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Thorondil
Maître Fauconnier du Roi
Thorondil

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Rôle : Maître Fauconnier du Roi d'Arnor

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PNJs de Thorondil EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 19:50
PNJs de Thorondil Ashkan10
- Ashkan le Scorpion -

Nom/Prénom : Ashkan dit Le Scorpion
Âge : 39 ans
Sexe : Masculin
Race : Homme - Bâtard oriental/haradrim
Particularité : Nourri une passion sans limite pour tout ce qui est vénéneux, venimeux ou toxique.

Alignement : Aucun à tendance légèrement mauvaise
Rôle : Mercenaire, assassin, empoisonneur.


Équipement :
- Une dague fine et incurvée comme le dard d'un scorpion.
- Un lot de fines aiguilles cachées dans le revers de son col.
- Une boite en bois portée en bandoulière contenant de nombreuse fioles et flacons en verre ou en terre cuite contenant poudres et liquides aux vertus plus ou moins létales ainsi que toute une panoplie de chimie de voyage.
- Un collier en perles noires qu'on lui offrit à Umbar en payement d'un service et en autre en perles d'ivoire de mûmak et d'obsidienne qui appartenait à sa mère.

Description physique :
Ashkan se caractérise avant tout par une aura qui inspire immédiatement la méfiance. Il semble perpétuellement entouré d'une atmosphère lourde, de celle qui provoque la chair de poule sans raison apparente. C'est un personnage très sombre qui n'inspire aucune confiance.
Plutôt petit pour un homme, à peine 1m68, il possède des muscle solides mais secs qui ne lui donne pas grande carrure. Néanmoins il a acquit au fil des ans une force physique honorable qui, bien que loin d'être herculéenne, lui a rendu service en bien des occasions. Mais surtout, ce sont sa grande vitesse de déplacement et ses reflexes vifs qui ont fait sa renommée. Les mauvaises langues le disent plus rapide et plus dangereux qu'un serpent. Et ils n'ont pas entièrement tord.
Ashkan porte une courte barbe soigneusement taillée mais laisse ses cheveux poussés comme bon leur semble jusqu'à lui retomber sur les épaules dans la plus parfaite anarchie. Sa tignasse ondulée, châtain foncé, dissimule en partie son visage et ses expressions aux regards des gens, ne laissant entrevoir que les lignes de ses pommettes taillées à la serpe, ses joues creuses et ses petits yeux d'ambre perçants et brillants comme la pointe d'une flèche. De sa mère, il a hérité d'une belle peau halée et résistante aux climats du désert. De son père, il reçut la mine sévère et l'endurance des nomades.
Son front, qu'il cache d'un long bandeau, et son bras gauche sont tatoués et scarifiés à la mode d'un vieux culte melkorite minoritaire tombé dans l'oubli. C'est d'ailleurs de ce bras qu'il utilise dague et poisons, car, en effet, il est gaucher.
Sa voix même est malsaine, rocailleuse et comme sortie d'outre-tombe mais étrangement fascinante, belle même. Elle laisse à son interlocuteur l'impression diffuse de se trouver face à un cobra qui le surveille, mortel et captivant à la fois.

Description mentale :
Ashkan est un homme d'une grande intelligence, calculateur et au sens moral défaillant.
Son immense savoir ne se limite qu'à une chose et une seule : l'art et la subtilité de tuer. Seules les disciplines en rapport éveillent son intérêt. Très grand expert en création et utilisation de poisons, il utilise tout ce que la nature et la science met à sa disposition. Chacune de ses recettes est signée de sa main. Il ne laisse d'ailleurs personne faire son travail, il créé ses produits et il les utilise lui-même. Au grand jamais il ne vendrait ses création à qui que ce soit. C'est là la seule limite de son éthique professionnel. Jamais il ne laisserait un flacon de ses poisons sans contrôle. Personne ne saurait dire si c'est par paranoïa ou fierté. Il aime maîtriser tout ce qui l'entoure et garde jalousement ses recettes qui disparaitront avec lui. Il ne note rien, il ne sait même pas écrire, à peine lire. Il stocke tout son savoir dans sa mémoire et repère ses flacons grâce à d'obscures étiquettes ornées de symbole qu'il est le seul à comprendre.
Ashkan ne parle jamais de sa vie, ni de son passé. Il parle peu à vrai dire mais écoute beaucoup, toujours à fouiner la moindre information qui lui serait utile. Et s'il ouvre la bouche, ce sera pour placer ses pions sur l'échiquier, jamais par politesse ou pour d'honorables raisons.
Sa vision du bien et du mal est très arbitraire et fluctuante. Un jour il pourra se sentir d'humeur charitable et sauver une personne en danger de mort sans raison particulière ou sans que cela puisse servir ses intérêts. Le lendemain il assassinera sans sourciller un innocent qui aura eut le malheur de se mettre en travers de sa route. A ce titre on pourrait facilement le qualifier d'instable.
Pour lui loyauté n'est pas très différente de servitude, il qualifie même celle-ci de "lourdes chaînes invisibles". Sa fidélité s'arrête au poids de la bourse de ses clients et à ses propres plans. Malheur à celui qui lui offrira une confiance aveugle car le mot amitié n'a aucune valeur pour cet homme et la mort serait sans doute le moindre des maux pour celui qui aura eu foi en cette folie.

Technique de combat :
C'est de sa technique de combat qu'il tire son surnom : le Scorpion. Ashkan utilise sa dague à lame empoisonnée pour frapper ses adversaires. Son coup préféré consiste en l'imitation parfaite de la technique d'attaque de cet animal : un coup unique, vif comme un éclair, du haut vers le bas, taillant chair et entrailles jusqu'à rencontrer une résistance et retiré aussi vite. Il utilise également de petits piques ou fléchettes empoisonnées pour paralyser ou assassiner une cible précise.

Langues parlée :
- Westron
- Suderon
- Oriental

Histoire :
Notre histoire commença en automne 259 du Quatrième Âge, dans un marché aux esclaves du Rhûn.
Sur l'un des stands se tenait une jeune femme prostrée, de longs cheveux noirs ondulés encadraient un visage fin mangé par de grands yeux de biche d'un noir profond. Sa peau avait la couleur du caramel et la douceur de la soie. Ses poignets, malheureusement, avaient été tailladés par des liens qu'elle ne portait même plus, résignée à sa condition. Cette jeune femme se nommait Assia, c'était une haradrim capturée lors d'un raid de bandits alors qu'elle allait chercher de l'eau plus loin qu'à l'accoutumée. Ce fut son métier d'origine qui lui permit de trouver un maître rapidement : elle était sage-femme.
Elle fut achetée à prix d'or par le bras droit d'un petit chef de clan du sud-est, Sephtis. L'épouse de celui-ci, Jila, en était au sixième mois d'une grossesse particulièrement difficile qui avait déjà faillit la tuer par deux fois et Sephtis était bien conscient que sans aide, il ne verrait jamais son enfant et risquait de perdre sa femme. Dès cet instant, Assia devint la garante de la vie de Jila et de l'enfant à naître. C'était une lourde responsabilité qu'elle avait souvent dû assumer malgré sa jeunesse.
Jila était une magnifique femme à la chevelure corbeau retenue par une coiffure compliquée, aux yeux verts en amande et à la peau pâle. Tout le contraire de son époux, un petit homme courbé à la face de fouine, aux yeux perçants et au sourire de requin. Si Assia admirait la première, le second la terrorisait... Malheureusement il ne fallut pas longtemps au maître pour s'enticher de la petite esclave jeune et si exotique. Et comment pouvait-on défier un homme qui, d'un seul mot, pouvait vous briser en mille éclats comme une brindille trop sèche ?
Prise au piège entre la jalousie de l'épouse qu'elle devait pourtant veiller et le désir du mari qu'elle souhaitait fuir, la vie d'Assia prit un tournant infernal entre mille et une humiliations. Elle avait parfaitement conscience que l'unique raison pour laquelle sa maîtresse ne l'avait pas encore tuée était qu'elle tenait sa vie entre ses mains...
Et la situation s'aggrava encore lorsqu'inévitablement, elle finit par tomber enceinte. Si par chance, Jila mettait au monde un fils, cela n'aurait que peu d'importance. Mais si l'épouse devait accoucher d'une fille et qu'elle, pauvre esclave, enfantait l'héritier, cela signerait son arrêt de mort. Elle le voyait parfaitement dans les yeux de l'épouse.
Elle ne devait pas être destinée à mourir car, un jour d'été, particulièrement chaud, Jila mit au monde un garçon fort et en parfaite santé qui fut nommé Sorush. Et parce qu'Assia lui sauva la vie lors de la délivrance, Jila lui offrit son amitié.... Mais ce genre de trêve ne dure jamais longtemps.

Lorsqu'une nuit d'hiver particulièrement glaciale se leva sur le Rhûn, Assia mit au monde son propre enfant. Un petit garçon aux yeux d'ambre que Sephtis appela Ashkan. Et la jalousie de Jila revint plus forte encore. Elle n'avait plus qu'une seule idée en tête, que Sorush soit le seul héritier de Sephtis, et certainement pas ce petit bâtard à demi-haradrim, fils d'esclave. Une grande peur surtout hantait Jila, qu'Assia tente d'assassiner l'enfant pour mettre le sien à sa place. Crainte infondée mais qui prenait une place de plus en plus grande dans son esprit.

Sephtis ne trouva pourtant pas nécessaire d'affranchir le petit Ashkan qui demeura esclave.
Alors que sa mère fut reléguée aux tâches ménagères et au service de l'épouse, Ashkan fut tour à tour compagnon de jeu puis jouet préféré de son demi-frère, balayeur, garçon d'écurie, commis de cuisine... Plus maigre, plus jeune, il devint le souffre-douleur de Sorush qui, influencé par la haine de sa mère, le maltraitait à chaque occasion. Seule Assia, lorsqu'elle trouvait encore un peu de temps, lui prodiguait l'amour dont il manquait cruellement. Le soir, quand, bien après minuit, elle se trouvait libre de toute tâche, elle venait lui chanter des histoires de son peuple et s'endormait souvent, épuisée, au milieu d'une phrase. Quant à son père, il ne lui offrait qu'indifférence et mépris.

Tout bascula un jour, alors qu'Ashkan n'avait que 7 ans. Lassé des perpétuelles crises de Jila et sans doute lassé d'Assia qui n'était plus si jeune, Sephtis vendit la mère et l'enfant... mais pas en lot. Assia alla servir un guérisseur dans un petit village sur la rive de la Carnen, tandis que le petit Ashkan échoua chez le vieux chaman du clan. Le vieillard détestait et enviait la position de Sephtis en silence mais comptait bien se servir de son tout nouvel atout.
Plutôt que de le traiter en esclave, il traita l'enfant en apprenti, lui transmettant une partie de son savoir... La partie la plus dangereuse : le pouvoir de tuer. Il lui apprit les plantes et les animaux qui serviraient ses desseins. La plus infime herbe ni le petit insecte du Rhûn aux vertus mortelles n'échappait à ses connaissances. Et, à sa façon un peu bourrue, le consola de la perte de sa mère.
Lorsqu'Ashkan eut 12 ans, le chaman l'estima fin près et lui confia une unique mission. S'il y parvenait, il serait libre. Libre de retourner au pays de ses ancêtres comme il le souhaitait tant. Libre de repartir de zéro au Harad. Cette unique mission était simple : il devait éliminer Sephtis, qu'importe le moyen tant que personne ne puisse remonter jusqu'à lui. Et Ashkan sourit. Il n'avait que haine et défiance envers son géniteur et l'épouse. Il valait mieux qu'eux, il valait mieux que son idiot de frère qui roulait des muscles devant le chef du clan... Dans sa tête défila une nuée de scénarios pour se venger de cette famille qui l'avait laissé dans la servitude, qui l'avait piétiné, humilié, haï, séparé de la seule personne qui l'aimait et détruit ses rêves et ses espoirs. La vengeance courait dans ses veines comme le plus doux des poisons. Oui, il accomplirait sa mission.
L'été 273 du Quatrième Âge, on apprit la mort de Sephtis, sa femme et son fils, morts dans leur sommeil sans que personne ne puisse expliquer ni comment, ni pourquoi. Trois jours après leurs obsèques, le vieux chaman reçu la place de bras droit et quand un mois passa, il délia Ashkan de son service, comme il en avait fait la promesse, livrant l'enfant de 12 ans à la nature et la cruauté humaine en toute connaissance de cause.

Après deux longues semaines d'errance dans la solitude et la peur, à vivre comme un enfant sauvage, volant pour survivre et se cachant des bandits de grands chemins, Ashkan fut recueillit par un étrange petit clan. Quatre familles et une dizaine de vieillards partageaient leurs vies. Il s'agissait en fait d'une secte melkorite dont nombres de rituels ponctuaient l'existence. Il y resta jusqu'à l'âge d'homme et au delà, recevant les marques rituelles de son allégeance au grand Melkor. Mais Ashkan n'était pas le genre d'homme à se plier. Il avait retenue de son esclavage une volonté farouche de ne se soumettre à personne, loyauté ayant été éradiqué de son vocabulaire.

Las, mais plus instruit, il fit route vers le Harad, contournant les terres du Mordor en se glissant comme une ombre la nuit dans les champs gondoriens. Il chemina jusqu'au cœur du Harad à la recherche de ses origines.
L'obsession des poisons ne l'avait jamais quitté et il trouva en ces terres tant d'animaux toxiques, les plus fascinants serpents, les plus magnifiques scorpions dont la technique d'attaque l'inspira plus que tout autre, les plantes si mortelles que les effleurer menait au trépas...
L'accueil des haradrims ne fut guère chaleureux, et il vécut jusqu'à ses 25 hivers en ermite dans une tente près d'un petit oasis. Il passa ses journées à observer autour de lui, apprendre et expérimenter ses découvertes sur des bêtes qu'il achetait ou volait à des voyageurs de passage ou des fermes isolées... voir même parfois sur les hommes eux-mêmes. Plus il vivait seul, plus sa morale s'émoussait.
Et un jour, ce fut l'ennui qui le chassa de chez lui. Chargé de ses quelques affaires, il prit la route sans but et marcha dans le désert, accompagnant les caravanes, se déroutant au fil des rencontres. Jusqu'à arriver à Umbar, la cité pirate.

Dans la cité-état, il trouva rapidement du travail. Il commença simple matelot, passant brièvement garde-du-corps, puis finalement reconnu pour ses talents d'empoisonneur, il s'installa à son compte. Payé par quiconque refusait de se salir les mains, ne lésinant pas sur les suppléments pour "demande spécial" ou "personnalité connue", il réussit à rapidement faire fortune de cette simple ressource et abandonna toute activité marine.
Ashkan commença lentement à se faire un nom, puis une renommée pour finalement devenir un assassin célèbre dans le milieu sous le nom du Scorpion. Malgré tout les métiers dont on l'affuble il préfère la dénomination "d'artisan des poisons" ou "d'artiste des poisons".
Et parfois, quand l'envie lui prend, il quitte sa belle demeure des côtes d'Umbar pour parcourir la Terre du Milieu en quête de contrat à titre mercenaire qu'il appelle simplement ses "vacances".


Dernière édition par Thorondil le Lun 9 Mar 2020 - 23:20, édité 6 fois
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Forlong
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PNJs de Thorondil EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 21:35
Une superbe fiche de plus ^^ Excellent style, personnage original, histoire intéressante. Seule remarque: un équipement un peu trop important, je te demanderai donc de choisir entre la dague et l'épée.

Fiche validée. Bon jeu!


PNJs de Thorondil Signtest11_1

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PNJs de Thorondil EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 21:39
Merci Forlong ^^

J'ai gardé la dague et laissé tomber l'épée.
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