Au Dragon Vert

A peine la porte de l'auberge entreouverte qu'une forte voix s'en échappa:
-"Va-t-on enfin pouvoir se restaurer, barbare stupide! Mon posterieur est en feu après tant de milles parcourues sur ce foutu canassons!"
-Cesse donc de te plaindre vieillard, nous y sommes bel est bien. Ah, enfin une auberge digne de ce nom!

Les deux bruyants guerriers entrèrent dans l'établissement prestement, et contemplèrent l'intérieur de la taverne. Ces deux hommes était de grande taille, l'un étant tout de même plus en muscle que l'autre.
Le premier portait une armure de cuir clouté, et tout l'attiral de l'archer émérite pendait à son dos. Ses cheveux grisonnant et son regard d'acier inspirait crainte et respect, et l'on devinait en lui le vétéran de guerre.
Le second, plus singulier, portait encore les signes de la jeunesse, et sa proéminante barbe, ainsi que ses cheveux touffus cachaient un bon quart de son visage, mais ne dissimulaient en rien les traits rudes et les yeux ardent d'un bretteur chevronné. Ses habits étaient d'un noir unis, tâchés et élimés cependant, témoins d'un long voyage. Le seul véritale détail d'importance était cette longue perche enveloppéede tissu qu'il avait au dos.
L'homme en noir s'assit alors à une table, en compagnie de l'archer. puis d'une voix forte, il commanda un énorme verre d'hydromel, verre qu'il comptait apparemment vidé seul, comme à son habitude. C'était l'alcool préféré de Balak le mercenaire. Sans vraiment le montrer, Balak fut amusé de reconnaître de vieil connaissances, tel Forlong le brave, où le jeune hobbit Etelion, élève de la grande Silka Sorge. mais il ne fit cependant aucun geste envers ces deux-là, sinon un discret clin d'oeil...Puis, une fois sa chopine vidé, il se retira dans une chambre, son ami aux talons.

Forlong approuva les paroles du hobbit, qui s'eloigna vers une table dans le coin de la salle.
Soudain, un homme s'approcha du capitaine, et lui parla de Hasharin.
Forlong fronca ses sourcils. Il repondit sechement:

-Vous n'avez pas tord, je connais un certain Hasharin, et je le considere comme un ami. Mais qui etes vous, et pourquoi devrais je vous devoiler des informations sur Hasharin?!

Il attendait la reponse de l'homme, lorsque la porte de l'auberge s'ouvrit a nouveau, laissant entrer deux voyageurs. Beaucoup d'hommes passaient par la Comte ces derniers temps...Soudain, le capitaine reconnut le visage d'un des deux hommes. Il le regarda etonne. Balak?! Que faisait il la?! Un vieil ami, frere d'armes depuis les combats contre la secte des amulettes, qui a l'epoque avait ose insulter le roi Mephisto en face. Un bon ami, possedant toutefois un cote obscur, et un passe mysterieux que Forlong ne connaissait pas entierement. Eleve de la celebre Silka Sorge, un des rares a avoir fini l'entrainement complet. Un des rares hommes que Forlong craindrait d'affronter en duel. Que faisait il dans la Comte?
Le clin d'oeil discret que son ami lui fit, montra au capitaine que ce n'etait pas le meilleur moment de devoiler qu'ils se connaissaient. Il leva son verre de vin dans la direction du mercenaire, puis se retourna vers l'inconnu, en attendant toujours la reponse.

Danakil ecouta patiement Forlong lui repondre, puis deux hommes qui aparement connaissait Forlong rentrerent en ce faisant bien remarquer. Mais Danakil se retourna vers le Capitaine du Nord.

-Vous n'avez pas tord, je connais un certain Hasharin, et je le considere comme un ami. Mais qui etes vous, et pourquoi devrais je vous devoiler des informations sur Hasharin?!

- Un peu de calme l'ami! Les gens qui recherchent cet homme, ont tous la même profession que lui ou que moi. Donc je dois , disons , parler affaires avec cet haradrim.

Danakil rabaissa son capuchon et pu enfin devoilé les traits de son visage, les même qu'Hasharin mais avec quelques années de moins et un visage plus doux et agréable que le maître assassin...

Forlong eut difficile a cacher sa surprise lorsque l'etranger montra son visage.
La ressemblance avec Hasharin etait incroyable. Il ne pouvait s'agir que d'un parent du maitre assassin. Le capitaine repondit:

-Vous devez etre le cousin ou le frere de Hasharin, il m'a jamais parle de sa famille. En tout cas, meme si j'aurais envie de vous devoiler des informations sur mon ami, je ne peux pas faire grand chose pour vous. Ca fait des mois que je ne l'ai plus vu.
Expliquez moi pourquoi vous le cherchez, et qui etes vous exactement, et je verrai ce que je peux faire pour vous.

Le capitaine fit une tête vraiment étrange lorsqu'il avait enlevé son capuchon. Puis il déclara:
-Vous devez etre le cousin ou le frere de Hasharin, il m'a jamais parle de sa famille. En tout cas, meme si j'aurais envie de vous devoiler des informations sur mon ami, je ne peux pas faire grand chose pour vous. Ca fait des mois que je ne l'ai plus vu.
Expliquez moi pourquoi vous le cherchez, et qui etes vous exactement, et je verrai ce que je peux faire pour vous.

- Je n'ai pas de cousin à ma connaissance , et j'avais un frère mais je n'ai plus eu de nouvelle lorsque les pirates ont attaqué le village, il a du etre tué en même tant que mon père. Mon frère se nommait Zedd. Mais si Hasharin nous ressemble tant que ca c'est intriguant... Pour tout vous avouer capitaine, je m'appelle Danakil, je suis également un assassin, et normalement je suis à sa recherche, mais vous venez de me trouvler avec vous revelation sur notre ressemblance...

Le capitaine fronca ses sourcils. La surprise du denomme Danakil semblait franche... mais Forlong etait mefiant. Il ne s'etait pas non plus attendu a la trahison de la part des deux rangers de l'Arnor, ni au fait que le maire de Bree etait le responsable des intrigues dans la Comte. Certaines personnes ont un talent incroyable pour mentir.
Il dit lentement:

-Assassin, dites vous...et vous cherchez Hasharin? D'habitude lorsqu'un assassin recherche une personne, c'est pas pour lui apporter un bouquet de fleurs...raison de plus pour ne pas vous devoiler des informations sur Hasharin.

Il regarda l'homme plus attentivement. Maintenant qu'il n'etait plus surpris par la ressemblance de Danakil avec son ami, il apercut plusieurs differences. L'homme qui se tenait en face de lui etait plus petit que le maitre assassin, et plus jeune, sans aucun doute. Mais la ressemblance restait tout de meme tres claire.

-Il est peu probable que votre ressemblance avec Hasharin soit accidentelle, Danakil. Je ne sais pas qui vous a ordonne de rechercher Hasharin, et pourquoi, mais tout ca me semble plutot suspect...

Le capitaine tenait une de ses mains en dessous de la table, a proximite de sa botte, dans laquelle etait dissimule son poignard. Cependant si Danakil l'attaquait, le capitaine aurait peu de chances de survie. Un combat rapproche contre un assassin est deja dangereux, meme pour un excellent bretteur, et en plus, Forlong etait affaibli et ralenti par ses nombreuses blessures remportees au cours des derniers jours.

Forlong semblait un peu troublé par la venu de l'Assassin et il déclara:
-Assassin, dites vous...et vous cherchez Hasharin? D'habitude lorsqu'un assassin recherche une personne, c'est pas pour lui apporter un bouquet de fleurs...raison de plus pour ne pas vous devoiler des informations sur Hasharin.

- Bon je vais vous avouer, je suis à la recherche d'un certain Hasharin, qui a tué un marin à Umbar et sa femme demande justice. Elle a fait appel à mes services... Mais maintenant que vous dite qu'on se ressemble, cela m'intrigue, j'aimerai approfondir le sujet. Je n'ai pas l'ordre de tuer d'ailleurs, juste de le ramener à Umbar en état d'etre juger, et pendu surement. Donc je ne vous demanderais pas de me le livrer ou de me donner des informations sur lui. Mais juste que vous parliez de moi. Je suis pret à abandonner mes recherches pour cela. Mais je tient à en savoir plus. Donc je suis Danakil et si il le desire il pourra me retrouvé rapidement... Vous pouvez enlevez votre main de la garde de votre arme, je ne vous veux aucun mal...


Sur ces mots il se leva , salua son interlocuteur et alla s'assoir dans un coin de la pièce pres de l'atre, d'où il pouvait voir tout le monde et même Forlong.

Les soldats avaient suivi de loin les échanges de paroles sans les écouter. Ils étaient donc restés accoudés dans un coin de la pièce, les uns les yeux rivés sur les Maire, les autres à l'affut, prêt à parer tout danger. Habitués à obéir et à se faire oublier ils restèrent ainsi sans protester, le visage grave.

Mais le sergent Ganrod n'avait pas cette patience, et, détestant rester inactif, alla au devant de Forlong :

"Capitaine, que comptez-vous faire? Voulez-vous repasser par Bree? Le temps presse, l'Arnor a besoin de vous."

Il s'arrêta et attendit la réponse, pianotant nerveusement de ses doigts calleux le large pommeau de son épée. C'est presque q'il aurait aimé qu'un ou deux malfrats débarquent pour croiser le fer...

//Pour l'instant, rien de spécial va se passer. Donc n'attendez pas mes posts pour continuer...//

Forlong repondit a Ganrod:

-Oui, je pars a Bree, sergeant. C'est la bas que m'a dit de rester mon roi, et c'est la que je resterai jusqu'a ce que ses ordres changent.
Apportez lui la lettre que j'ai ecrite, ainsi que le prisonnier. Bon voyage, Gonrad, et essayez de ne pas detruire trop de champs d'herbe a pipe avec les roues de vos chars.

Il serra la main du sous officier, puis se tourna vers Alexor, et lui repondit:

-Je ne crois pas que cela soit necessaire de les arreter, mon ami. Je ne suis pas gouverneur de la Comte, mais de Bree.

Il fronca ses sourcils en entendant les nouvelles de la Cite Blanche:

-Les rumeurs sont donc vraies! L'armee ennemie passera donc surement par la Comte. Il faudra se preparer. Je partirai a Bree demain a l'aube, tu es libre de m'accompagner ou de continuer ton voyage, Alexor.

Il commanda un pichet de vin, et s'assied a table, en soufflant un juron lorsqu'il ressentit ses blessures encore fraiches.
Ses pensees se tournerent vers Balak. Qu'est ce qu'il faisait ici?

Ganrod fronça presque imperceptiblement les sourcils. Il jeta un coup d'oeil à l'ancien Maire qui fixait résolument un noeud sur une latte du plancher, reporta son regard sur Forlong puis se retourna vers la sortie, ses pieds chaussés d'acier claquant lourdement sur le sol. On l'entendit aboyer quelques ordres à ses hommes qui s'activèrent, et alors qu'il s'apprêtait à rejoindre son propres char, il se ravisa et pénétra à nouveau dans l'auberge :

"Excusez-moi, capitaine Forlong, mais je me dois d'insister. L'Arnor était à feu et à sang à mon départ, et peut-être est-ce encore le cas aujourd'hui. En tout cas, le sort des terres du Milieu va s'y jouer. Votre présence n'est-elle pas préférable là-bas? Si vous le désirez, je resterai ici pour surveiller la Comté. Croyez-moi, le Roi m'approuverait."

Il soupira, baissa un instant les yeux, puis reprit :

"En outre, un conseil va se tenir à Fondcombe. Un conseil important. Tar-Aldarion ne pouvant s'y déplacer en personne, votre présence pourrait y être bénéfique."

Il s'arrêta encore une fois. Ses yeux parcoururent la pièce pour revenir se poser sur Forlong.

"Mais bien sûr, je ne peux rien vos imposer..."

Dans un coin de la salle, un petit rire, sielncieux, s'éleva, c'était celui du Maire. Son visage s'étira un en semblant de sourire l'espace de quelques instants, puis retrouva son initiale passivité.

Un rire sardonique s'éleva de l'assistance. Encore une fois, il s'agissait de l'ancien maire qui n'était désormais qu'un simple prisonnier. Les regards se tournèrent vers lui tandis qu'il s'écriait :

"Des hobbits qui veulent contrer une armée... Ignorants! Si vous saviez combien elle est grande, votre détermination ne serait pas la même. Vous n'avez pas été fichu de garder le calme à l'intérieur de vos terres, que voulez-vous arrêter Ceux qui viennent? Les héros sont rares, et encore plus parmi votre peuple ridicule de Pieds Velus. Je vous souhaite bonne chance!"

Son rire s'intensifia, mais un violente claque d'un de ses gardes le calma. Tout en se massant la joue, il lui jeta un regard meurtrier. L'un des deux rangers qui l'avait capturé déchira une partie de la chemise du captif et le bâillonna avant de reprendre son poste, non sans lui avoir administré au passage un ou deux coups. Le calme était revenu. Aucun hobbit ne réagit aux propos de l'usurpateur. L'un deux toutefois, après un toussotement gêné, répondit comme si de rien n'était à Etelion :

"Nous sortons à peine d'une guerre qui a coûté la vie à bien des nôtres. Je ne suis pas prêt à quitter mon pays pour aller au devant de nouveaux ennuis. Mais si l'ennemi attaque nos terres, alors je combattrai."

Une rumeur d'approbation s'éleva de la petite assemblée.

Comme pour l'autre hobbit, la petite assemblée approuva, qui d'un signe de tête, qui d'une murmure, qui d'une exclamation. L'un d'eux, assez corpulent pour sa taille et doté de joues bien rondes, parla :

"Les Elfes des Havres Gris nous aideront pour trouver refuge si besoin est."

Un autre, au contraire tout fluet, qui n'avait probablement pas encore atteint l'âge adulte, surenchérit :

"Nous pouvons renforcer nos défenses en utilisant les dispositions prises par les hommes de Bree : ils ont installé plusieurs tours et quelques systèmes de garde aux frontières. Même si nous mourrons tous, nous montrerons à ces étrangers que les Hobbits ne se laissent pas faire si facilement!"

Plusieurs exclamations s'élevèrent. L'enthousiasme était désormais général, rien ne semblait pouvoir arrêter les quelques hobbits présents. Mais une voix s'éleva au-dessus de toutes :

"Hum, hum..."

Le silence se fit, et tous les regards se tournèrent vers le vieux Semi-Homme, appuyé sur une canne, resté à l'écart. On le respectait, et à sa mine, on devinait qu'il entrevoyait un petit bémol à toute cette organisation.

"Si je puis me permettre, si nous sommes attaqués, notre sort sera étroitement lié à celui des habitants de Bree..."

Personne n'osa répondre.

Forlong repondit a Alexor:

-C'est une triste nouvelle que tu nous quittes a Bree, mais je comprends que nos destins sont differents.

Soudain il entendit les paroles du sergeant Ganrod. Il resta immobile pendant un moment, en reflechissant. Que devait il faire? Rester a Bree et essayer de trouver ceux qui aidaient le maire felon, en abandonnant l'Arnor? Ou partir en Arnor, et laisser Bree pourrir dans la corruption, jusqu'a ce que le roi y envoye des troupes et un gouverneur?
C'etait un choix difficile, et chaque alternative avait des inconvenients.
Ne pouvant decider avec la tete, il se tourna vers son coeur.
Il choisit. Il etait venu au Nord pour servir l'Arnor, et revoir ces terres natales. Il ira defendre sa patrie. Il avertira le roi de la situation a Bree, et lui demandera d'envoyer des troupes pour la maintenir en ordre.

Lorsqu'il repondit a Ganrod, tous les hobbits se turent pendant un court moment:

-Vous avez raison, sergeant. L'Arnor a besoin de chaque lame en ce moment, et nous avons reussis a atrapper cette vipere de maire, qui etait la tete du complot. La Comte n'est plus exposee a un danger direct de la part de Bree. Je partirai en Arnor, combattre les ennemis.

Il se tourna vers Etelion:

-Etelion, ne vous inquietez pas. Le roi Aldarion ne laissera pas la Comte sans defenses. Je lui ferai un rapport de la situation locale, et lui demanderai d'envoyer des troupes pour proteger les terres hobbites.
De plus, je me trompe peut etre. Je ne sais pas si l'armee des suderons passera par la Comte, ou trouvera un autre chemin vers le Nord.

Forlong repondit simplement:

-Esperons que nos ennemis epargnent la Comte. Ce beau pays devrait rester un oasis de paix pour les voyageurs fatigues.


Puis il se tourna vers le sergeant Gondrad:

-Sergeant, ou puis je trouver le Roi Aldarion? Se trouve t'il a Annuminas, ou quelque part d'autre dans les terres de l'Arnor?

Le sergent sourit à Forlong. Il lui tendit une lettre.

- Le Roi m'avait dit de vous la donnez si par hasard vous demandiez ou le rejoindre.

Citation :

Capitaine,
Si vous demandez à me trouver, à me rejoindre, c'est que vous estimez que votre absence ne sera point préjudiciable au pays de Bree.
Aussi, je vous inviterai à me rejoindre, avec d'éventuels mais peu nombreux compagnons, à Annuminas.
Si Gonard est arrivé depuis plus d'une semaine, prenez la route de Carn Dûm ou je me rend en quête. Votre présence en ce lieu me serait précieuse.

Votre Roi et Seigneur,

Tar-Aldarion.

Forlong lit attentivement la lettre, puis dit au sergeant:

-Dans ce cas je vais tout de suite me rendre sur la route de Carn Dum, et vous, avez vos soldats, vous irez a Annuminas, en escortant le maire felon.
Si jamais le roi se trouve encore a Annuminas, dites lui que je suis sur le chemin de Carn Dum.

Soudain, l'ouie fragile du capitaine capta quelques paroles prononcees par un homme qui venait d'entrer dans l'auberge. En se tournant dans cette direction, il dit en souriant:

-Si vous cherchez le capitaine Forlong, vous l'avez trouve. C'est moi.
Puis je savoir dans quel but vous me recherchez et qui etes vous?

Aënor se retourna machinalement devant la voix qui venait de lui parler derrière lui, il arqua un sourcil et examina du regard son interlocuteur, assez grand, le visage clair marqué par les batailles, un air souriant, les cheveux blanc comme la lune, le corps long et fin, il avait l'air d'un elfe, en était-ce un ? Il ne le saurais probablement pas aujourd'hui, puis il releva la tête vers l'homme et ouvrit la bouche pour lui répondre :

Je suis Aënor Nîmar, je viens du Nord de l'Arnor, je me suis engagée dans l'armée sous votre commandement comme chasseur d'esprits, et j'attends vos autres, mon capitaine.

Après ce court récit de sa position, Aënor se leva se posta devant l'homme lui montrant grade et arme.