Les rayons du soleil de printemps éclairaient le village, situé a quelques lieues de la Cité Blanche. Quelques paysans travaillaient dans les champs, et au sein du village on pouvait entendre les cris des enfants qui jouaient.
Tout semblait si tranquille...
***Une quinzaine de cavaliers s'étaient arretés sur une colline voisine. Ils portaient des cottes de maille par dessus de tuniques de cuir noir. Des masques représantant des gueules de monstres terribles cachaient leurs visages. Ils étaient tous armés jusqu'aux dents; des epées, des haches, des lances, des poignards, arbalettes...
Seul un des hommes avait le visage découvert. Son crâne chauve était récouvert de cicatrices, ses yeux brillaient avec un fanatisme cruel.
Il portait une longue cape noire et un plastron de la même couleur, une courte épee etait pendue a sa ceinture. Sa main gauche était récouverte d'un gant de cuir, mais il n'y avait pas de main droite...
Il parla, d'une voix vide, animée seulement par une cruauté profonde.
-Brûlez le village...tuez tous les paysans sauf quelques uns...arrosez les terres du Gondor avec le sang...ahah...
Quinze lames furent sorties en même temps de leurs fourreaux.
Ils chargerent...les étalons noirs écrasant le blé avec leurs sabots.
***Les paysans travaillant sur le champ ne comprirent pas tout de suite ce qui se passait...lorsqu'ils s'apercurent des intentions des cavaliers, il était trop tard.
Les hommes en noir leurs tombèrent dessus comme des rapaces...
Le sang des villageois gicla sur le sol, leurs corps terriblement mutilés par les coups de lances, epées, et haches. La plupart tomba avant de comprendre ce qui se passait...un ou deux essayèrent de se défendre avec leurs outils, mais tombèrent aussitôt sous les coups violents des assaillants. Ceux qui tentèrent de fuir vers le village furent ratrappés et achevés sans pitié.
***Les cavaliers continuaient a galloper, l'homme chauve à leur tête, son epée courte récouverte de sang du Gondor.
Moins d'une minute plus tard, ils entrerènt dans l'enceinte du village.
Leur dirigeant s'elanca sur les enfants qui regardaient les cavaliers avec une curiosité innocente, et les tua un par un, les transpercant de son epée courte...
Une femme essaya de s'enfuir, et s'écroula au sol avec un carreau d'arbalette entre les omoplattes. Les cavaliers tuaient tout sur leur chemin, violant les femmes, transpercant et coupant en morceaux chacun qui essayait de s'opposer à eux.
Le sang coulait à flots, il n'y avait aucune limite à la cruauté des hommes en noir, et parmis eux le plus vicieux était l'homme chauve. Il semblait prendre un plaisir inhumain à entendre les cris de ses victimes, et voir leur sang couler par terre.
***Quelques minutes plus tard, seul un petit groupe de villageois restait en vie; ils s'étaient mis a genoux devant les cavaliers, et demandaient pitié.
Le dirigeant des hommes en noir les regarda avec indiffénce, puis dit à ses hommes:
-Epargnez en cinq, et pendez les quinze autres.... Ahah.Les cavaliers obéirent en rigolant. Ils attachèrent des cordes solides à un grand arbre situé au milieu du village, et tirèrent les villageois un par un, puis les pendirent.
Leur dirigeant dit, en souriant vicieusement:
-Cinq cent pièces d'or pour le meilleur tireur...Les hommes en noir sortirent leurs arbalèttes, et commencèrent à tirer sur les paysans pendus, les transformant aussitôt en des hérissons ensanglantés.
Les cinq survivants, deux femmes, deux hommes, et un enfant, pleuraient de peur et d'angoisse.
-Brûlez les maisons...ahah..Les cavaliers obéirent volontiers, allumant des torches et les jettant par les fenêtres et les portes des habitations. Les maisons, dont les toits étaient faits de paille, prirent aussitôt feu.
L'homme chauve sortit alors des profondeurs de sa cape des petites bulles de verre, remplies d'une poudre noire. Avec un rire diabolique il les jetta à l'intérieur des maisons; une série d'explosions retentit, les maisons s'ecroulant une après l'autre.
Bientôt seules des ruines et l'arbre récouvert de villageois pendus restaient...
Le dirigeant des cavaliers s'approcha des cinq survivants, et atrappa un d'eux par la gorge avec sa main gauche, puis dit:
-Tu diras...tu diras à tout le monde que Balthazar le Noir est de retour, pour mettre le Gondor à feu et à sang...vous m'avez fait souffrir...apprenez maintenant le sens de la souffrance. Ahah...Il poussa le villageois, qui s'écroula à terre, puis remonta sur son cheval noir, et fit signe à ses cavaliers.
Ils partirent aussi brusquement qu'ils étaient venus, laissant sur place les cinq survivants et l'arbre récouvert de morts...
Au loin, un rire inhumain retentit...
MOUAHAHAHAHAHAHIhihihiiihii iiiiii#Balthazar