Au Dragon Vert

Le capitaine aux cheveux blancs regarda attentivement l'epee de l'homme qui se tenait en face de lui, ainsi que le grade cousu sur sa cape.
Il ne faisait pas entierement confiance a l'homme, ce qui n'etait pas tellement bizarre. Il y a quelques jours seulement il dut affronter deux rangers de l'Arnor felons.
Cependant il l'accueillit avec un sourire, puis dit:

-Chasseur d'esprits, dites vous, Aenor? Par ces temps sombres vous pourrez etre tres utile a votre patrie. Vous etes le bienvenu dans l'armee.
Appellez moi Forlong, je suis capitaine depuis pas plus d'un mois, et je prefere garder des relations amicales avec mes compagnons d'armes.

Il reflechit pendant un moment. Ca ne servirait a rien de laisser Aenor dans la comte, vallait mieux l'amener en Arnor. Peut etre meme le prendre a Carn Dum? C'etait tout de meme un endroit hante, un chasseur d'esprits ne serait pas de refus. Il dit:

-Je pars bientot vers l'Arnor. M'accompagnerez vous?

HRP Excusez moi pour le retard :s HRP

Forlong dit serieusement a Aenor:

-Releves toi, mon ami. Nous sommes a present freres d'armes, unis sous les ordres du roi Aldarion. Servons le dignement!

Lorsque Aenor se releva, le capitaine dit encore:

-Malheureusement je ne sais pas te dire ou tu peux te procurer des armes...les hobbits ne sont pas celebres pour leurs epees et armures. Mais je suis sur que le roi Aldarion trouvera une lame digne de toi. Quant a un bouclier, attends un instant.

Il appella son ecuyer, et lui demanda quelque chose. Bannor, l'ecuyer, revint une ou deux minutes plus tard avec un bouclier en main.
C'etait un bouclier rond en bois, renforce de metal, du meme genre que ceux utilises par les Rohirrims.
Forlong remercia son ecuyer et dit a Aenor:

-Ce bouclier m'a bien servi pendant plusieurs annees, et m'a protege des lames ennemies pendant longtemps. Je te le donne, et j'espere qu'il te servira aussi bien.

Il donna le bouclier au chasseur d'esprits, puis ajouta:

-Je te presente Bannor, un jeune homme de Dol Amroth, mon ecuyer et fidele compagnon.

HRP no problème HRP

Aënor regarda Forlong parla, plus il parlait plus Aënor sentit que Forlong, serait un compagnon d'arme qu'il ne se séparerais pas de sitôt...

-Je...je...Merci Forlong !

Après s'être relevé Aënor regarda le jeune bambin qui venait tout juste de passer l'âge adulte, enfin ce qui semblait être. Il lui apporta un bouclier magnifique que Forlong donna à Aënor.

-Je ne sais quoi dire après tout ça, à part que je suis près à te servir Forlong ! Allons en Arnor et remplissons notre devoir de milicien Arnorien !!!

Après ce discours Aënor regarda Forlong sourit puis commença à partir, en ouvrant la porte il vit qu'il faisait nuit, alors il se retourna puis s'exclama :

-Remettons ça à demain, Aubergiste deux chambres sur ma note pour moi et le Capitaine, Veux-tu boire Forlong ? C'est ma tourné, parlons un peu, je veux connaitre mon capitaine et frère d'armes.

Il se mit à rire et entraina Forlong au bar. Aënor à une grande capacité a changé de caractère un peu précipitamment, il s'est trouvé un nouvel ami et fera tout pour qu'on le sache, il en avait si peu!

HRP si il y a un problème avec le tutoiement, le comportement ou la prise du contrôle de ton personnage dit le moi HRP

HRP Il n'y a pas de probleme Forlong est un homme assez sociable, et ca me gene pas que tu fasses intervenir mon perso, du moment que ca depasse pas les limites du logique HRP

Forlong suivit Aenor dans la direction du bar, faisant signe a Bannor de les suivre. Le jeune ecuyer suivit volontiers, pendant le court sejour dans la Comte il a developpe un gout particulier pour les bieres hobbites.

Le capitaine but volontiers une choppe de la biere froide, cependant dit juste apres:

-Je crains, mon ami, que nous ne pouvons pas attendre jusqu'a demain. Le roi Aldarion nous attend, et l'Arnor est en danger. Si nous partons ce soir, nous pourrons atteindre Carn Dum assez rapidement.

Il finit sa biere puis ajouta encore:

-Nous allons faire nos bagages, on se retrouve dans les ecuries dans une dizaine de minutes, si ca te gene pas. Ne t'inquietes pas, nous aurons le temps de discuter pendant le voyage.

Forlong et Bannor partirent dans leur chambre, et preparerent rapidement leurs possessions. Deux sacs de voyage, remplis de vetements et des provisions pour la route, ainsi que de quelques objets pratiques. Forlong attacha son fidele epee, Lunerill, dans son dos, tandis que Bannor nettoyait sa lame courte.
Quelques minutes plus tard ils descendirent dans les ecuries, ou se trouvaient leurs chevaux: l'etalon noir du Rohan appartenant a Forlong, et le robuste cheval de Dol Amroth au poil brun, appartenant a Bannor.
Ils attendaient Aenor...

Aënor comprit alors que l'Arnor était vraiment en danger, alors il se dit qu'il "devait faire son devoir de milicien", il but sa chope remercia l'aubergiste et lui donna respectivement l'argent de deux bonnes bières hobbit plus un petit pourboire, il déduirais de son jour de paye. Après avoir finit sa bière et vus le Capitaine Forlong partir vers l'écurie avec derrière lui le jeune Bannor, Aënor se dit qu'il aimerais lui aussi avoir un jeune écuyer près à le servir comme Bannor, mais cela ne sera pas avant un certain temps, vu la récente entré dans l'armée de Aenor, un jour peut être...

Aënor se leva et partit dans sa chambre préparait ses affaires, il mit ses vêtements de marche, accrocha à sa ceinture son fidèle poignard du Sud, il lui provenait des terres désertiques du Khand, il empoigna son Arc qui venait lui de sa famille d'adoption, une troupe de Dunedain, accrocha son carquois derrière son dos puis déposa le bouclier offert par Forlong sur son carquois, puis descendit à l'écurie rejoindre Forlong et Bannor.

Arrivé à l'écurie, Aënor vit Forlong et Bannor accompagné de leur chevaux déjà sellé, Aënor fit un clin d'œil à Bannor puis déclara:

-Je ne suis pas trop en retard ?

Aënor chercha Reffel, son jeune cheval noir, dès qu'il l'eut trouvé il le sella, monta dessus et près à partir dit enfin :

-Allons-y ?

Forlong serra la main de son ami, et lui dit:

-Je crains, Alexor, que nous ne passerons pas par Bree. Au revoir, mon ami, et j'espere qu'on se retrouvera bientot!

Puis il monta sur son etalon noir, et repondit a Aenor:

-Oui, allons y!

puis demarra, suivi par son ecuyer et le chasseur d'esprits.

HRP Vu qu'on a deja un retard, et que les autres membres de l'expedition de Carn Dum s'impatientent, je vais faire tout de suite un message d'arrivee la bas HRP

Aënor regarde le jeune Alexor partir vers la ville de Bree, puis il se retourna et regarda Forlong. Forlong commença à partir quand il se décida lui aussi à partir au galop pour arriver plus vite en Arnor, car le mal n'attend pas pour sévir.

-Il faudra arriver le plus vite possible, le gros de l'armée attend les renforts, et nous sommes les renforts. Je crois que nous sommes un petit peu en retard non ?

Après quelques heures de voyages, ils arrêtèrent devant un petit lac où ils firent boire leurs chevaux, puis Bannor s'occupa de l'entretien des chevaux pendant que Forlong et Aënor mangèrent un peu, quelques minutes plus tard tout le groupe était près à repartir. Alors ils sellèrent leurs chevaux et partirent vers le Nord. Le soir venue, le petit groupe s'arrêtèrent pour manger un petit peu, il laissèrent les chevaux se baladaient quelques minutes avec Bannor pendant que Forlong et Aënor se mouillaient un peu dans le petit ruisseau qui venait d'apparaître. Après cette courte baignade, Aênor et Forlong laissèrent les chevaux au soin de Bannor pendant qu'ils s'entrainèrent un petit peu au maniement des armes, Aënor n'ayant pas encore d'épée prit celle de Bannor. Puis vint l'heure où il fallait dormir, alors Forlong dicta le premier tour de garde à Bannor, puis vint celui de Aënor pour finit par Forlong. Le Lendemain matin, après un dur réveil, ils gallopèrent toutes la matinée pour arrivé enfin en Arnor, ce magnifique paysage rappelait plein de souvenirs à Aënor mais l'heure n'était pas aux souvenirs il fallait se dépêcher car le temps presse...

HRP dsl mais j'ai voulu montré un peu le voyage réédité dans les contrés sauvages HRP

Tout est clair, je vais devoir patienter avant d'arriver à mon but. Rien ne presse, j'aime travailler seule. Car tous l'honneur du sang qui se trouve sur ma lame n'est pas séparé mais bien à moi. Je vais donc devoir passer par Minas Tirith. M'y établir et pouvoir contacter d'individus. Ma place n'est pas ici. Car cette endroit maudira avec la guerre.

Je sors alors du Dragon Vert, provision au sac, je m'en vais avec Jolie Coeur, mon cheval noir. Minas Tirith m'attent.


Edit Meph': même pas 5 lignes, et on t'en demande 10 en plus .. Va falloir s'activer mon gars !

L'homme aux cheveux noirs, qui avait attendu le capitaine Forlong a Bree pendant des longues journees, suivit les refugies de Bree dans la Comte.
C'est la qu'il apprit, avec rage, que le capitaine Forlong etait parti tout de suite pour l'Arnor, sans passer par Bree.

Ou etait il precisement? L'aubergiste hobbit avait entendu le nom d'Annuminas, mais n'etait pas sur que Forlong s'etait dirige la bas.

L'homme aux cheveux noirs avait loue une chambre pour la nuit, et s'y refugia rapidement, partant de la salle commune avec une caraffe de vin rouge en main.

Il but, verre apres verre, en esperant que, grace a l'alcool, le reve ne viendra pas. Que le cauchemard le laissera tranquille cette nuit, comme il le faisait parfois...

Mais non. Lorsqu'il sombra dans l'inconscience, il se retrouva encore une fois dans la foret, au coeur de la bataille, l'epee en main. Le cavalier devant lui. Ses yeux immobiles brillants dans les trous de son masque, son armure reflechissant les rayons de la lune, sa terrible hache levee, s'approchant de sa tete, sans qu'il ne puisse rien faire.
Il revivait a nouveau cette scene, petrifie, aveugle par le cavalier brillant...

-NOON! NOON! LAISSES MOI!!

Le cri de l'homme aux cheveux noirs reveilla en sursaut plusieurs clients du Dragon Vert, et la moitie des chiens d'Hobbitbourg, dont les aboiements furent accompagnes par les jurons des hobbits reveilles en pleine nuit.

Mais le Dragon vert ne changea que de propriétaire, revenant à une illustre famille Hobbit depuis le début du Quatrième Âge. Vigo et Célandine Gamegie tenait maintenant la célèbre auberge. Et encore une fois et toujours, le Dragon Verts attirait autant que les feux enchanté du Magicien Gris dont parle le Livre.

Enfin, c'était un soir comme les autres, et comme tout les autres soir, Célandine et ses gens servaient boisson et boustifaille. L'on commençait à chanter, danser, et bientôt la plupart des Hobbit se levèrent et chantèrent en s'esclaffant. C'est dans cette ambiance de bonne humeur que Bredillac Beaucorps entra d'un pas lent dans l'auberge.

Un jeune Hobbit s'approcha et lui souhaita le bonsoir, Bredillac lui répondit avec le sourire.

"Bonsoir mon jeune Hobbit, Bredillac Beaucorps. Je viens de loin, et j'aimerais pouvoir me reposer. Dites moi, pourrais-je avoir une pintes et un morceau de ce jambonneau qui tourne sur la broche?" demanda t-il en humant le parfum qui s'échappait des cuisine de la mère Gamegie.

"Bien sur Monsieur Beaucorps! Je vous apporte ça." répondit avec joie le Hobbit en le plaçant non loin de l'âtre qui chauffait la salle commune.

Savourant le repos qu'un banc aussi confortable pouvait offrir, Bredillac sortit un Livre de son sac de voyage. Et posant sa canne contre la table, il se mit à relire le Lai de Leithian. Décidément, il ne s'en lasserai jamais.

Bredillac quitta le serment de Beren pour humer la douce odeur de la viande, et sourit à la jeune Hobitt qui s'était assise à sa table.

"Et bien jeune fille, bonsoir. Le kudu se nomme Bredillac Beaucorps." dit il avec le sourire en tendant la main par dessus son assiette.

Peut être avait-il arraché un sourire à la jeune hobbit, qui sais? Mais il était bon de savoir que la jeunesse s'intéressait aux récits et aux légendes.

"Ce livre? C'est une de mes copies personnelles du Lai de Leithian. Peut être connaissez-vous l'histoire de Beren et Luthien?" fit-il en lui tendant le livre.

C'était écrit en Sidarin, la langue Elfique la plus répandue à l'heure actuelle. Bien que le récit soit plus intéressant et relevé en Quenya, une copie en Haut-Elfique demandait un travail de titan pour Bredillac. Il s'était promis un jour à lui et aux membres de son club littéraire, de recopier un jour tout les Lai en Quenya. En bon hobbits, ils avaient tous un peu poussé sur le vin ce soir là. Cela dit, Bredillac était un Hobbit de parole. Et si cette promesse était plus futile qu'autre chose, les yeux de la jeune Pansie déchiffrant les doux caractères elfiques rappelèrent à Bredillac la véritable raison de sa présence ici.

"En tout cas, votre jambon est exquis mademoiselle. Il m'en faudra un autre, vous comprenez, la route m'a voler mon troisième déjeuner."

Bredillac et la jeune Pansie discutèrent tout le temps que le vieil hobbit n'avale ses trois assiettes, car même si la jeune hobbit tenait là une pause bien méritée, Bredillac avait un appétit de loup. Passionné de littérature, le hobbit encouragea toute la soirée la petite à lire le plus possible. Car dans les livres se renfermaient le savoir et les rêves d'un autre, et il était magnifique de pouvoir le partager. Alors que le repas arrivait à son terme, Bredillac se lança sur la question qui se glissait peu à peu vers ses lèvres.

"Dis moi, tes parents ne garderais pas de vieux livres? Vois tu Pansie, j'aime lire. Et voir de nouveaux livres m'intéresse toujours!"

Le collectionneur sonda un instant le regard de la fillette qui devait réfléchir à toute vitesse derrière ses yeux d'enfant. La caboche fumante, Bredillac espérait aussi pouvoir parler aux parents de la petite, ce n'était pas la faim et la fatigue qui l'avaient mené jusque ici. Le Dragon Vert était le cause même de son voyage. Il savait que les Gamegie tenait désormais la célèbre auberge. Et les descendants du dernier porteur de l'unique devait être, selon toute évidence, en possession du Livre Rouge. Ce livre écrit de la plume même des Sacquet les plus célèbres. Deux récits historiques.

Certes, Bredillac possédait déjà moultes éditions du Livre Rouge, qui regroupait Aller et Retour et Le Seigneur des Anneaux, et ce en plusieurs langues. Mais la vieillesse avait cultivé son goût de l'original. Et depuis plusieurs mois, le vieil hobbit hésitait à venir ici, au Dragon Vert.

edit: ma petite coquille a disparue, qui sait comment...