Chapitre 2 : La Flamme

Assis sur une pierre inconfortable, Meneldir était en train de consigner ses remarques sur le dragon. Il savait qu'il aurait mieux fait de se reposer mais peut être était ce ses dernières heures. Il savait que rares étaient les personnes qui pourraient décrire le dragon aussi bien que lui. Il écrivait de son écriture fine et penchée. Longues phrases de description mais un seul mot qui revenait tout le temps : la terreur face à ce monstre. Il avait en outre écrit tout ce qu'il pouvait sur l'intelligence des Dragons et de la soumission du grand dragon noir à son cavalier.

Enfin fini sa lettre, le professeurs la cacheta devant le feux au regard de tous et se promit de le confier à des non combattants avant la bataille du lendemain. La destinataire de cette missive était le doyen des sages de Minas Tirith, un ami qui lui rendrait ce service. La glissant sous sa tunique et sa côte, il replongea ses yeux dans le feu, prit sa hache et passa le doigt sur le tranchant et l'inspecta pour l'aiguiser ensuite. Son corps n'avait pas subit de profondes blessures, seulement des égratignures sur le visages et les avant bras mais les ecchymoses étaient là avec des crampes.

Dans le campement du Cygne, un homme de haute stature s'approcha du feu alors que le vieil homme somnolait.

"Hmmm, ça ira mieux quand tout ceci sera fini. Peut être m'établirais je enfin pour une retraite. Si seulement, on pouvait descendre ce dragon de malheur! Quand à moi, ça pourrait être pire pour mon âge."

Il rit de bon cœur, un rire qui faisait du bien dans cet atmosphère de mort stérile où le silence régnait.

"Gebir doit être parti chercher ses ordres pour demain auprès des commandants mais il va y rester un moment, m'est avis. Tu ferais mieux de le rejoindre. Quand à Nimdalf, il se repose pour l'instant et mais demain, je le monterais, même si je suis un bien piètre cavalier comparé à ces chevaliers. Maintenant, je crois que je vais aller dormir, mon ami.
Puisse Eru, veuillez sur toi et sur nous tous."

Meneldir serra le bras du chevalier errant et alla un peu plus loin s'allonger sur le sol.

[HRP dsl du retard mais c'est bon je suis en vac pour une semaine, vas voir directement Gebir HRP]

Erco sourit à la réponse de Meneldir. Et du admettre que si à l'âge qu'avait le professeur, Erco était toujours apte à combattre. Il en serait fier et très content. Il assimila la réponse du vieil homme et lui dit avec un large sourire bienveillant et amical:

-Dort bien, on se retrouvera sans aucune doute demain. Vivant je l’espère. Qu'Eru veille sur toi aussi mon ami et nous tous.

Puis, il serra la main de Meneldir qui se leva et alla se trouver un coin pour dormir tranquillement. Ceci fit penser au chevalier qu'il devrait penser à dormir car il fallait qu'il soit en grande forme pour la seconde et dernière partie de la bataille. Il resta devant le feu crépitant encore quelques minutes. Puis il se leva et alla quêter Gebir.
Il le trouva vers la tente des dirigeants de cette immense armée en train d'attendre d'être accueillit pour recevoir des ordres pour demain. Le chevalier Skaline s'approcha de lui en faisant avancer sa monture d'un pas tranquille. Une fois arrivé à sa hauteur, il lui dit en descendant de son cheval:

-Gebir, comment sa va? je sais que tu es pressé de recevoir des ordres pour demain, mais j'ai une question à te poser.

Erco fit une pause, puis reprit:

-Accepteras-tu une lance de plus dans ta formation? Je sais, je devrai être avec la cavalerie du Gondor, mais je n'y connais personne. Enfin le seul chevalier que j'y connaissais est morte ici…D'une flèche. Et si je dois mourir autant que ça soit avec les fiers chevaliers du Cygne.

Ele chevalier errant se tut et observa la réponse de son ami qui lui faisait face. Ami avec qui il avait chargé déjà maintes fois et espérait une de plus.

Le Roi de Rhûn se fendit d'un sourire avec l'intervention de Sombre Chêne, et répondit dans un Parler Commun de bon niveau, même si on pouvait facilement déduire qu'il s'agissait d'une langue qu'il n'avait que rarement l'occasion de parler.

"Merci, Ambassadeur. Je suis de vous entendre vous exprimer dans ma langue, vraiment."

Mais la sourire fugace quitta le visage d'Alâhan aussi soudainement qu'il y était apparu. Il avait retrouvé son air grave et royal quand il s'adressa aux autres seigneurs présents.

"Vos Majestés, mes plus plates excuses pour ne pas vous avoir averti plus tôt que vous compteriez un allié de plus. Mais il faut dire que cette décision n'a été prise récemment, avant l'arrivée du Seigneur Dragon... Mais sachez que si je puis regretter ce choix maintenant, il n'y a plus de retour en arrière pour moi à présent. Je lutterai inconditionellement à vos côtés. Je ne suis plus en position de vous trahir.

Un rictus s'était formé sur le visage du Roi Oriental, une sorte de grimace venant d'un homme n'ayant plus rien à perdre, conscient qu'il serait reconnu par son peuple soit comme le héros du renouveau, ou bien comme l'imbécile qui aura précipité la déchéance du royaume.

"J'imagine en effet que l'Ennemi ne pardonne pas facilement vos actes, fit l'Intendant Radamanthe. Mais cela ne résout pas notre problème principal. Le Dragon, même affaiblit, reste difficilement atteignable pour nos flèches. Celles-ci qui ont toutes les chances de toucher nos propres troupes en retombant...

Le Roi de Rhûn reprit la parole :

"Même lorsqu'il ne tue pas nos hommes, la Dragon les affecte quand même. Sa présence seule suffit à les désordonner. Sans leur formation sans faille, mes légions sont diminuées... La discipline est aussi un facteur important des Gondoriens... Nous ne pouvons le laisser de côté. Alors, Messires, la question est, comment tuer un Dragon ?"

Droit comme un arbre, il attendait que le conseil finissent comme nombreux capitaines, lieutenants et autres sous gradés. Il avait vu les dirigeants arriver un à un. Il avait faim et lui tenaillait le ventre. Il avait sommeil et aimerait trouver un bon lit de plume mais aujourd'hui il n'aurait que le sol comme couche et sa cape pour couverture. Il savait que la meilleure situation pour leur groupe restreint serait la cavalerie.
Il avait perdu plus de la moitié de ses hommes et autant de blessés.
Le chevalier devrait faire ce qu'on lui demanderait.

Erco le rejoignit après une heure d'attente pour l'entretenir sur une demande qui fit grand plaisir au seigneur des Collines Vertes.

"Une lance de plus dans une formation, c'est un bouclier de plus pour protéger son voisin. Rejoins nous si tel est ton désir, frère d'armes et acceptes ma gratitude.De toute façon, je pense que nous serons en partie associé avec les chevaliers de Gondor et nous sommes également le Gondor. Mon seul seigneur est le haut Roi Mephisto."

Erco fut content d’apprendre que Gebir était d’accord qu’il intègre sa formation. Cela ne surprit pas le chevalier errant dans le sens ou il avait déjà combattu aux côtés de Gebir et qu’il refuse ne serait point sensé. Erco regarda Gebir et lut dans ces yeux une grande fatigue qui touchait toute l’armée. La bataille qui venait de se terminer avait été dure et meurtrière. Bn nombre de bon soldat ayant une famille étaient morts aujourd’hui. Erco espéra qu’il n’en ferait pas partit demain soir. Il répondit après un bref silence à son ami :

-Alors demain nous combattrons une fois de plus ensemble.

Le chevalier errant fit une pause, puis ajouta :

-Je resterai bien avec toi, mais si je ne me couche pas dans les dix minutes, je vais tomber de sommeil. Je te souhaite donc une bonne attente.

Cette dernière phrase avait été dite avec un petit sourire ironique. Puis Erco lui dit :

-Bonne nuit et à demain. Repose-toi bien…Une grande bataille nous attend demain. Peut-être la dernière.

Puis, le chevalier commença à enfourcher Vent qui était un peu agité par le manque d’activité. Ce cheval du Rohan avait été habitué à un rythme élever et ne rien faire durant une journée le rendait exciter. Vent agita la tête l'air de dire à son cavalier: on y va! Je veux galoper.

Nidnama avait tant bien que mal enduré le difficile trajet en traineau, chaque chao dans le sol se répercutait sur son corps meurtri… Néanmoins, il s’était tu… Les dirigeants encore présent avait commencé les discours… Sachant qu’il avait encore besoin de sommeil, beaucoup de sommeil, pour récupérer, il décida d’aller vite en besogne :

- Veuillez m’excuser d’avance pour la façon dont je vais vous présenter ce que j’ai à dire, d’autant que d’autres discutions importantes sont en cours, néanmoins, mon état ne me permet pas d’attendre plus longtemps… Je dois encore rallier ma maison avant de m’accorder le sommeil dont j’ai besoin…

L’elnaith révéla simplement son épée brisée pour épauler ses dires avant de débuter son récit :

- Lorsque le dragon est apparu, je me trouvait sur une colline avec une partie de ma maison… La vue de la créature m’a fait commettre une terrible imprudence : j’ai réfléchi à un moyen de me débarrasser de lui… Et suis resté debout, debout sur une colline alors que tous autour de moi s’étaient jeté au sol pour ne pas être happés par le monstre qui fondait sur nous… Evidement, j’ai été puni pour cette idiotie…

Nidnama laissa sa phrase en suspend, songeant à la douleur qu’il avait enduré en guise de paiement… Puis reprit, la voix affermie pour dissimuler sa douleur :

- Le dragon m’a pris entre ses griffes pour m’emmener à la mort… Et effectivement, j’ai bien risqué y laisser ma peau… Je ne doit la vie qu’a Eleisyll de laquelle j’ai du tirer tant de magie pour amortir le choc qu’elle s’est brisée et à l’elnaith de la maison de l’Arbre qui m’a offert une part de sa vie… Enfin, je suis là, vivant, et je vais vous apporter un petit espoir : lorsque j’était dans ses griffes, j’ai blessé le dragon… Pas assez gravement pour l’affecter car ce n’était pas une arme qui l’a frappé mais deux de mes fioles… Elles contenait un acide… Un acide assez puissant pour ronger un diamant avec le temps… Bref : son aile gauche est si affaiblie qu’une flèche bien placée pourrait la déchirer… Et une flèche encore mieux placée pourrait peut-être atteindre la partie de son plastron affaiblie par l’acide et le blesser plus que sérieusement…

Le guérisseur avait délivré son message aussi portât-il son regard sur chaque membre de l’assistance affin de savoir s’il pouvait partir pour soigner ses blessures… Il s’assit à même le sol pour arrêter de fatiguer inutilement ses jambes alors qu’il allait devoir donner les immanquables explications…

HRP//Je ne devrais pouvoir poster à nouveau que jeudi ou vendredi… donc n’hésitez pas à m’extorquer des infos sur ce que j’ai fait sans mon accod ^^//HRP

On interrogea rapidement l'Elnaith puis on le fit ramener dans ses quartiers... Le débat dura encore de nombreuses heures, durant lesquelles les divers généraux et rois expliquèrent les ressources dont ils disposaient encore...
Un seul mot d'ordre dominait, il fallait abattre le dragon pour pouvoir en finir le plus rapidement possible avec ses sbires... C'était la priorité absolue. Rustor et le Roi de Rhun s'empoignèrent presque sur la capacité des hommes à tuer un dragon...

" Ecthelion avait réuni un conclave pour tuer un balrog... Les plus grands héros d'Arda réunis... Un dragon est beaucoup plus coriace qu'un balrog, j'ai déjà combattu les deux! De ce conclave il n'y a ici que moi... Qui oserait se targuer d'être meilleur héros que ces elfes qui sont absents ? " disait le prince...
" Nous valons tous ensemble bien plus que vos héros seigneur elfe... " répondait le Roi.
" Mais qui défendra et combattra les troupes ennemis si nous sommes tous sur le dragon ?"

Les arguments des uns réduisaient à néant ceux des autres, et rien ne sortait qui constitue un plan d'attaque convenable. Quelqu'un proposa d'armer tout les elfes de flêches et des les faire viser simultanément le dragon... Mais il manquait d'arc, de flêches et surtout on pensait que l'armée ne tiendrait pas assez longtemps privée de la force de frappe elfique.
On proposa de disséminer des tireurs d'élites sur le champ de batailles pour viser les points faibles cités par Nidnama... mais personne ne voulait se contenter de ce plan...
Certains voulaient simplement ignorer le dragon, mais le roi rhunien réexpliqua en quoi il distrayait ses hommes.
Un homme peu courageux proposa de battre en retraite... Mais tout le monde s'accordait pour dire que cela ne réssoudrerait rien.
Quelqu'un proposa d'utiliser la magie, mais les magiciens étaient trop peu nombreux et pas assez puissants pour combattre un dragon...
On débattit également sur celui qui montait le dragon..Surement le chef absolu... On proposa de l'abattre, mais il parut évident qu'il serait très difficile à atteindre...
Bref, tout était au point mort.. jusqu'à ce que tout à coup une série de cris retentisse...