A l'Auberge

Aremir entra dans l'auberge dans le but de boire une biere mais il avait oublié sa bourse chez lui
"C'est la premiere fois que ca m'arrive, d'habitude je la porte toujours sur moi"
Il appela le barman et lui demanda s'il pouvait boire gratuitement et lui raconter une des passionnantes aventures que son père lui avait raconté dans sa jeunesse. Le barman qui connaissait bien certaines histoires d'Aremir lui demanda s'il pouvait lui conter une histoire qu'il n'avait pas encore entendu. Aremir acquiesa et se fit servir un verre et commenca à raconter l'histoire de ses deux ancetres qui avaient tout deux combattu aux Champs Du Pellenor au coté du prince Imrahil pour l'un et du roi Theoden pour l'autre et qui s'etaient retrouvés au coeur de la bataille où ils étaient tout les deux tombés.
Il partit ensuite de l'auberge et rentra chez lui pour dormir car la nuit commencait à tomber.

Bingo sautilla de caisse en caisse pour se hisser sur un tabouret qui le mettait à hauteur de l'étranger.. Malgré tout, le vieillard élancé le dominait encore de sa taille.
Le petit hobbit avait peur.. et c'était dans ces moments là qu'il regrettait d'avoir quitté son Bree natal... Mais il se passait tant de choses étranges que le jeune adulte se sentait plus en sécurité auprès du Roi à l'Est. Enfin, cela dépendait des moments. Bingo recentra son attention sur le nouveau venu.

" Bien le bonjour mon brave monsieur..."

Il fit couliser très rapidement une chope pleine qu'il tendit à l'étranger.

" Avec les évènement du nord nous avons autant de place qu'il faut.."

Il attrapa un gros livre qu'il posa avec peine sur le comptoire.

" Pourrais-je connaitre votre nom ? "

Il parlait sur un ton léger mais interieurement il était terrorisé.
Dans le fond, un homme étrange fumait la pipe.

On fit porter des bières au vieillard. L'homme qui fumait la pipe se leva et s'approcha de Bingo... Il avait bien entendu... Heinrich Von Zismagen... Le canard du gondor... le boiteux... Il n'y avait pas que des critiques élogieuses à son encontre et il avait du, dans l'ombre, éliminer ceux qui voulaient à tout prix empêcher le Comte de vivre en paix...
Lui n'en avait cure... mais son maitre et ami avait absolument tenu à ce qu'il le ramène.
L'homme s'avanca d'une démarche chaloupée,à sa ceinture une épée large caractéristique.

" Heinrich Von Zismagen..."

Le vieillard se retourna. D'un geste il indiqua une table plus discrète... et surtout vide de cette marmaille bruyante.

" Je dois vous parler..."

Décidément, Saemon Havarian était partout.

Saemon sourit aimablement comme il en avait l'habitude. Le hobbit apporta une bière comme l'inconnu lui en avait intimé l'ordre. Etonnament Bingo semblait plus effrayé par le nouveau venu que par le comte...

- Je suis Saemon Havarian... Mon nom ne vous dit sans doute rien...

Si Heinrich était une ancienne légende de l'armée, Saemon était quant à lui une véritable légende du milieu des ombres... Il avait volé les plus puissant seigneur du mal, forcé les plus magiques des coffres et assasinés bien des gens...

- Connaisez vous Aldarion d'Arnor? Il m'a dit que vous aviez participer à son éducation...

A l'ecoute du mot "lascard", Saemon serra légèrement le poing.Il tendit l'index sur la table... un geste anodin certes... mais qui attira l'attention du hobbit au comptoir qui en réaction laissa tomber un verre au sol... Il jura...
Saemon fixa son interlocuteur dans les yeux.

- Oui un lascard... Roi d'Arnor... et entouré d'amis.

Il ne savait pas si la nouvelle de la récente ascension au trône du nouveau roi était parvenue aux oreilles du vieux soldats.

- Or il se trouve que son royaume est assiégés... Rien de bien grave me direz vous... Minas Tirith s'est vidé de ses troupes pour le secourir et les généraux et hommes d'armes ne manquent pas...

Saemon avala une longue gorgée de bière.Après cela, il reprit la parole.

- Malheureusement, la guerre apporte toujours son lot de morts.. parmi les gradés notament... et c'est là que vous entrez en scène...

Saemon sentait bien que son vis à vis était appaté..

- Qui pour remplacer la génération dorée des Tar-Aldarion? Lunidel? et autres Athos Derulan ?

Ces noms devaient sans doute rappeler au vieux briscards quelques uns de ses plus brillants élèves.

- Nous ne manquons pas de jeune nobles prometteurs... mais nous manquons d'un formateur à la fois disponible et efficace... Or vous feriez parfaitement l'affaire.

On entendit un bruit de chaises bousculées dans le fond. Mais Saemon monopolisait l'attention de son compagnon en jouant avec une petite dague.

- En gros.. Aldarion m'a demandé de vous ramenez à Annuminas.. de votre plein gré...

Il sourit dévoilant des dents blanches ou en or.

- Je me suis permis d'y ajouter " ou de force"..

Au même moment, on conduisait, de force justement, toute la clique d'Heinrich dans une pièce de l'auberge..

Saemon sourit. Malgré ses antécédents, il n'était pas mauvais bougre et préférait éviter la violence.

- Vous savez tout ce qu'il y a à savoir... Tar-Aldarion est dans sa capitale, la jeune noblesse aussi.. Tar-Mephisto se rendait au même endroit, et j'ai ouie dire que vous vouliez le rencontrer..

Saemon montrait encore une fois qu'il était relativement bien informé. En réalité l'auberge était quasiment vide maintenant, et la nuit était tombé.
La lourde porte s'ouvrit faisant place au garde de la porte, revêtu pour l'occasion d'un long manteau sombre.
Tandis qu'il observait les alentours, Von Zismagen se rendait compte que tous dans l'auberge étaient des hommes de Saemon Havarian. A l'exception peut être de Bingo, qui était plutot, comme l'indiquait la lourde bourse que lui lancat le garde, un allié occasionel et interessé.

- Tu gardes ça pour toi! Je ne tiens pas à ce que le Roi Mephisto apprenne que Saemon manigance en sa capitale..

Le hobbit acquiésa, il avait bien trop peur.

Sur ce, on fit apparaitre la marmaille d'Heinrich.

- Nous n'attendons plus que votre bon vouloir pour partir... Comte.

Marade venait de rentrer de chez Zangdar ou il avait réussi à trouver un compromis. L’assassin sourit en pensant à l’avenir poche qui s’annonçait riche en événement. Il se demandait si Dalamyr avait réussi à avoir la taverne du Mazarbull car cette taverne était un point important pour la couverture de Dalamyr.
L’apprenti assassin arriva enfin devant Dim-Bar, il y entra et salua Tatlos qui était derrière le comptoir. Marade monta à l’étage et trouva un mot ou il était écrit.

“Trouve Salik, et ramène le à Dim-Bar, il nous le faudrait pour qu’il tienne la taverne du Mazarbull.“

Marade partit sans attendre, et se dirigea vers l’auberge, lieu ou Salik se trouvait la plus part du temps. L’assassin entra dans l’auberge ou régnait une ambiance chaude, mais conviviale. Les cris fusaient de partout tout comme les discutions. L’alcool coulait en abondance à celui qui savait payer.
Marade alla vers le comptoir et demanda à l’aubergiste :

-Salik, ça te dit quelques choses ?

-Ouais, mais pourquoi est-ce que je dirai ou il est ?

Marade sourit et dans ses yeux une lueur méchante passa. Il écarta un pan de son manteau écarlate. L’aubergiste y découvrit un long sabre incurvé qui était accompagné par deux poignards. L’assassin murmura de sorte que seul l’aubergiste put entendre ces paroles :

-Tu me dis ou il est où je te tue avant même que tu n’ailles put esquisser le moindre geste. Suis-je clair ?

-Oui, il est au fond de la salle, côté nord.

Marade tourna les talons et se dirigea dans la direction indiquée par l’aubergiste qui paraissait un peu sous le choc. L’assassin arriva enfin vers la table ou siégeait Salik en compagnie d’une belle et grosse chope de bière blonde. Marade s’assit sur le siège vacant et dit à Salik :

-Salut, tu deviens quoi depuis la mort de Darion ?

Salik leva la tête dans un sursaut, il lui fallut quelques secondes pour comprendre le sens de ces paroles. Puis enfin il ouvrit la bouge :

-Marade tu m’as fait une de ces trouilles. Bien, j’ai récupéré une partie de ça marchandise que j’ai revendu pour m’acheté à boire. Mais toi tu vas bien ?

-Ouais, tranquille, tranquille. Tu veux pas prendre l’aire un peu, je trouve qui l’atmosphère est étouffante ici, pas toi ?

Salik acquiesça comprenant qu’ils allaient parler affaire dans quelques instants. Marade sortit en premier suivi de Salik. Marade put alors voir un homme mesurant un mètre soixante, portant un manteau gris foncé parsemé de déchirure. Deux poignards recourbés étaient attaché à ce manteau. Son torse était barré par une dague de lancé incurvée attachée à un baudrier. Salik portait également une chemise à longue manche de couleur grisâte, mais à la base elle était blanche. Un collier lui pendait au cou, ce talisman représentait un loup en train d’hurler. Salik avait posé sur sa tête un chapeau d’ou ressortait des cheveux blond. Une épée courte de qualité moyen pendait sous son manteau, cette lame restait quasiment invisible sous ce manteau.
Ce fut Salik qui parla en premier et disant :

-Alors, qu’est-ce que vous attendez de moi ? Des informations ?

-Non, Dalamyr est moi fessons partie d’une guilde d’assassin et on a une auberge à tenir. Il nous faudrait un tavernier et Dalamyr a pensé à toi. T’en dit quoi ?

Salik sembla réfléchir durant un moment puis il répondit :

-Ça marche mène moi vers ta guilde.

Marade sourit, puis il commença à partir vers les autres quartiers pour aller à Dim-Bar.

Ils étaient nombreux.

Mais aucun ne lui répondit, sinon d'un signe de tête ou d'un regard évasif. L'aubergiste, afféré à nettoyer assiettes, verres et couverts, lui tournait le dos. Le bourdonnement sourd des conversations, les rires étouffés, peut-être même l'air chargé des longs volutes de fumée, avaient couvert la voix du nouvel arrivant. Il ne s'était ainsi impliqué dans aucune situation, sinon sa propre solitude.

Un feu dansait dans l'âtre noirci de suie, faisant régner dans la pièce une chaleur étouffante, qui pourtant ne semblait gêner personne.

Ou presque personne. Un homme, à quelques pas du mage, ne cessait de se passer un chiffon sale sur son front détrempé de sueur. Il était seul, la seule compagnie dont il semblait pouvoir jouir était celle de la large chope de bière, vide, posée devant lui sur la table, en équilibre sur une antique coulée de cire rouge. Il était gros, très gros. Enorme. Une barbe abondante, prolongée par une moustache, encadrait sa bouche, délimitée seulement par deux lèvres étonnamment fines. Son crâne rasé, tout aussi luisant que son front, brillait légèrement dans la lumière tremblante du feu et des chandelles. De larges épaules supportaient des bras dont la chair flageolait à chaque mouvement. Sa bedaine, que la tunique sale ne pouvait retenir, débordait et recouvrait en partie la corde qui tenait une pièce de tissu rapiécée et qui devait faire office de pantalon. La chaise, sous lui, qui couinait de manière inquiétante, n'était assez large que pour la moitié de son gigantesque derrière. Tandis qu'il remettait son mouchoir pour la énième fois dans la poche de son pantalon tant bien que mal, Saül put apercevoir le yeux de l'inconnu. Des yeux noisettes.

L'homme aperçut le mage. Il lui sourit timidement, et d'un geste peut-être un peu brusque, l'invita à s'assoir en face de lui.

Bonjour. Je suis Gar.

//Message édité pour la descrption. Désolé...//

"Mes bon seigneurs, p'être qu'vous avez une piécette pour l'infortuné Bargan... J'suis aveugle d'naissance. Ma vie n'est qu'd'entendre les gens passer dvant moi dans cette rue, dehors, en espérant que dans leur grande bonté ils m'offrent de quoi m'nourrir..."

La voix venait de l'entrée de la taverne. Mais contrairement à celle du mage, elle avait été entendu par tous. Il faut dire que l'odeur aidait, mais surtout ce pauvre vieillard avait l'habitude de gêner les conversations...

Ses vêtements étaient troués. Un simple bâton lui servait pour se diriger s'il voulait se déplacer en évitant les objets. Et sur son visage de nombreuses marques traduisant ses batailles pour des places privilégiés ,où il pourrait gagner plus d'argent, ainsi que des traces de folie, personne n'en doutait, apparaissaient.

Pauvre homme, pensaient les passants. Mais que faire... Si nous devions aider tous les mendiants...

Mais savait-il que Bargan avait une petite chose de plus que les autres? Il était vieux, et avait entendu de nombreuses choses, qui pourraient faire frémir certains grands... Si jamais il se décidait à parler...




HRP//Voila, je n'ai pas pu résister au fait de lancer un petit perso pour un ou deux messages avec toi... Par contre pour la date, je crois (à vérifier) que nous sommes en mars... Le WCH (notre magasine, que tu peux lire en allant sur le portail à droite...) indique que la bataille se déroule "le 24 Mars 294, QA". Cela est-il donc voulu de ta pars de placer ton arrivé plus tard dans le temps? Comme nous sommes réellement en Octobre, le doute m'est permis...^^

Bon jeu//HRP

Il est bien connu que c'est dans les endroits noirs de monde u'on peut le plus efficacement passer inaperçu pour une conversation tout sauf innocente.

Les deux brigands avaient la tête de l'emploi. Tous les deux mal coiffés, une barbe de trois jours en plus de leur moustache tombante trempée de bière, des vêtements sales et assez amples pour cacher plusieurs armes.
Celui qui était noir de cheveux semblait avoir des plus beaux habits. Il parlait à l'autre, le brun avec la cicatrice sur le visage.

"Le patron veut que tout soit déjà prêt quand il arrivera", disait-il dans un mrumure. "D'où ton travail de recruter des hommes à l'avance pour le coup."

L'autre renifla bruyamment et avala une gorgée de bière, se composant une mine d'ivrogne pour n'attirer l'attention de personne.

"Ouais, ça, je peux faire." dit le balafré. "Mais quel genre de gars je dois chercher, moi ? Des types adroits, silencieux ? Des têtes-brûlées ? Des brutes sanguinaires qui t'attaqueraient toute une garnison juste pour le plaisir ?"

"Aucune importance. Tout ce qui compte, c'est qu'il s'agisse de gens du coin, qui connaissent bien les lieux. Pas un seul étranger dans le lot, ok ? Juste des citoyens de Minas Tirith. Après, tu prends qui tu trouves..."

L'autre acquiessa et d'un geste fortuit, désigna sa bourse, qu'il soupesa. C'est à peine si on entendit un claquement de pièce d'or, elle était quasi vide.

"Tu seras grassement payé, pas de problème, quand tu m'auras trouvé une demi-douzaine de gars, et mon patron te réserve une jolie prime si le coup marche bien..."

Ils vidèrent leur choppe, tous les deux tout à fait satisfaits, et quittèrent l'auberge. A la table d'à côté, une femme aux cheveux pâles ne tarda pas de partir, à son tour...

Balak pénétra dans l'auberge bien connue, saisit la première chaise à sa portée et se laissa choir dessus. Après plusieurs jours de voyage éreintant, il était enfin arrivé à Minas Tirith.

PATRON! Un hydromel!

M'sieur Balak! ça faisait longtemps! On change pas les bonnes vieilles habitudes, hein ? Et un hydromel pour le sieur mercenaire, un!

Deux ans. Deux ans qu'il vivait à minas Tirith, deux ans qu'il connaissait cette auberge. Il n'y a jamais consommé d'autres boissons que l'hydromel. Cet alcool de miel était, selon lui, le nectar des Dieux, et celui qu'on servait ici lui semblait toujours plus merveilleux à chaque gorgée. Après une semaine de traversée des pires contrées de la Terre du Milieu, accompagné d'une outre d'eau et d'un vieil archer grincheux, cette boisson avait des allures de délivrances. Il aurait aimé la partager avec Alderic, mais celui-ci s'était éclipsé une fois arrivé en ville, afin de "se tenir au courant des dernières rumeurs". Balak avait bien compris qu'il entendait glaner des informations sur les Ombres du Destin. Au cours de sa vie, le trésorier de la compagnie avait noué bien des relations, et si il est désormais un renégat, il n'a pas perdu tous ses "amis", loin de là. Puis le mercenaire tendit l'oreille aux différentes conversations des différentes tablées. Commerçants, guerriers, il y avait ici une clientèle cosmopolite qui lui donnerait toutes les informations voulus sur les conflits actuels. L'une des discussions portaient sur la nature des elfes, ce qui fit sourire le mercenaire. Lui-même, en y réfléchissant bien, était à un quart elfe. Cette vérité l'amusa, tout autant qu'elle l'effraya. Lui, un descendant de la race la plus noble d'Arda ? quelle étrange sensation. Il se caressa la barbe quels instants, comme pour se réconforter d'être bien plus humain que Noldor. Seul le verre tant attendu le fit revenir dans le monde des hommes, et il chassa ses obscurs pensées en satisfaisant son gosier assoiffé.

Aheneus entre dans l'auberge en pensant à sa dernière acquisition... Sa hallebarde est la plus belle arme qu'il n'ait jamais possédé... Avisant une table un peu isolé, il s'installe, retire sa capuche et promène un regard discret, mais attentif autour de lui. Des mercenaires... ah, non, quelques marchands ci et là... et l'homme là-bas ne ressemble en rien à un soldat ou un guerrier, il ne doit pas souvent se retrouver en face de son ennemi... plutôt dans leur dos.
Apercevant un serveur, il l'appelle doucement.
"Vous désirez monsieur?
_Un sanglier aux champignons, et un verre de vin, s'il vous plaît.
"Tout de suite."
Aheneus n'attend pas cinq minutes que déjà le garçon revient avec son plat.
"Désirez-vous payer maintenant ou à la fin de votre repas?
_ Maintenant, merci. Combien cela fait-il?
_ Cent-dix pièces d'or, monsieur.
_ Que voici.
_ Merci bien. Bon appétit, monsieur."
Une fois l'assiette et le verre finis, il se lève et sort, sans oublier de glisser trois pièce sous l'assiette.

Aheneus rentra dans l’auberge, afin d’acheter les provisions nécessaires à son prochain voyage. Il s’approcha du comptoir en secouant sa cape afin d’en chasser les gouttes de pluie, avant de s’adresser au marchand, un jeune Gondorien sans doute venu travailler ici afin de se payer son équipement et son entraînement de soldat:
”Bonjour, aubergiste. Je souhaiterais reconstituer mon stock de consommable...
_ Bien sûr, monsieur, et que voulez-vous?
_ Deux pains blancs bien cuits afin qu’ils se conservent plus longtemps et une saucisse de porc fumée.
_ Très bien, mais pourrais-je conseiller à monsieur de remplacer ses pains blancs par du Cram? Un seul lui suffirait pour un voyage de quelques jours, c’est très nourissant et plus facile à transporter.
_ Vraiment? Mmh... Très bien, donnez-moi du Cram.
_ Tout de suite.
Aheneus paya, sans oublier un pourboire de deux pièces, puis sortit sans un regard en arrière.

Hrp je hais mon ordi, je viens de perdre mon poste Hrp

Tatlos voyagea rapidement entre Dim-Bar et la taverne. Il fit aller son cheval à bon pas, mais fit attention de ne pas l'épuiser, ainsi lorsqu'il devra fuir son destrier à la robe noir sera en pleine forme. C'était là une technique bien connue et toute à fait logique. L'assassin prit un certain plaisir à parcourir les ruelles de Minas Tirith de soir. Il ne sortait guère car le temps ne lui permettait pas de tel fantaisie et aussi un homme qui voue sa vie à donner la mort contre de l'argent ne peut pas vraiment prendre plaisir à autre chose qu'à ce que son métier lui demande. L'Ombre arriva enfin devant l'auberge de Minas Tirith. Il accrocha son cheval du Harad à un poteau. le noeud était solide, mais pouvait être défait aussi vite qu'une dague était tirée.
Il poussa un battant de la taverne d'où sortait d'innombrable cris d'ivresse et d'énervement car qui dit alcool, dit jeux. La vision que lui offrit ce lieu le répugna un peu. Voilà ou finissait les marchands, paysans et soldat de bas étage du Gondor! Dans une taverne à mater les serveuse qui n'étaient même pas très belle. Pathétique.
L'assassin se dirigea ver le comptoir laissant sa jambe droite à la traîne. Il demanda au tenancier d'une voix bien forte qui parut au milieu de tout ce bruit un simple murmure, mais qui fut comprit par l'aubergiste qui sortit un verre et le remplit sans plus attendre d'une bonne bière blonde. Tatlos la saisit et jeta avec sa main gauche les 15écus qu'il devait. Puis, il se retourna et but faisant semblant de regarder une de serveuse, mais en réalité il cherchait sa cible. Il eut tôt fait de la trouver. Il faut dire que son employeur n'avait pas mentit. Sa cible arborait effectivement des habits tape-à-l'oeil. Cela rendait le contrat encore plus facile. La cible discutait avec trois hommes. Ils n'avaient aucune importance aux yeux de l'assassin qui réavala une gorgé de sa bière. Puis, il se retourna et posa quelques questions à l'aubergiste qui y répondit sans trop y faire attention. Tatlos jouait le rôle de n'importe quelle client, mais gardait toujours un oeil sur sa cible.
Il continua à être passif encore une heure et des poussières. C'était le moment, plus personne ne faisait attention à lui. La taverne battait son plein de client. Le chahut que produisait les ivrognes étaient tel que l'on pourrait égorger un cochon sans que personne ne s'en rende compte. Il vérifia que le poignard était toujours dans son dos. Il y était. Il recompta encore une fois le nombre de bière blonde qu'il avait but: cinq. C'était suffisant, il était encore lucide, il faut dire qu'avant de venir faire ce contrat il avait prit une boisson qui ralentissait l'effet de l'alcool.
Il s'avança feintant l'ivresse et mettant encore plus en avant sa jambe droite restant à la traîne. Tatlos s'arrêta à plusieurs tables avant de s'approcher de celle ou sa cible parlait.
Arrivé à un mètre d'elle, Tatlos bredouilla:

-Z'auriez pas une piécette monseigneur?...Juste de quoi boire un dernier coup...Allez....

La cible détourna les yeux d'un papier qui était devant lui et regarda de haut l'assassin. ce fut à ce moment que l'Ombre décida d'entrer en action. Son bras droite passa dans son dos (le gauche était tendu vers la main de la cible). Cette dernière parut être vraiment agacé par la demande de Tatlos. Il fouilla rapidement dans une de ses poches et en sortit quelques piécettes qu'il tendit à l'assassin. L'Ombre prit cette chance qui s'offrait à lui et d'un mouvement trop rapide et sûr il saisit la main de sa cible et tira voilement dessus prenant appui sur ses deux jambes. L'homme, prit au dépourvu, ne put rien faire. Tatlos avait déjà dégainé le poignard, de sa main droite et l'abattit dans un mouvement circulaire de haut en bas. La lame barra le torse de la cible d'une plaie sanguinolente. Tatlos continua sa rotation (pour cela il dût lâcher la main de sa cible qui venait de toucher le sol), puis il donna un coup d'estoc qui alla perforer un poumon. L'assassin retira le poignard et le fit tourner autour des doigts aidé d'un petite mouvement de poignet. La lame alla trancher la jugulaire avant de repénétrer dans le torse de la pauvre cible qui n'avait rien eut le temps de voir.
Tatlos désséra sa prise sur l'arme et fourra sa main dans une de ses poches lorsqu'il la sortit il projeta en l'aire une centaine de piécettes. Il accompagna son geste de parole:

-De l'or.

Tout les ivrognes à moitié saoul se précipitèrent sur ces pièces qui venait de toucher le sol en rebondissant quelques fois. Un homme voulut stopper Tatlos. Mauvaise idée car déjà il s'écroulait sa jambe frappée par un carreau. L'action n'avait pas duré plus de dix secondes et sa fuite guère plus. Il sortit de l'auberge au pas de course. L'air froid de la nuit l'assaillit et lui fit le plus grand bien. Il défit précipitement le nœud retenant son cheval et l'enfourcha sans plus attendre. Il éperonna son cheval et disparut dans la nuit. Il espérait qu'il ne tombera pas sur la milice. Demain, il devra aller à la bijouterie, mais pour l'instant il fallait filer.

Après une heure à tourner en rond, Khazi finit par se décider.

_ "Je pense que celle-ci devrait convenir, sinon on ira voir ailleurs. Allez suis moi."

Ambre soupira épuisée, pas question de changer d'auberge. Leurs affaires pesaient une tonne sur son dos et ses pieds ne semblaient plus vouloir aller tout droit.
La naine ouvra la porte de l'auberge, elle la suivit et tenta d'éviter un homme déjà saoul qui sortait. Elle se retrouva collé au battant de la porte avec sous le nez une odeur d'alcool et d'urine. Blanche poussa un petit cri quand le capuchon retomba, l'hermine se retint de justesse à l'épaule de sa maitresse et retourna se blottir, ses petites griffes légèrement plantées dans la peau de la jeune fille.

Ses cheveux dévoilés, Ambre se sentit tout de suite mal à l'aise, plusieurs regards se posant sur elle intrigués. C'est à cet instant qu'elle se rendit compte que Khazi s'était déjà installée à une table contre le mur du fond, courant presque elle la rejoignit, tête baissée. L'aubergiste vint à leur rencontre tout sourire.

_"Que puis-je pour vous mesdames ?

Il perdit vite son sourire quand cette chère Tatie Khazi le fixa.

_ Une chopine de bière naine, deux beau morceaux de viande de sanglier, du pain et... ah oui, un pichet d'eau pour la petite.

_ Tout de suite !

_ Un instant, vous reste-il une chambre avec deux lits ? Nous comptons rester un moment en ville.

_ Je vous fait préparer la numéro 4 alors.

Et il s'enfuit, laissant le soin à une des serveuses de leur apporter leur commande. La naine poussa un juron.

_ J'espère au moins que leur bière sera meilleur que celle de la côte."

Ambre ne disait pas un mot, très mal à l'aise au milieu de tout ce monde, de tout ce bruit et de ces odeurs des plus insupportable. Mais elle avait faim alors elle faisait tout pour se faire le moins remarquer possible, se blottissant dans l'ombre du mur.

Un milicien accoudé au comptoire, à proximité d'Ambre, paya ses consommations tout en réajustant sa ceinture et la sangle de son bouclier.

- Bon, faudrait que je retourne au travail moi... Y a pas qu'le bon temps dans la vie !

- Ouaaahh... Aller sergent, pourquoi pas une petite dernière ? Lui invita un citoyen qui devait surement endossé le pathétique rôle de pillier de bar.

- Humpf... Non, il faut que je fasse mon rapport avant que mes confrères s'inquiètent et envoi les bidasses me chercher. De toute manière, il n'y a vraiment rien d'intérêt dans cette affaire. Stupide règlement de compte.

Se concentrant sur son entourage, le milien paru étonné de voir de nouvelles têtes. C'est en particulier sur deux clients visiblements d'origine Hararim que sont regard inquisiteur s'adressait. Il fit tinter quelques pièces sur le comptoire, redressa son torse et fit quelques pas vers les deux hommes attablés.

- Alors messieurs... Tout va comme vous voulez ?

Aucune réponse. Les hommes encapuchonnés semblaient hypnotisés par leur repas, ne détachant pas leur regard de celui ci. Attitude qui eut le don d'agacer le milien.

- Holà, étrangers, on se reveil ici ! Je vous parle ! Insista t'il tout en frappant la table du plat de son épée.

- Pardon... Sir... Mais nous n'avons pas mangés depuis des jours... Nous venons à peine d'arriver... Fit un des deux hommes, les paroles déformées par un fort accent oriental.

- Et bien... Il se trouve que j'aurais quelques questions à vous posez alors hâtez vous ! Le ton dédaigneux du milicien attira l'attention de certains clients proches. Son interlocuteur haradrim ne perdit pas ses nerfs pour autant.

- Nous avons entendus parler de ce qui est arrivé ici un peu plus tôt... Les gardes nous ont déjà questionnés à ce propos. Voyez avec eux. Mon ami et moi avons vraiment besoin de reprendre des forces et...

- Ca suffit ! L'interrompit le milicien. Grouillez vous de finir, vous allez venir avec moi chez les Gardes, je ne tiens pas à vous perdre de vue !

Certains spectateurs critiquèrent à voix basse l'attitude du milicien pour son ton inapproprié envers des étrangers. Pourtant, nombreux étaient ceux qui avaient perdus de la famille dans les conflits contre les gens de cette espèce au fil des ans et c'est pourquoi personne ne vient interférer leur arrestation.

L'ivrogne accoudé au bar les observa partir du coin de l'oeil. Personne ne lui prétait attention, tant il puait l'alcool. Son sourire en coin passa inaperçu quand il reprit une gorgée de sa pinte.

Ambre observa interdite les agissements du milicien. Vraiment accueillante comme ville...

_ "En voila un gros qui ne sait pas quoi faire de sa vie de soldat !

_ Tatie ! Ne nous faisons pas remarquer, je n'ai pas envie de rejoindre ces deux hommes chez les gardes.

_ Ne t'inquiètes donc pas autant petite, ces ivrognes n'ont aucune raison de s'intéresser à nous. Finis donc ton repas ! T'es trop maigre !

La jeune fille choisit d'obéir, après tout ce n'était pas son problème mais elle était très intriguée de savoir ce qu'il avait put se passer, les clients semblaient tendus, seules quelques hommes chantant des chansons paillardes dans un coin ne devaient pas vouloir entendre autre chose que le son de l'alcool dans leurs gosiers. Répugnants personnages.

Elle mordit dans un morceau de pain et continua d'observer la salle. C'était tellement différent de chez elle. Khazi ne semblait pas plus embêter que cela, peut-être qu'elle en avait l'habitude, elle ne savait pas grand chose de la vie de la naine avant qu'elle n'arrive chez eux.

Un homme s'écroula, ivre près de leur table, évitant de justesse de tomber sur Ambre.

_ Pour qui il se prend la face d'orc ? On ne crève pas sur les autres !

Ambre en eut la nausée. C'était de plus en plus écœurant.



Son regard doré se reposa sur la portes que le milicien et les deux haradrims venaient de franchir. Pourquoi une telle attaque sur eux simplement parce qu'ils étaient étrangers ? Peut-être y avait-il quelque chose derrière cela... peut-être même qu'ils avaient quelque chose à voir avec l'expression froide des gens d'ici, on n'est pas froid naturellement quand même.

Fronçant les sourcils elle se tourna vers Tatie Khazi avec son plus beau sourire, elle n'eut même pas le temps de poser sa question.

_" Pas besoin de me faire cet air de débile heureux, va donc fouiner ailleurs puisqu'il n'y a que cela qui t'intéresse. Mais fais en sorte de ne pas te retrouver dans une nouvelle embrouille cette fois !

_ Promis Tatie !

_ Maintenant hors de ma vue, j'ai des choses à voir en ville. "

Remettant son capuchon elle fila hors de cette antre où régnait l'alcool et les hommes.