Les Ambitions de Raz'Oûl (quête PJ/PNJ)

Voici donc ma petite contribution pour cette noble quête avec un petit esclave de Raz'Oûl ^^


Identité : Tanis dit Saïs
Âge : 12 ou 13 ans
Race : Harondrim

Résumé : Jeune esclave harondrim de Raz’Oûl

Description physique

Bien qu’il eut environ douze ans, le petit Saïs parait en avoir cinq de moins. N’étant pas alimenté correctement depuis des années, cet enfant est resté de petite taille et d’une maigreur notable. Si son visage a été épargné, son corps est lui très marqué des stigmates et mutilations de sa vie d’esclave que ce soit le fouet ou les marquages successifs. Au visage, il a des traits assez communs avec des cheveux bruns et des yeux marrons. Par contre, sa peau est très claire car il travaille surtout en intérieur et, par chance, son visage a été très peu marqué par le fouet. D’habitude, le garçon porte une tunique en lin blanc très simple mais assez fonctionnelle pour servir maître Raz’Oûl.

Description psychologique

A l’origine, Saïs était un garçon gentil et jovial mais tout ceci a bien changé depuis le temps. Les multiples vexations qu’il a subies ont créé chez lui une profonde tristesse et une attitude désabusée le rendant bien terne. Cela eut pour autre conséquence d’annihiler totalement son estime de soi ainsi il est obéissant auprès des gens qu’il considère supérieurs -c’est-à-dire beaucoup de monde-, loyal envers son maître -il s’estimerait perdu sans lui-, il fuit toujours le regard des autres leur préférant le sol et une fâcheuse tendance à bégayer notamment lorsqu’il est soumis au stress. Manquant cruellement de caractère, d’une timidité maladive, il n’a pas mauvais fond mais il cherche toujours à éviter de s’impliquer ce qui risquerait de lui attirer des ennuis. Lorsqu’il y ait contraint, Saïs est sujet à des crises d’angoisse. Toujours pour s’éviter toute punition inutile, le garçon travaille dur et consciencieusement faisant tout pour que son attitude soit irréprochable. Comme tous les timides, le garçon sait se montrer particulièrement observateur et clairvoyant bien qu'il n'osera jamais rien dire.

Biographie

Né il y a à peu près douze ou treize ans, Tanis appartenait à une petite famille d’éleveurs respectables dans le Nord du Harad en Haruzan. Avec deux grands frères et autant de sœurs, sa famille était heureuse et vivait bien malgré la dureté du milieu. Passant les premières années de sa vie parfaitement heureux, Tanis profitait de la vie. Néanmoins sa famille connut bien des affres en raison des allées et retours incessants des armées dans les terres du Harad juqu’à ce jour fatidique. Un beau jour de printemps, alors que l’aube commençait juste à se lever, une caravane d’esclavagistes khandéens s’abattit sur le petit village avec une sauvagerie inouïe. La petite milice montée à la hâte pour tenter de défendre les lieux fut rapidement balayée. A l’issue de cette terrible journée, tout avait été pillé et l’ensemble des survivants avaient été asservis. Ne laissant que des ruines dans cette morne plaine, le convoi put repartir pour le Khand où les pauvres hères allaient être vendus.

C’est ainsi, qu’à l’âge de huit ans, Tanis devint un esclave. Tandis que son père et ses frères étaient vendus à un maitre de mines qui cherchait des hommes forts capables de travailler pendant de longues heures, que ses sœurs étaient vendues à des mères maquerelles et des tenanciers de bordels pour servir de sac de viande à plaisirs, le petit garçon et sa mère furent vendues au marchand Yldirim de la ville de Arwa. Durant cinq années, la vie du garçon et de sa mère ne fut guère facile. Alors que le garçon était toujours épris de liberté, il dut subir bien des épreuves de la part de son maître pour devenir un petit esclave sage et serviable. La première fut de voir son nom changé, désormais, il ne répondrait plus qu’au nom de Praarvïs. La seconde fut de subir bien des violences de son maître qui maniait le fouet avec autant de facilité qu’il ne le subissait pas. A cette époque, la vie du garçon était loin d’être facile car il était affecté à des taches particulières dures et ingrates en subissant à maintes reprises les foudres de son maître sadique. Tourmenté et humilié, l’enfant gai et jovial devint petit à petit triste et éteint.

Devenu particulièrement docile et humble, Praarvis bénéficia d’un meilleur traitement. Délaissant les lourds travaux manuels en extérieur, il commença à travailler à l’intérieur au service des chambres, à des menues tâches dans la maison et à travailler directement auprès de son maître. Si les travaux y étaient moins difficiles, la présence auprès du marchand Yldirim était loin d’être facile tant celui-ci savait se montrer humiliant, violent voire sadique. Subissant avec une certaine placidité les avanies de sa condition, le garçon vécut pas trop mal jusqu’au jour où son maître désira un peu plus que les simples services.

Alors qu’il avait dix ans, son maître le joua à une partie de cartes avec un homme à moitié aventurier appelé Raz’Oûl. Malgré une main étonnamment généreuse, Yldirim perdit son petit esclave préféré au jeu. Pour le garçon, ce fut un déchirement car il quittait sa mère avec qu’il avait supporté ces années et, pour signifier son appartenance, il lui apposa un nouveau marquage au fer rouge et le renomma Saïs. S’il était infiniment plus sain d’esprit que Yldirim, Raz’Oûl utilisa largement son nouvel esclave pour son petit confort personnel, allant du lavage de ses vêtements au service à table, mais aussi parfois à de petites tâches d’espionnage ou de menus larcins. Ce n’est pourtant pas une période dès plus agréable pour le jeune garçon car l’homme avait peu de considération pour ses congénères et encore moins pour un bien meuble. Néanmoins Saïs suit fidèlement son maître dans ses différents voyages et aventures du Harad au Khand.

Identité : Jassem
Âge : 29 ans
Race : ?

Résumé : Mercenaire

Biographie:
Les origines de celui que l'on appelle Jassem sont assez floues.  Vendu et échangé plusieurs fois sur les marchés d'esclaves, l'homme n'a aucun souvenir ni idées d'une quelconque famille ou origine, et il lui semble avoir toujours vécu sur les terres du Khand, traversant le pays au fil des transactions le concernant.
Jassem est le nom que lui a donné son dernier maître, un marchand de quelque envergure de la ville de Kryam.  Il était alors un jeune homme musculeux et sa carrure avait attiré l'œil de celui qui entraînait quelques uns de ses esclaves pour la célèbre arène de la ville.
Dans la cour interne du sérail de son maître, sous surveillance armée, Jassem apprit pendant plusieurs semaines l'art du combat, le maniement des lames et comment tuer son prochain. Finalement lâché dans l'arène, il sortit victorieux de plusieurs combats ce qui enrichit son propriétaire, assez pour que ce dernier lui confère le statut d'homme libre si il continuait à se battre pour lui.
Les mois passèrent et Jassem commit l'erreur de d'attirer l'attention d'une des filles du marchand, et ne pouvoir résister à ses avances. Lorsque le père de celle-ci les surprit enlacés dans sa chambre, sa fureur fut indescriptible. Jassem perdit son statut d'homme libre et fut fouetté et laissé pour quasi-mort, et son amante chassée hors du logis familial.
Pour laver son honneur, le marchand inscrivit Jassem dans un combat d'où il ne pouvait sortir vainqueur, un affrontement contre l'un des champions les plus célèbres de l'Arène.

De cet affrontement, Jassem garda à vie une vilaine cicatrice lui barrant l'oeil droit, une partie de l'acuité de cet œil, mais aussi la réputation qui l'entoure encore aujourd'hui. Vainquant contre toute attente un Champion d'Arène, il regagna sa liberté par cette victoire improbable.
Le lendemain, l’œil bandé, il attendait devant la maison du marchand une réponse à son défi. Son ancien maitre lui envoya tour à tour trois hommes pour répondre au défi lancé. Lorsque leurs cadavres finirent d'imbiber le sable de la rue, il vient de lui même implorer le pardon de Jassem en lui proposant une importante somme pour lui laisser la vie sauve.

Jassem garda l'or et retrouva son amante. Depuis, il loue ses services de mercenaire et combattants à quiconque paie assez.
Raz'Oul est un nom connu et reconnu dans le Mercenarait du Sud. Travailler avec lui est un excellent moyen de tirer un substantiel profit.

Description physique:
Un homme au visage dur, et qui aurait pu être beau si il n'y avait cette cicatrice qui lui déformait le visage. Il n'est manifestement pas oriental malgré son teint hâlé, traduisant de nombreuses années sous le soleil de ces régions arides.
Il porte une tenue aux couleurs de la nuit, bleu sombre et noir. Sa cuirasse est semblable à celles du Rhûn, évoquant des écailles de dragon, mais est sombre et non dorée. Le reste de sa tenue est plus conforme à celles des hommes du Khand, légère et masqué par  des tissus amples. A son flanc, une épée bâtarde, dont une lame a été travaillée pour être aiguisée en dents telle une scie.
En sus de sa cicatrice, il a également perdu le majeur et l'auriculaire de sa main gauche au cours de ses affrontements et contrats passés. Cette main est d'ailleurs vêtue d'un gant en cuir épais et rembourré. Ceci explique sans doute qu'il utilise seulement une lame simple et point d'arcs, ce qu'il justifie par ailleurs comme un dédain envers le combat à distance.
Au corps-à-corps, il utilise une combinaison de force brute et coups vicieux pour venir à bout de ses adversaires. N'oublions pas qu'il fut formé pour le combat d'arènes, et non pas dans une salle d'arme prestigieuse.


Description psychologique:
Ne sachant qui il était ni d'où il vient, Jassem a dû se contenter d'être ce qu'il était et ce qu'il faisait de mieux. Combattre et tuer. Fidèle à son premier amour, il utilise maintenant sa force et son abilité au combat pour subvenir à ses besoins et ceux de sa compagne, il jouit d'une bonne réputation dans la région de Kryam en tant que combattant farouche et mercenaire loyal.
L'enfant craintif est devenu un homme taciturne et méfiant. L'esclave rabroué est devenu un mercenaire s'affirmant dans la violence.Il ne se reconnait pas dans ce monde qui 'lentoure et les valeurs du pays de khand mais sa fidélité envers sa compagne, seule personne à qui il accord amour et confiance, de même que le vide de ses origines, le fait rester dans ce pays qu'il a appris à connaître. Il garde un ressenti envers tous ceux vivant du commerce d'autres êtres.