17 résultats trouvés pour Fendor

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Sujet: [Event] Bal d'Edoras
Sirion Ibn Lahad

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Rechercher dans: Meduseld   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Event] Bal d'Edoras    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 30 Avr 2024 - 16:22

Balor était au service du roi depuis maintenant quelque temps. Rohirrim de famille modeste, il avait fini par s'élever parmi les proches de Fendor jusqu'à parvenir à l'oreille du roi. Une position tout à fait appréciable, d'autant que le jeune monarque avait très vite appris à entendre, à écouter et à suivre les conseils et paroles de Balor. Le rohirrim, d'âge moyen, n'avait pourtant rien d'une langue de serpent ni n'avait d'ambition personnelle au-delà du bien-être de son pays et de son peuple. Pour autant, Balor appréciait sa vie ainsi que le niveau auquel il était parvenu à l'élever.

Le conseiller se tenait droit comme un i, tout près du trône depuis lequel son souverain recevait ses convives. Il coordonnait chaque réception de présent avec une poignée de serviteurs et de gardes chargés d'apporter les cadeaux à hauteur du roi puis de les retirer en lieu sûr. Balor observait la scène, les mains croisées dans le dos et un sourire satisfait se dessinant sur ses lèvres.


Les uns après les autres, les visages se succédèrent. Et les uns après les autres, le jeune homme les écouta. Avec plus ou moins d'attention. Fendor observait puis inclinait légèrement la tête à chaque fin de présentation de ses invités. Certains cadeaux le surprirent, d'autres le laissèrent impassibles. D'autres encore lui firent se poser des questions. Si le roi était jeune, il savait néanmoins avec certitude que bon nombre de ses concitoyens n'approuvaient guère sa présence sur le trône.

Fendor se pencha et prit en main le dernier des cadeaux qu'il venait de recevoir. Une merveille forgée par leurs alliés nains du Khazâd-Dûm. Le heaume était magnifique et ses reflets de métaux précieux lui renvoyaient son regard juvénile. Un heaume, un bouclier, un étalon... Que de cadeaux pour un roi guerrier. Un roi... Un guerrier.

Un étalon.

Fendor releva la tête. Aussitôt, Balor sut en croisant son regard que le roi n'allait pas le consulter avant d'agir. Avant de faire -potentiellement- une bêtise. Ou quoi que ce soit que Balor n'aurait pas estimé de bon aloi. Mais le jeune garçon n'en avait cure.

- Dame Aelyn ?

Sa voix légère porta jusqu'aux oreilles de sa vice-reine. L'épouse de l'ancien maréchal fut invitée par le roi à revenir vers lui. Faisant fi de ses prérogatives et autres protocoles, Fendor quitta son trône et fit quelques pas en direction d'Aelyn, conscient que demander un nouvel aller-retour à une femme enceinte n'était pas des plus malins. Balor serra les dents et fit un pas en avant, s'efforçant de tendre l'oreille sans paraître intrusif.

- Je tiens à vous remercier de nouveau pour votre cadeau, vous et votre époux. L'investissement du seigneur Mortensen pour sa patrie n'est plus à démontrer, il le démontre encore en cette période troublée... Lorsqu'il sera de retour, j'aimerais pouvoir m'entretenir avec lui...

Fendor détourna le regard vers la salle où les convives échangeaient entre eux, sur fond musical. Les mots avaient du mal à sortir. Fendor, face à une Aelyn enceinte, se sentait encore plus enfant qu'il ne l'était déjà. La Vice-Reine demeurait dans l'attente des paroles de son jeune roi.

- J'aimerais aussi que l'on-

Un vacarme terrible s'éleva dans l'air.

Derrière les portes du grand Hall de Meduseld, l'agitation était perceptible. Quelque chose venait d'arriver. Ou peut-être quelqu'un. Aussitôt, les gardes royaux près de la porte bloquèrent l'accès par mesure de prudence. L'un des gardes, après hochement de tête de Balor, se risqua de l'autre côté et disparut. Une certaine frénésie s'empara du Hall et les échanges s'intensifièrent mais les sujets de discussion changèrent soudain.

Fendor baissa les yeux. Son coeur s'arrêta.

- Dame Aelyn ?

La Vice-Reine, qui s'était tournée vers l'origine du vacarme, fit volte-face pour de nouveau faire face à son roi. Lequel était devenu livide. Fendor déglutit avant d'ajouter :

- Vos pieds, lâcha-t-il.

Aelyn ne put que constater que sous sa belle robe de bal, une flaque d'eau s'étendait autour d'elle. Et le Bal s'apprêtait à accueillir un ou une convive supplémentaire. Dans la douleur.
Sujet: [Event] Bal d'Edoras
Ryad Assad

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Rechercher dans: Meduseld   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Event] Bal d'Edoras    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 8 Avr 2024 - 10:51
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Chambellan Isorden

- Mon col est bien mis ?

- Très bien, sire.

Il hocha la tête, en inspirant profondément.

- Et vous êtes sûr que je ne peux pas danser ?

- Non sire, malgré vos talents. Il est important que vous soyez vu comme le futur roi de ce pays, et non comme un courtisan.

Fendor soupira. Il avait appris la danse auprès des meilleurs précepteurs, et il y trouvait un plaisir certain, malgré son jeune âge. Les manières des Rohirrim, qu’il admirait autant qu’elles le questionnaient, lui pesaient parfois. Il avait envie d’être lui-même, Fendor, et non seulement la marionnette entre les mains d’adultes qui disaient servir l’intérêt supérieur du royaume, et qui ne se souciaient pas de ce que pouvait souhaiter un jeune garçon à peine pubère.

- Je suis obligé d’y aller ?

La question était naïve. La réponse, sévère.

- Oui, sire. Il en va de l’avenir du royaume.

Nouveau soupir. Fendor se résolut à pénétrer dans la salle de bal, où il fut annoncé par des cors vibrants, produisant un son d’abord sourd et grave, puis de plus en plus enlevé. Toutes les conversations s’interrompirent, et tous les regards se baissèrent pour rencontrer celui du souverain du Riddermark.

- Fendor Firionson, roi du Rohan, héritier légitime de Thénéor, de la lignée d’Éomer Éadig ! Annonça le chambellan.

Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! 213-1

On s’inclina respectueusement devant les titres et les noms, mais Fendor se demanda combien rendaient véritablement hommage à celui qui se tenait devant eux, et combien saluaient uniquement la mémoire de ces légendes du passé, qui suscitaient l’admiration et le respect de tous aujourd’hui encore. Les visages amicaux et souriants n’étaient pas tous faciles à déchiffrer. Le roi du Rohan s’avança maladroitement face à l’assistance, qu’il ne pouvait se targuer de toiser du regard. Dans quelques années, peut-être. Pour l’heure, sa voix encore enfantine et sa silhouette modeste le desservaient face à cette assistance impressionnante.

- Mes amis… Merci d’être venus aujourd’hui pour célébrer l’amitié.

Il ouvrit les bras, mais seuls les premiers rangs le virent, sans doute. Pour les autres, il n’était qu’une voix désincarnée. Forçant un peu pour se faire entendre, il souffla :

- La coutume, dit-il en prenant place sur le trône qui avait été installé là pour lui seul, veut que vous présentiez vos hommages à votre souverain, et renouveliez vos serments d’allégeance. Que Gúthwinë, la lame ancestrale de mon aïeul Éomer, protège ceux qui se placeront sous la protection de la maison de Firion.

Il avait brandi l’épée légendaire du fondateur de la Troisième Lignée en espérant susciter une réaction d’émerveillement et d’admiration chez ses convives. Trouver cette arme symbolique n’avait pas été une mince affaire… A la place, il fut frappé par le silence pesant qui s’installa dans l’assistance.

Sans le savoir, le jeune roi venait de commettre un faux pas.

Mais déjà, on se pressait pour le saluer, lui prêter serment de la plus belle des manières, et pour lui offrir des présents.

Une dernière étape solennelle, puis le bal reprendrait.

Fendor cachait mal son impatience.

__________

HRP : A vous de présenter vos hommages au roi Fendor, en sachant que chacune de vos paroles sera scrutée par les autres. Choisirez-vous la version sobre, ou ampoulée ? Avez-vous pensé à amener un cadeau pour le roi du Rohan, un qui lui plaira ?

L'ordre des posts est important, car ceux qui se présenteront en premier auprès de Fendor marqueront leur proximité avec le souverain, et pourront en jouer plus tard. Ne tardez donc pas à répondre, au risque de vous faire doubler par tout le monde, et d'arriver bon dernier.

Il serait dommage de perdre en crédit pour si peu.

A vos claviers !



#Isorden #Fendor
Sujet: [Event] Bal d'Edoras
Calion Palantir

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Rechercher dans: Meduseld   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Event] Bal d'Edoras    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 26 Fév 2024 - 20:42
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L’ambiance dans Grand Hall de Meduseld s’était réchauffée, quelques liquides avaient été modestement versés dans certaines coupes. D’autres, plus polis, attendaient le discours de leur hôte, le Roi Fendor. Que pouvait-il bien faire cela dit ?

Le Chambellan Isorden s’était positionné à quelques mètres de la table du Roi, droit comme un « i ». Personne n’était venu le voir et cela lui convenait, après tant de préparation de sa part il tenait à rester concentré sur les évènements à venir. Il ne se permettrait aucun écart, il en va de sa réputation. Que dirait-on si le Grand Chambellan du Roi terminait la tête dans un seau ? Non non cette pensée était éloignée, son devoir prévalait. À ce propos, pour le moment tout se passait bien. Les derniers invités venaient de pénétrer le Grand Hall. Il décida alors de faire fermer les portes de Meduseld. Il entendit quelques soupirs de soulagement, notamment de la part du Seigneur Dolfenbrand mais ainsi que par d’autres convives.
Le Cor Royal fut sonné à l’intérieur du Grand Hall, tout le monde se tut et se tourna instantanément vers le Chambellan, juché sur l’estrade près du trône. Seuls les crépitements des divers foyers allumés à travers Méduseld étaient audibles.

« Le ROI ! » dit fermement Isorden.



Fendor se présenta devant l’assemblée. Le jeune roi avait souhaité que toutes les castes de son peuple soient représentées ce jour. Tous s’agenouillèrent devant leur suzerain. Celui-ci leur indiqua de se relever.

« Vous voici aujourd’hui rassemblés dans le Grand Hall de Meduseld afin que nous puissions oublier quelques instants la guerre qui nous guette... Cependant, n’oublions pas nos camarades qui continuent de se battre pour nous, pour nos foyers. Nous avons également une pensée pour nos défunts, ils n’ont pas disparu en vain. Fendor scruta chaque invité, sa mine était rayonnante. Il ne voulait pas faire transparaître l’inquiétude de la guerre à ses invités. Mes amis, je remercie nos amis qui sont venus de loin, qu’ils soient du Riddermark ou frontaliers ou qu’ils viennent de bien plus loin. Je vous remercie. Pendant son discours avaient été données des cornes d’hydromel à chaque invité. Tous avaient été servis. Fendor leva sa propre corne. Le Cor du Rohan résonna dans le Grand Hall. L’instant fut très solennel. Fendor leva plus haut sa corne. Que vive le Riddermark ! HOURA ! » termina-t-il. L'assemblée entonna à son tour le même cri.

Le Roi but quelques gorgées de l’hydromel et se tourna vers le Chambellan, il lui indiqua qu’il appréciait le goût du breuvage et lui fit signe de la tête de continuer.

Tous l’imitèrent, l’hydromel était apprécié.

Le Chambellan fit une nouvelle annonce et accueillit le Chef Royal afin qu’il puisse dérouler le menu devant les invités.

Celui-ci se présenta et commença sa déclaration qu’il avait appris par cœur, il y avait mis toute sa fougue, il présenta son menu de façon théâtrale.

« Bienvenue, bienvenue au Château d'Or de Méduseld, eh bien, mes amis, si vous cherchez un festin digne des légendes du Rohan, vous êtes au bon endroit. Venez donc vous joindre à nous dans ce grand hall chaleureux, où les flammes des âtres dansent au rythme de la musique joyeuse, et où le roi lui-même se réjouit de voir tant de monde venu célébrer avec nous !

Dans cet esprit de festivités et de convivialité, laissez-moi vous présenter le buffet chaud, que dis-je, le BANQUET préparé par nos mages des papilles. Imaginez-vous, si vous le voulez bien, vous délectant de succulentes pièces de viandes, grillées à la perfection, des côtelettes qui fondent dans la bouche, des rôtis juteux qui vous feront saliver de plaisir. Et je ne vous ai pas parler des volailles finement cuites… Et pour accompagner ces délices de viande, nous avons tout un éventail de légumineuses concoctées avec amour par nos commis. Des lentilles mijotées dans leur jus parfumé, des pommes de terre au four et des haricots blancs fondants qui vous feront oublier tout le reste.

Alors, mes amis, asseyez-vous, régalez-vous et laissez-vous emporter par la magie du Bal d'Edoras, ici, au Château d'Or de Méduseld. Car ce soir, nous festoyons comme jamais auparavant, dans l'allégresse et la camaraderie du peuple du Rohan ! Monseigneur, il se tourna vers Fendor, vous tous, je vous souhaite, le meilleur des appétits ! »

Le Chef Royal fut vivement applaudi par l’assemblée, il s’inclina respectueusement et disparut, il retourna dans ses cuisines. Des serviteurs vinrent déposer devant le Roi, assis, un mélange des mets présentés par le Chef. Le protocole restait en vigueur.

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Le Chambellan clama alors que tous pouvaient se servir, s'asseoir et commencer à manger.
Le plan de table:




Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Tirwel10


Tiweld fut heureuse de voir le Roi en personne, elle hésitait à aller le voir à l’issue de son discours, elle ne put s’empêcher de penser à nouveau à son père, elle espérait qu’il festoyait dans son coin, avec tous ses hommes, en vie. Elle leva son verre comme tous les autres et trempa ses lèvres dans la délicieuse boisson. L'annonce du menu fut faite par le Chef Royal et tout cela l'avait mis en appétit, le cuisinier l'avait beaucoup amusé dans son jeu d'acteur. Dorénavant elle se devait de rejoindre le Capitaine Rameth. Elle fut néanmoins importunée alors qu’elle terminait sa corne par un beau jeune homme. Il se présenta à elle avec un verre de vin. Ulfred s’appelait-il. « Ma Dame ? » L’avait-il seulement bien regardé ? Elle était loin d’être la plus ravissante de la salle même si sa robe bleue la mettait plutôt en valeur.

« Enchantée Ulfred… Tirweld… Tirweld Harding, Thaneling (Héritière du Thane) de Harwick. Que me vaut ce plaisir ? »

Les garçons n'étaient pas son domaine, il est vrai qu'elle était belle et qu'elle avait tout juste la vingtaine, c'était donc de son âge mais sa terre était la plus importante. Néanmoins, elle devait penser à l'avenir, sans héritier elle-même, sa lignée disparaitrait. Mais aujourd'hui, elle n'était pas là pour ça.

Le Chambellan indiqua alors à l'Assemblée qu'elle pouvait aller se servir et manger et surtout, s'asseoir. Elle s'assit du côté extérieur de la table, elle préférait avoir vue sur tout le monde. Ulfred s'assit à sa gauche, il allait sans doute être difficile de s'en débarrasser, à voir comment le Bal allait se dérouler.

#Isorden
Sujet: Isengard
Learamn

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Rechercher dans: Isengard   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Isengard    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 4 Jan 2021 - 17:21
Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Isenga10



« Isengard était une étonnante place forte, et elle avait longtemps été belle ; et de grands seigneurs y avaient habité, gardiens du Gondor sur ses remparts de l’Ouest, et des hommes sages observant les étoiles. Mais Saruman l’avait lentement pliée à ses desseins changeants – et améliorée, comme il le pensait dans son égarement… »
— Le Seigneur des Anneaux — Livre III — Chapitre 8

En apprendre d'avantage sur Isengard grâce à notre partenaire Tolkiendil.

Forteresse bâtie par les Numénoréens pendant le Deuxième Âge, Isengard étaient à l'époque l'une des trois grandes forteresses du Gondor. Située à un endroit stratégique, à la lisière de la forêt de Fangorn, la forteresse permet à la fois de surveiller les Gués de l'Isen et la Trouée du Rohan. L'Isengard est conçu de manière circulaire autour de la tour d'Orthanc. Face aux assauts constants des Dunlendings, l'Intendant Beren du Gondor finit par donner les clefs de la forteresse à Saroumane le Blanc. Ce dernier utilisa la forteresse comme base principale de son armée lors de la Guerre de l'Anneau et ce jusqu'à sa chute lors de l'attaque des Ents.  Restituée au Royaume Réunifié, la forteresse semble toujours habitée par l'esprit maléfique de Saroumane. En l'an 301 du Quatrième Âge, le Roi Méphisto laisse finalement les Rohirrims occuper la forteresse. Le jeune roi Fendor s'y retranche et en fait sa base principale avec l'accord des Ents. Encore peu développée, l'Isengard abrite avant tout une importante garnison militaire ainsi que l'entourage direct du Roi.


~~ Personnages importants de la région ~~

- FENDOR -
Roi de la Marche

Fils proclamé de feu Thénéor, roi du Rohan, mort dans des circonstances obscures; le jeune Fendor grandit au Gondor et bénéficie de l'appui de l'Arnor pour faire valoir ses droits au trône. Fendor n'est qu'un enfant quand il monte sur le trône à l'issue de la Guerre des Trois Rois, son oncle Eoseld prend alors la direction du Royaume. Ce dernier, traître à sa patrie, est finalement tué en duel par Gallen Mortensen. Laissant ce dernier gérer le Rohan, le jeune Fendor et ses proches se retranchent en Isengard, loin de son peuple et de ses revendications.

- FELAREL -

Capitaine de la Maison du Roi

Homme de confiance du Roi, Felarel est le capitaine de la Garde de la Maison du Roi, en charge d'assurer la protection du Souverain. S'il n'est officielement qu'un simple capitaine, le prestige de son rang fait de ce guerrier l'un des hommes les plus respectés et écoutés du Royaume. Ainsi il n'est pas rare de le voir s'opposer ouvertement à des ordres venant des Maréchaux, supposés être ses supérieurs. Loyal avant tout à la lignée du Roi Firion, Felarel est un homme à la fois juste et implacable; n'hésitant pas à prendre des décisions parfois difficiles pour le bien de son pays. Faisant de la sécurité du jeune Roi, qu'il sent de plus en plus contesté, sa priorité,  il contrôle de manière intransigeante les allées et venues au sein de la forteresse d'Orthanc.

- BAROM -
Capitaine de la Garde Verte

Sous-officier de l'ancienne Milice d'Eomer, Barom est désormais le commandant de son unité héritière: La Garde Verte qui a pour mission la surveillance et la protection de  la Trouée du Rohan ainsi que de Fangorn. Issu de la petite noblesse, Barom n'a pas pour autant été propulsé au poste qui est le sien sans avoir au préalable démontré ses aptitudes au combat. Vétéran de la Grande Bataille du Nord et de la Guerre des Trois Rois, il est un officier respecté er rigoureux envers ces hommes. De nature plutôt réservée, Barom fait rarement de vagues dans l'état major et se contente de guider ses troupes de la meilleure façon possible.

- ANSGAR "LA LICE" OSGARSSON -

Capitaine de la Porte d'Isengard

Ansgar est sans aucun doute l'une des personnalités les plus remarquables du Rohan. Issu du peuple et de la troupe, il a gravi un à un les échelons de l'armée jusqu'à atteindre le poste qui est le sien. Illettré et non formé à la stratégie militaire,  son charisme et sa pugnacité en ont fait un des officiers les plus appréciés de l'Ehoerë. Il est un homme hors de son temps, attaché aux valeurs traditionnelles d'une terre qu'il chérit plus que tout mais qu'il ne reconnaît parfois plus.  Méprisant les machinations politiques et ambitions personnelles, la seule chose qui compte pour lui et la sûreté de son peuple. De par sa simplicité et ses origines, il est sans doute l'officier supérieur le plus proche de la troupe qui, en retour, lui a donné le nom de "La Lice" - le rempart du Rohan.

- RIHILS -
Guérisseur du Roi

Les talents de Rihils sont connus bien au-délà des frontières du Rohan. Pourtant relativement jeune, le guérisseur dispose d'un savoir qui semble infini et surtout de talents uniques. Au vu des miracles qu'il est capable de faire, certains lui prêtent même des pouvoirs magiques. Rihils n'a d'ailleurs jamais démenti ces rumeurs et se plaît même à jouer sur l'ambiguïté qui entoure ses dons. Homme de bien, il est toutefois caractérisé par une soif de connaissances intarissable et une hubris démesuré qui pourraient le mener à sa perte.

- FORMA -
Membre des Lames

Comme tout membre de l'Ordre des Lames, nul ne connaît le véritable nom de Forma. Il est même très possible que lui même l'ignore, ou n'y accorde aucune importance. Mais cela ne change pas grand chose pour lui. Espions personnels du Roi Fendor, les membres de l'Ordre des Lames oeuvrent dans l'ombre pour prévenir les dangers qui guettent le Rohan, ou endiguer les menaces avant qu'elles ne se manifestent. Leur mode d'opération calqué sur les services secrets du Gondor ou de l'Arnor ( la Rose Noire et l'Arbre Blanc) soulève beaucoup de questions au sein des Rohirrims, qui voient d'un oeil très méfiant cette nouvelle unité aux valeurs bien éloignées des traditions.
Sujet: Auprès de Sylvebarbe
Fendor

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Rechercher dans: La Forêt de Fangorn   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Auprès de Sylvebarbe    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 23 Nov 2015 - 15:19
[Ce premier message est un rp flashback qui suit ce qu'il s'est passé après la mort d'Eoseld et la nomination de Gallen Mortensen au poste de Vice-roi.]

Fendor arriva à l'orée de la forêt de Fangorn accompagné de Felarel. Il avait renvoyé ses Chevaliers en Isengard rejoindre l'Ordre des Lames, leur siège tant que le jeune roi ne prenait pas le pouvoir. Le garçon mit pied à terre et tendit les rênes de son cheval à Felarel qui le regarda comme s'il le jaugeait.

- Êtes-vous sûr ? demanda-t-il en prenant les rênes.
- Je serai en sécurité, soyez sans crainte, répondit le garçon.
- Avez-vous réfléchi à tout ? Où dormir, comment manger... ?
- Je dormirai à l'abri des arbres, j'ai de quoi faire du feu et de quoi chasser. Je connais les champignons et les baies comestibles. J'ai tout ce dont j'ai besoin.
- Combien de temps resterez-vous ?
- Je ne sais pas, avoua Fendor. Je ne sais même pas vraiment pourquoi j'y vais, mais je sens qu'il le faut. Trop de choses se sont passées, j'ai besoin d'un temps hors du monde pour trouver des réponses à des questions dont je n'ai même pas connaissance. Je dois voir Sylvebarbe, s'il veut bien s'entretenir avec moi.
- Vous êtes si jeune et me paraissez si sage...
- J'ai juste l'impression d'être perdu, Felarel.
- Mais le reconnaître est là votre sagesse, croyez-moi, peu de gens en font autant, soupira le capitaine. Pourrons-nous avoir de vos nouvelles ?
- Si possible, je vous en ferai parvenir par Vertgland. Je dois y aller, prenez soin de vous et gardez un œil sur le royaume pour moi.
- Mon seigneur, soyez sans crainte vous aussi, prenez le temps qu'il vous faut et revenez-nous avec la détermination d'un roi.

Fendor sourit à son protecteur. Aucun des deux n'oubliait le serment qu'ils avaient fait et qui les liaient l'un à l'autre. Le garçon n'ajouta rien et se retourna pour passer dans l'ombre de la forêt. Felarel soupira et s'en alla rejoindre ses hommes en Isengard.

Fendor avançait d'un bon pas, sans savoir où il allait. Il était dans ses pensées et ne doutait pas de toute façon que ce serait Sylvebarbe qui le trouverait, non l'inverse. Il ressassait les aveux d'Eoseld. Son oncle, un traître... Eoseld avait été son mentor, il lui avait appris presque tout ce qu'il savait, cela faisait-il de lui quelqu'un d'aussi mauvais que son oncle ? Comment savoir s'il était une bonne personne si un traître capable de faire assassiner son propre fils l'avait façonné ? Il doutait à présent de tout ce qu'il croyait. Une larme coula en silence sur sa joue. Il s'en aperçut et l'essuya aussitôt, il ne voulait plus pleurer. Il avait fait le serment ici-même de devenir fort, mais en cet instant, il sentait son âme brisée en un millier de morceaux et doutait qu'un jour elle puisse être de nouveau entière et saine. Si saine elle l'eut été un jour... Il se prit alors les pieds dans une racine et s'écroula de tout son long par terre. Le genou droit douloureux, il se releva en jurant et s'épousseta. Sorti de ses réflexions, il regarda autour de lui. Des arbres à droite, des arbres à gauche, les mêmes devant et derrière. Il commençait à se demander si c'était une bonne idée de venir ici tout seul. Il entendait les murmures de la forêt et frissonna. Il préféra reprendre sa marche, il y avait quelque chose de rassurant à avancer, comme une rivière qui suit son cours inexorablement, imperturbable par ce qui pouvait se passer sur ses rives.

Même s'il ne voyait pas le soleil, les rayons qui réussissaient à percer la cime des arbres lui apprirent que le soleil déclinait. Le crépuscule approchait, la nuit le talonnant. Il espérait arriver jusqu'à Sylvebarbe avant qu'il fasse noir, dans le cas contraire il serait obligé de s'arrêter pour la nuit et il n'en avait nulle envie. Quel triste roi fais-je, à craindre ainsi de rester seul face à mon imagination ! Qui pourchasserait jusqu'ici un gamin sans pouvoir ? Je ne suis une menace pour personne, j'ai été capable de servir le royaume à un assassin, un traître... Je ne suis qu'un pantin !

Fendor s'adossa à un arbre et s'assit en se laissant glisser contre lui. Il se prit la tête dans les mains et essaya d'arrêter de penser, en vain. Tu es le second fils de ton père, tu n'es pas né pour porter la couronne ! Cette pensée était associée à la voix de son oncle, délivrant une cruelle vérité. Mais elle ne s'arrêtait pas là. Ton père était un grand roi et ton frère son digne successeur. Et toi, gamin, crois-tu vraiment pouvoir égaler de tels hommes ? Tu fais honte à ton illustre famille dont la lignée va s'éteindre avec toi ! La voix continua longtemps ainsi, détruisant un peu plus le garçon vérité après vérité. Les derniers rayons du soleil faiblissaient de plus en plus, ils auraient bientôt disparus. Fendor ne pleurait pas, il avait dépassé ce cap, aucune larme ne pouvait plus le soulager à présent. Il n'y songeait pas évidemment, acculé par la voix dans sa tête. Combien d'hommes as-tu fait tuer en choisissant de poursuivre une couronne que tu n'as pas la force de porter ? De grands hommes tels que le Seigneur Mesald, le Capitaine Martelong et le Maréchal Feoren Theofinson sont morts pour un avenir que tu ne pouvais pas leur offrir ! Tu...

- Jeune Fendor...

Le garçon releva la tête et regarda autour de lui, comme sorti de transe par une voix profonde qui n'émanait pas de son esprit. Ses yeux se posèrent enfin sur Sylvebarbe. Il soupira.

- Marchons un peu... dit l'Ent.
- J'ai mal aux pieds, se plaignit Fendor.

Sylvebarbe se baissa et ramassa le garçon sans mot dire. Fendor s'accrocha au tronc tandis que l'Ent se mit en marche. Ils restèrent un moment ainsi, sans qu'aucun ne rompisse le silence. La nuit était tombée et des hurlements de loups se firent entendre. Le garçon s'installa plus confortablement sur son porteur.

- Vous saviez ! cria-t-il sans ambages.
- Racontez-moi tout, répondit simplement le vieil Ent.

Fendor lui conta l'histoire depuis que Gallen Mortensen était venu le chercher en Isengard jusqu'à son arrivée ici, en détail et sans rien n'omettre. Sylvebarbe garda le silence tout le long, continuant à marcher d'un pas régulier. Quand il eut fini, le garçon soupira une nouvelle fois.

- Vous saviez... répéta-t-il.
- Je ne savais pas... J'ai simplement vu qui il était lors de notre rencontre. Un homme avide de pouvoir, fourbe et sans pitié.
- Vous m'aviez prévenu !
- Des risques qu'il y avait, naturellement. Remerciez le Seigneur Mortensen de vous avoir sauvé. Le royaume serait devenu puissant avec lui, mais vous n'auriez pas survécu.
- Regrettez-vous qu'il ne soit pas devenu roi ? s'étonna tristement Fendor. Alors même vous pensez que je ne suis pas digne de porter la couronne...
- Le royaume aurait été puissant, mais n'aurait connu qu'une guerre perpétuelle, à l'extérieur comme à l'intérieur.
- Que puis-je apporter au royaume moi ? questionna le garçon, sans espoir.
- Rien... répondit Sylvebarbe, confirmant ce que craignait le jeune roi. Pour le moment... Laissez votre âme se reconstruire parmi les arbres ancestraux de cette forêt. Elle le fera, vous verrez, le temps fait toujours son office pour peu qu'on lui donne de bonnes conditions pour cela. Puis rencontrez-vous.
- Que je rencontre qui ? interrogea naïvement Fendor.
- Vous. Apprenez à vous connaître, découvrez votre âme, construisez et développez votre personnalité, aimez vos forces et acceptez vos faiblesses...
- Qu'est-ce que cela va m'apporter ?
- Tout.
- Euh... Que voulez-vous dire par-là ?
- Rencontrez-vous, vous le saurez.

L'Ent n'ajouta rien. Le garçon voulut méditer ces paroles, mais il s'endormit très vite, bercé par la démarche régulière de Sylvebarbe. Ils arrivèrent ainsi jusqu'à une clairière, loin dans la forêt. Fendor fut déposé sur un lit de mousse et son sac posé non loin. Il dormait toujours. Le gardien de la forêt le regardait avec bienveillance.

- Dors, petit homme. Tu vas rester avec moi quelques temps... Nous allons faire de toi un grand roi, ou tu resteras ici pour toujours...

#Fendor #Sylvebarbe
Sujet: Une requête étrange (Passé)
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Isengard   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une requête étrange (Passé)    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 4 Juil 2014 - 17:35
Gallen arriva avec sa troupe constituée d'une dizaine de gardes au petit matin. Il stoppèrent à quelques encablures de l'imposante Tour. Le rohirrim connaissait les lieux pour être passé , étant jeune près de l'imposant édifice.

La troupe avança . Il furent arrêtés par les hommes de Fendor. Mortensen fut surpris car bien que se présentant les soldats restaient tendus , prêts à réagir. Ils étaient sur leurs gardes. Y avait il du danger pour le roi?

C'est Felarel qui accueillit le maréchal. Gallen respectait le guerrier. A l'étonnement de Mortensen, il demanda à Gallen de lui remettre ses armes et de venir seul voir Fendor. Ne montrant pas sa surprise, il acquiesça à la demande et s'exécuta. Il intima à ses hommes de rester calmes. Gallen se sentit presque comme un étranger au milieu de ses compatriotes. Il n'apprécia pas ce sentiment de suspicion mais en ces temps morbides sur le Rohan ce n'était pas étonnant...

Il suivit l'homme qui avait été nommé par le roi en personne capitaine  de la maison du roi. Cet homme avait été un des héros de la bataille d'Aldburg et du siège catastrophique du gouffre d'Helm , mais surtout il était une légende tout comme ....Eoseld. Ils marchèrent un long moment. L'esprit de Gallen était pollué par des images de Farma agonisante et curieusement de la belle Aelyn. Il se reconcentra.

Félarel  décrocha enfin quelques mots

"Tu risques d'être surpris Mortensen. Avance sur ce chemin, tu trouveras le roi au bout"

Gallen eut un regard interrogateur mais il ne répliqua pas. Il parcourt donc le petit chemin et en effet il eut une surprise, il en eut le souffle coupé :Fendor discutait avec un ... Arbre..... Non ce n'était pas possible un Ent . Le regard du maréchal alla de l'un à l'autre. Et enfin ils le virent, les yeux ronds de surprise.......

#Gallen #Mortensen #Felarel #Fendor
Sujet: Bienvenue en Isengard
Fendor

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Rechercher dans: Isengard   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Bienvenue en Isengard    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 9 Mai 2014 - 21:34
La Milice d'Eomer et la Maison du Roi se retrouvèrent devant l'Isengard. Les hommes de Mereorn et Keral étaient plus de quatre cents, et pourtant ils n'étaient pas de trop pour le travail à accomplir. Les deux chefs saluèrent le roi et leurs amis. Felarel commença par raconter l'ensemble de ce qui s'était passé à la Forêt de Fangorn, et principalement l'épisode avec Eoseld. Keral ne dit rien, mais Mereorn ne put s'empêcher de tempêter, il était furieux. Il prononça une floppée d'injures envers le Vice-roi et déclara qu'il avait perdu un ami définitivement aujourd'hui. Fendor se tint silencieux, il ne voulait plus penser à son oncle, il avait le cœur déchiré entre le ressentiment qu'il gardait vis-à-vis de ce qu'il lui avait fait dans la forêt et la tristesse et la solitude dues à son abandon. Il décida qu'il valait mieux se tourner vers l'avenir.

- Bienvenue en Isengard, nous voilà chez nous ! Faisons le tour des lieux, nous avons beaucoup à voir et discuter ensemble.

Les hommes hochèrent la tête, comprenant le désir du petit à passer à autre chose. Fendor prit la tête du groupe, tandis que les soldats de la Milice restèrent derrière, en attente. L'absence de murs fut la première chose relevée par Keral.

- Nous allons devoir commencer par reconstruire un mur pour protéger le domaine.
- Non, répondit simplement Fendor.

La réponse médusa l'intéressé. Les autres ne furent pas moins surpris, à l'exception de Felarel qui comprenait ce choix.

- Entendez-vous par là que nous allons commencer par autre chose sire ?
- Je pense que vous avez très bien compris, bien que vous préfèreriez vous trompez. L'Isengard n'aura pas de murs.
- Puis-je vous en demander la raison sire ? Vous voulez défendre la Trouée du Rohan sans position de repli défendable ? Déjà que nous n'avons pas accès à Orthanc...
- Saviez-vous que l'Isengard a été renommé le "Verger d'Orthanc" par les Ents ? Il n'y a plus de Clos, plus de Cercle, plus de murs. Je veux respecter cela, nous possédons désormais le domaine, mais en acceptant d'avoir ce qu'il est aujourd'hui et non pas ce qu'il était hier.
- Je comprends votre décision, majesté, mais vous ne m'avez toujours pas dit comment vous comptiez assurer la défense de la Trouée.
- Notre bouclier sera la menace, notre épée sera nos soldats.
- Eh bien espérons que ce bouclier soit assez puissant pour maintenir à l'écart nos ennemis, sire, parce que je doute que notre épée suffise dans le cas contraire.

Fendor ne répondit rien, il se contenta de faire un signe voulant dire "Nous verrons bien", ce qui ne rassura guère Keral. Ils reprirent leur marche. Différents vergers s'alignaient ci et là, entre plusieurs jardins. Le rendu était très beau, les Ents avaient fait de l'endroit un domaine paisible et agréable dans lequel on passerait volontier tout son temps. Hélas, c'étaient des soldats qu'y amenaient les Rohirrims. Les arbres fruitiers étaient bien portants et ils devraient donner de nombreux fruits si l'hiver prenait fin un jour. Fendor annonça qu'il était de leur devoir de s'occuper de tout l'entretien, mais la nourriture obtenue en retour en valait la peine, et même s'ils amenaient des soldats, beaucoup travaillaient la terre avant de prendre les armes, l'entretien ne serait donc pas un vrai problème.

Ils parvinrent ensuite au Bois de Garde, la forêt que les Ents avaient fait pousser. Quand ils arrivèrent au centre, ils comprirent qu'elle faisait en fait le tour d'Orthanc, qui se retrouvait au centre d'une grande clairière où se trouvait un petit lac en bordure des arbres. Le Bois leur ferait une défense naturelle, tandis qu'elle leur apporterait une autre partie de la nourriture, en même temps que le lac. Fendor, une fois encore, leur adressa les consignes liées au Traité de Fangorn. Ils ne devaient pas toucher aux arbres, si toutefois cela s'avérait être absolument nécessaire, pour chaque arbre coupé un autre devrait être planté. Les animaux de la forêt ne devaient être chassés que pour se nourrir, les fourrures ne seraient donc récupérées que sur ces animaux et aucun ne devait être chassé pour cette unique raison. La chasse pour le plaisir était bien évidemment strictement interdite. Dernière restriction, seuls les mâles adultes pouvaient être tués, ceci afin de préserver les espèces vivantes dans le Bois. Le tour du domaine étant terminé, ils pouvaient maintenant discuter des projets que Fendor avaient pour ce lieu. Ce fut Mereorn qui aborda le sujet sans détour.

- Bon, petit roi, quel est ton grand projet secret pour l'Isengard ? Je n'ai pas oublié ce que tu nous as dit à Edoras.
- Je ne sais pas si on peut appeler ça un "grand projet secret"... Néanmoins, c'est un projet important pour le royaume, et pour moi. Je vous annonce dès à présent la dissolution de la Milice d'Eomer.

Le garçon avait le don de surprendre son auditoire. Felarel demanda plus d'explications.

- Fendor, je crois que vous devez continuer vos explications parce que sinon ils ne vont pas s'en remettre. Vous devriez songer à dire les choses de façon moins direct.
- Je me suis dit que ce serait plus drôle ainsi, répondit le jeune roi avec un grand sourire. Bon, ça va, je vous explique. Je mets fin à la Milice parce que j'ai besoin de vous ici sous une nouvelle forme. Je crée aujourd'hui l'Ordre des Lames, et je veux que Mereorn et Keral, vous en soyez à la tête, tous les deux ensemble, comme vous l'étiez pour la Milice.
- Il va nous falloir plus d'explications, mais nous sommes à vos ordres sire, dit simplement Keral.
- Je vous remercie. L'Ordre des Lames, en quelques mots, c'est la création de soldats, appelées Lames, qui assureront la défense du royaume et du roi. Je veux que ce soient les soldats les plus loyaux du royaume envers moi. Toute leur formation devra être basée sur ce point essentiel. Je refuse que le royaume connaisse de nouveau un épisode comme celui qu'il vient de vivre avec l'Usurpateur. Ces soldats garantiront qu'aucune guerre civile ne pourra exister à nouveau, mais également qu'aucun faux héritier ne puisse monter sur le trône. Surveillance et protection seront leurs missions. Pour cela, ils seront les représentants de l'autorité du roi et personne ne pourra leur refuser leurs demandes, soldats comme seigneurs. Les Lames seront mes yeux, mes oreilles... et mes épées, d'où leur nom.
- Voilà qui n'est pas rien ! Vous avez pensé à ça tout seul ? Questionna Mereorn, épaté par l'idée.
- Oui, bien sûr, avant vous, seul Sylvebarbe était au courant de ce projet.
- Eh bien je ne sais pas ce qu'en pensent les autres, mais moi je dis que votre projet est génial, si avec ça la paix n'est pas garantie !
- Ne nous emballons pas, nous allons avoir beaucoup de choses à discuter pour créer cet Ordre, tempéra Keral. Cela ne va pas être simple d'obliger le royaume à accepter ces soldats, surtout au niveau des Seigneurs, ça risque de coincer. Et je n'ose même pas évoquer le Vice-roi...
- Nous allons créer cet Ordre et nous allons former nos soldats. Nous verrons seulement ensuite pour les imposer au royaume, déclara Fendor.
- Entendu, répondirent ensemble Keral et Mereorn.
- Et je n'ai pas parlé de l'autre face du projet. Nous avons quand même pour responsabilité de protéger l'Isengard, la Trouée du Rohan et la Forêt de Fangorn. Et ce n'est pas là le rôle des Lames. C'est pourquoi je crée en même temps que l'Ordre la Garde verte, c'est elle qui aura cette responsabilité. Vous allez former tous les soldats de la Milice pour devenir des Lames, et au fur et à mesure de l'entraînement, tous ceux qui ne se montrent pas à la hauteur deviendront des Gardes verts. Je veux que les Lames soient les meilleurs soldats du royaume, sans quoi tout cela ne sert à rien. La qualité doit absolument primer sur la quantité. La Garde trouvera ainsi facilement ses recrues.
- Ça me semble être une bonne chose, là-dessus je vous suis sans problème, déclara Keral.
- Parfait. J'ai besoin de trois sergents de la Milice qui étaient des soldats de profession avant. Les meilleurs que vous puissiez me proposer.
- Sans hésiter Barom et Dereo, annonça Mereorn.
- Et Gedur, ajouta l'ancien Arnorien.
- Oui, Gedur est très bon également, acquieça son compagnon.
- Dans ce cas, déclara Fendor, Barom est nommé Capitaine de la Garde verte, il nous faut quelqu'un de confiance au poste, même si cela peut nous priver d'une bonne Lame. Dereo va devenir Maréchal de la Marche Ouest par intendance, en attendant que la situation avec mon oncle change. Je ne peux pas laisser la Marche Ouest sans personne à sa tête, et comme je suis la seule personne qui peut nommer quelqu'un... Quand les choses se calmeront et que nous pourrons enfin nommer quelqu'un au poste, Dereo pourra suivre la formation des Lames, ou on verra, j'ai également besoin de Chevaliers dans ma Maison. Enfin, Gedur va être nommé Capitaine de Helm, même chose que pour Barom, ses responsabilités vont être très importantes. Sans Seigneur, c'est lui qui va devoir assurer la défense de l'Ouestfolde. Vous leur annoncerez tout à l'heure, ils vont devoir se mettre en chemin dès que possible. J'enverrai un message pour prévenir mon oncle de leur nomination, j'espère que ça ira.

Avant de rejoindre les soldats de la Milice, Fendor pensa à donner une dernière précision.

- J'ai oublié de dire tout à l'heure que l'Ordre s'installerait dans la clairière et que la Garde verte prendrait ses quartiers de l'autre côté du Bois. Mais au début, pendant les six premiers mois, je veux que tout le monde soit entraîné de l'autre côté comme s'ils étaient tous des Lames. À la fin de ce délai, les meilleurs deviendront des Lames et s'installeront ici, tous les autres deviendront des Gardes verts et resteront là-bas. Avec cette formation initiale, nous aurons de vrais soldats sur qui nous pourrons compter, en ce moment, la plupart ne font office que de conscrits, ça ne va pas. Ils continueront évidemment à s'entraîner par la suite, parallèlement à leurs missions.

Les autres acquiescèrent, les deux chefs de la Milice savaient pertinemment la véracité des propos du roi, les miliciens étaient paysans, fermiers, artisans... avant de rejoindre la rebellion, très peu avaient été soldats, même si tous avaient reçu un entraînement de base. Le groupe franchit de nouveau la forêt où ils retrouvèrent leurs soldats qui préparaient le camp sous les ordres de leurs sergents. Fendor salua l'initiative de ceux-ci, il avait l'espoir qu'il réussirait à obtenir quelques bonnes Lames parmi eux. Keral interpella le garçon tandis que Mereorn quitta le groupe.

- Nous avons quelqu'un à vous présenter. Il est venu nous retrouver au Gouffre de Helm dans l'espoir de vous rencontrer.
- Pourquoi n'est-il pas venu à Edoras ?
- Parce qu'il avait peur de se faire refouler, et parce que Fort-le-Cor est chez lui. Il pensait qu'on pourrait arranger une rencontre, nous avons là l'occasion.
- Très bien, de toute façon je ne vais pas partir.

Mereorn revint bientôt accompagné d'un jeune Rohirrim, grand et costaud, la chevelure longue et blonde, le pas assuré. Il semblait déterminé à rencontrer le roi. Il mit un genou à terre devant Fendor et le salua. Le roi, gêné lui demanda de se relever. Keral le présenta.

- Voici Thoren, fils de Feoren, Maréchal de la Marche Ouest tombé au combat contre l'Usurpateur.

Fendor ne put cacher sa surprise. Le fils de Feoren Theofinson... Il ne savait même pas qu'il avait un fils. Le jeune roi avait un grand respect pour Feoren qui l'avait accueilli au Gouffre de Helm, qui s'était battu pour le protéger et qui était mort pour qu'il puisse s'enfuir, alors même qu'il ne le connaissait pas et qu'il n'avait aucune preuve de sa légitimité.

- Toutes mes sincères condoléances pour votre père, c'était un homme bon et droit, et il est mort pour me permettre de fuir le siège de Fort-le-Cor. Je vous présente mes excuses pour cela.

Fendor s'inclina bas devant Thoren qui rougit. Le grand gaillard ne savait plus où se mettre.

- Euh... Majesté, ce n'est pas... Merci, mais...

Le garçon se releva. Il remercia Keral et Mereorn pour cette rencontre à laquelle il ne s'attendait pas.

- Alors, on m'a dit que vous souhaitiez me rencontrer. Que puis-je pour vous ?
- Rien, sire, je veux dire, c'est moi qui veut pouvoir faire quelque chose pour vous. J'aimerais que mon épée serve à vous protéger comme celle de mon père avant moi. Il s'est battu pour vous, je veux faire de même.
- Vous semblez être un homme d'honneur, comme l'était votre père. Quel âge avez-vous ?
- Je viens d'avoir dix-sept ans, mon seigneur.
- Vous êtes rompu aux armes ?
- Mon père m'a entraîné depuis ma naissance, sire.
- Agenouille-toi.
- Comment ?

Voyant que le roi ne bougeait pas, Thoren mit un genou à terre, obéissant sans comprendre, et s'inclina.

- Moi, Fendor, fils de Firion, roi de Rohan, je te nomme, toi, Thoren, fils de Feoren, Chevalier de la Maison du Roi. Puisses-tu me servir jusqu'à ce que la mort ou moi-même te libère de ta charge. Relève-toi, Chevalier. Échangeons maintenant à boire pour sceller le lien.

Fendor décrocha sa gourde de sa ceinture et la tendit au nouveau Chevalier qui fit de même avec la sienne. Ils burent chacun une gorgée dans la gourde de l'autre puis ils se la rendirent. Le roi prit sa chevalière et la mit à sa main droite. Il donna alors un coup de poing, l'anneau royal en avant, au niveau du cœur de Thoren qui tressaillit.

- Et ceci afin que tu n'oublies jamais ton allégeance.

Le garçon remit son anneau à sa place et laissa les autres Chevaliers féliciter leur nouveau compagnon. Thoren remercia alors vivement le roi.

- C'est moi qui te remercie. Je vais consacrer les six prochains mois à m'entraîner, comme tous les soldats ici. Je souhaiterais que nous nous entraînions ensemble si cela te convient.
- Ce serait un véritable honneur majesté !
- Alors c'est entendu.

Fendor quitta le nouveau Chevalier et s'approcha de Felarel.

- Dis, je ne peux pas retourner à Edoras, mais mes amis y sont encore. Comment dois-je m'y prendre pour les faire venir ici ?
- Ne vous inquiétez pas, sire, nous allons nous en occuper. Je connais du monde à Edoras, et Alden doit également avoir des contacts si les miens ne marchent pas.
- Est-ce que tu pourrais également faire venir Horst, le forgeron qui a forgé mon armure ?
- Ce sera fait, majesté.
- Je vous remercie infiniment, pour tout.
- C'est mon devoir, c'est mon serment, mais c'est surtout mon plaisir, seigneur.

Le garçon appuya son front contre le capitaine quelques secondes en signe d'affection, puis partit voir les futurs maîtres de l'Ordre qui revenaient vers eux après avoir transmis les ordres dont ils avaient parlé plus tôt. Ensemble, ils allaient devoir créer et organiser au plus vite l'Ordre des Lames et la Garde verte.

Dès le lendemain, l'entraînement commencerait pour six mois. Mereorn, qui prendrait le titre de Maître d'armes des Lames, s'occuperait de la formation physique, apprendre le combat, le maniement des armes, la cavalerie... tandis que Keral, qui prendrait le titre de Maître sage des Lames, se chargerait de la formation intellectuelle, apprendre à lire, à écrire, la stratégie de base, le protocole, la survie... Les journées allaient être longues, et le seul jour de repos qu'ils auraient par semaine serait consacré à l'entretien des vergers, des jardins, de la forêt et à leur installation. Ils feraient venir les matériaux nécessaires aux constructions ainsi qu'à la forge et à la fabrication de leurs équipements. Le jeune forgeron-armurier Horst les rejoindrait avec d'autres artisans. Enfin, les trois amis de Fendor arriveraient très vite. Lysane et Virgon s'entraîneraient avec Fendor et Thoren tandis qu'Eniel, la sœur cadette de Lysane, suivrait une formation adaptée à son jeune âge par Keral. Fendor fêterait son douzième anniversaire durant l'entraînement.

Jusqu'à ce que quelqu'un vienne chercher le roi...

#Fendor #Felarel #Keral #Horst #Mereorn
Sujet: Négociations sous les arbres
Fendor

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Rechercher dans: La Forêt de Fangorn   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Négociations sous les arbres    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 15 Avr 2014 - 18:37
Le retour au camp se fit dans le silence le plus total. Fendor savait pourtant que son oncle ne laisserait pas passer ses décisions et son comportement. Pourquoi ne disait-il rien ? La colère d'Eoseld était nettement visible et il ne semblait pas chercher à la cacher. Felarel et Artus restèrent muets également, conscients sans aucun doute que cela valait mieux. Fendor s'en voulait maintenant de ce qu'il s'était passé, pourquoi n'avait-il pas tout simplement suivi les ordres de son oncle comme prévu, d'où lui était venue cette idée folle d'annexer Fangorn, au risque de perdre l'Isengard ? Eoseld allait le massacrer. Il avait osé lui dire non et s'imposer auprès de Sylvebarbe. À cette pensée, Fendor frissonna.

Ils quittèrent enfin les arbres et retrouvèrent les autres à une certaine distance, ils ne s'étaient pas trop mal orientés finalement. Le campement était prêt, plusieurs tentes étaient montées, un feu brûlait et une réserve de bois était préparée, du bois mort exclusivement, couper ne serait-ce qu'une branche de la forêt aurait ruiné toute leur entreprise, et pire encore.

- Alors, comment ça s'est passé ? Cria Alden aux arrivants.

Felarel lui fit signe de se taire et désigna Eoseld. Le nouveau Chevalier compris tout de suite en voyant le Vice-roi. Felarel et Artus rejoignirent chacun leurs hommes, tandis qu'Eoseld sortit enfin de son mutisme pour demander à son neveu de le suivre. C'était le moment, Fendor le savait. Il le suivit assez loin, jusqu'à ce que le couvert des arbres les cachent du camp et qu'ils ne puissent pas être entendus. Le poing qui s'abattit sur son visage, il ne le vit pas venir. Il se retrouva sur les fesses, une vive douleur le tiraillant au niveau de la mâchoire. Il s'essuya la bouche et découvrit que sa lèvre saignait. Eoseld entra alors dans une rage folle comme le garçon ne l'avait jamais vu. Il n'avait d'ailleurs encore jamais porté la main sur lui. Il ne le reconnaissait plus, à tel point qu'il en était effrayé.

- Comment as-tu pu ?! Comment as-tu osé espèce de misérable avorton ?! Je t'ai tout donné, j'ai tout fait pour toi, je me suis sacrifié pour que tu montes sur ce putain de trône et que tu retrouves ta place, et c'est comme ça que tu me remercies ?! Réponds, c'est comme ça que tu me remercies ?!

Eoseld sortit son épée et la pointa en direction du gamin.

- RÉPONDS !!!

Fendor essaya de bredouiller quelque chose, mais il était tétanisé.

- Tu vas répondre, bon sang ! Tu as perdu ta langue ? Pourtant tout à l'heure elle semblait aller bien vu comment tu t'en es servi pour m'humilier ! Mais si tu ne veux plus l'utiliser, je peux t'en débarrasser si tu veux !

Il planta d'un coup vif son épée dans le sol et sortit un poignard qu'il approcha du garçon. Fendor s'écarta, toujours par terre. Il essaya de se lever mais ses jambes ne le portaient plus. Il sortit sa hache de sa ceinture et la brandit devant lui. Eoseld lança son poignard qui vint se planter entre les deux jambes du garçon. Fendor donna un coup dedans avec sa hache qui le fit s'envoler plus loin. Eoseld récupéra son épée et s'approcha. Fendor serra de ses deux mains son arme dérisoire face à celle de son oncle. Le garçon ne semblait pas avoir la force de sortir sa propre épée. Eoseld frappa d'un coup vif et nette sur la hache qui s'échappa des mains du garçon et atterrit hors de portée. Eoseld brandit son épée.

- Misérable...
- EOSELD !!!

La voix autoritaire de Felarel arrêta net le Vice-roi qui se retourna pour lui faire face.

- Qu'est-ce que tu es en train de faire Eoseld ? C'est le roi, c'est ton neveu !
- Il m'a humilié ! Devant l'Ent, devant le capitaine de ma Garde, tout le monde saura comment je me suis fait moucher par un môme !
- Par ton roi !
- Il est peut-être roi, mais c'est moi qui gouverne, je suis le numéro un et c'est à moi qu'on obéit. Si je dis de négocier cette chose, alors on la négocie et rien d'autre, et si j'insiste, on ne me dit pas non !
- Et quoi ? Tu vas le tuer pour ça ? Pour ça ou pour autre chose, tu es prêt à le tuer ? À tuer le roi ?
- Mais je n'allais pas le tuer, je lui donnais une leçon qu'il n'est pas prêt d'oublier.
- Range donc ton arme, tu es peut-être le Vice-roi, mais mon rôle est de protéger le garçon contre tous ceux qui se dressent contre lui, toi y compris mon ami.
- « Mon ami », le penses-tu vraiment ? L'avons-nous été un jour ?
- J'aurais aimé le penser, mais je ne suis pas naïf.

Eoseld rengaina son arme, récupéra son poignard et repartit au camp. Felarel le regarda partir et lâcha la poignée de son épée. Il se retourna vers le garçon. Fendor suffoqua, puis fondit en larmes entremêlées de hoquets tandis que Felarel s'approchait de lui. Il s'assit simplement à côté du garçon, sans faire le moindre geste ni rien dire. Il se passa quelques secondes, et le garçon s'accrocha alors au Chevalier et pleura dans ses bras. Il avait subit un siège au Gouffre de Helm face à une armée plus nombreuse, il avait connu la déroute, la mort de ses amis, mais rien ne l'avait autant effrayé que ce moment, seul, impuissant. Il s'effondra complètement, tout ce qu'il avait vécu ces derniers mois sortit, tout ce qu'il avait dû garder en lui pour se montrer digne, à la hauteur de son rang, toute la pression, la terreur, la solitude s'évacuèrent à travers les torrents de larmes qu'il versait. Il n'avait que onze ans, ceci expliquait pourquoi le Rohan avait besoin d'un Vice-roi. Mais ceci expliquera aussi le roi qu'il deviendra.

Au bout d'un temps infini, bien longtemps après que les dernières larmes ait été versées, Fendor lâcha Felarel.

- Je n'ai jamais autant regretté la mort de votre père qu'à cet instant, il a laissé derrière lui un fils qui a terriblement besoin de lui.
- Felarel, vous ne direz jamais à personne ce qui s'est passé ici d'accord ?
- Rien de ce qui se sera passé ou dit après le départ de votre oncle.
- Merci, je vous aime bien. Nous sommes amis n'est-ce pas ?
- Bien sûr, vous êtes mon roi, mais cela ne remet pas en cause notre amitié.
- Bien, bien...
- Êtes-vous prêt à rentrer au camp ? Il fait nuit, les autres vont s'inquiéter.
- Pas tout de suite s'il vous plaît.

Ils restèrent encore un moment assis en silence, puis le garçon s'endormit contre l'épaule de Felarel. Le Chevalier hésita, puis décida de réveiller le jeune roi, il valait mieux que les autres le voient rentrer en marchant que porté. Felarel se leva puis aida son protégé à faire de même. Avant qu'ils ne franchissent les derniers arbres, Fendor s'arrêta.

- Je fais le serment, ici et maintenant, que plus jamais je ne me sentirai aussi impuissant. Je vais devenir plus fort, de corps et d'esprit, et quand je serai prêt, je reprendrai à Eoseld le pouvoir et je deviendrai le plus grand roi qu'ait connu le Rohan. Ce royaume connaîtra la paix et la prospérité sous mon règne. Ce serment, je le fais solennellement à Fangorn, cette forêt qui est là depuis toujours et qui sera toujours là. Elle sera la garante de ce serment. Si je ne m'y tiens pas, qu'elle m'appelle, et je viendrai finir mes jours ici, abandonnant titre et couronne.
- Vous ne devriez pas faire ce genre de serment à la légère, mon roi. Cette forêt est puissante, Sylvebarbe se souviendra.
- J'y compte bien, si je ne puis respecter ce serment, c'est que je ne suis pas digne d'être roi. Ce serment protégera mon peuple de moi, et me donnera la force nécessaire pour devenir celui que je dois devenir.
- Alors je fais le serment ici et maintenant de vous aider jusqu'à ma mort à respecter votre serment.

Tous deux quittèrent ainsi la forêt et rentrèrent au camp. Fendor rentra dans sa tente et s'écroula sur son lit, littéralement épuisé. Felarel raconta aux autres Chevaliers ce qui s'était passé avec Eoseld, en taisant comme promis la suite. Ils décidèrent de ne plus laisser une seconde seul Fendor, son propre oncle n'étant plus quelqu'un de sûr. Felarel décida qu'il veillerait sur le garçon cette nuit.

***

Trois jours s'écoulèrent dans une ambiance morose. Eoseld ne sortait quasiment pas de sa tente, ses hommes ne parlaient pas. Les Chevaliers n'osaient pas rire. De son côté, Fendor passait son temps avec Felarel à s'entraîner. Ils avaient commencer par l'épée, mais elle était encore un peu trop lourde pour le garçon, Felarel décida donc de lui apprendre à manier sa hache et à se défendre à mains nues. Le serment qu'ils avaient chacun fait cette nuit-là, aucun ne le révéla, mais ils n'avaient pas attendus pour s'employer à le respecter.

C'est au soleil couchant du troisième jour que Sylvebarbe réapparut. Il sortit des arbres tout simplement, ce qui effraya les bêtes qu'eurent bien du mal à calmer les hommes. Eoseld sortit de sa tente et Fendor arrêta ses exercices. Tous deux vinrent à la rencontre de l'Ent qu'ils saluèrent. Fendor appréhendait, devait-il laisser parler son oncle ou devait-il finir ce qu'il avait commencé. Felarel se tenait en retrait du garçon. Ce fut Sylvebarbe qui sortit Fendor de son dilemme.

- Je souhaiterais finir ces négociations en m'entretenant seul à seul avec votre roi.
- Mais je suis le Vice-roi en poste, c'est moi qui dirige le Rohan !
- Il suffit ! Vous n'êtes qu'un suppléant, le garçon est l'avenir de ce royaume, c'est donc avec lui que je dois parler.
- On vous dit sage, mais apparemment pas clairvoyant...

Eoseld partit furieux, une nouvelle fois. Fendor n'y était pour rien, mais il aurait préféré qu'il en soit autrement, il redoutait les conséquences. Felarel s'éloigna à son tour sans regret, il savait qu'il serait en sécurité auprès de l'Ent.

- Jeune roi, vous souvenez-vous des conseils que je vous ai donnés à notre première rencontre ?
- Oui, je crois.
- Je sais beaucoup de choses, je peux en prédire d'autres, mais je n'avais pas prévu que ça se passerait de sitôt. Que comptez-vous faire de l'Isengard ?
- Surveiller la Trouée du Rohan pour protéger mon royaume.
- Que comptez-vous réellement faire de l'Isengard ?
- Ah. Je veux former de nouveaux soldats qui me seront loyaux en toute circonstance et qui auront pour mission de protéger le royaume de ses ennemis, mais surtout de ses alliés. Ce qui s'est passé avec Hogorwen m'a fait prendre conscience que les allégeances des uns et des autres ne vont pas forcément au roi, et que chacun est prêt à faire monter sur le trône qui lui semble mieux pour lui.
- Vous êtes un garçon intelligent, encore un peu naïf, mais vous comprenez beaucoup de choses. J'espère juste que vous finirez par voir ce qui se trame sous votre nez.
- Comment ça ?
- Je ne me mêle pas des affaires du Rohan, je vous prodigue quelques conseils parce que je pense que cela est la juste chose à faire, pour le reste, c'est à vous et à vos alliés de vous débrouiller. Mais je considère qu'en ces temps troublés, vous suivez le bon chemin.
- Vous acceptez de nous céder l'Isengard alors ?
- Vous m'avez demandé d'étudier vos propositions comme une seule. Nous en avons discuté, et nous nous sommes décidés. Mais avant cela, nous avons besoin de précisions.
- Je vous écoute.
- En annexant notre forêt, cela veut dire que vous devenez notre roi et que nous avons l'obligation de vous obéir.
- Non. Je dois avouer ne pas y avoir réfléchi en ces termes, mais clairement non. Votre forêt ne sera plus indépendante, mais elle sera autonome. Vous serez toujours le maître de ces lieux, vous ne devrez obéir à personne et nous ne pourrons pas vous ordonner de faire la guerre ou d'autres choses. Je veux vous garantir de vivre en paix. C'est tout ce sur quoi repose ces négociations.
- Et si vous veniez à mourir, que deviendrait notre traité ?
- Il serait garanti. Le traité de notre union sera valable pour mon règne et pour l'ensemble de mes successeurs. Si l'un d'eux venait à le rompre, alors la forêt de Fangorn retrouverait son indépendance, et l'ensemble du traité serait caduc.
- Dans ce cas, nous acceptons ce traité. Isengard et notre forêt font désormais partie du Rohan. Sachez que nous n'aurions sans doute jamais accepté un tel traité en temps normal. Mais les événements d'il y a trois jours ont fait poids. Votre serment a été entendu, et j'en suis le gardien. Si vous ne vous y tenez pas, je vous appellerai.
- Je sais, ce serment, ce sera ma vie.
- Et c'est pour ça que nous avons accepté ce traité. Vous êtes quelqu'un d'ordinaire et d'extraordinaire à la fois. Il n'y a encore pas si longtemps, vous jugiez les gens inférieurs à vous, vous étiez imbu de vous-même, mais la guerre et ce que vous avez vécu vous ont profondément changé, la personne que vous êtes aujourd'hui, même si elle est encore un peu instable, et surtout la personne que vous allez devenir, nous donnent l'espoir d'un bel avenir pour ce royaume. Un avenir de paix, et c'est pourquoi nous nous associons à vous. Quand vous dirigerez ce royaume, si vous réussissez à surmonter l'obstacle qui se dresse devant ce futur, venez me voir de temps en temps, nous pourrons discuter, j'ai maintes histoires que vous aimeriez peut-être entendre.
- Ce sera avec plaisir Sylvebarbe. Je dois vous avouer que j'avais un peu peur en venant ici, les histoires sur votre peuple ne sont pas toujours paisibles. Mais je dois dire que si tous les Ents sont comme vous, vous êtes sûrement le peuple le plus incroyable sur cette Terre. Je suis heureux de vous avoir rencontré.
- Petit homme, je sais maintenant que nous nous reverrons. Avant de vous laisser, je dois vous dire que les Ents ne détiennent pas les clefs d'Orthanc, il y a longtemps, je les ai données au roi Elessar, elles sont donc sûrement à Minas Tirith aujourd'hui.
- Tant pis pour la tour, le domaine est plus important. Peut-être qu'un jour nous aurons l'opportunité de les obtenir, en attendant, nous ferons sans. Merci pour tout Sylvebarbe, et merci aux Ents qui ont accepté de me faire confiance.
- Même si vous n'en avez pas encore la force, vous êtes prêt. N'attendez pas trop longtemps, viendra peut-être un moment où il sera trop tard.
- Qu'est-ce que ça signifie ?

Sylvebarbe disparut sous les arbres, laissant un Fendor perplexe. Il retourna au camp où il découvrit les tentes d'Eoseld et de ses hommes pliées. Eoseld s'apprêtait à monter à cheval.

- Ne dis rien, je ne veux pas savoir. Si tu as eu l'Isengard, vas-y, tu l'as négociée, la terre est à toi, sinon débrouille-toi. Dans tous les cas, ne remets plus les pieds à Edoras, crois-moi, tu n'en as pas envie.

Et il partit au galop, ses gardes à sa suite. Fendor raconta à ses Chevaliers la fin des négociations avec Sylvebarbe. Felarel était quelque peu rassuré, ils avaient l'ancienne forteresse et Eoseld ne serait pas dans les parages. La milice d'Eomer devrait être dans les environs, ils auront ainsi les hommes nécessaires pour se protéger. Il allait y avoir beaucoup de choses à faire. En attendant, direction l'Isengard.

#Eoseld #Fendor #Felarel
Sujet: Le début d'un règne
Fendor

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Rechercher dans: Edoras   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le début d'un règne    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 9 Mai 2013 - 15:10
Edoras se présentait enfin devant le cortège royal. La traversée avait été longue de par sa lenteur, faute en grande partie à cette neige que tous maudissaient. Mais rien d’autre n’était venu la troubler. Eoseld envoya des hommes en éclaireurs annoncer l’arrivée du roi et s’informer de la situation. Peu de temps après, des cavaliers venaient dans leur direction. Ils devaient être quelques dizaines, deux ou trois, d’après les estimations du vice-roi. Deux hommes se détachèrent du groupe pour aller à leur rencontre avant le reste de la troupe. Quand ils furent assez près, Eoseld reconnu ses alliés, Mereorn et Keral. Les autres devaient appartenir à la Milice d’Eomer. Ils saluèrent leur ami avec courtoisie. Mereorn prit la parole.

- Vous voilà enfin ! Nous avons essayé d’entrer dans la cité, mais la porte est fermée et ils refusent de l’ouvrir. Nous n’avons qu’une trentaine d’hommes avec nous, alors nous avons décidé de vous attendre.
- Sage décision, répondit Eoseld. Ils vont devoir ouvrir à leur roi, ils n’auront pas le choix. Refuser serait de la folie !

Les cavaliers se joignirent à ce moment-là au convoi. Tous ensemble, ils continuèrent vers Edoras. Les éclaireurs revinrent. Ils confirmèrent que les portes étaient fermées. À l’annonce de l’arrivée du roi, les gardes se seraient apparemment bien agités derrière les murs. Cette information fit beaucoup rire Eoseld. Mais les portes étaient néanmoins restées closes.

Presqu’arrivés, le vice-roi envoya ses soldats prendre position devant les portes d’Edoras. Entouré de deux Gardes royaux - deux soldats qui avaient combattus à ses côtés durant la bataille d’Aldburg et promus durant le voyage - il avança à cheval jusqu’à bonne distance.

- Le roi est là. Ouvrez la porte ou répondez de cette trahison !

Aucune réponse ne vint. Des crissements se firent entendre de l’autre côté, provoqués sans aucun doute par le tassement de la neige par les pieds. Eoseld garda le silence jusqu’à ce qu’enfin quelqu’un se décide à parler.

- Je suis le conseiller Ribaldi. Le roi Hogorwen m’a chargé de veiller sur Edoras. Que voulez-vous ?
- Je me nomme Eoseld, vice-roi du Rohan. L’Usurpateur n’a aucun droit, et de toute façon il est mort. Le roi, le seul et unique véritable roi, se trouve devant vos portes et il attend que vous vous décidiez à les lui ouvrir. Sa patience a des limites.
- Et si je refuse ?
- Vous en répondrez devant le Rohan. Nous avons ici des soldats représentants et la Marche Ouest, et la Marche Est. Je doute que la cité puisse tenir longtemps un siège contre le royaume entier, d’autant plus avec cet hiver qui nous accable.

Trois, deux, un… Un ordre fut crié et les portes commencèrent à s’ouvrir, lentement, gênées par la neige. Des gardes sortirent déblayer la neige tandis que d’autres continuaient à pousser. Le cortège attendit sans leur prêter la moindre aide, jusqu’à ce que les portes furent grandes ouvertes et qu’ils puissent enfin entrer.

Les gardes les suivirent à bonne distance. Leurs tenues noires dépareillaient par rapport à celles des soldats de Fendor. Si on avait retiré toute couleur de la cité, le nombre de manteaux et bannières entrant dans la cité avec le vert et or redonna de son éclat à Edoras la terne. Les citoyens sortaient de chez eux prudemment assister à l’arrivée du cortège. Ils ne savaient pas trop ce qui se passait, mais des murmures disaient qu’un nouveau roi était arrivé. Ils étaient très méfiants, ils ne le connaissaient pas, ne savaient ni qui il était, ni d’où il venait, et après la nuit des lances noires, le peuple était effrayé par tout ce qui avait le pouvoir de les faire souffrir.

Le convoi s’arrêta à la grande place. Eoseld descendit de cheval, puis aida son neveu à faire de même. La Maison du Roi les imita. Le vice-roi appela Ribaldi. Un homme petit et gras, habillé de beaux atours qui le rendaient plus beau qu’il n’était, s’approcha.

- Hum ! Je crois que je vous aurai reconnu même si vous ne vous étiez pas montré. Qui est le capitaine d’Edoras ?

Le conseiller désigna un grand soldat, corpulent, qui en imposait dans son armure parée de noir. Il s’appelait Dorun. Le vice-roi les invita tous deux à les suivre, mais avant cela, il partit chercher un citoyen au hasard. Il choisit un vieil homme contre son gré. Mais après insistance, il suivit plus ou moins docilement. Ils montèrent ainsi avec le roi et sa Maison jusqu’au château d’or. Devant l’entrée de celui-ci, Eoseld demanda aux chevaliers du roi de rester garder la porte tandis que les autres pénétraient à l’intérieur, sans oublier de demander à ses « invités » de laisser leurs armes à l’extérieur, leur assurant qu’ils ne risquaient rien.

- Observez, conseiller, capitaine, vieil homme, intima joyeusement le vice-roi. Vous êtes ici en qualité de témoins, qui mieux que des ennemis et une personne du peuple peuvent servir à cette fin ?

Tous restèrent au milieu de la salle tandis qu’Eoseld parvint jusqu’au trône. Il se posta sur sa droite, face aux hommes. Il sortit alors sa dague et l’enfonça sur le côté de l’accoudoir du trône. Le gamin ne comprenait pas ce que faisait son oncle, il enfonçait sa dague dans le bois depuis déjà quelques minutes. Puis un « Ah ! » le fit sursauter, tout concentré qu’il était. Eoseld venait apparemment de réussir, il exultait. Il rangea sa dague et détacha une partie de l’accoudoir. Il appela ses trois témoins qui s’approchèrent prudemment. Ils se penchèrent vers l’intérieur et hochèrent la tête. Fendor ne savait pas ce qu’ils étaient censés voir jusqu’à ce que son mentor en sortit ce qui y était caché : un parchemin enroulé et scellé.

- Quelle meilleure cachette pour être sûr de ne pas perdre quelque chose d’aussi précieux qu’un trône ? Peu de choses ont autant de chance de perdurer ! s’exclama avec un grand sourire le vice-roi.

Il reconduisit ensuite tout le monde dehors où les armes furent récupérées, comme si la survie des hommes était assurée avec elles. Ils retournèrent sur la grande place, Eoseld gardant toujours le rouleau scellé dans sa main.

- Approchez tout le monde ! Approchez ! Vous devez écouter ! cria-t-il à la foule pour réunir soldats et citoyens.

Il attendit que la foule grossisse, ce qui prit du temps car les habitants balançaient entre leur peur et leur curiosité, mais celle-ci petit à petit se fit plus pressante et bientôt la majorité se trouva à écouter. Eoseld leva le parchemin en l’air et appela à témoigner les trois hommes qu’il avait choisis.

- Moi, Ribaldi, suis témoin que ce parchemin a été découvert scellé dans le trône de Meduseld.
- Moi, Dorun, suis témoin que ce parchemin a été découvert scellé dans le trône de Meduseld.
- Moi, Alma, suis témoin que ce parchemin a été découvert scellé dans le trône de Meduseld.

Le vice-roi tendit le parchemin au conseiller Ribaldi qui le prit de mauvaise grâce, craignant ce qu’il pourrait signifier. Comme intimé, il annonça à l’auditoire que le parchemin était scellé avec le sceau royal. Eoseld lui demanda ensuite de le desceller bien à la vue de tous, ce qu’il fit non sans grimacer. Puis il le déroula et suivit l’ordre de le lire.

- J’atteste par ce document la naissance de mon deuxième fils, Fendor, né de l’union légitime de mon épouse la reine Cella et de moi-même. Pour des raisons que seule une poignée de personnes connaissent et doivent connaître, notre nouveau-né Fendor est envoyé à Minas Tirith. Il reviendra au Rohan une fois sa maturité atteinte. Ce document devra le légitimer comme mon héritier si la mort devait prendre sa mère, dame Cella, son frère, Theneor, et son père, moi-même. Qu’il soit fait roi et que son règne soit long, paisible et heureux. 8 juin 289 4A. Firion, fils d’Urden, vingt-deuxième roi de la Marche.

Tout le monde était silencieux, attendant de connaître la suite des évènements. Mais Ribaldi reprit, apparemment le parchemin ne s’arrêtait pas là.

- Il y a une petite note à la fin, dit-il en levant les yeux au ciel. Fendor, si la mort venait nous prendre avant ton retour, sache que ta mère et moi t’aimons, j’espère que tu comprendras notre décision. Voilà, il n’y a rien d’autre, ajouta le conseiller comme dégoûté par ce qu’il venait de lire.

Fendor resta choqué. Tristesse et colère se combattaient. Plus que le contenu principal qui n’était pas une nouveauté, c’était la petite note qu’avait ajoutée son père qui le torturait. Peut-être qu’un jour il comprendrait, mais c’était encore trop tôt, son exil l’avait meurtri profondément. Pendant que le jeune roi cogitait, Eoseld avait repris le parchemin des mains de Ribaldi. Puis, dans un grand sourire, il annonça à tous la tenue prochaine du couronnement officiel du nouveau roi de la Marche. Un long murmure parcourut la foule. Le vice-roi était véritablement exalté par les évènements. De son côté, Fendor ne cessait de se répéter mentalement le mot de son père, il était très loin de ce qui se passait à ses côtés. Son couronnement n’était que mascarade pour l’asseoir sur le trône, il était déjà roi depuis qu’il s’était lui-même couronné roi à la bataille de Helm. Et il partit se réfugier dans le silence du château, loin de toute politique qu’il n’était plus d’humeur à suivre. Ses chevaliers lui emboîtèrent le pas sans rien demander, visiblement conscients de ce qui le troublait, ayant été les seuls à observer le jeune roi lors de la lecture du document. Eoseld ne les vit pas partir, tout heureux de la tournure que prenaient les évènements. Il jubilait.


#Fendor #Eoseld #Felarel #Ribaldi
Sujet: Un nouveau roi au Rohan ??
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un nouveau roi au Rohan ??    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 20 Fév 2013 - 14:07
Gallen regarda sans un geste ni un mot partir Eradan et Orwen. Le champion du Rohan comprit le desarroi des deux jeunes gens. Il remarqua le fremissement des mains d'Orwen , il avait perdu son père et s'apprêter de nouveau à fuir.

Chose rarissime, Gallen baissa les yeux dans un sentiment patiné de honte de tristesse et de rage.

Le rohirrim fixa un bref instant le dos des deux jeunes hommes. Puis il sortit récupérer les clefs des chaines du prisonnier.

D'un ton solennel, il répondit au guerrier

"Moi Gallen Mortensen, maréchal de la marche est du Rohan jure en cet instant de respecter ma promesse. mais sache que si il arrive le moindre ennui à mon épouse je t'abbats comme un chien"

Gallen eut une boule au ventre. Il faisait le coriace mais il doutait de revenir de son prochain périple .

Puis d'un ton autoritaire il ordonna au geolier de remettre son équipement et ses armes à Rohk. Le rohirrim prit en main l'épée du guerrier de l'OCf et admira sa facture.

D'un ton neutre il complimenta

"Une belle lame"

Puis il lui indiqua

"Tu trouveras mon épouse dans mes appartements , prends garde car j'ai de nombreux ennemis, Rokh"

Puis il regarda le fier soldat du Sud tentant ne pas montrer l'étendue de ses blessures quitter sa prison.

Gallen resta seul un long moment. Sa respiration était difficile .Il faillit tomber et se rattrapa en posant ses mains sur les murs grossiers et humides. La culpabilité, la peur le taraudaient.

Puis avec difficulté il remonta. Il se força à respirer à pleins poumons. Son regard se posa sur ses appartements. Il aperçut une lumière blafarde. Eothain son ecuyer devait être au chevet de Farma.

Tu vas me manquer mon Amour, fut son unique pensée.

Gallen se redressa, et se rendit sur la parvis de l'armuerie. Il entendit un bruit de calvacade et des ordres claqués. Déjà la rumeur croissait, Orwen avait quitté précipitamment Aldburg avec deux cents cavaliers pour des raisons inconnues.

Le Maréchal ferma de nouveau les yeux, il eut un haut le coeur tellment ce qu'il s'apprêtait à faire le désolait. Il aperçut appuyée près de l'enceinte de l'écurie une silhouette encapuchée: Swan.

Sur son promontoire ,Gallen aperçut au loin dans l'aube naissant galopant sur les plaines du Riddermark une petite colonne de cavaliers, c'était Erco.... Un mince espoir vint dans le coeur du rohirrim.Mais lui était perdu.

Prenant son courage à deux mains , le champion du Rohan demanda à faire sonner le cor d'Aldburg.

Le son resonna se heurtant aux murs à demi effondrés. Puis la population arriva petit à petit , surprise par cette semonce.

Gallen découvrit le jeune Fendor accompagné par la maison du Roi. Il lança un regard noir vers Eoseld.

Enfin, sa voix de stentor s'éleva dans le ciel blanchâtre

"Mes amis, Mes compatriotes. La bataille d'aldburg a été gagnée par vous et pour vous. mais à quel prix ? Regardez autour de vous.... Il nous faut un roi légitime en ces noirs instants. Et moi Gallen Mortensen , Maréchal de la marche est déclare que le jeune Fendor fils de Firion est le roi légitime, mon épée est sienne"

Puis il s'agenouille

Au départ chacun fut surpris. puis la foule à son tour s'agenouille devant Fendor. Puis le jeune garçon est acclamé.

Gallen se relève difficilement, il n'entend pas les questions autour de lui. Dans un état second il traverse la foule agglutinée.

Il effectue une réverence à Fendor

"Soyez digne de votre père Majesté. je sens de la force en vous. Suivez votre instinct"

Puis Gallen se dirigea vers les écuries. Il croisa Eoseld. Les deux hommes se toisèrent un instant.

Le maréchal expliqua sombrement

"Je sais"

Puis il continua sa route sans un regard.

La silhouette se redressa à son arrivée c'estait bein ce fameux Swan

Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Swan10

L'agent de l'ordre resta muet. A son coté Kaya, l'épée du maréchal. Silencieux également Gallen monta sur son étalon ébène.

Il était à son tour aux mains de l'Ordre.

#Gallen #Mortensen #Swan #Fendor
Sujet: Le serment d'Aldburg
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le serment d'Aldburg    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 15 Aoû 2012 - 23:12
La salle du trône qui avait été érigée par le Roi Eomer lui même au temps de la splendeur était simple, c'était une salle au milieu de laquelle se situait une table de bois simple. Seul un siège avec un dossier plus élevé montrait la place du maréchal.

Gallen Mortensen fils de Lars était assis en ces heures sombres à cette place, il observait la carte du Rohan qui était étalée de tout son long.

A ses cotés debout le cavalier du Rohan Léaramn qui avait choisi quatre gardes fidèles, il sera le garant du bon déroulement de cette réunion.

Toujours assis, le maréchal d'un geste de la main, il demanda au jeune homme de s'approcher pour entendre ses recommandations

"Léaramn, pas d'esbroufe, les naugrims seront armés, on dit qu'ils ont le sang chaud mais ce sont nos alliers Tu pourras demander la parole si tu le veux. Mais mesure tes mots, Je veux que tu surveilles Orwen et Eoseld, je ne veux pas qu'il s'entretuent"

Gallen fixa de son reagrd bleu acier le jeune homme pour savoir si il vait bein compris. puis il sereplongea sur l'étude de la carte;

Un brouhaha parvint aux oreilles des rohirrims . Gallen prit une grosse bouffée et se leva.

La porte s'ouvrit laissant entrer Hadhod Croix de fer et sa suite. Immédiatement Gallen fut surpris par la puissance dégagée par les nains. Il étaient un peu indisciplinés, mais ils s'assirent enfin.

Le maréchal posa son regard sur les haches de mithril étalées devant les naugrims. Il eut un frisson  dans le dos.

Puis il s'avança et chose étonnante, il mit un genou à terre devant le roi de la Moria

"Roi Hadhod de Croix de fer, je vous remercie de votre venue.Votre aide permet de renouer avec les alliances ancestrales. Moi Gallen Mortensen, Maréchal de la troisième marche vous remercie au nom du peuple du Rohan. Votre bras nous réconforte dans notre lutte. Vous êtes à Aldburg plus que bienvenu"

Puis Gallen se releva et retourna s'asseoir.

Eoseld et Fendor entrèrent , Gallen ne se leva pas mais les accueillit simplement d'un signe de tête . En dernier lieu Orwen et son porte étendard firent leur apparition.

Les portes se refermèrent en un bruit sourd. Le maréchal avait en face de lui le roi de la Moria et sa suite. A sa gauche Eoseld, a sa droite Orwen.

Il se leva lentement s'éclaircit la voix

Et tel un stentor commença

"Nous remercions nos amis nains de leur aide en ces temps troubles"

Gallen eut de nouveau un sourire vers la délégation naine

Puis il reprit d'un ton moins amical

"Nous sommes réuni en ce jour fatidique car le souverain du Rohan marche sur Aldburg. Moi maréchal en poste ne peut l'accepter, je protégerai cette cité et ses habitants jusqu'à la dernière goutte de mon sang Et pour des raisons que je ne peux exposer ici, Hogorwen doit quitter le trône d'Edoras. Mais je rappelle qu'il est à l'heure actuelle le roi légitime du Rohan. Notre combat est illégal  il sera surement perçu comme une trahison. Autour de cette table nous avons deux hommes qui réclament justement ce trône, Orwen fils d'Hogorwen, et Fendor prétendu fils de feu le roi Firion.

Avant la bataille qui approche nous devons savoir si chacun va combattre pour des bonnes raisons. Orwen vous avez outrepasser mes ordres récemment pour le panache voire des gamineries, certes vous avez montrer de la grandeur et du courage mais pour quel résultat , vous revenez la queue entre les jambes avec votre père aux trousses , est ce des agissements de roi? Et toi Eoseld de la maison du roi tu autorises un jeune garçon de 11 ans s'autoproclamait roi du Rohan sans apporter aucune preuve; tu veux que le peuple te suive sans comprendre? Prendrais tu les rohirrims pour un troupeau de moutons apeurés? Je ne mets pas en doute votre bravoure mais je ne confierai pas la vie de mes hommes pour des parvenus qui pensent avant tout à leur pouvoir et non au Rohan et ses valeurs


Les yeux de Gallen étaient enflammés, il y avait été fort mais l'heure n'était pas aux rond s de jambe il fallait savoir ce que chacun avait dans le ventre.

#Learamn #Gallen #Mortensen #Hadhod #Eoseld #Fendor #Orwen
Sujet: Une prison dorée ??
Fendor

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Rechercher dans: Aldburg   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une prison dorée ??    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 29 Mai 2012 - 13:43
Fendor suivit le groupe en silence lorsque l’ordre fut donné de les laisser entrer. Il était las, et n’aspirait à rien d’autre qu’à s’arrêter et se reposer. Les locaux les regardaient passer avec méfiance. Mais comment en aurait-il pu être autrement ? Sept guerriers, mêlant sang et boue, la mine sinistre, dont l’un d’entre eux rougissait le chemin. Ils entrèrent dans le château et furent conduit dans des appartements où ils se retrouvèrent seuls avec les soldats et les dénommés Harding et Cassandre.

À peine la porte fut-elle fermée que Martelong s’écroula. Les soldats appelèrent un guérisseur tandis que Rihils se penchaient sur son compagnon pour examiner son moignon. Fendor serrait les dents en voyant l’ancien capitaine souffrir. Harding parlait mais le jeune roi ne l’écouta pas, toute son attention était retenue par le blessé. Puis Rihils se releva, blême.

« C’est fini, annonça-t-il, las et triste à la fois. Il n’y a plus rien à faire d’autre que soulager sa douleur. »

Fendor se tourna vers Eoseld. Celui-ci ne bougea ni ne parla guère. Un homme entra et Fendor reconnu à son aspect un guérisseur. Rihils lui chuchota quelques mots et le guérisseur, désolé, s’agenouilla auprès du mourant. Il sortit de sa besace quelque potion pour rendre sa mort plus douce sans aucun doute. Après Mesald, Martelong. Fendor se demandait combien d’autres allaient mourir dans sa quête du trône.

Eoseld rejoignit enfin Martelong. Il lui serra l’avant-bras et dit adieu à son ami. Il se releva ensuite et se tourna vers Harding.

« Que voulez-vous savoir ? »

#Fendor #Eoseld
Sujet: La reconquête du Gouffre, un premier pas vers le trône ???
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Le Gouffre de Helm   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La reconquête du Gouffre, un premier pas vers le trône ???    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 4 Sep 2011 - 22:07
Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Viking_warrior-765290

Le jeune Fendor dormit dans les appartements du maréchal ainsi que la maison des chevaliers du roi au complet. Finalement il fut décidé que ce lieu était certainement le plus sûr.

Le maréchal observa un long moment le jeune enfant dormir d'un sommeil agité. Puis il lustra son armure et aiguisa sa hache d'arme. D'ailleurs les autres légendes du Rohan dormirent peu , tous se préparaient au lendemain, un jour qui de toutes les manières serait marqué d'une pierre blanche.

Théofinson s'ouvrit au seigneur Mésald , celui dont il était le plus proche

"Mon ami, nous avons les tempes grises dorénavant. Penses tu honnêtement que nous ne soyons pas trop vieux pour ce genres de choses"

Il lança un regard vers Eoseld assoupi

"Tu ne crois pas que le puissant Eoseld ne nous emmène pas dans une croisade folle ??"

Puis il n'attendit pas la réponse de son ami et partit de nouveau dans un rire bruyant; Un rire certes mais Mesald connaissait Theofinson, l'homme tentait de se rassurer avant l'épisode crucial de demain.

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L'aube perça les nuages noirs qui surplombaient le gouffre de Helm. Les "invités" étaient  dans la chambre à coucher de Théofinson pouvant écouter les échanges dans la salle à manger. Theofinson avait convoqué tous les capitaines d'eoreds ainsi que celui des gardes du gouffre de Helm.

Revêtu de son armure étincelante, Le colosse observait de son regard sévère les capitaine assemblés devant lui. Ils avaient tous la nouvelle armure sombre exigée par Hogorwen . Mais le maréchal observait des visages honteux vers le sol. Mentalement ils comptabilisa ces hommes: quatre capitaines et celui des gardes du gouffre. Les autres bombaient le torse, drapés dans leur arrogance: des jeunes gens emplis de cruauté d'ambition et d'aversion.

D'ailleurs il perçut des regards franchement malsains à son encontre, son armure était une provocation. Il devait se débarrasser de ces hommes.

D'une voix profonde il déclama

"Nous avons eu des rapports d'Edoras, le château du seigneur Jérémiah a été attaqué, les nouvelles sont contradictoires. Nous devons avoir le cœur net sur ces tristes événements . Nous sommes les plus proches de cette demeure. Mais ne connaissant la taille des troupes ennemis , nous allons envoyer la plupart de nos eoreds, ce sera une démonstration de force qu'apprécierait d'ailleurs notre souverain"


Qu'ils avalent cela pensa le géant blond

Théofinson fixa chaque capitaine. Puis il frappa du poing d sa grosse main. avec satisfaction il vit certains sursautés.

Puis il désigna les quatre capitaines qui restaient et le capitaine des gardes

et de sa voix puissante il ajouta

"Eohur vous prenez le commandement de cette mission et vous allez vous rendre chez le seigneur Jeremiah pour vous rendre compte des différents agissements. De plus vous effectuerez des manœuvres de troupes, il y a longtemps que nous n'avons pas entrainé nos troupes en terrain découvert, et ils s'assoupissent entre nos 4 murs"

Les capitaines restèrent silencieux un long moment. Eohur était un jeune blanc bec, un de ces jeunots sans cervelle installés par Hogorwen Sa voix désagréable s'éleva enfin

"Mais Maréchal , pourquoi ne venez vous pas commander vous même cette mission? Et vous ne pensez vous pas qu'il est dangereux de dégarnir nos troupes au Gouffre"

Théofinson s'était attendu à cette question , il en avait échangé avec Eoseld et avait préparé sa réponse

"Sa majesté Hogorwen doit venir pour une inspection, je me dois donc d'être présent. Et quatre eored et la garde du gouffre de Helm sont largement suffisants pour protéger l'imprenable Gouffre"

Une agitation se propagea parmi les capitaines qui rechignaient. Theofinson s'avança vers Eohur , il le toisa de toute sa hauteur et d'une voix menaçante , il s'adressa à lui

"Des remarques sur mes ordres ??"

En passant Theofinson avait pris son immense hache.

Les capitaines connaissaient bien le tempérament ombrageux du maréchal. Eohur déglutit et s'éclipsa suivi des autres capitaines. Theofinson attendit d'être seul et ouvrit les porte de sa chambre, il dit simplement

"C'est bon!!"

La petite troupe menée par Eoseld put enfin se rendre dans la salle à manger de fort le Cor. Puis le maréchal se rendit sur les remparts du gouffre assister au départ de ses troupes.

Eohur lui envoya un regard noir , Theofinson ne se démonta pas et lui fit un signe de tête amical.

Puis Théofinson ordonna la fermeture des portes du gouffre de Helm. Enfin il rassembla de nouveau les 4 capitaines fidèles et le capitaine des gardes de Helm;

"Rassemblez tous les hommes sur l'esplanade du bastion, j'ai à leur parler"


Les officiers se regardèrent, surpris, les discours n'étaient pas dans les habitudes de cet homme d'action,mais il s'exécutèrent.

Queqlues minutes plus tard, tous étaient rassemblés sur l'esplanade. Cachés dans la pénombre du bastion Eoseld et consorts. Theofinson dit juste à Mésald

"J'espère mon ami que tu n'as pas perdu ta verve"


Le maréchal dominait de toute sa taille ses hommes, il s'exprima d'une voix forte et puissante

"Mes compagnons, ......mes amis, le Rohan vit des heures bien sombres en ces temps agités. Par mon armure , chacun connait ma position dans ces moments d'égarement. Je vais vous demander de choisir votre camps, Hommes du Rohan. Un homme va vous parler, un homme d'honneur, une légende du Rohan,.Ecoutez le et décidez en votre âme et conscience..."

Sa voix se fit plus forte

"Accueillez comme il se doit, Mesald seigneur du Gouffre du Helm"


#Mesald #Fendor #Eoseld #Theofinson
Sujet: Au grand jour
Fendor

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Rechercher dans: Le Gouffre de Helm   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Au grand jour    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 8 Mai 2011 - 11:36
Retour au Rohan. Les huit compagnons revenaient enfin de leur séjour en Arnor. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. La première étape était le Gouffre de Helm. L’endroit était parfait pour s’y établir, la forteresse pourrait les protéger si jamais l’Usurpateur décidait de les éliminer. Mais avant ça, il fallait la conquérir. Pour cela, Fendor avait avec lui le meilleur avantage qui fut : l’ancien Seigneur de Helm. Mesald fut donc envoyé là-bas pour tâter le terrain. Entre l’Usurpateur, son fils Orwen et maintenant le prince Fendor, difficile de savoir à qui allait leur allégeance. Pour ne pas y aller seul, Rihils accompagna Mesald, ayant travaillé comme guérisseur au Gouffre auparavant, il était le mieux placé pour cela.

Les deux Rohirrims grimpèrent au trot le chemin pavé qui menait aux portes de Fort-le-Cor. Arrivés devant elles, ils les trouvèrent bien évidemment fermées, les temps n’étaient plus sûrs désormais… Les gardes les interrogèrent.

« Qui va là ? cria l’un d’eux.
-Vous ne reconnaissez plus votre seigneur ? gronda Mesald.
-Nous n’avons plus de seigneur, nous sommes sous les ordres de Feoren Theofinson, Maréchal de la Marche Ouest.
-Très bien très bien, alors laissez-moi me présenter, Mesald, Seigneur de Helm, plus en fonction comme vous le savez si bien. Et voici Rihils, un ami à moi, il travaillait ici aussi avant, en tant que guérisseur.
-Seigneur Mesald ? Excusez-nous, nous ne vous avions pas reconnu. Entrez, vous êtes ici chez vous. »

Le garde ordonna qu’on ouvre les portes. Les deux hommes les franchirent au pas.

***

Loin de là, Fendor et ses compagnons campaient dans un endroit isolé. Les quatre Chevaliers bavardaient entre eux tandis qu’Eoseld enseignait l’escrime à son neveu avec des épées de bois.

« Plus haut la garde ! »

Fendor eut juste le temps de lever son épée qu’Eoseld était déjà sur lui. Le jeune prince para en catastrophe avant de reculer. Mais son oncle ne lui laissa pas le temps de se repositionner, il l’attaqua et le désarma sans difficulté.

« C’est lent tout ça ! cria-t-il. Bouge ! Rapidité, souplesse et agilité ! Si tu n’as pas la force avec toi, tu dois compenser avec le reste.
-Quand pourrais-je me battre avec une véritable épée ?
-Le jour où tu seras capable de te battre avec du bois. Aller, reprenons ! »

L’entraînement continua ainsi en attendant des nouvelles de Mesald.

***


À Fort-le-Cor, les deux Chevaliers faisaient le tour du propriétaire en attendant Theofinson. Le garde de la porte les avait prévenus qu’il s’était absenté mais qu’il devrait revenir sous peu. Mesald fut rassurer de voir que les installations étaient bien tenues, mais moins de voir que le nombre de gardes de Helm avait nettement diminué, et à vrai dire, le nombre de soldats tout simplement. Peut-être que l’Usurpateur avait réquisitionné plus de troupes de son côté, mais cela ou autre chose, le Gouffre était en sous-effectif. Cependant, les paysans étaient plus nombreux à s’être installés là, la guerre civile n’étaient pas pour eux. Il était temps que la paix revienne en Rohan, les choses allaient plus mal encore qu’ils ne le pensaient.

***


Du côté du campement du prince, les deux bretteurs s’étaient arrêtés. Si Eoseld avait l’air encore en forme, ce n’était pas le cas du garçon qui était en sueur et dont le bras droit tremblait encore des assauts répétés qu’il avait dû parer. Fendor regrettait de ne pas être à Fort-le-Cor, il aurait pu se reposer convenablement, se laver et manger à sa convenance.

« Mon oncle, pourquoi n’avons-nous pas tous été directement au fort ? interrogea le prince.
-Nous devons d’abord savoir à qui va leur allégeance, répondit tranquillement Eoseld.
-Mais nous aurions pu nous imposer, je suis l’héritier légitime et donc leur prince à tous !
-Mon garçon… Ce n’est pas faute de le répéter, aussi légitime que tu sois, l’Usurpateur ne te cèdera pas sa place, et son fils qui revendique aussi le trône ne le fera sûrement pas non plus. Et sache, ajouta-t-il très sérieusement, qu’agir en s’imposant n’est rarement la meilleure méthode. Je dois t’avouer que ta façon de penser m’inquiète de plus en plus. Je ne me souviens pas t’avoir appris la tyrannie. Sache que pour conquérir le royaume et obtenir la place qui te revient, ce n’est pas la bonne voie, si tu la suis, tu vas t’égarer, et tout seul mon garçon, car je ne te suivrai pas, ni tes Chevaliers. N’oublie jamais ça. »

Fendor ne répondit rien. Il ne voyait pas le mal, pour lui c’était chose normale, il était leur prince, ils lui devaient obéissance. Il s’inquiéta néanmoins de  la loyauté de son oncle et de ses compagnons, peut-être qu’il devrait s’en séparer une fois le pouvoir acquis…

***


« Feoren Theofinson arrive ! »

Mesald entendit l’appel et s’élança directement vers les portes, toujours accompagné par son compagnon. Hale, le garde de la porte, ordonna à nouveau qu’on ouvre la porte pour laisser entrer le Maréchal. Le Seigneur de Helm lança un « Feoren, mon ami ! » retentissant. Les deux hommes se connaissaient depuis longtemps et ils avaient toujours été en bon terme. Mais Mesald s’inquiétait de savoir s’il en était toujours ainsi par les temps qui courraient…

#Mesald #Fendor #Eoseld #Rihils #Theofinson #Felarel
Sujet: Un prince à soutenir
Fendor

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Rechercher dans: Le Palais des Rois d'Arnor   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un prince à soutenir    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 15 Jan 2011 - 12:38
Fendor soupira, l’entretien était terminé. Il se tourna vers son oncle pour comprendre ce qui s’était dit.

-Mon oncle, qu’a dis le roi Aldarion ?
-Ne l’as-tu pas entendu, alors qu’il s’est adressé directement à toi ?
sourit Eoseld.
-Non, j’aimerais savoir ce qu’il a réellement dit.
-Beaucoup de choses. Et pas grand choses... Je suis au moins satisfait de te savoir lucide, Fendor.
-Oncle Eoseld
, insista le garçon.
-Patience, jeune homme. Je pense déjà qu’il est au courant pour l’OCF, mais j’ai senti plus que ça, peut-être une implication. De quelle manière et jusqu’où ? Ça, je ne le sais pas. Pour le reste, il devrait nous soutenir, mais il attend quelque chose de nous en échange. De nous ou de la situation, nous le saurons bien assez vite.

Arriva alors sur ces paroles un valet qui leur proposa de les conduire à leurs appartements, ce qu’acceptèrent bien volontiers les deux Rohirrims.

Tandis qu’ils marchèrent derrière le serviteur, Eoseld brisa le silence qui régnait.

-Pourriez-vous faire appeler nos hommes quand nous serons arrivés ? Et nous faire apporter un repas je vous prie ?
-Tout cela est déjà fait
, répondit d’un ton monocorde le valet.
-Une baignoire pour se laver ? ajouta le Rohirrim.
-Préparée.
-Nos armes ?
-Rapportées.


Fendor vit son oncle faire la moue, il devait s’avouer vaincu face à ce valet, ce qui l’amusa grandement. Ils arrivèrent bientôt aux appartements qui leurs étaient alloués. Le valet leur ouvrit la porte en les laissant entrer.

-Si vous avez besoin d’autre chose, je reste à votre disposition durant tout votre séjour.

Il s’inclina et repartit comme il était venu. Fendor et son oncle trouvèrent leurs compagnons en train de discuter en les attendant. Mesald s’approcha d’eux.

-Alors, il va nous aider ?
-Du calme
, répondit Eoseld. Plus tard. Pour le moment, rien n’est fait, et j’aimerais manger, me laver et me reposer, idem pour Fendor. Je veux un homme devant la porte et un autre derrière, vous vous relaierez toutes les deux heures. Mereorn et Felarel, vous serez les premiers. Les autres, vous êtes libres.

Les hommes obéirent. Eoseld et Fendor eurent enfin le temps de manger, puis de se laver. Ils finirent par s’endormir avant la visite du roi.


#Eoseld #Fendor #Aldarion
Sujet: Rencontre à Upbourn
Fendor

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Rechercher dans: Les Prairies   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rencontre à Upbourn    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 17 Aoû 2010 - 15:47
Le soleil était haut dans le ciel de Rohan quand les deux Rohirrims virent enfin, après trois longues journées de voyage depuis Minas Tirith, leur destination : le village d’Upbourn.  Fendor s’était endormi sur le dos de Niran, le cheval d’Eoseld. Le voyage avait été éprouvant pour le jeune garçon. Il avait bien demandé à son oncle de ralentir mais ce dernier avait refusé car ils avaient rendez-vous au troisième jour en Rohan et ils n’étaient pas en avance. Eoseld réveilla doucement son neveu qui émergea du sommeil tandis qu’ils franchirent les premiers bâtiments. Fendor sentait la légère brise qui soufflait sur son visage le revigorer quelque peu.

Il vit pour la première fois de sa vie des Rohirrims, sur leurs terres. Ils étaient grands et blonds pour la plupart, vêtus pauvrement. Le Rohan n’avait pas les richesses du Gondor et le contraste était saisissant. Mais ils vivaient avec ce qu’ils avaient et s’en contentaient. Les gens de la Marche étaient de grands travailleurs, agriculteurs et fermiers pour la plupart, ils disposaient d’abondantes ressources, fruits de leur labeur. Les Hommes du Riddermark étaient satisfaits de leur vie et fiers de leur royaume, de loyaux sujets qui ne désiraient pour rien au monde quitter leurs terres. C’était en tout cas ce que répétait tout le temps Eoseld.

Un Cavalier vint à leur rencontre. Protégé par une côte de maille, un casque et un bouclier et armé d’une épée à la ceinture et d’une lance dans sa main droite, il avait un quelque chose de menaçant. Mais il sourit à Eoseld qui le lui rendit. Puis il haussa un sourcil, surpris de voir un enfant devant lui. Eoseld fit un geste de la tête en retour pour lui signifier qu’il répondrait plus tard. Le Rohirrim leur fit alors signe de le suivre, ce qu’Eoseld ordonna à son cheval de faire. Tout leur échange s’était fait sans aucune parole, les deux hommes devaient bien se connaître. Ils sortirent du village au trot et s’en écartèrent de moins d’un mille. Ils retrouvèrent bientôt cinq autres Cavaliers qui avaient l’air de les attendre, debout au côté de leur cheval. Leur guide rejoignit les autres et mit pied à terre. Eoseld arriva à son tour et descendit aussi de cheval. Il souleva Fendor et le redéposa au sol. Il alla saluer chacun des hommes puis revint les lui présenter, un à un en partant de celui de gauche.

-Voici Mesald, ancien Seigneur de Helm, dit-il en désignant un homme d’une taille respectable, corpulent, aux cheveux blonds grisonnants.

Il avait une posture noble et fière et devait être un homme respecté. C’était le Rohirrim qui les avait accueillis.

-Là, c’est Felarel, continua Eoseld. Il était Capitaine de la Garde.

De même taille que Mesald, une cicatrice lui barrait le visage du haut du nez au bas droit du menton, lui donnant un air sévère, ajouté à son sérieux apparent.

-Lui, c’est Beleth, le coursier de feu Firion Roi.

Cet homme était plus petit et plus fin que les deux autres, il devait compenser son manque de force par sa rapidité et son agilité, pensa Fendor.

-Le suivant, Rihils, est guérisseur, ce qui ne l’empêche pas d’être un bon cavalier.

Rihils n’était pas quelqu’un d’impressionnant en soi, de taille moyenne, plutôt svelte,  il dégageait pourtant une aura particulière qui faisait se méfier de lui.

-Moi c’est Mereorn, petit. Je suis le plus grand guerrier que le Rohan n’ait jamais connu, ah ah ! s’exclama le Rohirrim à droite du guérisseur, tout sourire. J’ai battu ton oncle en duel de nombreuses fois si bien que maintenant il me craint, plaisanta-t-il.

Sa légèreté et sa joie de vivre n’allait pas avec son physique. De bonne taille et d’une musculature développée, il était né pour combattre. Fendor avait confiance en cet homme, il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il pourrait lui confier sa vie sans hésiter.

-Merci pour cette présentation Mereorn, présentation quelque peu fantaisiste, ajouta Eoseld. Fendor, tu dois apprendre à ne pas croire tout ce que te dis ce bougre d’imbécile.
-Comment ça ? Ne suis-je pas le meilleur ?
-Tu n’es certes pas mauvais, mais je ne me souviens pas m’être déjà battu contre toi, et encore moins avoir perdu...
-Le poids de l’âge est un poison pour la mémoire, je le crains,
déplora Mereorn, toujours le sourire aux lèvres.
-Plus sérieusement, Fendor, Mereorn était Chevalier de la Maison du Roi, informa Eoseld. Et enfin, le plus Rohirrim des hommes de Gondor, l’ancien capitaine de garnison Martelong, termina-t-il tandis que l’homme s’inclina.

Le Gondorien à la longue chevelure brune n’était pas aussi grand que Mereorn, Mesald ou même Felarel mais il était trapu et devait se battre avec rage, il avait l’air d’avoir soif de combats.

-Et ce garçon, maintenant, Eoseld, peux-tu nous dire qui il est et ce qu’il fait ici avec toi ? Et pourquoi tu m’as demandé de rassembler nos anciens compagnons ? demanda Mesald.
-Naturellement. Nous sommes réunis ici tout simplement parce que nous avons une nouvelle mission à accomplir. Une mission de la plus haute importance. Une mission, je dirais... princière ! lança soudain l’ancien Maréchal de la Marche.

#Fendor #Eoseld #Felarel #Mesald #Beleth #Mereorn #Martelong #Rihils
Sujet: Fendor
Fendor

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Bas de la Cité   Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Fendor    Tag fendor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Aoû 2010 - 16:04
Fendor se réveilla de bonne heure. Les rayons du soleil perçaient déjà à travers les contours des rideaux tirés. Le garçon se leva lentement et écarta les pans de tissus, laissant désormais entrer la lumière dans la pièce. Il jeta un regard sur le deuxième lit, vide comme à l’accoutumé, le drap et les couvertures pliés. Fendor vivait depuis cinq ans avec son oncle. Il était arrivé peu avant la mort de son premier tuteur. Ceorl avait été emporté par la maladie. Si son oncle n’avait pas été là, il ne savait pas si lui serait encore là aujourd’hui. Fendor préférait ne plus y penser.

Une porte claqua.

Fendor sortit de la chambre pour voir qui était entré. Un grand homme blond portant une légère armure de cuir, une cape verte et une épée à la ceinture déposait un sac à l’entrée.

-Oncle Eoseld ! s’écria le garçon tandis qu’il courrait saluer le Rohirrim.
-Bonjour, mon garçon. Content de voir que tu es déjà levé. Tu as préparé tes affaires ?
-Pas encore, mon oncle. J’y vais de ce pas.
-Laisse, je m’en charge. Va plutôt te laver, demanda Eoseld.

Fendor abandonna  Eoseld et retourna dans la chambre. Il se dévêtit complètement et prit la bassine d’eau posée sur la seule commode de la pièce. Il se lava rapidement de la tête aux pieds à l’aide d’un chiffon, puis il se sécha et se rhabilla. Il plia les couvertures de son lit à la manière de celles de son oncle, mais le résultat n’était pas très convaincant. Il les laissa telles quelles et rejoignit Eoseld dans la pièce voisine.

À peine franchit-il la porte qu’il reçut dans les bras son sac à dos. Son oncle était visiblement pressé, leurs deux sacoches étaient déjà prêtes. Eoseld avait revêtit sa cotte de mailles sous son armure de cuir. Son heaume, son bouclier et sa lance étaient posés près de la porte. Il alla chercher le sac abandonné contre le mur depuis son retour et revint voir le jeune garçon. Il en sortit une petite cape verte à capuche qu’il attacha autour du cou du garçon. Puis il retira une ceinture en cuir et enfin... une dague dans son fourreau. Fendor sourit en voyant l’arme, il n’avait encore jamais eu le droit d’en toucher une. Eoseld attacha l’arme à la ceinture avant d’accrocher celle-ci autour du garçon.

-La cape remplacera ton ancienne, annonça Eoseld, elle était trop vieille et celle-ci dispose d’une capuche. Ton arme est une dague courte. Là où nous allons, ta vie pourrait être menacée, et j’y tiens à ta vie alors n’hésite pas à te servir de ton arme si tu es en danger. Mais mon garçon, je tiens à te prévenir, tu ne dois en aucun cas attaquer qui que ce soit avec, quand bien même ce serait pour me protéger. Ta vie est plus précieuse que la mienne, que celle de n’importe qui, bien plus, énonça-t-il le plus sérieusement du monde, regardant Fendor dans les yeux. Promet-le moi ! intima Eoseld.
-Pr... promis... céda Fendor.

Eoseld prit son sac et poussa Fendor vers la sortie. Ils ne reviendraient plus jamais ici. Fendor allait tourner la page des dix premières années de sa vie. Mais il était heureux, il allait partir à l’aventure, et quel garçon de son âge n’en rêvait pas ?...

#Fendor #Eoseld
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