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 Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld !

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Kryss Ganaël
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyMer 22 Mai 2024 - 23:22

Il ne se souvint pas d’une quelconque bataille qui fut plus violente et épuisante que le siège de Gundabad. Plus d’une fois il crut que ses derniers jours étaient arrivés. Et pour bon nombre de ses frères d’armes, ce fut le cas. Face à une telle boucherie, il pensait avoir vu suffisamment de sang et de cadavres pour le reste de sa vie. Il n’était pourtant pas bien vieux…mais l’intensité des combats était désormais gravée de manière indélébile sur son corps.

Des semaines avaient passées depuis la fin du Siège et les souvenirs des combats semblaient irréels bien qu’encore vifs dans son esprit. Était-ce là un réflexe de l’esprit pour se préserver ? Il n’avait jamais été plus soulagé que d’avoir la capacité de ne jamais se souvenir de ses rêves, bien qu’on l’informât que son sommeil était agité depuis et parcourut de gémissements. Quelques noms parfois revenaient, murmurés ou bien implorant. Cela prendrait des années pour amoindrir les souvenirs…ou bien le hanteraient-ils jusqu’à la fin de ses jours ?

Le jeune homme vérifia une fois de plus les sangles de sa monture et de l’empaquetage. Des cicatrices parcourant ses mains et ses avants bras dénudés malgré le froid encore bien présent. Quelques cheveux blancs venaient désormais parsemer son bouc hirsute et sa chevelure noire de jais attachée par un morceau de cordelette sobre sur sa nuque. Ses yeux par contre brillaient d’un éclat vif. Il rentrait chez lui.

Il avait attendu avec impatience que la tempête de neige s’apaise pour partir, avec l’approbation de son chef Orwen. Le reste du groupe restait en arrière et ce n’était que dû à sa situation particulière qu’il avait été autorisé à rentrer avant eux. Certains de ses camarades vinrent lui glisser un mot, un papier maladroitement griffonné par quelques mots des combattants voulant rassurer leurs familles. Il avait promis de leur remettre en mains propres, pour chaque missive. Quatorze. Eh bien…il n’était pas près de descendre de sa scelle s’il voulait remplir sa mission. Mais il avait avant tout un détour à effectuer et il se souffrirai d’aucun retardement.

Il prit le temps de saluer ses compagnons, les attrapa fermement par les avant-bras, un sourire aux lèvres de chacun malgré la fatigue qui se lisaient encore sur leurs visages et leurs corps recouverts de blessures d’une gravité changeante. Certains avaient été plus chanceux que d’autres…Certains avaient tout sacrifiés.

Eohdred avait quitté le Rohan depuis un peu plus d’un semestre et il lui tardait de retrouver ces étendues sauvages et surtout…surtout. Un baume sur son cœur, un espoir vif.
Après un dernier regard en arrière, il monta à cheval et prit la route au pas. Le chemin sera long, mieux vaut préserver ses forces.
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Bénéthor
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyJeu 23 Mai 2024 - 11:59
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#Bénéthor

La bataille de Gundabad avait été éprouvante pour tout le monde, cela faisait plusieurs semaines que Bénéthor se reposait dans les profondeurs de Gundabad.
Il avait eu l'honneur de recevoir un présent de la part du Roi Thorik en personne. Une magnifique épée.

Les jours passaient vite et une tempête de neige avait bloqué la plupart des personnes restantes ayant aidé les armées du Roi.

Il était maintenant temps de partir.
Par chance, Bénéthor avait pu retrouver une monture et n'allait pas devoir repartir à pied dans le froid.

Le Dunadan était encore exténué par la guerre et les traces de celle-ci était encore visible sur son corps et dans son esprit...
Le rôdeur aurait beaucoup de mal à oublier les corps mutilés des Naugrims ainsi que ceux des Rohirrims et Dalites ayant prêté main forte pour reconquérir la montagne.
Ces visions d'horreur allaient sans aucun doute le hanter durant un bon moment.
Mais il avait un réconfort, sa rencontre avec Isil. Même s'il était encore incertain que l'elfe allait le suivre dans ces prochaines péripéties, il gardait espoir.

Bénéthor parti alors à la recherche de son binôme de bataille avec qui il avait noué des liens très fort.

Après plusieurs heures de recherches dans les tunnels de Gundabad, le rôdeur décida de sortir de la montagne avec sa nouvelle et prépara ses affaires avant de partir, lui-même ne savait pas où il allait aller désormais.

Son ancienne épée était rangée dans un fourreau accroché à la selle de son cheval, le bouclier nain qu'il avait trouvé sur le champ de bataille aussi, il allait voyager léger, il ne portait que l'épée qui lui avait été offerte.

Avant son départ, le Dunadan aperçu au loin des cavaliers du Rohan, il se dirigea vers l'un d'entre eux en espérant que ce dernier avait croisé l'elfe.
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Isil
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyJeu 23 Mai 2024 - 21:27
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Alors que la guerre était finie depuis une petite semaine, il m’a fallu du temps pour me remettre de mes blessures physiques, mais surtout de celles mentales.
Toutes ses vies perdues, toutes ses personnes blessées et certaines handicapées à vie…

Durant ses semaines bloquées par la tempête de neige, mon corps a pu se remettre, malgré plusieurs cicatrices le parcourant.

Malgré tout, mon visage a changé, laissant place à une expression grave. Il va certainement me falloir du temps pour arriver à vivre avec tous ses souvenirs douloureux.

Ayant discuté plusieurs fois avec Bénéthor, je savais qu’il comptait reprendre la route une fois le chemin libre.
Je ne sais pas où et je ne sais pas non plus si je dois le suivre ou rentrer chez moi.


* Enfin… Je n’ai plus vraiment de chez moi… J’ai déserté les terres depuis longtemps déjà… *

Après avoir pris le temps de réfléchir, j’ai décidé de retrouver Bénéthor quand des personnes parler qu’un groupe de personnes se dirigeaient vers la sortie pour partir au Rohan.

J’ai ramassé mes affaires en catastrophe, mon arc, mes dagues, ainsi que les flèches que m’a offertes le roi Thorik après la bataille. Malheureusement, je n’avais plus de plante en stock. Il faudra que j’en retrouve en route.

J’ai mis ma cape et enfonça ma tête dans la capuche avant de courir vers la sortie.

Le groupe partant était déjà un petit point au loin, il me faudra courir pendant peut-être 1h avant de les rattraper.

À une allure constante et rapide, un cheval s’arrête et une personne dont la silhouette me semble familière regarde dans ma direction.
Je reconnais le visage de mon compagnon et une fois à son niveau, il tend sa main pour que je puisse monter derrière lui à cheval.


- Merci…

Il talonne son cheval et le pousse au galop pour rattraper le reste du groupe devant lui.

Je lui pose donc la question qui me trotte en tête depuis un moment.


- Tu vas au Rohan ? Ou tu fais juste un bout de chemin avec eux ?

#Isil
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Kryss Ganaël
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyJeu 23 Mai 2024 - 22:38

Il ne prit la peine de se retourner sur sa selle pour un dernier adieu, se contentant de lever son bras gauche et de l’agiter à qui le verrait parmi les Rohirrims d’Orwen demeurant au camp. Ses blessures ne lui auraient pas permis de toute façon de se contorsionner de cette manière, pensa le jeune soldat. Malgré l’affection véritable qui le reliait à ses frères d’armes, il fallait tout de même admettre que son cœur désormais désirait la proximité d’une autre. Il fixa donc son regard vers l’horizon, déterminé, et prit la route calmement.
Il fut arrêté quelques pas plus tard par un combattant suivi de sa monture, prêt à partir également.


- Une elfe, vous dites ? Non…mais peut-être a-t-elle déjà pris la route ?


Un haussement d’épaules. Maintenant que les combats étaient terminés et la tempête apaisée, bon nombre de volontaires avaient décidé de partir même s’il était parmi les premiers à s’aventurer dans les chemins noueux et enneigés des montagnes. Il le salua d’un geste de la tête avant de talonner son cheval et passa les portes du campement nains. Un adieu…qu’il ne chercha pas à éterniser. Il espérait retrouver ses compagnons d’ici quelques mois, sur l’ordre de son dirigeant. Alors il leur rapporterait des nouvelles de leurs terres natales et de leurs proches. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à la pensée de ces étendues vertes infinies, et du dessin formé par le vent courbant les pâturages.

Il sembla que la personne qu’il cherchait de tarda pas à les rejoindre. Eohdred risqua un regard en arrière et grimaça de douleurs restantes. Le combattant souleva la femme sans le moindre effort sur l’arrière de son cheval. Il se demandait un instant comment deux individus si différents aient pu nouer des liens semblent ils forts. Les mystères de la guerre, peut-être ? Ou alors leurs chemins s’étaient croisés il y a de cela des années auparavant.

Lui qui partait seul, isolé de sa garnison de rohirrims, ne l’était pas resté bien longtemps en les entendant rejoindre son niveau au petit trot. Il les détailla un instant d’un air observateur. A deux sur une même monture, voilà qui ralentirait leur progression…


- Privilégiez votre monture, le chemin est long et difficile pour les bêtes.

Surtout à deux, mais il n’en dit rien. Il laissa passer quelques instants en silence, bercés par le son des sabots s’enfonçant dans la neige encore bien épaisse à cette altitude. Les chemins étant étroits, ils se retrouvèrent côte à côte et un rythme naturel s’imposa à eux. Le cavalier se permit donc une tentative de conversation.

- Eohdred, du Rohan. Dans quelle direction allez-vous ?

Et qui étaient-ils ? Car en vue des multiples dangers pouvant survenir en route, peut-être qu’il ne serait pas plus mal après tout d’être accompagné…

Ils continuèrent ainsi quelques temps. Les premiers partis du camps étaient désormais invisibles, seuls leurs pas demeuraient inscrits dans la neige, mais bientôt même celles-ci disparaitront par la neige fine qui tombait sur eux. Eohdred regarda leurs alentours et tenta de son mieux de graver les détails dans sa mémoire pour au mieux les décrire aux siens. Un monde de blanc et de gris, où les pics rocailleux s’élançaient vers le ciel avec audace. A quelle distance leurs cris avaient-ils pu être entendu ? Il l’ignorait… mais ce monde semblait mort, comme une partie de lui-même.

Un silence, un nuage de brume arraché à ses lèvres gercées. Qu’il ne lui tardait de retrouver les plaines, pensa-t-il, alors qu’il prenait les devants pour traverser un passage particulièrement étroit et difficile. D’une main il guidait sa monture dans la passe, l’encourageant de sa voix entrecoupée de claquements de langue. Sa brave bête hésitait mais continuait à avancer en renâclant. Si cela continuait, il devrait bientôt mettre pieds à terre pour la guider.
Mais derrière lui, un craquement brutal, vif. De part leurs poids conjoints….le sol s’était dérobé sous eux.
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Bénéthor
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyVen 24 Mai 2024 - 16:32
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Bénéthor

Bénéthor avança vers le groupe qui semblait retourner au bercail, tranquillement dans leurs foyers. Bien au chaud auprès de leurs épouses ainsi que de leurs enfants. Cela devait être réconfortant après une telle bataille et des semaines passées à la guerre. À nouveau, le Dunadan fut pris d'une vague de tristesse pour toutes ces personnes tombées au combat et par la même occasion, la tristesse l'envahi encore plus quand il se rendit compte que personne ne l'attendait et qu'il n'avait nulle part où aller. Le froid glacial des Montagnes lui faisait mal aux doigts et son corps se raidissait à chaque coup de vent. Il faut dire que certes les cavernes sont humides, mais bien plus chaudes que le vent et la neige que ce pays peut offrir. Bénéthor demanda à un cavalier s'il avait croisé une Elfe, mais malheureusement ce dernier n'avait aucune information pour le Dunadan. Il continua à suivre de loin le petit groupe en se demandant si lui aussi ne devait peut-être pas rentrer vers l'Arnor. Après quelques minutes, perdu dans ses pensées, le rôdeur tourna la tête une dernière fois avant de quitter cet endroit. Par chance, il a aperçu Isil, qui était à quelques mètres de lui. Le Dunadan lui tendit la main pour qu'elle monte derrière lui. L'elfe le remercia timidement avant de lui dire
- Tu vas au Rohan ? Ou tu fais juste un bout de chemin avec eux ?
Bénéthor ne savait absolument pas où il devait se rendre, mais répondit d'une voix calme à Isil
"Je pense que nous devrions les suivre. Je ne sais pas exactement où aller maintenant. Et toi, tu as prévu d'aller quelque part ? Ou tu préfères continuer à me suivre comme tu le faisais avant la bataille ?"
Le Dunadan sourit à l'elfe, mais leur conversation coupa au court quand le Rohirrim lui adressa à nouveau la parole.
-Privilégiez votre monture, le chemin est long et difficile pour les bêtes.
Ensuite le cavalier se présenta.
-Eohdred, du Rohan. Dans quelle direction allez-vous ?
"Je me présente, je me nomme Bénéthor, Rôdeur du Nord. Ne vous inquiétez pas pour la pauvre bête, une fois la neige fondue, nous mettrons le pied à terre. Nous allons aussi nous diriger vers le Rohan."
Le Dunadan se retourna vers Isil pour qu'elle se présente à son tour et chercha aussi une sorte d'approbation pour que l'elfe la suive. La longue route continua et les tentes ainsi que le champ de bataille de Gundabad étaient loin derrière eux. La route devenait sinueuse, glissante a cause de la neige et les petites corniches devenait presque mortelle pour le groupe. Bénéthor descendu du cheval ainsi que Isil pour ne pas tomber, cela leur serait fatal. Tout à coup, un grondement brutal se fit entendre, trop tard le sol n'avait pas supporté leurs poids ainsi que celui des montures.
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Isil
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyVen 24 Mai 2024 - 20:12
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ISIL
BÉNÉTHOR
EOHDRED


Enfin hissé sur le cheval derrière Bénéthor, celui-ci répondu à la question. Sa voix montrée un signe d’hésitation.

- Je pense que nous devrions les suivre. Je ne sais pas exactement où aller maintenant. Et toi, tu as prévu d'aller quelque part ? Ou tu préfères continuer à me suivre comme tu le faisais avant la bataille ?

J’esquisse mon premier sourire depuis des semaines face à sa remarque. Il est vrai que depuis le début de la bataille, je ne l’ai presque jamais quitté et toujours suivi.

Avant même que je puisse reprendre à mon compagnon, un cavalier nous interrompt.


- Privilégiez votre monture, le chemin est long et difficile pour les bêtes.
-
Ensuite le cavalier se présenta.

- Eohdred, du Rohan. Dans quelle direction allez-vous ?

- "Je me présente, je me nomme Bénéthor, Rôdeur du Nord. Ne vous inquiétez pas pour la pauvre bête, une fois la neige fondue, nous mettrons le pied-à-terre. Nous allons aussi nous diriger vers le Rohan."

Le Dunadan se retourna vers Isil pour qu'elle se présente à son tour et chercha aussi une sorte d'approbation pour que l'elfe la suive.

Mon regard se perd dans la neige et les montagnes à perte de vue en réfléchissant.
Je n’ai personne qui m’attend et je ne pourrais plus supporter la solitude.
Je tourne mon visage vers le dos de Bénéthor ainsi que le cavalier prénommé Eohdred, les yeux assombris par les souvenirs de mon passé.


- Je vais te suivre, personne ne m’attend autant me rendre utile. Et puis, sans moi, tu perdras la vie trop facilement.

Je souriais d’un air narquois et taquin.

Un silence s’installa pendant notre avancée. Cette guerre a fait beaucoup de mal a beaucoup de monde.

Le passage étroit et glissant, il nous força à descendre du cheval pour éviter de trop s’enfoncer dans la neige avec le poids.

Après avoir parcouru un bout de chemin, les chevaux ont commencé à être mouvementé.


- C’est mauvais signe…

Avant même que je puisse prévenir qui que ce soit d’un danger, un grondement se fait entendre et le sol se déroba sous nous.

Alors que je glissais en regardant autour de moi du mieux que je pouvais. Je voyais juste de la neige ainsi que des morceaux de vêtements et les chevaux tomber également.

Après plusieurs secondes de chute, j’atterris brutalement plusieurs mètres plus bas et désorientée.

Heureusement la neige a amorti la chute, j’aurais pu être gravement blessé ou même pire.

Je me redresse lentement avec des douleurs dans le corps malgré tout. Je cherche du regard mes compagnons de route et aperçois quelques-uns qui se relèvent d’eux-mêmes.
Avec un signe de tête affirmatif, ils signifient qu’ils vont bien.

Je me dirige vers les endroits où quelqu’un est tombé et je vois Eohdred. Je lui attrape l’avant-bras et attends quelques secondes qu’il referme sa main sur la mienne.


- Vous allez bien ?

Pendant ce moment-là, Bénéthor se redresse aussi, malheureusement, il a l’air d’être blessé. Il se dirige vers nous en grimaçant et boitant légèrement.

Mon regard rencontre le sien avant de descendre vers son pied.

La route jusqu’au Rohan va être longue…
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Alors ainsi il semblerait que ces étrangers se dirigeaient également vers ses terres natales, quelle coïncidence, mais il ne pouvait les blâmer de vouloir découvrir de si belles terres. Après leurs présentations il ne put s’empêcher d’ajouter :


- Vous ne le regretteriez pas, que cela soit votre première visite ou non. Il n’y a rien de tel que de contempler de grandes étendues paisibles et fertiles.


Et il se redressait sur sa selle, le cavalier du Rohan, tant sa patrie le remplissait d’une fierté si particulière. Si cela n’avait été pour sa loyauté envers Orwen, jamais il n’aurait entrepris tel voyage qui le tenait éloigné des siens. Il fit un signe de la tête envers ses deux compagnons de route trouvés par hasard. Ils étaient bien solitaires, ces trois voyageurs perdus au milieu des montagnes. Il y avait eu quelques départs précédents le leur, mais qui sait s’il les retrouverait plus loin sur la route.
Il observait un instant le couple improbable sur la deuxième monture à quelques pas de lui. Ils semblaient à peine se connaître et pourtant un lien indéniable s’était déjà tissé entre les deux.

La neige était encore bien présente en altitude des monts brumeux, et le rôdeur du Nord eut la bonne idée pour eux de descendre de cheval pour assurer leurs pas. Eohdred pour l’instant n’en fit rien, ses jambes encore bien endommagées des combats, et étant seul sur son cheval, il estima pouvoir tenter le passage monté. Alors qu’il prit les devants pour s’aventurer sur une passe de montagne particulièrement étroite, le cavalier entendit un craquement sinistre avant que le sol ne s’écroule à quelques pas derrière lui. Il se retourna alors, faisant fi des douleurs qui lui cinglât les côtes.

Il ne pouvait rien pour eux ainsi, cependant ses instincts envahirent son esprit et il talonna avec force sa monture pour la faire bondir hors de l’écoulement de pierres. Il dessella immédiatement ensuite, tirant avec véhémence sur les rennes de sa monture pour ne pas qu’elle s’enlise dans la neige, ignorant les nasaux fumants de la bête terrifiée. Le regard d’Eohdred était fixé plus bas, il voyait l’elfe et le rodeur dégringoler dans l’avalanche engendrée par les chutes de pierre, le temps était compté. S’il ne les rejoignait pas au plus vite, leurs vies étaient en danger.

Mais il avait ignoré un des principes même d’un rohirrim, sa monture. Elle avait été généreusement donnée par Dale, et n’avait pas le calme ni la contenance des chevaux de ses contrées. Il avait clairement surestimé ses capacités et seulement un souffle arraché à sa poitrine le lui fit réaliser. Un coup de sabot en plein sur le torse, d’une violence indescriptible, le fit basculer en arrière. Il chuta tandis qu’une douleur inimaginable envahissait ses poumons, lui coupa la respiration, et sa vision devint floue auréolée de noir. Il ferma les yeux, encaissa avec un juron alors qu’il sombrait sous un tas de neige, flagellé par les branches glacées des sapins.

Un toucher, ferme, sur son avant-bras à demi enseveli. Sonné par une telle chute, il prit un instant pour y répondre, refermant sa prise sur l’aide apportée. L’elfe alors le tira hors de la neige et il resta un instant ainsi, le cul par terre, la lumière violente à travers ses pupilles. Ces mots semblèrent lui éclater les tempes.


- Je… je pense ? Et vous ?

Une toux soudaine, il cracha de la neige et se secoua pour se débarrasser du reste.
Il n’était pas le seul à avoir subis des dégâts, semble-t-il. Après quelques instants il observa le rôdeur, et l’elfe déjà à genoux pour observer sa blessure.


- Est-ce grave ? Et votre monture ? Sans elles, nous sommes morts.

Car telle était la réalité de la vie sauvage en pleine montagne. La sienne, à Eohdred, était des mètres plus hauts. Elle était sécurisée pour le moment, mais tellement effrayée qu’il ne lui faudrait que quelques coups de sabots pour s’en défaire et prendre la poudre d’escampette. Sans elles, sans vivres, il ne donnait pas cher à leurs peaux.
Il avait la respiration difficile, haletante. Il entreprit avec difficultés d’ouvrir sa chemise pour dévoiler un imposant hématome rouge vif. Avec un soupir il s’écroula en arrière. Quelques instants. Il avait besoin de quelques instants pour réfléchir.
Le voyage commençait bien mal.
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Bénéthor
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Bénéthor

La chute fut longue et douloureuse, avec chance la neige put amortir le choc. Le corps déjà endolori de Bénéthor le faisait énormément souffrir. En particulier sa cheville.

Le Dunadan était enseveli sous la neige, il se releva doucement pour se mettre en position assise, puis regarda le ciel. Il était gris et autour de lui ce n'était que sapins et neige à perte de vue.  Le rôdeur savait que les montagnes non loin des Monts Brumeux étaient dangereuses, mais il ne s'attendait pas à une avalanche.

Après avoir repris ses esprits, il scruta les alentours pour trouver Isil et voir si personne d'autre n'était tombé. L'elfe était déjà debout à aider Eohdred qui avait chuté avec eux.

Malheureusement, leurs montures s'étaient soit enfuie ou avaient perdu la vie.

Bénéthor grimaça en se relevant et se secoua pour enlever la neige qui recouvrait encore ses vêtements. Boitant et malgré la légère douleur, il avança vers Isil et le Rohirrim.


"J'espère que vous allez bien et que personne n'est blessé ? Il nous faut retrouver les chevaux, sinon nous allons mourir de froid."

Il se retourna vers l'elfe et lui demanda
"Tu n'es pas blessée ? Tout va bien ?"

Après un court échange avec Eohdred et Isil, le rôdeur essaya de trouver une quelconque trace de sabot ou même des corps des chevaux.

"Il faut que l'on avance rapidement pour retrouver la route, peut-être que nos montures ont eux l'intelligence de la trouver avant nous"

Les trois acolytes commencèrent à marcher doucement, le jeune guerrier du Rohan semblait souffrant et avait un peu de mal à respirer. Ils étaient énormément ralentis par leurs blessures. Le trio pouvait envisager de se séparer pour trouver la route, mais cela était trop risqué vu leurs états qui étaient tout de même préoccupants.

"Je pense que l'un de nous devrait tenter de trouver les chevaux ou peut-être essayer de regagner une route plus sûre ainsi nous tomberont peut-être sur des marchands, ces derniers viendraient nous aider, qu'en dites-vous ?"

Bénéthor pensait que le plus dur était passé après la guerre, mais même sur le chemin qui était censé les emmener vers un endroit de paix et de quiétude, il y avait des embûches.

Le rôdeur attendit la réponse d'un de ses compagnons ou peut-être une meilleure proposition.
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Isil
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Alors que Bénéthor regarder autour de lui, à la recherche d’un signe des chevaux.
Je regardais plutôt vers celui resté en hauteur.

Pendant que nous marchions lentement dans ce décor hostile, une idée ne me quittait pas l’esprit.

Je pris donc la décision de l’exécuter.


- Continuer à marcher dans cette direction, je reviens avec le cheval resté sur les hauteurs. Je devrais arriver à le rejoindre rapidement.

Sans attendre une réponse, je me mis à courir dans le sens inverse.

Même si nous retrouvons notre cheval, ça ne sera pas possible d’avancer plus vite à 3 cavaliers contre 1 monture.

Malgré le froid, j’enfonçais ma capuche le plus possible et resserrais ma cape autour de mes épaules. Je ne peux pas perdre de temps, s'ils avancent de trop, leurs traces pourraient disparaître et je ne les retrouverai plus.

Arriver sur le lieu de l’éboulement, le cheval et toujours là-haut, il a l’air d’être très nerveux et bouge dans tous les sens.

J’entreprends de remonter doucement pour éviter de l’effrayer et que le sol sous le cheval ne s’écroule avec ses piétinements constants.

Après de longues minutes et les mains gelées, j’arrive enfin au sommet. Je m’approche lentement de la bête en lui parlant calmement.


- Chuuut, je suis là pour t’aider. Doucement… Doucement…

Il ne me reste que 1 pas avant de pouvoir attraper son bridon.
D’un coup, il se retourne pour pouvoir me donner un coup de sabot, mais j’agis plus rapidement en m’écartant sur la droite et attraper le côté de la selle pour pouvoir me hisser dessus.

Une fois dessus, je me couche le long de son coup pour lui murmurer que tout va bien. Après de longues minutes à le calmer, il finit par s’arrêter.

Je me redresse et lui donne un coup de talon pour le faire avancer.

Pendant plusieurs mètres, le chemin est toujours dangereux, mais il finit par redescendre progressivement et je repère les traces de pas du rôdeur et du guerrier du Rohan.

La route devenant moins risqué, j’accélère la cadence pour les rejoindre.

Eohdred sera sûrement mieux sur le cheval qu'à pied, il avait l’air en mauvais état.

De longues minutes s’écroulent quand 2 points apparaissent dans mon champ de vision.

Les voilà.

Arriver à leurs niveaux, je descends de ma monture et tends les rênes à Eohdred.


- C’est toujours mieux qu'à pied.

Je me place ensuite aux côtés de Bénéthor et passe mon bras sous le sien pour l’aider à le soutenir pour marcher.

- Quand nous ferons une pause, j’essaierai de faire quelques choses pour maintenir ta cheville droite. J’espère que les chevaux n’ont pas fait marche arrière…

Je regarde le pied du Dunadan et ensuite notre compagnon de route.

Nous avons de la chance d’être en vie malgré tout…  
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Qu’il était difficile parfois de procéder à la chose la plus naturelle qu’il soit : respirer.
Car allongé ainsi dans la neige, le cavalier avait toutes les difficultés à accomplir cette moindre tâche. Il forçait donc de profondes inspirations sifflantes, grognant de douleur en sentant sa poitrine endolorie se gonfler. Il espérait ne pas avoir de côtes cassées par le coup de sabot. Ces montures de Dale avaient été une aide immense lors de leur quête, mais désormais il regrettait bien les chevaux du Rohan. Il sentit l’air glacé rentrer dans ses poumons, lui brûler la trachée. Mais il puisait du réconfort dans le décor paisible qui les entourait.

L’elfe n’attendit pas de confirmation et exécuta un plan parfaitement pensé. Sa monture, restée dans les hauteurs, plus ou moins sécurisée. Elle était intelligente pour sûr, et il ne pouvait que louer sa bravoure de s’élancer ainsi dans la neige lui arrivant jusqu’aux cuisses pour apaiser un cheval effrayé. Eohdred se releva du mieux qu’il put, et suivit les directives reçues. Il proposa son aide au rodeur répondant au nom de Bénéthor, et à deux ils s’aventurèrent avec lenteur sur le petit chemin qui semblait tracé entre les arbres nus. Du coin de l’œil, le cavalier rohirrim observait l’elfe. Elle avait de bons instincts avec les bêtes. Peut-être n’étaient-ils pas perdus, finalement.

D’une main il tâtonna l’hématome sur son torse. Pas cassé, semblerait. L’espoir à nouveau renait. Il soutenait de son mieux l’homme à ses côtés. A travers deux respirations saccadées il arriva à articuler :


- Vous vous connaissez d’où ?

Il n’arrivait pas à déterminer la nature même de leur relation. Cela importait-il ? Pas vraiment, mais Eohdred était du genre extraverti, et traverser de telles épreuves ne pouvaient que renforcer leurs liens, n’est-ce pas ?
Sa respiration sifflante, il prit quelques instants pour réunir la force requise pour poser une autre question :


- Pourquoi…Gundabad ?

Ses phrases étaient courtes, et il espérait ne pas importuner le rodeur de ses questions qui pouvaient paraître invasives. Mais chaque personne devait bien avoir une raison solide pour traverser les enfers et risquer sa vie pour venir à la rescousse d’un peuple étranger. Eohdred ne le savait que trop bien…si cela n’avait été pour sa loyauté sans faille pour Orwen alors jamais il n’aurait quitté ses terres natales et sa toute nouvelle épouse. Qu’il ne lui tarde de retrouver ses bras doux et son sourire rayonnant, de revoir sa petite maisonnette en bois qu’il avait construit de ses mains, dans l’Estenmet.

Isil ne tarda pas à les rejoindre et lui tendit les rennes de sa monture. Il les accepta avec bonté et se tourna vers le rodeur :


- Je pense que Bénéthor en a plus besoin que moi. N’allez pas endommager davantage votre cheville.

Il reprit sa marche donc, se soutenant un peu sur l’encolure du cheval. Ils étaient saufs. Si plus rien ne les retenait, ils devraient arriver dans un village d’ici trois jours, où il pourrait retrouver monture et vivres. Il leur informa de cet itinéraire, s’assurant qu’ils veuillent bien le suivre.
Et c’est ainsi qu’ils reprirent leur route, un rohirrim, une elfe et un rodeur.


°°°°

Les jours passèrent avec une monotonie qui s’installa avec naturel entre les compagnons de route.
Eohdred eut bien du mal à négocier une nouvelle monture pour Bénéthor et Isil au premier village, mais les hauts-faits de la reconquête de Gundabad avaient fini par arriver jusqu’ici et leur fraîche renommée leur apporta un avantage certain. Leurs fonds limités cependant ne fut pas assez pour en acquérir deux, ils n’avaient d’autres choix que de la partager une fois de plus. Avait-il retrouvé cependant, Bénéthor, l’équipement trouvé sur le champs de bataille ? Etait-il tombé dans la neige avec la chute de sa monture ?

Qu’il ne fut heureux, le cavalier, de quitter ces montagnes enneigées pour trouver des routes plus larges et praticables. Enfin ils retrouvaient un semblant de civilisation….mais Eohdred ne pouvait empêcher un sentiment d’inquiétude croissant l’envahir….ces routes commerciales devraient être plus empruntées, hors les voyageurs étaient peu nombreux. De plus, les charrettes semblaient remplies d’effets personnels, et non de biens à vendre. Des familles, bien que peu nombreuses, plus que des marchands…
Les sourcils froncés, il fit part de ces pensées à ses compagnons.
Il pivota donc sur sa selle et interpella un homme qui trainait derrière lui une mule épuisée et chargée au maximum de sa capacité :


- Mon brave ! Quelles nouvelles du Riddermark ?

L’homme avait les traits tirés et le regard vide. Mais les mots arrachés de ses lèvres tremblantes étaient clairs et sans appel.

- La guerre malheureux ! La guerre !

Par les ancêtres ! Pensa Eohdred tandis que son regard scrutait l’horizon. Il s’écria alors à Bénéthor et Isil, avant de talonner furieusement sa bête :

- Il ne faut plus tarder ! En avant !








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Bénéthor
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyMar 28 Mai 2024 - 20:23
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Bénéthor

Isil n'avait pas attendu l'approbation de ses nouveaux compagnons de route pour s'enfoncer un peu plus loin dans les terres neigeuses et désolées des Monts Brumeux.
Son objectif était donc de retrouver le cheval de Eohdred qui était resté en haut de la falaise.

Cela n'inquiéta pas le Dunadan, il connaissait les capacités de son binôme. Ce dernier l'avait vu à l'œuvre au combat et même en dehors.
Bénéthor était plutôt confiant. Ce qui l'inquiétait, c'était l'hématome du Rohirrim. 

L'homme avait un peu de mal à parler et on pouvait entendre un sifflement lorsqu'il prenait de grandes inspirations.
Le rôdeur espérait qu'il n'avait pas de côtes cassées, cela pouvait être mortel. De plus ils allaient devoir encore marcher un petit moment avant de pouvoir se reposer.

Après une dizaine de minutes de marche, le Rohirrim et Bénéthor arrivèrent à retrouver une route qui semblait bien plus praticable. Eohdred s'était proposé pour soutenir le Dunadan durant la marche et cela le soulageait bien.

Quelques mots furent échangés entre les deux hommes.


- Vous vous connaissez d’où ?

"J'ai rencontré Isil par pur hasard, je me rendais à un avant-poste avant la bataille et elle me pistait depuis un petit moment. Il m'a sorti de pas mal de soucis durant le combat!"

- Pourquoi Gundabad?
Rétorqua le Rohirrim

"Je pense qu'il ne reste plus beaucoup d'êtres bienveillants sur cette terre, Eohdred du Rohan. Si nous ne nous allions pas contre le mal en faisant abstraction de nos différences et en arrêtant de penser à notre petite tranquillité et notre petites personnes, tout le monde finirait par tomber. Peuple après peuple. Alors combattons sous la même bannière"

Le Dunadan sourit à l'homme et à ce moment, Isil revient avec la monture de celui-ci.

Eohdred laissa son cheval à Bénéthor pour épargner sa cheville, cela ne l'étonna pas. Il avait l'air jeune mais, très courageux et brave.

Les jours passèrent et le trio avança plutôt bien vers le Rohan.
Le jeune homme reussi même à trouver une monture pour le Dunadan et l'elfe.

Le fait de voir très peu de voyageur perturba un tant soit peu le rôdeur, c'était assez étrange , ces routes sont souvent empruntées habituellement.

Eohdred discuta avec un homme, ce dernier lui annonça une bien triste nouvelle. La guerre était aux portes du Rohan. Les mots du jeune guerrier était simple et ses deux nouveaux compagnons ne pouvaient que le suivre.


- Il ne faut plus tarder ! En avant !

Bénéthor talonna sa monture et s'apprêtait à suivre Eohdred jusqu'à chez lui pour lui prêter main forte.
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Isil
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Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! EmptyMer 29 Mai 2024 - 21:47
Et nos louanges seront clamées dans le Grand Hall de Meduseld ! Img_2015

Après une longue marche, nous sommes arrivés à un petit village.

Ma curiosité prit le dessus et j’observais mon environnement. Des petites maisons, un puits. Des cheminées qui recrachaient de la fumée ainsi que des odeurs de nourriture flottent dans l’air.

C’était fort différent de chez moi.

Le jeune cavalier réussi à marchander une monture pour Bénéthor et moi, ainsi, nous pouvons continuer notre route plus rapidement qu'à pied.

Sur le trajet, mes deux camarades semblaient comme perdu, jusqu’à ce que Eohdred demanda à un passant ce qu’il se passait.
Celui-ci lui répond " La guerre ".

Sans perdre une seconde, le cavalier poussa son cheval au triple galop en criant.


- Il ne faut plus tarder ! En avant !

Le Dunadan poussa directement sa monture à la suite d’Eohdred.

Plus la route avançait et plus les personnes fuyant quelques choses passait.

Le trajet se passait en silence, un vide angoissant. Comme juste avant une bataille.

Nous arrivons enfin dans un autre village, nos chevaux sont en sueur et soufflent longuement.

Nous descendons de nos montures pour les laisser un peu souffler et les laisser boire, tout comme nous.

Pendant ce temps, Eohdred part se renseigner sur les dernières nouvelles et ainsi, savoir notre prochain objectif.
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