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Sujet: Négociations sous les arbres
Fendor

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Rechercher dans: La Forêt de Fangorn   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Négociations sous les arbres    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 15 Avr 2014 - 18:37
Le retour au camp se fit dans le silence le plus total. Fendor savait pourtant que son oncle ne laisserait pas passer ses décisions et son comportement. Pourquoi ne disait-il rien ? La colère d'Eoseld était nettement visible et il ne semblait pas chercher à la cacher. Felarel et Artus restèrent muets également, conscients sans aucun doute que cela valait mieux. Fendor s'en voulait maintenant de ce qu'il s'était passé, pourquoi n'avait-il pas tout simplement suivi les ordres de son oncle comme prévu, d'où lui était venue cette idée folle d'annexer Fangorn, au risque de perdre l'Isengard ? Eoseld allait le massacrer. Il avait osé lui dire non et s'imposer auprès de Sylvebarbe. À cette pensée, Fendor frissonna.

Ils quittèrent enfin les arbres et retrouvèrent les autres à une certaine distance, ils ne s'étaient pas trop mal orientés finalement. Le campement était prêt, plusieurs tentes étaient montées, un feu brûlait et une réserve de bois était préparée, du bois mort exclusivement, couper ne serait-ce qu'une branche de la forêt aurait ruiné toute leur entreprise, et pire encore.

- Alors, comment ça s'est passé ? Cria Alden aux arrivants.

Felarel lui fit signe de se taire et désigna Eoseld. Le nouveau Chevalier compris tout de suite en voyant le Vice-roi. Felarel et Artus rejoignirent chacun leurs hommes, tandis qu'Eoseld sortit enfin de son mutisme pour demander à son neveu de le suivre. C'était le moment, Fendor le savait. Il le suivit assez loin, jusqu'à ce que le couvert des arbres les cachent du camp et qu'ils ne puissent pas être entendus. Le poing qui s'abattit sur son visage, il ne le vit pas venir. Il se retrouva sur les fesses, une vive douleur le tiraillant au niveau de la mâchoire. Il s'essuya la bouche et découvrit que sa lèvre saignait. Eoseld entra alors dans une rage folle comme le garçon ne l'avait jamais vu. Il n'avait d'ailleurs encore jamais porté la main sur lui. Il ne le reconnaissait plus, à tel point qu'il en était effrayé.

- Comment as-tu pu ?! Comment as-tu osé espèce de misérable avorton ?! Je t'ai tout donné, j'ai tout fait pour toi, je me suis sacrifié pour que tu montes sur ce putain de trône et que tu retrouves ta place, et c'est comme ça que tu me remercies ?! Réponds, c'est comme ça que tu me remercies ?!

Eoseld sortit son épée et la pointa en direction du gamin.

- RÉPONDS !!!

Fendor essaya de bredouiller quelque chose, mais il était tétanisé.

- Tu vas répondre, bon sang ! Tu as perdu ta langue ? Pourtant tout à l'heure elle semblait aller bien vu comment tu t'en es servi pour m'humilier ! Mais si tu ne veux plus l'utiliser, je peux t'en débarrasser si tu veux !

Il planta d'un coup vif son épée dans le sol et sortit un poignard qu'il approcha du garçon. Fendor s'écarta, toujours par terre. Il essaya de se lever mais ses jambes ne le portaient plus. Il sortit sa hache de sa ceinture et la brandit devant lui. Eoseld lança son poignard qui vint se planter entre les deux jambes du garçon. Fendor donna un coup dedans avec sa hache qui le fit s'envoler plus loin. Eoseld récupéra son épée et s'approcha. Fendor serra de ses deux mains son arme dérisoire face à celle de son oncle. Le garçon ne semblait pas avoir la force de sortir sa propre épée. Eoseld frappa d'un coup vif et nette sur la hache qui s'échappa des mains du garçon et atterrit hors de portée. Eoseld brandit son épée.

- Misérable...
- EOSELD !!!

La voix autoritaire de Felarel arrêta net le Vice-roi qui se retourna pour lui faire face.

- Qu'est-ce que tu es en train de faire Eoseld ? C'est le roi, c'est ton neveu !
- Il m'a humilié ! Devant l'Ent, devant le capitaine de ma Garde, tout le monde saura comment je me suis fait moucher par un môme !
- Par ton roi !
- Il est peut-être roi, mais c'est moi qui gouverne, je suis le numéro un et c'est à moi qu'on obéit. Si je dis de négocier cette chose, alors on la négocie et rien d'autre, et si j'insiste, on ne me dit pas non !
- Et quoi ? Tu vas le tuer pour ça ? Pour ça ou pour autre chose, tu es prêt à le tuer ? À tuer le roi ?
- Mais je n'allais pas le tuer, je lui donnais une leçon qu'il n'est pas prêt d'oublier.
- Range donc ton arme, tu es peut-être le Vice-roi, mais mon rôle est de protéger le garçon contre tous ceux qui se dressent contre lui, toi y compris mon ami.
- « Mon ami », le penses-tu vraiment ? L'avons-nous été un jour ?
- J'aurais aimé le penser, mais je ne suis pas naïf.

Eoseld rengaina son arme, récupéra son poignard et repartit au camp. Felarel le regarda partir et lâcha la poignée de son épée. Il se retourna vers le garçon. Fendor suffoqua, puis fondit en larmes entremêlées de hoquets tandis que Felarel s'approchait de lui. Il s'assit simplement à côté du garçon, sans faire le moindre geste ni rien dire. Il se passa quelques secondes, et le garçon s'accrocha alors au Chevalier et pleura dans ses bras. Il avait subit un siège au Gouffre de Helm face à une armée plus nombreuse, il avait connu la déroute, la mort de ses amis, mais rien ne l'avait autant effrayé que ce moment, seul, impuissant. Il s'effondra complètement, tout ce qu'il avait vécu ces derniers mois sortit, tout ce qu'il avait dû garder en lui pour se montrer digne, à la hauteur de son rang, toute la pression, la terreur, la solitude s'évacuèrent à travers les torrents de larmes qu'il versait. Il n'avait que onze ans, ceci expliquait pourquoi le Rohan avait besoin d'un Vice-roi. Mais ceci expliquera aussi le roi qu'il deviendra.

Au bout d'un temps infini, bien longtemps après que les dernières larmes ait été versées, Fendor lâcha Felarel.

- Je n'ai jamais autant regretté la mort de votre père qu'à cet instant, il a laissé derrière lui un fils qui a terriblement besoin de lui.
- Felarel, vous ne direz jamais à personne ce qui s'est passé ici d'accord ?
- Rien de ce qui se sera passé ou dit après le départ de votre oncle.
- Merci, je vous aime bien. Nous sommes amis n'est-ce pas ?
- Bien sûr, vous êtes mon roi, mais cela ne remet pas en cause notre amitié.
- Bien, bien...
- Êtes-vous prêt à rentrer au camp ? Il fait nuit, les autres vont s'inquiéter.
- Pas tout de suite s'il vous plaît.

Ils restèrent encore un moment assis en silence, puis le garçon s'endormit contre l'épaule de Felarel. Le Chevalier hésita, puis décida de réveiller le jeune roi, il valait mieux que les autres le voient rentrer en marchant que porté. Felarel se leva puis aida son protégé à faire de même. Avant qu'ils ne franchissent les derniers arbres, Fendor s'arrêta.

- Je fais le serment, ici et maintenant, que plus jamais je ne me sentirai aussi impuissant. Je vais devenir plus fort, de corps et d'esprit, et quand je serai prêt, je reprendrai à Eoseld le pouvoir et je deviendrai le plus grand roi qu'ait connu le Rohan. Ce royaume connaîtra la paix et la prospérité sous mon règne. Ce serment, je le fais solennellement à Fangorn, cette forêt qui est là depuis toujours et qui sera toujours là. Elle sera la garante de ce serment. Si je ne m'y tiens pas, qu'elle m'appelle, et je viendrai finir mes jours ici, abandonnant titre et couronne.
- Vous ne devriez pas faire ce genre de serment à la légère, mon roi. Cette forêt est puissante, Sylvebarbe se souviendra.
- J'y compte bien, si je ne puis respecter ce serment, c'est que je ne suis pas digne d'être roi. Ce serment protégera mon peuple de moi, et me donnera la force nécessaire pour devenir celui que je dois devenir.
- Alors je fais le serment ici et maintenant de vous aider jusqu'à ma mort à respecter votre serment.

Tous deux quittèrent ainsi la forêt et rentrèrent au camp. Fendor rentra dans sa tente et s'écroula sur son lit, littéralement épuisé. Felarel raconta aux autres Chevaliers ce qui s'était passé avec Eoseld, en taisant comme promis la suite. Ils décidèrent de ne plus laisser une seconde seul Fendor, son propre oncle n'étant plus quelqu'un de sûr. Felarel décida qu'il veillerait sur le garçon cette nuit.

***

Trois jours s'écoulèrent dans une ambiance morose. Eoseld ne sortait quasiment pas de sa tente, ses hommes ne parlaient pas. Les Chevaliers n'osaient pas rire. De son côté, Fendor passait son temps avec Felarel à s'entraîner. Ils avaient commencer par l'épée, mais elle était encore un peu trop lourde pour le garçon, Felarel décida donc de lui apprendre à manier sa hache et à se défendre à mains nues. Le serment qu'ils avaient chacun fait cette nuit-là, aucun ne le révéla, mais ils n'avaient pas attendus pour s'employer à le respecter.

C'est au soleil couchant du troisième jour que Sylvebarbe réapparut. Il sortit des arbres tout simplement, ce qui effraya les bêtes qu'eurent bien du mal à calmer les hommes. Eoseld sortit de sa tente et Fendor arrêta ses exercices. Tous deux vinrent à la rencontre de l'Ent qu'ils saluèrent. Fendor appréhendait, devait-il laisser parler son oncle ou devait-il finir ce qu'il avait commencé. Felarel se tenait en retrait du garçon. Ce fut Sylvebarbe qui sortit Fendor de son dilemme.

- Je souhaiterais finir ces négociations en m'entretenant seul à seul avec votre roi.
- Mais je suis le Vice-roi en poste, c'est moi qui dirige le Rohan !
- Il suffit ! Vous n'êtes qu'un suppléant, le garçon est l'avenir de ce royaume, c'est donc avec lui que je dois parler.
- On vous dit sage, mais apparemment pas clairvoyant...

Eoseld partit furieux, une nouvelle fois. Fendor n'y était pour rien, mais il aurait préféré qu'il en soit autrement, il redoutait les conséquences. Felarel s'éloigna à son tour sans regret, il savait qu'il serait en sécurité auprès de l'Ent.

- Jeune roi, vous souvenez-vous des conseils que je vous ai donnés à notre première rencontre ?
- Oui, je crois.
- Je sais beaucoup de choses, je peux en prédire d'autres, mais je n'avais pas prévu que ça se passerait de sitôt. Que comptez-vous faire de l'Isengard ?
- Surveiller la Trouée du Rohan pour protéger mon royaume.
- Que comptez-vous réellement faire de l'Isengard ?
- Ah. Je veux former de nouveaux soldats qui me seront loyaux en toute circonstance et qui auront pour mission de protéger le royaume de ses ennemis, mais surtout de ses alliés. Ce qui s'est passé avec Hogorwen m'a fait prendre conscience que les allégeances des uns et des autres ne vont pas forcément au roi, et que chacun est prêt à faire monter sur le trône qui lui semble mieux pour lui.
- Vous êtes un garçon intelligent, encore un peu naïf, mais vous comprenez beaucoup de choses. J'espère juste que vous finirez par voir ce qui se trame sous votre nez.
- Comment ça ?
- Je ne me mêle pas des affaires du Rohan, je vous prodigue quelques conseils parce que je pense que cela est la juste chose à faire, pour le reste, c'est à vous et à vos alliés de vous débrouiller. Mais je considère qu'en ces temps troublés, vous suivez le bon chemin.
- Vous acceptez de nous céder l'Isengard alors ?
- Vous m'avez demandé d'étudier vos propositions comme une seule. Nous en avons discuté, et nous nous sommes décidés. Mais avant cela, nous avons besoin de précisions.
- Je vous écoute.
- En annexant notre forêt, cela veut dire que vous devenez notre roi et que nous avons l'obligation de vous obéir.
- Non. Je dois avouer ne pas y avoir réfléchi en ces termes, mais clairement non. Votre forêt ne sera plus indépendante, mais elle sera autonome. Vous serez toujours le maître de ces lieux, vous ne devrez obéir à personne et nous ne pourrons pas vous ordonner de faire la guerre ou d'autres choses. Je veux vous garantir de vivre en paix. C'est tout ce sur quoi repose ces négociations.
- Et si vous veniez à mourir, que deviendrait notre traité ?
- Il serait garanti. Le traité de notre union sera valable pour mon règne et pour l'ensemble de mes successeurs. Si l'un d'eux venait à le rompre, alors la forêt de Fangorn retrouverait son indépendance, et l'ensemble du traité serait caduc.
- Dans ce cas, nous acceptons ce traité. Isengard et notre forêt font désormais partie du Rohan. Sachez que nous n'aurions sans doute jamais accepté un tel traité en temps normal. Mais les événements d'il y a trois jours ont fait poids. Votre serment a été entendu, et j'en suis le gardien. Si vous ne vous y tenez pas, je vous appellerai.
- Je sais, ce serment, ce sera ma vie.
- Et c'est pour ça que nous avons accepté ce traité. Vous êtes quelqu'un d'ordinaire et d'extraordinaire à la fois. Il n'y a encore pas si longtemps, vous jugiez les gens inférieurs à vous, vous étiez imbu de vous-même, mais la guerre et ce que vous avez vécu vous ont profondément changé, la personne que vous êtes aujourd'hui, même si elle est encore un peu instable, et surtout la personne que vous allez devenir, nous donnent l'espoir d'un bel avenir pour ce royaume. Un avenir de paix, et c'est pourquoi nous nous associons à vous. Quand vous dirigerez ce royaume, si vous réussissez à surmonter l'obstacle qui se dresse devant ce futur, venez me voir de temps en temps, nous pourrons discuter, j'ai maintes histoires que vous aimeriez peut-être entendre.
- Ce sera avec plaisir Sylvebarbe. Je dois vous avouer que j'avais un peu peur en venant ici, les histoires sur votre peuple ne sont pas toujours paisibles. Mais je dois dire que si tous les Ents sont comme vous, vous êtes sûrement le peuple le plus incroyable sur cette Terre. Je suis heureux de vous avoir rencontré.
- Petit homme, je sais maintenant que nous nous reverrons. Avant de vous laisser, je dois vous dire que les Ents ne détiennent pas les clefs d'Orthanc, il y a longtemps, je les ai données au roi Elessar, elles sont donc sûrement à Minas Tirith aujourd'hui.
- Tant pis pour la tour, le domaine est plus important. Peut-être qu'un jour nous aurons l'opportunité de les obtenir, en attendant, nous ferons sans. Merci pour tout Sylvebarbe, et merci aux Ents qui ont accepté de me faire confiance.
- Même si vous n'en avez pas encore la force, vous êtes prêt. N'attendez pas trop longtemps, viendra peut-être un moment où il sera trop tard.
- Qu'est-ce que ça signifie ?

Sylvebarbe disparut sous les arbres, laissant un Fendor perplexe. Il retourna au camp où il découvrit les tentes d'Eoseld et de ses hommes pliées. Eoseld s'apprêtait à monter à cheval.

- Ne dis rien, je ne veux pas savoir. Si tu as eu l'Isengard, vas-y, tu l'as négociée, la terre est à toi, sinon débrouille-toi. Dans tous les cas, ne remets plus les pieds à Edoras, crois-moi, tu n'en as pas envie.

Et il partit au galop, ses gardes à sa suite. Fendor raconta à ses Chevaliers la fin des négociations avec Sylvebarbe. Felarel était quelque peu rassuré, ils avaient l'ancienne forteresse et Eoseld ne serait pas dans les parages. La milice d'Eomer devrait être dans les environs, ils auront ainsi les hommes nécessaires pour se protéger. Il allait y avoir beaucoup de choses à faire. En attendant, direction l'Isengard.

#Eoseld #Fendor #Felarel
Sujet: Le début d'un règne
Fendor

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Rechercher dans: Edoras   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le début d'un règne    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 4 Oct 2013 - 16:17

- Ils vous attendent, messire.

Eoseld reposa sa plume tandis que la servante quittait ses appartements. Le nouveau Vice-Roi se leva, ajusta sa tenue et sortit. Cette journée était très importante pour lui, plus encore que celle de la veille qui avait vu le couronnement de son neveu. Aujourd’hui, il dirigerait la première réunion du  Conseil sous son gouvernement. Et il avait tout prévu, à commencer par écarter Fendor de la réunion en le conseillant de passer la journée avec ses amis, ayant des choses à leur dire, et c’était plus important qu’une séance pour laquelle il serait représenté par son oncle et dirigeant du royaume. Maintenant, c’étaient les membres du Conseil qu’il faisait attendre. Il voulait montrer que c’était à eux de patienter, pas à lui. Il arriva rapidement à la salle du Conseil. Deux gardes royaux étaient postés à l’entrée. Ils lui ouvrirent la porte et la refermèrent derrière lui.

À l’intérieur, une longue table était installée au milieu de la pièce. Deux chaises se confrontaient de part et d’autre, celle du Roi était vide, comme prévu. Tandis qu’il saluait les personnes présentes, il fit le tour pour voir qui était là. Il y avait Leran, Dekan, Mors et Aldwine, respectivement seigneurs de l’Ouestemnet, de Harrowdale, de l’Eastemnet et du Plateau. Ribaldi était présent, plus pour très longtemps. Deux hommes étaient assis autour de la table qu’il ne connaissait pas, au vu des derniers postes qui manquaient, ils devaient être le Grand Argentier et l’Ambassadeur. Enfin, il y avait Keral et Mereorn, naturellement. Il se serait bien débarrassé d’eux, mais la décision de son neveu d’être le seul à pouvoir nommer le Seigneur de l’Ouestfolde et le Maréchal de la Marche Ouest lui liait les mains, et il n’aimait pas ça. S’il ne pouvait les remplacer, il pourrait toujours les éloigner. Chaque chose en son temps. Contre le mur d’en face, parallèle à la table, des gens étaient assis, regardant en silence. Des nobles… On leur autorisait d’assister aux réunions du Conseil, mais ils devaient observer le silence, seuls les membres du Conseil pouvaient prendre la parole. Le nouveau seigneur de l’Eastfolde, Thersen, n’était pas de la partie.  Il devait gérer la reconstruction d’Aldburg et avait donc préféré rester là-bas.

Eoseld décida de s’assoir non pas sur sa chaise, mais sur celle du roi. On comprit vite la symbolique autour de la table. Comme de coutume, chaque membre du Conseil donna son nom et son titre avant que la réunion ne commence. Eoseld apprit ainsi que le Grand Argentier se nommait Oreo et l’Ambassadeur Heden. Quand le tour de la table fut fait, Eoseld prit la parole le premier.

- Voici la première réunion du Conseil sous mon autorité. Avant de passer aux discussions qui nous intéressent, il me semble que je doive commencer par vous mettre en garde. Toute traîtrise de votre part vous fera perdre la tête. Je n’accepterai aucun complot, ni soupçon de complot. Les têtes sauteront, et je me ferai un plaisir de le faire moi-même. Rassurez-vous, vos familles vous accompagneront, elles seront démembrées sous vos yeux avant de perdre elles-mêmes la tête. Puis ce sera votre tour. J’espère que vous vous en souviendrez quand comploter vous viendra à l’esprit. Et au cas où vous ne m’en croiriez pas capable… GARDES !

Deux gardes entrèrent dans la salle au pas. Eoseld ne dupait personne, tout était prévu à l’avance.

- Pour trahison envers le Rohan, je vous arrête et vous condamne à mort… Haut Conseiller Ribaldi !

Le Vice-Roi le pointa d’un doigt accusateur. Les gardes n’attendirent pas qu’on leur dise de l’emmener, ils le saisirent et le tirèrent de sa chaise qui se renversa tandis qu’il se débattait et criait. L’un des gardes l’assomma et ils l’emmenèrent en le traînant sur le sol par les bras, l’humiliant au plus haut point. Les portes furent refermées et le silence régna un instant dans la salle avant qu’Eoseld ne le rompe.

- Keral, pouvez-vous relever la chaise s’il vous plaît ? Je vous remercie. Voilà ce que je promets à tout traître. Le pauvre malheureusement n’a pas de famille pour l’accompagner, il mourra seul. De même, Dorun, capitaine d’Edoras, est  déclaré traître au royaume et condamné à mort. Hélas, le lâche a déjà fui, sa tête sera mise à prix. Maintenant, passons aux sujets à discuter. Commençons par nos finances, Oreo, pouvez-vous nous faire le point sur leur état ?

Oreo était petit pour un Rohirrim, mais il était trapu et avait un visage sévère, ce qui ne le rendait pas plus inoffensif. Devant lui était posé ouvert le livre de compte du royaume.

- Hogorwen avait commencé par doper l’économie, mais l’hiver et la guerre ont eu raison d’elle. Aujourd’hui, il va falloir couper le robinet. On doit arrêter d’aider les régions, les seigneurs ici présents vont devoir se débrouiller un moment seul le temps que nos finances retrouvent des couleurs, ce qui n’est pas pour tout de suite, croyez-moi. La guerre ? Vous oubliez ! Trop cher, nous n’avons pas les moyens. Si vous n’avez pas le choix, quatre eored seront le maximum, et c’est pour la défense du royaume, hors de question de dépasser nos frontières. Donc toutes les eored en place doivent être libérées. J’ai prévu une petite somme pour aider Aldburg, la place-forte est importante et cela aidera à redémarrer l’économie dans cette région. L’hiver doit se terminer.
- Je ne décide hélas pas de quand se termine l’hiver, nous allons devoir être patient. Je prends note de tes recommandations et y veillerait. Quelqu’un a des requêtes à faire ?

Aucun seigneur n’osa prendre la parole le premier. Keral n’eut pour sa part aucun problème à le faire.

- Ce n’est pas en tant que représentant de l’Ouestfolde que je parle, mais pour la Marche Ouest toute entière. Les Dunlendings deviennent de plus en plus actifs dans la région, nous avons besoin d’hommes pour défendre nos villages. Nous n’avons pas de maréchal, nous ne pouvons donc pas compter sur son eored. Notre milice doit assurer la protection de Fort-le-Cor et de la région, nous ne sommes pas assez nombreux. Quant au Seigneur Leran, ses gardes ne suffisent pas non plus. Il nous faut des renforts.
- Vous avez de la chance, notre bon argentier nous a autorisé jusqu’à quatre eored, et comme vous êtes le premier à demander, vous serez le premier servi. Je vous laisse en monter trois, et seulement avec les hommes de la Marche Ouest. Leran ne vous empêchera pas de prendre des conscrits de sa région.
- Bien entendu, messire, ce sera une joie, je souhaite autant que chacun me débarrasser de cette vermine du Pays de Dun, déclara l’intéressé.
- Par contre, repris Eoseld, je veux que vous recréiez la garde de Helm, Mereorn et toi. C’est à elle de défendre la forteresse et la région. Votre milice devra servir l’entière Marche Ouest, pas seulement votre région.
- Il reste quelques hommes de l’ancienne garde qui officiait sous Mesald, nous les rappellerons.
- Parfait,  nommez l’un d’eux Capitaine de Helm, qu’il soit légitime, et augmentez leur effectif. Requête suivante.

Les discussions durèrent un moment, chacun finissant par demander des choses. Le nouveau Vice-Roi n’accorda rien qui coûtait de l’argent, suivant les recommandations du Grand Argentier Oreo. Quand plus personne n’avait de requête à passer, la parole revint à Eoseld.

- Puisque tout le monde a fini, c’est à mon tour de faire des demandes. Ambassadeur Heden, vous allez vous rendre chez les Nains pour passer un partenariat commercial. Plutôt que d’acheter des armes au Gondor, nous allons acheter les matériaux aux Nains et fabriquer nous-mêmes nos équipements. Cela sera beaucoup moins coûteux et nous marquerons un peu plus notre indépendance vis-à-vis du Gondor. Nous avons des forgerons et nous en formerons d’autres.
- Excusez-moi seigneur Eoseld, intervint Mereorn. Le roi nous a demandé de faire venir notre forgeron à Edoras pour en faire son prochain forgeron. Il nous a promis en retour de nous envoyer l’un des forgerons de la cité.
- S’il l’a promis, je ne me permettrai pas de lui faire manquer. Vous pourrez en demander un en partant.
- Je vous remercie.
- Heden ?
- Je pars dès demain seigneur.
- Parfait ! Seigneurs Mors et Aldwine, il y a quelque chose qui me chiffonne. Je ne vous ai pas entendu faire de requête au sujet d’Orwen. Je sais pourtant de source sûre qu’il se déplace actuellement dans la Marche Est, le seul endroit où il soit accepté. Dois-je trouver de la compagnie à Ribaldi ?
- Il ne s’est pas présenté à nos portes pour le moment, mais s’il le fait, nous ne l’accueillerons qu’avec la garde, vous pouvez en être sûr, se défendit Mors.
- Vous comptez le laisser aller et venir librement sur vos terres tant qu’il ne vient pas vous déranger ? Je ne crois pas que cela va se passer ainsi. Je nomme dès à présent mon fidèle Brand Maréchal de la Marche Est. Il montera sa propre eored et avec elle et la quatrième eored que nous accorde Oreo, il ira s’occuper d’Orwen. Vous le laisserez utiliser librement vos gardes.
- Ce n’est pas comme cela que ça marche, notre garde est indépendante de l’armée, il n’a pas le pouvoir de la commander, déclara Aldwine, furieux.
- Eh bien je le lui donne ce pouvoir ! Vous n’aviez qu’à accepter de vous occuper du cas Orwen.
- De toute façon, c’est Gallen Mortensen le Maréchal de la Marche Est, vous ne pouvez pas nommer à ce poste ce Brand que personne ne connaît !
- Oh que si je le peux ! Vous allez vous taire et respecter mes ordres où je vous accuse de trahison envers la couronne que je représente ! Mortensen est parti se faire prisonnier, nous n’allons pas attendre qu’il meurt pour le remplacer !

Aldwine était toujours furieux, mais il eut la présence d’esprit de se taire.

- J’ai une dernière chose à présenter au Conseil aujourd’hui. Je vais aller voir les Ents et tenter de négocier avec eux pour avoir la garde d’Isengard et les clefs d’Orthanc. Ce lieu est trop stratégique pour le laisser entre les mains des Ents qui n’en ont que faire. Avec cette forteresse, nous pourrons verrouiller la Trouée du Rohan, nous réduirons au passage les déplacements des Dunlendings.
- Seigneur, nous n’avons pas les moyens de remettre en état Isengard, ni d’y poster des hommes, informa Oreo.
- La remise en état d’Isengard sera à la charge des régions de la Marche Ouest, je leur laisserai le temps dont ils auront besoin, ce n’est pas l’urgence. Ce sont les hommes l’important, et c’est la milice d’Eomer qui veillera sur la forteresse. Plutôt que de faire de Fort-le-Cor leur quartier général, ils s’installeront en Isengard.
- La milice dirige déjà Fort-le-Cor et l’Ouestfolde, nous ne pouvons pas le faire d’Isengard, se plaignit Keral.
- Débrouillez-vous ! Vous n’avez qu’à voir ça avec le roi, lui seul peut nommer un nouveau Seigneur de l’Ouestfolde et un nouveau Maréchal de la Marche Ouest, selon ses propres ordres. Qu’il vous libère de vos présentes attributions ! En attendant, moi je vous ordonne de faire d’Isengard le quartier général de votre milice !

Keral ne répondit rien, Mereorn ne chercha même pas à intervenir. Leur amitié était derrière eux pour Eoseld, désormais il n’y avait plus qu’un Vice-Roi et ses subalternes, ils voyaient leur ancien capitaine changer de plus en plus.

- Il s’agira d’une place-forte indépendante, reprit Eoseld, elle ne dépendra d’aucune région. Quand nous en aurons les moyens, ce seront les finances royales qui en assureront l’entretien. Mais pour le moment, je dois m’entretenir avec Sylvebarbe pour négocier le transfert de propriété. Le roi m’accompagnera. Quelqu’un a-t-il une dernière chose à dire ?

Les hommes se regardèrent, tout avait été dit.

- Alors je déclare la première réunion du Conseil terminée.

Eoseld se leva le premier et sortit sans attendre de la salle. Les autres se levèrent alors à leur tour et discutèrent les uns avec les autres, échangeant sur la nouvelle gouvernance du royaume. Eoseld allait être un Vice-Roi difficile, et il semblait très doué, ce qui les fit craindre d’avoir un nouvel Hogorwen, moins fou, mais plus intelligent, ce qui pouvait être plus effrayant d’une certaine façon.
Sujet: Le début d'un règne
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Rechercher dans: Edoras   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le début d'un règne    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 9 Mai 2013 - 15:10
Edoras se présentait enfin devant le cortège royal. La traversée avait été longue de par sa lenteur, faute en grande partie à cette neige que tous maudissaient. Mais rien d’autre n’était venu la troubler. Eoseld envoya des hommes en éclaireurs annoncer l’arrivée du roi et s’informer de la situation. Peu de temps après, des cavaliers venaient dans leur direction. Ils devaient être quelques dizaines, deux ou trois, d’après les estimations du vice-roi. Deux hommes se détachèrent du groupe pour aller à leur rencontre avant le reste de la troupe. Quand ils furent assez près, Eoseld reconnu ses alliés, Mereorn et Keral. Les autres devaient appartenir à la Milice d’Eomer. Ils saluèrent leur ami avec courtoisie. Mereorn prit la parole.

- Vous voilà enfin ! Nous avons essayé d’entrer dans la cité, mais la porte est fermée et ils refusent de l’ouvrir. Nous n’avons qu’une trentaine d’hommes avec nous, alors nous avons décidé de vous attendre.
- Sage décision, répondit Eoseld. Ils vont devoir ouvrir à leur roi, ils n’auront pas le choix. Refuser serait de la folie !

Les cavaliers se joignirent à ce moment-là au convoi. Tous ensemble, ils continuèrent vers Edoras. Les éclaireurs revinrent. Ils confirmèrent que les portes étaient fermées. À l’annonce de l’arrivée du roi, les gardes se seraient apparemment bien agités derrière les murs. Cette information fit beaucoup rire Eoseld. Mais les portes étaient néanmoins restées closes.

Presqu’arrivés, le vice-roi envoya ses soldats prendre position devant les portes d’Edoras. Entouré de deux Gardes royaux - deux soldats qui avaient combattus à ses côtés durant la bataille d’Aldburg et promus durant le voyage - il avança à cheval jusqu’à bonne distance.

- Le roi est là. Ouvrez la porte ou répondez de cette trahison !

Aucune réponse ne vint. Des crissements se firent entendre de l’autre côté, provoqués sans aucun doute par le tassement de la neige par les pieds. Eoseld garda le silence jusqu’à ce qu’enfin quelqu’un se décide à parler.

- Je suis le conseiller Ribaldi. Le roi Hogorwen m’a chargé de veiller sur Edoras. Que voulez-vous ?
- Je me nomme Eoseld, vice-roi du Rohan. L’Usurpateur n’a aucun droit, et de toute façon il est mort. Le roi, le seul et unique véritable roi, se trouve devant vos portes et il attend que vous vous décidiez à les lui ouvrir. Sa patience a des limites.
- Et si je refuse ?
- Vous en répondrez devant le Rohan. Nous avons ici des soldats représentants et la Marche Ouest, et la Marche Est. Je doute que la cité puisse tenir longtemps un siège contre le royaume entier, d’autant plus avec cet hiver qui nous accable.

Trois, deux, un… Un ordre fut crié et les portes commencèrent à s’ouvrir, lentement, gênées par la neige. Des gardes sortirent déblayer la neige tandis que d’autres continuaient à pousser. Le cortège attendit sans leur prêter la moindre aide, jusqu’à ce que les portes furent grandes ouvertes et qu’ils puissent enfin entrer.

Les gardes les suivirent à bonne distance. Leurs tenues noires dépareillaient par rapport à celles des soldats de Fendor. Si on avait retiré toute couleur de la cité, le nombre de manteaux et bannières entrant dans la cité avec le vert et or redonna de son éclat à Edoras la terne. Les citoyens sortaient de chez eux prudemment assister à l’arrivée du cortège. Ils ne savaient pas trop ce qui se passait, mais des murmures disaient qu’un nouveau roi était arrivé. Ils étaient très méfiants, ils ne le connaissaient pas, ne savaient ni qui il était, ni d’où il venait, et après la nuit des lances noires, le peuple était effrayé par tout ce qui avait le pouvoir de les faire souffrir.

Le convoi s’arrêta à la grande place. Eoseld descendit de cheval, puis aida son neveu à faire de même. La Maison du Roi les imita. Le vice-roi appela Ribaldi. Un homme petit et gras, habillé de beaux atours qui le rendaient plus beau qu’il n’était, s’approcha.

- Hum ! Je crois que je vous aurai reconnu même si vous ne vous étiez pas montré. Qui est le capitaine d’Edoras ?

Le conseiller désigna un grand soldat, corpulent, qui en imposait dans son armure parée de noir. Il s’appelait Dorun. Le vice-roi les invita tous deux à les suivre, mais avant cela, il partit chercher un citoyen au hasard. Il choisit un vieil homme contre son gré. Mais après insistance, il suivit plus ou moins docilement. Ils montèrent ainsi avec le roi et sa Maison jusqu’au château d’or. Devant l’entrée de celui-ci, Eoseld demanda aux chevaliers du roi de rester garder la porte tandis que les autres pénétraient à l’intérieur, sans oublier de demander à ses « invités » de laisser leurs armes à l’extérieur, leur assurant qu’ils ne risquaient rien.

- Observez, conseiller, capitaine, vieil homme, intima joyeusement le vice-roi. Vous êtes ici en qualité de témoins, qui mieux que des ennemis et une personne du peuple peuvent servir à cette fin ?

Tous restèrent au milieu de la salle tandis qu’Eoseld parvint jusqu’au trône. Il se posta sur sa droite, face aux hommes. Il sortit alors sa dague et l’enfonça sur le côté de l’accoudoir du trône. Le gamin ne comprenait pas ce que faisait son oncle, il enfonçait sa dague dans le bois depuis déjà quelques minutes. Puis un « Ah ! » le fit sursauter, tout concentré qu’il était. Eoseld venait apparemment de réussir, il exultait. Il rangea sa dague et détacha une partie de l’accoudoir. Il appela ses trois témoins qui s’approchèrent prudemment. Ils se penchèrent vers l’intérieur et hochèrent la tête. Fendor ne savait pas ce qu’ils étaient censés voir jusqu’à ce que son mentor en sortit ce qui y était caché : un parchemin enroulé et scellé.

- Quelle meilleure cachette pour être sûr de ne pas perdre quelque chose d’aussi précieux qu’un trône ? Peu de choses ont autant de chance de perdurer ! s’exclama avec un grand sourire le vice-roi.

Il reconduisit ensuite tout le monde dehors où les armes furent récupérées, comme si la survie des hommes était assurée avec elles. Ils retournèrent sur la grande place, Eoseld gardant toujours le rouleau scellé dans sa main.

- Approchez tout le monde ! Approchez ! Vous devez écouter ! cria-t-il à la foule pour réunir soldats et citoyens.

Il attendit que la foule grossisse, ce qui prit du temps car les habitants balançaient entre leur peur et leur curiosité, mais celle-ci petit à petit se fit plus pressante et bientôt la majorité se trouva à écouter. Eoseld leva le parchemin en l’air et appela à témoigner les trois hommes qu’il avait choisis.

- Moi, Ribaldi, suis témoin que ce parchemin a été découvert scellé dans le trône de Meduseld.
- Moi, Dorun, suis témoin que ce parchemin a été découvert scellé dans le trône de Meduseld.
- Moi, Alma, suis témoin que ce parchemin a été découvert scellé dans le trône de Meduseld.

Le vice-roi tendit le parchemin au conseiller Ribaldi qui le prit de mauvaise grâce, craignant ce qu’il pourrait signifier. Comme intimé, il annonça à l’auditoire que le parchemin était scellé avec le sceau royal. Eoseld lui demanda ensuite de le desceller bien à la vue de tous, ce qu’il fit non sans grimacer. Puis il le déroula et suivit l’ordre de le lire.

- J’atteste par ce document la naissance de mon deuxième fils, Fendor, né de l’union légitime de mon épouse la reine Cella et de moi-même. Pour des raisons que seule une poignée de personnes connaissent et doivent connaître, notre nouveau-né Fendor est envoyé à Minas Tirith. Il reviendra au Rohan une fois sa maturité atteinte. Ce document devra le légitimer comme mon héritier si la mort devait prendre sa mère, dame Cella, son frère, Theneor, et son père, moi-même. Qu’il soit fait roi et que son règne soit long, paisible et heureux. 8 juin 289 4A. Firion, fils d’Urden, vingt-deuxième roi de la Marche.

Tout le monde était silencieux, attendant de connaître la suite des évènements. Mais Ribaldi reprit, apparemment le parchemin ne s’arrêtait pas là.

- Il y a une petite note à la fin, dit-il en levant les yeux au ciel. Fendor, si la mort venait nous prendre avant ton retour, sache que ta mère et moi t’aimons, j’espère que tu comprendras notre décision. Voilà, il n’y a rien d’autre, ajouta le conseiller comme dégoûté par ce qu’il venait de lire.

Fendor resta choqué. Tristesse et colère se combattaient. Plus que le contenu principal qui n’était pas une nouveauté, c’était la petite note qu’avait ajoutée son père qui le torturait. Peut-être qu’un jour il comprendrait, mais c’était encore trop tôt, son exil l’avait meurtri profondément. Pendant que le jeune roi cogitait, Eoseld avait repris le parchemin des mains de Ribaldi. Puis, dans un grand sourire, il annonça à tous la tenue prochaine du couronnement officiel du nouveau roi de la Marche. Un long murmure parcourut la foule. Le vice-roi était véritablement exalté par les évènements. De son côté, Fendor ne cessait de se répéter mentalement le mot de son père, il était très loin de ce qui se passait à ses côtés. Son couronnement n’était que mascarade pour l’asseoir sur le trône, il était déjà roi depuis qu’il s’était lui-même couronné roi à la bataille de Helm. Et il partit se réfugier dans le silence du château, loin de toute politique qu’il n’était plus d’humeur à suivre. Ses chevaliers lui emboîtèrent le pas sans rien demander, visiblement conscients de ce qui le troublait, ayant été les seuls à observer le jeune roi lors de la lecture du document. Eoseld ne les vit pas partir, tout heureux de la tournure que prenaient les évènements. Il jubilait.


#Fendor #Eoseld #Felarel #Ribaldi
Sujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin
Fendor

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 16 Jan 2013 - 22:59
Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Eoseld11

Hogorwen est mort. Eoseld, seul, riait.

Il s’était bien battu, luttant aux côtés du Maréchal Mortensen, un combattant qui l’égalait, ce qui n’était pas vraiment pour lui plaire. Mais il ne se plaignit pas de son efficacité et de ce qu’il apportait sur le champ de bataille. De ses propres hommes, seuls Beleth et Eovar avaient été présents. Mereorn était au diable avec l’Arnorien, Rihils se trouvait au chevet de la dame de Mortensen et Felarel veillait sur son neveu. Il ne les regrettait toutefois pas, Eovar s’était montré compétent à l’épée et les talents de Beleth à l’arc n’étaient plus à démontrer. Ils avaient bien combattus ensemble et avaient presque pris du plaisir, jusqu’à ce que la réalité revienne et qu’ils se rappellent que face à eux se trouvaient d’autres frères Rohirrim.

Présentement, Eoseld chevauchait seul pour retrouver Fendor. Il avait à faire à Aldburg, une couronne l’attendait.

Hogorwen est mort. Eoseld, seul, riait.


***************


On n’entend plus rien. La bataille est-elle finie ? Fendor était assis sur un rocher, et attendait. Felarel faisait des moulinets avec son épée, combattant un adversaire invisible. Combattre le démangeait, mais sa mission l’en empêchait. Pardonne ma lâcheté. Le garçon était en proie à la culpabilité, entre sa peur et son déplaisir de combattre. Méritait-il de devenir roi ? Si la question du mérite se posait, jamais il ne pourrait le devenir. Mais c’est son héritage, il deviendra roi quoi qu’il arrive car il ne peut en être autrement.

Des bruits de sabots commencèrent à se percevoir. Felarel accouru pour voir qui s’en venait et il reconnut au loin son capitaine. Fendor ne mit guère plus de temps à reconnaître son oncle. Le garçon crut entendre un rire porté par le vent mais il ne chercha pas à comprendre et celui-ci disparu dans le lointain. Eoseld arriva enfin auprès d’eux. Il ne démonta pas et leur annonça simplement la nouvelle :

« Hogorwen est mort. En selle, la suite requiert ta présence Fendor. »

Le gamin entraperçut l’esquisse d’un sourire sur les lèvres de son oncle mais celui-ci fut vite effacé. Felarel aida son jeune roi à monter sur son cheval avant de monter lui-même sur le sien. Et ils furent partis.

Hogorwen est mort. Je vais devenir roi pour de bon... Finalement, je ne me sens pas tellement prêt à le devenir. J’ai peur. Je m’en moque, je vais laisser Eoseld diriger le royaume, il saura mieux gouverner que moi, je n’aurai qu’à faire semblant, voilà tout.

Après tant d’efforts et si près du but, la détermination du garçon vacillait. Son jeune âge et son passé choisirent ce moment pour lui revenir de plein fouet. Aujourd’hui plus que jamais, l’absence de parents se fit ressentir. Si Eoseld était comme un père pour lui, en plus d’être son oncle et son mentor, il manquait quelque chose, peut-être était-ce là la limite du sang, Eoseld n’était son oncle que par l’alliance avec la sœur de son père, ils n’étaient pas du même sang.

Fendor se reprit en voyant les murs d’Aldburg. Il devait désormais se comporter comme un roi, plus encore tant que la couronne ne lui aurait pas été donnée officiellement. Mais penser sur le chemin n’avait pas été un mal, cela lui épargna le spectacle des cadavres à travers lesquels ils passaient. Seulement, sorti de ses pensées, il ne pouvait que voir les restes de la bataille et la nausée monta. Eoseld devait sentir ce qui se préparait car il intervint plutôt sèchement.

« Reprends-toi nom d’un chien ! Montre-toi digne de ton titre ! »

Fendor rougit et la nausée passa, remplacée par la honte et la culpabilité. Ils franchirent alors les murs de la citadelle et rejoignirent le maréchal Mortensen que Fendor saluait. C’était indéniablement lui l’homme clé de la situation, et ils devraient se comporter avec lui du mieux possible, il n’était pas question qu’Orwen soit de la partie dans cette affaire, pas après tant d’efforts.

Le trône de Rohan était désormais à portée de main.

#Eoseld
Sujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin
Learamn

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 26 Déc 2012 - 21:46
La situations était presque perdue , Learamn avait tué Aaron , mais allait bientôt mourir à son tour. Il rejoignit le maréchal Mortensen  qui avaient également survécu puis avisa la marée d'ennemis qui leur faisait face .Leurs alliés étaient submergées , le jeune Orwen et les nains n'arrivaient plus à tenir. Learamn serra fort le pommeau de son épée . Il était prêt , prêt à rendre l'âme , à mourir pour ses valeurs .
C'est à ce moment précis , à ce moment où tout semblait perdu pour le dernier bastion de la résistance que des cors retentirent , des cavaliers chargèrent les pies . Tout n'était pas perdu , le jeune homme ignorait qui était leurs renforts mais l'essentiel et qu'ils étaient là et qu'il y avait encore une chance de survie , enfin une chance de survie pour la rébellion car Learamn et les survivants de la première charge n'avaient pas grand espoir . Acculés de toutes parts , ils ne pouvaient résister très longtemps , mais ils pouvaient donner à leurs alliés une chance de plus pour gagner. Le maréchal Mortensen allait dans ce courant de pensée et tenta de rassembler ce qu'il restait de ses hommes , autant dire pas grand monde , une vingtaine de cavaliers tout au plus. C'est tout ce qu'il restait des vaillants cavaliers d'Aldburg , le capitaine Amadeo rejoignit la troupe , Learamn avait ouïe dire que c'était une grand guerrier et il aperçut Margland et Eofend , deux des trois gardes présents à la réunion du serment d'Aldburg .

-Furten est tombé , annonça gravement Eofend

Learamn n'avait pas eu besoin de l'affirmation du garde pour deviner ce qu'il état advenu de son frère d'armes. Mortensen n'attendit plus d'autres miraculés et clama

Hommes du Rohan, voyez ces hommes là bas, ils viennent défendre notre cité et nos valeurs. Allons nous les laisser combattre seuls. Moi gallen Mortensen Maréchal de la marche Ouest je répond Non!!
C'est ainsi que je mourrai!


Le jeune cavalier ne put qu'être d'accord avec les brèves paroles de son supérieur , voilà un homme auquel il se sentait bien , voilà un officier avec lequel il partageait des valeurs . Voilà l'homme qui aura défendu le Rohan jusqu'à la fin , voilà l'homme qui restera gravé dans les mémoires rohirrim jusqu'à la fin des temps et cet homme c'était Gallen Mortensen , Maréchal de la Marche Ouest . Il allait mourir dans une dernière charge héroïque pour soutenir leurs alliés , une charge sans grand espoir mais lourde de sens et Learamn n'avait pas l'intention de laisser cet homme tomber seul , car il le suivrait jusqu'à la mort , car il était ce que devait être un vrai maréchal du Rohan.
Learamn allait sûrement mourir avec les autres ; avec Mortensen , avec Eoseld , avec Amadeo , avec Marglang , avec Eofend et tant d'autres qui auront choisi le Rohan au mépris de leurs vies.


Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi


La clameur qui s'éleva du groupe de soldats aurait pu paraître ridicule si les rohirrim ne chargeait pas à vive allure vers leurs ennemis avec à la clef la mort .  Learamn se saisit de l'étendard du Rohane d'une main et de son épée de l'autre , tandis qu'il tenait les rêns d'Ouragan avec sa main armée il levait haut le drapeau rohirrim tout en beuglant , leurs ennemis ne devaient pas s'attendre à ce que les hommes de Mortensen chargent . Learamn n'eut aucun mal à se défaire de trois adversaires , peut être la rage et le déséspoir décuplaient ses capacités , une flèche siffla et passa à quelques centimètres de l'oreilel gauche de Learamn qui suivit des yeux sa trajectoire , le projectile se ficha dans la plastron de Margland , qui tomba sûrement mort. Le coeur de Learamn se remplit de tristesse mais l'heure n'était pas au deuil car il se devait de se battre pour le Rohan et par respect pour tout les morts . Le cavalier était comme une furie sur son destrier , rendant chaque coup ,tranchant , décapitant comme pour la fin du combat face à Aaron il ne se maîtrisait plus , il tuait et continuerait jusquà ce que  l'on le tue à son tour. Hogorwen verrait le vrai visage des véritables rohirrim.

#Learamn #Eofend #Eoseld
Sujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??
Forlong

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 11 Nov 2012 - 0:19
HRP Désolé pour mon manque d'activité dans ce sujet, j'étais pas mal pris en irl ces dernières semaines... HRP



Galthran fronça les sourcils en voyant Aaron éperonner son cheval sans attendre les ordres de son supérieur. Un manque de discipline pareil n'était pas acceptable parmi les Pies. Le guerrier subirait les conséquences après la bataille: sa performance au combat allait indiquer s'il s'agirait d'une simple réprimande ou de plusieurs coups de fouet. Il acquiesça la demande de Rokh d'un geste de la main, puis dit d'une voix froide qui résonna dans l'air hivernal:

-Tuez ces barbares. Visez leurs dirigeants. Pour la gloire de la Couronne de Fer!


Sur ces mots, il éperonna son destrier noir. Les sabots s'enfonçèrent dans la neige, faisant voler des éclats glacés. Ses hommes le suivirent de près, comme une nuée sinistre de crébains. Des flèches tirées par les hommes d'Aldburg sifflaient dans l'air autour d'eux, mais les quelques unes qui atteignirent leurs cibles n'eurent aucun effet, rebondissant des armures excellentes des cavaliers. Seule une Pie tomba à terre, une flèche s'étant plantée dans la poitrine de sa monture. Les guerriers de Gunnar ne furent pas aussi chanceux, et beaucoup périrent sous les projectiles meurtriers. La lame de Galthran fit couler avec finesse le sang d'un malheureux adversaire, et l'homme de Dale sourit en voyant le liquide écarlate sur l'acier de son épée. Son regard se porta sur un guerrier barbu ennemi suffisamment habile pour semer la mort parmi les guerriers de la Couronne de Fer. Il lâcha un soupir irrité lorsqu'il vit un autre de ses hommes tomber sous une flèche ennemie: quel gâchis...Le canthui vit Thorseld charger dans sa direction, et vint à son encontre.

Leurs lames se heurtèrent une fois, deux fois, assez pour faire comprendre aux deux bretteurs qu'ils avaient face à eux des adversaires de taille. Heureusement pour Thorseld, les deux Pies qui galopaient dans sa direction furent arrêtées par les hommes du capitaine. Galthran n'aimait pas combattre à cheval, surtout face à un rohirrim. Son étalon noir était une bête puissante, le genre de monture utilisé en bataille par les chevaliers de Dol Amroth, plus grand et plus féroce que les chevaux du Rohan. Le canthui éperonna son destrier, qui s'attaqua à Nerwyn, utilisant son poids, ses sabots et ses dents pour le déstabiliser. Un coup d'épée vicieux de la part de l'homme de Dale laissa une marque rouge sur les côtes du cheval de son adversaire; cela suffit pour que ce dernier perde l'équilibre, faisant tomber son cavalier de la selle.

Satisfait de voir son adversaire chuter dans la neige, le chevalier en noir et blanc descendit de son cheval avec beaucoup plus d'élégance. Il défit la broche qui tenait en place son manteau coûteux, restant à présent en tunique et armure, ce qui lui permettait une plus grande liberté de mouvements. Galthran vit le capitaine se relever, et lorsque ce dernier l'attaqua, il lança la cape dans sa direction, le tissu épais s'enroulant autour de Noiregriffe...Le canthui ne laissa pas le temps à Thorseld de s'en remettre, et fit siffler son épée dans l'air, dans la direction du cou du capitaine.

Ole Nysaelund fut celui qui intercepta les deux Pies qui voulaient s'attaquer à son capitaine quelques minutes plus tôt. Il était difficile à dire si sa décision d'affronter deux guerriers de l'Ordre à la fois était une marque de loyauté au Lion de l'Isen, ou bien d'orgueil. La discipline et la coordination avec laquelle les deux hommes de Galthran tournèrent leurs montures pour faire face au nouvel adversaire était impressionnante. Ils l'attaquèrent des deux côtés, simultanément, ne lui laissant aucune chance. Le colosse réussit à terrasser un de ses ennemis, mais la lame recourbée de l'autre s'enfonça dans sa chair; il tomba sur le sol glacé, mort ou blessé. Le guerrier de l'Ordre ne prit pas le temps de vérifier.


***




Gunnar décapita un des hommes du maréchal Mortensen d'un puissant coup de hache, son cri de guerre résonnant dans l'air froid tel un grondement du tonnerre alors que la tête ensanglantée de son adversaire roulait dans la neige, laissant derrière elle une  trace de sang sombre. Le succès initial des défenseurs d'Aldburg enragea le général rohirrim, et les dégâts que les machines de siège avaient subits étaient irréparables. Cependant lorsqu'il regarda autour de lui, l'homme barbu vit tout de suite que l'armée d'Hogorwen était en train de remporter l'escarmouche. La charge ennemie avait perdu son élan, et leur infériorité numérique ne leur laissait aucune chance. S'ils arrivaient à éliminer la cavalerie ennemie et tuer Gallen Mortensen et les autres dirigeants rebelles, Hogorwen les récompenserait généreusement.

Néanmoins, Gunnar perdit le sourire lorsqu'il vit un cavalier en armure brillante charger vers lui. Eoseld. Une légende au Rohan...un adversaire redoutable....mais le général d'Hogorwen n'était pas quelqu'un d'indécis ni de craintif. Il détacha un bouclier rond de la selle de son cheval, et s'élança au galop dans la direction du chevalier de la maison du Roi. La force brute et la rage digne d'un berserk se heurta contre l'habileté létale d'Eoseld. L'épée du conseiller de Fendor sifflait dans l'air, parant les coups puissants de la hache de Gunnar, cherchant une ouverture dans ses défenses...Le monde des deux adversaires se réduit à leurs souffles, au bruit assourdissant de leurs armes se heurtant encore et encore, des hennissements de leurs étalons...Ils dansaient tous les deux, parfaitement conscients du fait que la plus petite des erreurs signifierait la mort.

Leur duel fut interrompu avant qu'un d'eux n'en ressorte vainqueur. Eoseld fut le premier à remarquer un cheval affolé et blessé, sans cavalier, galoper dans leur direction. Le chevalier de la Maison du Roi manoeuvra son étalon de façon à éviter l'impact de l'animal, et Gunnar fit de même, au dernier moment. Lorsque le guerrier légendaire regarda autour de lui, il s'aperçut de la situation dramatique dans laquelle se trouvaient les hommes d'Aldburg. Il n'y avait pas de temps pour des duels, ils devaient se replier vers les murailles de la cité, sous le feu des archers alliés, et se regrouper...

-Rohiiirriiimms! Repli vers les murailles! Regroupez vous! Pour Aldburg! Pour le Rohan!

La voix puissante du chevalier résonna dans l'air, et plusieurs hommes de Gallen répondirent à l'appel, tentant de se frayer le chemin dans la direction des murailles d'Aldburg. De son côté, Gunnar donnait des ordres à ses hommes pour empêcher les forces ennemies de se regrouper. Les regards des deux guerriers se croisèrent...ils finiraient ce duel plus tard.

#Gunnar #Galthran #Eoseld
Sujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 14 Oct 2012 - 22:49
Regroupés autour du maréchal, les cavaliers renégats fonçaient sur les plaines du Riddermark.Comment pouvait il en être autrement ?Nul ne peut arrêter une charge rohirrim surtout en terrain plat.Mais malheur au triste sire qui ralentissait,seul il tombait sous les coups ennemis. Gallen menait l'assaut , il avait tranché la gorge de trois adversaires et renversé un autre qui était passé sous les sabots de son étalon. Il avait perdu de vue le jeune léaramn, mais il apercevait à quelques dizaines de mètres de lui Le bouclier d'Edoras et ses hommes. Cette charge n'avait qu'un but , couvrir Eoseld pour que le capitaine de la Maison du Roi anéantissent le plus d'armes de siège possible. Gallen na'vait pas assez d'hommes pour endiguer la marée ennemie, mais il pouvait donner du temps; Et ensuite ils se replieraient vers les murailles , il devraient alors combattre pour leur survie coincés entre le marteau et l'enclume. Mais ce n'était pas le temps de l'hallali, ils étaient des rohirrims à cheval donc des véritables fléaux.

Gallen passa sous la garde d'un adversaire direct, un filet de sang vermillon suivi la trajectoire du maréchal.

Mortensen utilisa ensuite son javelot qui traversa le poitrail d'un cheval gris, son cavalier vida ses étriers mais fut écrasé par le poids de sa monture blessée à mort.

Avec vivacité, Gallen manœuvra pour récupérer son arme de jet. a cet instant il découvrit, fondant sur eux un nouveau groupe. Gallen remarqua immédiatement la manière émérite de monter de ces nouveaux adversaires.

Il hurla juste

"Attention"

Puis il lança Lars au galop vers ces assaillants aux armures bicolores;

Gallen hurla de nouveau pour lancer un véritable défi, il vit alors Léaramn qui achevait un cavalier ennemi.

A moi Léaramn.

Puis surgissant comme un diable de sa boite, un homme habillé de noir se trouva sur la trajectoire du jeune cavalier. Un terrible duel commençait.

Emporté par son élan Gallen ne put prété main propre au jeune rohririm, car il était au contact, il lança avec force son javelot qui transperça un cavalier;Il sentit sur sa gauche une présence ennemie, il ralentit sa mouture et bifurqua , cette manoeuvre surprit le cavalier; Mortensen en profita et Kaya trouva la trachée de son adversaire;

Le maréchal à son habitude récupéra son javelot. Puis il vit fondre sur lui un cavalier aux armoiries noir et blanche. Immédiatement il lança son javelot qui rebondit sur le destrier caparaçonné.Gallen sortit Laya . Son inquiétude venait de la lance du large bouclier, mais l'homme avait une monture au garrot inférieur de lars. Gallen se mit sur la point des pieds pour prendre de la hauteur et passait au dessus de la garde du guerrier. L'impact fut violent, la technique du rohirrim marcha en partie. Kaya percuta la lance ennemie .La lance se brisa. Mais Mortensen fut ébranlé par la puissance du guerrier qui faillit le renverser. Le maréchal effectua un demi tour à lars; Il était de nouveau face à l'homme; Gallen embrassa la lame de Kaya et lança son destrier

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Thorseld semait la mort.....Ses flèches avaient atteint dans leurs chairs de nombreux rohirrims fidèles à Hogorwen ou de pauvres gars au mauvais endroit au mauvais moment ...Deux pies furent abattues également, leurs visages dorénavant face à l'herbe verglacée d'un pays lointain....

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Thorseld taillait sa route l'épée à la main , il était même devant Gallen avec ses hommes. Hélas ils furent percutés par le gros du contingent" pies "mené par Galthran en personne. Dèjà trois des hommes du robuste rohirrim gisaient mortellement blessés dans les plaines du Riddermark. Mais le lion d'Isen tua en réponse deux pies. Puis son épée rencontra celle du chef . Thorseld en guerrier expérimenté reconnut  la qualité du coup d'estoc de son adversaire. Un combat indécis commençait.

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Eoseld tenait la place . Bien campé au milieu de la plaine , il lançait les ordres pour orienter les attaques incendiaires.Déjà quatre catapultes étaient décimées. Mais la contre attaque s'organise. L'infanterie est inefficace contre le maison du roi mais Gunnar lança sa cavalerie. Et rapidement l'homme de confiance du tyran  épaulé par trois cavaliers déterminés fonce en hurlant sa haine vers Eoseld. Un beau trophée pour un futur maréchal;

#Eoseld #Fallen
Sujet: Le serment d'Aldburg
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le serment d'Aldburg    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 15 Aoû 2012 - 23:12
La salle du trône qui avait été érigée par le Roi Eomer lui même au temps de la splendeur était simple, c'était une salle au milieu de laquelle se situait une table de bois simple. Seul un siège avec un dossier plus élevé montrait la place du maréchal.

Gallen Mortensen fils de Lars était assis en ces heures sombres à cette place, il observait la carte du Rohan qui était étalée de tout son long.

A ses cotés debout le cavalier du Rohan Léaramn qui avait choisi quatre gardes fidèles, il sera le garant du bon déroulement de cette réunion.

Toujours assis, le maréchal d'un geste de la main, il demanda au jeune homme de s'approcher pour entendre ses recommandations

"Léaramn, pas d'esbroufe, les naugrims seront armés, on dit qu'ils ont le sang chaud mais ce sont nos alliers Tu pourras demander la parole si tu le veux. Mais mesure tes mots, Je veux que tu surveilles Orwen et Eoseld, je ne veux pas qu'il s'entretuent"

Gallen fixa de son reagrd bleu acier le jeune homme pour savoir si il vait bein compris. puis il sereplongea sur l'étude de la carte;

Un brouhaha parvint aux oreilles des rohirrims . Gallen prit une grosse bouffée et se leva.

La porte s'ouvrit laissant entrer Hadhod Croix de fer et sa suite. Immédiatement Gallen fut surpris par la puissance dégagée par les nains. Il étaient un peu indisciplinés, mais ils s'assirent enfin.

Le maréchal posa son regard sur les haches de mithril étalées devant les naugrims. Il eut un frisson  dans le dos.

Puis il s'avança et chose étonnante, il mit un genou à terre devant le roi de la Moria

"Roi Hadhod de Croix de fer, je vous remercie de votre venue.Votre aide permet de renouer avec les alliances ancestrales. Moi Gallen Mortensen, Maréchal de la troisième marche vous remercie au nom du peuple du Rohan. Votre bras nous réconforte dans notre lutte. Vous êtes à Aldburg plus que bienvenu"

Puis Gallen se releva et retourna s'asseoir.

Eoseld et Fendor entrèrent , Gallen ne se leva pas mais les accueillit simplement d'un signe de tête . En dernier lieu Orwen et son porte étendard firent leur apparition.

Les portes se refermèrent en un bruit sourd. Le maréchal avait en face de lui le roi de la Moria et sa suite. A sa gauche Eoseld, a sa droite Orwen.

Il se leva lentement s'éclaircit la voix

Et tel un stentor commença

"Nous remercions nos amis nains de leur aide en ces temps troubles"

Gallen eut de nouveau un sourire vers la délégation naine

Puis il reprit d'un ton moins amical

"Nous sommes réuni en ce jour fatidique car le souverain du Rohan marche sur Aldburg. Moi maréchal en poste ne peut l'accepter, je protégerai cette cité et ses habitants jusqu'à la dernière goutte de mon sang Et pour des raisons que je ne peux exposer ici, Hogorwen doit quitter le trône d'Edoras. Mais je rappelle qu'il est à l'heure actuelle le roi légitime du Rohan. Notre combat est illégal  il sera surement perçu comme une trahison. Autour de cette table nous avons deux hommes qui réclament justement ce trône, Orwen fils d'Hogorwen, et Fendor prétendu fils de feu le roi Firion.

Avant la bataille qui approche nous devons savoir si chacun va combattre pour des bonnes raisons. Orwen vous avez outrepasser mes ordres récemment pour le panache voire des gamineries, certes vous avez montrer de la grandeur et du courage mais pour quel résultat , vous revenez la queue entre les jambes avec votre père aux trousses , est ce des agissements de roi? Et toi Eoseld de la maison du roi tu autorises un jeune garçon de 11 ans s'autoproclamait roi du Rohan sans apporter aucune preuve; tu veux que le peuple te suive sans comprendre? Prendrais tu les rohirrims pour un troupeau de moutons apeurés? Je ne mets pas en doute votre bravoure mais je ne confierai pas la vie de mes hommes pour des parvenus qui pensent avant tout à leur pouvoir et non au Rohan et ses valeurs


Les yeux de Gallen étaient enflammés, il y avait été fort mais l'heure n'était pas aux rond s de jambe il fallait savoir ce que chacun avait dans le ventre.

#Learamn #Gallen #Mortensen #Hadhod #Eoseld #Fendor #Orwen
Sujet: Une prison dorée ??
Fendor

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une prison dorée ??    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 29 Mai 2012 - 13:43
Fendor suivit le groupe en silence lorsque l’ordre fut donné de les laisser entrer. Il était las, et n’aspirait à rien d’autre qu’à s’arrêter et se reposer. Les locaux les regardaient passer avec méfiance. Mais comment en aurait-il pu être autrement ? Sept guerriers, mêlant sang et boue, la mine sinistre, dont l’un d’entre eux rougissait le chemin. Ils entrèrent dans le château et furent conduit dans des appartements où ils se retrouvèrent seuls avec les soldats et les dénommés Harding et Cassandre.

À peine la porte fut-elle fermée que Martelong s’écroula. Les soldats appelèrent un guérisseur tandis que Rihils se penchaient sur son compagnon pour examiner son moignon. Fendor serrait les dents en voyant l’ancien capitaine souffrir. Harding parlait mais le jeune roi ne l’écouta pas, toute son attention était retenue par le blessé. Puis Rihils se releva, blême.

« C’est fini, annonça-t-il, las et triste à la fois. Il n’y a plus rien à faire d’autre que soulager sa douleur. »

Fendor se tourna vers Eoseld. Celui-ci ne bougea ni ne parla guère. Un homme entra et Fendor reconnu à son aspect un guérisseur. Rihils lui chuchota quelques mots et le guérisseur, désolé, s’agenouilla auprès du mourant. Il sortit de sa besace quelque potion pour rendre sa mort plus douce sans aucun doute. Après Mesald, Martelong. Fendor se demandait combien d’autres allaient mourir dans sa quête du trône.

Eoseld rejoignit enfin Martelong. Il lui serra l’avant-bras et dit adieu à son ami. Il se releva ensuite et se tourna vers Harding.

« Que voulez-vous savoir ? »

#Fendor #Eoseld
Sujet: Une prison dorée ??
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une prison dorée ??    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 28 Mar 2012 - 13:41
Eogam observait le groupe en contrebas, ils faisaient grise mine. Le capitaine de la garde d'Eomer ne savait pas trop quoi faire.

Il inspira et d'un ton tranchant ordonna

"Harding, Cassandre, vous emmeneez sous bonne garde, le maréchal Eoseld et sa suite dans les appartements de l'aile ouest"

Eogam ferma un bref instant, il ordonnait de mettre sous surveillance son mentor. Immédiataement une vingtaine de gardes se mirent enmouvement.

Prenant à part Harding et Cassandre il leur intima

"Soyez fermes mais pas intransigeants ce sont des héros du Rohan. Harding tu resteras avec Eoseld et cassandre tu viendras me faire un rapport complet des derniers événements. A vos têtes j'imagine que la spirée et la nuit ont été riches en rebondissement"

Il ajouta d'un ton dur

"Allez !!"
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Eoseld et sa suite furent emmener dans les appartement dit d'Eowyn, ils avaient en effet été conçus pour les visites de la dame du rohan chez son frère Eomer. C'est dans une atmosphère mélée de gêne et de suspicion , que le groupe arriva à destination.

Immédiatement les gardes se mirent en faction sous les ordres d'Harding. Le message était clair.

La porte se referma , identique à un tombeau que l'on referme. Eoseld admira un bref instant la tenture retraçant la guerre de l'anneau.

Puis il entendit un bruit mat, Martelong venait de s'effondrer, ses blessures s'étaient rouvertes. Rihils était à son chevet. Le jeune Eovar le transporta sur le lit.

Le moignon du rohirrim était de nouveau innondé de sang noir, il frolait la septicimie. Rihils eut un regard inquiet vers son Eoseld.

Une inquiétude qui drappait le groupe en son entier. Qu'allait décidé Aldburg??

#Eoseld #Rihils #Harding #Eogam
Sujet: Dernier espoir
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dernier espoir    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 15 Mar 2012 - 21:33
Du haut des remparts d'Aldburg, Eogam toisait le groupe qui demandait asile. Le colosse était silencieux. Ses yeux bleus tentaient de percer le rideau de neige.L'officier sentait le poids des regards de ses hommes.

car en contrebas, des légendes du Rohan demandaient son aide. Eogam ne comprenait plus rien,la maison du Roi était de retour après tant d'années d'absence.Pourquoi?

Toujours silencieux, Eogam remarqua Eoseld, son mentor, il admirait cet homme. Mais le géant remarqua comme u affaissement au niveau des épaules du légendaire guerrier; mais que se passait il doc sur les terres venteuses du Riddermark?

Il sentit u coup de coude d'un de ses lieutenants qui poursuivit d'un signe de tête: un jeune enfant.

Ainsi la rumeur disait vrai, Eoseld chevauchait avec un enfant. mais qui pouvait il bie être. Une poignée de survivants de la bataille perdue du gouffre arriva à son tour, ue vingtaine de cavaliers du Rohan, exsangues.

Eogam souffla , que faire??

Lorsque Martelong s'effondra. Cela était trop pour le compagnon du maréchal. Il devait aider des hommes d'honneur.

Ses ordres claquèrent. Eoseld et sa suite serait cantonnés dans l'aile est de la forteresse das les anciens appartements d'Eomer lui même. Eogam prit sur lui. Il en informerait personnellement Dame Farma.

Il s’apprêtait à quitter les remparts lorsqu'il vit surgir son écuyer Cassandre et Harding le rugueux guerrier. Il fut surpris.

Mais avat qu'ils aient pu dire u mot, il leurs ordonna

"Harding , Cassandre, je vous confie une nouvelle mission. Léaramn et Kurmo sont assez grands pour trouver ue simple espionne.Vous allez surveiller et interroger le seigneur Eoseld. Il est dans l'aile est. Il doit y rester"

Le to était clair et tranchant, mais il pointait ue note interrogative . Que faisaient donc ces deux rohirrims loin de le couche de Farma?

Lui révéleront ils le retour du maréchal ??

#Eoseld #Harding #Cassandre #Gallen
Sujet: Le souffle de la guerre
Fendor

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Rechercher dans: Le Gouffre de Helm   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle de la guerre    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 18 Déc 2011 - 18:28
Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Eoseld10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Beleth10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Martel10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Mesald10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Rihils10

#Eoseld #Beleth #Martelon #Mesald #Tihils #Felarel

Fendor était à l’abri dans le bastion, Eoseld l’avait fait garder par Felarel. Sa vie importait plus que toutes les autres. Beleth était avec le capitaine de Helm Fréma au-dessus de la grande porte. Rihils s’occupait des blessés avec d’autres guérisseurs. Eoseld, Mesald et Martelong se battaient aux côtés de Theofison et de maître Graham sur les remparts, repoussant les ennemis qui montaient par les échelles. Puis les soldats amenèrent le bélier jusqu’à la porte. Heureusement, depuis la dernière grande guerre qui avait ravagé le Rohan, la porte avait été changée pour une porte renforcée qui tiendrait le choc face à un bélier fait avec un simple tronc d’arbre. Au-dessus de la porte, Fréma cria :

« Archers, visez les hommes qui tiennent le bélier ! Maintenant ! »

Les archers décochèrent une salve de flèches qui permit de faire lâcher le bélier. Mais tout de suite des hommes le reprenaient et une nouvelle volée les fit tomber. Les soldats essayaient de protéger ceux qui prenaient le bélier mais sans grande réussite.

« Enflammez vos flèches et brulez-moi ce bélier ! » ordonna Beleth.

Les archers obéirent. Durant ce laps de temps, le bélier fut repris et ils eurent le temps de réattaquer la porte une nouvelle fois. Les flèches prêtes et encochées, on les alluma rapidement et elles furent tirées aussitôt. Le bélier ne prit pas feu. Le bois était encore trop frais.

« Allez chercher de la poix, ce maudis bélier n’y résistera pas ! » hurla le capitaine Fréma.

Des gardes partirent en courant en chercher. Les archers continuèrent à tuer les servants du bélier.

Pendant ce temps-là, sur les remparts, les hommes tenaient bons. Ils réussirent même à faire tomber les échelles à deux reprises. Mais toujours de nouveaux hommes arrivaient.

Du côté de la porte, les soldats revenaient enfin. Ils laissèrent les ennemis ramasser le bélier et avancer jusqu’à la porte pour verser la poix dessus. Beleth, qui avait préparé une nouvelle flèche enflammée, la décocha sur le bélier qui prit le feu instantanément, faisant lâcher les soldats qui le tenaient et reculer les ennemis. Les archers en profitèrent pour appuyer leurs tirs. Ils réussirent ainsi à les faire battre en retraite. Ils ne savaient pas combien de temps ils auraient avant qu’ils reviennent, mais ils en profiteraient pour soutenir les hommes qui défendaient le rempart.
Sujet: Le souffle de la guerre
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Le Gouffre de Helm   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le souffle de la guerre    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 8 Nov 2011 - 22:08
Les soldats du gouffre observaient les eoreds menées par le capitaine Eohur arriver à vive allure. Elles grossissaient à vue d'œil. Une vision bienfaitrice en temps normal mais une vision de malheur en ces heures sombres.
Le maréchal Theofinson sentait la tension de ces hommes. Les archers étaient crispés. La moindre étincelle mettrait le feu.
D'un ton rugueux, il demanda à un caporal d'aller quérir Eoseld sur les remparts. Puis le Maréchal scruta de nouveau l'horizon, il joua un bref instant avec son imposante hache d'arme.

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Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Avataredoras

Maitre Graham , le célèbre, talentueux et sage maitre d'armes du Rohan avait quitté Edoras durant la sinistre nuit des lances. Originaire du gouffre de Helm, il avait poussé sa monture, il désirait s'entretenir avec son ami le Maréchal Theofinson. Il arriva juste avant le retour des éoreds. par le prestige de son rang et le respect qu'il inspire, il fut conduit illico presto vers le maréchal. Le maitre d'armes apprit rapidement les derniers événements. Il ouvrit des yeux surpris sur l'existence de Fendor et du retour du seigneur Eoseld. Graham connaissait le noble seigneur et les deux hommes s'appréciaient.

Le maitre d'armes arriva a la cime des remparts. Les deux hommes se saluèrent sincèrement.Puis Graham expliqua les tristes événements survenus à Edoras: la nuit des lances noires: l'emprisonnement de milliers d'innocents. Puis à son tour Théofinson décrivit la situation au gouffre.Il pointa de la main le retour des éoreds qui allaient très certainement le siège de la place forte.

Théofinson indiqua à son ami

"Il faut que tu racontes tout ceci à Eoseld"

Dans un murmure, Graham lança un regard soucieux vers les eoreds menées par Eohur et murmura

"Tout ceci ne me dit rien qui vaille !!"

Les deux héros attendaient avec abnégation l'arrivée des "ennemis" et surtout du jeune Fendor et de son mentor Eoseld. Les nouvelles étaient nombreuses et mauvaises et le temps manquait...comme toujours.

#Eoseld #Theofinson #Graham
Sujet: La reconquête du Gouffre, un premier pas vers le trône ???
Fendor

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Rechercher dans: Le Gouffre de Helm   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La reconquête du Gouffre, un premier pas vers le trône ???    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 9 Sep 2011 - 14:00
Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Mesald10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Eoseld10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Felare10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Rihils10 Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Martel10
#Mesald #Eoseld #Felarel #Rihils #Martel

Mesald sortit de l’ombre et vint se placer aux côtés de Theofinson. Il regarda tout à tour chaque eored et le corps des gardes. Le silence régnait, nul n’osait parler ni même esquiver le moindre geste. Puis le Seigneur des lieux lui mit un terme.

« Me revoilà devant vous aujourd’hui. Vous qui êtes là, ce n’est pas par hasard. Vous êtes là parce que vous êtes sans aucun doute les hommes les plus loyaux du Rohan. Oui, les hommes qui viennent de partir sont peut-être loyaux envers leur roi, mais ils ne le sont pas envers leur royaume. LE ROI NE L’EST PAS ! cria-t-il soudainement. L’usurpateur Hogorwen n’est roi que par mensonge ! Reniés, lui et sa famille ! Par Urden, voilà bien longtemps maintenant… Cet homme n’est pas le roi, et je regrette aujourd’hui que nous soyons si peu à le savoir. Mais alors qui peut donc répondre à ce titre ? » lança-t-il.

Mesald laissa sa question faire son chemin dans les rangs. Les hommes croyant que la troisième lignée s’était éteinte avec Theneor, ils ne voyaient pas qui pourrait y avoir droit en dehors de l’Usurpateur et son fils.

« Le dernier membre de la troisième lignée des rois ! Je vous présente le prince Fendor, deuxième fils de Firion ! » annonça-t-il d’une voix forte.

Fendor, poussé par Eoseld, sortit à son tour de sa cachette. Il s’avança jusqu’à Mesald et salua les soldats de la main. Puis les Chevaliers du Prince les rejoignirent.

« Et voilà les légendes du Rohan, mes compagnons, qui ont juré de protéger le prince Fendor jusqu’à leur mort. Je vous présente Eoseld, le capitaine des Chevaliers de la Maison du Prince, ancien Maréchal du Rohan. Felarel, ancien Capitaine de la Garde Royale. Rihils, notre guérisseur. Et enfin Martelong, ancien Capitaine de garnison du Gondor. »

La foule murmurait. Ces hommes de légende avaient disparu depuis des années, si bien qu’il se disait tantôt qu’ils étaient morts, tantôt qu’ils avaient quitté le Rohan à tout jamais. Seuls les plus vieux soldats avaient eu la chance de les voir, la plupart les découvraient pour la première fois.

« Vous devez comprendre la situation maintenant. Nous venons à l’instant de reprendre Fort-le-Cor des mains de l’Usurpateur, premier pas de la reconquête du trône. Nous n’avons pas pour but de tuer le moindre Rohirrim dans notre entreprise, mais quiconque se mettra en travers de notre chemin devra en être écarté, même si la mort est le seul moyen. C’est pourquoi nous vous laissons la chance de quitter le Gouffre sans dommage. C’est maintenant ou jamais, tout futur traître parmi nous sera exécuté. Partez ! »

Les soldats se regardèrent les uns les autres, mais personne ne fit mine de s’en aller. Puis les capitaines d’eored et celui de la garde s’inclinèrent en mettant un genou à terre. Alors leurs hommes les imitèrent et pas un seul ne resta debout.

« Vous savez que cette décision vous coûtera la vie si nous échouons. Vous voilà engagé dans une nouvelle guerre. Préparez-vous comme vous pouvez, mais soyez toujours prêts dans les jours, les semaines ou même les mois qui vont suivre. Relevez-vous mes frères ! »

Les soldats se remirent debout. Eoseld posa une main sur l’épaule de Mesald pour lui signifier qu’il voulait dire quelque chose.

« Le noir doit retourner dans l’ombre, le vert est nôtre. »

Il décrocha une bannière aux couleurs d’Hogorwen et la remplaça par une bannière du Rohan. Mesald termina.

« Merci à tous ! »
Sujet: La reconquête du Gouffre, un premier pas vers le trône ???
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Le Gouffre de Helm   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La reconquête du Gouffre, un premier pas vers le trône ???    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 4 Sep 2011 - 22:07
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Le jeune Fendor dormit dans les appartements du maréchal ainsi que la maison des chevaliers du roi au complet. Finalement il fut décidé que ce lieu était certainement le plus sûr.

Le maréchal observa un long moment le jeune enfant dormir d'un sommeil agité. Puis il lustra son armure et aiguisa sa hache d'arme. D'ailleurs les autres légendes du Rohan dormirent peu , tous se préparaient au lendemain, un jour qui de toutes les manières serait marqué d'une pierre blanche.

Théofinson s'ouvrit au seigneur Mésald , celui dont il était le plus proche

"Mon ami, nous avons les tempes grises dorénavant. Penses tu honnêtement que nous ne soyons pas trop vieux pour ce genres de choses"

Il lança un regard vers Eoseld assoupi

"Tu ne crois pas que le puissant Eoseld ne nous emmène pas dans une croisade folle ??"

Puis il n'attendit pas la réponse de son ami et partit de nouveau dans un rire bruyant; Un rire certes mais Mesald connaissait Theofinson, l'homme tentait de se rassurer avant l'épisode crucial de demain.

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L'aube perça les nuages noirs qui surplombaient le gouffre de Helm. Les "invités" étaient  dans la chambre à coucher de Théofinson pouvant écouter les échanges dans la salle à manger. Theofinson avait convoqué tous les capitaines d'eoreds ainsi que celui des gardes du gouffre de Helm.

Revêtu de son armure étincelante, Le colosse observait de son regard sévère les capitaine assemblés devant lui. Ils avaient tous la nouvelle armure sombre exigée par Hogorwen . Mais le maréchal observait des visages honteux vers le sol. Mentalement ils comptabilisa ces hommes: quatre capitaines et celui des gardes du gouffre. Les autres bombaient le torse, drapés dans leur arrogance: des jeunes gens emplis de cruauté d'ambition et d'aversion.

D'ailleurs il perçut des regards franchement malsains à son encontre, son armure était une provocation. Il devait se débarrasser de ces hommes.

D'une voix profonde il déclama

"Nous avons eu des rapports d'Edoras, le château du seigneur Jérémiah a été attaqué, les nouvelles sont contradictoires. Nous devons avoir le cœur net sur ces tristes événements . Nous sommes les plus proches de cette demeure. Mais ne connaissant la taille des troupes ennemis , nous allons envoyer la plupart de nos eoreds, ce sera une démonstration de force qu'apprécierait d'ailleurs notre souverain"


Qu'ils avalent cela pensa le géant blond

Théofinson fixa chaque capitaine. Puis il frappa du poing d sa grosse main. avec satisfaction il vit certains sursautés.

Puis il désigna les quatre capitaines qui restaient et le capitaine des gardes

et de sa voix puissante il ajouta

"Eohur vous prenez le commandement de cette mission et vous allez vous rendre chez le seigneur Jeremiah pour vous rendre compte des différents agissements. De plus vous effectuerez des manœuvres de troupes, il y a longtemps que nous n'avons pas entrainé nos troupes en terrain découvert, et ils s'assoupissent entre nos 4 murs"

Les capitaines restèrent silencieux un long moment. Eohur était un jeune blanc bec, un de ces jeunots sans cervelle installés par Hogorwen Sa voix désagréable s'éleva enfin

"Mais Maréchal , pourquoi ne venez vous pas commander vous même cette mission? Et vous ne pensez vous pas qu'il est dangereux de dégarnir nos troupes au Gouffre"

Théofinson s'était attendu à cette question , il en avait échangé avec Eoseld et avait préparé sa réponse

"Sa majesté Hogorwen doit venir pour une inspection, je me dois donc d'être présent. Et quatre eored et la garde du gouffre de Helm sont largement suffisants pour protéger l'imprenable Gouffre"

Une agitation se propagea parmi les capitaines qui rechignaient. Theofinson s'avança vers Eohur , il le toisa de toute sa hauteur et d'une voix menaçante , il s'adressa à lui

"Des remarques sur mes ordres ??"

En passant Theofinson avait pris son immense hache.

Les capitaines connaissaient bien le tempérament ombrageux du maréchal. Eohur déglutit et s'éclipsa suivi des autres capitaines. Theofinson attendit d'être seul et ouvrit les porte de sa chambre, il dit simplement

"C'est bon!!"

La petite troupe menée par Eoseld put enfin se rendre dans la salle à manger de fort le Cor. Puis le maréchal se rendit sur les remparts du gouffre assister au départ de ses troupes.

Eohur lui envoya un regard noir , Theofinson ne se démonta pas et lui fit un signe de tête amical.

Puis Théofinson ordonna la fermeture des portes du gouffre de Helm. Enfin il rassembla de nouveau les 4 capitaines fidèles et le capitaine des gardes de Helm;

"Rassemblez tous les hommes sur l'esplanade du bastion, j'ai à leur parler"


Les officiers se regardèrent, surpris, les discours n'étaient pas dans les habitudes de cet homme d'action,mais il s'exécutèrent.

Queqlues minutes plus tard, tous étaient rassemblés sur l'esplanade. Cachés dans la pénombre du bastion Eoseld et consorts. Theofinson dit juste à Mésald

"J'espère mon ami que tu n'as pas perdu ta verve"


Le maréchal dominait de toute sa taille ses hommes, il s'exprima d'une voix forte et puissante

"Mes compagnons, ......mes amis, le Rohan vit des heures bien sombres en ces temps agités. Par mon armure , chacun connait ma position dans ces moments d'égarement. Je vais vous demander de choisir votre camps, Hommes du Rohan. Un homme va vous parler, un homme d'honneur, une légende du Rohan,.Ecoutez le et décidez en votre âme et conscience..."

Sa voix se fit plus forte

"Accueillez comme il se doit, Mesald seigneur du Gouffre du Helm"


#Mesald #Fendor #Eoseld #Theofinson
Sujet: Au grand jour
Fendor

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Rechercher dans: Le Gouffre de Helm   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Au grand jour    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 8 Mai 2011 - 11:36
Retour au Rohan. Les huit compagnons revenaient enfin de leur séjour en Arnor. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. La première étape était le Gouffre de Helm. L’endroit était parfait pour s’y établir, la forteresse pourrait les protéger si jamais l’Usurpateur décidait de les éliminer. Mais avant ça, il fallait la conquérir. Pour cela, Fendor avait avec lui le meilleur avantage qui fut : l’ancien Seigneur de Helm. Mesald fut donc envoyé là-bas pour tâter le terrain. Entre l’Usurpateur, son fils Orwen et maintenant le prince Fendor, difficile de savoir à qui allait leur allégeance. Pour ne pas y aller seul, Rihils accompagna Mesald, ayant travaillé comme guérisseur au Gouffre auparavant, il était le mieux placé pour cela.

Les deux Rohirrims grimpèrent au trot le chemin pavé qui menait aux portes de Fort-le-Cor. Arrivés devant elles, ils les trouvèrent bien évidemment fermées, les temps n’étaient plus sûrs désormais… Les gardes les interrogèrent.

« Qui va là ? cria l’un d’eux.
-Vous ne reconnaissez plus votre seigneur ? gronda Mesald.
-Nous n’avons plus de seigneur, nous sommes sous les ordres de Feoren Theofinson, Maréchal de la Marche Ouest.
-Très bien très bien, alors laissez-moi me présenter, Mesald, Seigneur de Helm, plus en fonction comme vous le savez si bien. Et voici Rihils, un ami à moi, il travaillait ici aussi avant, en tant que guérisseur.
-Seigneur Mesald ? Excusez-nous, nous ne vous avions pas reconnu. Entrez, vous êtes ici chez vous. »

Le garde ordonna qu’on ouvre les portes. Les deux hommes les franchirent au pas.

***

Loin de là, Fendor et ses compagnons campaient dans un endroit isolé. Les quatre Chevaliers bavardaient entre eux tandis qu’Eoseld enseignait l’escrime à son neveu avec des épées de bois.

« Plus haut la garde ! »

Fendor eut juste le temps de lever son épée qu’Eoseld était déjà sur lui. Le jeune prince para en catastrophe avant de reculer. Mais son oncle ne lui laissa pas le temps de se repositionner, il l’attaqua et le désarma sans difficulté.

« C’est lent tout ça ! cria-t-il. Bouge ! Rapidité, souplesse et agilité ! Si tu n’as pas la force avec toi, tu dois compenser avec le reste.
-Quand pourrais-je me battre avec une véritable épée ?
-Le jour où tu seras capable de te battre avec du bois. Aller, reprenons ! »

L’entraînement continua ainsi en attendant des nouvelles de Mesald.

***


À Fort-le-Cor, les deux Chevaliers faisaient le tour du propriétaire en attendant Theofinson. Le garde de la porte les avait prévenus qu’il s’était absenté mais qu’il devrait revenir sous peu. Mesald fut rassurer de voir que les installations étaient bien tenues, mais moins de voir que le nombre de gardes de Helm avait nettement diminué, et à vrai dire, le nombre de soldats tout simplement. Peut-être que l’Usurpateur avait réquisitionné plus de troupes de son côté, mais cela ou autre chose, le Gouffre était en sous-effectif. Cependant, les paysans étaient plus nombreux à s’être installés là, la guerre civile n’étaient pas pour eux. Il était temps que la paix revienne en Rohan, les choses allaient plus mal encore qu’ils ne le pensaient.

***


Du côté du campement du prince, les deux bretteurs s’étaient arrêtés. Si Eoseld avait l’air encore en forme, ce n’était pas le cas du garçon qui était en sueur et dont le bras droit tremblait encore des assauts répétés qu’il avait dû parer. Fendor regrettait de ne pas être à Fort-le-Cor, il aurait pu se reposer convenablement, se laver et manger à sa convenance.

« Mon oncle, pourquoi n’avons-nous pas tous été directement au fort ? interrogea le prince.
-Nous devons d’abord savoir à qui va leur allégeance, répondit tranquillement Eoseld.
-Mais nous aurions pu nous imposer, je suis l’héritier légitime et donc leur prince à tous !
-Mon garçon… Ce n’est pas faute de le répéter, aussi légitime que tu sois, l’Usurpateur ne te cèdera pas sa place, et son fils qui revendique aussi le trône ne le fera sûrement pas non plus. Et sache, ajouta-t-il très sérieusement, qu’agir en s’imposant n’est rarement la meilleure méthode. Je dois t’avouer que ta façon de penser m’inquiète de plus en plus. Je ne me souviens pas t’avoir appris la tyrannie. Sache que pour conquérir le royaume et obtenir la place qui te revient, ce n’est pas la bonne voie, si tu la suis, tu vas t’égarer, et tout seul mon garçon, car je ne te suivrai pas, ni tes Chevaliers. N’oublie jamais ça. »

Fendor ne répondit rien. Il ne voyait pas le mal, pour lui c’était chose normale, il était leur prince, ils lui devaient obéissance. Il s’inquiéta néanmoins de  la loyauté de son oncle et de ses compagnons, peut-être qu’il devrait s’en séparer une fois le pouvoir acquis…

***


« Feoren Theofinson arrive ! »

Mesald entendit l’appel et s’élança directement vers les portes, toujours accompagné par son compagnon. Hale, le garde de la porte, ordonna à nouveau qu’on ouvre la porte pour laisser entrer le Maréchal. Le Seigneur de Helm lança un « Feoren, mon ami ! » retentissant. Les deux hommes se connaissaient depuis longtemps et ils avaient toujours été en bon terme. Mais Mesald s’inquiétait de savoir s’il en était toujours ainsi par les temps qui courraient…

#Mesald #Fendor #Eoseld #Rihils #Theofinson #Felarel
Sujet: Un prince à soutenir
Fendor

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Rechercher dans: Le Palais des Rois d'Arnor   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un prince à soutenir    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 15 Jan 2011 - 12:38
Fendor soupira, l’entretien était terminé. Il se tourna vers son oncle pour comprendre ce qui s’était dit.

-Mon oncle, qu’a dis le roi Aldarion ?
-Ne l’as-tu pas entendu, alors qu’il s’est adressé directement à toi ?
sourit Eoseld.
-Non, j’aimerais savoir ce qu’il a réellement dit.
-Beaucoup de choses. Et pas grand choses... Je suis au moins satisfait de te savoir lucide, Fendor.
-Oncle Eoseld
, insista le garçon.
-Patience, jeune homme. Je pense déjà qu’il est au courant pour l’OCF, mais j’ai senti plus que ça, peut-être une implication. De quelle manière et jusqu’où ? Ça, je ne le sais pas. Pour le reste, il devrait nous soutenir, mais il attend quelque chose de nous en échange. De nous ou de la situation, nous le saurons bien assez vite.

Arriva alors sur ces paroles un valet qui leur proposa de les conduire à leurs appartements, ce qu’acceptèrent bien volontiers les deux Rohirrims.

Tandis qu’ils marchèrent derrière le serviteur, Eoseld brisa le silence qui régnait.

-Pourriez-vous faire appeler nos hommes quand nous serons arrivés ? Et nous faire apporter un repas je vous prie ?
-Tout cela est déjà fait
, répondit d’un ton monocorde le valet.
-Une baignoire pour se laver ? ajouta le Rohirrim.
-Préparée.
-Nos armes ?
-Rapportées.


Fendor vit son oncle faire la moue, il devait s’avouer vaincu face à ce valet, ce qui l’amusa grandement. Ils arrivèrent bientôt aux appartements qui leurs étaient alloués. Le valet leur ouvrit la porte en les laissant entrer.

-Si vous avez besoin d’autre chose, je reste à votre disposition durant tout votre séjour.

Il s’inclina et repartit comme il était venu. Fendor et son oncle trouvèrent leurs compagnons en train de discuter en les attendant. Mesald s’approcha d’eux.

-Alors, il va nous aider ?
-Du calme
, répondit Eoseld. Plus tard. Pour le moment, rien n’est fait, et j’aimerais manger, me laver et me reposer, idem pour Fendor. Je veux un homme devant la porte et un autre derrière, vous vous relaierez toutes les deux heures. Mereorn et Felarel, vous serez les premiers. Les autres, vous êtes libres.

Les hommes obéirent. Eoseld et Fendor eurent enfin le temps de manger, puis de se laver. Ils finirent par s’endormir avant la visite du roi.


#Eoseld #Fendor #Aldarion
Sujet: Rencontre à Upbourn
Fendor

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Rechercher dans: Les Prairies   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rencontre à Upbourn    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 17 Aoû 2010 - 15:47
Le soleil était haut dans le ciel de Rohan quand les deux Rohirrims virent enfin, après trois longues journées de voyage depuis Minas Tirith, leur destination : le village d’Upbourn.  Fendor s’était endormi sur le dos de Niran, le cheval d’Eoseld. Le voyage avait été éprouvant pour le jeune garçon. Il avait bien demandé à son oncle de ralentir mais ce dernier avait refusé car ils avaient rendez-vous au troisième jour en Rohan et ils n’étaient pas en avance. Eoseld réveilla doucement son neveu qui émergea du sommeil tandis qu’ils franchirent les premiers bâtiments. Fendor sentait la légère brise qui soufflait sur son visage le revigorer quelque peu.

Il vit pour la première fois de sa vie des Rohirrims, sur leurs terres. Ils étaient grands et blonds pour la plupart, vêtus pauvrement. Le Rohan n’avait pas les richesses du Gondor et le contraste était saisissant. Mais ils vivaient avec ce qu’ils avaient et s’en contentaient. Les gens de la Marche étaient de grands travailleurs, agriculteurs et fermiers pour la plupart, ils disposaient d’abondantes ressources, fruits de leur labeur. Les Hommes du Riddermark étaient satisfaits de leur vie et fiers de leur royaume, de loyaux sujets qui ne désiraient pour rien au monde quitter leurs terres. C’était en tout cas ce que répétait tout le temps Eoseld.

Un Cavalier vint à leur rencontre. Protégé par une côte de maille, un casque et un bouclier et armé d’une épée à la ceinture et d’une lance dans sa main droite, il avait un quelque chose de menaçant. Mais il sourit à Eoseld qui le lui rendit. Puis il haussa un sourcil, surpris de voir un enfant devant lui. Eoseld fit un geste de la tête en retour pour lui signifier qu’il répondrait plus tard. Le Rohirrim leur fit alors signe de le suivre, ce qu’Eoseld ordonna à son cheval de faire. Tout leur échange s’était fait sans aucune parole, les deux hommes devaient bien se connaître. Ils sortirent du village au trot et s’en écartèrent de moins d’un mille. Ils retrouvèrent bientôt cinq autres Cavaliers qui avaient l’air de les attendre, debout au côté de leur cheval. Leur guide rejoignit les autres et mit pied à terre. Eoseld arriva à son tour et descendit aussi de cheval. Il souleva Fendor et le redéposa au sol. Il alla saluer chacun des hommes puis revint les lui présenter, un à un en partant de celui de gauche.

-Voici Mesald, ancien Seigneur de Helm, dit-il en désignant un homme d’une taille respectable, corpulent, aux cheveux blonds grisonnants.

Il avait une posture noble et fière et devait être un homme respecté. C’était le Rohirrim qui les avait accueillis.

-Là, c’est Felarel, continua Eoseld. Il était Capitaine de la Garde.

De même taille que Mesald, une cicatrice lui barrait le visage du haut du nez au bas droit du menton, lui donnant un air sévère, ajouté à son sérieux apparent.

-Lui, c’est Beleth, le coursier de feu Firion Roi.

Cet homme était plus petit et plus fin que les deux autres, il devait compenser son manque de force par sa rapidité et son agilité, pensa Fendor.

-Le suivant, Rihils, est guérisseur, ce qui ne l’empêche pas d’être un bon cavalier.

Rihils n’était pas quelqu’un d’impressionnant en soi, de taille moyenne, plutôt svelte,  il dégageait pourtant une aura particulière qui faisait se méfier de lui.

-Moi c’est Mereorn, petit. Je suis le plus grand guerrier que le Rohan n’ait jamais connu, ah ah ! s’exclama le Rohirrim à droite du guérisseur, tout sourire. J’ai battu ton oncle en duel de nombreuses fois si bien que maintenant il me craint, plaisanta-t-il.

Sa légèreté et sa joie de vivre n’allait pas avec son physique. De bonne taille et d’une musculature développée, il était né pour combattre. Fendor avait confiance en cet homme, il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il pourrait lui confier sa vie sans hésiter.

-Merci pour cette présentation Mereorn, présentation quelque peu fantaisiste, ajouta Eoseld. Fendor, tu dois apprendre à ne pas croire tout ce que te dis ce bougre d’imbécile.
-Comment ça ? Ne suis-je pas le meilleur ?
-Tu n’es certes pas mauvais, mais je ne me souviens pas m’être déjà battu contre toi, et encore moins avoir perdu...
-Le poids de l’âge est un poison pour la mémoire, je le crains,
déplora Mereorn, toujours le sourire aux lèvres.
-Plus sérieusement, Fendor, Mereorn était Chevalier de la Maison du Roi, informa Eoseld. Et enfin, le plus Rohirrim des hommes de Gondor, l’ancien capitaine de garnison Martelong, termina-t-il tandis que l’homme s’inclina.

Le Gondorien à la longue chevelure brune n’était pas aussi grand que Mereorn, Mesald ou même Felarel mais il était trapu et devait se battre avec rage, il avait l’air d’avoir soif de combats.

-Et ce garçon, maintenant, Eoseld, peux-tu nous dire qui il est et ce qu’il fait ici avec toi ? Et pourquoi tu m’as demandé de rassembler nos anciens compagnons ? demanda Mesald.
-Naturellement. Nous sommes réunis ici tout simplement parce que nous avons une nouvelle mission à accomplir. Une mission de la plus haute importance. Une mission, je dirais... princière ! lança soudain l’ancien Maréchal de la Marche.

#Fendor #Eoseld #Felarel #Mesald #Beleth #Mereorn #Martelong #Rihils
Sujet: Fendor
Fendor

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Bas de la Cité   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Fendor    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Aoû 2010 - 16:04
Fendor se réveilla de bonne heure. Les rayons du soleil perçaient déjà à travers les contours des rideaux tirés. Le garçon se leva lentement et écarta les pans de tissus, laissant désormais entrer la lumière dans la pièce. Il jeta un regard sur le deuxième lit, vide comme à l’accoutumé, le drap et les couvertures pliés. Fendor vivait depuis cinq ans avec son oncle. Il était arrivé peu avant la mort de son premier tuteur. Ceorl avait été emporté par la maladie. Si son oncle n’avait pas été là, il ne savait pas si lui serait encore là aujourd’hui. Fendor préférait ne plus y penser.

Une porte claqua.

Fendor sortit de la chambre pour voir qui était entré. Un grand homme blond portant une légère armure de cuir, une cape verte et une épée à la ceinture déposait un sac à l’entrée.

-Oncle Eoseld ! s’écria le garçon tandis qu’il courrait saluer le Rohirrim.
-Bonjour, mon garçon. Content de voir que tu es déjà levé. Tu as préparé tes affaires ?
-Pas encore, mon oncle. J’y vais de ce pas.
-Laisse, je m’en charge. Va plutôt te laver, demanda Eoseld.

Fendor abandonna  Eoseld et retourna dans la chambre. Il se dévêtit complètement et prit la bassine d’eau posée sur la seule commode de la pièce. Il se lava rapidement de la tête aux pieds à l’aide d’un chiffon, puis il se sécha et se rhabilla. Il plia les couvertures de son lit à la manière de celles de son oncle, mais le résultat n’était pas très convaincant. Il les laissa telles quelles et rejoignit Eoseld dans la pièce voisine.

À peine franchit-il la porte qu’il reçut dans les bras son sac à dos. Son oncle était visiblement pressé, leurs deux sacoches étaient déjà prêtes. Eoseld avait revêtit sa cotte de mailles sous son armure de cuir. Son heaume, son bouclier et sa lance étaient posés près de la porte. Il alla chercher le sac abandonné contre le mur depuis son retour et revint voir le jeune garçon. Il en sortit une petite cape verte à capuche qu’il attacha autour du cou du garçon. Puis il retira une ceinture en cuir et enfin... une dague dans son fourreau. Fendor sourit en voyant l’arme, il n’avait encore jamais eu le droit d’en toucher une. Eoseld attacha l’arme à la ceinture avant d’accrocher celle-ci autour du garçon.

-La cape remplacera ton ancienne, annonça Eoseld, elle était trop vieille et celle-ci dispose d’une capuche. Ton arme est une dague courte. Là où nous allons, ta vie pourrait être menacée, et j’y tiens à ta vie alors n’hésite pas à te servir de ton arme si tu es en danger. Mais mon garçon, je tiens à te prévenir, tu ne dois en aucun cas attaquer qui que ce soit avec, quand bien même ce serait pour me protéger. Ta vie est plus précieuse que la mienne, que celle de n’importe qui, bien plus, énonça-t-il le plus sérieusement du monde, regardant Fendor dans les yeux. Promet-le moi ! intima Eoseld.
-Pr... promis... céda Fendor.

Eoseld prit son sac et poussa Fendor vers la sortie. Ils ne reviendraient plus jamais ici. Fendor allait tourner la page des dix premières années de sa vie. Mais il était heureux, il allait partir à l’aventure, et quel garçon de son âge n’en rêvait pas ?...

#Fendor #Eoseld
Sujet: Départ de Mesald
Fendor

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Rechercher dans: Fort-le-Cor   Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Départ de Mesald    Tag eoseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 1 Mai 2008 - 18:14
Firion, Eoseld, Beleth et Felarel chevauchèrent jusqu'à arriver devant le Gouffre de Helm. Ils franchirent les portes et continuèrent en direction du Bastion. Firion voyait des blessés soignés et demanda à un Rohirrim qui les avaient soignés. Il lui répondit qu'il y avait trois guérisseurs au Gouffre. Le roi les fit appeler au bastion où il se rendait. Il entra et vit Mesald donner des ordres à des serviteurs. Quand le seigneur du Gouffre vit le roi, il s'inclina.

"Bonjour, mon seigneur. Que désirez-vous ?
-Vous.
-Moi ? Que puis-je faire pour vous ?
-Je souhaiterai que vous nous accompagnez. Ce n'est pas un ordre, simplement une demande. Nous quittons le Rohan pour voyager et aller où bon nous semble.
-Ce serait un plaisir seigneur que de me joindre à vous."

Trois Rohirrims entrèrent à ce moment-là. Ils s'avancèrent et s'inclinèrent devant le roi. Deux des trois hommes avaient une bonne carrure, ils étaient grands, comme ceux de leur race. Ils devaient avoir entre quarante et cinquante ans.


"Vous nous avez fait appeler seigneur ?
-Oui. Etes-vous tous les trois guérisseurs ?
-C'est exact.
-Est-ce que l'un d'entre vous fait partie de l'armée ?"

Un des trois hommes s'avança.


"J'en fais partie seigneur.
-Bien, acceptez-vous de nous rejoindre pour notre voyage ?
-Je ne pourrais refuser un si grand honneur.
-Parfait ! Quel est ton nom ?
-Je me nomme Rihils.
-Bien, Rihils, Mesald, allons-y !"

Les trois hommes sortirent et rejoignirent les trois autres qui attendaient dehors. Mesald et Rihils récupérèrent leur cheval puis les six Rohirrims partirent, direction le Gondor et Minas Tirith.

#Tihils #Mesald #Firion #Felarel #Eoseld
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