Une bataille dans le Golfe de la Lune.

Reznor avait repris la barre. Tout en s'approchant du Septentrion, il donnait de temps à autre de violents coups de barre à droite ou à gauche. Car les balistes, passe encore, mais il était bien conscient qu'il ne faudrait pas beaucoup de projectiles au trébuchet pour les envoyer par le fond. Le Requiem avait été construit pour la rapidité et la maniabilité, pas pour sa résistance. Il était fait pour les raids, pas pour les grandes batailles navales. Du moins, pas pour les échanges de tir, car quand venait l'abordage...

"Allez, mes agneaux, tenez bon, et préparez-vous pour le corps à corps !"

Le Capitaine s'adressait à un pont dévasté. Un pont couvert de débris de bois et de morceaux de voile, mais, en tout, ses marins avaient su rester à couvert et vu l'équipage réduit d'une trentaine de pirates, il y avait des abris sûrs derrière des parties de bastingage renorcées de plaques de métal pour tout le monde. Et c'était ça qui comptait le plus.
Non, que dis-je, sacrilège ! Jamais Reznor n'aurait pu penser que ça comptait le plus. C'était bien sur le Joyeux Requiem qui était le plus important à ses yeux, mais dans l'instant présent, il était clair que c'était de l'équipage dont dépendrait la survie de son bâtiment.

"Artilleurs, préparez une dernière salve pour quand nous serons à portée ! Du lourd, il nous faut du lourd, et qui fasse mal ! Mouscailleux, sortez de vos cachettes et armez vos arbalètes de poing ! Branle bas de combat, et imaginez que le pavillon rouge flotte sur le mât !"

Le Requiem était bien plus rapide et léger que les vaisseaux lourdement armés de l'escadre. Ainsi manoeuvrable il put facilement contrer les déplacements du Septentrion pour se mettre dans la position la plus favorable pour entamer les hostilités. Ils étaient tout près à présent, prêts pour un dernier tir à bout portant aux effets dévastateurs.

"Feu à volonté ! Et à l'abordage !"

Toutes les balistes sifflèrent en même temps. Déjà des grapins attaignaient le Septentrion. L'abordage était lancé.

L'abordage s'était plutôt bien passé mais de l'autre côté de la rambarde les pirates attendaient les hommes du cygne. Des piques, des sabres, des arbalètes et des chaines. En gros, c'était tout ce que pouvaient rencontrer les hommes du Gondor face à eux. Ils étaient bien loin de ce qu'on leur avait apprit dans leur formation militaire où on combattait avec l'épée longue et le bouclier. Toujours est il que tous n'étaient pas comme ça. Il y en avait même une grande partie qui avait déjà sillonné les mers depuis un moment.

Gebir sauta au dessus de la ballustrade en même temps que les autres chevaliers et Alilan. une ligne de soldats en armure avec l'épée à la main.

"En avant, soldats de Dol Amroth."

Gebir avait foncé comme un forcené dans le premier ennemi qui était passé à sa portée. Le malheureux n'avait pas eu le temps de relever son arbalète que la lame lui coupait la tête. Gebir s'avança vers le suivant mais fut reçu différemment cette fois ci. Gebir pensait être bien supérieur à ces soldats de pacotille mais il oubliait également que ce n'était pas son domaine pour l'instant. Il était même un novice dans les combats navals.
L'homme contourna habilement Gebir avec le mat central et retomba sur son côté en frappant le plus fort possible avec son sabre. L'avant bras accusa le choc et le métal du brassards plia. Gebir tenta de frapper de son autre bras mais il glissa sur une bouteille en reculant son pied.
Il se retrouva les quatres fers en l'air sans arme et sans casque. De plus, son crâne saignait à nouveau à cause de la gamelle. Le pirate riait à gorge déployée mais trop peut être, il avait trop attendu. Un carreau vient se ficher dans son ventre en plein centre, un joli tir.

Deux chevaliers vinrent protéger Gebir qui se relevait. Il savait qu'il avait fait une grosse bêtise à foncer comme un fanatique. En regardant aprés son sauveur, il pût voir la belle Rylia qui reposait calmement une arbalète à côté d'une de ses balistes adorées. Un signe de tête suffit à la remercier mais elle tourna la tête comme exaspérée.
Le combat continuait doucement sans que personne ne prennent l'avantage. De nombreux duels étaient engagés un peu partout

Sigil se rendit compte soudainement que les pirates reprenaient pieds. Il lui fallut faire un écart pour éviter un carreau qui était très mal ajusté. S'il n'avait pas vu l'arbalétrier en face de lui, il se serait fait embrocher comme un lapin.
Le lieutenant chargea son attaquant et frappa sans attendre qu'il aille eut le temps de recharger. L'homme s'écroula dans un cris le torse barré d'une large plaie qui causa un arrêt cardiaque.
Il entendit un cris et fit volte face pour se retrouver face à un autre pirate. Seulement, lui, se battait avec deux petit sabre d'abordage qui étaient recouvert de sang. Il aperçut derrière cet étrange personnage deux cadavres de ses meilleurs hommes. Sigil renferma un cri de rage et s'élança sur ce pirate.
le duel s'engagea avec force. Les deux partis se frappaient sans le moindre répit. Sigil avait de la peine à tenir le rythme car son adversaire avait deux armes, une dans chaque main. Mais, il résistait. IL fit claque son sabre contre la rambarde. Il esquiva d'un saut de côté et abattit son arme qui rencontre un sabre. Raté pensa le lieutenant avant de repoussa le pirate avec une série d'estocade. Il se rendit compte qu'il ne tenait plus vraiment ses hommes. Le pont était un gros champs de bataille ou ses précédents ordres ne pouvaient être correctement exécuté. Il décida que son duel devait se finir. Il tenta donc une botte que le précédent capitaine avait mis au point. Il laissa une ouverture sur son flanc droite. Le pirate saisit l'occasion, comme le voulait Sigil qui ne perdit pas plus de temps, il fit un tour complet, gardant le sabre adverse contre le sien. Puis d'un mouvement du poignet il fit reculer le sabre du pirate et avec son propre sabre il donna un coup à la gorge qui la trancha aussi net qu'un traie de crayon sur un parchemin. Il cria donc à ses hommes:

-On prend le pont, puis on descend tous dans les cales avec mon groupe en tête. Allez, on y presque. Pour le cygne!!!

Devant cet encouragement, les marins du Dringalph semblèrent redoubler d'ardeur. Sigil sourit, il se rappelait d'une phrase qu'il avait entendut: Une armée victorieuse l'est avant de chercher le combat; une armée voué à la défaite se bat dans l'espoir de vaincre.
Ses marins étaient voué à la victoire et non à l'espoir de vaincre....

Le Requiem avançait à vive allure. Hiil avait préparé toute ses armes qui se résumaient à trois poignards courbes en acier qui avec le temps et l'eau salée avaient légèrement rouillé, mais cela n'affectait en aucun cas leur tranchant. Il avait aussi caché une dague dans sa botte droite, on ne sait jamais. Comme seul armure, il portait un gilet de cuir clouté ce qui lui permettait d'être leste, rapide et d'avoir une protection contre les attaques de petite envergure. Il entendit derrière lui:

-Alors, le Rat d'Umbar, on est prêt?

Hiil se retourna vers un de ses camarades, un pirates qui l'appelait toujours Rat d'Umbar, avec le temps c'était devenu son surnom et seul le capitaine l'appelait encore par son nom: Hiil, et encore....
Le pirate répondit avec un large sourire:

-Toujours! J'espère que les Valar t'aiment, Jarl, car sa va péter d'ici peu.

Hiil n'eut pas le temps de finir sa phrase que Reznor ordonnait aux artilleurs de tiré et l'abordage fut donner. Le Rat d'Umbar sauta en dehors de sa cachette manqua de se faire faucher par un carreau. Il lâcha:

-Maudit arbalétrier! ( puis parlant plus fort voyant que c'était Jarl qui avait reçut le projectile ) Bande de fils de pute!!!!

Il s'élança et se hissa sur le gréement de Requiem à l'aide de cordage. IL entendit plusieurs carreaux siffler. Il se remit debout et saisit un autre cordage qui était libre et sauta dans la vite, grâce à l'élan il vola et réussit à attraper un filin du Septentrion. Il posa le pied du le gréement du navire adverse sans hésiter, il dégaina un de ses poignard qu'il nommait: Eclat du Sud. C'était son préférer des trois. Il avança s'aidant des cordages, il entendit un cris en-dessus et se rendit compte que ses compagnons avait engagé le combat.
Il se trouva vite face à deux marins armée chacun d'un sabre. Il les chargea et frappa le premier. Il venait d'engager un combat aérien, le style de combat qu'il aimait le plus. C'était plus drole d'après lui....

le lieutenant Gulf avait été rassuré, en voyant que le capitaine avait réussi à galvaniser ses servants; un véritable déluge de feu avait touché de plein fouet de Chimaera.

Le Simol fondait tel un faucon sur son gibier. Dans un instant, l'abordage commencerait.

Calmement Le jeune lieutenant gondorien souffla dans le siffet d'or. Immédiatement la section Phoenix réagit comme un seul homme, les arbalétes de poing furent armées.


N'oubliez pas !! Deux tirs !! cria Goulf

Puis il tira son épée ouvragée à la garde d'or et scanda

"Messieurs, Pour le Gondor"

Le choc arriva enfin,les deux navires furent enfin en parallèle.

Le premier tir d'arbaléte fusa, le bruit des cordes qui se détendent fut presque effrayant. Cette salve toucha de nombreux marins.

Goulf cria

"A bonne mire, bon tir"

Les pirates commençaient déjà à monter sur le Simol, mais les soldats de la section Phoenix étaient des professionnels, pas préoccupés par les cris de bravade. Et le deuxième tir arriva à la stupéfaction des pirates empalés par ces flèches inattendues.

Le lieutenant hurla

"Pour le gondor", et la section suivit son chef.

Les corps à corps commençaient partout, Gulf , avait déjà coupé la main d'un ennemi et transpercé de part en part un ruffian.

Puis quelque chose, le toucha au niveau de la cheville droite, une tête c'était une tête!! Celle de la jeune recrue de la section Phoenix qui avait rendu son repas avant la bataille, son visage reflétait encore la peur.

Gulf se retourna et se retrouva face à l'homme le plus massif qu'il n'ait jamais vu, un pirate édenté haut de plus de 2 mètre armé d'une Hache déjà rouge sang.

La fureur des combat étaient partout, sang, marme sueur inondaient les ponts des deux vaisseaux.

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Riggs continuait à gueuler il avait senti qyue le Simol s'était stoppé, ce qui signifiat par expérience que l'abordage, la bataille, le sang et la fureur entraient en lice.son compagnon d'inforture geignait comme un enfant recrocquevillé sur lui même.

Y a de l'eau partout nom d'un Valar, le Simol est en train de sombrer

il espérait qu'un servant des balistes l'entendrait et le sortirait d là et lui éviterait la honte d'être noyé.

Eaque regarda gentiment ses troupes se faire… frapper méchamment.

« Il faut y aller Capitaine ? Je n’aime vraiment pas cela, mais bon, si c’est mon devoir… Le devoir est le devoir… Et malheureusement c’est mon boulot. »

En fait, il tentait de touver le maximum de phrase débile pour éviter de monter au combat… Mais pas le choix. En avant !

Et c’était dommage pour les pirates. Un, deux, trois… Ennemi tué ? Non, marches descendues…

Trêve de plaisanterie.

C’est dans un jet de sang que le premier pirate à passer sous la lame noire de Brethil périt. Et d’autre aller venir…



Un homme arriva. Et l’eau continuait de s’écouler…

« Rien à foutre caporal. Le Simol ne coulera pas : il faudrait plus de tir que ces petites flèches de pacotille… Mais si vous voulez vivre, trouvez les clés dans l’eau… »

Et sur ce, il jeta des clés au pied du caporal… Sauf que dans l’eau qui faisait bien maintenant une dizaine de centimètre d’épaisseur, noirâtre à cause des cadavres de rat y flottant, les retrouver seraient… une partie de plaisir !

L'heure de l'abordage sonnait enfin. Les cris et le sang. Les pleurs.
Les dernières salves de projectiles sifflaient soufflant un vent sanglant qui saisissait de stupeur les simples sous-fifres du Simol. Les flèches et les carreaux faisaient le menage sur le pont du navire ennemi, le navire maître de la flotte gondorienne, et ensuite venaient déjà les pirates sanguinaires, assoifés de combats...

Debout sur le pont du Chimaera, Arshavin regardait la scène avec un sourire mauvais, sabre au clair. Mais il était temps qu'il y participe. Son implication trop tardive avait failli lui coùuter la victoire sur les hommes du chien de Volgan, et il n'était pas question qu'il refasse la même erreur. Le capitaine allait entrer dans la bataille.

"Mardok ! fit-il, appellant son fidèle et dévoué lieutenant. Je te confie la défense du navire. Tu en es responsable. Et n'oublie pas que tu es le second maître à bord après moi, pas Pelleaon !"

Sur ces paroles, Arshavin saisit le cordage d'un des grapins qui avait fait mouche sur les hunages du navires ennemi, et harranguant ses hommes, pardon, ses brutes, il s'élançant par dessus les eaux pour atterir sur le navire d'Eaque.

"Pas de quartiers, compagnons ! Faites de la charpie de cette vermine, faites couler le sang de ces fils de fermiers et de bouseux ! Et si vous êtes perdus, compagnons, suivez l'exemple de votre capitaine !"

Sans céder à la fureur ailleurs que sur l'expression de son visage, Arshavin cria ainsi, et la lame de son sabre ouvragé trouvé le chemin de la cage thoracique d'un homme, puis du cou d'un autre...
Le capitaine du Chimaera était dans la place.

Bolotnikov darda un regard empli de mérpis sur ce nouvel adversaire. Le Lachesis, navire du Capitaine Blood. Un marin émérite, pas de doute, d'après les bruits qui courraient à son sujet. Oh, l'Homme des Steppes ne s'y était réellement fié que lorsqu'il avait vu le bâtiment manœuvrer quelques mois plus tôt. C'était un ennemi de taille qui contrecarrait ses plans, plus moyen désormais de se dérober au combat. Tant mieux, ce serait un victoire ou une mort plus glorieuse.

La nef était plus fine et élancé que son propre navire, pouvait plus facilement manœuvrer, mais n'avait pas la même puissance de feu et la même résistance. Ils ne pourraient rien faire d'autre qu'érafler la coque du Faucon. Quand Bolot aurait réussi à empêcher son opposant de se déplacer, les évéments prendraient une tournure bien plus agréable. Que pouvait faire cette coque de noix contre sa forteresse flottante?

Le Lachesis et le Faucon s'étaient légèrement éloigné après qu'un des mats fût tombé. Cette situation incommode dura quelques pénibles minutes, le navire de Blood devançant toujours le Faucon.

Prudent, la gaillard, pensa le colosse.

Il en fallait néanmoins plus pour le décourager de continuer la poursuite. cet hurluberlu ne voulait éviter l'affrontement direct? Bolot ne lui laisserait pas le choix. Il hurla quelques mots dans sa langue natale, ses hommes s'activèrent. Deux d'entre eux fondirent sur les balistes de tribord et y pratiquèrent quelques obscurs modifications, tandis que d'autres disparaissaient dans les cales. Quelques secondes plus tard, une trappe s'ouvrit laissant s'écouler dans l'eau plusieurs centaines de kilos se fonte. Une ruse vieille comme le monde, mais toujours aussi efficace : le Faucon gagna brusquement en vitesse, rattrapant presque le Lachesis, la proue de premier frôlant la poupe du second. Une seconde trappe s’ouvrit a babord, et une lourde amarre rongée par le sel disparut dans les flots, tirant une chaîne rouillée derrière elle. Le choc ne fut pas long à venir, et lorsqu’une des dents de l’amarre se coinça dans un rocher, le bâtiment vira brusquement de bord : le Lachesis était exposé aux tirs des Barbares sans moyen de réplique dans l’immédiat.

Les balistes chantèrent, et deux boulet de pierres jaillirent du pont vers la ligne de flottaison du bateau de Blood. Le bois vola en éclat, et les flots envahirent les cales. Quelques secondes à peine plus tard, la coque fut éventrée à deux autres endroits. Un craquement retentit : sous la pression de l’eau, un autre pan de bois avait cédé.

Colmater ces brèches allait être difficile, peut-être trop.

//Qui vous a dit que ça allait être un partie de plaisir? //

Le jeune lieutenant gondorien se battait avec l'energie du désespoir, mais le géant pirate était une véritable forteresse imprenable. Ces coups de hache auraient couper un Ent en deux.

Déjà deux courageux soldats de la troupe marine gisaient à ses pieds.

Gulf avait réussi à passer sous la garde du géant. Une longue estaffilade sur le puissant torse du colosse était le résultat de cette passe d'arme réussie.

Mais le jeune officier était acculé contre le mat du Simol, il para un coup. Puis il sentit une douleur dans le bras gauche, un coup de hache . Le sang rubicond jaillit à flot. Les yeux du lieutenant se voilèrent. Il leva son épée mais celle ci fut envoyée au loin par le Pirate.

Celui-ci levait déjà haut son arme destructrice.

Le regard du lieutenant tomba sur le regard vide de la tête coupée de la jeune recrue

Le lieutenant murmura

"Pour le gondor"

il se força à regarder son bourreau droit dans les yeux.

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Riggs observa de son unique oeil l'homme qui faisait son malin. Son image était ancrée dans sa mémoire.

le caporal s'acquitta de sa sale besogne, il avait la nausée, il mordit même dans un rat crevé, mais en s'aidant de ses pieds , il trouva son sésame, les clefs. Après quelques contorsions ; il réussit à se libérer.

Il alla détacher son compagnon d'infortune et le laissa ainsi pantois, il n'entendait pas les gémissements du pauvre diable. Le caporal borgne montait déjà quatre à quatre les escaliers, tel un félin.

Il arriva enfin. La cohue était partout. Ses narines étaient touchées par les efluves du sang de la sueur et de la peur.

Et tout d'un coup un pirate lui tomba dessus avec une dague. La dague ennemie était contre son coup. Mais d'une main ferme, Riggs la maintenait également.

Riggs sourit, d'un sourire carnasiier, froid. Cette réaction glaça le pirate. Cette seconde d'inattention fut sa fin. Riggs se retourna, envoya un coup de poing au niveau du foie de son ennemi. Sa dague vola et se retrouva comme par magie dans la main du caporal gondorien . puis encore comme par magie dans les entrailles du pirate.

Riggs ne regardait déjà plus son adversaire. il balayait le champ de bataille de son oeil expert. A gauche l'amiral et sa garde rapprochée, ils n'auront aucun soucis , il étaient armées d'armures lourdes et honnétement riggs s'en foutait de ces nobles, même s'il respectait l'amiral Eaque qui avait du cran.

En proue, il vit du grabuge, la section phoénix devait être las bas.

Riggs marcha d'un pas déterminé, éliminant sans plaisir mais avec professionnalisme chaque ennemi.

il passa à coté de l'homme qui lui avait lancé les clefs, il tua le pirate qui pressait le comique d'un coup d'estoc. Puis il assomma l'insolent d'un uppercut

"C'est pour tout à l'heure" ponctua uniquement Riggs

Le caporal ramassa l'arbalète de poing du comique et son épée. Deux traits d'arbalète.

Riggs vit u géant avec une hache couverte de sang. Apparemment, un homme est à sa merci.

Riggs met en joue le colosse.

Hélas un soldat de la section Phoenix en duel avec un pirate pousse le caporal au moment du tir.

Le trait atterrit dans le gras du bras gauche du géant.

Celui-ci hurle, regarde autour de lui, laisse sa proie et se rue à une vitesse vertigineuse vers le borgne.

Riggs repousse les deux opportuns.

Puis il voit le colosse arriver sa lui.

Riggs ne bouge pas d'un iota, il regarde calmement le pirate fondre vers lui.

il se rapproche, vingt mètre, dix mètres.

Riggs charge son arbalète, puis tend son bras vers le ruffian.

Plus que deux mètres, Riggs sent le vent, le souffle engendré par la hache de l'adversaire. Quel pied !!

Le trait part, Riggs entend uniquement la corde qui se détend.

Le géant abasourdi se retrouve avec une flèche entre les deux yeux.

Le caporal ne regarde déjà plus le corps qui s'effrondre comme une masse. Mais le pirate est solide il essaie de lever sa hache vers son ennemi.

Riggs semble apercevoir le pirate pour la première fois, il abat calmement le géant de la pointe de son épée dans la moelle épinière

Puis il jaillit, il découvre le jeune lieutenant. Riggs lui sourit. Son visage ressemble à celui d'un loup sanguinaire.

le caporal reléve le jeune officier.

Le regard des deux hommes tombent sur la tête de la jeune recrue morte juste avant

"Mort pour le gondor" déclara le lieutenant Gondorien

"Mort en homme libre, c'est cela l'essentiel, il ne sera l'esclave de personne" lui répondit fermement Riggs.

Riggs arracha un pan de tissus à sa tunique et réalise un garrot au jeune lieutenant qui grimace.

Bon je crois que nous sommes en binome dorenavant scande riggs

Le lieutenant acquiesse silencieusement. il prend le sifflet d'or et souffle une fois . l'hallali.

Le caporal et le lieutenant se jettèrent dans la danse écarlate.

L'un criant " POUR LE GONDOR"

L'autre criant "BATTEZ VOUS POUR VOS VIES"

"Lieutenant, trouvez moi le responsable du navire, je crains que le capitaine ne soit parti au combat..."

C'est en ces mots que Pelleaon lança un des moments les plus cruciales de la bataille. Le lieutenant de sa garde parti à la recherche du second Mardok. Durant ce temps, une série de trois flèche s'envola vers le ciel.

De quoi envoyer le Simol par le fond, pensa Pelleaon. Corwen aurait-il fait mieux?

Depuis quelque jours le problème de ce vaisseaux le gênait dans son plan d'attaque: il n'avait rien à lui opposer. Mais il avait trouvé une solution.

Et bientôt le navire de Berund serait au fond de l'eau...

Finalement le second arriva:

"Lieutenant Mardok, je vous prie de faire abandonner le combat à la moitié de vos hommes. Quelle reviennent sur le Chimaera. Le reste des troupes reste avec le capitaine. Et qu'il ne soit pas au courant."

Un instant passa...

"Lieutenant, obéissez!"

"Tranchez les filins!"

A peine le Capitaine Lyankii disait-il cela à ses sabreurs qu'un salve de carreaux dévastatrice quittait les arbalètes adverses et transperçait l'abdomen, le torse, ou le cou des suderons les plus avancés. Ceux-ci s'écroulèrent avec force cris, lâchant leurs sabres sur le pont dans leur chute et leur agonie.

"Tranchez-les, non de dieu! répéta le fils de Yang. Archers, couvrez-les!"

Les archers et arbalétriers du Septentrion rendirent la pareille à leurs adversaires: on aurait dit que les deux équipages se renvoyaient une balle dans un jeu macabre. Mais les arbalètes sont des armes de tir difficilement rechargeables, lentement tout du moins. Les archers de Lyankii eurent le temps de décocher plusieurs flèches quand leurs vis-à-vis n'envoyaient qu'un seul carreau.

Les épéistes eurent le champ libre et tranchèrent quelques cordages: les pirates accrochés aux grappins et qui étaient en train de traverser tombèrent à la Mer et servirent de repas aux poissons faut de repêchage. Mais bientôt, l'abordage s'intensifia, les grappins se multiplièrent de nouveau, et les marins de Reznor furent arrêtés de plus en plus tard, comme des vagues montant de plus en plus haut sur une plage.

Lyankii s'énervait. Le manque de maniabilité du lourd cuirassé que Pelleaon lui avait prêté l'avait empêché d'aborder en premier. Malédiction! Le chef suderon fit tournoyer son sabre dans les airs et décrocha une ou deux têtes de leurs cous, son lieutenant Hafad à ses côtés, pour punir ceux qui sautaient sur le bastingage du Septentrion.

"Reznor !! hurla-t-il. Reznor !!"

Il essayait de chercher le capitaine du Joyeux Requiem.

"Reznor !!! Que ne viens-tu pas te battre !! Tu est déjà un traitre, voilà que tu es un pleutre !!"

Il n'avait jamais rencontré personnellement le Seigneur pirate, mais avait souvent entendu parler de lui à Umbar, lorsqu'il y avait séjourné, bien avant qu'il ne soit enrôlé dans l'Escadre Impériale.

Mais cela, c'était il y a bien longtemps.

Les pirates surgissaient sur le pont du Septentrion, déchargeant à bout portant les carreaux de leurs arbalètes de poing. Ces instruments étaient conçus pour un tir unique lors de l'abordage, après quoi leurs utilisateurs les laissaient choir ou les mettaient de côté, afin de se concentrer sur le corps à corps, sabre au clair.

Après un début difficile, les répliques suderonnes se faisaient plus faibles et moins nombreuses. Les pirates du Joyeux Requiem étaient de plus en plus à passer sur le Septentrion, qui était torpillé de près par la balistes. Le corps à corps véritable commençait enfin et il allait sans dire que des trois navires de sa flotte, c'était sur le Requiem que Reznor avait gardé ses meilleurs éléments.

"Hardis, mes agneaux ! Sus à ces mouscailleux, par quinze milles serpents de mer ! L'or et le sang ont la même saveur !"

Et voilà que le capitaine du vaisseau adverse s'adressait directement à lui par dessus la mer, l'insultant et le provoquant. Reznor esquissa un sourire malsain. Il était tout à fait dans son intention de répondre à la provocation. Le Capitaine attacherait la tête de Lyankii à la proue du Requiem. Utilisant le cordage des hunages comme balanciers, lui et plusieurs autres passèrent rapidemment jusqu'au navire ennemi, tout en se séparant d'une de ses dagues de lancer qui vint se ficher dans un coeur en mal de vivre.

"Tu me nommes traître, toi qui t'es mis au service de Corwen, qui a attaqué Umbar ? Chien, tu as abdiqué ta dignité de pirate, tu as sacrifié ta liberté pour devenir le laquais de celui qui s'est allié à des fanatiques religieux pour asservir Umbar ! Raaah, je te crache dessus comme je pisserai sur tes entrailles, corsaire !"

Il n'y avait pas plus mortelle insulte aux yeux de Reznor. Dans une main, il avait son sabre, dans l'autre un long poignard effilé. Non loin, d'autres de ses hommes affrontaient des suderons. Lui allait se payer le capitaine.
Il lança la première estocade...

"Un homme mort peut plus rien pisser à part du sang, Reznor!"

Lyankii n'eut guère le temps de répondre autre chose aux provocations de Reznor: déjà le Capitaine ennemi avait sorti sa lame et entamé quelques passes d'arme avec le fils de Yang.

Si la situation lui avait permis un plus long discours, il aurait dit que lui, au moins, s'était déclaré ouvertement du côté de l'Escadre lorsqu'il avait rejoint l'amiral Corwen, qu'il avait proclamé son appartenance à cette ligue bien avant que la première bataille sous ces nouvelles couleurs ne fut livrée... qu'il n'avait pas changé de camp à l'improviste, simplement en choisissant d'être allié à la flotte dans laquelle on comptait le plus de bâtiments. Car c'est bel et bien ce qu'avait fait Reznor, presque à l'instant: les forces Gondoriennes et Elfiques étaient bien plus nombreuses. Alors, tout compte fait, qui était vraiment le chien, le traître ? Qui était vraiment le corsaire?

Un seul regard avait suffit à transmettre ce sentiment à son adversaire, il n'y eut pas eu besoin de mot.

Les estocades allaient à présent bon train entre le Capitaine suderon et celui du Requiem, tandis que sur le pont du Septentrion, une horrible mêlée s'engageait entre les sabreurs des deux bateaux. Les guerriers de Lyankii étaient encore supérieurs en nombre, mais il arrivait à chaque instant des pirates du Joyeux Requiem.

Les coups lourds du fils de Yang ne trouvaient que les parades habiles de Reznor, la lame de son cimeterre n'arrivant pas à trouver le chemin de la chair et du sang. Son adversaire avait sans nul doute plus de rapidité que lui, mais cela ne lui servirait de rien. Il suffisait d'un seul coup pour tuer, pour peu qu'il soit assez puissant. Et de la force, Lyankii n'en manquait pas; encore fallait-il faire mouche.

Le moment opportun arriva presque lorsque, d'un remarquable enroulement, le marin de l'Escadre réussit à maintenir bloquée l'épée de son adversaire duelliste contre le bois du pont. Du revers de sa main libre, il assena une bonne torgnole à Reznor en un geste large, ferme et assuré.

Voilà qui lui apprendrait.

L'autre fut secoué et recula de quelques pas, et Lyankii n'attendit pas trois heures: il se rua sur son ennemi, espérant bien porter l'estocade décisive. Mais là encore, et contre toute attente, la parade fut au rendez-vous.

Et le duel continua de plus belle...

Entre deux claquments métalliques d'épée, Reznor ne pu s'empêcher de lancer un sourire mauvais à son adversaire et d'amorcer un ricanement, bien vite amorté pour une nouvelle tentative de frappe du suderon.

"Rassure-toi, je n'ai pas l'intention de mourir face à toi, porc... Je suis venu spécialement pour Corwen... Mais je t'ajouterai volontiers à mon tableau... Sinistre traître..."

Le capitaine du Requiem avait ponctué chacune de ces brès phrases, lâchées dans un souffle, d'un coup de sabre en direction de son adversaire mais à chaque fois Lyankii était capable de parer, et il ripostait immédiatement.

Sur le pont, les pirates du Requiem gagnaient peu à peu du terrain, ou du moins progressaient dans leurs objectifs, sous les ordres efficaces de Vedraï, sa fidèle seconde. Leur but était simple : se rendre maîtres de la barre et des commandes, et les garder. Tout ce qui importait était de mettre hors d'état de nuir le Septentrion, peu importent les moyens.

Le coup de poing du suderon secoua Reznor et, peu aidé par sa jambe amochée, il chancela et tomba presque à genoux. Comble de malédiction, le choc lui avait fait lâcher son poignard qui lui servait d'appoint. Cependant, il s'était relevé derechef, obligé de parer de attaque violente de son ennemi.

N'écoutant que son "courage" de pirate, il saisit sa deuxième dague de lancer pour l'envoyer avec force sur son adversaire...

La première manœuvre avait été parfaitement exécutée, les balistes avaient libéré leurs projectiles dévastateurs sur le pont ennemi… Ils avaient ensuite pu continuer leur route, évitant une trop grande prise de risque… Ils replaçaient une marge de sécurité entre eux et leur adversaire… Mais les choses s’annonçaient mal… La feinte de leurs adversaire les avaient conduit à sous estimer leur vitesse en voyant un bâtiment lourd… Et a présent il volait a leur poursuite…

Pour couronner le tout le vent favorisait plutôt le grand navire a l’immense voilure au détriment du bateau si maniable du capitaine Blood…

* Comment nous échapper ?? Il faut manœuvrer… Chaque manœuvre que nous les forcerons a exécuter les ralentira… Mais…

Curtilo jeta un œil en aval… Et maugréa a mi vois :

- Impossible d’empanner… Nous finirions en plein milieu des autres flottes… Et virer de bord… Pas assez de marge… A moins que…

Il observa la mer et découvrit une zone claire suivie d’une plage bien plus foncée… Le vent que cela annonçait serait parfait… En remontant au vent ils empêcheraient l’autre de trop se rapprocher de Lachesis… Après en profitant de la zone sans vent ils pourraient se débarrasser de leurs poursuivants… Virer pendant que les autres seraient encore coincés… Après ils auraient la marge nécessaire pour remonter au vent pendant que les autres seraient condamnés a faire de larges bords… Ils reprendraient l’initiative…

Lorsque Lachesis remonta au vent, Curtilo sourit… Blood était un bon capitaine… Autant profiter que l’autre se rapprochait pour larguer quelques flèches… Le charpentier banda son arc une première fois… Le trait empêner de plumes de cygne vola a travers les airs… décrivant une longue parabole pour finir dans la jambe d’un matelot… A quelques centimètres et le barreur aurait rendu l’âme… Lorsqu’il encocha une nouvelle flèche il remarqua que l’un des servants de baliste avait fini son travail… Ils allaient subir une nouvelle salve d’ici peu…

Cette fois le trait fit mouche : le servant qu’il avait remarqué s’effondra, la hampe aux plumes blanche sortant de son cou comme la marque de la colère d’Ulmno… Quelques secondes plus tard les coups partirent… Se déportant brusquement en aval, Blood laissa les projectiles adverses se perdre dans les profondeurs des mers…

***

Enfin… Ils arrivaient enfin… Curtilo avait fini son stock de flèches et était réduit a attendre… Lorsqu’enfin ils sentirent le vent décélérer brusquement, il se demandait s’ils pourraient s’en sortir… Ils avaient perdu une bonne partie de leur avance… l’inertie des pirates suffirait peut-être…

Et en effet… Ils rattrapèrent leur victime en quelques instants… Larguant leur mitraille sur la malheureuse Lachesis… Mais les choses ne tournaient pas si mal… La réplique de la frégate fut a son tour dévastatrice… Et ils sortirent de la zone de calme… En quelques mètres, la distance se creusa comme la frégate prenait le vent… Les voiles claquèrent lorsqu’ils se trouvèrent face au vent avant de partir en sens inverse, longeant le calme et filant sur l’eau… Quelques minutes plus tard ils étaient à nouveau dans une relative sécurité… Le temps pour le charpentier de descendre en calle pour observer les dégats…

HRP//tu m’excusera S-C… mais comme j’ai écrit une bonne parte de ce rp entre midi et 2… sans très bien me souvenir… j’ai mi quelques passes en rab…//HRP

Lyankii ne dit rien lorsque le feu Corwen fut mentionné par Reznor? A quoi bon lui faire connaître la vérité, après tout?

Les choses n'allaient pas bien fort sur le Septentrion: les marins du navire perdaient lentement du terrain tandis que les vagues ennemies arrivaient. Le bois du pont de tribord était à présent baigné de sang et jonché de corps sans vie, sous le regard languissant des mouettes qui volaient dans l'air iodé.

Du côté des capitaines duellistes, aucun n'avait réellement pris le dessus sur l'autre avait que le chef du Requiem ne sorte une seconde arme, une dague de lancer, et ne la fasse voler en direction de Lyankii.

Le suderon tenta d'esquiver le projectile en se décalant précipitamment vers la gauche, et simultanément, il essaya de parer la dague avec la lame du cimeterre qu'il tenait à présent à deux mains. Mais faire deux choses à la fois est souvent la meilleure façon de mal faire les deux, et cet exemple en fut la preuve... La parade à l'épée fut déclencher un peu trop tard et le mouvement d'esquive ne fut pas assez fulgurant, si bien que la pointe du couteau termina sa course au nbiveau du fois de Lyankii, ce qui lui arracha un cri de douleur et de rage.

"Arrrgh !! Maudit sois-tu, vermine!"

Il jura, et jura encore, arrachant sans tarder la lame de son abdomen t la jetant rageusement quelques mètres plus loin. Un peu plus de sang souilla le pont du Septentrion. Mais le pirate se reprit: il se remit vaillamment en garde et releva la tête, fixant son vis-à-vis, attendant toute attaque pour la parer.

Et faisant cela, ne quittant toujours pas des yeux son agresseur, il recula. Pas très vite, pas à la manière d'un chien appeuré, peut-être sans s'en rendre compte... mais il recula bel et bien et s'éloigna du bastinguage de son fier cuirassé.

l'esprit de Riggs bouillonnait, il était comme s'il était enivré, le pied intégral. mais d'extrieur le capoarl était impitoyable, froid, une machine à tuer. il coupait membre, transpercé les corps sans un bruit, sans un sentiment apparent. Un guerrier froid palcide, implacable que rien n'atteint et terriblement efficace.

A ses cotés le jeune lieutenant GoulF, qui scande des injonction, Harangue, sue, pleure de rage, hurle sa haine de ses pirates qui sont si antinomique de ses valeurs gondoriennes.

Riggs se retourne vers le jeune officier, agacé par ses élans patriotiques

"mais fermez la , par tous les valars"

et là Riggs voit du sang rugueux et sombre couler de la bouche entrouverte du jeune homme. Ses yeux reflétent la surprise, et une tristesse éternelle. Riggs y voit aussi une volonté de fer, qui lui fout les jetons.

Le jeune gondorien tombe à genoux lourdement, sa tête prend un angle étrange. puis il s'écroule sur le coté comme u chateau de cartes.

Un pirate apparait derrière l'officier étendu, un ourire aux lévres son sabre au poing. Il est fier de tuer un homme dans le dos , le scélérat.

Le sourire est encore quelques secondes plus tard sur la tête qui roule sur le pont du navire ennemi. Riggs d'un geste précis vient d'achéver le maladrin.

Riggs sent une boule au ventre, un sentiment qu'il n'a pas connu depuis une éternité: la tristesse.

Riggs hurle alors tel un loup affamé

"Pour le gondor, section phénix à moi"

Les hommes de la section de Riggs sont ebahis d'entendre les harangues du caporal; ils nont jamais entendu de tels mots franchir les lévres de leur chef.

Les hommes sont survoltés ils avancent, prennent mètre par métre. Ils submergent les pirates.

Riggs s'arrête un moment, il fait le point, il décide de se diriger vers le centre du navire ennemi vers les officier du Chimaera, il aperçoit l'amiral qui avec sa garde personnelle s'avance vers le même endroit.

La bataille va s'engager de plus belle et riggs combattra en souvenir d'un jeune gondorien mort en pays elfe pour son pays , es idées.

Rusé, ce Blood.

Un sourire carnassier se dessina sur le visage du colosse. La chasse n'était pas fini, le plaisir de la traque allait durer un peu plus longtemps. Il hésita une seconde. Jouer encore un peu avec Blood, ou régler ce problème au plus vite pour continuer la bataille comme prévu? Il opta pour cette dernière solution : devoir et plaisir était rarement conciliable, et le premier devait toujours prévaloir. Vieux précepte de vieux loup de mer. Il fallait en finir au plus vite avec le Lachesis.

Bolotnikov se gratta la gorge et détailla la situation. La frégate ennemie avait repris de l'avance. Une dizaine de ses hommes étaient morts, mais le pertes devaient être aussi lourdes de l'autre côté. Sans compter que Lachesis devait maintenant compter sur une voie d'eau conséquente, alors que le Faucon était presque intact. A terme, il finirait bien par le rattraper, lâcherait quelques salves fournies pour fragiliser cette coque de noix et achèverait le tout par un abordage comme seuls ses gaillards en avaient le secret. Faisable, mais trop long. Il fallait rattraper Blood plus rapidement. Comment?

Les défis, il adorait cela, l'Homme de Steppes. Surtout quand il parvenait à les relever. Il fit un geste machinal de la tête à ses matelots. Une nouvelle volée de carreaux s'envola vers le nef adverse. Pure formalité pour leur rappeler leur présence. L'un des projectiles se planta dans la coq au niveau de ce qui devait être les quartiers du commandant de bord. Bolot eut un sourire à l'idée qu'il était peut-être parvenu à détruir quelque objet de valeur auquel tenait particulièrement Blood. Oh, bien sûr, ce ne serait pas ça qui modifierait la suite des évènements, mais le capitaine du Lachesis, dans l'improbable probabilité où il parviendrait à gagner cet assaut, garderait un souvenir matériel du combat.

Bolot soupira. Il divaguait. Il devait se reprendre. Voyons, lequel de tous les tours qu'il avait élaboré depuis sa première navigation pouvait-il utiliser aujourd'hui? Ralentir un navire en fuite... Il s'était retrouvé dans une situation deux ans plus tôt, dans les eaux glacées de Forochel, alors qu'il poursuivait un esquif des gardes côtiers d'Arnor. l'embarcation était petit, mais très légère, et prenait régulièrement de l'avance sur le Faucon, alors lourdement chargé des marchandises. Qu'avait-il fait déjà? Ah oui... Le géant fronça les sourcils. Cela marcherait-il? Le Lachesis était beaucoup plus gros. Mais pourquoi pas?

Le capitaine lança plusieurs phrases dans sa langue gutturale. Il parla plus longtemps que de coutume. L'ordre ne devait pas être habituel. Les marins s'activèrent néanmoins avec un entrain inchangé. Qui descendait dans les cales, qui s'activait sur une balistes, qui déposait sur le ponts des objets étranges... Que se mijotait-il?

Bolotnikov hocha la tête en signe d'approbation. Tout était près, il suffisait d'attendre qu'il soient un peu plus près, dans un dizaine de minutes peut-être, et alors il verrait si sa trouvaille était efficace.

Le temps passa.

Puis se fut l'instant. Un cri. Quatre carreaux s'envolent vers la proue et se plantèrent dans le bois. Ils trainaient derrière eux des cordes, raccrochées à... une grande pièce de tissu qui avait tout l'air d'être une voile. Les hommes du Nord la jetèrent dans l'eau. Une extrémitée, lestée de plomb, s'enfonça dans les abîmes. L'autre, rattachée à des pièces de bois, flottait. Le Lachesis devait maintenant traîner derrière lui cette lourde toile imbibée d'eau, faisant office de gigantesque frein en empêchant l'eau de s'écouler normalement.

Le Faucon se déporta légèrement sur bâbord pour laisser la voile se détendre entièrement dans l'océan. Bien sûr, les autres couperaient les cordes. Mais le mal était déjà fait : la frégate avait presque instantanément ralenti, et la poupe du navire pirate frôlait déjà la poupe du Lachesis. Dans quelques secondes, les deux vaisseaux seraient côte à côte. Il n'y avait plus d'échappatoire.

//Je vous invite à relire mon poste page 3 ou je décris quelques mesures prises par Bolot. Bon abordage!//

HRp// HAAAAARGH, je suis vraiment confus mais j'ai pas tout suivis, voir rien du tout , je n'avait même pas vu que ca avait commencer et aujourd'hui je vois qu'il y a deja 5 page de Rp....et j'ai pas le temps de tout lire....Y_Y.......je fait quoi? s'il vous plait Help!//HRP

HRP//heu… bien heu… je dois avouer que j’ai pas tout suivi… donc je peut pas trop t’aider… heum… bien… vient sur mon bateau (enfin celui de fofo) ^°^ l’abordage commence tout juste//HRP



Le charpentier avait pu apporter une réparation sommaire au bateau… Il avait colmaté la brèche suffisamment pour qu’elle ne représente pas un nager pour le navire… Mais il lui faudrait plus de temps pour pouvoir faire quelque chose de vraiment potable… Et Lachesis aurais sans aucun doute besoin d’un petit tour en calle sèche pour être remise entièrement à neuf. Enfin… Le son mat qui résonna a travers toute l’armature confirma ses pensées : ils n’avaient pas le temps… Qu’avait donc pu préparer ces maudits pirates ? La brusque décélération qui suivit donna a l’elfe une vague idée de ce qui s’était passé… On les avaient lesté…

* L’abordage est inévitable… Il vaut mieux ne pas nous libérer… 9a facilitera notre départ lorsque nous en aurons fini avec eux… Et nous offrira peut-être même un repli fort intéressant… En attendant… L’heure des lames est arrivée…

Curtilo fonça sur le pont pour voir ce qui arrivait… Comme ils avaient pu le remarquer leurs adversaires avaient préparé un abordage violent… Heureusement pour eux, la différence de hauteur des ponts les mettraient a l’abris des piques installées par leurs adversaires… Ces dernières seraient même un net avantage pour grimper jusqu'à eux…

*Encore quelques mètres…

Frénétiquement, Curtilo reprit son arc pour faire chanter sa corde à l’unisson des dizaines d’autres qui avaient déjà commencé a tuer sur les deux ponts… Mais les cibles de l’elfe étaient différentes… A présent qu’il était assez prés, ses coups étaient destinés à couper certaines cordes… L’une des voiles adverse lâcha, la corde d’une baliste se brisa libérant la puissance destructrice de l’engin sur celui qui était en train de la recharger… Une autre flèche vint se ficher dans le cou du barreur, obligeant un autre marin à reprendre précipitamment le contrôle du navire…

Un choc retentit. Le temps des flèche était passé. Celui des lames arrivait. Les grappins volèrent de part et d’autre, reliant les deux bateaux qui avançaient maintenant flanc contre flanc… L’abordage allait commencer… Et ils avaient un beau désavantage…

HRP//Comme Gebir n'as pas d'adversaire, Morgoth, je propose qu'on triche un peu sur les règles et que tu joue le navire opposé au Dringmachin truc (il a un nom que j'arrive jamais à écrire. Simol c'est simple nan???). C'est donc un navire de l'Empire.

Mp le pour qu'il te passe toute les précisions, sinon c'est dans un de mes message avec Berund (je crois) page 3 ou 4...

Merci.//HRP

Un rictus mauvais se dessina sur les lèvres du Capitaine Reznor. Il était satisfait que sa dague ait touché ce chien de suderon, traître à la cause des pirates d'Umbar la Libre pour se liguer avec un suppôt de fanatiques religieux. Lui n'avait aucun dieu, et même Ulmo, il ne jurait pas par lui.
Le propriétaire du Joyeux Requiem saisit sa troisième et dernière dague de lancer, non pas pour la jeter sur son adversaire, mais pour servir d'arme d'appoint, ayant perdu son poignard lors de la passe précédente.

"Je te remercie pour ces malédictions, ricana Reznor. Continue, continue, comme les dernières paroles d'un mort sont sacrées, peut-être se réaliseront-elles..."

Le sang qui coulait de la plaie de son adversaire lui indiquait que la blessure n'était pas négligeable. Cela pourrait lui donner un avantage décisif dans la suite du combat. Bien sûr, cela n'avait pas été une tactique très honorable, mais peu importe, il était un pirate, non ?
Reznor porta quelques attaques prudentes pour tester les défenses de Lyankii après les blessures qu'il avait subi. Il tenait toujours bon, trop à son goût. Mais c'est à ce moment là qu'il remarqua que son adversaire reculait, lentement, mais sûrement.

"Tu fuis, mouscailleux ? se gaussa Reznor. Tu as bien raison, mais cela ne changera rien pour toi..."

Et, le sourire au lèvre, ses cheveux flottant au vent de la victoire, il se jeta litéralement sur son adversaire, lui assénant des coups larges et violents, l'éraflant plusieurs fois, mais au dépens de sa garde qui se trouvait fortement amoindrie...

Lyankii avait été blessé par un coup lâche et sans gloire de son adversaire; il ne se priverait pas pour utiliser lui-même de telles méthodes, maintenant que sa vie était en jeu et que le prolongement du duel signerait sans doute son arrêt de mort.

Non, il se put profiter du manque de prudence de Reznor: sa main gauche était plaquée contre sa blessure et sa main droite ne faisait que parer piètrement les attaques... Il n'était plus en état de profiter des failles dans la défense de son ennemi. En vérité, il avait un plan plutôt singulier pour éviter son propre trépas...

Le bastingage s'éloignait toujours; l'escalier menant aux cales se rapprochait. Liankii recula de plus en plus vite. Couvert d'éraflures et de sang, son seul salut possible se trouvait dans le repli. Pas très glorieux, non. Le Capitaine du Septentrion n'en était pas très fier, il ne répondit même pas à son vis-à-vis lorsque celui-ci vociféra encore et encore ses sempiternelles provocations.

Cinq mètres encore pour atteindre les escaliers.

Les estocades de Reznor étaient de plus en plus puissantes, et Liankii faiblissait.

Trois mètres.

Le suderon donna tout ce qui lui restait de forces et assena un coup énorme au pirate. Ce serait sans doute son dernier, il n'en pouvait plus. Mais il avait réussi à stopper l'espace d'un instant son ennemi.

Un mètre.

Il se retourna et courut aussi vite que lui permettait sa blessure et sa fatigue, atteignit le raide escalier, le descendit à la volée en se cognant la tête au passage, et tourna vers la gauche. Il franchit une porte et se retrouva dans une toute petite salle, sombre et crasseuse. Une prison, comme qui dirait, sauf que Liankii ne prenait jamais de prisonnier, il les tuaient.

Le suderon traversa la minuscule pièce et se précipita vers la porte opposée, qui s'ouvrait vers l'extérieur. Il l'ouvrit, puis la referma juste à temps et se plaqua contre celle-ci dans l'espoir de la maintenir close contre son adversaire. Hélas, il ne disposait pas de la clé qui aurait pu lui assurer une totale sécurité.

Si la lumière avait été un peu plus intense, Reznor aurait pu s'apercevoir que ses bottes étaient souillées d'une étrange substance: le sol de la minuscule cellule était recouvert d'amadou. Une petite ruse bien utile, un plan préparé à l'avance.

La porte par laquelle était rentrés les deux hommes se referma avec un bruit sourd, puis un cliquetis de serrure se fit entendre. Le lieutenant Hafad avait suivi son capitaine de loin, et, lui disposait des clefs.

Seule une petite ouverture était ménagée dans la plafond du cachot, renforcée par des barreaux de fer et donnant sur le pont. Un des hommes de Liankii se tenait là, dehors, qui s'était fait oublier dans les cordages. Il tenait une torche à la main, et sur son horrible visage balafré, une expression mêlée de délectation et de sadisme était apparu.

"Jolie ruse, tu en conviendras, Reznor!" minauda-t-il.

Sa jambe folle le faisait souffrir. Il était incroyable qu'il ne puisse même pas ratrapper un lâche adversaire terriblement blessé qui fuyait en traînant la patte. Il se maudit lui-même et son handicap, d'autant plus que, comme il ne tarda pas à le remarquer, cet échec impliquait beaucoup de choses en plus. Il s'était fait avoir comme un bleu...

"Et me..." Reznor étouffa un juron de rage et, de dépit il cracha sur le sol, tout en rendant un regard de dégout au guerrier de par dessus la trappe. Le Capitaine devait l'avouer, la ruse était excellente, et on ne peut plus perfide. Peut-être Lyankii était-il vraiment un pirate et pas un vulgaire corsaire...

Il était impensable d'atteindre l'ouverture du dessus, et quand bien même, cela ne lui aurait pas servi à grand chose, avec les barreaux et le cruel marin juste au-dessus, bien déterminé à se payer le scalp du Capitaine du Requiem. Et dans cette petite cellule, il n'y avait bien rien qui puisse l'aider à s'échapper dde sa prison funeste.
Reznor courrut vers la porte sans prêter attention à sa jambe douloureuse, comme mu par la perspective de la fatalité, et, se servant de son élan, frappa la porte à coup d'épaule. Il sentit les gonds trembler et la serrure sauter, mais la porte ne bougea que de quelques pouces, comme si un poids l'en empêchait de l'autre côté.

Reznor entendit le rire sadique du pirate à la torche une dernière fois, et ce qu'il redoutait le plus arriva. Il vit, comme au ralenti, la torche arriver lentement, pour toucher l'amadou qui maculait le sol. Avec l'énergie du désespoir, Reznor se précipita encore une fois contre la porte qui cette fois aussi ne fit que vaciller. Il entendit des bruits de l'autre côté, une respiration qui peinait, mêlée à un ricanement, et il sut que c'était Lyankii en personne qui fisait obstacle pour l'empêcher de sortir.

Le Capitaine du Joyeux Requiem essaya bien de donner des coups de sabre à tort et à travers à le mince interstice de la porte, dans l'espoir d'embrocher sa proie, mais rien n'y faisait, la fente était trop mince pour sa lame.
Reznor, le visage livide, les yeux écarquillés, le front luisant de sueur et l'écume aux lèvres tambourina fébrilement de ses poings meurtris à la porte tout en poussant des cris bestiaux tandis qu'il sentait s'élever la chaleur des flammes. Alors, d'une voix brisée :

"Nous nous reverrons en Enfer, enfant de cat.."

Malgré sa douleur, malgré sa grande fatigue et le sang qui coulait de sa blessure, Liankii ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il entendit son adversaire pester contre lui.

"Comme les dernières paroles d'un mourant sont sacrées, peut-être qu'elles se réaliseront..."murmura-t-il tout contre le battant de la porte savourant sa vengeance.

Et il s'empressa d'ajouter, d'une voix un peu déformée par la douleur:

"D'ici là, tâche de d'utiliser un peu plus ta cervelle."

Un grand cri de douleur et d'agonie s'éleva alors dans la cellule et couvrit l'espace d'un moment le son des flammes qui s'intensifiaient. Puis plus rien.Enfin! C'était fait. L'autre chien venait de rôtir tout vif, Lyankii pouvait à présent s'occuper de son inquiétante blessure. Il relâcha sa poussée contre la porte et s'assit, dos à celle-ci, plaquant ses deux mains contre le trou ruisselant de sang qui se trouvait à l'endroit de son foie.

"Borg! hurla-t-il aussi fort qu'il put. Borg!"

Mais le suderon à la torche qui se tenait un instant plus tôt au-dessus de l'ouverture avait été aperçu et pris en chasse par les pirates ennemis, et il devait à présent sauver sa peau sur le pont.

"Hafad! cria-t-il alors. Fait le tour, je suis blessé."

Le lieutenant répondit affirmativement et quitta la seconde porte pour rejoindre son capitaine par un autre escalier, mais ne la déverrouilla pas.

* Magnifique... se dit le fils de Yang. Si je survis, cette journée sera la plus belle depuis bien longtemps. Un traître en moins... *

Mais on dit qu'il faut toujours voir quelque chose de ses propres yeux pour en être sûr...