Mewyn du Rohan

Mewyn fille de Harlm,cavalière du Rohan

Âge :30 ans, est née un jour de printemps de l'année 269 du Quatrième Age
Sexe :Féminin
Race :Rohirrim
Particularité :Rien. Est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normal. De son point de vue en tout cas.

Alignement :Neutre
Rôle :à définir

Histoire

Si nous explorons les tréfonds de notre mémoire, si nous remontons là ou nos souvenirs se font plus que flous, il demeure toujours un son, une odeur, un détail une petite chose en apparence insignifiante qui pourtant symbolise toute notre enfance.
De son passé, la seule chose dont se souvient Mewyn fille de Harlm, c'est de la chaleur des feux de forge. Cette chaleur qu'il faut absolument garder constante car d'elle dépend la réussite d'heures de travail. De la couleur exacte que doit prendre le métal juste avant qu'on ne le plonge dans l'eau. Du poids exact que doit avoir la lance équilibrée...
Voilà certaines des seules certitudes qui peuplent la vie de la jeune rohirrim à l'aube de ses 15 ans alors qu'elle veille son père, rongé par une toux pernicieuse.
Du Rohan elle ne connaît guère plus que les hectares de prairie qui entoure leur maison. De la Terre du Milieu et de son histoire elle ignore tout.
Harlm n'aime pas les questions, il dit que la curiosité est une tare dangereuse. Et parce qu'il est son père, parce qu'il ne cesse de lui répéter qu'elle lui doit obéissance et respect, parce que les exercices n'étaient que plus difficiles si elle rechignait, elle avait cessé de vouloir savoir.
De vouloir savoir pourquoi il refusait de la laisser courir hors de vue de la maison, pourquoi il l'enfermait quand d'autres hommes à cheval venaient chercher les lames qu'ils passaient tant de temps à concevoir, pourquoi elle ne devait surtout pas parler des chevaux, pourquoi elle n'avais jamais eu le droit de l'accompagner au village. Se taire était devenu aussi naturel que de respirer, que de passer les premières heures de chaque nouveau jour à s'entraînner au maniement de l'épée et de la lance et le reste devant les fourneaux. Ainsi tournait son existence.
Au bout d'un moment il n'était même plus venu qui que ce soit pour récupérer le fruit de leur labeur mais les feux ne s'étaient pas éteints et le temps avait continué sa course.

Jusqu'à ce jour, cette aube qui voit Harlm lutter pour respirer, ou chaque souffle qui s'échappe de ses lèvres produit le bruit étrange d'une vieille toile que l'on déchire.

"Ma fille...mon enfant il faut..."

Ménage-toi père, s'il te plaît.

"Nous savons très bien tout les deux vers quelle route me mènent mes pas, si je ne la fuis pas tu n'as pas de raison de le faire."

Et avant qu'elle n'ait le temps de répliquer, le Rohirrim raconte. Il lui raconte Déolinde sa mère et Edoras la cité ou elle, première enfant chérie, avait vu le jour. Il lui raconte la joie, leur vie puis la douleur quand Déolinde avait été retrouvée mystérieusement mutilée alors qu'elle était partie seule s'encquérir de matière première pour ses créations, à lui. Il lui raconte enfin son choix égoïste de protéger du reste du monde la seule chose précieuse qu'on lui avait laissé, envers et contre tout. A l'époque bien sûr, il n'avait pas envisagé q'un jour son trésor se retrouverait seule face à un monde qui lui est totalement inconnu. Alors Harlm, sans perdre un temps précieux à s'excuser, use ses dernières ressources et essaie de lui transmettre tout ce qu'elle ignore, de lui apprendre le monde, les Ages, les peuples...

Abandonnant dérrière elle le tertre frais, Mewyn clos le premier chapitre de son existence en prenant d'un pas décidé la route d'Edoras. Car en marchant en ligne droite vers l'horizon, elle finirait bien par atteindre la cité n'est ce pas?



"Jamais une femme n'obtiendra ce poste tu m'entends?Tu as beau être talentueuse dans ton domaine Mewyn, certaines tâches n'incombent qu'à un homme!"

Il lui avait en fait fallut presque cinq ans pour rejoindre Edoras. Cinq très longues années pendants lesquelles elle s'était acharnée à combler toutes les lacunes de son passé d'ermite involontaire. Marchandant ses talents d'artisan, et même quelques fois ceux de combatant respectable, elle allait de village en village, précédée par son histoire:celle d'une étrange fille homme, un peu sotte et pas loquace mais s'y entendant fort bien en lames et autres bricolages de la même veine, qui accepte de travailler en échange de livres, d'histoires et du droit d'apprendre à monter à cheval avec les enfants.
Quand enfin ses pas et ceux de sa monture nouvellement acquise la mènent aux portes de la cité royale Mewyn entame sa vingtième année et l'enfant émerveillée par le plus petit nouveau détail est devenue une adulte sévère et réfléchie.
Elle est une nouvelle fois source d'étonnement bien sûr, puis avec les mois passent l'attraît de la nouveauté et elle ne devient plus qu'un forgeron parmis tant d'autres.
Presque dix ans s'écoulent encore, devenue aussi habile cavalière que n'importe lequel de ses semblables et atteinte d'un besoin irrepressible de nouvelles aventures,la jeune femme sillone les Terres du milieu, avide de nouveaux paysages. A plusieurs reprise, sa route croise celle d'eoreds avec qui elle fait parfois un bout de chemin, sans toujours y avoir été invitée. A nouveau sa réputation commence à la précéder à tavers les plaines:cette étrange rohirrim solitaire et silencieuse qui un jour apparaît au milieu des autres hommes, qui s'improvise armurier des troupes quand il n'y en a pas (et ne peut s'empêcher se s'intéresser de prêt à la gestion de l'armurerie quand responsable il y a pourtant déjà), prend part aux combats même quand on tente de l'en écarter et obéit aux ordres comme n'importe quel soldat tant qu'on ne tente pas de la renvoyer sagement à Edoras.
C'est à l'aube de ses trente ans qu'elle regagne enfin pour de bon la cité, décidée à poser un temps ses fontes, à fonder sa propre échoppe. Quand la nouvelle lui parvient que le poste de maître de l'armurerie se trouve malheureusement à nouveau vaquant, c'est sans prendre le temps de réfléchir, sans même réaliser ce que ça requête peut avoir de saugrenue alors que plusieurs autres capitaines au mérites connus et reconnus sont également présents dans les murs qu'elle se présente, plus sérieuse que jamais.
Après tout, plus de quinze ans auparavant, un homme, qui avait sacrifié son existence à sa protection et qui reposait aujourd'hui à l'ombre de l'herbe drue d'une prairie, lui avait enseigné qu'il ne fallait jamais juger un individu à son apparence mais bel et bien à ses capacités...


Une lance et une épée, toutes deux forgées pendant ses années d'apprentissage au côté de son père. Elle n'en a jamais accepté d'autres. D'après elle, les meilleurs armes sont celles que l'ont à conçu soit même quand on en possède les capacités. Elle a par la suite completé son équipement d'une armure de monte légère et d'un bouclier renforcé d'un motif de métal.
Un grand hongre gris baptisé Elred en apparence aussi degingandé que sa cavalière mais qui ne lui a jamais fait défaut.
Mewyn ne possède ni robe ni aucun quolifichet typiquement féminin en dehors d'un large pendentif rond gravé offert par son père. Elle suppose qui sont représentés certains symbole en rapport avec sa famille mais n'ai jamais poussé les recherches plus loin.


De taille moyenne, presque petite pour un rohirrim, seuls les traits de son visage, plus fins et plus doux, et sa musculature, malgré tout son entrainement demeurée plus fine que celle d'un homme, permettent de certifier qu'elle est une femme.
Ses cheveux blonds pâles sont toujours soit sévèrement raccourcis, pour éviter qu'ils ne la gênent pendant qu'elle travaille avec du métal ou qu'elle entretient le contenus de ses râteliers, soit attachés lorsqu'elle est en campagne.


De part son éducation, Mewyn reste quelqu'un de très calme, de très posée qui n'agit jamais à la légère. Les longues années d'isolement lui ont laissés l'habitude de ne s'exprimer qu'avec franchise, d'aller droit au but, de ne pas perdre son temps en paroles inutiles.D'aucuns la trouve un peu taciturne.
Parfois encore quelques peu naïve quand aux jugements qu'elle porte sur son prochain, plusieurs mauvaises expériences l'ont poussé à se montrer facilement méfiante et, si sa loyauté ne connaît que peu de limites, celui qui commettra l'erreur de la trahir s'en mordra vite les doigts.




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Comment trouves-tu le forum ? :Mouahahah j'aime beaucoup
Comment as-tu connu le forum ? :Par google, en cherchant un nouveau forum role play.
Je m'excuse par avance pour les fautes d'orthographe, c'est un sujet sur lequel je suis plutôt maniaque mais mes neurones sont un peu en vacances en ce moment...

Excellente fiche, style tres agreable a lire, et histoire interessante

Je valide

Fofo'