Réveille, "Chez le Vagabond Rampant".

Unárion se réveilla, des tambours lui fracassant la tête. La tête pesante et poser sur la table, Unárion compris qu'il avait un peu trop bu hier soir. Il ne souvenait plus de rien. Il releva la tête, la lumière du soleil lui éblouit les yeux et il les ferma. Il entendit un homme parlé et se diriger vers lui, le tavernier. Il récupéra ses esprits.

-Alors, c'est maintenant que tu te réveilles ?

-Mmh... bonjour.

-Hier soir je n'ai jamais vu ça, la taverne pleine a craqué.-

-Vous auriez de l'eau, j'ai très soif...

-Bien sûr, voilà. Je t'offre le déjeuner si tu veux?

-Oui merci, mais pourquoi ?

-Tu ne te souviens plus ? Hier t'a payé plusieurs tournés.

-D'accord.

L'homme se leva et partit chercher le repas. Unárion étanchât sa soif, il établit un plan de sa journée. Déjà manger, remercier le tavernier et partir trouver un boulot. La taverne était grande, plusieurs tables de bois massif. Le comptoir tailler dans la pierre et le toit très haut. Unárion s'imagina l'endroit plein, il pouvait contenir environ une cinquantaine de personnes. Il se rappela sous formes de flashback des parties de la soirée, c'est ses deux autres compagnons qui l'avaient traîner ici. Kelor et Habadanir, les deux mercenaires avec qui il travaillait pour les contrats présentant le plus de risques. Et avec lesquels il partageait ensemble une maison.

-Voilà, voilà. Le repas du jour.

-Merci.

-Bon j'ai des clients, mais repasser quand vous voulez, au revoir.

Unárion encore un peu perdu dans ses penser mangea avec lenteur. Il finit son assiette, se leva et sortit. Au milieu de la rue, il se retourna "Chez le Vagabond Rampant".

Unárion déambula dans les rues de la cité. C'était le matin, mais le soleil tapait déjà durement. L'activité battait son plein, des personnes allant à gauche à droite, faisant les boutiques, rentrant chez eux. Même à cette heure-ci la cité était dynamique.

Il se rendit chez lui, une maison de mercenaires, cet endroit n'ai pas très connue. Mais trois mercenaires y habitent, Unárion aussi. Les personnes qui ont besoin de leur service se rendent là-bas pour des boulots passant de rats dans une cave, au transport de marchandises jusqu'à convoyer des marchands d'une ville à l'autre.

Tranquillement, en profitant du vent il se dirigeait chez lui, enfin là où il dormait pour le moment.

Unárion était arrivé chez lui. Kelor et Habadanir étaient sur la terrasse donnant sur la rue. Ils affûtaient leurs lames. Unárion se dirigea vers eux. Kelor était un ancien pirate ayant servi sur de nombreux navires. Habadanir était un ancien soldat Haradrim spécialisé dans l'archerie. Kelor et Habadanir étaient comme deux frères, l'un laissant l'autre prendre les décisions et parler. Kelor malgré son tempérament enragé lors des combats, ne parlait que très peu en dehors des tavernes et des voyages jusqu'aux lieux d'une mission.

-Vous avez un contrat ?

-Oui on part ce soir, on doit escorter des marchands jusqu'à une ville dans le désert. Juste, Kelor et moi... toi tu en as un autre.

-Et je dois faire quoi ?

-Tu dois protéger un objet et l'emmener jusque chez son propriétaire. Ta mission à l'air sans danger, mais reste sur tes gardes.

-J'en prends note.

-Tu devras te présenter au Bazar et demander la commande de Ishain, ensuite te rendre dans le désert à Dur'Zork et déposer la commande à Ishain. Tu le trouveras sur la place du marché, tu as neuf jours. Là-bas un homme te donneras une lettre avec un sceau en échange de l'objet.

-Aucun problème, d'accord. Normalement tout se passera bien. Quand revenez-vous ?

-Dans quatre ou cinq jours, vu la route à faire.

-Bon, au revoir.

-Bonne soirée.

Unárion rentra dans la maison et compta les pièces qui lui restaient. S'il voulait arriver jusqu'à cette cité il devra louer ou acheter un moyen de locomotion.
Le désert est impitoyable et hostile. Unárion devrait aussi s'acheter une carte du désert, n'en ayant pas il se trouverait vite perdu.

Ce soir-là, il laissa ses compagnons partir tranquillement. Il mangea une grappe de raisin, un peu de viande. Il écouta une musicienne joué dans la rue et s'allongea sur son lit. Demain matin il devra préparer ses affaires passer aux boutiques et l'après-midi, partir.
Unárion tomba rapidement dans le sommeil, bercé par la douce mélodie...