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 Une prison dorée ??

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Gallen Mortensen
Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
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Gallen Mortensen

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Une prison dorée ?? EmptyMer 28 Mar 2012 - 13:41
Eogam observait le groupe en contrebas, ils faisaient grise mine. Le capitaine de la garde d'Eomer ne savait pas trop quoi faire.

Il inspira et d'un ton tranchant ordonna

"Harding, Cassandre, vous emmeneez sous bonne garde, le maréchal Eoseld et sa suite dans les appartements de l'aile ouest"

Eogam ferma un bref instant, il ordonnait de mettre sous surveillance son mentor. Immédiataement une vingtaine de gardes se mirent enmouvement.

Prenant à part Harding et Cassandre il leur intima

"Soyez fermes mais pas intransigeants ce sont des héros du Rohan. Harding tu resteras avec Eoseld et cassandre tu viendras me faire un rapport complet des derniers événements. A vos têtes j'imagine que la spirée et la nuit ont été riches en rebondissement"

Il ajouta d'un ton dur

"Allez !!"
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Eoseld et sa suite furent emmener dans les appartement dit d'Eowyn, ils avaient en effet été conçus pour les visites de la dame du rohan chez son frère Eomer. C'est dans une atmosphère mélée de gêne et de suspicion , que le groupe arriva à destination.

Immédiatement les gardes se mirent en faction sous les ordres d'Harding. Le message était clair.

La porte se referma , identique à un tombeau que l'on referme. Eoseld admira un bref instant la tenture retraçant la guerre de l'anneau.

Puis il entendit un bruit mat, Martelong venait de s'effondrer, ses blessures s'étaient rouvertes. Rihils était à son chevet. Le jeune Eovar le transporta sur le lit.

Le moignon du rohirrim était de nouveau innondé de sang noir, il frolait la septicimie. Rihils eut un regard inquiet vers son Eoseld.

Une inquiétude qui drappait le groupe en son entier. Qu'allait décidé Aldburg??

#Eoseld #Rihils #Harding #Eogam


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Nathanael
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Une prison dorée ?? EmptyDim 1 Avr 2012 - 21:57
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La bise glaciale lui fouetta le visage. Dehors la neige couvrait les plaines du Riddermark et Aldburg somnolait encore sous un épais manteau blanc. Des soldats veillaient continuellement sur les remparts de la cité. Plus bas, devant les portes, des guerriers transis de froid et grelotant attendaient avec patience les ordres de leurs supérieurs. Ils ne voyaient pas le petit groupe à l’extérieur et la tension se lisait sur le visage : Eogam leur donnerait-il accès à la cité ? Il se rapprocha du géant blond pour lui manifester sa présence. Ses traits étaient aussi tirés que les siens et son regard reflétait le tumulte d’une réflexion intense en son esprit. Harding jeta un rapide coup d’œil aux hommes d’armes qui demandaient asile. Parmi eux se trouvait un enfant campé fièrement sur son cheval, le buste droit et plein de fierté mais les épaules voutées par la fatigue d’une longue chevauchée. D’où venaient-ils ? Qui étaient-ils ? Il connaissait les hauts faits d’Eoseld. Son bras était puissant et il avait l’esprit bien né – un soldat aguerri et intelligent. Plus loin l’un des leurs laissait dégoûter sur la neige le sang d’une blessure profonde. Toute cette agitation n’annonçait rien de bon. Si Eoseld revenait après tant d’années d’exile volontaire il devait y avoir une raison … et cet enfant….

Aldburg devenait la cité de l’attente et de l’inaction. Une bataille au Gouffre de Helm avait été perdue contre leur tyran et le sort leur réservait l’obligeance de protéger des hommes blessés et chassés de leurs terres par des truands de basse-fosse. Harding ne comprenait plus très bien ce qui se passait dans son royaume. Ses rêves d’enfant prenaient des contours flous et indistincts et toute la cruauté du réel lui gifla l’esprit. Ils étaient bel et bien en guerre : des Rohirrims combattaient des Rohirrims. Le Rohan avait-il déjà connu telle décadence ? Il démêlait difficilement la complexité de la situation.

Il laissa ses questions en suspend. Eogam rugit des ordres à ses hommes avant de se tourner vers lui, Cassandre sur ses talons. Par-dessus les remparts il vit le petit groupe pénétrer dans la cité. L’enfant semblait relativement surveillé par les hommes plus âgés tandis que des soldats aidaient les blessés à se déplacer. Il n’aimait pas recevoir d’ordres. Il fronça les sourcils mais ne broncha pas. Il fut néanmoins rassuré par les propos d’Eogam. Demeurer auprès d’Eoseld serait un honneur, même s’il était accueilli froidement parmi les siens. La méfiance suintait dans l’air glacé. Il écouta moins attentivement les conseils de son supérieur – supporter encore des leçons sur sa façon d’agir lui hérissait le poil. Tandis qu’il demeurait encore sur les remparts, il répondit laconiquement dans un demi-murmure à la remarque d’Eogam.

- Le Maréchal Mortensen est de retour. Dame Farma va mieux.

Il n’en dit pas plus et descendit à la suite de Cassandre, le géant blond irait à la pêche aux informations lui-même. Faire le guérisseur et le messager n’était pas dans ses cordes. Et être assujetti à garder un enfant ne lui plaisait guère – s’était-il attendu en entrant dans l’armée à jouer la gouvernante ? Il endossait les rôles sans un mot plus haut que l’autre mais l’envie d’en découdre le démangeait.

Il prit la tête d’un corps de soldats afin de mener les nouveaux arrivants dans leurs appartements. La crasse et le sang qu’ils portaient sur eux contrastaient étrangement avec la beauté des tapisseries et des meubles finement ciselés. Irrité de ne pas être au combat Harding aboya des ordres qui ne laissaient pas place à l’insubordination. Son ton était sec et cassant et laissa un moment entrevoir l’état d’intense nervosité dans lequel il se trouvait. Il ordonna à un soldat de faire fondre de la neige pour faire boire les blessés et les infortunés guerriers. Les hommes qui étaient sous ses ordres devraient en faire autant pour remplir leur gourde jusqu’à ce que tout risque d’empoisonnement général soit écarté. Quelques uns le regardèrent avec suspicion mais il ne leur laissa jamais le temps de manifester leurs pensées. Il intima l’ordre à deux des plus vieux soldats de faire le tour de la cité afin de détruire l’ensemble des eaux de lavande disponibles entre les murs d’Aldburg. Encore une fois leurs yeux brillèrent d’incompréhension et d’interrogations multiples mais la discipline leur intimait d’appliquer les ordres sans les discuter.

Il prit soin de rentrer le dernier dans la salle et de refermer le lourd battant de la porte derrière lui. Il prit une seconde à part lui pour réfléchir puis ses idées s’éclaircirent quelque peu. Mais il n’eut pas le temps de prononcer quelques mots que ce soient. Un des hommes s’effondra. Sa plaie saignait abondamment. Il envoya encore un homme chercher l’aide d’un guérisseur, mais il doutait de l’utilité de son intervention. La mort flottait dans l’air comme une brume épaisse. Il se rapprocha d’Eoseld et de l’enfant, déterminé.

- Les remparts d’Aldburg représentent un peu de temps supplémentaire pour échapper à Hogorwen et à ses hommes mais il est des épreuves contre lesquelles les murs ne pourront pas vous protéger. Je ne suis pas guérisseur mais j’ai vu beaucoup de soldats mourir suite à des blessures moins graves…

Le guerrier se tordait de douleurs sur un lit dont les draps étaient déjà maculés de sang. Les soldats de la ville détournaient eux-mêmes le regard devant ce sinistre tableau. Tous les visages étaient tendus et les mâchoires serrées. Harding observait la scène mais ses yeux portaient au-delà du blessé. La guerre l’avait rendu presque indifférent à la douleur des autres.

- L’attente fut longue de revoir les hommes de la maison du roi. Et vous revenez à présent que la terreur et le chaos règnent sur les plaines du Riddermark, meurtris et défaits, avec peu d’hommes et blessés qui plus est.

Il jeta un rapide coup d’œil à Fendor qui n’avait rien dit jusque là.

- Vous menez avec vous en campagne un bien jeune écuyer …

Il laissa ses mots mourir sur ses lèvres. Le jeune garçon portait une livrée qui dépassait en qualité celle qu’un officier aurait pu s’offrir avec plusieurs mois de soldes. Nulle fioriture n’offensait le regard, mais la coupe était droite, et aux dimensions de l’enfant. Lui-même n’avait jamais eu que des fripes mal cousues et rapiécées, ou trop grande ou trop courtes, et ce, même après son entrée dans l’armée. Ce détail si flagrant chez Fendor fit écho dans son esprit, n’en était-il pas de même pour Cassandre ? Mais là n’était pas la question. Les traits de l’enfant lui rappelaient vaguement quelqu’un, mais en l’instant il ne sut se rappeler de qui il s’agissait.
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Fendor
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Une prison dorée ?? EmptyMar 29 Mai 2012 - 13:43
Fendor suivit le groupe en silence lorsque l’ordre fut donné de les laisser entrer. Il était las, et n’aspirait à rien d’autre qu’à s’arrêter et se reposer. Les locaux les regardaient passer avec méfiance. Mais comment en aurait-il pu être autrement ? Sept guerriers, mêlant sang et boue, la mine sinistre, dont l’un d’entre eux rougissait le chemin. Ils entrèrent dans le château et furent conduit dans des appartements où ils se retrouvèrent seuls avec les soldats et les dénommés Harding et Cassandre.

À peine la porte fut-elle fermée que Martelong s’écroula. Les soldats appelèrent un guérisseur tandis que Rihils se penchaient sur son compagnon pour examiner son moignon. Fendor serrait les dents en voyant l’ancien capitaine souffrir. Harding parlait mais le jeune roi ne l’écouta pas, toute son attention était retenue par le blessé. Puis Rihils se releva, blême.

« C’est fini, annonça-t-il, las et triste à la fois. Il n’y a plus rien à faire d’autre que soulager sa douleur. »

Fendor se tourna vers Eoseld. Celui-ci ne bougea ni ne parla guère. Un homme entra et Fendor reconnu à son aspect un guérisseur. Rihils lui chuchota quelques mots et le guérisseur, désolé, s’agenouilla auprès du mourant. Il sortit de sa besace quelque potion pour rendre sa mort plus douce sans aucun doute. Après Mesald, Martelong. Fendor se demandait combien d’autres allaient mourir dans sa quête du trône.

Eoseld rejoignit enfin Martelong. Il lui serra l’avant-bras et dit adieu à son ami. Il se releva ensuite et se tourna vers Harding.

« Que voulez-vous savoir ? »

#Fendor #Eoseld
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Une prison dorée ?? EmptyDim 15 Juil 2012 - 13:04
Je marchais sans faire de bruit. Je ne devais pas le réveiller. Je ne savais pas qui, mais j’avais la sensation qu’il le fallait. Il faisait sombre et je ne voyais pas grand-chose autour de moi. Un caillou me blessa la plante des pieds et je ne m’aperçus qu’alors que mes pieds étaient nus. Les nuages cachaient la lune et la légère brise ne suffisait pas à rendre l’atmosphère moins lourde. Un hurlement de loup me mit en alerte. Je mis la main à ma ceinture mais découvris avec horreur l’absence de mon épée. Ma dague manquait aussi. Mes sens à l’affut, j’essayais d’identifier la zone et la distance d’où provenait le hurlement. Puis un coup rude me frappa l’épaule. Je me retrouvai à genoux. Me retournant vivement, je ne vis nulle trace d’agresseur. Je cherchai, tendis l’oreille, mais rien. Je me mis alors à gratter la terre. La garde d’une épée se découvrit rapidement. Je m’étonnais de savoir qu’une épée se trouvait là. Je tirai dessus de toutes mes forces pour la dégager, et une lueur s’en échappa alors, éclairant les alentours. L’épée était enflammée. Je regardai ce qui m’entourait et ne vit que des arbres. Phénomène étrange que cela, j’étais jusqu’alors persuadé de me trouver en plaine. Je fermai les yeux et les rouvrit. Un torrent dévalait la pente. Affolé, je ne cherchai pas à savoir ce qui se passait et courut dans le sens inverse pour tenter d’y échapper. Je me retrouvai très vite au bord d’un précipice, tout en bas duquel se trouvait un lac. Plus le temps, je sautai.

Fendor émergea de son sommeil. Il regarda autour de lui et découvrit qu’il était toujours dans les appartements où ses compagnons et lui étaient confinés. Il sentit son rêve dans sa mémoire mais il n’arrivait pas à recoller les morceaux et plus il essayait, plus ils lui échappaient. Il abandonna quand Eoseld se mit à gronder haut et fort. Le capitaine ne supportait plus d’être enfermé.

« Quand est-ce qu’ils vont venir nous chercher ?! »

Beleth s’approcha de lui et posa sa main sur son épaule.

« Garde ton calme, mon ami. Nous savions l’accueil qui nous serait réservé. »

Cela faisait maintenant deux jours qu’ils étaient enfermés. Leurs seuls visiteurs étaient les serviteurs qui venaient leur apporter à manger. Leurs appartements étaient gardés et on leur avait pris leurs armes. Harding et Cassandre n’étaient pas repassés non plus depuis qu’Eoseld leur avait tout raconté. Il n’avait rien omis, leur voyage en Arnor, l’ascendance de Fendor et son couronnement, la bataille de Fort-le-Cor, l’étrange armure d’Hogorwen. Fendor s’était étonné qu’il leur révèle tout mais quand il posa la question à son oncle, il lui répondit :

« Il n’est plus temps de se cacher, neveu. Aldburg est notre dernier espoir contre Hogorwen, quoi qu’ils décident, il vaut mieux qu’ils aient connaissance de l’ensemble de la situation. »

Mais le silence dans lequel le groupe était plongé depuis commençait à lui mettre les nerfs à vif. Fendor n’était pas plus ravi de ce mutisme. Beleth et Eovar essayaient tant bien que mal de prendre sur eux, discutaient d’un peu tout mais surtout de rien. Cependant c’est pour Rihils que Fendor eut le plus de peine. Il restait seul dans son coin, les yeux vides d’expression, sans joie aucune. Il s’en voulait de ne pas avoir pu sauver son ami. Le corps de Martelong avait été retiré dès sa mort et ils ne surent même pas ce qu’il était advenu de lui. Ils avaient eu beau questionner les serviteurs, ceux-ci ne leur répondaient jamais, pour aucune de leur demande.

Le troisième jour, Eoseld surprit une discussion entre les gardes. Ils parlaient d’une réunion stratégique qui se préparait. Aldburg attendaient des personnalités de première importance pour décider de la suite à donner dans cette guerre. Le capitaine ne tenait plus.

« Ils vont faire une réunion stratégique pendant que nous sommes enfermés ici ?! »

Eoseld se prit d’un coup de sang, il fonça vers la porte et tenta de la défoncer à l’épaule. La porte émis des craquements mais resta en place. Il continua ainsi jusqu’à ce que les gardes à l’extérieur déverrouillent la porte et l’ouvrent sur l’assaillant qui faillit perdre l’équilibre.

« Que se passe-t-il ici ?! »

Le chevalier chargea les gardes pour s’échapper mais ils croisèrent leurs piques et bloquèrent le passage en le repoussant dans la pièce.

« Laissez-moi passer ! cria Eoseld, postillonnant dans sa rage. Je vais leur dire moi ce qu’il en coûte d’enfermer un roi sans plus d’attention !
- Fermez-là ! riposta un garde. On viendra vous voir quand on en aura décidé ainsi. En attendant, vous restez sagement enfermés et vous patientez ! »

Sur ces paroles, ils se retirèrent et refermèrent la porte en claquant. Le cliquetis de la serrure se fit entendre et Eoseld s’écroula contre le mur. Beleth vint s’asseoir aux côtés de son capitaine mais ne dit rien. Eovar soupira. Rihils ne bougea pas un cil, toujours aussi apathique. Fendor se jura de se souvenir du traitement qu’ils leur avaient réservé. Et ils continuèrent ainsi à attendre.
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Une prison dorée ?? EmptyDim 12 Aoû 2012 - 14:32
HRP: je me permets d'utiliser Harding le PNJ de Nath, au plaisir

Le lendemain matin, la porte des appartements s'ouvrit de ouveau.le visage rugueux d'Harding apparut suivi de trois gardes de la garde personnelle de Gallen Mortensen. Juste derrière à moitié caché Eothain, l'écuyer du maréchal.

Le frère de nathanael du Gondor vança de quelques pas et d'un ton sans sentiments s'adressa à Eoseld

"Seigneur Eoseld vous êtes convié à une réunion stratégoqiue de la plus haute importance, vous vous y rendrez avec le jeune Fendor ici présents, vos hommes resteront désarmés dans le corridor. Ensuite nous effectuerons les funérailles dignes au seigneur Martelong"


Puis jouant des épaules Eothain avança vers Rihils il baissa la tête en signe de respect pour le guerisseur le plus célèbre du Rohan

"Monseigneur, Le maréchal de la marche Est Gallen Mortensen requiert votre présence pour Dame farama qui souffre d'un empoisonnement"

Le jeune écuyer baissa de nouveau la tête en atente de réponse du puissant rohirrim.


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Une prison dorée ?? EmptyMar 14 Aoû 2012 - 15:32
Quand la porte s’ouvrit le lendemain, personne ne leva les yeux. Les serviteurs avaient l’habitude de passer leur apporter à manger, à boire ainsi qu’un broc d’eau pour faire un minimum de toilette, le tout sans leur adresser le moindre mot. C’est pourquoi ils furent étonnés d’entendre une voix s’élever pour s’adresser à eux. Fendor reconnu Harding, l’homme qui les avait amené ici. Il écouta attentivement et reçu l’invitation d’abord avec joie, la joie de ne plus être considérés comme des « prisonniers », de pouvoir assister aux discussions, de savoir que son oncle obtenait ce qu’il voulait ; puis avec angoisse, l’angoisse de ne pas savoir quoi dire, ou pire de dire des inepties, de ne pas être reconnu, d’être vu comme un gamin opportuniste. Cette dernière pensée alluma une flamme à l’intérieur de lui qui fit bouillir son sang. Il ne se laisserait pas traiter ainsi, qu’ils le respectent comme l’homme qu’il deviendrait. La voix de son oncle interrompit ses sombres pensées.

« Nous vous suivons. Je vous sais gré de nous permettre de participer à cette réunion, et vous remercie pour l’enterrement de notre ami. »

Eoseld s’était levé sans que Fendor s’en fût aperçu. Il se leva donc à son tour et inclina la tête en guise de remerciement et d’acceptation.

Un jeune homme se força alors un passage jusqu’à Rihils et le convia pour sa part au chevet d’une certaine dame Farma pour exercer ses talents de guérisseur. Le chevalier qui avait perdu toute joie et toute motivation depuis la mort de leur compagnon eut une nouvelle étincelle dans le regard, un nouvel espoir de pouvoir enfin sauver une vie. Il se leva d’un bond de sa chaise et répondit avec précipitation :

« Me voici, me voici, allons-y sans perdre de temps. J’espère que vous avez du matériel, j’apporte le mien mais il n’en reste plus grand-chose. »

Il alla chercher son sac près de l’entrée et sortit avant l’écuyer qui le rejoignit promptement avant de disparaître derrière le mur. Fendor regarda son oncle qui lui fit un signe de tête. Ils avancèrent rejoindre les gardes, suivis par leurs compagnons. Harding en tête, ils sortirent enfin de leur prison dont un garde ferma la porte derrière eux.

Après des jours de confinements, les hommes de Fendor, reposés, étaient prêts à repasser sur le devant de la scène.
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