Chapitre 3 : Pas de trêve pour les morts.

Nârwel releva la tête vers son ami qui avait retrouvé sa prestance de Seigneur Elfique alors que ses blessures le diminuaient toujours.

"Gilmilroth les guidera dehors. N'ayez crainte. Il se pencha vers Laurelin et chuchota à voix basse. Mon ami, peut être Estellirië devrait elle rester au fourreau."

Son regard désignait Maître Nidama qui commençait à exercer son art sur l'alchimiste Ëochil.

Attendant la réponse du Gardien d'Elostirion Nârwel se laissa choir au sol et passa en revue son équipement une dernière fois, comme il avait coutume de le faire depuis que son père lui avait offert son premier canif. Les temps étaient alors bien différents.

Toner avait suivi le seigneur Laurelin depuis que celui-ci c'était relevé et avait repris la direction de la bataille.

Son plan de marteau et d'enclume avait pas vraiment fonctionné. La faute à ces hommes. C'était pas des nains. Donc ils ont pas fait ce que l'on leur demandait.

Les Khazads s'étaient repliés avec Toto devant la grotte et attendaient à l'entrée. Ils avaient jeté avec plaisir un oeil sur l'interieur du refuge. Un peu plus et ils se croiraient dans une mine... En silence, ils attendaient qu'arrive l'assaut. Et le Maître Hacheur attendait aussi qu'on lui demande quelque chose. Il ne ferait... Mais il fallait lui demander.

L'ultime assaut d'une nuit légendaire ...

La colline était le théâtre d'un rassemblement sans précédent depuis le tout début de la bataille. Les troupes sombres, aidées par les arachnides, hautes créatures, dont les silhouettes noires et luisantes avaient investis les flancs, détruisaient tout ceux qui se mettaient en travers de leur route. Des centaines d'orcs convergeaient vers la crête accompagnés de leur terribles créatures ...

Les survivants de l'armée unifiée, Elfes, Humains et Nains se repliaient tous vers un même lieu : La grotte aux écritures Lossoth, tout en haut sur la crête, dernier bastion de résistance et dernier espoir pour ceux qui espéraient voir enfin poindre les premières lueurs du jour ...

''Ghaliâ Shim'', la colline à la couronne, c'est ainsi que la nommaient le peuple Lossoth car les deux grottes en son sommet formaient une excroissance rocheuse comme un haut diadème couronnant un dieu oublié ...

Sur le dôme de la ''couronne'' avait été acheminé toute la réserve de bois qui se trouvait dans les grottes et un vaste bûcher avait été élevé à la hâte ... Tout autour, à l'extérieure, des compagnies se rassemblaient, s'organisaient ... Les elfes présent s'étaient divisés en quatre groupes près de leurs bannières de Gar Thulion ... La Harpe, l'Arbre, le troisième groupes réunissait les elfes de la mer des Havres et d'autres venants de différentes maisons ... Le quatrième groupe était Les Moriquendi qui patientaient attendant leur Seigneur ... A leur côtés, un fort contingent de nains des montagnes bleues ainsi que de longs rangs d'humains de tout horizons ...

Dans la grotte du fond se trouvaient encore quelques blessés parmi les plus sérieusement touchés avec les guérisseurs qui les préparaient du mieux possible pour la sortie ...

Dans la première grotte, celle aux écritures terminaient de se préparer :

Nârwel Rusk-Iâr qui mènerait les humains. Le prince Lossoth Voykissâ qui s'était replié en catastrophe sur la colline avec ses guerriers aux harpons. Silivrien, Elnaith de la Maison de l'Arbre et Nidnama, responsable des guérisseurs et Elnaith de la Maison de la Harpe. Voronwë, Maître des Havres Gris, gardien des clefs, Seigneur des elfes de la mer. MoriBrimbor, Seigneur des Moriquendi, guide des elfes noirs et aussi Toner Ghomenar, Maître hacheur, Seigneur nain de Tronjheim au coeur des montagnes bleues en grande conversation avec Laurelin, Seigneur d'Elostirion :

- Nous avons plus le choix Maître Ghomenar ... Etes vous d'accord pour occuper les premiers rangs de l'assaut avec vos fiers Khazads ??

Narwel Rusk-Iâr s'entretenait avec d'autres responsables et Seigneurs. Tous cherchaient à disposer au mieux les compagnies dont ils avaient la charge.

Les débats sur la meilleure tactique à adopter étaient animés ... A l'extérieure, les créatures arachnides s'avançaient toujours plus près de la grotte ..........

Bientôt, l'immense feu sur le sommet de la couronne serait allumé ... Le signal de l'ultime assaut d'une nuit légendaire ........

"Je le ferai, Laurelin, Seigneur d'Elostirion. J'espere que nous nous reverrons après la bataille, si nous ne nous voyons pas sur le front."

Le Maître Hacheur s'éloigna, jouant avec sa hache enflammée, tout en évitant de mettre le feu à quoi que ce soit. Un simple regard sur le mur de la grotte, et l'envie d'étudier toutes ces inscriptions le pris. Mais il ne le ferait qu'après la guerre. Il reviendrait voir cela...

En attendant, il rejoignit ses Khazads, et, à vingt, ils se dirigèrent vers l'avant de la ligne de front, chantant un chant de chez eux.

Un instant, les soldats de l'armée unifiée eut l'impréssion que la terre s'était mise en mouvement, et que l'ennemi reculait. Cette impréssion se dissipa lorsqu'un brouhaha de cris, de hurlement et autre sons sordides se fit entendre...

Le combat serai mémorable... Pour tous...

La dague de mithril disparu entre les sombres vêtements de Nârwel, et la lame étincelante de Gilmilroth retrouva son fourreau. Le Gondorien ferma les yeux, et d'une grande inspiration il se savait prêt. Mais une fois devant les hordes ennemies, sa préparation serait mise à rude épreuve.

Il se sépara un moment de Laurelin qui conversait avec Maître Ghonemar. D'un geste il dépêcha un jeune soldat d'Arnor vers l'entrée qu'il avait emprunté plus tôt dans la nuit avec cet étranger et Laurelin et Silivirien inconscients.

Puis il se tourna vers deux sergents qui attendaient ses ordres. Nârwel s'arrêta un instant. Il n'était pas officier, il ne l'était plus. La confiance de Laurelin l'avait propulsé à la tête des forces d'Arnor et de Gondor réunies ici.

Il sonda un moment les quelques Hommes suspendus à ces lèvres. La sagesse d'un Seigneur Elfe leur suffisait. S'ils connaissaient Nârwel, ils se seraient sans doute opposés de tout leur âme à ce que l'éclaireur les mène à la bataille. Mais il en était autrement, l'estime des Elfes était encore respectée, même en ces heures sombres. Son père avait été reconnu par les concernés comme l'Ami des Elfes, beaucoup d'Homme l'admirait et le jalousait uniquement pour ce titre. Nârwel ne saurait jamais s'en montrer aussi fier.

Une lueur discrète le tira de ses rêveries. Au centre du sanctuaire Lossoth, l'aurore se faisait encore discrète. Il était temps.

"Combien d'Hommes avons nous?"

Un Arnorien qui semblait avoir été désigné par ses pairs s'avança. Et parla pour les deux royaumes.

"Bien. Le soleil se lève. Aux armes messires... Nous allons sortir. Une fois dehors formez les rangs. Ensuite, attendez mon signal."

Les quelques officiers se fendirent d'un salut parfait.

"Bien Sire..." tonnèrent-ils à l'unisson avant de courir vers leurs soldats.

Il n'en montra rien, mais Nârwel fut bouleversé. Ces honneurs n'avaient pas à lui revenir. Lui qui avait du abandonné les siens dans les geôles du Harad Lointain. Lui qui avait eu tant de chance. Lui qui avait vu mourir son ami de toujours sans pouvoir l'aider. Il n'avait rien put faire, il le savait, il avait abandonné Valdel, et Nârwel ne se le pardonnerai jamais.

Il se tourna vers Laurelin et le Seigneur de Tronjheim. Troublé, ses mots vinrent difficilement. Puis il se reprit enfin.

"Les Hommes sortent. Seigneur Laurelin, le soleil sonnera ma charge."

Comme à son habitude, le maitre des clefs était resté à l'écart des débats, des conversations. Malgré son titre, ou peut-être à cause de son titre, personne n'avait osé l'interroger. Le Seigneur était resté dans un des recoins sombres dont regorgeait la grotte. Tous ceux qui s'étaient réfugiés dans la caverne savaient qu'il était là, tous l'ignoraient. Leur regard survolait l'elfe sans s'y arrêter. Chacun, alors, était partagé entre la peur de trop s'attarder sur cette grande silhouette, et la peur de paraitre irrespectueux. Mais jusqu'à maintenant, Voronwë n'avait pas réagi : aucun sourire, aucune expression d'agacement, aucun mouvement. Prenait-il plaisir à provoquer ce malaise? mais qui oserait lui demander?

Les préparatifs, donc, battaient son plein. Les Hommes sous le commandement de Rusk-Iâr, les Nains dirigés par Ghomenar et enfin les elfes menés par Laurelin. L'Armée Unifiée, malgré toutes les épreuves, semblait rester unifiée. Jusqu'au bout.

L'elfe quitta finalement la paroi de la grotte. Sans se soucier de tous les rescapés qui s'écartaient sur son passage, ni de leurs yeux qu'ils détournaient, il s'avança vers son protégé, qui seul semblait être à l'aise en présence de Voronwë. Celui-ci ressortit le flacon qu'il avait examiné peu de temps auparavant et le tendit à Laurelin.

"Prenez. Ceci est du miruvor que je tiens d'Elrond lui-même, un cadeau d'adieu. Il est temps de l'utiliser. Ce flacon a été rempli à la même époque que celui donné à la Communauté de l'Anneau. Vous connaissez les propriétés de ce breuvage. Faites ce qui vous paraitra le mieux de ces quelques gorgées, sachez néanmoins que je refuserai d'en boire, je ne suis pas celui qui en a le plus besoin."

Il regarda au travers de la gueule béante de la cavité. l'aube approchait, mais les nuages voileraient le soleil. Le reverraient-ils?

"Je combattrai à vos côtés."

//Post édité grâce à l'immense savoir de Silivrien //

Les cavaliers se tenaient à l'ouest du camp attendant un nouvel ordre de percée mais il ne vint que tardivement et déjà Erco et plusieurs autres s'étaient précipités dans la mélée recherchant la gloire.

Gebir fixait la masse de spectres dans le noir recherchant une quelconque faille alors que tous l'attendait pour foncer mais il bne savait comment faire. Son coeur le poussait à charger sans se soucier des dégats alors que son cerveau[HRP même lui en a un HRP] le lui interdisait.

Soudain, il raffermit sa prise des rênes et dirigea son cheval à l'opossé de sa bataille.

Il y allait lentement et avait jeté sa torche sur le sol. Seul son casque reflétait encore une quelconque lumière.

Un chevalier osa l'interroger sur son motif de cette fuite mais le chevalier du cygne sourit dans le noir.

"Pourquoi frapper dans une masse compacte alors que nous pouvons massacrer des têtes plus disparates plus loin en s'écartant légérement. Je ne tiens nullement à avoir à faire avec les spectres, moi j'aime les orcs et les hommes noirs. Choississez votre voie mais si vous me suivez laissez ici vos torches, nous n'en serons que plus efficace."

Et ils suivirent, pas tous, mais l'intégralité des chevaliers d'argent et certains du Gondor. Lance à la main et bouclier contre la poitrine, ils s'enfonçèrent dans la nuit s'écartant ainsi du fracas et du sang.

Ils n'eurent pas à aller loin car ils se retrouvèrent face à une bande de barbares espérant faire tout comme cette compagnie de cavaliers.
Bien que leurs cris de guerre furent térrifiants, on ne goutta point à leurs lames car ils furent tout simplement écrasés dans la nuit par les lances.
Cloués au sol, enterrinés sur le plancher des vaches, ils ne valaient rien. pas même un pique pour les faire ralentir.

Le froid mordant était pénible car les muscles s'engourdissaient et lerur capitaine le savait fort bien.
La lance levé, il changea de direction et revint vers l'arrière de l'armée et l'arrière garde plutôt car le gros des forces s'étaient portés à l'avant espérant un raid efficace mais il ne s'en était pas passé ainsi.

L'assaut tomba sans grands cris, sans cors, même les chevaux semblaient silencieux. Les lances se brisèrent sur les premiers ennemis et les guerriers dégainèrent épées ou arcs. Ils se penchaient de chaque côté pour fendre un crane ou décapiter l'ennemi.

Les flambeaux du mal permettait de repérer les trop gros ennemis et les éviter.

Gebir lui avait sorti son arc mais il était difficile de viser en plein mouvement une cible dans la nuit. Malgré lui, il n'était pas un elfe. Bien que ne formant pas une masse compacte, le groupe suivait un axe et n'était pas écarté de chaque côté de plus de cinquante métres. Gurthascar fut ressorti et il firent demi tour mettant en déroute l'arrière garde.
Bientôt, ils s'arretèrent après avoir tuer deux ennemis de poids.
Deux trolls de Gorgomêsh qui semblaient perdu sans chef et qui luttait dos à dos.

"On fait quoi chef? On continue?"demanda un compagnon de Dol Amroth

"Bah! Pourquoi pas? Ou on pourrait faire un pique nique, c'est plus calme dans ce coin que là bas! Allez, nous n'avons que trop trainer, ces elfes et ces nains ne nous en laisserons pas.On dit qu'un nain a besoin de trois trolls par jour pour se rassasier."

Explosion de rire.

En avant, le jour ne devrait pas tarder et l'ennemi l'apprécierra moins que nous!

La charge fut donné et cette fois ci on donna du cor et de la voix car l'ennemi savait que son ariière garde avait été attaqué.

Le silence plana l'espace d'un moment, et l'Elfe et l'Homme se regardèrent encore une fois. Espérants que ce ne soit pas la dernière. Derrière Laurelin, Le Maître des Havres approchait. Nârwel fixa un instant ses yeux sages, mais le devoir l'appelait, et le Seigneur Voronwë avait affaire a traiter avec le Gardien d'Elostirion.

D'un hochement de tête à Toner Gohnemar Nârwel se tourna vers les officiers qui désormais attendaient l'ordre de marche.

"Suivez-moi." dit t-il simplement.

Beaucoup d'Hommes, parfois trop jeunes, s'étaient relevé, et seuls les blessés les plus graves restaient cloués au sol. Nârwel se faufila dans les rangs et tous finirent par s'écarter pour le laisser passer. Lui, tout vêtu de noir et de brun, au milieu des centaines armures étincelantes de Gondor et d'Arnor, grimpait maintenant vers la sortie avec les siens.

Soudainement, à l'angle d'un boyau, la lumière l'éblouit. Et il retrouva la guerre. Dans le chaos de la bataille, les hordes ennemies reculèrent. Car si la vivacité d'esprit des araignées était à prouver, celle des Orcs était légendaire. Et loin d'être idiots, les officiers de l'armée noire ordonnèrent un replis temporaire quand il constatèrent la sortie massive des troupes de Gondor et d'Arnor. Si bien que bientôt les valeureux défenseurs n'eurent plus rien n'a abattre.

Alors que les soldats formaient les rangs conformément aux ordres de Nârwel, ce dernier se tourna vers les défenseurs, visiblement épuisés.

"Elfes, Nains, vos Seigneurs ont besoin de vous. Rejoignez-les dans l'instant."

Alors que les concernés disparurent dans les méandres de la caverne, le flot de soldat qui en sortait se faisait moins dense. Bientôt tous seraient sortis.

"Nous sommes trop peu..." murmura t-il pour lui même en se tournant vers les défenseurs restant. Des Hommes.

"Mes frères, vous avez vaillamment combattus. Je ne vous donnerai pas d'ordre, si ce n'est celui de faire un choix. Rentrez dans les cavernes et attendez notre victoire. Ou rentrez dans les rangs. Nul ne vous en voudra d'échapper à la bataille, vous avez fait bien plus que votre part."

Une nouvelle fois, seul les blessés devait échapper aux combats. Presque tous rentrèrent dans les rangs.

Devant chaque bataillon attendait un officier, légèrement en avant. Quelques centaines de mètres les séparaient de leurs ennemis. Et les monstres des ténèbres avaient une pente à descendre s'ils voulaient fuir. Autant dire que le terrain, en cette matinée nuageuse, était de leur côté.

L'air était figé, et aucun mot ne parcourait les rangs. Le vent faiblit avant de disparaître complètement. Tout était en place. Doucement le fourreau libéra la lame. Gilmilroth brilla dans la douce lumière de l'aurore. Quelques secondes plus tard, des centaines d'épée flambaient au soleil.

Nârwel sentit la caresse sur sa joue, l'agréable chaleur qui envahie jusqu'au coeur lui même. Il savoura ce dernier instant comme l'ultime baiser qu'elle lui avait accordé, il y a peine quelques heures.

Quand il rouvrit les yeux se fut pour s'élancer sur la route de la Mort. Les cors d'Arnor et de Gondor résonnèrent. Et tous le suivirent.

Les paroles du prince des elfes résonnèrent une nouvelle fois à l'esprit de Laurelin ...

Citation :

" Laurelin ! Vous m'avez parlé d'une colline que vous aviez prise ... Amenez un maximum de soldats là bas ! Tenez coute que coute !

Toute la nuit, ils avaient tenu toute la nuit ...

L'elfe d'Elostirion avait encourager son ami, Narwel Rusk-Iâr, qui l'espace d'un instant semblait en proie au doute :

- Mon ami ... Nârwel .... Ne vous laisser pas submerger par les tourments du passé .... Vous saurez mener les hommes ... Rappelez vous les paroles de Voronwë avant le début de cette bataille :

Citation :

"Mais vous l'avez dit vous même : votre vie est vouée à la Liberté. Croyez-moi, le moment venu, ce dévouement vous fera tenir. Il vous suffit d'y croire."

Alors que son ami Gondorien avait rejoint ses troupes, le maître des clefs s'était justement approché . Laurelin s'était incliné avant de saisir la petite fiole que le Seigneur des Havres lui tendait en s'exclamant :

- Du Miruvor ? Voilà certes qui tombe à point nommé ...

Les yeux de Laurelin s'attardèrent un instant sur le guide des elfes noirs, adossé à une paroi de la grotte. Il était entouré de plusieurs guérisseurs qui s'affairaient à soigner ses blessure sous les ordres de Nidnama ...

- Il est des elfes plus gravement touché que moi Maître ... Marawin a cherché à briser mon esprit ... Il a échoué et ceci, grâce en partie à votre intervention ... Je me sens mieux à présent ... Ne m'en veuillez pas si je refuse à mon tour d'en boire ...

L'elfe d'Elostirion décacheta avec précaution le bouchon de cire. Il s'approcha de MoriBrimbor et porta la fiole aux lèvres du Seigneur Moriquendi :

- Buvez elfe noir ... Ceci devrait grandement attenuer vos souffrances ...

Au dehors, Les compagnies des humains avaient commencées à se déployées. Les bataillons se mettaient en place sous les ordres de Nârwel ... Les cors des fiers combattant d'Arnor et de Gondor résonnaient dans le jour naissant ...

Juste devant eux, le premier rang était composé de la compagnie des nains de Tronjheim qui chantaient dans leur langue secrète et leur chant donnait courage à tout ceux qui l'entendaient.

Voykissâ, Prince des Lossoth avait placé ses guerriers, munis de leur harpons, de chaque côtés des bataillons des hommes de Nârwel ...

Sur le dôme surplombant la grotte, le bucher venait d'être allumé, embrasant les contours rocheux de la ''couronne''.

Les premières lueurs de l'aube faisaient leurs apparitions, illuminant d'une faible lumière les deux armées qui se faisaient face ...

Citation :

"Je combattrai à vos côtés."

Laurelin sourit au Maitre des Havres :

- Tout comme vous l'avez fait jadis, avec mon père ...

Il soupira :

- Il est temps pour nous de sortir pour prendre notre place au milieu des autres peuples ... Les peuples unifiés, pour l'espoir ou ... La fin ...

Après avoir été désarçonné le chevalier avait faillit sombrer dans l’inconscience, mais seul le feu qui lui brûlait la tête avait empêcher ce sombrement. Erco aurait sans aucun doute voulu s’évanouir pour ne plus sentir sa tête lui taper, ne plus sentir le poids de l’araignée et de son bouclier lui écrasé le torse rendant toute respiration difficile. Il en avait marre et ne voulait qu’une seul chose que tout s’arrête d’une façon ou d’une autre.
Jusqu’à maintenant le chevalier Skaline avait essayé de repousser la charge qui l’écrasait, mais ses forces étaient à bout de course, la fatigue était grande. Il allait arrêter le lutté et laisser le temps se passer passivement sans essayer de la changer. Rester comme un spectateur qui regarde une pièce de théâtre ou comme un accusé qui est jugé ou il n’a rien à dire même si l’on est en train de débattre de son avenir.
Mais, l’aube arriva comme une sauveuse, ses doux rayons percèrent le sombre ciel et un de ces rayons vint caresser la joue d’Erco qui reprit espoir. Il prononça :

-Amdir.

Puis, il cria à l’adresse d’un soldat, un arnorien à voir ses habits, c’était un cri de détresse qui demandait de l’aide pour se dégager. Le soldat tourna les yeux et chercha d’ou venait le cri, ne voyant rien à hauteur d’homme, il tourna les talons. Erco regarda l’homme qu’il avait appelé s’éloigné. Il ne lui en voulait pas, il devait être aussi fatigué que lui.
Le chevalier Skaline commença à se tortiller sous l’aurore naissante, espérant qu’il arriverait à ses dégager ou qu’un homme (ou femme) vienne l’aider.

MoriBrimbor repris ses ésprit, du Miruvor, combien celà faisait de temps qu'il n'avait pas bu de gorgée de ceux délicieux elexir...

Il ouvra les yeux aussi tôt avalé le liquide revitalisant, ses plaies étaient bandées, son ésprit remis sur la route, ses mains ne tremblaient plus...
Mais...Sa faux était brisée...

Son visage se crispa quand il repris les deux tronçons de l'arme ancestral...

-Ils vont payer...

Sa voix était embuée d'émotion, mais il augmenta le ton, sa voix était rauque mais solide, elle était grave mais puissante, l'émotion passait de sa voix à tout les coeurs présents, les 20 elfes noirs réstant de l'armée était là...

-Ils vont payer pour le mal qu'ils ont infligé, payer pour les morts que jamais nous ne reverront, payer pour l'infamie de leur existance....

Il coupa ses paroles cherchant Firiel, son Capitaines de la Garde...Son meilleur ami...En vain, il était mort sur le champ de bataille...
Alors la haine s'empara du coeur du Roi du Clan des Neiges, une haine sans nom, il n'était pas sur de revoir sa fille, son fils, sa femme, ses frères, ses amis sont morts...

-ASTRIA NAO D'JAAMA!!!! MAUDIT SOIT LEURS NOMS!!!! MAUDITES SOIT LEURS TERRES!!! MAUDIT SOIT LEURS ÂMES!!!!!!

Des eclats de colère et de rancoeur circulèrent dans le coeur de tout les peuples libres réunis sur le champs de bataille...Car tout le champs de bataille put entendre la clameur du Roi Noir...

Alors que derrière l'étrange cercle de fumée opaque, en bas dans la plaine, le destin ne tenait qu'à un fil, de hautes flammes s'élevaient sur le dôme de la grotte, baignant les neiges alentours de couleurs rouges, jaunes et orangées. Elles donnaient une atmosphère presque irréelle au dernier bastion de résistance de la colline.

Les troupes de l'armée sombre avaient cessées leur marche en avant. Elle se déployaient à présent sur la crête, juste en face de la grotte aux écritures, prêtes à recevoir l'assaut désespéré des peuples unifiés.

Orcs, arachnides et barbares se mettaient en position ...

Le feu qui venait d'être allumé leur apparaissait comme un ultime défi !

Le son de sinistres tambours se mit à résonner comme en réponse à la provocation ...

A deux cent mètre de là répondaient les cors d'Arnor, de Gondor, le son grave des conques Lossoth, le chant des elfes et celui gutturale des khazads des montagnes bleues ...

Les bannières des peuples unifiés claquaient dans le souffle du fort vent du nord. Un vent qui, toute la nuit, avait charrié de lourds et menacants nuages noirs ... L'aube tant attendue n'apportait en fait avec elle qu'une faible et morne lueur, le funeste grondement du tonnerre et de fortes chutes de neiges et de grêles mêlées ...

Alors que les derniers guérisseurs sortaient de la grotte en compagnies des blessés les plus graves, un éclair lézarda le ciel, illuminant soudainement le théâtre de la bataille ...

Les tambours des orcs se mirent à résonner encore plus fort, le rythme se faisait plus rapide, comme si ils saluaient le violent orage qui s'annoncaient. Comme si, il était le signe que même les cieux étaient leur allié ...

MoriBrimbor s'approcha de Laurelin et lui posa la main sur l'épaule. Le Concerné eu un petit sursaut et se reourna pour voir le visage blafard et sombre du Roi Elfe noir.
Ce dernier dit avec une voix fatiguée tout en regardant la scène qui ce passait devant eux :

-Seigneur Elfe, je vous suis reconnaissant de m'avoir aider à revenir ici bas, et j'ai une dette envers vous...Mon ami, pensez vous que nous pourrons revoir nos Enfants ? Nos Femmes ? Nos Proches ? Nos peuples ?...Tout ceux là, en paix, et en vie ?

Pourrons nous nous cotoyer à nouveau comme dans les Anciens Temps, où le mal était devenus faible, quand les Valar était encore parmis nous ?

Pourrons nous enfin avoir le repos et ne plus être oppréssé par toutes ces ténèbres permanante autours de nous, comme une épée de Tulkas au dessus de nos têtes ?

Les personnes que nous aimons pourront elles connaître la véritable paix un jour ?

Toutes ces questions...toutes ces questions...
Posée à la fois à Laurelin, à la fois aux Peuples Libres et à la fois aux Valar...

-Nous devront nous battre au moins pour l'honneur, mes amis derrieres moi ce sacrifieront pour cet honneur...

Il hurla alors, sa voix était éraillée et gutural :

-ET VOYONT CE QU'ON À EN PENSEr LES CIEUX ET MANWË!!!!

Un eclair déchira le ciel, partant en plein milieu d'orques au fond de l'armée, ne semant même pas la panique dans les rangs ennemis...

Le Roi Noir dit alors la voix apaisée :

-Au moins lui nous entend, et est avec nous...même si il ne peut pas faire grand chose d'autre qu'un signe comme celui ci...

La neige commencait à tomber, il n'y avait même pas de vent, mais un sentiment d'apaisement passa dans le coeur de chacun des gens des peuples libre, le fracas des armes, l'odeur du sang, la douleur des blessures, tout cela fut presque oublier pendant les quelques instants ou la neige toucha le sol...

Le calme...le vrai calme...plus réconfortant qu'un feu de cheminé, plus réconfortant que le silence de la nuit...
Un calme à ce demander si même les Orques ne le ressentes pas aussi!

-Mon ami...attendont encore un peu...puis...à l'honneur, à la gloire, et à la mort certaine...

Alors que leurs alliés et frères d'arme rejoignaient leurs positions, les Hommes, le coeur galvanisé par les premiers rayon du soleil, fondèrent sur la force sombre. Au devant de cette masse miroitante courrait Nârwel Rusk-Îar. L'ennemi semblait reculer, mais ce ne fut qu'illusion. Les Orcs avaient cessé leurs railleries, les araignées elles fuyaient vers l'arrière garde. Tandis que seul les spectres, fumée informe dans l'immense lumière d'Est, semblaient moins sûr de leurs force.

Nârwel lu une dernière fois la terreur dans les yeux globuleux de l'Orc qu'il avait repéré dans sa course. La violence du choc lui arracha un cri de rage. Chaque Homme vengerait quinze fois son ami tombé dans la nuit. Tout ne fut bientôt que chaos, les soldats du Grand Royaume, portés par leur charge gigantesque, prirent bientôt le dessus. Alors que Gilmilroth émergeait du corps fumant d'un grand Uruk, Nârwel ramassa l'étendard qui regroupait les armes d'Arnor et Gondor. Le combat était lancé, les Hommes combattaient rageusement pour chaque mètre qui pouvait les rapprocher de leurs Seigneurs.

"Continuez! Ne les laissez pas se regrouper! Mort! Mort!"

Des cors retentirent derrière eux. Les Nains et les Elfes suivaient.


//HRP: Désolé d'avoir pris un peu d'avance, je vous attend désormais. Erko, Ëochil, Vilyan, Ardanaël, je vous invites à vous situez dans les rangs. Enjoy :HRP//

\\HRP: et moi, alors ?:HRP\\

Arvedui était sorti de la grotte, bien décidé à apporter sa contribution aux combats des Peuples Libres, qui se termine par la victoire ou la défaite. A peine revenu à l'air libre, il fut plongé dans la ténébreuse athmosphère de la bataille. Les Forces du Bien reculaient de tous cotés, les cadavres s'amoncellaient. Le soldat d'Arnor rejoignit les survivants rameutés par Narwel, armé de sa bonne épée et d'une hallebarde trouvée par terre. Pui le roi noir rejoignit le groupe et, de sa voix forte, harangua les hommes. Arvedui se sentit encouragés par ces paroles de guerre et de vengeance. A la suite de Morgoth, c'était beaucoup d'elfes et de nains qui avaient été rameutés.

Et ce fut la charge. La hallebarde d'Arvedui perça un warg sans cavalier, qui s'était approché trop près des guerriers. La bete s'effondra dans un hurlement de douleur, avant d'etre achevée. Puis le soldat dégaina son épée et trancha, tailla. Trois orcs et un mauvais -qu'il ne parvint pas à identifier- tombèrent sous sa main. Ensuite..; il ne put se remémorrer de rien, plongé dans le chaos de la Guerre...

Laurelin regardait les compagnies humaines s'élancer vers l'armée sombre. La bataille de la colline était finalement engagée. Les hommes, impatient, constitueraient donc la première salve de l'attaque. Il se tourna vers le seigneur des elfes noirs :

- Le sort en est jeté ... Espérons que l'empressement des humains n'aura pas de conséquences fâcheuses et qu'ils réussiront à déstabiliser les premières lignes ennemies !
- Comme vous le dites Seigneur Moribrimbor, pour notre part, attendons encore un peu ...

Il regarda derrière lui, apercevant Nidnama à l'entrée de la grotte qui en terminait de préparer, avec ses guérisseurs, les derniers blessés pour l'évacuation puis repris :

- Les blessés ne sont pas encore tous en sécurité ... Nous serons la seconde vague ...

Après les tambours des orcs et les cors d'Arnor et de Gondor, c'était le fracas des armes qui déchiraient à présent le silence de l'aube.

Erco avait réussi à se dégager, aidé par un gondorien qui repartit très vite. La charge de l’aube, la dernière charge pour beaucoup d’entre eux allait sonner et aucun survivant ne voulait la manquer, le chevalier Skaline ne fit pas exception à la règle. À peine debout il ramassa l’épée d’Alorn d’une main et dégaina Amdir (enfin ce qui en reste) et il se dirigea en courant vers les rangs de l’armée unifie qui se préparait à une attaque qui sellerait l’issue de la bataille finale.
Etco réussit à arriver vers les rangs gondorien et arnorien juste avant la charge finale. Il aperçu sur sa gauche Nârwel. C’était le seul visage connu qu’il entrevit. Il allait le rejoindre, mais l’éclaireur s’élança en avant invitant tout les guerriers humains de se joindre à lui.
Le chevalier Skaline n’hésita pas une seule seconde et cria :

-Gloire ou honneur !!!

Et voilà qu’Erco était lancé dans ce qui serait peut-être sa dernière charge, mais quoi qu’il arrive, il savait que ce combat scellerai le destin de bien des générations.
La partie brisée d’Amdir brillait sous le soleil levant et accompagnée par l’épée d’Alorn taché de sang.
Le choc survint. Il fut violent, certains tombèrent, d’autre pas…Erco tint ce choc lancé sur sa trajectoire frappa à tout rompre de ses deux épées. Il sentait en lui une nouvelle énergie naître en lui. L’énergie d’un vrai espoir qui peut gagner. Sans s’en rendre compte, il s’était déplacé vers la gauche et vit Nârwel à deux mètres de lui. Il lui dit après avoir abattu une araignée :

-Nârwel, nous combattrons enfin ensemble

Nidnama avait agit au plus vite… utilisant ses cataplasmes les plus puissants, ceux qu’il réservait habituellement aux blessures presque mortelles, il avait soigné ceux qui avaient une chance de pouvoir combattre… Il avait bandé des bras, rafistolé les chaires déchirées de quelques coups d’aiguilles… Plutôt que gaspiller son somnifère, il n’avait pas endormi les plus graves blessés de la même manière qu’a son habitude : plutôt qu’utiliser des simples prodiguant un sommeil réparateur pour le corps et assommant l’esprit (ce qui avait la vertu d’empêcher que ce dernier ne soit trop brimé par l’état du corps) il avait induit leur sommeil en modifiant leurs flux énergétiques…

Un simple nœud défait et les énergies circulant dans leur corps avait été libérées… Elles y circulaient paisiblement, lentement… Problème notable de cette technique : ceux qui étaient endormis de la sorte risquaient de ne pas "revenir" si rien n’était fait pour eux… Mais puisqu’il avait indiqué à ses aides comment faire… enfin…

***

L’alchimiste n’avait plus aucune potion et ceci n’était pas pour arranger le guérisseur… Tant pis… Il ferait sans !!!

Son espoir avait été d’utiliser des fumées pour couvrir la fuite des blessés mais il avait vite comprit qu’une manœuvre qui aurait fonctionné si tous les présents avaient été des elfes de sa maison ne pouvait décemment pas être menée à bien…

Ce qui pouvait être fait l’avait été… Les quelques blessures physiques de ses amis avaient été soignées…

- Nous n’avons plus le choix… Il faut y aller… Mais avant…

Nidnama sortit de sa sacoche une fiole et jaugea son contenu…

- Laurelin… Sili… Noir-Seigneur… Alchimiste… Hogo…

Le guérisseur indiqua encore quelques personnes parmi ceux qui étaient là…

- Si vous le désirez , vous pouvez boire une simple gorgée de ceci… Ce cordial vas vous raviver… Il vas lever les brumes qui pèsent sur votre esprit… Laver pour un temps les douleurs de votre corps… Et vous immuniser contre la quasi-totalité des poisons… Mais il y a un prix à cela… Il faudra dormir… dormir avant que votre corps et votre esprit de vous lâche… et dormir suffisamment pour qu’il se remette… Soit une demie journée… Voyez si vous pensez pouvoir concéder cela…

Nidnama ouvrit le fiole… Aussitôt un parfum enivrant se répandit dans la salle… Et le guérisseur la porta à sa bouche avant de la passer à Hogo qui avait dévidé sans une hésitation de suivre son elnaith…

Partant de sa bouche, Nidnama sentit des ondes de plaisir traverser son corps… des ondes de bien être prenant peu à peu le dessus sur ses blessures physiques comme mentales… L’ensemble de ses muscles se contracta puis se relâcha le temps d’un battement de cœur avant de retourner sous son contrôle… Il se sentait bien… Trop bien… Voilà pour quelle raison il n’avait encore jamais utilisé de ce composé actif sans le diluer au moins cent fois…

Mais dans ces conditions cette drogue allait offrir à quelques uns d’entre eux une force plus grande qu’a l’accoutumée…

- Je serait finalement des vôtres… La moindre de nos forces doit être mobilisé pour permettre le repli des blessés.

Sans plus attendre, Nidnama remit son armure qu’il avait ôté pour pouvoir exercer son art librement… Il fit jouer les fourreaux de toutes des dagues et les passa sur un bloc de poison concentré… Cette fois ce ne serait pas un somnifère… Ceci fait, il leva les yeux vers ceux qui avaient bu et leur sourit… Ils allaient frapper…

HRP//il vas de soi que ceux que je n'ai pas cité peuvent aussi se servir s'ils sont encore avec moi ^^... Et si j'ai sité un absent... j'en suis confu...//HRP

Elessarion avait été bien soigné et avait lui-même terminer l'ouvrage grâce aux conseils du guérisseur pour lui faciliter la tâche et ne pas trop le ralentir. Alors que l'alchimiste s'apprêtait à rejoindre les combattants déjà sorti, le guérisseur lui proposa du cordial.

- Quel chose inespérée! Quoi de mieux en cet instant. Je vous remercie encore Nidnama, et m'excuse de nouveau de n'avoir eu de quoi vous aider.

Sur cela, en compagnie de quelques autres, il surgit à son tour de l'antre. Le jour était levé!

- Fara-im en faeg anor hîn! Grogna la vile facette d'Elessarion,

Elessarion ferma les yeux et arrêta sa course. Il était incommodé et déçu, la nuit était passée le meilleur de la bataille avec. Mais alors qu'il s'habituait à la lumière ambiante, il sentit pleinement les effet du cordial. Son corps et ses esprits furent revigoré jamais depuis des mois et des mois.

Il allait monter sur Mornnaur lorsque une troupe de barbares surgit.

Stupéfait à la fois par cette race qu'il n'avait jamais croisé, et par la soudaine violence du moment, Elessarion réagit plus vivement qu'il n'aurait voulu. Peut être était-ce aussi un effet de la boisson mervielleuse. Quoi-qu'il en soit, la dague de l'alchimiste était dehors et l'homme du nord qui l'avait chargé avait la gorge profondément tranchée. Le corps resta debout un moment puis ses convulsions prirent fin et il s'effondra.

Elessarion n'aurai jamais gâché autant d'énergie et le doute n'avait plus de place dans son esprit.

Pied a terre et épée à la main il chargea, précédent quelques autres, les nordiques furieux.

Elessarion poussa un cri de guerre, une sphère enflammée quitta chacune de ses mains, et alors que les flammes rongeaient visage et torse, ses lames se mirent à parler.

Bien entendu il pris quelques coups lors de ces heurts, mais il était si galvanisé qu'il ignorait lumière, douleur, et danger. Au bout d'un moment les barbares firent mine de reculer, voyant leur compagnons brûlés, tailladés, décapités ou éviscérés, alors que leur ennemi en redemandait.

Un rayon de soleil révéla les yeux d'Elessarion. Il était clair pour eux qu'aucun n'en sortirait vivant.

MoriBrimbor accepta le cordial avec sourire, ce qui est rare chez les gens de son peuple qui ne sourit à des étrangés que trés peu souvent, il bu une gorgée, qui lui rechauffa le coeur, et les entrailles, les effets de la drogue allait arriver d'un moment à l'autre, le Roi Noir dit alors à Laurelin et aux autres qui venaient de boire :

-Nous allons pouvoir y aller....

Il se retourna et vit les 20 elfes noirs restant derriere lui debout, bouclier devant lame au coté, un mur d'acier, de cuir et de fourrure.

Lui même pris à la main le morceau tranchant de sa faux, même moins longues elle l'était assez.
Voronwë vit l'arme et s'approcha du Seigneur Moriquendi, il dit :

-Donnez moi votre arme cher ami, je reviens de suite!!

Il partit, pour revenir quelques secondes aprés, la faux était entière...

MoriBrimbor ouvrit les yeux à la manière d'un enfant étonné que son père lui répare son jouet...

Un sourire machiavelique apparu sur son visage et la faux du Roi allait pouvoir trancher de l'orque et du spectre!

Le Roi noir se retourna vers Laurelin, puis vers la bataille et hurla de toute ces forces, tellement fort que l'on aurait pu croire à un cor :

-A la MOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les armée des Peuples Libres chargèrent...le pas lourd des sabot et des armures, résonnait dans toute la vallée...

Un mouvement de recul se fit sentir chez l'Ennemi....

Au moment où le Seigneur des Moriquendi s'élança à son tour, un éclair lézarda à nouveau la voute céleste illuminant la faux de l'elfe noir d'un éclat étrange et terrible. Laurelin regardait les troupes de Moribrimbor, vétus de capes aussi noires qu'une nuit de profondes ténèbres fondrent sur l'armée sombre telles les plus féroces guerriers elfiques des temps anciens ...

Ce serait bientôt le tour des elfes de la mer, de l'Arbre, de la Harpe ...

Autant de vagues implacables qui allaient déferler les unes derrière les autres telles les doigts d'Ulmo ...

A ses côtés se tenait ...Voronwë, le visage impassible, immobile comme une statue de pierre, ses cheveux d'argent dansaient sous les rafales du vent du nord ...
Nidnama, armés de ses dagues aux poisons terrifiants sous la bannière des compagnies de la Harpe et Silivrien, son long poignard à tête de cygne à son côté, droite et fière devant ses archers de la maison de l'Arbre et ses yeux émeraudes semblaient eux aussi se nourrir de l'énergie de la foudre qui s'abattait sur le haut de la colline tant leurs éclats devenaient insoutenable ...

Sous l'effet de l'assaut des humains, les premiers rangs de l'armée sombre s'étaient littéralement disloqués et une brèche béante s'était ouverte où s'engouffraient à présent les Moriquendi ... La bannière noire des elfes noirs progressait rapidement et s'enfonçait profondément atteignant le coeur des troupes sombres ...

C'était le moment ...

Laurelin sortit enfin Estelië de son fourreau pour la brandir haute dans le ciel du grand nord puis se tournant vers les compagnies des elfes de la mer il s'écria :

- ATHAN I RÛTH ... MAN THILIO ESTEL !!! EEEEEEEEEEEED !!!!!!!*

* Au-delà de la colère ... Que brille l'espoir !!! En avant !!!!!!!

"Erko derrière vous!"

Interloqué par le signal de Nârwel, le chevalier de Gondor se retourna et mis prestement fin à la vis de son ennemi fourbe. Un orc s'écroula alors devant l'Homme de Gondor, Gilmilroth s'échappa de ses chaires. La charge commençait à perdre de son effet. Se ménageant un petit espace d'un grand coup circulaire avec sa lame, Nârwel se rapprocha d'Erko Skaline. Et même s'ils n'étaient qu'a quelques centimètre l'un de l'autre, ils durent pousser leur voix.

"Erko il faut absolument avancer vers nos rangs!! Si nos hommes s'arrêtent, nous sommes morts!! Allons j'aperçois l'étendard du Roy dans la brume!" dit-il en pointant du doigt une immense colonne de brouillard que le vent commençait à dissipé.

Alors qu'ils repartaient faire couler le sang noir, lames Elfiques et Haches Naines vinrent se joindre aux longues épées des Hommes. Les créatures des ténèbres tombaient en masse, mais il en arrivait toujours plus.

Erco entendit l'appel de Nârwel et se retourna pour voir une épée lui arriver dessus. Il para et contre-attaque qui fut fatal. L'orc s'écroula sans même pousser le moindre cris. Le chevalier en tua encore un avant d'attendre à nouveau la voix de l'éclaireur. Le chevalier dût avouer que leur charge perdait sa puissance, ce n'était pas comme une charge de chevalerie ou les cheveux ne se fatiguait que difficilement. C'était là un avantage qu'avait sa patrie. Il regarda de tout les côtés cherchant à apercevoir Gebir et ses chevaliers du Cygne. Il n'en vit aucun. Il répondit donc à Nârwel plein d'entrain:

-Alors avançons et débarrassons ce monde du plus d'orcs que l'on pourra. Courage et espoir!

Il regarda vers l'étendard du Roy et ajouta à l'adresse de l'éclaireur:

-L'étendard est un symbole assez puissant pour faire redonner de l'espoir et de la force à nos hommes. mais s'il tombe, ils perdront tous et se laisseront mourir. Il faut qu'il continue d'être brandit!!!

Amdir trancha une gorge, une de plus. Ce fut là qu'Erco vit une forme orange lui passer à côté et aller s'attaquer à une araignée. Le chevalier lâcha content de voir que son regard était toujours en vie:

-Arka!