18 résultats trouvés pour Voronwë

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Sujet: Le secret des grands fauves
Calion Palantir

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Rechercher dans: Marche Est   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le secret des grands fauves    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 20 Oct 2023 - 17:40
Sighild était si faible que Voronwë se devait de la garder contre lui. Calion était heureux pour eux, les deux s’aimaient et cela crevait les yeux. Mais tous deux jouaient au chat et à la souris. Les derniers évènements les ont rapprochés.

Les Elfes avaient pu récupérer tout leur équipement ainsi que leurs chevaux, Calion retrouva son destrier elfique, il n’avait pas manqué de nourriture, les Drugs s’en étaient bien occupé comme aux deux autres chevaux.

Calion avait l'épée núménoréenne à sa ceinture, dans son fourreau, il s'approcha de la magicienne qui s'appuyait sur son bâton et sur Voronwë.

"Tenez Sighild, c'est pour vous. Il lui tendit la lame ancestrale par la poignée. Elle vous sera plus utile qu'à moi. Votre magie s'en est allée pour le moment mais elle reviendra j'en suis certain ... Acceptez ceci en gage de remerciement pour tout. Vous êtes une excellente combattante je sais que vous saurez en user convenablement."

La magicienne s'empara de l'épée, la sortie de son fourreau, la contempla. Calion sourit, il espérait qu'elle se remettrait le plus rapidement possible.

"Nous ne pouvons nous permettre de perdre d’avantages de temps, partons immédiatement, nos chevaux sont plus que reposés. Calion se hissa sur son cheval et se retourna vers Voronwë qui aidait Sighild à grimper. Tenez fermement notre amie, j’ouvrirai la voie. Il secoua les rênes et dit. Allons-y Aranwë."

Les Elfes avaient quitté la Forêt de Drúadan avec quelques réponses mais de nouvelles questions ainsi qu’une magicienne au plus bas. Qui diable pouvait être cette « grande avec les cheveux rouges » ? Durant ces dernières heures, Calion s’était même demandé s’il ne s’agissait pas d’une métaphore ou d’une énigme.

Les trois chevaux avançaient au pas afin que Sighild puisse se reposer et évite de tomber. De temps à autre ils s’éloignaient de la route de l’Ouest afin qu’à leur tour, les destriers puissent récupérer, quelques minutes tout au plus.

Durant ce temps Calion avait pris Voronwë de son côté afin de lui parler. Il avait auparavant amené un sac en tissus qu’il présenta à son ami.

"À quel point l’aimez-vous ? Seriez-vous prêt à tout Voronwë ?"

Devant l’incompréhension de celui-ci, le Noldo sourit et ouvrit le sac.

"Tenez c’est pour vous. Le jeune Elfe regarda Calion, interloqué par la situation. Tandis que Voronwë se penchait sur le sac, Calion poursuivit. Il y a de cela quelques années j’étais parti à Minas Tirith, j’y avais acheté ceci, il montra ses avant-bras ainsi que ses poignets, et je m’étais dit que j’allais vous en prendre aussi afin que je n’ai plus à vous sauver la vie, il rit. Enfilez-en un, le temps que nos chevaux et Sighild se reposent, vous allez vous exercer."

Alors que Voronwë mettait le premier avant-bras, Calion lui expliqua avoir été lui-même formé par le Maître des Ombres de Minas Tirith.

"Le but est de rester discret avec cette arme, je ne l’ai utilisé que peu de fois et en dernier recours, lorsque je suis à terre, sans mon épée. Elle m’a sauvé la vie."

Puis Calion expliqua le maniement de cette arme : un anneau relié à un petit fil qui actionne une lame lorsque celui-ci est subitement tiré et ce, en ouvrant le poing, même chose pour la rétracter.

"Attention à ne pas avoir la paume de votre main face à la lame lors de son activation, ce serait un regrettable accident."

Le Noldo lui fit la démonstration, Voronwë l’imita.

"C’est la même chose pour le deuxième avant-bras. Ces méchanismes sont peu employés mais vous sauveront la vie un jour. Il ajouta. Ils glissent parfaitement sous vos pièces d’armures. Les lames sont si tranchantes … Je m’en suis occupé tout à l’heure, lorsque nous reprenions notre route. J’avais complètement oublié de vous les donner si vous vous demandez pourquoi je ne vous les donne que maintenant. J’ai oublié." Il rit une nouvelle fois.

Les chevaux reposés, les Elfes reprirent leur route en direction du Nord-Ouest. Les Eldar pouvaient alors contempler les cîmes des Montagnes Blanches qui se dressaient sur leur gauche et sur certaines, très haut, les feux d’alarmes de Minas Tirith. Calion ignorait s’ils étaient toujours entretenus. Les Elfes avaient quitté l’Anórien donc le Gondor. Ils pénétraient dans les Bois de Firien et y firent une petite halte, près d’un ruisseau afin que les chevaux puissent y boire. Là Calion entraina de nouveau Voronwë. Les Elfes apprenaient très vite. Ils repartirent.

Les trois Elfes avaient atteint Halifirien, le dernier des feux d’alarme, situé sur un pic rocheux au cœur d’une vaste forêt aux arbres majestueux, dont les feuilles bruissaient doucement au souffle d’une brise légère. Calion indiqua à ses amis qu’il s’agissait de la tombe d’Elendil, Haut-Roi d’Arnor et de Gondor, à la fin du Deuxième Âge. Depuis ce lieu, leur regard s’ouvrait sur un panorama extraordinaire, offrant une vue imprenable sur les Montagnes Blanches, de leurs racines boisées à leurs sommets enneigés. Sighild s’était endormie sur son cheval.

Ils avaient bifurqué en prenant une piste qui remontait vers les montagnes, vers le Sud-Ouest. Ils sortirent de la forêt, la pente déjà bien entamée. Ils suivaient cette piste qui reprenait vers le Nord-Ouest, quasiment parallèle à la Grande Route de l’Ouest. Ils passèrent plusieurs anciens forts, démilitarisés pour la plupart. Dans l’un d’eux qu’ils devaient traverser ils y trouvèrent les traces d’un feu. Calion descendit d’Aranwë afin d’y jeter un œil.

"Il date de plusieurs semaines, il n’y a rien autour, pas même les restes d’un repas. Reprenons … Ouvrons les yeux."

Quelques temps après, alors qu’ils se dirigeaient toujours vers le Nord-Ouest, le regard des Elfes se porta vers le Nord-Est, vers la rivière Entalluve, qui va d’Ouest en Est. Avec stupeur, ils voyaient une gigantesque foule. Même s’ils ne pouvaient le confirmer, il semblait qu’il y avait plus de cinquante mille personnes.

"COMBIEN ?!" s’étonna Voronwë.

Ces personnes voyageaient avec animaux et chariots, il semblait y avoir des enfants et des femmes.

"Qu’est-ce que c’est que cela ?" murmura Calion.

Après une ou deux heures les trois Elfes atteignirent un étrange château. Il était assez endommagé, une ruine rafistolée. Elle paraissait tout de même solide, apte à subir un siège.

Calion se demandait clairement ce qu’il fichait ici. Au loin, les hommes de cette place ne lui inspiraient que peu de confiance. Il entendait une voix hurlante à n’importe quel quidam des ordres de marche. Il régnait une agitation dans ce lieu.


Ils entrèrent par la passerelle menant à la cour intérieure. Il y avait beaucoup de « soldats » semblait-il à Calion, ou bien des bandits ou encore des déserteurs. Les Eldar mirent pieds à terre, Sighild aidée par Voronwë, attachant leurs chevaux ensemble, Calion murmura de rester ici à Aranwë. Ils remarquèrent dans un coin de cette cour une cage où se trouvait un homme dans un sale état.

SIghild indiqua son souhait d’aller voir seule ce prisonnier. À l’aide son bâton elle s’approcha de celui-ci.

Calion et Voronwë s’approchèrent à la manière des Elfes, le pas léger, presque inaudible vers l’homme au crâne rasé. Ils passèrent silencieusement mais sans sournoiserie près de la brute hurlante, elle venait mettre une gifle derrière la tête de l’un de ses sbires.

"Restez sur vos gardes mon ami." Murmura-t-il.

Se retrouvant à quelques mètres de celui qui semblait diriger cette troupe, Calion dit.

"C’est une bien belle monture que vous avez là, quel est son nom ?" Il sourit, fixant l’homme.

"Nous cherchons un endroit où rester cette nuit. Nous ferez-vous l’honneur de pouvoir nous reposer en ces lieux ? Nous n’avons pas grand-chose mais vous dédommagerons pour le dérangement."

Le soleil déclinait à l’Ouest, bientôt les Montagnes Blanches le cacherait.

#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: La tête sur les épaules
Calion Palantir

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Rechercher dans: Forêt des Drugs   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La tête sur les épaules    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 8 Fév 2021 - 18:43

À l’aube, les trois Elfes reprirent leur route vers le Sud, vers la Forêt de Druadan. Une brume légère les accompagnait tandis qu’ils enfourchaient un à un leurs chevaux. Leur bivouac était déjà loin derrière eux, les chevaux étaient fin prêt pour augmenter leur allure mais avant cela, le Noldo dit.

"Très bien, nous prenons la route du Sud. Enfin … La route … De mémoire et selon mes cartes il n’existe aucune route à proprement parler, des chemins tout au plus. Dans la journée, nous devrions traverser la rivière Limeclair qui rejoint le Grand Fleuve à l’Est d’ici. Puis nous entrerons dans le Wold, la région la plus au Nord du Rohan. Cela nous prendra plusieurs jours. Calion fit une pause. Surtout, insista-t-il, restons discrets. Le Rohan verrait peut-être d’un mauvais œil trois Elfes parcourant ses terres. De plus, personnellement je ne connais personne dans ce pays qui pourrait nous aider. Calion plongea ses yeux dans le lointain. Le voyage sera très long n’en doutez pas."

Effectivement, le trajet prit des jours, presque deux semaines avant d’être clôturé. Ils durent même chevaucher de nuit lorsqu’ils s’approchaient de localité et évitaient un maximum les sentiers et les chemins. Mais enfin, après avoir parcouru le Wold, l’Est Emmet, une petite partie de l’Estfold et quelques rivières, le trio se présenta devant la Forêt de Druadan. Depuis l’orée elle semblait sombre, touffu et sans âme qui vive. Pourtant cette forêt était habitée, Calion le savait, tout le monde le savait. Les Elfes se tenaient là, devant ce qui ressemblait à une piste parmi les arbres centenaires voire millénaires. L’humeur était pesante mais Calion se prit à sourir.

"Eh bien, voilà des arbres que les Numénoréens n’ont pas transformé en navires."

L’Elnaith mit pied à terre puis il sortit de sa besace la tête de pierre. Pendant le trajet, il s'était souvenu d'une chose que quelqu'un à Imladris lui avait dit. Lorsque Aragorn II était roi, il décréta que personne n'entre dans cette forêt sans en avoir l'autorisation. L'autorisation de qui ? Des Druedains sans doute ... Cette forêt leur appartient. Elle n'est terre d'aucun roi Gondorien ni Rohirrim. Ils sont maître chez eux. Calion mourrait d'envie d'emprunter le sentier devant lui mais il se retint, préférant la prudence. De plus, l'Elnaith ne voulait pas contrarier les Druedains.

À quoi pouvaient-ils ressembler ? Quelle langue parlaient-ils ? Etaient-ils si reclus sur eux-mêmes comme on se l'entendait dire ? Quel était leur rôle dans cette histoire ? Le savaient-ils seulement eux-même ? Pourraient-ils simplement les aider ? Tant de questions se bousculaient dans la tête du Noldo.

Le soleil déclinait à l'Ouest, déjà des étoiles apparaissaient dans le ciel qui trônait au dessus des Elfes.

#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: Missive des Erudits
Calion Palantir

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Rechercher dans: Caras Galadhon   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Missive des Erudits    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 10 Juil 2020 - 4:18


Les sacs avaient été préparés et disposés la veille sur Aranwë, le cheval de Calion. Le Noldo avait passé une partie de la uit sur les cartes des régions qu’il allait traverser avec ses amis. Bien sûr il les prendra avec lui, dans son sac. L’autre partie de la nuit consista à rassurer Elenwë sa compagne. Elle était dans ses bras qui l’entouraient. Calion était vêtu d’une chemise ample argent alors que celle d’Elenwë tendait vers le brun clair. L’Elfe avait sa tête dans le creux du cou de Calion. De temps à autre ils s’embrassaient. Le temps s’écoulait paisiblement, les deux amants se regardaient, plongeant l’un dans l’autre. Calion éprouvait un profond amour pour Elenwë, il se sentait apaisé auprès d’elle, mais il allait devoir la quitter.

L’aurore s’était invitée très tôt. Le ciel s’éclaira vite d’une lueur bleutée tandis que les rayons du soleil s’engouffraient dans la vallée d’Imladris. Calion avait revêtu une tenue de voyages dans les tons verts, bruns et gris doublée d’une fine maille d’acier. Pour leur voyage, Calion avait récupéré son arc ainsi que son carquois rempli de flèches. Son épée des Jours Anciens Anglïr pendait à sa taille et il n’oublia pas de mettre à ses avant-bras les gants à lame rétractable dont il avait fait l’acquisition lors d’une de ses visites à Minas Tirith dans l’Antre des Ombres d’Hasharin. Il avait appris à les manier correctement et était très habile avec. Ces gants l’avaient sorti plus d’une fois du pétrin lors de combats rapprochés. Dans ses sacs se trouvaient aussi quelques herbes, des outres d’eau et de la nourriture notamment du lembas et de la viande séchée.

L’heure du départ était venue. Le trinôme s’était donné rendez-vous devant la maison d’Elrond. Calion arriva le premier il n’était pas encore sept heures. Le Noldo n’attendit pas bien longtemps, tout au plus quelques minutes. Sighild et Voronwë arrivèrent en même temps. Avant de partir, l’Elda embrassa une dernière fois sa compagne dont les yeux brillèrent, la tristesse l’envahit. Elle baissa la tête que Calion releva sitôt et il lui déposa un baiser sur les lèvres.

« Allons ! Il est temps. » Dit Calion alors qu’il lâchait la main de sa compagne pour grimper sur son cheval.

Le trinôme se mit en route vers le Nord tout d’abord afin d’emprunter l’une des nombreuses pistes qui remontaient la pente derrière la maison d’Elrond. Le chemin que les trois Elfes empruntaient était connu des gens d’Imladris mais aussi par les Eldar qui sont restés en Aman. En effet, ceux qui traversèrent durant le Long Voyage les Montagnes de Brume utilisèrent ces pistes naturelles afin de rejoindre l’Ouest et la Grande Mer. Le Noldo se remémorait celle-ci. Il ne l’avait jamais traversé, ni dans un sens, ni dans l’autre. Il était né en Aman à Tirion et rejoignit le Beleriand par l’Helcaraxë. Mais il navigua tout de même pour rejoindre Nùménor lorsque celle-ci entretenait encore de bons liens avec les Elfes de Lindon. C’était il y a très longtemps. Et tandis qu’il se prenait à rêvasser des Jours Anciens, voilà que tous les trois franchissaient la dernière maison. Calion se retrouva une dernière fois pour contempler Elenwë. Il poursuivit sa route.

« Voilà que je quitte Imladris une nouvelle fois. » Dit-il comme pour lui-même.

Les chevaux franchirent des ruisseaux et des rivières à gué avant que celles-ci ne se jettent dans la vallée, au-dessus de la maison d’Elrond. Ces gués se trouvaient être sur du plat avant que les pistes et la contrée n’accentuent leurs pentes. Le trio avait pris la direction du Nord, vers le Haut-Col, appelé aussi la Passe d’Imladris. L’été était toujours bien présent dans la région, seules les cimes étaient enneigées, ce qui facilitera leur progression. Alors que la piste serpentait, Calion, qui avait pris la tête se retourna.

« Nous nous dirigeons bien vers le Nord sur des miles puis nous prendrons l’Est. Nous utiliserons le chemin ordinaire. Toute la région est gardée à présent par les soldats d’Imladris, il en va de la sécurité de la vallée. Il ne devrait rien nous arriver avant un certain moment. Il soupira. Nous progresserons tranquillement et je ne tiens pas à voyager à flan de montagne, je ne veux pas faire courir de risques à nos montures. »

Le trio d’Elfes poursuivit vers le Nord tandis que le soleil s’approchait timidement de midi.

« Voilà bien longtemps que je n’ai emprunté cette route. Dit-il, riant de bon cœur. Et vous parmi vous deux, y en a-t-il un qui soit déjà passé par ici ? »

La discussion se poursuivit des heures durant. Beaucoup de sujets furent abordés notamment les voyages du Noldo et ce qu’il avait vu de par le monde. Calion se plaisait à répondre, surtout lorsqu’il leur raconta sa jeunesse près des Arbres, leurs lumières sembla s’éternisées dans les yeux du vieil Elda. Il fut aussi question de l’avenir des Elfes et toutes les problématiques autour. Calion fut aussi très à l’écoute de ses amis, leurs doutes et leurs peurs mais aussi leurs espérances. Déjà Imladris manquait à l’ambassadeur.

Les miles avaient défilé sous les sabots des chevaux et il était passé midi.

« La Soleil n’est plus à son zénith, ne fatiguons pas plus nos chevaux pour le moment. Faisons une halte d’une heure pour nous restaurer. Profitons encore de la verdure pour nos montures, après elles disparaitra. »

Il faisait encore chaud, l’après-midi s’était installé. La très petite compagnie reprit sa route et alors que le soleil déclinait elle bifurqua vers l’Est, utilisant la piste principale. Le paysage avait déjà bien changé depuis leur départ le matin même. Les arbres étaient plus rares et même si de temps à autre l’un d’eux avait l’affront d’être si haut, ses feuilles étaient sombres. Le soir vient mais le trio baignait toujours dans la lumière de l’astre solaire. À la fin de cette première journée ils rencontrèrent une patrouille. Tous bivouaquèrent et tous prirent une heure de garde.

Le lendemain fut frais dans les montagnes. Après un bref adieu, le trio d’Elfes prit la direction de l’Est. Le sentier principal poursuivit vers le Haut-Col mais avant d’y arriver il fallait descendre de cheval. En effet, le dénivelé était important sur cette portion. Une journée passa puis une autre. Ils serpentèrent suivant le sentier. Les chevaux leurs avait été très utiles dans la première partie du voyage, ils purent vite progresser.

La température baissa rapidement alors qu’ils grimpaient. Parfois ils croisaient une patrouille d’Imladris mêlée de volontaires de tout horizon. Les incursions gobelines étaient monnaie courante depuis la région mais elles avaient lieu à la faveur de l’obscurité. La journée, ces patrouilles permettaient d’assurer la sûreté des trafics commerciaux qui avaient repris depuis qu’Imladris avait été reconquise.

Le quatrième soir de leur périple, les Elfes arrivèrent au Cirith Forn en Andrath. Il faisait très frais à cette altitude. Au-dessus d’eux, les montagnes brillaient sous la lumière des étoiles et de la lune.

« Nous ne resterons pas ici cette nuit mes amis. Nous allons entamer la descente afin de retrouver un peu de chaleur pour nos cœurs et nos compagnons. »

Il n’était pas encore minuit quand les trois Elfes s’arrêtèrent quelques miles en contrebas. Chacun d’eux monta la garde et au petit matin quand Sighild et Voronwë ouvrirent leurs yeux ils purent admirer un magnifique panorama : à au Nord se trouvait l’îlot de Carrock, dominant tout l’Anduin ; Vertbois-le-Grand se trouvait devant eux, à l’Est. Presque à leurs pieds mais encore très loin coulait le Grand Fleuve Anduin.

« Nous avons franchi la Passe d’Imladris hier soir et nous sommes saufs. Certains n’ont pas eu cette chance. Il fit une pause, plongeant son regard perçant sur les rives de l’Anduin. Nous resterons sur la rive droite du fleuve car la Lothlorien est de ce côté. Nous y serons dans deux jours, à cheval ! »

Alors les Elfes dévalèrent les pentes, toujours à pieds mais leurs équipements sur leurs chevaux respectifs. La fraicheur de l’aurore laissa place à une température plus douce. Au fil des heures, la pente vint s’adoucir et les herbes et les arbres vinrent à leur tour remplacer roches et rocailles. Le sentier parut s’élargir sans raison. Des gazouillis d’oiseaux les entourèrent. Ils accompagnaient mélodieusement la descente des Elfes qui se prirent à sourire à l’écoute de ces sons qui inspiraient la joie. Les chanteurs étaient de multiples couleurs, bleus et verts et jaunes et rouges. Ces gazouillis différaient des croassements que les Eldar avaient entendus tout le long qu’ils eurent traversés les Montagnes de Brume.

La journée défila comme la distance qui les séparait de la maison d’Elrond. Ils purent enfourcher leurs compagnons et tout de suite le voyage s’accéléra. Les Elfes firent néanmoins une pause pour se rafraichir et manger le long de l’Anduin. Le temps était au beau fixe, le ciel bleu était parsemé de petits nuages blancs et le soleil y trônait haut, majestueux. Mais il était tout juste midi lorsqu’ils reprirent le chemin qui descendait au Sud. Ils traversèrent la Rivière aux Flambes en remontant vers l’Ouest afin de trouver un passage plus facile car la rivière était large sur certains tronçons. Ils longèrent le Champs de Flambes toujours vers le Sud. Ils s’arrêtèrent pour la nuit à mi-chemin entre les champs et l’orée de la Lothlorien et se permirent d’allumer un feu pour faire chauffer de l’eau. Calion profita de la présence autour d’eux de cours d’eaux pour s’y laver. Le voyage était harassant par cette chaleur. Encore une fois chacun monta la garde et au matin ils reprirent très vite leur progression et firent halte à la lisière de la forêt et déjà une lumière d’or jaillissait de celle-ci.

« Nous faisons face à la lisière Nord de Lorien dit l’ambassadeur à titre informatif, et il nous faudra trouver cette Dame Lethrilis »

Les trois Elfes entrèrent dans la forêt enchantée et tout de suite les feuilles dorées illuminèrent leurs yeux. Calion descendit de son cheval. Une patrouille ne tarda pas à les interpeler et tout pointant leurs flèches ils leurs demandèrent leurs noms.

« Mae govannen. Je ne pensais pas que les voyageurs étaient toujours accueillis de cette façon en Lothlorien. Il regarda le chef de la patrouille. Voici Elwing, magicienne aux grands pouvoirs qui inspire l’Espoir. Elle inclina sa tête en respect. Ici je vous présente Voronwë Amnel, tendant son bras droit vers lui, Heraut d’Imladris, un maître épéiste croyez-moi ainsi qu’un formidable poète. Quant à moi je suis Calion Palantir, Ambassadeur du Conseil Elfique. Il sortit délicatement d'une poche un morceau de papier plié en plusieurs morceaux. Voici le document qui le prouve, le sceau de Rustor Erumelgos y est apposé. »

Le chef d’élément regarda attentivement le document et ordonna à ses hommes de débander leurs arcs. Ils se saluèrent tous avec respect. Les trois mandatés furent invités à suivre la patrouille.

Sous les arbres dorés, la troupe suivit un chemin qui n’existait pas, il n’y avait pas de traces de pas sauf celles que les chevaux créaient.

« Nous recherchons Dame Lethrilis, dit Calion comme pour casser le silence, où pouvons-nous la trouver mon ami ? »

« Surement en notre capitale de Caras Galadhon, Narmacìl. Répondit le ranger elfe. Nous y serons demain. Ce soir nous dormirons dans les arbres sur l’un de nos très nombreux flets. Profitez du trajet ma Dame, mes Seigneurs. Voyez les dorures sous nos feuilles, observez comme les troncs de nos arbres sont lisses. Admirez le ciel bleu au-dessus de nos têtes. »

Ce n’était pas le premier voyage de l’Ambassadeur en Lorien et il remarqua que le paysage dans cette partie de la forêt n’avait pas changé mais était toujours aussi splendide. Le soir ils grimpèrent sur le flet mentionné plus tôt dans la journée et tous s’y restaurèrent et Sighild, Voronwë et Calion purent passer une nuit complète. Les chevaux furent en paix en contrebas.

Le lendemain, ils reprirent la direction de la cité. Ils arrivèrent à proximité sur une bute. Les trois Elfes contemplèrent la beauté et la capitale des Galadhrim, une merveille du monde elfique.

« Nous y voilà, nous allons vous y conduire. »

La troupe se rapprocha de la cité. Il émanait une lumière vive que le soleil à peine naissant déployait sur la contrée.

« J’ai du mal à croire que la Contrée Sauvage soit si proche. » Dit Calion à ses amis, souriant.

Des lampes placées à l’orée de la cité diffusaient la lumière la lumière du soleil et des miroirs prolongeaient les rayons dans toutes les parties de la capitale. Avant d’entrer, ils laissèrent leurs chevaux, libres au pré.

Le chef de patrouille les mena jusqu’à une porte dans un arbre haut et blanc. Le trio remercia de tout cœur la patrouille qui repartit sitôt. Calion frappa légèrement sur la porte, le son fut doux à écouter. La porte resta close. Le Noldo recommença. Il regardait Sighild et le Héraut d’Imladris tandis que la porte s’ouvrait. Il tourna son visage face à l’Elfe qui se tenait devant lui et qui lui souriait. Sa peau était d’or et ses cheveux blonds. Elle était vêtue d’argent et sur son dos tombait une cape grise. Calion baissa sa tête et tendit sa main droite pour la saluer comme le voulait l’usage. Il la regarda et lui sourit.

« Dame Lethrilis ? Elle acquiesça d’un hochement de tête. Je suis Calion Palantir et je suis envoyé par le Conseil Elfique … L’objet de ma visite est une missive que vous auriez reçue. Elle regarda derrière le Noldo. Oh et je vous présente Elwing et Voronwë deux amis qui m’accompagnent. »

Ils s’inclinèrent et Dame Lethrilis en fit de même. Elle les invita à rentrer dans sa demeure, ils la suivirent et la porte se referma derrière eux.

« J’ai entendu parler de vous trois. Ne croyez pas que vos noms nous soient inconnus. Elle les invita à s’asseoir sur de confortables sièges et leur proposa de la boisson. Calion demanda un grand verre d’eau s’il était possible. Dame Lethrilis lui sourit. Sa voix était douce et son rire discret. Elle s’assit à son tour lorsque tous ses hôtes furent servis. Votre réputation vous précède Narmacìl tout comme celle de vos amis. »
#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: De vieux amis
Calion Palantir

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: De vieux amis    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 14 Avr 2020 - 4:29
La soirée était déjà bien entamée, Calion n’avait pas encore préparé un seul de ses sacs, il se disait qu’il avait le temps. Ce soir il voulait trouver la magicienne et le Heraut d’Imladris afin de leur expliquer l’évolution de la situation et aussi de leur proposer de l’accompagner en Lothlorien. Cela ne dérangeait pas le Noldo de partir seul, longtemps il a écumé les routes et les pistes de la Terre du Milieu, à pieds ou à cheval mais il se disait qu’avec ses compagnons là les dangers seraient amoindris. Aussi pensa-t-il que la Lorien n’était que la première étape d’une longue mission, d’un long voyage.

Le Noldo ne chercha pas bien longtemps ses amis. En effet tous deux siégeaient l’un à côté de l’autre au banquet qui avait été organisé en l’honneur de tous les artisans et ouvriers qui ont œuvré à la reconstruction d’Imladris. Ils trinquaient, la boisson coulait à flot et sans discontinuer, la nourriture ne manquait pas non plus mais tout en retenue. Pourtant les rires et les visages rougis par le vin et l’hydromel avaient envahi la place. Calion se servit un verre de vin et s’approcha des deux Elfes.

"Sighild, Voronwë, mes amis, quelle joie de vous revoir ! Il but une gorgée. Ainsi je vous trouve ici buvant et mangeant ensemble, en train de sourire et de rire ! Une vision très plaisante. Se réjouit-il. S’il vous plaît, trinquons ensemble ! Il leva son verre, les deux Elfes l’imitèrent. À Imladris !" Les verres s’entrechoquèrent.

Calion s’était assis à droite de la magicienne quant à Voronwë il festoyait depuis le début de la soirée à gauche de Sighild.

"Mes amis j’ai à vous parler. Le ton employé devint plus sérieux. Je ne suis plus le Régent de notre belle cité. La Maison d’Elrond s’est trouvée un nouveau Seigneur."

Il marqua une pause et d’un geste de sa main libre il coupa Voronwë qui allait s’élancer dans une tirade dont lui seul avait le secret tandis qu’il buvait encore une gorgée.

"C’est Arminas le nouveau Maître de Fondcombe. Rustor lui n’est plus Haut-Prince des Elfes mais dirige le Conseil Elfique. C’est en quelque sorte le jeu des chaises musicales. Sighild et Voronwë semblaient captivés par ce que disait leur interlocuteur. Quant à votre serviteur, le sort … Il marqua une nouvelle pause. Ou des décisions prisent en catimini font revenir aux origines le Noldo avec lequel vous venez de trinquer puisque le voilà ambassadeur … Ambassadeur des Elfes. Calion but encore. Il poursuivit. Je suis aussi en quelque sorte l’ambassadeur du Conseil Elfique, c’est une double fonction pourrait-on dire."

Un Elfe vint lui porter une assiette de victuailles, viandes et légumes verts. Calion regarda ledit Elfe et le remercia chaleureusement mais ne put s’empêcher de lui faire une remarque.

"Merci encore mon bon ami mais le service que vous m’offrez à cette heure ci ne m’est plus dévolu."

"Seigneur Palantir dit l’Elfe, vous n’êtes plus Régent d’Imladris mais tous ici avons à cœur que vous reveniez en tant que Seigneur de notre Refuge. Je vous laisse, à bientôt."

Calion inclina respectueusement sa tête en réponse. Celui-ci se retourna vers ses amis qui n’avaient encore rien dit et comme Calion lui-même, s’étaient retrouvés confus devant tant de bonté et de générosité.

"Il semble que la nouvelle ait déjà fait le tour de la vallée. Croyez-moi mes amis que les commérages ne sont pas mon domaine de prédilection."

Sighild riait tout en trempant ses lèvres dans son verre. Voronwë semblait songeur. La déception se lisait dans ses yeux. Calion se disait que son vieil ami devait trouver cette situation injuste.

"Voronwë, vous restez Heraut d’Imladris, votre parole est d’or et vos actes honorent tant votre cité que vous-même. Ne songez plus au « si », pensez au futur, j’y arrive."

Calion termina son verre de vin et demanda un verre d’eau cette fois-ci. Le grand feu devant eux réchauffait la peau du Noldo. Il regarda Sighild à sa droite et plongea ses yeux dans les siens. Elle semblait heureuse à cet instant. Elle profitait de ce moment pour se décontracter. Elle avait vécu tant de traumatismes. Un silence s’était installé parmi le trio. Pourtant autour d’eux les festivités battaient leur plein, Calion avait remarqué que ses deux compagnons s’étaient rapprochés et peut-être même entichés l’un l’autre, cela ne dérangeait pas le Noldo.

"J’ai quelque chose à vous dire ou à vous demander. Ses interlocuteurs le fixaient tout en profitant du banquet. Une mission m’a d’ores et déjà été confiée. Je dois partir d’Imladris pour la Lothlorien, je dois y rencontrer quelqu’un. Lorsqu’on m’a assigné cette tâche, j’ai tout de suite pensé à vous deux alors même que Rustor mentionnait vos noms pour m’accompagner."

Calion s’hydrata de son verre d’eau en une seule fois, il avait très soif. Il se leva et alla se servir de l’hydromel. Lorsqu’il se retourna Sighild et Voronwë se parlaient, probablement de ce que venait de leur dire Calion. Le Noldo les regardait, ils ne prêtaient pas attention à lui. Ce n’est pas qu’il les enviait mais ils se plaisaient et à Calion lui manquait la présence d’une femme à ses côtés. Il revint à ses esprits et les rejoignit. Il s’assit.

"Je vous laisse le temps de réfléchir à la question suivante, voulez-vous m’accompagner dans cette mission ? Je ne sais pas quand je partirai, je ne saurai que trop tarder vous le comprendrez. Je n’ai pas non plus planché sur l’itinéraire à emprunter ni préparer mes affaires. Ce soir je profite de boire et de manger avec vous. Il les regarda tous deux sur sa gauche. Peut-être avez-vous des questions au sujet de cette mission avant de me donner votre réponse, ce serait logique. J’ai tellement de choses à penser que j’ai possiblement omis des détails." Le ton de Calion était très amical, l’hydromel coulait dans sa gorge.

Il y avait dans l’air une agréable odeur de viande, la graisse qui sortait de celle-ci tombait sur le feu qui à son tour léchait la viande de ses langues rougeoyantes. Des bûches venaient d’être ajoutées, d’autres viandes allaient venir garnir les multiples broches. Les Elfes n’étaient pas connus comme mangeurs de viandes pourtant ils l’étaient. Pas au niveau des Nains certes, peut-être même pas au niveau des Humains.

La soirée se poursuivait, des musiciens l’animaient déjà depuis des heures ils ne s’arrêteraient pas avant l’aurore.
#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: Enfin les retrouvailles !
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Enfin les retrouvailles !    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 16 Juin 2019 - 19:03
Imladris était toujours en reconstruction à l’arrivée des voyageurs. Certains artisans polissaient de superbes statues, d’autres finissaient des toitures de bâtiments ravagés. Les elfes présents semblaient prendre à cœur leur ouvrage afin qu’Imladris resplendisse de nouveau. Ainsi tel le phénix, la cité renaitrait de ses cendres. Voronwë ne pouvait qu’être fier de ce spectacle. Tailleurs de pierres, menuisiers, architectes, tous travaillaient avec harmonie. Leurs visages n’affichaient plus la tristesse des derniers mois. Au contraire, Voronwë pouvait remarquer une lueur dans leurs yeux. Le cavalier la connaissait que trop bien cette lueur, cet espoir lié à la fierté d’accomplir quelque chose de grand, de participer à l’Histoire. Aujourd’hui plus que jamais, le capitaine était fier de son peuple, fier de ses artisans, fier d’être elfe.

Les gardes protégeant Imladris laissèrent passer l’elfe et ses protégés sans poser de question. Ils connaissaient tous à la fois le héros qu’il était mais aussi son rang de Héraut qui lui permettait certaines libertés. Ils laissèrent ainsi rentrer les inconnus. Pénétrant dans la cité aux cotés de la mère de Sighild, la tête haute, ils furent salués par les artisans. Ils reconnurent la mère de Sighild à cause de leur ressemblance. Voronwë les salua à leur tour d’un signe de tête respectueux. Le regard des elfes trahissait leur joie de revoir l’un des héros de la grande bataille d’Imladris revenir chez lui. Les exploits de la demi-elfe et du héraut étaient à présent connus. Leurs faits de guerre passés étaient bien sûr reconnus, mais combattre au sein de leur propre cité leur avait offert une notoriété sans précédent. Chaque enfant avait entendu au moins cent fois l’histoire de ces deux héros. Ils connaissaient sur le bout des doigts le courage inébranlable de la guerrière ainsi que la témérité du capitaine. Il va de soi que la charge de cavalerie de Voronwë n’était pas passée inaperçue. Cet évènement fut narré, amplifié et grandement exagéré. Comment pouvait-il en être autrement ? Une charge en pleine ville, le héraut s’en souviendrait quand bien même vivrait des millénaires ! Sans s’en rendre compte, les deux amis étaient peut-être entrés dans l’Histoire, dans la légende. Quelle fierté ! Un groupe d’enfant jouaient non loin. Ils furent tous pétrifiés, les yeux emplis d’étoiles comme s’ils avaient vu un héros d’antan. Cela amusa Voronwë qui les salua de la main, sourire aux lèvres. Tout était différent mais rien n’avait changé : il était chez lui. Imladris semblait être redevenue la cité inexpugnable et magnifique qu’elle était jadis.

Le voyage fut agréable, en partie grâce à la compagnie de la mère de son amie. L’elfe, en grand seigneur, avait financé l’intégralité du voyage. L’argent n’était absolument pas un problème pour lui. Ils avaient alors logé dans des auberges et autres étapes pour voyageurs. Ce voyage fut bien plus agréable sans le froid mordant du rude hiver. Le héraut avait veillé sur la mère et l’enfant comme sur la prunelle de ses yeux. Il avait pris soin d’eux afin que le voyage soit des plus confortables. Parfois, il racontait les aventures de Sighild à l’enfant. Ces histoires étaient peut-être exagérées, c’est ce que ne cessait de penser la mère alors que l’elfe lui assurait le contraire. Qui pouvait croire que sa petite Sighild était si brave, si forte, si héroïque ?

Les deux voyageurs avaient pris le temps de discuter, pris le temps de se connaître. Voronwë, qui pouvait paraître parfois froid, s’était montré comme un protecteur amical. Le voyage se passa tellement bien qu’ils ne furent importunés qu’une seule fois sur le long trajet entre Minas Tirith et Imladris. La tenue de voyage de haute qualité elfique de Voronwë ainsi que l’étendard d’Imladris montraient son importance. Même, s’il n’était pas noble d’attaquer un héraut, certains brigands ne s’en privaient pas. Fort heureusement, le capitaine de cavalerie avait vu le guet-apens bien avant. Ainsi, il laissa en sécurité la mère de son ami et son enfant avant d’aller à la rencontre des brigands. Le capitaine tenta de parlementer, les brigands ne voulurent rien entendre. Tant pis pour eux. Les protégés de l’elfe ne virent ni la scène, ni les corps sanglants car il préféra cacher tout cela à leurs yeux innocents. Ils étaient en sécurité aux cotés de Voronwë. Sighild lui avait accordé une confiance aveugle en lui confiant la vie du reste de sa famille. Il le savait et en été plus qu’honoré. Il était pourtant conscient que le trajet était dangereux et qu’ils pourraient être attaqué. Ainsi, Voronwë préféra offrir une dague à Laureline, au cas où. Fort heureusement, elle n’eut pas à utiliser cette dague et le trajet se déroula sans encombre.

Les nuits passées à regarder les étoiles avaient fait un bien fou à Voronwë. Il se sentait ressourcé. La guerre, du moins celle-ci, était terminée. La paix allait pouvoir inonder Imladris. Mais le cavalier savait mieux que personne qu’elle ne durait jamais bien longtemps. C’est pour cela qu’il allait profiter de chaque moment de repos, de chaque instant de paix. Bientôt il devrait repartir dans une autre contrée, tel était le rôle du Héraut. En attendant, il appréciait la vie calme d’Imladris. Le capitaine avait bien sûr rapidement prévenu ses supérieurs de la présence de Laureline comme hôte d’honneur. Il se portait responsable de tout problème. Les elfes, déjà méfiants, l’étaient plus encore depuis la bataille. Pourtant, la parole du Héraut était respectée.

Le soldat les logea chez lui d’abord avant de leur trouver une nouvelle habitation. Il y avait eu beaucoup de pertes durant la bataille et nombre d’habitations étaient maintenant laissées à l’abandon. Le capitaine voulut financer l’habitation, cependant elle fut offerte par Imladris pour récompenser Sighild des services rendus à la cité. Laureline pouvait à présent recommencer une vie en sécurité et entouré de personnes bienveillantes. Les elfes sont de nature méfiante mais, étant la mère d’un héros, elle fut accueillie à bras ouverts. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant à quel point Sighild était renommée dans la cité ! L’enfant allait pouvoir être éduqué par les meilleurs pédagogues d’Imladris, quelle chance il avait !

Laureline s’adapta parfaitement à la vie et aida aux travaux comme la plupart des habitants. La mère n’avait aucune notion d’artisanat ou d’architecture, elle préféra alors les nourrir et leur apporter de quoi s’hydrater. Voronwë, quant à lui, se vit attribué la responsabilité de la reconstruction des défenses. Imladris devait devenir imprenable. Entouré de nombreux architectes militaires, il planifia certaines défenses. Son expérience des batailles a permis de prendre du recul sur les faiblesses qui ont entrainé leur défaite. Il ne fallait plus compter sur l’invisibilité de cette cité aux yeux du monde. Si certaines personnes malveillantes ont pu trouver Foncombe, d’autres le feraient. Le héraut regrettait de ne pas avoir Calion Palantir à ses cotés pour apporter son expérience. Le cavalier avait certes beaucoup d’expérience mais il n’avait pas la vision ni le recul de son ancestral ami. Pourtant, il fit de son mieux pour protéger son peuple.

La cité n’était plus aussi active qu’avant : il y avait eu beaucoup de morts. Une part des survivants avait décidé de quitter la terre du milieu. Voronwë regrettait ce choix mais il le comprenait. Un jour peut être partirait-il naviguer vers l’ouest. En attendant ce jour lointain, il se concentrerait sur sa cité. Evidemment, il veillait sur ses protégés en attendant le retour de Sighild. Son ami lui manquait. Il la retrouvait dans sa mère qu’il avait appris à connaitre durant le long voyage.

Epée à la main, le capitaine entrainait les nouvelles recrues parmi les cavaliers. Même s’il n’était pas formateur, il avait insisté pour aider les jeunes soldats à se motiver. Son aide était la bienvenue étant donné que les jeunes recrues le voyaient comme un héros. Les recrues n’étaient d’ailleurs plus si jeunes. Même si la chute d’Imladris avait fait peur à beaucoup d’elfes, d’autres ont vu naître en eux la volonté de défendre la vie de leurs proches. Le capitaine entrainait ainsi parfois des elfes presque aussi âgés que lui.

Petit à petit, Imladris retrouvait sa beauté d’antan. Sighild, à son retour, la verrait plus belle que jamais. Voronwë attendait son amie avec impatience, il s’inquiétait pour elle. Le cavalier savait qu’elle pouvait se défendre, mais il s’inquiétait pour sa santé mentale. La perte de son père avait été douloureuse pour elle et il la comprenait parfaitement. Espérant qu’elle aille bien, il effectuait des moulinets avec sa lame afin de rester un bon épéiste. La paix avait beaucoup de vertus, mais qui veut la paix prépare la guerre. Ça, le héraut le savait mieux que quiconque. Dans la journée, il alla examiner l’avancée des travaux de défense. Tout était presque terminé. Subitement, des voix s’élevèrent, des sourires apparurent sur les visages : les mêmes qu’à son arrivée. Voronwë n’arrivait pas à y croire, elle était enfin là. A l’instant où il la vit, le cavalier senti une vague d’apaisement, elle était enfin là, chez elle.
#Voronwë #Sighild
Sujet: [Flashback] L'aigle sortant des flammes [PV Vovo]
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Centre de la Cité   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Flashback] L'aigle sortant des flammes [PV Vovo]    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 28 Jan 2018 - 14:59
Chaque pas était lourd et pesant. Ou bien était-ce l’ambiance suffocante ? Voronwë ne pouvait le dire. Les rues, les Hommes, les cris, tout se distinguait. Une seule chose avait de l’importance : cette marche. Le chemin parcouru jusqu’à la demeure des Baldrick était peut être anodin quand on les voyait marcher. Pourtant, le Héraut d’Imladris savait bien de quoi il était question, il connaissait la douleur de cette marche avant de voir une dernière fois un être aimé.

Chaque pas était fuyant, elle semblait marcher sur des débris de verre, comme pour ne pas se blesser. Les pavés de la cité blanche brulaient tout espoir, centimètre après centimètre, aussi bien qu’elle semblait voler. Une âme en deuil survolant rues et ruelles. Sighild aux pieds légers paraissait vouloir fuir loin de ces tristes obligations, loin de la froide solitude de la mort. L’hiver était passé, pourtant, de grands frissons traversaient sans doute son corps et Voronwë pouvait presque les sentir.

Mais chaque pas était déterminé d’une passion brulante : revoir une dernière fois son père. Elle enchaînait les pas comme si elle craignait de ne pas arriver à temps. Comme si le monde tout entier allait périr si elle ne devait ralentir qu’un temps soit peu. La réalité était devant elle et la demi-elfe l’affrontait avec force et courage.

Voronwë savait ce qu’elle endurait. Il ne connaissait que trop bien cette envie de fuite mêlée à cette détermination  sans faille. Ainsi, c’est en ami qu’il marchait à ses côtés, à son rythme, telle une feuille suivant les caresses du vent impétueux. Le cavalier savait qu’il n’avait pas à parler pour être présent pour elle. C’est pourquoi il ne se contentait que d’une marche silencieuse, du moins en apparence. Certes ils parlaient de tout et de rien, mais leurs paroles étaient vides de sens, surtout pour Sighild. Pourtant, la présence de l’elfe devait sans doute être réconfortante. Pourtant, avec ou sans lui, cette épreuve elle devait la surmonter seule. Le dernier Amnel ne remarquait même pas les regards étonnés des habitants qui s’écartaient sur leur chemin. Peut-être ne voyaient-ils que rarement des elfes ou même de personnes importantes.

En arrivant devant ce qu’il devina rapidement être la demeure des Baldrick, Voronwë entendit une douce mélodie. Serait-ce de la harpe ? Aucun doute là-dessus. Le Héraut était bluffé par la beauté du morceau digne d’une composition elfique. Il comprit rapidement pourquoi.

« Ils se feront un plaisir de te recevoir, ça n’est pas tous les jours que nous recevons le Héraut d'Imladris. Ma mère en sera en tout cas honorée. » Expliqua Sighild.

« Tout l’honneur est pour moi de rencontrer les parents d’une si grande guerrière. »
Répliqua-t-il.

Le soldat était sincère, il l’avait vu combattre avec un tel courage et une telle dévotion envers Imladris qu’il la tenait désormais en très haute estime. Et ces tristes moments ne faisaient qu’attiser l’admiration de Voronwë pour son amie. Car pour être un héros il est souvent coutume de penser qu’il faut être stoïque et vaincre chaque obstacle avec force et détermination. Ces personnes ne sont pas de vrais héros. Les vrais héros sont sensibles. Cette sensibilité les rend humain et ainsi leur humanité les pousse à vaincre  coute que coute. La force ne réside pas dans l’absence de sentiments, elle en puise sa force. C’est pourquoi Sighild Baldrick était une héroïne.

Ils entrèrent alors dans le foyer et virent une femme sortir d’une chambre. Voronwë devina rapidement la malheureuse situation. Elle semblait bouleversée, pourtant elle s’inclina respectueusement devant Voronwë. Ce dernier remarqua ses efforts et son respect.

«C’est un honneur que de vous recevoir mon Seigneur.»  avait-elle dit d’un air neutre.

« Mae govannen - na vedui ! » renchérit le Héraut « Il me tardait de rencontrer la femme qui a mis au monde une si grande guerrière ».

Les deux femmes se ressemblaient énormément hormis la couleur de cheveux. Sa mère semblait plus expressive. Peut-être avait-elle vécut moins de batailles et moins d’épreuves que sa fille. En revanche, Voronwë remarqua un autre détail marquant : sa maîtrise de l’elfique était parfaite.

Voronwë se sentait de trop, pourtant, il savait que sa présence pouvait réconforter. Pendant que Silghild s’apprêtait à faire ses adieux à son père, sa mère tenta un sourire.

« Je suis navrée de vous accueillir en de pareilles circonstances. Ne restons pas là debout, veuillez me suivre je vous prie.
»

Elle indiqua la cuisine, l’hôte ferma la porte et suivit le pas. Sa voix était apaisante, agréable. Elle ressemblait à celle de son amie. Voronwë fut accueillis comme un roi avec du poly nectar et du pain d’épice. Il n’en avait pas gouté depuis tant de décennies !

Après s’être occupé de son nourrisson, elle s’assied en face de Voronwë. Ses yeux étaient lourds, sombres et pourtant si bleus. Tant de larmes avaient foulées ses joues. Le soldat était navré pour elle. Quelle tristesse de perdre un être aimé et à la couleur de ses yeux, elle devait l’aimer de tout son cœur. La mère de Sighild tenta tout de même de lancer la discussion :

« Nos terres ne vous manquent-elles pas ? Malgré cette bataille et ces pertes, la Cité où je suis née me manque. Je voudrais tant faire pour qu’elle retrouve sa beauté et ce côté apaisant qui la caractérise tant. Sighild m’a informé des dégâts causés par ces batailles…j’ai ressenti une douleur tellement forte.» Dit-elle avec regret.


A ce moment, le visage de Voronwë assombrit à son tour. Imladris était tout pour lui. Il aimait ses habitants, ses jardins, ses œuvres d’art, sa beauté exceptionnelle… Il aimait tant Imladris. Il avait vécu sa perte comme la mort de sa bien-aimée. Et pourtant, il trouva la force de revenir et de la libérer. Certains pensaient qu’elle était souillée. Mais voir autant de personnes œuvrer pour sa reconstruction laissait penser autre chose. En effet, pour Voronwë, elle n’avait jamais été aussi vivante.

« Imladris me manque terriblement et il me tarde de retrouver sa splendeur. Vous avez eu vent de la bataille et de son horreur et malheureusement les contes ne sont pas exagérés. Mais ne vous inquiétez pas, notre peuple œuvre nuit et jour pour reconstituer sa gloire d’antan. Imladris brillera plus que jamais à sa reconstruction. Si la cité vous manque tant, vous savez que vous êtes la bienvenue aussi longtemps que vous le voudrez. Sighild est l’un des héros de cette bataille ainsi sachez que toute votre famille sera traitée en hôte d’exception, je m’en porte garant. » Voronwë lâcha alors un sourire d’espoir en regardant le nourrisson avant de reprendre « Notre cité a toujours été réputée pour l’éducation des jeunes. Je suis certain que nos sages seraient honorés de perpétuer cette tradition ».

La discussion continua jusqu’à ce que Voronwë entende un petit « non… ». Le père de Sighild venait de décéder. Laurelin  se leva, le cœur lourd, et alla rejoindre sa fille. Sighild semblait bouleversée. Très rapidement Voronwë remarqua l’anneau que portait la semi-elfe. L’aigle sortant des flammes. Le cavalier compris dès lors ce que cela signifiait. Soudain, le nourrisson fit rappeler sa présence forçant sa mère à le rejoindre. Le Héraut s’approcha alors solennellement.

« Noro go hûl, bado go Eru » dit-il d’une voix claire comme pour lui souhaiter bonne chance.  

Puis il s’approcha de Sighild et, à son tour, la prit dans ses bras. Les mots ne servaient à rien. Ils avaient eu la chance de communiquer avant sa mort, c’est tout ce qui comptait. Il devait être fier d’elle, quel père ne le serait pas ? L’ami de Sighild n’était pas une personne très tactile, comme tous les elfes me direz-vous. Néanmoins il possédait des qualités humaines indéniables : il était empathique et chaleureux. Ces qualités étaient rares chez les elfes mais c’est ce qui le rendait plus humain et le rapprochait ainsi de son amie à ce moment. Les amis sont là pour se soutenir. Il avait une grande reconnaissance qu’il pour tous les soldats s’étant battue pour la reprise d’Imladris. Cependant, il ne soutenait pas Sighild pour cela. Elle était devenue son amie. Voronwë avait toujours été solitaire, cela était donc étrange pour lui mais le cavalier était là, à la soutenir et il le ferait tant qu’elle avait besoin de lui.  
#Voronwë
Sujet: [Flashback]L'éternel recommencement
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Bas de la Cité   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Flashback]L'éternel recommencement    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 21 Jan 2016 - 22:39
Les passants passaient, toujours avec de plus en plus de hâte. Les marchands vendaient, comme à leur habitude, avec plus d’entrain qu’hier. Quelques orphelins courraient dans les rues, sans doute à la recherche de nouvelles bourses à dérober. Non pas qu’ils étaient des voleurs, mais la nécessité le voulait. Ce n’était alors plus du vol, mais bien un acte d’auto défense face à la faim insistance. Tout ce petit monde allait et venait dans les ruelles de Minas Tirith. Un éternel recommencement, telle était la vie au sein la cité blanche. Une guerre pourrait éclater, une famine pourrait sévir, le monde pourrait s’écrouler, Minas Tirith renaitrait toujours de plus belle. Les habitants se lanceraient toujours à la recherche du chou parfait au marché. Telle était la vie à Minas Tirith.

Voronwë appréciait les humains, cela était une qualité rare chez les elfes. Le capitaine avait toujours été fasciné par le fait que même si leur vie était si courte ils continuaient leurs habitudes jusqu’à leur mort. Comment pouvaient-ils être si inconscients ? Le héraut s’était souvent posé cette question. Après tout le mal qu’il s’y était passé, le monde continuait à tourner, et ça Voronwë commençait à le comprendre. A chaque feuille tombante des arbres meurtris, l’elfe gagnait en sagesse.

L’elfe aux yeux émeraude observait la fourmilière  qu’était Minas Tirith depuis un toit. Il était assez loin pour ne pas être vu des yeux des hommes. Voronwë avait hâte de repartir pour Imladris. Sa demeure lui manquait. De plus, son  fidèle loup l’attendait aussi. Un léger sourire apparut sur le visage du capitaine à la simple pensée de rentrer. Ce sourire prit une toute autre ampleur à la vue de Sighild. La semi-elfe vint le rejoindre.

« Je peux ? » demanda-t-elle.




« Bien sûr ! » répondit-il chaleureusement à son amie.



Elle vint alors s’assoir à côté de lui. Le dernier Amnel avait été effrayé lors de sa chute, ou du moins celle de l’illusion. A cette simple pensée, son sourire disparut instantanément. Il lui devait la vue, ce n’était pas rien. Grace à elle il pouvait revoir cette fourmilière et il pourrait revoir sa chère cité. Il lui devait presque la vie, puisqu’une vie sans la vue aurait sonné comme une mort.

Une question trottait dans la tête du soldat, l’avait-elle vu lors de la chute ? Si oui, c’était bien gênant pour lui, Héraut d’Imladris et capitaine de cette dernière. Il ne voulait pas paraitre comme faible, il ne l’était pas. Comment réagirait-elle si elle l’avait vu ? Qu’en penserait-elle ? Tellement de questions. Voronwë ne voulait pas en connaitre les réponses. Donc l’elfe décida de briser le silence afin de faire taire son esprit et revenir à la réalité.

« Tu comptes rester encore combien de temps à Minas Tirith ? »



Une question anodine, mais qui avait le mérite de rompre le silence entre les deux personnages pendant que le brouhaha faisait rage plus bas. Ce chaos sonore synonyme, pour les hommes, d’éternel recommencement.

#Voronwë
Sujet: Car le Mal ne se repose jamais
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Le Palais   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Car le Mal ne se repose jamais    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 2 Mar 2015 - 20:27
Il était assez amusant de voir cet homme tenter de séduire Sighild. Il n’était pas fiable, Voronwë en était certain. Il était si… maladroit, et tellement faux à la fois. La reine allait être en danger.

Enfin ils arrivèrent à destination où Sighild joua de son influence pour demander audience à la reine. Le danger approchait au fur et à mesure qu’ils avançaient. Voronwë ne cessait de surveiller l’inconnu, prêt à toute situation. Enfin ils entrèrent dans la salle. Elle était magnifique, Voronwë n’avait jamais visité cette partie de la cité. Contemplant en silence, le visage de marbre, le capitaine regretta d’avoir laissé l’homme sans surveillance quelques secondes. Il fut heureux de voir que Sighild lui lançait un regard  insistant. Ce dernier ne regardait pas qu’avec les yeux, Ignus semblait vraiment étonné.  

Les minutes s’envolaient à mesure qu’Ignus s’impatientait. Il avait quelques envies pressantes, comme par hasard. Voronwë doutait de plus en plus. Il devait malheureusement le laisser seul, dans le palais. Le capitaine haïssait cette idée, il allait le regretter. Mais il devait le laisser.

Les secondes devenait longues, que faisait-il ? Où était-il ? Que faire ? Si cela faisait partie de son plan, la guerre serait déclarée, et Imladris n’avait pas besoin d’une nouvelle guerre. La cité était en pleine reconstruction, le peuple était mentalement détruit. Le seul espoir était de revoir l’armée se reconstituée pour protéger les remparts. Les mères ne dormaient plus, les pères gardaient leurs armes à leur chevet. Les elfes avaient découvert un sentiment bien humain : la peur. Un nouveau conflit signerait l’arrêt de mort de ce peuple. Le Gondor était trop puissant.

Ignus ne revenait pas, les gardes de la fontaine restaient immobiles tels des statues de pierre. L’arbre du Gondor étincelait sur leurs boucliers. Un magnifique arbre, un signe d’espoir. Ce royaume avait tellement subit de perte, de combats, de guerres. Sauron avait détruit Osgiliath, tout n’était que feu et fer. La mort était partout, de bien tristes souvenirs. Mais cela était bien loin. Maintenant le Gondor avait retrouvé sa gloire d’antan. Plus encore avec le mariage. La reine devait être occupée avec tous les cadeaux et visites, le temps était de plus en plus long.

Subitement, des gardes de la fontaine rentrèrent en fracas dans l’immense salle. Leurs lances éclatantes pointaient les deux elfes. Ces derniers furent forcés, malgré leurs protestations, de se mettre à genoux tels des esclaves devant leurs maitres. Le capitaine était héraut maintenant, il représentait Imladris, et la meilleure solution était de discuter avec la reine de ce mal entendu.

-Où se trouve le troisième ? On nous a dit qu’il y avait un troisième type ! Dépêchez-vous, répondez !



Voronwë devina très rapidement la supercherie tout en lâchant un juron elfique. Il voulut se lever pour répondre mais un métal glacial se précipita sous sur sa gorge, l’immobilisant complètement.  

-Comment osez-vous ?! Je suis Voronwë Amnel, Héraut d’Imladris !


Le fer pressa plus fort sur la gorge du cavalier qui adressa un regard des plus noirs au soldat.  La situation était des plus graves. Mais où était Ignus ?!

#Voronwë
Sujet: Car le Mal ne se repose jamais
Sighild Baldrick

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Rechercher dans: Le Palais   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Car le Mal ne se repose jamais    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 19 Jan 2015 - 18:29
La semi elfe contemplait l’horizon qu’offrait le palais. Vêtue, comme à son habitude de noir, la jeune mage était songeuse.

Les événements récents l’avaient laissé perplexe, notamment l’interrogatoire de la veille. La manière dont il s’était déroulé était étrange. Jamais elle n’avait pensé que l’Ordre de la Couronne de Fer était aussi nocif: une preuve que ce Monde lui était encore inconnu. Cela la conforta dans l’idée de voyager davantage. Gallen Montersen avait aussi évoqué Lammath…sur le coup, il n’y eu aucune réaction de sa part mais il en fut tout autre lorsqu’elle sortit seule de cet entretien. Elle le revoyait mourir dans ses bras. Pensant qu’elle était son aimée, il lui avait parlé en lui demandant de lui pardonner et qu’il l’aimait. Elle s’entendait à nouveau lui chuchoter « Tu es pardonné, endors toi et rejoins moi ». Sa cicatrice était le souvenir visible de ce combat acharné entre ce pauvre dément, Calion et elle-même.
En rentrant chez elle, Sighild fut tout de suite demandée par sa mère. Quelques heures passèrent et les cris de douleurs laissèrent place à des cris d’enfants. La belle fut la première à tenir le nouveau-né dans ses bras.  Attendrie par sa petite sœur, la jeune mage lui déposa un délicat baiser sur le front puis elle la remit à sa mère.

Sighild décida de les laisser se reposer tous les trois, elle quitta son domicile après s’être débarbouillée. Elle arriva à temps pour contempler le lever du soleil du palais du Roi. Ce spectacle naturel avait le don de la rendre heureuse.

Mais la réalité revint rapidement. La semi elfe fut sollicitée par son compagnon de route : Eirik. Une longue discussion eut lieu : le jeune homme, bras vengeur, s’entretint avec la belle. Au vu des éléments qu’il évoqua, Sighild lui sous-entendit qu’une nouvelle bataille s’annonçait à Pelargir et qu’une expédition menée par un certain Learamn partirait de bonne heure. Elle ajouta cependant qu’il serait plus judicieux pour lui de rester ici, afin qu’il ne se mette pas en danger…malheureusement, Eirik n’en tint pas compte, il la remercia et s’en alla aussitôt.

Voronwë arriva peut après le départ d’EiriK. Les deux amis s’accolèrent et entreprirent une discussion. Sighild lui expliqua la réunion secrète de la veille et lui confia en toute honnêtement les informations qu’elle avait eu. Calion était occupé, aussi les deux elfes décidèrent de lui en référer plus tard. Puis, Sighild lui annonça la naissance de sa petite sœur, pour le moment, l’enfant n’avait pas de prénom. La jeune mage expliqua à son ami qu’elle ne comptait pas participer à cette bataille car elle préférait protéger sa famille et la raccompagner à Fondcombe.

Alors que Voronwë allait lui répondre, un homme l’interrompit.  Ils n’eurent pas le temps de discuter avec le garde et l’inconnu. Alors que cet étrange personnage allait être raccompagné « aimablement », Sighild prit la parole :

« Vous avez minimisé votre talent d’acteur mon cher et vous venez de gagner votre pari. Garde, n’ayez crainte, il est avec nous. »


dit-elle d’un ton amusé.

Sans plus attendre, elle l’empoigna fermement, le redressa et se mit en face de lui. Elle regarda le soldat s’en allait et reprit :
« Vous n’êtes pas ce que vous prétendez être. Parlez, sans ambages,  dans le cas contraire, je n’hésiterais pas à vous ramener par mes propres moyens aux portes de cette cité. »



La froideur avait prit la place de l’amabilité. Les portes du palais se tenaient derrière elle et la jeune mage était bien déterminée à faire parler cet inconnu car les propos qu'il avait employé étaient bien trop graves...
[HRPG: désolée ce n'est pas terrible...]

#Sighild #Voronwë
Sujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 14 Juin 2014 - 23:48
-Maman... Maman !  Criait l’enfant, perdu.

Toute la population avait disparue, et lui était resté devant cette magnifique fille aux cheveux d’or. Elle avait plus ou moins son âge, cela ne lui importait peu, seule sa beauté occupait son esprit. Ce sourire, un sourire si fantastique, si mystique, incroyable. Puis elle se retourna, laissant l’enfant du Gondor seul. Sa mère avait aussi disparue, à l’instar de tous les artisans et marchands présents. Les stands, les ateliers étaient vides, à l’abandon. Un silence glacial envahit la citée. Seuls quelques bruits de sabots attirèrent l’attention du jeune enfant. Toute la population était là, silencieuse, à quelques pas de gardes plus somptueux les uns que les autres. Ils dégageaient un sentiment de protection, de respect mais aussi de peur chez la populace : c’était les gardes de la fontaine, l’élite du Gondor.
Mais ce qui rendait la population si silencieuse, ce n’était pas les gardes mais un spectacle bien plus magnifique, bien plus impressionnant, bien plus divin. En effet, se tenaient devant eux la délégation elfe. Leur beauté était sans pareille. Leurs montures d’un blanc éclatant illuminaient les yeux de nombreux Gondoriens. L’enfant ne pourrait oublier cette scène royale, elle restera gravée à jamais dans son cœur comme étant la plus belle et la plus fière représentation d’êtres vivants.

Voronwë avait passé ces derniers mois à Imladris, lui qui avait tellement attendu ces moments de paix au sein de sa citée natale. Tout était devenu calme, comme si rien ne s’était passé, ainsi les jours défilaient aussi rapidement qu’un clin d’œil. Les gardes faisaient leurs rondes, les artisans recommençaient à travailler, et les artistes avaient rejoint leurs ateliers. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Après un certain temps, il était temps de remercier les héros de cette guerre. Voronwë eut alors l’immense honneur de devenir Héraut d’Imladris. Il revêtit alors une cape montrant ce titre. Cette dernière était argentée et était ornée des armoiries d’Imladris tissées en files d’or, une superbe œuvre. Voronwë en était si fier ! Il avait tant donné pour sa citée, il avait tant sacrifié, il s’était battu encore et encore. La justice des Valars était bien là, il était récompensé pour son dévouement. Certes ce titre n’était qu’honorifique mais il représentait tellement pour ce capitaine. C’était une récompense, une preuve que son peuple le reconnaissait comme un courageux soldat qui pourrait les représenter. Son père serait tellement fier ! Après tout ce qui s’était déroulé, Voronwë en avait les larmes aux yeux, tout son corps ressentait cette fierté, cette reconnaissance. Le capitaine souhaitait que ces moments de paix durent indéfiniment, loin des guerres et de la misère. Cependant il savait pertinemment qu’il devrait combattre de nouveau, mais l’heure n’était pas au futur funeste, mais bien au présent jovial.

Les mois passaient rapidement, Voronwë était plus respecté qu’avant, même si ses pouvoirs et son grade restaient identiques. Il pouvait souvent voir des pères de famille ou des mères le remercier pour être revenu les délivrer. Il n’était ni le général de l’expédition, ni le seul à combattre, mais il était le plus haut gradé d’Imladris à être revenu. Les autres étant emprisonnés par ces mystérieux hommes. Tout était redevenu normal, enfin !
Voronwë était bien sur inquiet sur la blessure de son ami Calion. C’est pourquoi il décida de voyager en direction de Gar Thulion. Il y trouva son ami sur le départ. Etant maintenant héraut d’Imladris, il décida donc de suivre son ami afin de représenter au mieux le peuple elfe et ses citées.

Voronwë repensait à tout cela pendant que continuait l’apogée des créatures à la beauté indescriptible. Le silence était violent, tous les yeux étaient fixés sur eux, les humains étaient tellement prévisible. Ils étaient ensorcelés par leur magnificence, comment pourrait-il en être autrement ? La gloire, la fierté, la puissance, la grandeur, les elfes dégageaient autant de qualités qu’une immense cascade. Fiers sur leurs chevaux blancs, ils défiaient amicalement la cité.

Allant jusqu’à leurs appartements sous les yeux du peuple gondorien, ils descendirent de leurs montures qui furent conduites à l’écurie. Ils étaient bien sur démunis d’épées et d’armures vu l’importance du mariage. Leurs appartements étaient à la hauteur de leur délégation.
Le capitaine de cavalerie profita de voir son ami protégé, car il devait l’être vu son état temporaire, pour aller dans la bijouterie de la citée afin d’obtenir une tiare argentée.

Contrairement à Imladris, les journées à Minas Tirith étaient longues et incroyablement chaudes, ou serait-ce le long hiver qui avait habitué le capitaine au froid ? Les journées suivirent et se ressemblaient. Puis il y eut l’exécution. Voronwë regardait la tête haute le meurtrier, il était heureux de voir la mort de cet immonde individu.
Enfin le mariage commençait, la mariée était d’une beauté incroyable, presque comparable à une elfe ! Le capitaine était fier d’être à ce mariage royal, c’était beau et jovial. Les mariages chez les elfes étaient rares et cela était toujours particulier de voir celui d’un membre de la famille royale, qui plus est du Gondor. Ils passaient un peu plus inaperçu même si certains continuaient de fixer leur beauté inégalable.
Les cadeaux défilaient alors de toutes sortes, mais celui qui attira le plus l’attention du héraut fut le Méaras. Il ne put décoller son regard de l’animal pendant que son ami Calion rentrait boitillant dans la tente avec les cadeaux.

#Voronwë
Sujet: La reconquête ?
Calion Palantir

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La reconquête ?    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 25 Déc 2013 - 3:30
Des semaines de voyages s'étaient écoulées, peut-être même des mois. Le temps était passé longuement, les journées, encore courtes s'étaient écoulées avec lenteur. La deux centaine de soldats en provenance de Gar Thulion était resté la même depuis son départ. L'ordre et la discipline régnaient encore et les cohortes avançaient sans mal à travers les plaines du Rohan. Les troupes s'étaient retrouvées à l'orée de la forêt de Fangorn le temps d'une nuit. Les bruits venant des arbres n’effrayaient pas les Elfes qui parvenaient presque à comprendre les complaintes de ces êtres vivants. Le chemin avait été long, l'armée avait remonté les Monts Brumeux, sur le versant Ouest. Calion était le plus souvent en tête de l'armée, sur Aranwë, son cheval blanc. Des jours plus tard, l’Elnaith arriva avec l'armée devant les ruines d'Ost-in-Edhil. La cité était presque ensevelie sous la végétation mais le blanc de ses pierres la faisait resplendir. Elle était un reflet du passé, un passé glorieux et riche. Les hautes murailles tenaient encore fièrement en place. L’armée pénétra dans les ruines grâce au pont à moitié détruit puis accéda au sein de la cité par la porte principale faite de bois mais fracassée et envahie de mousse. Les fondations des deux tours blanches qui étaient aux extrémités de la porte étaient elles aussi recouvertes de mousse. L’armée inspecta lesdites ruines pendant quelques heures. Certains pourraient dire qu’il s’agit d’une perte de temps et qu’Imladris compte infiniment plus, mais Calion avait l’idée de faire d’Ost-in-Edhil une base avancée, un autre « refuge » comme il en existe ailleurs, mais pas un refuge dont il serait le chef, il voulait faire ce don aux Elfes, afin que de l’autre côté des Monts Brumeux, ils puissent s’y regrouper et y vivre Il n’était pas question d’en faire une nouvelle Imladris ou une nouvelle Gar Thulion, elle servirait de principale protection de la cité d’Elrond avec d’importantes garnisons. Aucune trace de belligérants adverses ne fut détectée dans l’enceinte de la cité détruite, cependant, des survivants du massacre d’Imladris s’étaient réfugiés ici, dans l’une des tours, celle qui semblait être la plus solide. L’armée se regroupa à ce qui semblait être le centre de la cité. Les soldats pouvaient constater que les Elfes d’antan étaient les maîtres incontestés de cette terre. L'Elnaith demanda alors l'établissement d'un camp de retraite, Calion préférait prévoir en cas de coup dur. L’armée rassemblée, Calion demanda aux survivants de rester dans la cité afin d'accueillir d'autres soldats, qu’ils soient perdus ou alors qu’ils reviennent des futurs combats, blessés. Tous les soldats se mirent au travail rapidement et commencèrent à monter des tentes, d’autres se mirent à chercher du bois afin de se chauffer mais aussi afin de consolider quelques défenses. En effet, la cité s’était constituée des remparts naturels grâce aux lierres et aux ronces qui entouraient la cité, aux arbres qui avaient poussés le long des remparts et même dans la cité, aux souches qui peuplaient les pavés, sans oublier la porte de la ville, éclatée et dont le bois était devenu tranchant comme un rasoir. Quelques temps plus tard, le camp était monté et l’armée put enfin réellement se reposer. L’Elnaith réunit dans sa tente, la magicienne, le capitaine Amnel, ainsi que d’autres capitaines : Othar et Farmidor. Il s’agissait des deux capitaines les plus aptes à contrôler des soldats ainsi que les plus rapides à réfléchir. Calion, debout, faisait les cents pas, les autres le regardaient et se demandaient à quoi réfléchissait l’Elnaith. Celui-ci s’arrêta et regarda chacun d’eux.

« Le destin de l’Eregion  et peut-être même de l’Eriador est entre nos mains. Nous ne savons pas quelles sont les ampleurs de ce conflit, peut-être ne sommes-nous qu’un grain de poussière et que cette guerre se joue à des fins plus internationales. J’ai entendu parler de troubles en Rohan il y a quelques temps sans pour autant connaître les raisons. Peut-être est-ce là la même faction qui a perturbé le royaume de Rohan. Qui parmi vous en sait quelques chose ? »

Les quatre Elfes se regardèrent et répondirent ensemble par un hochement de tête horizontal.

« Voyez comme notre « non-interventionnisme », notre capacité à nous faire oublier du monde nous a fait largement oublier que nous sommes les premiers enfants d’Eru et qu’en ce sens, nous devons protéger le monde dans lequel nous vivons. Certes le temps des Elfes est révolu, mais rien ne nous interdit de surveiller notre terre. Calion marqua une pause. Il baissa la tête et regarda ses pieds. Nous nous devons, non pas simplement reprendre Imladris, mais nous nous devons de montrer à tous les autres peuples que les Elfes, peu importe d’où ils viennent, sont toujours présent sur cette terre, et qu’ils la protègeront jusqu’à leur mort. »

Calion scrutait le sol qui était entre herbe et pavé blanc. Il releva la tête.

« Nous ne pouvons pas marcher sur Imladris avec si peu de soldats, nous le savons … Nous devons entamer une guérilla qui devra nous conduire par la suite et si possibilité il y a, vers une reconquête de notre cité. Nous nous emparerons des villages environnants le plus rapidement possible, nous devrons affaiblir les forces de nos ennemis afin de récupérer au plus vite les alentours d’Imladris et peut-être même Imladris elle-même. Je vous avoue que nous ne sommes pas encore arrivés mais nous devrons nous préparer. Les hommes devront être aptes à se battre dans des bois, il faudra engager toutes nos forces dans nos futurs combats. N’oublions pas qu’à la tête de cette armée il y a cet Elfe obscur et très puissant. Vous l’avez combattu, montrant Sighild de son index droit. Il y a aussi cet Homme, ce capitaine qui a eu le bras tranché, Voronwë, il me semble que vous avez croisé le fer contre lui. Il nous reste des jumeaux je crois ainsi que d’autres personnages de moindre importance mais ô combien redoutable. Vous devez savoir que tous nos ennemis sont d’incroyables guerriers, un seul d’entre eux peut faire basculer la bataille … »

« Comme l’un d’entre nous … » interrompit Othar.

« Tu as raison oui, je vous mets juste en garde sur la férocité de nos adversaires. Vous devez aussi savoir qu’ils useront de n’importe quel stratagème pour vous avoir, pour vous faire fléchir, pour vous tuer … Ne les laissez pas faire. Ne buvez pas leur paroles mais abattez-les, c’est la seule réponse que vous devez leur octroyer. »

La réunion se termina et chacun retourna sous sa tente ou avec ses hommes.

Le lendemain, aux aurores, Calion sortit de sa tente et ferma à cet instant sa ceinture à laquelle pendait Anglïr dans son fourreau. Les hommes se rassemblaient comme ils le pouvaient autour de lui, tout en évitant les souches, ou les blocs de pierre qui entravaient le chemin. Calion ne voulait pas faire un autre discours pour ses hommes, de peur d’être considéré non pas comme un homme d’arme comme il est devenu, mais un homme de lettre, comme il fut … Jadis. D’une voix claire, l’Elnaith dit.

« Soldats … En avant vers Imladris. »

L’armée se mit en route et laissa derrière elle des tentes ainsi que des provisions et un camp aux survivants du massacre qui avaient pour ordre de rester ici et de préparer un camp de retraite tout le jour et toute la nuit si nécessaire. Ceux-ci avaient commencé à barricader la porte principale avec des pierres ainsi que de solides branches et de légers troncs. Pendant ce temps, l’armée avançait rapidement vers sa destination, le village sous le protectorat d’Imladris le plus proche.
Quelques temps plus tard, les hommes arrivèrent à deux kilomètres du premier village. La deux centaine d’homme se sépara en cinq groupes. Le premier, dirigé par Calion, le deuxième par Sighild, le troisième par Voronwë, le quatrième par Othar et le quatrième et dernier par Farmidor. L’Elnaith ordonna à Farmidor d’envoyer une troupe d’éclaireur. Ceux-ci revinrent quelques temps plus tard avec comme bonne nouvelle un village occupé par peu de soldats mais soumis.

« Leur drapeau flotte au-dessus du plus haut bâtiment … » dit l’un des éclaireurs à l’Elnaith de la Maison du Roi.

Celui-ci misait sur l’effet de surprise.

« Farmidor, avec une partie de votre troupe, vous prendrez le village, le reste de l’armée encerclera le village mais nous serons trop loin de vous pour pouvoir vous aider rapidement. Vous vous devez d’être furtif, je vous fais confiance. Farmidor salua son supérieur et se retira. Ah attendez … Dernière chose : laissez leur drapeau flotter … Oui … Laissez-le.»

L’armée se mit à encercler le village à certains endroits tout en laissant des trous dans le cercle afin de tromper l’ennemi. Farmidor s’était approché au plus près d’un des soldats à l’armure blanche et noire. Il lui trancha la gorge en silence puis tira son corps et le déposa dans un fourré. La guerre pour la reconquête d’Imladris, la cité-refuge d’Elrond, fils d’Eärendil venait de reprendre. Un Elfe abattit d’une flèche dans la tête un autre de ces soldats. Farmidor se dit que c’était trop facile mais qu’ils étaient sur la bonne voie. Aucun habitant ne s’était rendu compte de l’attaque. Accompagné de cinq de ses hommes, Farmidor entra accroupi dans le bâtiment le plus important et il put constater qu’il était vide. La troupe de l’Elfe fit alors le tour de chaque maisonnée. La populace fut heureuse et rassurée d’avoir cette présence parmi eux. Seulement, Farmidor leur défendit de sortir, afin qu’ils ne puissent être surveillés, en espérant qu’aucun d’entre eux ne soit un espion. Le village venait d’être entièrement récupéré. Farmidor laissa une vingtaine de ses hommes dans ce village et aux alentours, dans les bois à l’orée de celui-ci et revint vers Calion qui avait rassemblé les groupes.

« Bravo Farmidor, c’est ce que je voulais ! Nous devons frapper au plus vite les autres villages en espérant qu’ils soient aussi mal défendus que le premier. En avant, dispersion. »

Les groupes se séparèrent et partirent chacun en direction du village dont ils avaient la charge de récupérer.
#Calion #Voronwë #Sighild
Sujet: Les épreuves
Calion Palantir

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Rechercher dans: Gar Thulion   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Les épreuves    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 12 Juin 2013 - 0:12
Il était temps. Temps pour Sighild Baldrick ainsi que Voronwë Amnel de prendre part aux épreuves qui les incombaient afin de déterminer s'ils sont aptes à résider en la cité Gar Thulion et ses alentours et de garantir sa sécurité.

Au crépuscule, un soldat vêtu d'une armure argentée se présenta à la tour. Sa lance, plus grande que lui en imposait. Aucun des gardes ne l'arrêta. En effet, il s'agissait du chef de la sécurité de la cité, Gilciar. Un Elfe reconnu sur qui l'on pouvait compter. Il était informé de tout ce qu'il se passait hors et à l'intérieur des murs de la cité. Il savait tout et pas une bête ne passait sans qu'il ne le sache. Il grimpa les marches de la tour pour arriver devant une scène de dissipation. Ses hommes s'étaient laissés aller depuis quelques jours aux vues du désordre dans la tour. Les captifs, Voronwë Amnel et Albérick Baldrick avaient rapidement pris l'habitude de parler avec les auxiliaires. Lorsque Gilciar se posta devant eux, les gardes se redressèrent vivement. Le chef de la sécurité de Gar Thulion s'avança afin de reprendre ses soldats dissipés. Ceci fait, il dit sèchement en pointant du doigt les deux hommes.

"Voronwë Amnel, suivez-moi. Il se retourna vers un garde et continua. Bandez lui les yeux immédiatement. Ne vous débattez pas, c'est pour votre bien ... Nous allons retrouver la magicienne. Prenez ses armes et armures."

***

Ils arrivèrent dans la cité, dans la caserne déserte réquisitionnée pour les épreuves. Ils retrouvèrent Sighild la magicienne amenée là auparavant par Gilciar.

"Enlevez lui son bandeau."

Il put ouvrir les yeux. Gilciar ne tarda pas à expliqué le déroulement de la première épreuve.

"Vous êtes ici pour passer des épreuves. Elles détermineront si vous pouvez ou non rester à Gar Thulion. Si vous ne voulez pas subir ses épreuves, alors c'est la mort qui vous attend. Il fit une pause. Nous allons commencer. Vous allez subir l'épreuve de la force. Sachez que chacun d'entre vous passera chacune de ses épreuves. L'épreuve de force donc. Vous vous tiendrez ici et vous devrez battre les meilleurs bretteurs et soldats de Gar Thulion de quelque façon que ce soit. Le combat n'est pas à mort mademoiselle, n'ayez aucune crainte. Mais il se peut que vous en ressortiez blessée. Le combat se terminera lorsque vous serez tombés trois fois."

Deux soldats sortirent d'un bâtiment de la caserne. La distinction entre eux se faisait dans l'armure et dans l'arme. Certains étaient plus légers que d'autres mais chacun avait ses propres techniques. Les soldats s'écartèrent afin de ne pas se gêner durant leurs combats respectifs.

Gilciar lança le début de l'épreuve, les combats commencèrent.

L'adversaire de Sighild était un soldat léger, vif et rapide qui, armés de deux coutelas faisait siffler le vent. Celui de Voronwë, d'une lame courbe et brillante portait une armure lourde difficilement pénétrable.
#Voronwë #Sighild #Calion
Sujet: Le "Nouveau Refuge"
Rustor Erumelgos

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Rechercher dans: Gar Thulion   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le "Nouveau Refuge"    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 23 Mar 2013 - 16:39
Gelmir restait impassible. Il comprenait les paroles de Sombre-chêne et de l'humain mais il avait également conscience de son devoir. Il avait été envoyé à la rencontre de celui qui jadis était le Seigneur de Fondcombe et avait reçu des consignes très claires.

Depuis qu'Imladris avait été attaqué, Rustor avait mis un point d'honneur à protéger un maximum sa cité. Il savait que Vertbois et la Lorien n'étaient plus sûres. Gar Thulion était le seul endroit qui pouvait servir de refuge réellement inexpugnable pour le peuple elfique.

" Ne croyez pas que je sois insensible à la cause de votre fille. Cependant, que représente sa vie contre toute celle des habitants de Gar Thulion ? "

Sombre-chêne intervint, évoquant les tourments et la valeur de la magicienne. Enfin, il se porta garant comme pouvait l'être un seigneur elfique. Cependant, c'était là que se trouvait le noeud du problème.

" Malheureusement Sombre-Chêne... "

Il avait volontairement omis le titre de l'elfe au visage brûlé.

"... je ne suis pas sûr que vous puissiez encore vous porter garant de qui que ce soit."

Gelmir était un elfe profondément bon, il avait une grande réputation d'honneur et de bienveillance. Ce qu'il disait n'était que l'évocation d'une vérité froide et objective. La garde d'Imladris avait conféré des droits à Sombre-chêne, sa perte devait lui en faire perdre.

" Cependant..."

Gelmir était en pleine réflexion, son coeur et son devoir se disputaient son esprit. Rustor le connaissait et savaient sa manière de penser. Il avait certainement anticipé sa réaction et pourtant, il l'avait envoyé lui au lieu de venir en personne. Rustor ne pouvait s'écarter de sa propre loi, Gelmir pouvait l'interpréter s'il le jugeait nécessaire.

" Une exception pourrait être envisagée... Votre fille n'étant pas consciente, le choix vous reviendra, comme il vous reviendra de l'assumer face à elle. Laissez la entrer et nos meilleurs guérisseurs s'occuperont d'elle. Cependant, quand elle sera capable de le faire, elle passera les épreuves qui nous permettent de lui accorder ou de lui refuser notre confiance. Si elle les réussi, elle pourra alors aller librement. Si elle échoue, elle devra rester dans les geoles de Gar Thulion jusqu'à la fin de sa longue vie. Gardez la avec vous hors de la cité et nous vous enverrons dès que possible des guérisseurs. Dans tous les cas, vous n'entrerez pas."

#Gelmir #Voronwë #Sighild #Calion #Sombre-Chêne
Sujet: Une Ombre sur Imladris...
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une Ombre sur Imladris...    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 7 Jan 2013 - 22:23
Tous se rassemblèrent autour de Voronwë. Le repos fut court, court mais peut être salvateur face à une bataille qui sera terrible. Tous le regardaient. Il restait silencieux. Que pouvait-il leur dire? Qu’ils allaient tous mourir? Non, ils allaient gagner cette bataille, ils allaient se battre pour Imladris.

-Cavalier d’Imladris, mes amis, mes frères. J’ai remporté nombre de batailles et vu nombre de victoires sous la bannière d’Imladris. Mais aujourd’hui ce n’est pas dans un autre royaume que nous allons combattre. Nous n’allons pas défendre une autre contrée. Aujourd’hui nous nous battrons pour notre citée, pour notre peuple. Oui notre peuple! Nous pouvons rebâtir cette citée antique mais nous ne pouvons pas ressusciter les morts. C’est pour notre peuple que je me battrai aujourd’hui, pour nos parents, pour nos frères et sœurs, pour nos enfants. C’est pour eux que je me tiendrai, épée à la main, face à cette armée! Et c’est pour eux que je mourrai si les Valar en décident ainsi! Ceci est mon combat, quel est le votre?!

Un cri de guerre à l’unisson résonnât tel un écho. « Pour notre peuple! ». Un superbe sourire illumina le visage du capitaine.

-Vous êtes la fierté de votre citée, ne l’oubliez pas!


Fier, le buste en avant, les vingt cinq cavaliers avancèrent en suivant leur leader charismatique. Un spectacle superbe. Plus que des héros, des titans s’en allant à la guerre pour la plus belle des causes.

Ils se réunirent tous pour écouter les paroles de Sombre-chêne. Le valeureux commandant donna alors ses ordres très clairs. Voronwë ne savait pas s’ils allaient se battre à cheval ou à pied. Maintenant il le savait. La neige ne dérangera pas leur assaut. Après le beau discours, il sourit à ses frères.

-Sombre-chêne nous fait honneur en nous laissant chevaucher! Nous montreront ce que les cavaliers d’Imladris savent faire!


Un tonnerre de cris suivit son encouragement. Tous pensaient qu’il ne songeait qu’à la victoire. En réalité Voronwë était plus que septique. Il ne connaissait pas ses ennemis, ce n’était pas ces idiots d’orcs ni des gobelins puants. Alors quoi? Des hommes? Les hommes savent se battre, Voronwë ne le savait que trop. Pourtant les elfes étaient plus forts, plus rapides, plus agiles. Ils ne pouvaient que gagner, c’est ce que le capitaine essayait de se convaincre.

Allant chercher sa monture, Voronwë eut une illumination. Imladris ne pouvait être souillée, elle était la citée la plus pure, la plus sainte de la terre du milieu hormis peut être quelques autres citées elfes. Elle ne pouvait tomber contre une armée d’hommes, contre une armée maléfique. Cela finira comme Sauron, comme tout le mal sur cette terre, dans un bain de sang. Le bien finira par vaincre et tout recommencera.


                                                                     
   ***
C’était l’heure. Les archers attendirent le légendaire signal de Sombre-chêne avant de décocher leurs projectiles. Celles ci n’eut pas un effet dévastateur. Les flèches rebondirent sur les boucliers et les plastrons des assaillants. Beaucoup transpercèrent leur chair, mais pas assez. Alors le combat commença. Plus loin, regardant ses frères périr, Voronwë attendait avec ses cavaliers. Les ordres étaient clairs, il devait attendre. La charge sera superbe, purificatrice. En attendant ils regardaient les autres se battre en attendant leurs tours. Les cavaliers étaient effrayés par ces hommes tuant leurs frères. Afin de leur donner du courage, il dégaina lentement Eldagor, l’étoile de la bataille. Les magnifiques runes de celle-ci devinrent dorées tel de l’or de la Moria. Cela signifiait qu’une seule chose, des orcs ou des êtres malfaisants étaient présents. La colère s’empara du cœur du capitaine qui se rappelait de ses centaines d’amis morts contre les orcs.

Les cavaliers regardaient ce spectacle effrayant en attendant leur heure, en attendant le moment où ils montreront leur amour pour cette citée.

#Voronwë
Sujet: Rassemblement dans la Dernière Maison Simple
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rassemblement dans la Dernière Maison Simple    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 27 Déc 2012 - 0:08
Voronwë dégaina sa lame elfique, non pas celle habituelle mais une autre, simple, efficace. Son ennemi le fixa, leurs regards se croisèrent. Qui ferait le premier pas? Pas le capitaine! Il était bien trop expérimenté pour attaquer inconsciemment. Ainsi la proie attendait le chasseur. Un premier coup, un deuxième, l’elfe les paraient facilement. Chaque parade était d’une grâce incomparable, en combattant sa beauté ne devenait que plus envoutante. L’art du combat, Voronwë ne le connaissait que trop. Esquivant un autre coup, le cavalier contre attaqua. En quelques coups, son ennemi perdit équilibre. Parvenant à rester debout le chasseur se défendait. Un coup de botte, son ennemi tomba à terre. Deux autres virent à sa rencontre et comme le précédant, ils croisèrent le fer. Ils étaient en avantage numérique, du moins pendant quelques secondes. En effet Voronwë en propulsa un autre à terre pendant que l’autre le frappait au niveau de bras droit.  L’elfe eut juste le temps de lever sa lame pour parer. Le capitaine d’Imladris s’empara alors de l’épée de son adversaire et pointa les deux armes vers son assaillant. Le cavalier lança un regard noir vers le soldat désarmé.

-Non! Non! Non! C’est ainsi que combattent les cavaliers d’Imladris? Reprenez vos armes et battez vous comme des soldats et non comme des mercenaires!


Le combat recommença. Cette fois ci, les soldats combattaient ensemble, à l’unisson, comme Voronwë leur avait enseigné pendant ces dernières semaines. En quelques secondes, l’épée du capitaine vola à quelques mètres. Le cavalier tenta de la récupérée, cependant il fut encerclé par trois lames émoussées pour l‘entrainement. Voilà, ils avaient tout compris. Se lançant un regard complice, les trois soldats sourirent, ce n’était pas tout les jours que l’on battait un vétéran de la guerre de l’anneau!

Tous les soldats se réunirent, ils étaient une dizaine. Tous des cavaliers, des cavaliers qui allaient devoir se battre pour leur citée, pour leur peuple.

-Bravo à vous mais ne vous réjouissez pas trop vite. L’ennemi ne sera pas seul, c’est une armée qui marche sur notre citée. Vous êtes jeunes, vous n’avez pas encore connu la guerre. Ce sera le chaos total, cependant, grâce à votre talent, vous saurez protéger Imladris, j’ai confiance en vous. Ce sera peut être la seule bataille qui concernera directement notre peuple. Nous avons protégé nombres de citées, mais maintenant c’est derrière nos murs que résonnent les cors de guerre. Honnêtement je ne sais pas ce qui va se passer. Tout ce que je sais c’est qu’Imladris, notre mère, ne tombera pas, je le jure sur les Valar! Chacun d’entre vous, vous vous êtes entrainé, encore et encore et cela dans un seul but : protéger votre peuple. Ce qui fait de vous de grands héros. Nous ne sommes pas fantassin, nous sommes la cavalerie! Mais l’hiver ne nous accordera sans doute pas l’occasion de combattre à cheval. C’est pourquoi nous nous sommes entrainé si longuement au sol. Maintenant, allez vous reposer, avant la bataille, vous aurez besoin de toutes vos forces, car la victoire sera notre!


Les soldats sourirent avec hésitation avant de regagner leurs quartiers. Pour une fois, Voronwë était optimiste. Il savait qu’Imladris allait restée inviolée. Il est possible que l’armée ennemi traverse les défenses, mais jamais elle ne prendra cette citée, pas tant que ses soldats la protègeront. Imladris ne tombera pas.

Voronwë n’allait pas se reposer, il n’avait que trop dormi. Comme avant chaque bataille, il voulait regarder les étoiles, la lueur omniprésente de la lune. Il n’aurait jamais pensé le faire dans sa propre citée. Rentrant chez lui, afin de se préparer. Après avoir aiguisé sa lame qu’il nomma Eldagor, l’étoile de la bataille, le cavalier prépara sa nouvelle armure. Elfaron, son loup blanc, vint à lui pour lui tenir compagnie.

-Non, pas cette fois, cette fois tu reste ici, je ne veux pas qu’il t’arrive malheur
, lui expliqua-t-il.

Elfaron, un nom super pour un loup qui l’est tout autant. Il le nomma ainsi quelques temps après avoir quitté Minas Tirith. Voronwë regardait, allongé, les étoiles alors qu’Elfaron s’amusa à poser sa queue sur le visage de son maitre, lui cachant la vue sublime. Ainsi vint le nom chasseur d’étoiles.

Tout était prêt. L’armure, l’épée, les dagues, les lames secrètes et bien sur Voronwë. Ce dernier admirait les magnifiques runes de son épée alors qu’il entendit un cor qui résonna tel un écho à travers la nuit. Lentement, il se leva. La mort arrivait sur Imladris.

#Voronwë
Sujet: Le grand retour au pays.
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le grand retour au pays.    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 20 Juin 2012 - 23:02
Voilà, il était de nouveau prêt au combat, Voronwë Amnel, lui qui venait à peine de se réveiller d’un coma. Il restait avant tout un soldat et un combattant doit être prêt à combattre à tout moment. Ainsi, après avoir été accueillit chez son grand ami le capitaine Calion Palantir pendant des mois de sommeil, il voyagea vers Minas Tirith. Dans cette citée magnifique, il acheta un équipement, il faut dire que depuis le temps qu’il était dans l’armée, il n’achetait que rarement des affaires, sauf pour la nourriture. Mais ce n’est pas quelques feuilles de lambas qui vont vider sa bourse! Bref, il acheta un équipement digne de ce nom accompagné d’un arc, puisqu’il avait brisé le sien, et de deux nouvelles dagues.
Ensuite, il rejoignit son ami dans une sorte d’antre où demeurent des assassins. Ici, il le remercia de son accueille et d’avoir été son hôte si longtemps et surtout d‘avoir veillé sur lui! Un grand homme ce Calion! Voronwë lui offrit des flèches de foncombe alors que son ami lui confia des lames à cacher à ses avant bras, pour les combats rapprochés. Un cadeau royal! Il le remercia dignement.

Le soldat reparti alors vers Imladris, cependant, son instinct lui conseilla de rentrer dans cette boutique, cette animalerie. Il y vit alors un loup blanc sauvage, magnifique, une espèce rare. Dès le premier regard, ils se comprirent, c’était… étrange dira-t-on. Ainsi, il adopta un animal sauvage, un compagnon, un ami fidèle. Il le nomma Snow. Une journée chargée! Et vraiment très étrange! Devinez qui il rencontra dans une ruelle qui menait à la grande porte? Sighild! Une mage qui l’avait aidé durant son dernier combat contre les gobelins. Voyant son épée extrêmement abimée, elle lui donna un parchemin, permettant d’enchanter une lame. L’elfe la remercia et reprit sa route. Celui-ci avait ordonné à sa monture de partir quelques jours plus tôt car il voulait voyager à pied, afin d’observer le paysage. Il n’avait pas marché aussi longtemps depuis son coma. Traversant une rue, il observa un vieillard qui criait « l’hiver arrive sur nous, fuyez pauvre fous! ». Après ce qu’il vit quelques minutes plus tard, qui était le fou? Sans doutes pas le vieillard!

Devant l’immense porte, autre chose d’étrange se produisit. Un vent glacial traversa la citée, l’hiver arrivait. Pas un hiver commun, non, un hiver dévastateur telle une tornade détruisant tout sur son passage. Ce vent glacial pourrait faire frissonner le plus résistant des nordiques! Voronwë était résistant au froid, il l’adorait, mais là… C’était un froid mortel. Mais cet elfe était téméraire! Alors il s’aventura en dehors de la citée, après avoir acheté de quoi se réchauffer durant le voyage, c’est-à-dire de la fourrure. Snow résistait assez bien la neige et semblait l’aimé. Le soldat sourit devant ce spectacle délicieux, un loup blanc ce roulant dans la neige. Mais, le plus difficile était à venir.

Le capitaine de cavalerie mit environ deux à trois fois plus de temps qu’à la normale. Les nuits étaient froides, il essayait toujours de trouver une auberge. Les feux ne duraient que temporairement à l’extérieur, et dormir dans ce froid était très dangereux.  Cependant, les deux compagnons arrivèrent à Imladris en vie, malgré leur épuisement. Heureusement, il avait épargné ce chemin à son cheval. Il le retrouva mangeant tranquillement, dans l‘écurie du palais. Chez lui, la demeure de feu son père, tout avait changé. Sous le poids de la neige, le toit fragile et vieux de plusieurs siècles s’était effondré sur la forge, il avait du travail. Seul, il chassa la neige, reconstruit les piliers et le toit en quelques jours. La poudre blanche tombant sans cesse, Voronwë renforça le toit au mieux et chassait la neige tout les jours afin d‘éviter tout effondrement. Une tache quotidienne. Bien sur, il aida ceux qui eurent les mêmes problèmes que oui, et même ceux dans le besoin, Voronwë avait le cœur sur la main.

A ses heures perdues, il forgea sa nouvelle lame grâce au feu de sa forge et à la neige du grand hiver, une lame plus que résistante! Il y ajoute les runes. Au centre de la lame, tout au long de la garde à la pointe étaient gravées des runes magnifiques qui s’illuminent et deviennent d’or quand les orcs sont prêt.

Ainsi Voronwë rentra au pays et ainsi il continua sa vie après ce long coma.


#Voronwë
Sujet: L'appel du Fer [Scénario ouvert à tout joueur elfe]
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Gar Thulion   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'appel du Fer [Scénario ouvert à tout joueur elfe]    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 10 Oct 2010 - 15:07
Voronwë Amnel avait eut une vie chargée. Et pour causes: guerres, conflits, combats, haine, mélancolie, tristesse. Tout cela avait changé cet enfant en un guerrier, un soldat, un monstre. Sa vie était qu'un long chemin où dormaient des centaines de morts, à cause de lui. Après ses fidèles et loyaux services pendant la guerre des anneaux il avait été accueillit en héros comme tant d'autre. Et pourquoi? Pour avoir survécus, pour être le seul de son unité encore vivant! Quelle gloire à cela? Aucune!
Tant de morts, il pouvait encore voir leurs visages. Tant avaient périt sous son commandement. Etait-il pour autant un mauvais capitaine? Non! Au contraire! Il était un bon soldat et encore un meilleur supérieur. Il faisait tout avec ses hommes. Et il détestait les traitements particuliers. Même si il les commandait, ils étaient ses amis voilà pourquoi toutes ces pertes étaient si cruel pour lui. Cette haine ne cessait de grandir en lui. Il ne parlait presque plus.

Que pouvait-il faire? Fuir? Impossible, être déserteur était à l'encontre de ses croyances et de ses idéaux, cela l’aurait détruit complètement. Enfin, celui-ci rentra chez lui. Une maison vide, son père, mort de maladie pendant qu'il était partit en guerre. Ce dernier aurait pu être soigné, mais il était trop fier pour se peindre. Un grand homme... On le retrouva, mort chez lui.

C'était un des événements les plus tristes de sa longue vie. Le fils continua alors le travail de son père, mais le métier de forgeron était insupportable. Le fait de forger des armes pour des soldats partant vers la mort était pire que de les dirigeaient sois même. Cette vie était trop calme, alors il s'engagea encore une fois dans l'armée d'Imladris en tant que simple soldat et non pas le grade qui lui était dû.
Après un voyage vers les Havres il comprit. Être capitaine était mieux que de laisser faire des incompétents. Déterminer, l'ancien capitaine rentra et demanda se récupérer ce qui lui revenait de droit. Les généraux acceptèrent, ils savaient de quoi Voronwë était capable.

Le capitaine voyagé quand d'anciennes blessures se rouvrirent...
Il restait du poison orc dans sa blessure. Cela l'avait presque tué, encore. Et heureusement qu'un elfe l'accueillit! Qui était t-il?  Très bonne question! C'était un capitaine de Gar Thulion, pourtant, son visage n'était pas familier au soldat. Son nom était Calion Palantir, un ancien. Ils avaient combattu cotte à cotte pendant une bataille. Ils avaient sympathisés, même si lui était soldat et que Calion était son supérieur. Ce dernier devint son héros. Dans son regard on pouvait voir sa vieillesse et sa sagesse infinie. Après être totalement guérit, l'autre lui donna un équipement. Cela le touche énormément. La seule personne lui ayant offert quelque chose était son père. Il dit avec regrets au revoir à son idole et repartit vers Imladris.


Ensuite, il fut envoyer à la citée blanche. Magnifique, ce fut le seul mot qu'il employa. Voronwë ne pu s'empêcher d'aller voir les légendaire et réputés armes de cette citée après avoir remplit sa mission. Il opta pour le meilleur arc qu'il vit, un œuvre sublime. Ainsi qu'un carquois. Il garda cependant les flèches qu'il avait acheté dans sa citée d'origine. Il garda l'épée elfique de son père et bien sur la dague que lui avait offerte Nari, son meilleur ami avant sa mort. Il était maintenant très bien équipé. Ha non! Il manquait la cape! Mais il acheta celle-ci à Fondcombre.

Quand il rentra une fois de plus, un messager lui rapporta un message venant de Gar Thulion. Il lut, enfourcha Leyn, son étalon blanc tel la neige des plus hautes montagnes et chevaucher vers sa prochaine destination.

Une fois arriver dans cette citée des plus accueillante il rejoignit les autres après avoir mit pieds à terre. Ils venaient de quitter la citée. En voyant le général, il s'inclina légèrement. Puis s'inclina encore plus bas devant le capitaine Palantir. C'était provocant mais il s'en fichait, ils avaient besoins de soldats? Il était l'un des meilleurs capitaines de cavalerie et un pisteur hors pair.

-Je suis le Capitaine Voronwë Amnel D'Imladris, se présenta t-il au général.

#Voronwë
Sujet: Et on démarre une autre histoire!
Voronwë Amnel

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Rechercher dans: Les Havres Gris   Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Et on démarre une autre histoire!    Tag voronwë sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 28 Aoû 2010 - 14:25
Le nain parraissait gentil, même très gentil. Voronwë ne connaissait que trop bien cette sensation. Faire croire que l'on sourit, et que intérieurement c'était le contraire. Il ne pourrait jamais retrouvé sa joie de vivre, il voulait mourir. Il avait vu trop de choses, trop de choses térribles. Trop de batailles, trop de morts...
La guerre, il était fait pour ça, pour combattre, c'était toute sa vie. Le nain avait raison, il était une personne importante. Si il ne l'était pas, sa fuite avec le nain lui aurait apporté des problèmes. Il était important, très important, un survivant de la guerre des anneaux. Le nain était très sympathique, c'est pour cela que Voronwë lui dit en ces thermes.

-Rômrhun, tu ne sais pas qui je suis. Je suis un assassin, un meurtrier. Tu as sans doute entendut parler de la guerre des anneaux? Et bien j'étais un des soldats elfe, dans l'armée de Imladris. J'ai vus des horreurs dont tu ne peux imaginer dans tes rêves les plus fous. Et à chaque fois, tous mes soldats mouraient, la plupart pour me protégé. Voilà pourquoi j'ai abandonné ce grade. Je ne voulait plus avoir du sang sur mes mains. Mais pendant mon voyage pour aller aux havres, on a croisé des orcs et les diplomates ont pris le commandement. Je préfére encore donner des ordres que d'en recevoir par des civiles. J'ai reçus ce grade car je suis revenu en vie, quelle gloire à cela? Et à cause de cela, j'ai de l'influance, comme si combattre les soldats de Sauron, faire des milliers de morts, voir ses soldats mourirent, es ce une raison pour se faire acclamé héros de guerre. Cela à détruit ma vie. Je ne sais pas pourquoi je te raconte cela.

Il fit une pause puis reprit en prenant un ton plus heureux.

-Le comté? je n'y suis jamais allé, que entendu parler. Et bien on va la haut! Mais la Moria, c'est dangereux, les alentours en tout cas. Il faudra être silencieux. Si j'ai beaucoup voyagé, oui! j'ai vu la citée blanche, j'ai ciombattus au gouffre de heilm, beau pays. Le Mordor est nétement moin beau, mais je ne suis jamais aller en Comté.

Ils partirent ainsi en marchant, et en discutant du monde les entourant.

#Voronwë #Rômrhun
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