Au Dragon Vert

Le capitaine Forlong repond:

-Parfait, nous nous en occuperons demain. Bonne nuit, messires.

Apres ces mots, accompagne de Bannor, son jeune ecuyer, il se dirige vers sa chambre.
Des que la porte se referme, il dit a l'ecuyer:

-Encore un travail nous attend ce soir...nous ne pouvons pas laisser les corps au vieux moulin comme ca. Viens.

Le jeune homme est fatigue, mais obeit sans un mot.
Les deux hommes sortent par la fenetre et se dirigent discretement vers le moulin.
Ils y trouvent quelques pelles, laissees apres la reconstruction, et se mettent a creuser les tombes.
Le travail prend du temps, mais apres environ deux heures ils finissent.
Les corps sont enterres, Forlong murmure quelques formules anciennes, puis la terre est jetee par dessus. Le capitaine sort son poignard et creuse dans l'ecorce d'un arbre une croix.
Ensuite les deux hommes repartent vers l'auberge.
Des qu'ils rentrent, ils se lavent et se couchent.
Fatigues par cette longue journee is s'endorment apres quelques secondes...

HRP Postez concernant le lendemain HRP

//Je relance un peu la dynamique//

Hélas, le repos de nos compagnons ne dura pas bien longtemps, en tout cas pas assez pour récupérer entièrement. Le soleil n'était pas encore levé bien que la Comté fût baignée d'une lueur nacrée qui faisait de diamant chaque goutte de rosée. Bien que l'air soit encore frais, cette nouvelle journée promettait d'être bien plus agréable que les précédentes, et les congères de neiges amassées sur les trous de Hobbits promettaient de rétrécir.

Mais il n'était pas l'heure de contempler le paysage. L'aubergiste, qui était à peine levé et qui contemplait pensivement la salle commune, sursauté lorsque quatre coups secs et puissants furent frappés à la porte. Dans un premier temps effrayé, il ne bougea pas et resta collé au mur, tremblant de tout son corps. Il n'osa s'avancer que lorsque le coups furent répétés et qu'une voix venant de l'exterieur lui parvint :

Ouvrez! Nous ne sommes pas là en ennemi!

La porte ronde s'ouvrit lentement, juste asse pour que le visage goguenard du hobbit paraisse par l'embrasure. Sans lui laisser le temps de prononcer une parole, l'homme qui se tenait devant, à la forte carrure ouvrit grand le battant et pénétra dans la pièce rapidement suivi de quatre autres personnes, dont l'un était enchaîné. Sans se soucier des grandes trace d'eau boueuse qu'ils laissaient sur le sol, les inconnus pénétrèrent plus profondément dans l'auberge. Celui qui avait parlé tantôt reprit :

Aubergiste, allez chercher je vous prie le capitaine Forlong, et ses compagnons s'il en est.

Le petit homme s'empressa d'obéir, non sans avoir jeté un regard méfiant à l'homme qui était enchaîné, surpris de le reconnaitre comme étant le Maire.

Que pouvait bien signifier cette plaisanterie?

Lorsqu'il entendit une voix agitee, Forlong se reveilla brusquement et sa main chercha son epee, se trouvant a cote du lit.
Mais il se calma rapidement; c'etait juste l'aubergiste hobbit.
Il fronca les sourcils en entendant les nouvelles etranges, puis se lava le visage dans l'eau froide, et enfila une chemise noire ainsi que ses bottes.
Il attacha ensuite Luneril dans son dos, et reveilla Bannor.
Le jeune ecuyer se frotta les yeux, a moitie endormi, et ecouta ce que Forlong lui dit:

-Bannor, prends ton arbalette, et attends en haut des escaliers.
Si quoique ce soit m'arrive, tu verras ce que tu peux faire.

Apres ces mots il serra la main au jeune homme, et descendit lentement l'escalier. Ses bottes en cuir delicat n'emettaient aucun bruit, il marchait silencieusement, tel un chat.
Il s'arreta soudainment lorsqu'il vit le maire enchaine escorte par plusieurs hommes. Qu'est ce qu'il faisait la celui la?!
Etait ce encore un de ses pieges? Les hommes etaient ils en realite ses sbires?
Le capitaine s'arreta en bas de l'escalier et regarda le groupe en face de soi.

-Messieurs...?

Laurelin, tranquillement attablé dans un coin plus sombre de la pièce regardait les nouveaux venu dégouliner sur le parquet ciré.
Il était là depuis un bon moment déjà mais, revêtu de sa longue cape elfique, il n' avait pas bouger et personne ne s' était encore aperçu de sa présence dans la pièce, pas même l' aubergiste encore partiellement endormi il est vrai.
Il en était à regarder celui que les hommes désignait comme le maire lorsque le Capitaine Forlong descendit l' étroit escalier dans sa superbe chemise noire.
Les chaines qui emprisonnaient le maire emplissaient la salle d' un cliquetis fort désagréable et le petit déjeuner de Laurelin semblait s' éloigner à grand pas au grand dam de l' elfe qui se disait que la petite trêve qu' il avait décidé de s' accorder en Comté pour se détendre un peu avant de reprendre son voyage vers Elostirion était bien mal engagée : Pas de dîner en arrivant, pas de relaxation ensuite et pas de petit déjeuner le lendemain ... Il soupira doucement et attendit avec curiosité la suite des évènement caressant distraitement le pommeau d' Estelië ...

Comme on l'a dit, les chausses des arrivants étaient dégoulinantes de boue. Toutefois, leur sâleté ne s'arrêtait pas là. Leur cape, qu'on pouvait deviner anciennement verte, était zébrée de déchirures. Sur leurs manches et leur plastron en cuir étaient couverts de fange. En outre, leurs vêtements n'avaient rien à envier au fourreau qui pendait à leur côté... ni au Mire d'ailleurs, qui était couvert d'une simple chemise qui, trempée lui collait à la peau. Par endroit, on pouvait voir des égratignures.

Capitaine Forlong, dit l'un deux, nous vous apportons le Maire, car bien que nos frusques ne le laissent pas deviner, nous sommes des rangers de l'Arnor. laissez-moi vous expliquer la raison de notre présence. Comme vous le savez, des soldats étaient chargés de surveiller le maire dans son bureau, et plantés devant sa porte, il n'avait aucune chance de s'échapper par là. Mais nous avions omis la fenêtre, et c'est sans doute par là qu'il s'est enfui juste après votre départ. Malheureusement, nous ne nous en sommes rendus compte que le soir, et c'est nous qui avons été dépêché pour le poursuivre. Mais un groupe de brigands nous attaqua, tuant deux d'entre nous, et c'est pourquoi nous somme si en retard. Malgré tout, nous continuâmes notre route et je vous prie de croire notre surprise lorsque nous l'avons vu revenir vers Bree. Lorsqu'il nous a vu, il a fui et nous l'avons poursuivi d'où notre état pitoyable. Nous vous l'avons ramené.

Il se tut et attendit la réaction de son supérieur, mais l'un de ses acolytes prit la parole, sans que personne n'ait le temps de lui repprocher sa curiosité :

Et vous? A qui devez-vous vos blessures? y aurait-il eu un combat?

Tout en parlant il laissa son regard agabonder sur la pièce dévastée.

Un homme à capuche blanche, munit de blanc entra discrètement. Allant vers le comptoir, il semblait que les gens ne l'est pas remarqué. L'homme semblait désappointé par son voyage. L'aire ici était fraiche, pas comme au Harad ou tous est que sable, ou bien au Mordor, avec les puanteurs atroces des champs de guerres.

*Non, je vais plutôt allez m'asseoir là bas.*

Il alla s'asseoir dans le fond. Regardant les gens parler, on aurait dit, que les personnes cherchaient des informations...


*Tous semble délabré, que c'est-il passé ?*

L'homme se leva.

Puis-je savoir que c'est-t-il passé ici ?

Lorsque Forlong regarda plus attentivement les hommes, il put effectivement reconnaitre les hommes du roi Aldarion. Il dit, en souriant:

-Bon travail, mes amis! Cette crapule ne merite pas de vivre en liberte.
Asseyez vous, profitez de la nourriture et boisson...je paye la tournee.

Lorsque les dunedain s'asseyerent, et le maire fut mis entre deux rangers muscles, Forlong parla d'une voix suffisament forte pour pouvoir etre entendu par les soldats de l'Arnor, mais par personne d'autre.

-Oui...il y a eu un combat, et meme pas qu'un seul. Vous vous rappellez peut etre de Halbarid et Erumgelos...deux rangers qui m'accompagnaient pendant le voyage vers la Comte. C'etaient des traitres. Apres avoir assassine l'ex maire de Bree, Reodd, ainsi qu'un hobbit, ils essayerent de me faire partager le meme sort. Heureusement pour moi, je parvins a me debarasser d'un d'eux, et mon courageux ecuyer, Bannor, arriva a temps pour me sauver la vie.
Des que nous retournames a l'auberge, je fus intercepte par quelques hommes, qui me menerent dans une piece a l'arriere de l'auberge...ce bonhomme grassouillet que vous avez escortes jusqu'ici dirigeait ces hommes. Ainsi que Halbarid et Erumgelos. Et tous les bandits de Bree. C'etait lui qui dirigeait tout, se cachant derriere un jeu d'acteur etudie.
Cependant il commit une erreur. Il me laissa mon epee, se sentant en securite parmis ses cinq sbires. Je parvins a tuer ceux ci, grace a l'effet de surprise. Sans en sortit indemne, comme vous le voyez.
En meme temps, un combat a commence entre les hobbits et une bande d'ivrognes. Un combat que nous avons remportes... Malheureusement le maire a parvenu a s'enfuir. Et grace a vos talents de chasseurs, vous etes parvenus a le ramener. Je vous remercie. Il paiera pour le sang des femmes et d'enfants que ses sbires ont verses.

Soudain, tout le monde dans la salle se tourna vers l'homme qui venait de se lever et de parler. Forlong dit lentement:

-Il se passe beacoup de choses, jeune homme! Mais avant de vous expliquer quoique ce soit, je pense qu'il faudrait se presenter l'un a l'autre.
Je me nomme Forlong Neldoreth, capitaine de l'Arnor. Et ces hommes sont des guerriers du Roi Aldarion de l'Arnor. Et a qui avons nous affaire, si je puis demander?

Tous semblait le regarder avec intention.Tous les yeux rivés vers lui, debout et sans sentiment répondit d'un ton sec.

Bien sur, comme je suis bête!
Je me nomme Altamir, mercenaire, je viens du désert d'Haratwaith.
L'un des rares à être venu à Hobbitbourg.

Il devait impérativement se faire connaitre ici, on aurait dit que les soldats n'étaient pas sûr de la confiance que j'apporte.Altamir s'approcha de Forlong.

Content de faire vôtre connaissance Capitaine.

Je lui tendit la main.

Le capitaine serra la main d'Althamir, puis dit, avec un sourire leger sur ses levres:

-Beaucoup de personnes traversent la Comte ces derniers temps...des elfes, des haradrims, des dunedain, des gondoriens...
Vous avez demande qu'est ce qui se passe...Les soldats de l'Arnor ont atrappes un dangereux criminel, un traitre, qui va etre juge par le roi Aldarion a Annuminas. Il est responsable de la mort de plusieurs hommes, femmes et enfants.
Mais que faites vous ici, un haradrim dans la Comte?

Pendant ce temps un jeune homme descendit lentement les escaliers, une arbalette en main. C'etait Bannor, l'ecuyer du capitaine Forlong.
Il s'asseya a table, et commenca a boire lentement un cafe que lui apporta l'aubergiste.

Des cris retentirent dans la ville. Des femmes et des enfants... Tandis que résonnait le Tocsin.

- Au feu ! Aux loups !

Tout le monde sortit sur le pas de la porte. Une bande de chars, une cinquantaine était arrivé dans la grand rue... Un homme qui semblait être le chef rit. Les chars était finements ouvragés, du travail d'elfes... Fait d'un bois blanc recouvert d'une feuilles d'or ils semblaient solides. Sur le char du chef était fixé une hampe à laquelle flottait un étendard vert.


- Alors... On ne reconnait plus les étendards de l'Arnor ?

C'était un militaire rude, pas un diplomate ou un ranger... Il n'avait aucune idée de la terreur qu'il avait pu provoquer.

- Sergent Ganord, de la troisième compagnie de char... J'ai ordre de prendre de vos nouvelles et de me mettre à votre disposition pour mener votre mission à bien.

Forlong fronca ses sourcils en entendant les paroles de Althamir. Hasharin le cherchait? Une secte? Il ne comprenait pas...Hasharin etait son bon ami et compagnon d'armes, cependant Forlong n'avait aucune idee de ce dont parlait le mercenaire.
Mais avant qu'il ne puisse repondre, un enorme bruit se fit entendre dehors.

Forlong se leva brusquement, en sortant son epee, les rangers firent pareil.
Le maire sourit legerement, comme si il s'attendait a ce que les evenements soient favorables pour lui.
Des que les dunedain, Forlong et Bannor sortirent de l'auberge, ils virent devant eux un spectacle etrange. Des chariots de guerre, d'ouvrage elfique. Le capitaine avait entendu parler de ces vehicules, mais n'en avait jamais vu...d'ailleurs ils etaient tres rares dans les Terres du Milieu, utilises plutot dans les lointains deserts du Harad.
Des assaillants? Il serra sa main sur le pommeau de son epee, mais le relacha en reconnaissant la banniere verte de l'Arnor.

Il fronca ses sourcils en entendant les paroles rudes du militaire.
Il y a encore quelques annees il aurait rien dit, il etait rodeur et mercenaire a l'epoque. Il etait lui meme surpris d'entendre ses paroles:
-C'est comme ca qu'on rentre dans une cite alliee, sergeant?! On dirait des bandits ou des barbares venus pour ravager ces terres!
La prochaine fois vous vous calmerez un peu avant d'entrer dans une ville.

Voyant la grimace de surprise sur le visage du sergeant, Forlong dit plus calmement:

-Je suis le capitaine Forlong, probablement l'homme que vous cherchez.

Laurelin avait failli s' étrangler avec sa boisson chaude lorsque l' insensé brouhaha se fît entendre au dehors. Il reposa sa tasse, se demandant ce qui pouvait bien provoquer un remue ménage pareil.
A l' exterieure, il découvrit avec stupéfaction l' origine du dérangement ...
Un humain venait de faire une arrivée tonitruante au milieu du village à la tête d' une cinquantaine de chars avec autant de délicatesse qu' un troupeau de Mûmakil laché dans un magasin de porcelaine ...
Lorsque l' humain eut annoncé son nom et son grade d' une voix puissante et ferme, Laurelin ne pût s' empêcher de penser en souriant :

- Heureusement qu' il n' est que Sergent ! Qu' est ce que cela aurait été si l' on avait eut à faire à un Capitaine ...

Quoi qu' il en soit, Laurelin poussa un soupir de soulagement en voyant les couleurs de l' Arnor. Il sagissait d' alliés et non d' une attaque d' ennemis. Qui plus est, ils étaient là pour aider la comté.

- Il est peut être temps pour moi de saluer le Capitaine Forlong et de reprendre ma route, se dit l' elfe, et si tout se passe bien, dans quelques jours, j' entendrais la douce complainte des vagues sur les rives du Harlindon.

Gonard avait blêmit... Mais il ne lui fallut que peu de temps pour reprendre des couleurs.

- Si vous z'êtes le Capitaine Forlong, oui nous vous cherchons...

Il descendit du char et remonta sa visère. Il verrait mieux ainsi. Il détacha ses bracelets de forces qui l'aidait à tenir les rênes du char et s'avanca vers Forlong. Il donna un coup sec de son poing sur son coeur.

- A votre Service Capitaine.

Le capitaine Forlong sourit doucement. Il n'avait pas l'habitude de donner des ordres aux hommes, dans le fond de son coeur il restait un rodeur.
Il repondit:

-Entrez dans l'auberge, sergeant, on parlera la bas, avec un verre de vin a la main. Je dirai a l'aubergiste de mettre un tonneau de biere a la disposition de vos hommes, ils le meritent.

Lorsque les hommes s'attablerent dans le dragon vert, et Forlong dit a l'aubergiste d'apporter une caraffe de vin pour eux et un tonneau de biere pour les hommes dehors, il continua:

-Tout se passe bien a la cour du Roi Aldarion, sergeant?! Nous venons de controler la situation ici, dans la Comte, je vais vous demander d'apporter au roi une lettre que je vais ecrire, ainsi qu'escorter jusqu'a lui un prisonnier, cet homme grassouillet ligote assis sur la chaise.

L'ancien Maire dardait un regard meurtrier sur ses nouveaux geôliers. Ses doigts fourbus par le froid pianotaient sur sa jambe par intervalle. Si Forlong ne savait pas qui il avait en face de lui, sans doute n'aurait-il pas reconnu l'homme qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt à Bree. Tout à coup, il s'emporta :

"Mon oeuvre a été lancée, vous ne pourrez plus l'arrêter. Tout Bree est monté contre Hobbits et Humains d'Arnor. Le Mal que j'ai fait ne se réparera en une année, ni même deux. La Comté est divisée, déchirée, méconnaissable grâce à moi. Beaucoup sont morts, trop pour pardonner simplement. Alors vous pourrez m'enfermer derrière les barreaux les plus solides, cela ne changera rien."

Il se tut et reprit son manège précédent, comme si rien ne s'était passé. Dans quelle mesure disait-il la vérité?

Lorsque Forlong regarda le maire, le degout s'affichait dans ses yeux. Il dit lentement:

-Je vois mal en quoi ca va vous aider lorsque vous serez pendus a Annuminas ou vous pourrirez jusqu'a la fin de votre miserable vie dans un donjon. De plus, je tiens a vous informer que je m'occuperai personnellement de Bree, en tant que gouverneur de la ville, du moins jusqu'au moment que l'ordre n'y soit retabli.

Il se tourna vers le sergeant, et lui dit:

-Laissez moi ecrire quelques mots pour le Roi Aldarion, et transmettez lui ce message avec le traitre.

Il s'assied a table, prit une plume et quelques feuilles de papier, et commenca a ecrire:

Citation :

Mon Roi,
La situation dans la Comte est pour le moment stable. Le responsable de cette intrigue qui a plongee dans le sang et le feu les terres voisines du royaume du Nord etait le maire de Bree, qui heureusement a ete atrappe par vos rangers que vous avez laisses a Bree avec moi. Le traitre est escorte par votre sergeant. Je me dirige a present vers Bree, avec les rangers que vous m'avez laisses. J'y attendrai vos ordres ou des renforts.
Malheureusement a cause d'un accident, le seul document personnel du maire dont on dispose est un morceau de papier avec une phrase etrange:
"

C'est un seigneur parmi les seigneurs. Personne n'a jusqu'alors seulement osé le défier. Il s'appelle Gamilzirak, B... ...liant à lui, plus rien ne nous arrêt...

"
Je vous envoye une copie de ce document, et je me permets d'envoyer l'original a Mithrandir, Mage de Minas Tirith, qui a plus de chances de le dechiffrer.
Capitaine Forlong.

Il finit d'ecrire, mit la lettre dans une enveloppe, et la donna au sergeant.

Forlong regarda Etelion etonne. Il ne s'etait pas doute que l'aventurier hobbit qui avait combattu les ivrognes le jour d'avant pouvait etre un membre de la Guilde. Mais effectivement, Belgarath, son oncle, lui a parle une fois d'un aventurier hobbit qui combattait a Minas Tirith contre les hommes etranges sortis des souterrains de la Cite Blanche.

Il dit en souriant:

- Simple aventurier hobbit, dites vous? Un aventurier n'est jamais simple, et un de la race du porteur de l'anneau encore moins! Je vous ai vu combattre hier, vous etes particulierement doue dans la maitrise d'armes.

En entendant les paroles d'Etelion son sourire disparut de ses levres. Il repondit:

-Je ne me nomme pas gouverneur, maitre hobbit. Ce rang m'a ete confie par le roi Aldarion en personne il y a quelques jours.
Et je remplirai mes fonctions le mieux possible, jusqu'a ce que mon roi me donne un ordre different. J'espere que vous pourrez m'aider dans cette tache difficile. Quant aux paroles du maire... je ne sais point si ce sont seulement des grand mots, ou la verite. Mais je sais une chose, je ne reculerai pas devant le danger.

Il s'arreta un moment, puis dit, plus calmement:

-Si vous permettez, je vais ecrire encore une lettre, cette fois ci a Mithrandir.

Il prit du papier, de l'encre, et une plume, puis partit dans sa chambre. Il voulait que ce qu'il ecrit reste prive. La plume grattait sur le papier, en faisant apparaitre des lettres droites:

Citation :

Mithrandir,
Plusieurs semaines ont passees depuis notre derniere rencontre, et je ne suis pas tres informe de ce qui se passe a la Cite Blanche et dans le rest des Terres du Milieu. Lorsque je partais de Minas Tirith, une expedition partait aux Terres Noires pour sauver Silinde.
J'ai voyage avec mes compagnons jusqu'a la ville de Bree, ou malheureusement j'ai rencontre des nombreux ennuis. La trahison, des meurtres, des vols... Grace a l'aide de plusieurs personnes, j'ai reussi a atrapper le responsable de cette intrigue, le maire de Bree. Il sera juge par le roi Aldarion. J'ai d'ailleurs fait connaissance de ce dernier. Il est sage malgre son jeune age, et sera un excellent roi, qui, j'espere, dirigera son peuple a travers ces temps obscures. Malheureusement l'intrigue n'est pas finie. Je crains que le maire de Bree avait des allies puissants et secrets. J'ai recupere des nombreux de ses documents personnels, mais qui, malheureusement, furent detruits a cause d'un aubergiste hobbit idiot et a cause de ma propre incompetence. Le seul morceau d'information qui a survecu cet accident est celui, que je vous envoye avec la lettre.

Citation :

C'est un seigneur parmi les seigneurs. Personne n'a jusqu'alors seulement osé le défier. Il s'appelle Gamilzirak, B... ...liant à lui, plus rien ne nous arrêt...

J'espere que tu arriveras a dechiffrer quelque chose a partir de cette phrase.
Je t'ecris cette lettre dans la Comte, mais je partirai a Bree aussitot que mes blessures le permettront. Le roi Aldarion m'a nomme gouverneur de cette ville, ce qui ne va pas etre une tache facile.
J'ai rencontre dans la Comte un aventurier hobbit, nomme Etelion, qui se dit etre membre de la Guilde. Puis je lui faire confiance?

J'espere que t'auras le temps de repondre a cette lettre, tout conseil et information concernant la situation dans les Terres du Milieu me sera utile.
Il ne serait pas une mauvaise chose d'envoyer quelques membres de la Guilde en Arnor, qui subit une periode difficile, d'apres les rumeurs.
Forlong.

Il finit d'ecrire, mit le bout de papier rescape de l'accident dans l'enveloppe, et la scella avec une goutte de cire.

Ensuite il appella Bannor, et lui dit d'apporter l'enveloppe a la poste de la comte, et l'envoyer a la tour de Mithrandir a Minas Tirith.
Il descendit l'escalier et se retrouva a nouveau dans la grande salle de l'auberge.

Danakil qui était à la recherche d'Hasharin, un assassin du Harad, pour une vengeance d'une femme d'Umbar, avait surveillé cette homme et tenté de recupéré un maximum d'informations sur lui. Il avait appris qu'il connaissait et entretenait une grande amitié avec Morgoth et Alira, mais l'assassin ne préféra pas aller les voir, il tenait à la vie, il y a avait également Mithrandir le Mage, qu'il n'alla pas voir non plus, il restait donc Forlong, capitaine du Nord, ainsi chevalier, ancien mercenaire également...

Ainsi Danakil partit à la recherche de ce Dunedain... Il y avait une guerre dans l'Arnor, alors il s'y dirigea pensant que le Dunedain y serait. Il évita tout combat et parvint dans la Comté, et le meilleur endroit de toute la Comté pour trouvé un homme et belle et bien l'auberge du dragon vert, ses pas le menèrent jusqu'à la porte d'entré de celle ci. Devant ce tenée une ribambelle de char de l'Armée d'Arnor.

Le jeune assassin poussa la porte, quelques regards se tournèrent vers l'Haradrim. Il trouva facilement le capitaine, on l'avait décrit comme un homme aux cheveux blanc mais jeune. Il était assis à une table en train de rédigé une lettre. Danakil commanda une bière et attendit qu'il finisse, une fois qu'il eut envoyé un homme la posté, il s'approcha et lui dit:

- Bonsoir Capitaine, vous ne me connaissez pas mais moi je vous connais. Je suis à la recherche d'un homme que vous connaissez tres bien. Vous avez maintes fois combattu ensemble. Et voila maintenant quelques mois, bientôt 7 je crois que je le cherche. Je vois, vous comprenez de qui je parle... Oui je suis à la recherche du Marchand Hasharin, bien que Marchand ne soit pas je présume son métier.

Danakil s'assit aux cotés de l'ancien Mercenaire, il avait un point commun, il portait tout les deux leurs lames dans le dos... L'assassin attendait avidement sa réponse, 100000£ pour le tête de l'assassin, quoi de plus alléchant pour un confrère...