d’un instant. Celui où il la vit. Celui où il la reconnut. Celui ou il remarqua Hââ et Klang près de la mercenaire. Celui où il crut qu’elle serait la prochaine de leurs victimes. Peut être un mouvement trop prononcé vers Jade en fut l’origine, ou le regard que lui jeta Klang. Toujours était-il que le géant du nord sentit son sang ne faire qu’un tour, son cœur manquer un battement. Il se saisit d’une javeline enfoncée dans le dos d’un inconnu, la retirant d’un geste sec. Il arma son bras et lança le projectile avec toute la force dont il était capable sur le nain malgré la bonne distance qui les séparaient.

-Non ! Derrièèèèèèèèèèèreeeeeeee !!

Le cri d’une femme qui se brisa dans l’écho de la mêlée sanglante...

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Tout alla alors très vite...

Trop tard pour Klang qui voyait fondre la javeline vers lui à une vitesse considérable. Même pas le temps d'adresser une prière. Il ferma les yeux attendant l'impact ... Sa dernière pensée fût pour sa femme et le fût de bière qu'il avait réservé loin, très loin d'ici, dans ses chères montagnes bleues, en la cité de Tronjheim ...

Tout à coup, une silhouette jaillit et s'interposa entre lui et la javeline ... Un cri, bref, retentit et la silhouette tomba aux pieds du nain, transpercée de part en part par l'arme fatale ...

Après quelques instants qui lui parurent une éternité, Klang rouvrit les yeux. Il devrait être mort ... Il ne l'était pas ... Non ... La javeline ne l'avait pas atteint ...

Lorsqu'il baissa son regard, il découvrit la silhouette qui s'était mis entre lui et son destin. A ses pieds gisait le corps d'Hââ'lloween, chef de guerre, Seigneur parmi les Lossoth mais surtout et avant tout, son ami ...

Alors qu'il s'agenouillait près de lui, se moquant complètement de se qui se passait à présent tout autour, les yeux de Klang croisèrent ceux du guerrier. Avec Grande difficulté, Hââ réussi à murmurer quelques mots :

- Hââ mou...rir .......... Fier combattre avec ar.....mée u.....nifiée ............................ Fier comb..attre avec ami ... Klang ........................Moi Rejoindre dieu........des glaces......Avec honneur ...

Le Lossoth poussa un dernier soupir, Klang baissa la tête et approcha sa main pour fermer les yeux devenu fixe de son ami en murmurant simplement, ne trouvant rien d'autre à dire ...

- Adieu, adieu Hââ'lloween ! ...

Autour d'eux, la bataille continuait et les combats étaient toujours plus acharnés ...

La mort de la grande araignée sembla faire reculer les autres... Pendant une ou deux secondes. Et l'assaut repris de plus bel, les soldats humains de Gondor, d'Arnor, de Rhun et d'autres contrés alliés combattaient vaillamment aux cotés des elfes d'Imladris, des Havres Gris et de nombreuses autres cités. Enfin, au milieu de ces vaillants combattants, se trouvaient les talentueux Khazads. Les haches prenaient autant de vie que pouvait en prendre leur porteur. Aucun n'était tombé depuis la mort de l'ambassadeur. Mais Klang manquait toujours à l'appel.

Toner en était à sa douzième araignées environs lorsqu'il du se replier, suite à une blessure au bras. Rien de grave, mais cela nécessité un petit bandage. Et cela lui permettrait de vérifier la stratégie....

Il remonta donc la colline, et accepta, avec malgré tout quelques réticences, un soigneur elfe. Puis il regarda toute la zone de combat. On le prévint que les seigneurs elfiques étaient en train de se faire soigner.

Bonne nouvelle.

Voronwë, tout au long de la lente résurrection de Laurelin, était resté penché sur lui, les yeux fermés, immobile. Lorsqu'enfin son protégé ouvrit les yeux, il s'écarta doucement et se redressa. D'une vois douce mais non moins ferme, il déclara :

Bienvenue parmi nous. Restez allongé, debout, vous ne tiendrez pas plus de quelques minutes, et ne serez d'aucune utilité pour les combats qui se déroulent encore à l'extérieur.

Le Seigneur s'éloigna vers la sortie, le regard sombre. Le front s'était encore rapproché de l'entrée de la grotte. Les Nains et les elfes qui la tenaient reculaient, lentement mais inexorablement. Les vies que chacun d'eux enlevaient n'y faisaient rien. Même si pour quelques centimètres perdus des dizaines d'orcs périssaient, ces centimètres étaient perdus, définitivement semblait-il. Les corps s'ammoncelaient, en une horrible monotonie. Le Maitre des clefs revint auprès des blessés, et reprit son épée, toujours posée sur le sol.

Il nous faudra combattre à nouveau avant la fin. Gardez vos forces.

Il sortit d'un replis de ses vêtements un petit flacon rempli d'un liquide transparent. Il le contempla quelques instants, puis le remis dans sa poche sans dire mot. Le moment n'était pas venu.

J'avais regardé stupéfait les boulets de glace s'écraser sur les troupes de l'armée sombre. Puis je vis surgir des troupes d'hommes étranges, vêtus de fourrures blanches, munis de sorte de harpons ...
Le peuple des glaces !! J'en avait déjà entendu parler mais jamais je n'en avais encore de mes yeux vu et on peut dire qu'ils tombaient à point nommé ...
Leur charge, bien que assez mal organisée et manquant singulièrement d'ordre et de discipline réussie tout de même à mettre une belle pagaille ... Et à nous faire gagner un temps précieux !
Ce laps de temps me permis de rassembler ma compagnie et de lancer un nouvel assaut pour prêter main forte à nos inattendus alliés ... Nous allions tenir la ligne de front au niveau de la colline comme l'avait exigé le Roi !!!

Soudain, de nouvelles créatures firent leur apparition ... J'eu malgré moi un mouvement de recul lorsque la première d'entre elle s'avança sur le champs de bataille ...
Sa carapace noire et luisante se découpait, menaçante, sous la faible clarté de la lune. Lentement, elle progressait vers nous, suivie bientôt de plusieurs de leur congénère ...
L'horreur n'aurait-elle donc jamais de fin ??
Un mouvement de panique s'insinua au sein des troupes d'Arnor et j'éprouvais les pires difficultés à maintenir les rangs compacts ...

Plus les créatures s'approchaient, plus elles étaient monstrueuses ... Leurs énormes mandibules claquaient sèchement dans la nuit ...

Je remarquais des elfes non loin de nous ... Des archers !!! Ils nous fallait des archers !!!

Je courrais dans leur direction en leur désignant les dizaines points lumineux qui s'approchaient inexorablement ...Leur yeux !!! ...

Les yeux globuleux et luminescents des araignées seraient des cibles faciles pour les archers elfiques ...

Klang était toujours agenouillé devant le corps sans vie de Hââ lorsque le barbare passa devant lui, sans même le regarder, pour aller rejoindre la Khandéenne allongée tout près de là.
Il sentit une immense colère monter en lui. Il prononça une dernière prière pour son ami avant de se relever ...
La haute silhouette musclée de Hadroc se penchait sur la femme à terre ...

Le nain saisi se hache et l'interpella :

- Hey !!! Le gros plein d'soupe !!! Regarde par ici, je veux que tu vois la mort en face !!

Le colosse se retourna derechef, fixa le nain de ses yeux oblique et un rictus mauvais apparu sur ses lèvres ...

- Tu connais le coup d'la toupie ??? Non ??? .... Ttends j'vais t'montrer !!

Klang tendit sa hache face à lui et commença à tourner sur lui même sous les yeux ébahis du barbare. En quelques secondes, la vitesse de rotation atteinte par le nain était impressionnante. Subitement, il lâcha sa hache ...

Elle fendit l'air avec une telle rapidité qu'elle siffla pendant une seconde avant de se ficher dans le crâne du colosse sans qu'il n'eut le temps d'esquisser le moindre geste. Un bruit horrible se fît entendre et la tête de Hadroc explosa littéralement inondant de morceaux de cervelle encore chaude la belle Khandéenne qui se trouvait juste en dessous.

Klang s'approcha d'elle et sortit de son armure un grand mouchoir crasseux qu'il lui tendit en indiquant :

- J'aime bien la toupie, c'est une bonne technique ... Le seul problème, c'est que ça éclabousse toujours un peu et après ben ... faut nettoyer ...

Le nain donna un dernier coup de pied sur le corps devenu flasque de Hadroc le barbare ... Il avait vengé son ami Hââ'lloween ...

Il ramassa sa hache et sans se retourner, partit à la recherche de ses frères Khazads et surtout de Toto, son cousin, qui commencaient sérieusement à lui manquer ...

Depuis qu'il s'étaient rencontrés Nârwel ne pouvait supporter le regard du Maître des Havres. La majesté de Voronwë intimidait beaucoup d'homme en Terre du Milieu, et seuls les grands pouvait se plonger dans ce regard venant du fond des âges.

Quand Voronwë se releva enfin, le Gondorien put apercevoir les yeux de Laurelin qui avait retrouvé leur vitalité. Doucement, Nârwel se rapprocha de son ami et s'agenouilla à côté de lui. D'un regard défèrent il leva la tête vers le Seigneur Voronwë.

"Est-il sauvé?"

Mais l'Elfe ne sembla pas l'entendre, il se concentrait sur une mysterieuse fiole qu'il rangea aussitôt. Et le sens des quelques parôles qu'il prononça resta obscur à Nârwel.

Mais alors qu'il admirait, et redoutait chaque souffle du Seigneur Elfique, Laurelin s'eveillait.

Faestel était essouflée, le petit contingent dont elle avait pris le contrôle était décimé, décidemment elle n'avait pas de chance aujourd'hui et elle n'avait rien vu venir.

Ses blessures et brulures l'élancaient encore, mais elle faisait le point à chaque fois pour ne pas faiblir, sa masse faisait des vas et viens, ecrasant une tête d'orques, de la carapace d'araignées, des membres humains...
Ou pas...

Elle commancait à perdre éspoir, le dragon était voyant, mais on ne pouvait voir ce qu'il ce passait derriere l'écran de fumé.

Faestel perdit l'équilibre pendant quelques instant, quelques instant qui lui sauvèrent la vie, car une lame passait au même moment là où était son frèle corps...
Son arme riposta et broya les jambe de l'adversaire qui était un homme du nord qui hurla en s'affaissant, elle eclata le crane de l'homme au sol....

Elle souffla un peu et repartit en arrière, elle n'en pouvait plus.
La grotte!!! MoriBrimbor, son nouvel ami était là bas, il avait rammené des elfes...
Elle y alla en courant passant derriere les troupes alliées.
Arrivée à l'entré de la groote elle vis le roi noir sur un brancars, sans armure, tordse nu d'ailleur complètement tailladé, mais certaines bléssures paraissaient comme réouvertes....

-Que c'est il passer???? Pourquoi est il dans cet état??

La Femme était un peu paniqué et elle même bléssée par endroit.

Hatelnaur, dans les mains d'Elessarion, brillait de sang à lueur des torchères. L'alchimiste, ou plutôt sa vile personnalité, évoluait dans une frénésie meurtrière. Il sectionna deux pattes sur huit, et fendit un crane doté d'autant d' yeux. Un soldat du Gondor combattait à sa gauche, croisant le fer avec un orque. En effet, il y en avait de plus en plus sur la colline, et Elessarion jouait de dague et d'épée pour en abattre un maximum. Il ne se battait pas pour sa survie, mais clairement pour anéantir ses ennemis. D'une piquée, il perça une cage thoracique, puis retirant sa dague d'une orbite désormais vide lacéra une autre gorge. Il eu tout juste le temps de désarmer un orque avant d'en fendre un autre qui allait abattre l'homme du Gondor par derrière.

Celui-ci le regarda et fit un signe de tête en remerciement. Ëolchil quitta l'homme des yeux, évita deux coup de lame et en rendit autant. Alors qu'il se redressait il vit que son compagnon d'arme avait changé d'expression. Une lame noire lui traversait l'abdomen.

-Push uruk.

La dague d'Elessarion vola dans le crane de la bête, précédent son maître. Une autre nuque fut brisé par le pied d'Ëolchil en plein saut. L'homme encapuchonné se remit en position de combat. Il était couvert de contusions et ses membres déshabitués criait leur fatigue. C'est alors qu'il s'aperçut qu'il s'était isolé et était encerclé de créatures.

Ses yeux redevinrent bleus.

Il n'avait pas récupéré sa dague mais avait pris torche tombée au sol. Il aurait vraiment dû prendre des potions avant de venir, dire qu'il les avaient toute utilisées...

Elessarion Ëolchil se mit à tourner lentement sur lui-même en se défendant comme il pouvait.

Un autre combattant arriva et alors qu'une une partie de la masse allait vers le camp, et qu'une autre entaillait Elessarion, une dernière alla combattre le personnage en question.

L'alchimimiste avait lâché sa torche sur un cadavre ce qui fit hésiter la horde. Profitant de ce répit, il mit une main à sa hanche douloureuse... pour sentir à travers sa cape, une fiole intacte.

Les orques s'était décidés à l'attaquer de nouveau en le voyant s'accroupir. Mais alors qu'ils approchaient, l'alchimiste se remit debout en faisant un tour complet. Son bras tendu tenait une torche et un petit objet qu'il envoya sur le groupe ennemi. Le récipient de verre vide se brisa sur la mâchoire d'un guerrier orque. Serein, il lâche mollement son flambeau. Les troupe étaient toute proches maintenant et beaucoup crièrent leur surprise, parfois même leur douleur, lorsque la torche touche le liquide inflammable qu'avait contenu la fiole. Dans son cercle de feu protecteur, Ëolchil tenta de se reposer.

La nuit semblait ne jamais devoir finir comme si elle se délectait du spectacle que lui offrait la bataille du Nord. Les combats faisaient rage sur la colline toujours plongée dans l'obscurité où la situation de plus en plus difficile pour l'armée unifiée.
Le passage des spectres avait sensiblement déstabilisé la résistance. La victoire in extremis contre les êtres morts avait un goût amer d'autant qu'à leur soudaine disparition succéda l'arrivée de nouvelles créatures redoutable.
Hautes et terribles, noires comme les plus profondes ténèbres, elles s'avançaient vers les flancs de la colline semant mort et destruction sur leur passage ouvrant la route aux barbares et autres orcs.

Sur la crête, la grotte aux écritures était devenue un point de ralliement pour les troupes unifiées. La première salle, où le feu crépitait, réchauffant les coeurs et les corps était devenu un bastion de résistance. La seconde salle, au fond, libéré des traineaux Lossoth, était à présent le domaine des guérisseurs. Ils s'activaient à soigner les malheureux combattants blessés qui affluaient toujours plus nombreux.
Parmi eux, Laurelin, assis, le dos contre la paroi froide et irrégulière de la caverne se remettait de son combat contre Marawin. Sans l'intervention du Maitre des Havres gris Voronwë, nul doute que l'esprit de l'elfe d'Elostirion aurait continué à s'enfoncer dans les méandres de l'abîme dans lequel le puissant sort du seigneur des spectres l'avait plongé et, peut être, Laurelin serait-il finalement devenu un spectre lui-même ...

Narwel Rusk-Iâr, son ami, lui tenait compagnie. Tout deux blessés, l'elfe et l'humain du Gondor attendaient patiemment le feu vert des guérisseurs pour repartir aux combats ... Voronwë avait exigé qu'ils se reposent un peu ... Ils s'en étaient tenu aux conseils du Maitre des Havres :

Il nous faudra combattre à nouveau avant la fin. Gardez vos forces.

Tous attendaient l'aube avec impatience. Perdu dans une nuit sans fin, l'espoir s'amenuisait au fur et à mesure que les ennemis investissaient la colline et se rapprochaient inéluctablement de l'abri de fortune ... La colline, lentement, leur échappaient ...

Déjà, au dehors, des cris et les bruits métalliques d'armes qui s'entrechoques ...

La grotte ne serait bientôt plus qu'une petite île soumise aux vagues d'un océan en furie ...

Laurelin serra un peu plus fort Estelië contre lui et regarda Nârwel d'un air las :

- Ils arrivent mon ami ... Attendrons nous qu'ils viennent nous chercher ou préférez vous tenter une dernière sortie, tenir et qui sait, voir poindre enfin les premières lueurs de l'aube ?

Assis contre la paroi qui abritait les milles et unes écritures Lossoths, Nârwel trouvait dans cette attente un certain repos. Un silence s'était installé entre l'Elfe et l'Homme. Et avec les évènements, Nârwel avait oublier de révèler à Laurelin ce qui avait enflammé son courage.

"Laurelin, J'ai retrouvé ma femme! Revenue d'entre les morts! Je n'avait aucun espoir de la revoir en ce monde. Et... les mots me manques... Maïrwen m'a tellement manqué. J'avais presque oublié sa voix mon ami. Mais ses yeux Laurelin... Ses yeux..."

Laurelin ne dit rien pendant un moment, gardant le regard plongé dans celui de son ami, et Silivirien arriva. Et si elle surprit Laurelin, Nârwel fut pour le coup ébahie. Quelques magies dansaient devant ses yeux depuis l'arrivée de Voronwë.

"Dame Silivirien. Vos blessures... "

Laurelin avait longuement serré Silivrien dans ses bras, heureux de la voir rétablie puis il s'était tourné vers Nârwel qui venait de lui apprendre ses retrouvailles avec Maïrwen. Il avait sourit puis avait soufflé à l'éclaireur en prenant la main de l'Elnaith :

- Même ici, au milieu de l'horreur, l'espoir demeure ...

Il fit quelques pas vers l'entrée pour s'enquérir de se qu'il se passait à l'exterieure puis revint au centre de la grotte avant de déclarer haut et fort :

- Ecoutez !! Ecoutez moi tous !!!

- Nous avons tenu cette colline vaillamment ! Aussi longtemps qu'il nous était possible de le faire !!! Nos sacrifices n'auront pas été vains car beaucoup de mal a pu être évité, la progression de nos compagnies grandement facilitées et nous avons maintenu notre position pendant les longues et sombres heures de cette interminable nuit ...

- Les troupes sombres s'approchent rapidement à présent, aidées en cela par des créatures d'un autre âge !!! Dans une demie heure tout au plus, ils seront sur nous !!! ... Il ne serait pas sage de nous terrer dans cette grotte plus avant ... Nous serions pris par le nombre ... fait comme des rats !!!

- Combattant de l'armée unifiée ... Humains ... Nains et vous mes frères ... L'aube est proche !!!!

- Si nous voulons voir pointer les premiers rayons de la soleil, sentir sur nos visages le souffle du vent !!! Alors ... Alors, il nous faut sortir maintenant !!! ... Un dernier assaut ... L'assaut du jour nouveau !!!!

- Nous n'avons que peu de temps pour nous préparer ... Les blessés accompagnés par les guérisseurs et quelques autres, partirons quelques minutes avant du côté opposé à notre assaut. Ils descendrons la colline par le flanc est, pour rejoindre directement l'arrière de notre armée pendant que nous couvrirons leur retraite ...

- Que les Valar nous protègent !!

Laurelin se tourna vers Silivrien en ajoutant à voix basse :

- Oui Sili', la chasse aux orcs et ... Autres créatures est ouverte ! Il te faut rasembler ta compagnie qu'en dis tu ?

Puis regardant l'assemblée :

- Des suggestions ?

Elessarion avait repris son souffle, seules quelques bêtes s'étaient essayées â travers les flammes. Le feu du cercle protecteur avait bien faiblit et l'alchimiste compris ce pourquoi les orques avait déserté la zone de la colline ou il se trouvait : d'autre êtres étaient venus les remplacer et eux aussi semblait craindre le feu. A présent la lumière des flammes étaient si faible qu'un vent froid vint les souffler, et Elessarion pu enfin voir les spectres en approche.

Il rangea ses armes (dont sa dague qu'il avait récupérée), écarta les bras, les leva, et commença à psalmodier. Ils étaient tout proches maintenant et l'alchimiste sentait le vent spectral et le froid poignant qui les entouraient. L'être éthéré le plus proche du descendant d'Ëol fut la cible d'une boule de feu magique. Son cri retentit et Elessarion compri qu'il valait mieux faire demi-tour dans son état plutot que d'affronter autant de spectre. A son tour il siffla.

A nouveau, Mornnaur arriva depuis nuit au galop et Elessarion eu tout juste le temps de saisir ses rennes avant que les guerriers de jadis ne fassent de lui l'un d'eux.

Il lassa son cheval le mener ainsi dans la direction opposé jusqu'à ce qu'il aperçoive de ses yeux à la nyctalopie avancée, l'entrée d'une grotte. De nouveau il préféra laisser là sa monture. Pénétrant ainsi dans l'antre humide il entendit des voix... et un bruit étrange qui le troubla.

Regardant en haut il vit une araignée de grande taille lui tomber dessus...

Nidnama avait suffisamment avancé sa prospection au sein de son propre corps au point de le maîtriser à nouveau suffisamment pour l’utiliser correctement… Les blessures étaient à nouveau sous contrôle et la pression que faisait subir à son esprit l’étrange état de Silivrien s’était évanoui… L’Elnaith de la harpe ouvrit donc les yeux… Au dessus de lui se trouvait le visage de cet elfe de sa maison qu’il avait vu plus tôt sous la colline… Quel était son nom déjà ? Ah… Hogo… L’un de ceux qu’il avait spécialement formé à ses "techniques" personnelles… Un lieutenant…

Balayant l’endroit du regard, Nidnama se fit une rapide idée d’où il se trouvait… Une salle où s’étaient réfugié de nombreux blessés… Et Laurelin qui prenait la parole avec force…

Nidnama se leva prestement et s’avança à son tour vers le centre de la grotte…

- Silivrien… Laurelin… Vous avez le soutient de la harpe pour votre chasse… Mais pas le mien. Je suis trop fatigué et trop blessé pour combattre vraiment… Je vais donc rester avec les guérisseurs… J’y serait plus utile. Néanmoins je me contenterait d’une escorte réduite, plus vous serez nombreux et plus grandes seront vos chances de survie…

L’elnaith de la harpe s’approcha plus prés de ses deux amis et leur murmura :

- Et aucun de vous deux ne part…

Le guérisseur laissa sa phrase en suspens pour énerver les deux autres puis enchaina avant qu’ils n’aient pu protester :

- Avant que je ne me sois occupé de lui… Je vois que ma maison à réussi à faire passer les guérisseurs et j’ai donc toutes les plantes qu’il me faut pour vous remettre d’aplomb…

HRP//hihi... 333 messages... je double et j'ai ne chiffre du diable... Au travail ^^//HRP

Nârwel s'était lever lui aussi, et parmis tous ceux qui étaient là beaucoup approuvèrent les dires de Laurelin. Et déjà la plupart approchaient pour connaître les détails.

Captant les quelques mots du Maître Guérisseur Nidama, Nârwel tempéra les plus intéressés.

"Mes amis, nous sommes tous préoccupés. L'espoir et notre courage sont nos dernière armes. Le temps est venu. Que chacun se recueil une dernière fois."

Alors que des murmures parcoururent la grotte, le Gondorien se retourna vers Laurelin, appuyé contre la paroi, et Silivirien qui avait toujours le bras enveloppé dans les bandages de fortunes qu'avait confectionné Nârwel.

"Laurelin, je suis de l'avis de Maître Nidama. Aucun de vous deux n'est en état."

Un silence s'installa. On n'entendit plus que le bruit le l'eau qui gouttait depuis la voûte et le long des parois humides et le vent qui s'engouffrait dans la grotte.Soudain une voix tonna, manquant d'en faire sursauter plus d'un.
- Tout cela est très bien, mais la bataille fait toujours rage au dehors. Je ne saurais trop vous conseiller de prendre le armes dans l'instant. Les hordes se regroupes tandis que les spectre vont vers le camps, la colline est défendue avec peine et nous sommes coupé des autre par cette marée grouillante d'ennemis. A ce propos je viens d'achever une araignée a l'entrée. C'est une question de temps avant que ses congénères n'infiltre la galerie. Une forteresse est utile si l'ennemi est dehors, une fois dans les murs ce n'est plus qu'une prison pour ses occupants.
L'homme sorti alors de l'ombre d'où il s'était produit.
- Je vous le demande donc : qui est d'attaque pour affronter ceux qui se présenterons aux « portes » de notre « forteresse » de fortune? Il faudrait pouvoir les prendre en tenailles grâce aux forces du camps. Combien me suivrons?
L'homme à la capuche s'avança et se tourna vers le guérisseur:
Mais je manque à mes devoirs, je me nomme Elessarion Ëolchil. Je suis alchimiste à Minas Tirith.
- Pouriez-vous regarder mes blessures, si vous n'êtes pas trop débordé?

La voix arracha un sourire à Nârwel. Car les Nains étaient restés muets. Et il était le seul Homme a discuté de leur destiné. Etait t-ils tous déjà mort? L'Arnor et le Gondor s'avouaient t-ils vaincus, ici dans les méandres du sanctuaire Lossoth?

Il prit un instant pour réflèchir aux paroles de l'alchimiste. Et après un regard à Laurelin, il s'avança vers celui qui avait reveillé la voix des Hommes.

"Sire Ëolchil, Alchimiste. La grotte et ses quelques couloirs n'ont rien d'une forteresse. Si l'ennemi entre, nous sommes perdus, car il est chez lui à l'ombre d'une pierre. Et seul le sanctuaire qui s'élève derrière nous pourrait nous preserver. Hélas il trop étroit pour tous nous accueillir."

Nârwel serra un de ses bandages un peu plus fort. Il serra les dents quand ses chairs se remirent en place.

"Nous devons attendre les premières lueurs de l'Est. Alors nous rejoindrons les nôtres. Regardez-les Alchimiste, regardez ces Hommes. L'espoir s'éteint. Il n'ont plus de force pour supporté les coups de l'ennemi. Frapper et la dernière chose que nous pouvons faire. Nous devons sortir et rallier nos Seigneurs."

- C'est exactement ce que je voulais illustrer. Sortir, pour sûr. Rester ici en attendant le jour est pur folie, et je préfère encore qu'il se lève sur ma dépouille plutôt que celle-ci pourrisse ici. Avec quelques héros nous pourrons peut être pas exercer une pression suffisante, mais nous pouvons tenir en attendant les renforts. Il faut faire vite, seront nous donc seul?




Il s'était arrêté de temps à autre pour écouter, au cas où d'autres créatures seraient entrées.

Mais même avec ses oreilles, il ne perçut rien d'autre que les blessés gémissants, les paroles inquiètes de quelques autres, et Mornnaur dont les naseaux soufflaient de la vapeur et dont les sabots grattait le sol rocheux.

Il avait finalement décidé de l'emmener. Peut être était-il un peu trop protecteur avec ses animaux.

- Non… Vous ne serez pas seul… Mais nul ne part au combat sans mon accord ou celui de l’un de mes subordonnés. Clar ? Au combat, un blessé est plus un poids qu’une aide… Que ceux qui sont indemnes et prêts à combattre se désignent… Ceux qui sont blessés mais pensent pouvoir y aller après quelques soins viennent nous voir… Mais ne forcez pas… Il faudra du monde pour protéger les blessés les plus graves…

Nidnama fit signe aux autres guérisseurs qui se remirent aussitôt au travail… Il se tourna vers l’alchimiste :

- Je vais m’occuper de vous… Mais j’ai besoin de plusieurs informations… Je ne sait pas si vous aviez remarqué mais j’ai passé une partie de la nuit à soigner mes propres blessures et je ne suis pas vraiment au courant de la situation… Et autre chose… Vous êtes alchimiste ? Qu’avez vous sur vous qui puisse nous servir ? Ils combattent avec la folie… Nous devons faire de même… Nous allons devoir user de tous nos avantages…

Pendant qu’il parlait, Nidnama faisait un rapide inventaire mental des réserves dont il disposait… Et sortait son matériel de soin…

***

Pendant les discutions qui se déroulaient dans la caverne, Hogo s’était dirigé vers l’entrée pour apporter l’aide de ladite folie aux défenseurs…

HRP//ceux qui veulent se faire soigner on le choix : ils me mp leurs blessures et je m’en occupe au plus vite ou ils font le rp avec un de mes aides tous seuls comme des grands… Laul’ Sili’ je vous laisse pas le choix ^^//HRP

Erco combattait toujours avec rage, ses yeux se faisait lourd – il n’avait pas dormit depuis vingt-quatre heure, plus peut-être. Il menait son cheval du mieux qu’il le pouvait et frappait à la moindre occasion qui se présentait à lui.
Il savait que l’aube allait bientôt se levé, mais quant ? Une heure, deux, trois, quatre, cinq peut-être. Ce sera ces dernières heures qui seront les plus dures ou la fatigue l’emporte sur la rage de vivre, ou l’espoir se fait submerger par les ténèbres. Le chevalier Skaline luttait contre ces ténèbres.
Il frappa une nouvelles fois un orc qui s’écroula dans poussé un cri trop surprit par l’arrivée soudaine du cavalier. Dans cette bataille, Erco ne s’arrêtait jamais, il poussait sa monture à bout pour pouvoir parcourir le champ de bataille de long en large. Ainsi il ne s’attardait pas au même endroit trop longtemps et pouvait apparaître, tuer et repartir à la recherche d’une nouvelle victime. Ce n’était pas trop une méthode de chevalier, mais il était trop fatigué pour se permettre des fantaisies dictées par l’honneur qui dans ce genre de bataille amenait souvent à la mort.
Une araignée se posta devant lui poussant un couinement aigu. Le chevalier fut obligé de s’arrêter son cheval pour ne pas la heurter de plein fouet. Il l’aurait bien piétiné, mais elle était trop grande pour ça. Son adversaire se propulsa en avant et Erco ne put rien faire à part levé son bouclier en pointant son épée devant lui. Il sentit le choc et un cris de douleur. Il se rendit compte que ses pieds sortaient des étriers et qu’il versait en arrière. Il cria et tombant , se tut se stoppa lorsqu’il toucha le sol.
Son bouclier l’écrasait, il aurait put le pousser de côté, mais là, il y avait une araignée dessus ce qui rendait cette action impossible. De plus, il était un peu sonné. Vent s’était arrêté quelques mètres loin tout perdus sans son maître.
Arka était loin de là en train de s’attaquer à une araignée et Flèche volait dans les aires cherchant une cible facile.

Les préparatifs allaient bon train dans la grotte. Les combattants s'étaient regroupés dans la première salle, près de la sortie, où ils se préparaient à donner l'assaut. Les guérisseurs eux s'affairaient à préparer les blessés pour l'évacuation prochaine.

Laurelin se trouvait parmi eux, attendant les soins de Nidnama qui semblait occupé avec un nouvel arrivant et patientait, tout en conversant avec Nârwel et Silivrien, sur la meilleure tactique à adopter pour la sortie. Il se tourna vers son ami Gondorien :

- Nârwel, il n'y a pas de gradé chez les combattants humains ... Il faudrait quelqu'un pour les mener à l'assaut ... Voulez vous vous en charger ?

Des cris retentirent à l'entrée de la grotte :

- Ils ne sont plus très loin, ils arrivent !!! Des orcs accompagnés de grandes créatures noires ... !!!

laurelin regarda ses amis d'un air las :

- Nous serons bientôt prêt ... Ils ne s'attendent pas à un assaut, espérons que l'effet de surprise jouera à plein ! ...

Des groupes de combattants de l'armée unifiée patientaient au dehors, près de l'entrée, attendant les ordres ...