Une mission difficile

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Aelita dans les ruelles du bas de la cité, cherchait une idée pour pouvoir sortir de la cité blanche sans se faire remarquer. Il y a encore quelque minute, elle trouvait un homme mourant caché derrière une motte de foi et maintenant… elle se retrouvai avec un parchemin important qu’elle devait à tout pris emmener rapidement au mage Mithrandir qu’elle ne connaissait même pas. Voici ce qui se passa:

Le mourant se présenta comme envoyé d’un homme qu’il nomma Saemon Havarian. La tache qu’il demandait à Aelita était apparemment de sortir de la cité afin de rejoindre à l’extérieur un certain mage : Mithrandir. Le nom de ces deux personnages ne lui disait rien du tout, mais elle continua d’écouter, même si les paroles de l’homme peut à peut devenait saccadées, plus faible de seconde en seconde. Il eut quand même la force de passer sa main dans une sacoche qu’il portait avec lui pour en sortir un parchemin qui lui tendit difficilement, elle le prit aussitôt. « Pour Mithrandir…Pas attendre… » Furent ses dernières paroles… il s’évanouissait alors dans le néant, avec la force de pouvoir fermer les yeux une dernière fois. Aelita eu du mal à réaliser se qui venait de se passer, en quelques seconde, sa vie prit un nouveau tournant.. un homme lui confiait une mission importante juste avant de mourir, il était mort sous ses yeux sans qu’elle sache ni pourquoi ni même comment. Elle glissa une main sur le visage du mort, le caressant tristement sur la joue elle promit qu’elle ferait se qui lui était demandé, bien qu’elle ne connaisse les véritables intentions de cet homme.

Aelita était toujours dans la foule qui écoutait le dialogue entre le compte De Sora, Warin et Nogard. Il lui fallait trouver une solution pour sortir de la cité, et vite. Elle identifia l’entrée de la cité, les mercenaires sur les remparts et placés devant la porte ainsi que ce qui pourrait l’aider à sortir de la cité tout autour d’elle. Elle choisit de se rapprocher des mercenaires, elle passa discrètement dans leur groupe sans que personne ne semble s’en rendre compte. Se mêlant à eux, elle chercha des yeux quelque chose qui puisse lui donner une poste sur une éventuelle sortie..

Les Mercenaires allaient et venaient en tout sens. Ces brutes épaisses à la longue expérience avaient une mission simple...Personne ne devait entrer ou sortir de la Cité et ce sous aucun pretexte...
Parmi eux certains n'étaient pas doué pour la reflexion et avait un esprit long à la détente...Mais il était dirigié par un mercenaire bien particulier... Il était la main de fer...sans le gant de velour, il savait néanmoins utiliser sa tête... Ainsi il avait disposé ses hommes à des endroits stratégiques. Certains étaient visibles, d'autres non...C'est-ci qui sifflèrent un coup strident...Le chef tourna la tête parmi ces troupes et remarqua l'intruse...

"Ola ! Bandes de rats galeux que fait-elle là celle-ci ? Je vous ai interdit de consulter des femmes publiques tant que la mission n'était pas terminée ! Toi ma mignone tu va me faire le plaisir de virer tes miches et d'aller rejoindre la populace."

Elle fut donc démasquée, il ne serait pas aisé de sortir. Les mercenaires, conscient du danger que pouvait représenter la foule pour leur mission avaient fait évacuer les batiments les plus proches, à présent totallement vide. Puis ils se mirent à hurler et débaltérer en sortant leurs armes. Leur chef renversa une brouette trainant par là et monta dessus...

"Du vent, que tout le monde quitte les alentours de la porte, sauf si vous ne tenez pas à la vie..."

La foule se dispersa rapidement, comment donc allait faire Aelita Aetil'ilan pour sortir si elle ne pouvait se cacher que dans la foule...

Aelita pensait ne pas être repéré par les mercenaires, il était très simple pourtant de passer inaperçu tellement ils étaient préoccupés à regarder ce qui se passait devant-eux. Mais à sa plus grande surprise, le chef de cette bande de mercenaire fût alerté de sa présence dans leur rang par un mercenaire qu’elle ne put identifier. Le chef lui demandait aussi gentiment que possible, de retourner illico d’où elle venait, auprès de la foule. Son plan numéro 1, se mêler aux mercenaires pour pouvoir sortir de la cité était impossible à réaliser. Elle remarqua alors que des gens étaient expulsés de leur chez-eux par les mercenaires et elle entendue dire des mercenaires que les bâtiments étaient totalement vides. Elle remarqua aussi que les mercenaires qui s’étaient arrangés pour faire sortir tout le monde, regagnait leur place devant les portes où remontait sur les murailles, ils ne restaient donc pas dans les bâtiments plus longtemps. Les fenêtres de certains des bâtiments donnaient sur les murailles du haut de la cité blanche protégeant le bas de la cité. N’ayant qu’une seule solution, elle s’employa à trouver le bâtiment le plus intéressant pour traverser la muraille pour descendre dans les bas-quartiers. Avant toute chose, elle devait s’éloigner de la foule et du lieu ou les mercenaires se trouvaient en abondance.

Elle prit donc un chemin étroit entres deux bâtiments à droite de la foule, et elle le remonta aussi rapidement que possible, s’assurant que personne ne l’avait suivit. Elle arriva à une intersection quelques secondes plus tard : à droite, un chemin l’emmenait vers un autre qui la mènerait à l’opposé de la muraille et à sa gauche, chemin dans lequel elle s’engouffra, l’emmenait à un bâtiment construit devant la muraille du haut de la cité. Il était tellement large que le bâtiment offrait une porte d’entrée du côté ou la foule s’était rassemblée à quelques mètres seulement et une autre ou elle se trouvait. Cette seconde porte lui permettait de ne pas se faire voir quand elle entrerait à l’intérieur du bâtiment. Elle entra donc calmement et en face de la porte d’entrée, elle trouva une cage d’escalier entrouverte, mais elle n’était pas encore sur de pouvoir y entrer sans se faire prendre. Regardant à sa gauche, elle trouva un chandelier allumée posé sur une petite table en bois rectangulaire, déposé sur une nappe dorée. Mais était-il prudent de monter tout de suite, sans avoir inspecté les lieu ?

La foule repoussée un peu plus loin de la porte commençait peu à peu à se disperser, néanmoins les mercenaires avaient encore les yeux ouverts. Ils reprirent alors leurs rondes dans les petites ruelles adjacentes tandis que le gros des troupes restait au niveau de la porte... Sans qu'elle l'eut vu, Aelita avait failli en croiser plus d'un lors de ses pérégrinations. Mais la chance lui avait sourit et elle les avait évité de peu… Cela ne signifiait cependant pas qu’elle était tirée d’affaire. Les rondes des mercenaires étaient efficaces et bien que certains fussent très bêtes ils étaient aussi zélés. Ce n’est pas pour rien qu’ils avaient été payés cher… Ainsi donc Aelita était-elle entrée dans un bâtiment. Aucun bruit ne semblait s’y faire entendre. Ce qu’elle ignorait c’est que le mercenaire caché qui l’avait repéré dans la foule avait continué à l’observer jusqu'à ce qu’elle soit en dehors de son champ de vision. A ce moment il avait passé le relais à d’autres « confrères ». Ceux-ci n’avaient pas indiqué aux patrouilleurs la présence de cette jeune femme justement parce qu’elle en était une… Une femme ne représentait pas à leurs yeux une grande menace. Mais derrière une femme se cache souvent un homme qui tire les ficelles et donc ils la surveillèrent discrètement. Le dernier qui eut cette tâche ne put s’empêcher d’avoir un rictus quand il vit dans quel bâtiment elle était entrée…

Il sifflota et durant une minute les mercenaires aux alentours sifflotèrent puis se dispersèrent sans qu’elle en ait conscience.
Le bâtiment dans lequel elle avait mis les pieds était sans nul doute un emplacement stratégique utile pouvant permettre de quitter ce niveau de la cité…En effet il était haut et avec un peu d’habileté il était possible d’atteindre la muraille…en descendre était une autre affaire…
Le bâtiment était plongé dans la pénombre et un chandelier était allumé, seule source de lumière mis à part celle du soleil de moins en moins forte qui filtrait à travers les lourds rideaux qui masquaient les fenêtres…Ce bâtiment en plus d’être sombre et de sentir le renfermer semblait à l’abandon comme en témoignait l’état de délabrement de l’escalier montant aux étages supérieurs…

Toujours aucun bruit ne se fit entendre dans le bâtiment, peut-être Aelita pourrait-elle enfin franchir la barrière qui la séparée de son objectif, faire entrer Mithrandir dans la Cité.
Mais attention il ne fallait prendre aucun risque et agir avec prudence, n’oublier aucun élément de la situation…Aussi elle observa la pièce dans laquelle elle se trouvait…Un tas d’outils plus inutiles les uns que les autres étaient présent dans la pièce. Une échelle, une corde, des scies en pagailles, des vieux fauteuils miteux, des tonneaux éventrés ainsi qu’une batterie d’ustensiles de cuisine…

Aelita n’avait pas vu dans son observation de la pièce qu’un homme l’observait en haut des escaliers…Il avait l’épée nue…Un mercenaire sans doute…Celui-ci semblait tout de même être bien imbibé, en un coup d’œil Aelita remarqua des traces de bouteilles au sol, ainsi il manquait au tas du sol un bon nombre de bouteilles comme le laissait voir lesdites traces.

« Qu’esc’tu fous là ma jolie ? Tu t’es perdue ? »

Lança-t-il le regard lubrique examinant la jeune femme sous tous les angles.