PNJs de Mardil

Nom, Prénom : inconnus, surnommé « le boucher de Khand »

Âge : entre 35 et 45 ans

Sexe : masculin

Race : humain

Particularité :

Alignement : mal

Rôle : mercenaire à la solde de l’OCF

Equipement : Vêtu d’une longue tunique brune qui attire peu l’attention, il est équipé d’une cotte de mailles et de protections pour les bras et les jambes. Son arme principale est une longue épée à deux mains, qui si elle est peu esthétique, est redoutable lors d’un combat rapproché. Il possède également un long poignard courbe très affuté dont il se sert peu hormis pour torturer ses victimes.

Description physique : Plutôt grand (1.85m), il paraît de prime abord peu imposant. Cela est dû à sa tenue qui cache un corps, certes mince, mais très nerveux. Il compte davantage sur la force brute que sur la rapidité ou l’agilité. Néanmoins il sait se défendre et est même redoutable en combat singulier. Il a des jambes très puissantes, dues à son existence passée à errer à pieds d’un bout à l’autre de la terre du milieu. D’ailleurs il est assez mauvais cavalier.
Son visage est assez banal lorsqu’il est inexpressif. Il a des yeux clairs et la tête rasée. En revanche c’est lorsqu’il se met à sourire qu’il devient inquiétant. Son sourire est froid, cruel et révèle la folie latente qui est en lui.

Description mentale : Sa nature profonde est la cruauté. Les seuls moments de joie qu’il ressent proviennent du meurtre et de la torture. Il est extrêmement sûr de lui (trop ?) et ne se considère pas comme faisant parti de la race humaine. Souffrant d’un complexe de supériorité, il se sent investi de la mission de débarrasser le monde des êtres « inférieurs », définition particulièrement large de son point de vue. Peu loquace (son épée parle pour lui), il est indigne de toute confiance. Qu’importe, lâché en plein combat, son surnom prend tout son sens.

Histoire : On connaît peu de choses avec certitude de la vie du meurtrier. Il est apparu aux alentours de l’année 280 au pays de Khand, laissant dans son sillage des cadavres mutilés et, selon la légende, partiellement dévorés. Il est rapidement pris en chasse par les autorités et il se réfugie au Harad. Le même scénario va alors recommencer l’obligeant à bouger constamment pour ne pas se faire attraper. Ceux qui tentent de le stopper reviennent rarement vivants et jamais entiers. Il se fait mercenaire même si ce n’est pas l’appât du gain qui l’intéresse. Mais pour peu que son employeur ne soit pas trop regardant sur les méthodes employées, et qu’il ne recherche pas la discrétion, il est l’homme de la situation. Il reste rarement longtemps au service d’une même personne, sa compagnie laissant un peu à désirer. Vers la fin de l’année 299, il est contacté par l’ordre de la couronne de fer et engagé en tant que mercenaire. Présent dans tous les combats, il est craint autant par ses ennemis que par ses alliés. Homme de main utile, il ne cherche pas à monter les échelons au sein de l’ordre, car peu lui importe l’idéologie de ses employeurs. Tant que ses supérieurs l’envoient au combat, afin qu’il puisse assouvir ses sombres désirs, il se satisfait pleinement de son existence.

Apparition : [Villages environnants] Le sac de Fondcombe

Décédé

Nom, Prénom : Sevenson, Déor

Âge : environ 30 ans

Sexe : Masculin

Race : Humain

Particularité : léger boitement à la jambe gauche, causé par une ancienne blessure

Alignement : Bien

Rôle : Voyageur, ancien rohirrim

Equipement : Une armure recouvrant uniquement le tronc et des protections de bras. Une lance et une épée à deux mains. Il possède son propre cheval et c’est à peu près tout. Un petit baluchon regroupe ses affaires personnelles, ce qui représente bien peu de choses.

Description physique : De taille moyenne (environ 1.75m), il est puissamment bâti, résultats de ses années de travail à la forge et de son entraînement de Rohirrim. Comme tant d’autres hommes du Rohan, il est blond et a les yeux plutôt clairs. Il est particulièrement redoutable lorsqu’il est à cheval, surtout grâce à sa lance. Il est moins doué avec son épée même si il sait se débrouiller. Il boîte légèrement à la jambe gauche, cause d’une ancienne fracture mal ressoudée.

Description mentale : Déor est un homme avant toute chose loyal. Loyal à sa famille d’abord. Descendant d’une longue lignée du Rohan, sa famille est modeste mais possède quelques terres au sein de leur exploitation agricole. Les hommes de la famille font partie des Rohirrims de pères en fils et Déor ne fait pas exception. Il est donc également loyal à sa patrie et répond toujours présent lorsque le Rohan a besoin de lui. D’un tempérament plutôt joyeux, il peut néanmoins s’emporter pour un rien car il est un homme passionné. Mais, à la suite d’un événement tragique, son caractère enjoué a laissé la place à une mélancolie palpable. De moins en moins loquace et de plus en plus renfermé sur lui-même, il ne reste pas grand-chose de l’homme qu’il était jadis. Tourmenté par son passé récent, il s’interdit désormais d’être heureux et pourchassé par ses démons, il choisit de partir en exil.

Histoire : Déor était un homme sans histoire jusqu’à récemment. Après la mort de son père lorsqu’il avait 23 ans, il a repris la tête de l’exploitation agricole et connût un certain succès dans ses récoltes. Avec son épouse et leur fille, ils mènent une vie tranquille sauf lorsque le Rohan appellent les Rohirrims à se rassembler. C’est d’ailleurs lors d’une de ces batailles qu’un assaillant lui casse la jambe avec une masse d’armes. Fracturée en plusieurs endroits, celle-ci ne se ressoudera pas correctement et Déor garde les séquelles de cette blessure. Son histoire récente reste un mystère car il ne parle jamais de ce qui lui est arrivé et des raisons qui l’ont poussé à quitter sa terre natale. Néanmoins la tristesse se lit sur son visage et les cauchemars réguliers qui le tourmentent sont le signe d’un lourd secret qui pourrait bien le rattraper.

Apparition : Le voyage continue!

Pas de soucis comme dit par mp

Nom : Moren (Irian)

Âge : 36 ans

Sexe : Masculin

Race : Humain

Particularité : Il lui manque deux doigts à la main gauche, perdus lors d’une bataille.

Alignement : Neutre à tendance bon

Rôle : Mercenaire (ancien soldat du Gondor)

Equipement : Une armure en cuir souple, légère mais résistante. Une épée à deux mains de très bonne qualité et un bouclier en bois, renforcé de cuir bouilli.

Description physique : Très grand (presque 1.95m) et imposant, il se démarque sur le champs de bataille par sa grande force. Guerrier expérimenté, il préfère l’affrontement direct. Il n’est en revanche pas très rapide. Malgré son handicap, sa main gauche peut tout de même lui servir, soit en renfort de la droite pour manier son épée, soit pour tenir son bouclier. Il est suffisamment fort pour pouvoir manier sa grande épée avec seulement la main droite.

Description mentale : De nature plutôt réservée, il ne s’emporte pas à la légère. Par contre, une fois qu’il est en colère, il se calme difficilement et peut se montrer violent. Il a trois principales faiblesses : le vin, l’argent et les femmes, ce qui l’a conduit à sa situation actuelle. Maintenant sobre, il s’efforce de ne pas retomber dans ses vieux travers.

Histoire : Originaire du Gondor, Moren est né et a grandi à Osgiliath. Lorsqu’il atteint l’âge légal, il rentre dans l’armée et se fait remarquer pour ses aptitudes physiques exceptionnelles. Malgré la perte de deux doigts lors de la reprise d’Osgiliath en 284, il est de toutes les batailles. Il se distingue lors de la campagne du Harad en 290 et il est fait caporal des frontières.

Déjà à l’époque, il est porté sur la boisson même s’il sait se contrôler. Ne souhaitant pas fonder une famille, il enchaîne les conquêtes féminines au grand dam de ses parents. Ce n’est qu’après la mort de ces derniers que la situation dégénère. Il boit de plus en plus et il contracte des dettes de jeu auprès de Mirallan, un puissant marchand de Minas Tirith. Dès lors, ses problèmes de boisson empirent et, s’il n’est pas rétrogradé, sa carrière militaire en pâtit. Vers le milieu de l’an 298, il rencontre Elgyn, un jeune rôdeur, ayant également des dettes de jeu auprès de Mirallan. Ils sympathisent et réfléchissent au moyen de se sortir de leur situation délicate, d’autant plus que les menaces de leur créancier s’intensifient.

Ce n’est qu’un an plus tard qu’ils trouvent la solution. Alors qu’on lui confie la mission de rattraper un voleur qui s’est enfui avec son butin (une quantité appréciable de pièces d’or), il s’arrange pour qu’Elgyn fasse parti de l’expédition et c’est en compagnie d’un troisième soldat qu’ils pourchassent le criminel. Celui-ci est tué mais le soldat périt également. Elgyn et Moren se partagent le butin et désertent.

Moren s’installe à Dale sous le nom d’Irian. Il dilapide son argent en beuveries et acquiert rapidement une mauvaise réputation. Et finalement, ce qui lui reste de son butin originel, est volé, par l’une des jeunes femmes qu’il a ramenées chez lui, alors qu’il cuvait son vin. Désormais sans le sou,  il décide de se faire mercenaire pour gagner sa vie. C’est à ce moment qu’il entend parler de la purge d’Esgaroth et il décide d’y participer. Déterminé à laisser son passé derrière lui, il s’est promis de ne plus toucher, ni à une bouteille, ni à une femme. Mais saura t’il vaincre ses vieux démons ?

Apparitions : Le départ
L'ennemi de mon ennemi n'est pas forcément mon ami

Nom, Prénom : Sukhbakaara, Esiria du clan Sukhbak, dite « la veuve noire »

Age : 48 ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Alignement : Neutre

Rôle : Ambassadrice de Rhûn, chef « officieuse » de son clan

Particularité : Porte un permanence un voile de deuil et est toujours vêtue de noir.

Equipement : Esiria est très riche et cela étant, la liste de ses possessions serait bien trop longue à effectuer. Elle possède en son nom propre une demeure située à une demi journée au nord d’Albyor, demeure qui nécessite une quinzaine de serviteurs (ou plutôt d’esclaves) en permanence. Une vingtaine d’hommes en assure la protection, ainsi que de la maîtresse des lieux.
Parmi les possessions de sa famille : un grand territoire au nord d’Albyor, une demeure dans la ville en elle-même, plusieurs bateaux de commerce et des esclaves bien trop nombreux pour pouvoir les dénombrer…

Description physique : Esiria est grande (1,75m) et le mot qui vient à l’esprit lorsqu’on la rencontre est « impériale ». Elle ne fait pas son âge et prend très soin de son apparence. Ses yeux verts, sa bouche sensuelle et ses longs cheveux noirs font sa fierté. Elle porte toujours des tenues élaborées et des coiffures sophistiquées qui rehaussent sa beauté et indiquent à son interlocuteur sa richesse et sa position sociale.

Description mentale : Ambitieuse, acariâtre, venimeuse, manipulatrice, intéressée, méprisante, retorse, cruelle et sans pitié. Voilà le caractère profond de cette femme. Néanmoins, elle peut se montrer charmante si elle y trouve son intérêt. Elle fera tout pour protéger les intérêts de son clan et développer leur pouvoir. Elle attache une grande attention à faire respecter le nom de sa famille.

Famille :

Alagh Dhurkânaj : son frère, chef du clan Dhurkan, ainsi que les enfants et petits enfants de celui-ci.
Naros Sukhbakaoan : son mari décédé, ancien chef du clan Sukhbak
Oreg Sukhbakaoan : son fils aîné, actuel chef du clan Sukhbak
Tagif Sukhbakaara : la femme de son fils aîné Oreg
Aerenya Rahekhi : sa fille, mariée au chef du clan Rahekhi et leurs enfants
Phidrû Sukhbakaoan : son second fils, célibataire et sans enfant
Kirian Sukhbakaoan : son petit fils, aîné d’Oreg et de Tagif
Enyria Sukhbakaara : sa petite fille, cadette d’Oreg et de Tagif

Histoire :

Esiria est née en 252 au sein du clan Dhurkan, un clan mineur à l’extrême est de Rhûn. N’étant pas destinée à reprendre les rênes du clan (ayant un frère aîné, Alagh), son père ne juge pas utile de l’initier à la politique du clan mais lui fournit tout de même une éducation poussée. Si elle s’illustre particulièrement dans les activités intellectuelles, l’entraînement au combat la laisse indifférente et elle ne fait aucun effort dans ce domaine.

Esiria est une enfant malheureuse mais elle n’en montre rien, cultivant déjà l’art de la dissimulation. Lors d’un voyage en 264 à Albyor, elle attire le regard du jeune Naros, héritier du clan Sukhbak. Celui-ci convainc son père qu’il veut la prendre pour épouse et les négociations commencent. Le père d’Esiria n’hésite pas une seconde à donner sa fille, tant cette union est inespérée. En effet, le clan Sukhbak est un clan très riche, grâce aux mines d’or qu’ils possèdent sur leurs terres.

En 265, le mariage a lieu et Esiria quitte ses terres natales. Elle n’y reviendra qu’à la mort de son père en 280, pour assister aux funérailles et à l’accession de son frère à la tête du clan. Elle est d’abord effrayée par la perspective du mariage (elle n’a que 13 ans) mais très vite elle se lie d’un lien profond pour son mari. Elle en tombe sincèrement amoureuse et la petite fille triste laisse vite la place à une femme enjouée et dévouée. La seule ombre au tableau est la pression que lui fait subir son beau père pour qu’elle mette au monde rapidement un héritier, Naros étant enfant unique.

Il faut attendre l’an 269 pour que naisse son fils Oreg. Il sera suivi par une fille Aerenya en 271 et par un autre fils Phidrû en 274. Lorsque son beau père meurt en 279 et que Naros prend la tête du clan, les choses changent rapidement. En effet celui-ci entend bien partager la direction du clan avec son épouse et il l’initie à la politique. Esiria se révèle très douée et, si d’un point de vue officiel, Naros est le seul dirigeant du clan, en réalité ils gouvernent ensemble.

Sous leur impulsion, ils développent considérablement leurs activités minières et enrichissent encore plus le clan. Ils commercent avec Albyor, toute proche, mais également avec Vieille-Tombe. En 286, Oreg épouse Tagif, une aristocrate d’Albyor. Le clan Sukhbak lie alors son destin avec les représentants de la cité.

Mais le conte de fée s’arrête là pour Esiria. Naros meurt brutalement à la suite d’une mauvaise chute de cheval l’année suivante et Oreg prend la tête du clan. Esiria porte le deuil de son mari et ne se remettra jamais de la mort du seul homme qu’elle ait aimé. Son caractère change alors du tout au tout et elle devient exécrable avec sa famille aussi bien qu’avec les gens du clan ou ses esclaves. Dès lors, elle porte en permanence un voile de deuil et ne s’habille plus qu’en noir.

Elle n’abandonne pas la gestion du clan, jugeant son fils incapable de poursuivre son œuvre. Lui abandonnant la gestion courante des mines, elle s’intéresse de plus en plus à la façon d’augmenter son pouvoir. Elle décide de tout miser sur le commerce des esclaves et tisse sa toile à Albyor, n’hésitant pas à ruiner ses concurrents, voire à se débarrasser d’eux.

Son petit fils Kirian nait en 288 et il est suivi de sa petite fille Enyria l’année suivante. En 291, elle marie sa fille au chef du clan Rahekhi, un clan au nord du pays, plutôt pauvre mais gouvernant un vaste territoire composé de steppes et de vallées assez peuplées. Les années suivantes sont consacrées à augmenter la puissance économique du clan. Elle prête de l’argent à d’autres clans et s’assure ainsi d’avoir des débiteurs un peu partout dans le pays. Dans le même temps, sa légende noire grandit. On la dit impitoyable avec ses ennemis et les récits des mauvais traitements qu’elle fait subir à ses esclaves font le tour du pays. Ceux-ci meurent par centaines chaque année, travaillant jusqu’à épuisement dans les mines.

Dès l’an 296, elle commence à envisager de développer son commerce à l’extérieur du pays mais se heurte aux difficultés d’une telle entreprise. Après la prise de pouvoir de Lyra, elle tente de s’allier les bonnes grâces de la reine en prêtant de l’argent à la couronne et en appuyant toutes les décisions de la souveraine. Elle soutient ouvertement la politique agressive de la reine et lorsqu’elle apprend que celle-ci a décidé de déplacer sa frontière vers l’ouest, elle lui apporte un soutien financier. Déterminée à placer sa famille dans une position de force dans cette partie du pays, elle tente alors de se faire nommer ambassadrice de Rhûn auprès des peuples pouvant devenir des possibles partenaires commerciaux.

Apparitions : L'histoire est écrite par les vainqueurs
Comptoir oriental
Bras de fer

Nom, Pénom : Desbo, Ella

Âge : 28 ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Alignement : Bien

Rôle : Marchande au Harondor et Grande Marchande par intérim en charge de la région sud au sein de la Compagnie du Sud
Equipement : Ella est assez riche et ses possessions sont nombreuses. Les plus remarquables sont sa demeure à Djafa ainsi que la maison de sa famille (et l’élevage de chevaux qui en dépend) dans le nord du Harondor.

Description physique : Née d’un père gondorien et d’une mère harondorim, Ella a hérité des attributs de ses deux parents. De taille moyenne (environ 1.65m), elle est de solide constitution, grâce à la pratique intensive de l’équitation. Ella est une femme d’une grande beauté, dotée du teint pâle et des cheveux bonds-roux de son père ainsi que des grands yeux noirs et des lèvres sensuelles de sa mère.

Description psychologique : Ella est une femme indépendante et forte, habituée à être aux commandes et à s’occuper de tout. Malgré cela, elle reste humble, consciente de ses origines modestes. Elle est cependant ambitieuse et volontaire. Elle est fière de ses origines mêlées et ses idées politiques sont proches des idéaux des Peuples Libres plus que de ceux des sudistes. Très protectrice envers sa famille, elle est prête à tout pour les protéger. Son indépendance fait qu’elle n’a jamais souhaité se marier car elle ne veut dépendre d’aucun homme.

Famille :

Jonah Desbo : son père, décédé
Horacio Desbo : son frère, âgé de 25 ans, soldat du Gondor
Hassia Desbo : sa sœur, âgée de 21 ans, mariée à un maçon du Harondor et leurs jeunes enfants
Elaria Desbo : sa deuxième sœur, âgée de 16 ans
Saemon Desbo : son second frère, âgé de 10 ans

Histoire :
Ella est née au Harondor en 273 d’un père gondorien et d’une mère harondorim. Son père, Jonah Desbo, avait monté un élevage équestre au Harondor quelques années auparavant et avait épousé une locale. Particulièrement proche des idéaux des Peuples Libres, il avait rejoint une guilde au Harondor qui regroupait ce type de personnes. Cette guilde avait été mise en place par Saemon Havarian, dont il va devenir un ami très proche.

Ella est la première née du couple puis est suivie par son frère Horacio en 276. En 280, sa sœur Hassia vient au monde et elle-même est envoyée à Minas Tirith afin de suivre ses études, son père, dont elle est très proche, souhaitant qu’elle puisse avoir la meilleure éducation possible. Elle y restera 8 ans avant de revenir même si elle fait régulièrement des allers-retours vers le sud afin de voir sa famille. Sa deuxième sœur, Elaria, vient au monde en 285 et, en grandissant, deviendra extrêmement proche d’Ella. En 288, âgée de 15 ans, elle revient au domicile familial et son père commence à la former au métier d’éleveur équestre, d’autant plus que son fils ne semble que peu intéressé par l’élevage familial.

C’est à cette époque qu’elle rencontre Saemon Havarian pour la première fois, même si leurs relations restent extrêmement formelles. Les choses se compliquent en 291 lorsque sa mère meurt en mettant au monde son deuxième frère, que son père nomme Saemon en hommage à son ami. Dès lors, Ella prend en charge l’éducation de ses frères et sœurs, en particulier pour les plus jeunes.

Deux ans plus tard, lors de la guerre contre le Gondor, tous les chevaux de son père sont réquisitionnés par les armées haradrims. Ces derniers perdant la guerre, Jonah n’est jamais remboursé et la famille est totalement ruinée. Si tôt après la mort de sa femme, la perte de ses chevaux est plus qu’il ne peut en supporter et il se donne la mort. Ella est anéantie par la perte de cet homme  qu’elle idolâtrait mais une partie d’elle-même ne lui pardonnera jamais d’avoir abandonné ses enfants.

A 20 ans, Ella se retrouve alors en charge de ses frères et sœurs mais la famine menace toute la famille car, en perdant leur haras, ils ont perdu toutes leurs sources de revenus. Horacio, qui a 17 ans à ce moment-là, décide de s’engager dans l’armée gondorienne, par choix mais également afin qu’il y ait une bouche en moins à nourrir. Il envoie une partie de son solde à Ella régulièrement et cette dernière travaille dans un haras concurrent afin de nourrir sa famille mais cela est loin d’être suffisant. Hassia, du haut de ses 13 ans, doit donc s’occuper des deux petits et tenir la maison mais Ella sait qu’elle va devoir se résoudre à vendre la demeure familiale.

Elle se résout alors à accepter la demande en mariage d’un riche marchand afin de sauver sa famille même si elle sait qu’ainsi, elle ne sera plus jamais libre de prendre ses propres décisions. C’est alors qu’elle reçoit des nouvelles de Saemon Havarian qui lui exprime tout son soutien pour la mort de son père. Ce dernier lui offre aussi ses conseils et surtout un soutien financier afin qu’elle ne soit pas obligée de se marier contre son gré. Ella est très surprise et surtout très reconnaissante, car Saemon et elle ont beau être amis, ils ne sont pas encore des amis proches. A partir de cet instant, commence la relation épistolaire entre les deux amis qui ne sera jamais interrompue et Saemon devient l’ami le plus fidèle d’Ella. Grâce à l’aide financière de Saemon, Ella remonte l’élevage équestre de son père et, si ce dernier n’atteint pas la grandeur qu’il avait auparavant, cela est suffisant pour sauver sa famille de la ruine.

En 295, Ella rejoint la Compagnie du Sud et est placée sous l’autorité d’Emilion Goloth, Grand Marchand de la région sud. Elle décide alors qu’elle ne se contentera pas d’être une simple marchande sans grande envergure. Elle engage un espion afin de se renseigner sur les activités de ses concurrents et, après avoir appris que l’un deux mène des activités illégales, elle le menace de tout révéler. Afin d’éviter la prison (et peut être même la mort) il accepte de lui revendre son entreprise contre une somme dérisoire.

Elle devient ainsi la maîtresse du 2ème plus grand élevage équestre de la région. Les revenus supplémentaires lui offrent alors l’opportunité de voir plus grand et elle commence à diversifier son commerce : étoffes, épices, bijoux et artisanat. Elle s’intéresse aussi aux matières premières et rachète des terres boisées à l’extrême nord du Harondor afin de se lancer dans l’exploitation du bois.

En 298, sa sœur Hassia se marie à un maçon installé au nord du Harondor et Ella décide d’acheter un grand manoir à Djafa où elle délocalise ses activités. Elaria et Saemon y vivent avec elle même s’ils vont régulièrement dans le haras familial. Ce dernier est géré par un employé fidèle d’Ella. Petit à petit, Ella devient l’un des marchands les plus influents du Harondor. Cependant, elle préfère gérer le maximum de choses par elle-même et est pratiquement inconnue au sein de la Compagnie du Sud où elle n’a des relations qu’avec Emilion Goloth et les marchands du Harondor ainsi que quelques-uns de ses clients au Gondor.

La situation devient plus compliquée avec la prise de Dur’Zork en 300 et la partition du Harondor. Ses positions pro-Gondor la mettent dans une position délicate avec ses partenaires commerciaux du Sud mais son influence est suffisamment grande pour qu’ils aient plus à perdre qu’à gagner en cessant de faire affaire avec elle. Ella se garde bien, dans un premier temps, de prendre parti et attend de voir dans quelle direction le vent va tourner. Dans le même temps, Emilion Goloth se montre particulièrement laxiste avec les marchands passant des contrats pouvant être défavorables aux intérêts des Peuples Libres et Ella commence à le suspecter d’incompétence et / ou de malveillance.

Elle se rend au Gondor l’année suivante pour assister au mariage royal et affermir sa position au sein de la Compagnie du Sud. C’est là qu’elle se voit offrir le poste d’Emilion Goloth par Saemon Havarian, durant le temps que durera l’enquête contre lui. Cette promotion éclair d’une quasi-inconnue déplaît souverainement à beaucoup de monde au sein de la Compagnie du Sud et Ella sait qu’elle doit impérativement faire ses preuves si elle veut se maintenir à cette position.

Apparitions : Une rencontre absolument pas fortuite
Une visite de courtoisie

Nom, prénom : Novgorod, Eirik

Âge : 17 ans

Sexe : Masculin

Race : Humain

Particularité : plusieurs cicatrices dans le dos dues à des coups de fouet. Amputé du bras gauche au-dessus du coude.

Alignement : Bien

Rôle : voyageur (faute de mieux)

Equipement : Il ne possède que le peu qu’il a sur lui, c’est à dire une épée de bonne facture, une armure légère mais résistante et un poignard.

Description physique : Eirik est plutôt grand (1.8m environ) et mince. Blond aux yeux bleus, il paraît avenant à tous ceux qui croisent son chemin. Malgré son jeune âge, c’est déjà un très bon bretteur et ses qualités physiques sont surprenantes (et dues au fait qu’il s’entraîne beaucoup depuis son plus jeune âge). Il a été récemment amputé du bras gauche.

Description mentale : Son comportement est diamétralement opposé à son physique avantageux. Il est plutôt timide et les brimades et les coups qu’il a reçus pendant la majeure partie de sa vie l’ont rendu méfiant et distant. Mais ce qui frappe avant tout c’est la tristesse qu’on lit au fond de ses yeux et qui ne semble jamais le quitter.

Histoire : Eirik est né et a grandi au sein d’un petit village, non loin de la cité elfique de Fondcombe. Il est l’ainé d’une fratrie de quatre enfants et très tôt il doit se charger de ses frères et sœurs. Son père est un homme violent qui n’hésite pas à battre régulièrement sa femme, laquelle lui est totalement soumise. Sa violence s’étend également à ses enfants et très jeune, Eirik apprend la peur.

Aussi, il passe le moins de temps possible chez lui et apprend l’escrime auprès du forgeron de son village, un ancien soldat à la retraite et qui, après avoir utilisé des armes toute sa vie, a décidé de les fabriquer. A mesure qu’il grandit, et malgré les brimades répétées de son père, il développe des talents de bretteur insoupçonnés. Il finit par s’opposer à son père, mais lorsque ce dernier comprend qu’il n’a plus le dessus sur son fils, il reporte sa violence sur sa femme et ses autres enfants.

Ne supportant pas de voir ça, Eirik se soumet à la volonté de son père qui le maltraite plus que jamais. Il souhaiterait quitter le domicile familial mais il ne peut se résoudre à abandonner sa mère et ses frères et sœurs à la merci de la violence de cet homme.

Tout change lorsque l’OCF s’empare de Fondcombe. Le village est, dans un premier temps épargné, mais lorsque les agents de l’OCF commencent à pacifier les villages alentours, le chef du village d’Eirik préfère se soumettre. Lorsque les elfes décident de reprendre Fondcombe, certains agents de l’OCF investissent le village afin de leur barrer la route. Cette fois-ci les choses ne se passent pas aussi bien. Avec l’arrivée de la contre attaque elfiques, les habitants reprennent espoir et décident de résister à l’envahisseur.

Le père d’Eirik s’oppose fermement à cette idée et préfère se ranger du côté de l’OCF. Une dispute éclate alors entre le père et le fils et, comme d’habitude, se finit par Eirik tâchant de protéger sa famille de la violence paternelle. Mais, cette fois, la coupe est pleine et Eirik décide de chasser son père de la maison. La violence de ce dernier redouble et, alors qu’il repousse un énième assaut de son père, Eirik le pousse violement et ce dernier s’ouvre le crâne contre le rebord de la cheminée. Il meurt en quelques minutes.

Eirik est extrêmement choqué par ce qu’il vient de faire car il n’avait nullement l’intention que les choses dérapent à ce point. Il n’a pas le temps de s’appesantir sur le sujet car les elfes approchent et le combat s’engage contre les agents de l’OCF. Il s’empare de son épée et rejoint les habitants qui ont décidé de lutter au côté des elfes afin de reprendre leur village.

La bataille est une victoire mais lorsque Eirik rentre chez lui, il découvre que sa plus jeune sœur est morte, tuée par un monstre à la solde de l’OCF. Sa mère lui reproche alors sa violence et lui dit que tout est de sa faute, car son mari les aurait protégés s’il ne l’avait tué. Eirik essaie de se défendre mais elle lui dit qu’elle ne veut plus jamais le voir.
Il erre alors dans le village et, ne sachant pas quoi faire d’autre, se joint aux elfes afin de reprendre Fondcombe. Il participe à l’affrontement mais, une fois celui-ci terminé, il n’a plus aucune idée de ce qu’il doit faire. C’est seulement là qu’il réalise la portée des évènements de la journée. Il s’effondre sur le sol de la cité elfique et ses larmes coulent enfin.

C’est dans cet état qu’il est trouvé par une jeune elfe (enfin elle paraît jeune mais comment savoir), manifestement très choquée par la violence des combats. Elle le réconforte et, même s’il ne comprend pas pourquoi sur le moment, il lui explique la journée épouvantable qu’il a vécue. Lorsqu’elle mentionne qu’elle va bientôt repartir pour Minas Tirith, il la supplie de l’emmener avec elle, ne sachant pas où aller.

Elle finit par accepter et, sur le chemin de la Cité Blanche, il prend la décision de combattre l’injustice où qu’elle soit, à commencer par ce qu’il reste de l’OCF. Sighild tente de calmer ses ardeurs vengeresses (se doutant bien que cela n’amènera rien de bon) mais elle doit également lutter contre ses propres démons.

Finalement, ils se rapprochent l’un de l’autre, trouvant du réconfort à discuter ensemble et tâchant d’exorciser au mieux les terribles évènements dont ils ont été témoins et acteurs. Eirik semble retrouver peu à peu goût à la vie en compagnie de la semi elfe jusqu’au jour où cette dernière lui avoue à demi-mots qu’une expédition contre les restes de l’OCF va être menée au Pelargir. Eirik décide sur le champ de se joindre à l’expédition et Sighild tente tout de même de l’en dissuader, craignant pout sa sécurité. Il lui promet de faire ce que lui dictera son cœur.

Il perd un bras au cours de l’affrontement à Pelargir, ce qui laisse brisé émotionnellement. A la dérive, il espère que Sighild saura le sauver une fois de plus.

Apparitions : Du sang sur les quais
Le vent nous portera