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 La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin

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Gallen Mortensen
Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
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Gallen Mortensen

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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyVen 23 Nov 2012 - 15:04
HRP: félicitations mon pote pour ton milléssime Smile)


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Usul hurla. Sa claymore allait s'abattre sur l'impudent alongé devant lui maintenant dans ses frèles mains le panache des ennemis. Puis l'immense orc entendit le son de défi. Un piteux adversaire se tenait face à lui, fétu de paille. usul resta un bref instant interdit et il hurla sa rage aux cieux.Il bomba le torse et se frappa la poitrine violemment. Rimbold en profita pour se relever et fut accapré par trois assaillants. Le porte étendard se jetta dans la bataille jetant un oeil inquiet vers le monstre.

Usul chargea Amadeo. Le capitaine fut étonné de la rapidité d'execution du chef orque. Il devait utiliser toute sa vitesse et son expérience pour éviter d'être blessé. Puis un pro hogorwen arriva sur le flanc gauche du demi elfe qui dut intercepter cette attaque. Il se débarassa de son alter ego mais usul n'était pas resté inactif au contraire. Son arme trouva l'épaule droite d'Amadeo.D'une geste violent il arracha l'épée ouvragée du capitaine. L'orc ne retira son arme. Au contraire il commença à la lever. Amadeo hurlant de douleur sentit ses pieds quitter le sol. Son regard arriva au niveau des yeux porcins du monstre qui hurla de nouveau. Le capitaine était un vrai trophée aux mains de l'odieux monstre.
Un silence tomba devent ce spectacle effrayant. Usul hurlait . Rimbold emprétait dans la nasse des ennemis tenta de réagir.

C'est à cet instant que la charge du roi du Rohan percuta l'entrée de la cité. Orwen suivi de ses hommes jaillit à son tour. Comme toujours le jeune homme au viusage de marbre semblait entouré d'un halo solaire.

Dans le sillage du jeune rohirrim, quelques cavaliers et des fantassins pour l'essentiel armés d'haches d'armes tels harding et Eogam.

Mais la poussée de la cavalerie d'hogoewen était inexorable, nul ne pouvait l'arrêter. Orwen et ses compagnons stoppèrent l'avant garde de l'ost officielle . Et le duel familial commença, crispant et dramatique.

Mais l'elite des cavaliers , des nobles rohirrim continua son avancée. Les fantassins s'opposèrent avec courage à l'image de leur alliés naugrims.

Harding plongé dans le combat se retrouva à quelques mètres d'usul. Pourrait il aider son compatriote?

A cet instant le mur d'enceinte tomba lourdement et la cour intérieure se remplit d'ennemis. Eogam leva haut sa hache et hurla à son tour.

Il prit une partie de ses troupes et se tourna vers ce nouveau péril mais ils étaient en sous nombre. Chacun déjà luttait pour sa survie.

Sando du haut de son destrier abattait sa hache , digne d'un bucheron un rictus de satisfaction.

Eofyr de son coté le capitaine des gardes royaux menait la charge des nobles rohirrim, son objectif balayer ses minables.

Hadohd de croix de fer, roi de Moria, abattait sa hache de mithril aux arabesques artistique à un rythme effréné , sa main en devint trouble. Près de cinq cents rohirrims aux armoiries sombres gisaient aux pieds des naugrims , mais ils commençaient à rompre, ils faiblissaient. Le guerrier aux cotés du Roi tomba terrassé par une flèche perdue.

Le roi beugla et cria

"On avance"


Et comme un seul homme, les petits êtres avancèrent de deux pas, protéges de leurs boucliers, couverts par un jaillissement d'haches destructrices.

Ce renversement de situation perturba les assaillants un bref instant, ils durent reculer sans être néanmoins acculés.

Serait ce suffisant? Au tout cas les naugrims étient sûrement l'épine dans le pied d'Hogorwen.



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Hadhod Croix-de-Fer
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyDim 25 Nov 2012 - 18:42
Observant depuis le haut de la tour la mêlée indescriptible en contrebas, Hadhod venait de voir descendre Amadeo et ses hommes. Mais lui-même ne bougea pas. Pas encore. Parfois un seigneur, tout combattif et brave qu'il soit, doit se contraindre à privilégier l'utilité aux actions d'éclat. En contrebas, la situation n'était pas très claire, et Hadhod dut plisser les yeux pour comprendre que la compagnie d'Amadeo, tout juste arrivée sur place, avait été prise à parti par leurs maléfiques compatriotes. Apparemment, la section de Khazad inspirait une certaine terreur, ce qui lui avait permis de ne pas être submergée et de se réorganiser après l'impact de l'énorme roc.

M
ais un immense grondement derrière lui fit se retourner le fils de Trehod : c'était comme une vague mouvante qui avançait à une vitesse incroyable, avec à leur tête un roi qui la menait. Des cavaliers ! Hogorwen ! Hadhod crut sa dernière heure arrivée, mais il se ressaisit et mit un point d'honneur à prévenir ses troupes, en bas.

« Thörn ! hurla-t-il. Rassemblez votre section, les cavaliers arrivent ! Thörn ! »

M
ais la tête hirsute et dépourvue de casque du vieux Thörn n'était plus visible nulle part. Avait-il quitté son poste ? Impossible. Mort ? Difficile à croire, ou du moins difficile à accepter. Toujours est-il que les Khazad encore vivants n'avaient plus de chef dans leurs rangs. Et les noirs destriers se rapprochaient inexorablement. Le moment était venu ; Hadhod saisit sa hache par les deux mains et descendit les raides escaliers de la tour comme l'avait fait Amadeo quelques instants plus tôt. Ralliant les Khazad autour de lui, il les fit résister du mieux possible à l'impact de la charge d'Hogorwen, et quand celle-ci fut empêtrée dans les combats, toute question de stratégie quitta son esprit : il fallait tuer le maximum d'ennemis, que ceux-ci soient à pied ou montés.

« On avance ! »

Et les Naugrim avancèrent, faisant l'inverse de ce que leurs assaillants, ou même leurs alliés défenseurs, attendaient. Il fallait montrer aux Rohirrim, quels qu'ils soient, comment agissaient les dignes descendants de Durin. Commença alors, pour le Seigneur de Khazad-dûm, une sorte de danse guerrière dont la partenaire était sa mythique hache, dont les locaux avaient renoncé à prononcer le nom. Une danse au style très différent des estocades chaloupées de Gallen, plus tribale, plus rugueuse, mais non moins meurtrière.


    La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Frehan10

Frehin, stationné dans la cour était toujours accompagné de ses quarante soldats. Tout comme Harding, il vivait le combat à distance puisque les ennemis n'avaient pas encore investi la cour. Dans un sens, c'était une bonne chose, mais c'était bien pire pour le moral, car l'inaction engendre le doute et les idées noires. L'infanterie légère des nains avait seulement eut se protéger de leurs bouliers lorsque les flèches avaient plu dru, aussi seul l'un d'entre eux avait été blessé, une flèche fichée dans l'épaule. Mais lorsqu'il vit le roc s'abattre sur ses compatriotes à la porte, Frehin sut ce qui allait se passer. Suivant les directives de Thörn, il envoya dix soldats en renfort des Khazad.

Cependant, un coup dur n'arrive jamais seul, et c'est avec un gros pincement au cœur que Frehin vit la muraille de l'Est se transformer en une brèche béante. Il se retourna vers les trente nains restants et eut seulement besoin d’effectuer un léger signe de tête pour se faire comprendre. Les haches furent brandies, chacun prit une grande inspiration avant de se ruer à grands cris à la rencontre des ennemis qui entraient par la brèche. Tout en chargeant, Frehin vit du coin de l’œil son ami Fréor accourir derrière lui.

E
t enfin il aperçut Drár arriver en une course effrénée et même les doubler, le visage ferme et sans cri, gardant sa réserve habituelle, fixant de son œil unique la brèche qu'il voulait atteindre le premier, son court glaive si atypique levé horizontalement à côté de son oreille, pointe en avant. Champion des Nains, Fléau des Ennemi, Drár arrivait en ce moment fatidique et les trente guerriers de Frehin surent que tout espoir n'avait pas disparu. Leurs cris se transformèrent en un chant terrible, profond et guttural. Un chant de guerre. Un chant plus dur que les rochers d'Hogorwen.


The Half Cop
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Amadeo du Rohan
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMar 27 Nov 2012 - 15:38
Fixant la bête monstrueuse qui se tenait devant lui, Amadeo serra les dents. Cet adversaire-là, c'était une autre paire de manche que les rohirrims d'Hogorwen, voir de toutes les créatures qu'il avait déjà dû affronter aupravant durant ses voyages. Il avait bien déjà eu affaire à un trolle des montagnes, mais celui-ci n'était pas aussi bien armé que cet Orc.
C'est à cet instant précis que celui-ci chargea. Avec une rapidité incroyable par rapport à son gabaris et au poids de son équipement, la créature fonça sur Amadeo. Il l'évita de justesse, en se jetant habillement sur sa droite et en se récupérant dans un culbute parfaitement exécutée. Son attention dû alors se porter sur son flanc ; un rohirrim se précipitait sur lui pour tenter de lui fendre le crâne avec sa hache. Le Capitaine coupa la trajectoire de la hache avec Braändal, puis passa à l'attaque. L'adversaire para les trois premières offensives, mais dû reculer de quelques pas. Malheureusement pour lui, il n'eut pas la rapidité nécessaire pour voir la lame d'Amadeo se déplacer vers la gauche avant de se diriger mortellement vers sa gorge. Sa tête roula.

Le Demi-elfe fit directement vote-face pour continuer le duel avec la créature du Mordor. Mais l'Orc, ignorant sans doute les règles d'un duel chevaleresque, n'attendit pas que le Capitaine soit en place pour se ruer dans sa direction. Amadeo n'eut pas même le temps de lever Braändal que l'arme du monstre se trouva planté dans son épaule. Poussant un cri de douleur et de rage, Amadeo leva son bras armé pour tenter de blesser son ennmi. Mais l'Orc l'en empêcha, frappant si violemment le main du Capitaine qu'il dû laché son épée.

Désarmé, Amadeo sentit ses pieds quitter le sol. L'immonde créature le soulevait, et devait prendre un plaisir fou à admirer un pareil trophé. Tentant d'oublier la douleur qui le transperçait l'épaule, Amadeo plongea son regard dans les yeux porcins qui le regardaient fièrement. Ses hurlements victorieux étaient insupportables aux tympans du Capitaine.

Spoiler:

Soudainement, Amadeo frappa le front du l'Orc d'un coup de tête d'une extrême violence. Toute la force de demi-elfe avait été mit dans ce coup, si bien que le créature dû faire quelques pas en arrière, se tenant la tête de ses mains couvertes de sang. Cette fois, il hurla de rage.
Amadeo ne perdit pas une seconde. Dès qu'il percuta le sol, il se releva et arracha l'arme qui était toujours planté dans son épaule. Il s'en servit pour abattre un félon, avant de la jeter à terre et de récupérer Braändal, dont la lame et la garde avaient été fort abîmés.
Pendant ce temps, l'Orc avait reprit ses esprits.

Avant de continuer le duel, Amadeo évalua la situation autour de lui ; la cavalerie d'Hogorwen s'était engouffrée dans la porte, portant un coup dur aux défenseurs d'Aldburg. L'infanterie aussi continuait à entrer dans l'enceinte, que ce soit par la Grande Porte ou par la brèche de la muraille Est. Une trentaine de nains tentaient de les retenir de ce côté-là. L'incendie semblait avoir été plus ou moins maîtrisé, heureusement.
Les naugrims avaient réussit à reformer leurs rangs, et le bloc avança contre toutes attentes dans la direction des ennemis. Amade vit Hadhod descendre de son escalier. Ainsi donc, on était arrivé au coeur de la bataille.

La Capitaine tenta ensuite rapidement d'identifier ce qui restait de sa compagnie. Il reconnut plusieurs guerriers toujours au combat, mais ils se comptaient sur les doigts de la main.
Quant à Rimbold, il était aux prises avec trois rohirrims.

Amadeo se reconcentra à présent sur la créature du Mordor, qui avait ramasser une lance qui appartenait à un cadavre gisant sur le sol au milieu de tous les autres malheureux.
Cette fois, le demi-elfe prit l'initative et courru vers son adversaire, qui tenta de lui planter sa lance d'un geste brusque. Amadeo évita la pointe de métal, puis brisa le corps de lance en deux. L'Orc regarda tristement le reste de bout de bois qu'il tenait dans ses mains. Amadeo profita de ce cours moment d'inattention pour abbatre Braändal sur son ennmi, d'un geste ample allant d'en haut à droite vers le bas-gauche. Il toucha l'épaule et la hanche gauche de l'Orc.
Une blessure profonde, mais sera-t-elle suffisante pour remporter le duel ? En tout cas, Amadeo semblait avoir prit sur ce coup-là un bel avantage.


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Forlong
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMar 4 Déc 2012 - 0:49


    La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Prince12


Le bruit des pas d'Orwen et de ses compagnons fut noyé dans le vacarme de l'escarmouche qui se déroulait devant les restes de la porte. Le coeur du jeune prince battait rapidement, mais ses mains ne tremblaient pas. Il se sentit rassuré en voyant la silhouette imposante de Harding. Ils étaient peut être en sous nombre, mais Orwen avait à ses côtés des guerriers fidèles et prêts à tout. Prêts à mourir pour le Rohan, tout comme lui. Il prit les rênes de son étalon, et posa l'autre main sur l'épaule du guerrier. Harding avait seulement quelques années de plus que lui, et pourtant son air sérieux et ses sourcils éternellement froncés le vieillissaient aux yeux de ses compagnons. La voix du prince résonna dans la cour, et les soixante guerriers se turent afin de l'entendre.

-En selle, Rohirrims! En selle! L'heure du cavalier est arrivée, que les cors sonnent, que leur chant éveille la peur dans les coeurs noirs de ceux qui ont trahi leur patrie! En selle!

Orwen monta habilement sur le dos de son cheval, sortant son épée du fourreau. Au loin, le grondement de centaines de sabots se faisait entendre, transformé bientôt en une symphonie tragique de cris d'hommes, nains et chevaux. Le jeune prince serra ses doigts sur le pommeau de son épée. Hogorwen avait chargé...Orwen ne pouvait imaginer un régiment d'infanterie capable de résister à une attaque frontale de la cavalerie lourde de son père. Il était temps de rencontrer à nouveau Hadhod Croix-de-Fer...sur le champ de bataille, ou sur les plaines de Valinor.

-Rohirriiiiims! Chargeeeeez!


Le prince était en première ligne, sa cape soulevée par le vent, son épée brillante levée, son visage caché derrière l'heaume orné d'une crête blanche...on aurait dit qu'Eorl le Jeune en personne menait la charge, et les soixante cavaliers étaient prêts à suivre cet homme jusqu'en enfer. La cavalcade fut brève; juste assez longue pour que leur charge gagne l'élan nécessaire, avant de s'enfoncer dans le flanc gauche du régiment mené par le roi despote. Orwen eut tout juste le temps de sentir la surprise en voyant que les nains de Hadhod Croix-de-Fer avaient tenu le coup, et étaient toujours en formation...et d'entendre un craquement assourdissant dont il ne comprit pas immédiatement la cause; celui d'une muraille en pierre chutant sous le feu des machines de siège.

Et puis le choc eut lieu...les cavaliers d'Orwen se heurtèrent brutalement contre leurs compatriotes en armures noires. L'épée du prince mordit la chair d'un adversaire, à présent teintée d'écarlate. Le fils d'Hogorwen était un bon bretteur, mais les charges de cavalerie et les batailles ouvertes étaient sa véritable spécialité. Il sentait l'adrénaline circuler dans ses veines, et il attaquait encore et encore, faisant ravage dans les rangs des guerriers noirs, faisant confiance à deux de ses hommes pour protéger ses arrières. Il aperçut la silhouette imposante d'Hogorwen au loin, tuant nain après nain. Pour l'instant, ils étaient trop éloignés l'un de l'autre pour qu'une confrontation entre père et fils soit possible...et cela convenait à Orwen. Il se concentra sur le combat.

La charge du prince et de ses hommes redonna le moral aux guerriers nains et aux fantassins rohirrims combattant auprès de la porte, mais personne ne s'attendait à ce que les naugrims accomplirent lorsque la voix de Hadhod Croix-de-Fer résonna dans l'air....« On avance ! ». Orwen n'avait jamais vu rien de semblable, et son étonnement faillit lui coûter la vie, lorsqu'un ennemi profita de son moment d'inattention pour lui asséner un puissant coup de hache. Le prince esquiva au dernier moment, mais la lame glissa néanmoins sur le côté de son heaume, le sonnant à moitié. Le fils du roi réussit cependant à se débarrasser du cavalier ennemi en lui assénant un puissant coup de bouclier dans les dents, suivi d'un coup d'estoc fatal de son épée. Les nains avançaient...malgré l'opposition des hommes en armure lourde, malgré les chevaux paniqués. L'espoir revit dans les coeurs des défenseurs d'Aldburg...

Ce moment de gloire ne dura pas longtemps. Six-cent fantassins apparurent dans la brèche, leurs étendards noirs comme la nuit. Les nains qui firent face à cette armée furent preuve d'un courage incroyable, digne des légendes, mais ils étaient si peu nombreux...même lorsque les défenseurs d'Aldburg chargés précédemment d'éteindre les feux dans l'enceinte de la cité leur vinrent en aide, prêts à mourir aux côtés des guerriers tels que Drar ou Frehin.

Le régiment ennemi ne fut pas la seule chose qui franchit la muraille brisée...un vent glacial et puissant se leva alors que la neige commençait à tomber du ciel. Orwen dut couvrir ses yeux avec une main lorsque le vent le heurta, des centaines de cristaux de glace tranchants s'enfonçant dans sa peau et ses vêtements. Bientôt il ne pouvait distinguer que les silhouettes des alliés et ennemis se trouvant à moins de dix mètres de lui...La tempête de neige qui venait de se lever était aussi terrible qu'inattendue. Elle ignorait les couleurs des uniformes et la race de ses victimes...personne n'était à l'abri de son fouet glacial.


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Gallen Mortensen
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMer 12 Déc 2012 - 12:55
La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 2980990797_1_3_J2fLo8Yw

Usul recula, il passa sa main gantée de fer sur sa blessure. Il hurla de nouveau plus par rage que par douleur . Un des cavaliers du Prince chargea l'orque. Celui -ci déchainé esquiva et percuta avec toute la force de son poing son assaillant qui chuta. Immédiatement Usul fondit sur lui et lui arracha la tête avec ces crocs noirs. Un nouveau silence s'imposa devant l'horreur . Usul hurla vers les cieux puis il prit dans sa ceinture une autre arme, un fouet; Il le fit claquer une ou deux fois. Puis la lanière fonça vers Amadeo qui l'évita une fois mais gêné par un adversaire il ne put esquiver la seconde attaque.Le fouet s'enroula autour des genoux du capitaine qui commença à glisser su rle sol pavé de la citadelle, il se retrouva aux pieds de son ennemi qui hurla vers son visage . Et la claymore de l'orc fonça vers e visage émacié d'Amadeo.

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La hache d'Eogam s'abattait sans relâche, il apercevait à ses cotés Harding, il était fier de combattre aux coté s d'un tel guerrier. Puis une chose étrange se passe, l'Ent blod tomba à genoux, son dos fut taché d'un sang sombre. Puis il tomba face contre terre mort. Sue son sombre destrier affichant un rictus malfaisant Sando jubilait

Il fit juste comme remarque

"Alors Eogam qui a tué l'autre pauvre idiot"


Harding vit l'horrible scène se dérouler. Ainsi est mort un des plus grand défenseur du Rohan, le même jour que sa bien aimée Marionel de Bois Doré.Un nuveau drame dans ces temps ténébreux.

Mais le guerrier rohirrim entendit l'orc hurler de nouveau et il vit avec inquiétude les fanassins sombres s'engouffrer sans relâche dans la citadelle éventrée. Les soldats d'Aldburg sans chef combattaient avec bravoure mais sans coordination ils étaient inefficace; Bien que n'aimant pas commander, Harding découvrit tous les regards se tourner vers lui, l'heure des choix était venue.

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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Avataredoras

Graham resserra sa cape pour se préserver des bourrasques. Ses yeux délavés fixaient le champ de bataille avec amertume. Le maitre d'arme d'Edoras n'avait pas lâché un seul mot depuis sa trahison au gouffre d'helm et la mort de sa main de Mésald.

ici tout lui rappeler son fils tué dans l'enceinte d'Aldburg des mains d'un elfe. L'ocf l'avait contacté lui promettant la vie de son fils contre sa coopération. Graham à son corps défendant avait accepté le marché de dupe, il avait sonné son âme. Le maitre d'armes assistait à la chute de valeurs du Riddermark devant ses yeux, le sacerdoce de toute sa vie. Il prit sa décision et avança d'un pas lent vers la porte d'Aldburg. Il avançait vers sa destinée !!


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Sirion Ibn Lahad
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyVen 14 Déc 2012 - 2:46
La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Hogo_310

La cour d'Aldburg voyait se dérouler un combat terrible. On ne discernait plus le sol, tant le nombre de guerriers et de chevaux était important. Le sang ne cessait de couler tandis que le flot continu d'assaillants rohirrims semblait ne jamais prendre fin. La brèche dans la muraille donna encore un nouveau souffle d'élan à l'armée d'Hogorwen, voyant dans cette plaie béante de la cité, l'occasion d'en finir rapidement. La maigre ligne de Naugrim plantée là pour contenir cette seconde vague d'attaque fut bien dérisoire et bien que très résistants, inlassablement les Nains reculaient, subissant de cruelles pertes. Les défenseurs d'Aldburg vinrent aider les compagnons barbus mais le nombre d'ennemis ne cessait de croître.

C'est le moment que choisit le Rude Hiver pour asseoir son emprise sur le champ-de-bataille, enveloppant les combats de vents glacés et de flocons fouettant les visages. Nul ne fut à l'abri et les chevaux entrèrent pour beaucoup dans une panique incontrôlable. Cette pagaille provoqua des ruades et des coups de sabots, tuant des combattants des deux camps. Un épais brouillard se forma et la neige se déversa de nouveau avec abondance. L'on n'y voyait plus à dix pieds devant soi. Certains donnaient des coups d'épée et de lance au hasard, d'autres recevaient des coups d'épée et de lance sans savoir. Dans cette cour devenue opaque, l'on entendait les cris des blessés, les hennissements des montures, les hurlements de peur et les croassements des corbeaux, tournoyant encore et toujours au-dessus de ce festin à venir.

Hogorwen, quant à lui, semblait faire avec ce temps. Il avançait avec conviction, claymore en mains. Dès qu'il tombait sur un homme lui paraissant être un ennemi, un aller-retour de sa lame suffisait la plupart du temps pour en terminer et passer au suivant. Sa détermination faisait peur à voir, une véritable montagne en marche. Une nouvelle silhouette apparut devant le Roi Despote. Une silhouette de petite stature, semblant se relever. Le Nain se tenait la tête. Sans le savoir, Hogorwen avait face à lui Thörn, l'un des bras droits de Hadhod Croix-de-Fer. Le rohirrim leva son épée gigantesque avant de fendre l'air en direction du crâne du Naugrim étourdi.

Mais un éclat se fit entendre. Éclat qui fit comprendre à Thörn le danger et qui prestement fit quelques pas en arrière pour éviter le conflit en attendant de se remettre. Hogorwen avait le regard fixé sur l'épée qui venait de stopper sa lame. Centimètres après centimètres, les yeux du Roi se dirigèrent vers les mains, puis les bras et enfin le visage de celui qui avait osé s'interposer entre lui et sa victime. Le visage qu'il vit, il ne l'avait plus vu depuis des mois et il crut bien se revoir, enfant.

Car face au Roi Despote et sa claymore de titan, se tenait Orwen, fils d'Hogorwen. Et le petit Prince rebelle était désormais bien déterminé à en finir avec cette guerre civile. Aujourd'hui, dans la neige et le sang.



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Amadeo du Rohan
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyDim 16 Déc 2012 - 15:00

La bataille rangée entre les deux camps avait laissé place à une mêlée générale, une véritable cohue de guerriers s'entre-tuant de tous les côtés. Les corps tombaient les uns après les autres, s'entassaient sur le sol, et baignaient dans une flaque immonde de sang vermeil. Entre tous ces cadavres, les hommes encore debouts ou à cheval se vouaient à un combat sans merci, presque barabre. Tous se jetaient corps et âme dans la bataille.
L'épais brouillard fit son apparition, et ajouta encore plus de désordre dans la bataille. Certains tuaient même leurs alliés, leurs frères d'armes, tant la couche grîsatre qui recouvrait le champs de bataille était opaque.

Au milieu de toutes ces agitations meurtrières, Amadeo et Usul continuaient leur duel. Le capitaine avait réussit à infliger une belle blessure à l'immonde réature, mais celle-ci était loin de déposer les armes. Au contraire, sa cruauté semblait décuplée ; il démembra un cavalier qui avait naïvement tenté de l'embrocher.

Pendant ce temps, Amadeo devait faire face à un grand rohirrim, qui faisait bien deux têtes en plus que le rôdeur, équipé d'une lourde armure, d'un large bouclier et d'une épée dont la lame était déjà noircie par le sang et la chaire.

L'adversaire tenta une première attaque frontale, que Amadeo évita de justesse avant de réplique. La lourde armure de l'ennemi l'empêchait d'avoir des mouvements fluides, si bien que le geste habile du Capitaine permit déjà à Braändal d'atteindre son épaule. Mais la lame glissa sur l'armure. Le félon cogna brutalement son bouclier contre Amadeo, qui fût projet au sol. L'ennemi s'avança, levant déjà son épée pour achever le demi-elfe.
Mais le capitaine saisit une bouclier perdu sur le champs du bataille pour l'interposer entre la lourde épée et son corps. Le choc fut brutal, mais Amadeo n'était pas blessé. Il roula sur le côté, se remit sur ses jambes et sortir sa dague.
Sa main droite devait à elle seule soutenir Braändal, une douleur au poignet se fit immédiatement ressentir. Mais Amadeo s'élança rapidement vers son ennemi, parra une attaque grâce à son épée puis enfonça sa dague sous l'essele de l'avdersaire, un des uniques points faible de sa lourde pretection. Telle une caracasse métallique, l'homme tomba an avant.

Un fouet claqua. Une fois. Deux fois. Le capitaine rohhirim eut à peine le temps de tourner sa tête vers la gauche, puis de voir surgir du brouillat une lanière qui entoura ses genoux. Projetté au sol, Amadeo se sentir tiré par la lannière, glissant impuisament sur le sol. Il cogna plusieurs cadavres, puis vit se dessiner dans le brouillard la silhouette de celui qui était au bout de cette lanière ; Usul.

Arrivé aux pieds de l'orc, Amadeo lâcha sa dague afin de pouvoir saisir Braändal à deux mains. Déjà, après un nouveau hurlement bestial, la claymore de l'orc fondit vers son visage. Les jambes enlacés, Amadeo ne pu que détourner sa poitrine et sa tête vers la gauche.
La lourde claymore atteignit néanmoins l'épaule du Capitaine, qui hurla de douleur. Son épaule avait été purement et simplement éclatée ; la chaire avait été déchirée de toute part, le sang avait giclé, la clavicule et la caracoïde visible à l'air libre.
L'acromion (autre os qui compose la partie supérieur de l'épaule), avait sûrement été résuit en purée puisque son bras droit de répondait plus.
Amadeo cru que son heure était arrivée lorsque, par chance, Rimbold fit son apparition.

Le combat autour du demi-elfe devint silencieux, comme si un voile de quiétude avait recouvert le valeureux capitaine. Ses paupières lourdes se fermaient, mais Amadeo résistait pour ne pas fermer les yeux. Il ne pouvait pas mourir, pas maintenant. Mais partout où il regardait, tout n'était que ténèbre. Sabots, lances, sang.

Au milieu de cette vision d'horreur, un être de lumière apparu. Une elfe. Elle se dirigea avec grâce vers le capitaine grièvement blessé à l'épaule. Arrivé à ses côtés, elle s'agenouilla et lui murmura à l'oreille ;

Elen síla lúmenn omentielvo mahtar nó ufárëa sin. Heca mahta atatya o falma mornië
L'étoile de notre rencontre brille, guerrier, mais pas encore maintenant. Va combattre ta douleur et la vague des ténèbres

Spoiler:

//HRP : Révision de l'orthographe ce soir//
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Forlong
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptySam 22 Déc 2012 - 2:57


    La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Prince12


L'éclat des deux lames se heurtant résonna dans l'air...Un combat de titans allait commencer. Ou plutôt un duel entre David et Goliath. Seuls les entraînements quotidiens et les longues journées passées en selle et au combat permirent à Orwen de parer le coup puissant du roi. La claymore géante laissa néanmoins une entaille dans la lame antique du prince.

Les regards des deux combattants se croisèrent. Ils avaient les mêmes yeux...ceux d'un père et d'un fils. Orwen avait ôté son heaume qui gênait un peu sa vision. La tempête avait transformé la transpiration dans ses cheveux en givre, et une tâche de sang était visible sur sa joue, là où une lame ennemie l'avait frappé. Une seconde passa, les épées des deux guerriers croisées, leurs silhouettes symbolisant la bataille entière...le colosse en armure noire face au héros svelte, une cape verte autour de ses épaules. Pour le jeune prince, cette seconde semblait durer une éternité. Ce moment, qu'il craignait tant, mais qu'il attendait, depuis des longs mois, était enfin arrivé. Il allait affronter son père. L'usurpateur. L'inquiétude, la peur et le doute quittèrent le prince, pour l'instant du moins...cette rencontre leur était destinée.

Orwen fit un pas sur le côté, débloquant sa lame, et tenta une attaque, mais sans succès. La garde de son père était sans failles. Ils commencèrent alors leur duel, des retrouvailles écarlates. Personne n'osa interrompre ce combat des deux silhouettes à peine visibles dans la tempête. Le prince essayait d'esquiver les attaques du tyran; les quelques fois où il fut forcé de les parer avec sa propre lame le laissèrent avec un bras endolori, rendant la lutte encore plus difficile. Hogorwen était un meilleur bretteur, il était plus expérimenté, plus grand et plus puissant...Son fils était difficile à battre à dos d'un cheval lors d'une charge, mais lors d'un duel à pied, ses lacunes étaient plus visibles. Il était obligé de reculer devant les attaques furieuses du roi; les deux combattants s'approchaient peu à peu de l'escalier menant vers la citadelle d'Aldburg.

Pendant ce temps, la bataille pour Aldburg continuait. Les nains étaient faciles à distinguer grâce à leurs silhouettes caractéristiques malgré la tempête, et ils constituèrent la cible principale des soldats de Hogorwen qui venaient de franchir la brèche. Ils n'étaient pas faciles à tuer pour autant...les guerriers naugrims semblaient se moquer du vent glacial et de la neige, ravageant leurs ennemis à coups de glaives et de haches. Plusieurs rohirrims tombèrent pour chaque soldat de Hadhod Croix-de-Fer terrassé. Les guerriers d'Orwen, quant à eux, continuaient leur lutte contre la cavalerie lourde du roi...Pas par pas, les défenseurs survivants d'Aldburg reculaient dans la direction de la citadelle, du dernier bastion.

Un filet de sang rouge apparut sur la jambe de Hogorwen, juste au dessus de sa jambière; le prince avait réussi à blesser le roi. Un mélange de douleur et de colère apparut dans les yeux noirs du tyran, et il leva sa claymore au dessus de sa tête, l'abattant avec une force terrible. Orwen esquiva de peu, mais dut reculer sous l'avalanche soudaine des coups brutaux. Soudainement...il trébucha. Il avait atteint l'escalier menant vers la citadelle, et glissa sur la glace. Le prince s'écroula en arrière, la silhouette sinistre de son père devant lui, tel Sauron terrassant Elendil sur les plaines de Dagorlad...


La claymore noire s’abattit avec une force terrible. Le bouclier rohirrim que le prince utilisa pour se couvrir lui sauva la vie, mais le bois se cassa sous le choc, le Mearas blanc brisé...Orwen cria de douleur, les échardes s'enfonçant dans ses mains, ses bras meurtris par la force du coup. Il eut néanmoins la clarté d'esprit suffisante pour asséner un coup de pied puissant dans le bas du plastron de son adversaire, ce qui le fit reculer d'un pas. Des larmes de douleur et d'impuissance brouillaient les yeux du prince, alors qu'il essayait tant bien que mal de se relever...

C'est à ce moment là que le bruit de centaines de sabots résonna dans l'air, comme le grondement du tonnerre. Il ne s'agissait pas cette fois d'une charge de la cavalerie lourde du tyran, ni des braves soldats de Gallen Mortensen. Un chant se fit entendre, plus fort que le sifflement de la tempête et que le vacarme de la bataille. Un chant de guerre, un chant contant les batailles du passé, les exploits des héros de l'ancien temps. Un chant sur la gloire de Numenor et du Gondor. Un chant de courage, d'espoir, et de puissance. Ils apparurent, galopant sur les ailes de la tempête...des guerriers en armure complète, les caparaçons de leurs destriers scintillant de mille couleurs, mais combattant sous un étendard blanc comme la neige. Ils apparurent dans la brèche, balayant tout sur leur chemin. Les Chevaliers du Cor Brisé étaient arrivés.

Eradan, descendant de Faramir, à la tête de cent chevaliers du Gondor. Edor, le seigneur rohirrim roux, ramenant des volontaires de la Marche, prêts à prêter main forte aux défenseurs d'Aldburg. Le Comte Erco Skaline d'Esgaroth et ses Chevaliers de la Flèche Noire, un Passeur des Etoiles ne refusant jamais de l'aide à ses confrères. Tels étaient les héros qui avaient répondu à l'appel d'Aldburg.

Les destriers puissants de Dol Amroth piétinèrent tout sur leur chemin, sans distinguer amis ou ennemis. Heureusement la plupart des défenseurs s'étaient déjà retirés dans la direction de la citadelle. Ces renforts inattendus leur redonnèrent courage, et ils reprirent le combat avec plus de vigueur. Cependant, même avec l'aide des Chevaliers du Cor Brisé et leurs compagnons, l'armée de Hogorwen était toujours en surnombre, et répondit aussitôt à la nouvelle menace, sous les ordres de Sando, et quelques autres officiers.

Eradan brisa sa lance sur le plastron d'un ennemi qui tomba à terre sous l'impact, puis retira son épée du fourreau. Il balaya le champ de bataille du regard...La visibilité était toujours réduite par la tempête, mais il put néanmoins distinguer la silhouette d'un colosse armé d'une lame ensanglantée, en train de donner les ordres aux guerriers du tyran. Il éperonna son cheval, galopant dans la direction de Sando...

Même avec l'aide des renforts apparus par miracle, gagner cette bataille semblait impossible. Néanmoins, l'arrivée soudaine des chevaliers détourna l'attention du roi, permettant à Orwen de se relever, et de reprendre son épée en main. Le duel reprit sur les marches glissantes menant vers la citadelle d'Aldburg...





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Erco Skaline
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyLun 24 Déc 2012 - 10:07
La charge promettait d'être épique dans tous les sens du terme. La centaine de chevaliers en armure faisait fier allure, et dés que leur chevaux furent mis au galop, toute la terre trembla sous le martèlement des sabots. Une bonne partie des cavaliers crièrent pour se donner de la force. C'était comme si toute cette compagnie de guerrier ne faisait qu'un. Eradan était en tête, sur son flanc gauche Erco tenait fièrement une lance qu'on lui avait prêté. Il n'avait plus participé à une telle charge depuis longtemps et il avait perdu l'habitude de voyager avec sa lance de combat, la sienne était du reste brisée à Esgaroth dans ses appartements. Rhor était à côté de lui et brandissait fièrement l'étendards de l'Ordre de la Flèche noir. Le fond noir comme la nuit, et deux flèches blanches se croisaient au milieu du tissu. Les autres de sa compagnie étaient en groupe derrière eux-deux. Gnow tenait fermement son arbalète à répétition, les autres avaient abaissé leur lances et leur visière.

Nul ne pourrait arrêter la charge des chevaliers mené par le descendant de Faramir, comme si les Valars soutenaient cette aide. Erco voyait les troupes adverses se retourner pour faire face à l'attaque. Il pouvait voir les capitaines criés des ordres pour tenter d'organiser une défense, mais vue la puissance des destriers des chevaliers tous allait être balayer.

Erco sentait le moment du choc inévitable se rapprocher de plus en plus, il raffermit nerveusement sa prise sur sa lance, et lance une petite prière aux Valars avant cria une dizaine de mètre avant l'impact:

-Pour la liberté nous vaincrons!!!

Ses compagnons reprirent la phrase par habitude. Ce fut dix guerriers vétérans qui beuglèrent cette devise. Le stress du combat venait d'être dissipé comme un écran de fumée. A présent tous ne ressentait plus aucune peur si ce n'est celle d'échouer dans leur lutte contre le mal. D'ici moins d'une minute, l'instinct prendrait possession de tous ces chevaliers et les guideraient vers la victoire, ou la mort...

Ce fut Gnow qui engagea en premier le combat en tirant ses cinq carreaux en l'espace de dix secondes. A cette distance et vitesse pas la peine de viser, de toute manière il ferait mouche. C'était pas comme si y avait un mur d'homme devant eux, suffisait d'appuyer sur la gâchette et de pointer dans leur direction. Il créa ainsi une brèche que les hommes du Tyran n'arrivèrent pas à colmater, et Erco la ra-grandit d'un coup de lance. Ils entraient dans la bataille.

Il y eut quand-même un choc, le Seigneur d'Esgaroth failli lâcher sa lance qu'il lâcha au final deux mètres loin lorsqu'elle se brisa en mille morceau après avoir perforé une armure lourde. Sans attendre le rohirrim dégaina Amdir, et cria à ses compagnons sans leur adresser le moindre regard:

-Suivez moi, gardez la formation.

Il ne savait même pas s'ils allaient entendre ces paroles, mais il les disait quand-même. Elles devaient être tous à inutile car tous suivait sans hésiter leur capitaine. C'était dans l'ordre des choses de suivre le commandant...

Le Seigneur d'Esgaroth continuait à pousser son cheval du mieux qu'il pouvait. La vitesse serait son meilleur allié pour entrer aussi loin que possible dans les lignes ennemies avant d'être stoppé. Amdir s'abattait à droite et à gauche. Curon parait chaque frappe avec agilité. Malgré son âge, Erco gardait la forme et n'avait rien perdu de sa jeunesse. Il criait régulièrement des encouragements et des ordres à ses compagnons d'arme.

Rhor bataillait ferme pour garder son cheval tous en évitant de se faire blesser. Tenir l'étendards n'était pas de tous repos. Ses deux mains étaient requises pour cette tâche. Ereion gardait sa droite et Galarin l'autre de sorte à ce que leur frère d'arme aille le moins de risque de se faire tuer. La bannière claquait dans le froid.

Les chevaliers de l'Ordre de la Flèche Noir venait d'entrer dans la bataille, et toute leur rage était utilisé pour enfoncer les lignes ennemies. Les autres chevaliers du Cor brisé avançaient soit derrière eux ou soit parallèlement. Ils étaient comme une vague balayant tous. C'était de l'espoir pour les défenseurs d'Aldburg. Tous pouvait encore arriver.


#Erco #Skaline #Eradan
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyLun 24 Déc 2012 - 13:50
Usul leva haut son épée, mais Rimbold à son habitude esquiva avec vivacité. Il réussit même a blesser de nouveau l'orc au niveau de l'épaule. Hèlas le porte étendard emporté par son élan trébucha sur un cadavre. L'arme dèusulk s'abattit avec force sur le casque ouvragé du rohirrim. Il tenta d'attenuer le coup mais il était hélas porté. l'orc accentua son avantage et il faucha d'un immense coup d'épaule Rimbold.Il s'effondra le visage couvert de sang sur le coté. Usul hurla de nouveau vers les cieux. Plongé dans les bourrasques de neige , l'immense créature ressembalit à un monstre d'Antan.

Amadeo sentit sa vigueur revenir, il se mit à genou . Puis etonnemment ses muscles se remirent en marche. Hèlas à chaque endroit où se posaient ses yeux la mort était présente. La Porte était perdue, les derniers rescapés se retiraient vers le bastion sous les ordres d'Harding toujours vaillant.Seuls les naugrims tenaient leur positions, mais ils étaient contournés par les assaillants.

Mais Amadeo avait un duel à terminer.

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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Avataredoras

Graham avançait comme un zombie , il semblait hagard..... Ses pas rendus lourds par la neige le rapprochait des portes de la Cité éventrée. Régulièrement le maitre d'armes s'essuyait avec vigueur les yeux attaquer par les flocons agressifs.

Graham allait affronter son destin

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Gallen en echo à son mentor s'essuyait avec rage ses yeux. La tempête de neige devenait effrayante. Le maréchal assistait avec desarroi à la chute de sa cité. Gallen respira à pleins poumons. C'était fini , ils avaient perdu. Ils étaient à peine une poignée , la maison du Roi et quelques vaillants guerriers.

Une bourrasque encore plus violente fit voler sa cape d'hermine. Son regard bleu cobalt aperçut un guerrier aux armoiries  taditionnelles levait haut une hallebarde.

Perdu pour perdu, Gallen se chargea d'épauler ses compagnons. Il mit Lars au galop. Il atteignit son comparse et reconnut Thorseld. Lelion d'Isen effectua un coup d'estoc parfait et Galthran tenta désespérement de contrer l'attaque mais la lame aigisée pénétra dans la hanche droite du chef des pies, Son torse prit un angle étrange. Sa main droite heurta le sol cotonné de blanc. Ses yeux devinrent vitreux et il s'étala de tout son long . Ses ongles fouettèrent un instant le sol glacé.

Galthran était mort. Gallen arriva au moment où trois pies se jettèrent sur le bouclier d'Edoras.Le maréchal stoppa de son épée la curée. Les deyux hommes se regardèrent un bref instant avec respect. Il récupèrent uen monture pour Thorseld et continuèrent à parcourir le champ de bataille, impuissants devent la marée humaine aux couleurs sombre qui pénétrait l'antique cité d'Eomer.

Le jeune Léaramn rejoignit le duo. Il vait vaincu son ennemi.Gallen aperçut le regard déterminé du cavalier du Rohan, Le champion du Rohan avait déjà vu cet éclat dans le regard de certains guerriers, Léaramn venait de vivre un isntant important.

Le maréchal ne put ajouter un mot car un cor retentit suivi du vacarme carctéristique d'une chevauchée. Gallen tourna son regard vers cette arrivée impromptue craignant des renforts ennemis et il découvrit l'étendard d'Esgaroth.

Dans un murmure il dit simplement

"Erco, mon ami"

Hélas, Gallen comprit que cette riposte ne serait qu'un coup d'épée dans l'eau , car la neige engluait les chevaliers, leur élan serait bientôt brisé. Mais gallen ne pouvait se résoudre à laisser son ami mourir seul.

De nouveau il rallia à lui ses hommes, à peine une vingtaine répondirent. Le maréchal scruta chaque visage pour les incruster dans sa mémoire. Ils les envoyaient à la mort mais il était maréchal c'était malheuresement son rôle.

Mortensen souffla de nouveau avec un regard vers Léaramn, Thorseld et Eoseld qui comprendraient que c'était un sacrifice certes necessaire mais un sacrifice néanmoins qu'allait leur demander le Champion du Rohan.

Sa voix de stentor s'éleva

"Hommes du Rohan, voyez ces hommes là bas, ils viennent défendre notre cité et nos valuers. Allons nous les laisser combattre seuls. Moi gallen Mortensen Maréchal de la marche Ouest je répond Non!!!

C'est ainsi que je mourrai, cette litanie revint de nouveau à l'esprit de Gallen.

Il poursuivit alors

"Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi"
Puis Mortensen mit Lars au galop, fixant l'étendard d'Erco Skaline son ami. Sûrement sa dernière charge.

#Gallen #Mortensen #Graham #Thorseld #Learamn


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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMar 25 Déc 2012 - 22:35
Amadeo reprit connaissance. Allongé sur le sol brumeux, tous devaient le confondre avec les cadavres difformes qui l'entouraient. Contre toute attente, il sentait à nouveau ses muscles lui répondre. Son épaule était toujours dans un piteux état, mais il pouvait faire abstraction ... pour l'instant.
C'est alors que le sol trembla à nouveau. Tous les guerriers portèrent leur attention vers l'origine de ce nouveau séisme. Profitant du moment de trouble, le demi-elfe se remit sur ses jambes sans risquer de se faire abattre avant d'avoir pu se mettre en garde.

Au milieu des flocons de neiges et des bourrasques glaciales, un régiment de cavaliers lourdement armés chargaient les hommes d'Hogorwen, la bannière du Cor brisé flottant au vent. Amadeo connaissait ces hommes, de renom. Il cru reconnaître en l'espace d'une seconde le célèbre Seigneur Skaline, menant ses hommes au combat.

La moral venait sans doute de changer de camp. Alors que les troupes d'Hogorwen grouillaient dans tous les sens comme des fourmies appeurées, les défenseurs d'Aldburg reprennaient vigeur. Les nains, emporté dans l'élan d'espoir, arrivèrent même à repousses les assaillants de quelques pas vers la Porte.
Le choc eu lieu entre la cavalerie et les fantassins. Directement, Skaline et ses hommes opèraient une percée centrale, semant la mort sur leur passage. Mais l'avantage de la charge finit par s'estomper. Les rohhirims du Roi-félon enfonçaient à nouveau les lignes naugrim, redoublant d'effort.

Amadeo était prêt à en finir avec son duel qui n'avait que trop durer. Rimbold faisait toujours face à Usul, mais il commençait aussi à ressentir la fatigue du combat. Son armure était très abîmée, et son bras ne portait plus son arme aussi habilement qu'au début. Usul, sur qui la fatigue ne semblait avoir aucune emprise, envoya le revers de son bras vers le visage de Rimbold, avec une telle force que ce dernier ne pu l'éviter. Le bras de l'orc le frappa au visage, du sang gicla de sa machoire et ses jambes se dérobèrent. Il tomba sur le sol, ses yeux horrifiés fixant l'immonde créature.

Mais à son tour, Amadeo fondit sur Usul. L'Orc ne fut pas meme surpris de voir à nouveau Amadeo face à lui, l'épaule réduite à néant. Il n'avait plus de fouet, et semblait se battre à la seule force de ses bras. Il hurla de rage. Son corps était recouvert de blessures de toutes tailles, son sang couvrait presque toute sa peau verdâtre. Amadeo s'avança, tenant fermement Braändal dans sa main gauche. L'Orc arracha une hache des mains d'un rohirrim qui se trouvait à ses côtés. Puis il se lança une nouvelle fois à l'assaut du Capitaine.
Le rôdeur esquiva le coup de hache de justesse, puis sa lame trancha l'air horizontalement. Un flot de sang noir recouvrit le métal, et la seconde d'après la tête d'Usul s'écrasa sur le sol. Son corps, décapité, resta quelques secondes en équilibre avant de faire de même.

Il était temps
- Grogna Amadeo

Il jeta un rapide regard autour de lui. Toute l'armée d'Hogorwen se concentrait sur la cavalerie venue en renfort et sur les derniers naugrim. Mortensen rassemblait des cavaliers un peu plus loin, préparant contre toute attente une nouvelle charge. Il semblait lui aussi exténué par le combat.

Il fallait se replier. De toute évidence, la Porte était perdue et il fallait aller se réfugier derrière les dernières défenses d'Aldburg. Mortensen allait donner un peu de temps aux défenseurs qui tenaient encore debouts pour leur permettre de se replier. Les ordres de replis commençaient à se faire entendre, Amadeo relaia l'information :

- On se replis !! Au bastion !!


Menés par Harding, les survivants entamaient difficilement la retraite. Faire face de longues heures à l'ennemi pour finalement se faire tuer d'une flèche dans le dos, voilà ce que tous voulaient éviter. Les naugrim restèrent quant à eux en position, par tactique ou par obligation ? Leur position était en effet fort délicate.

Amadeo saisit Rimbold et rassembla ses utilmes forces pour le hisser à moitier sur son épaule valide. L'autre lui fit d'autant plus souffrir, mais il n'allait pas laisser ainsi son frère d'arme, voué alors à une mort certaine. Le Capitaine traîna le porte-étendard du Rohan sur de nombreux mètres, lui arrachant plusieurs cris de douleur. Arrivé aux escaliers, il le posa aussi délicatement que possible sur le sol et demanda à deux rohirrims de l'amener en sécurité. Ce qu'ils firent.

Le Capitaine avait alors une meilleure vue sur le cours des événements. Il encourageait d'une tape dans le dos les derniers guerriers qui se retranchaient dans la deuxième enceinte. Mortensen, accompagné de ses meilleurs cavaliers, n'allait pas tarder à s'élancer.
Une idée fusa. L'idée de transforma aussitôt en certitude. Le rôdeur se tourna vers un soldat.

- Toi, amène-moi une monture, et vite !!

L'homme s'éxécuta, et ramena une belle bête quelques minutes après. Amadeo saisit la lanière, se hissa sur la selle (une douleur atroce lui traversa l'épaule), et plaça ses pieds dans les étriers.
Le Capitaine chevaucha jusque chez le Maréchal. Leurs regards se croisèrent, ils se saluèrent silencieusement et Amadeo prit place aux côtés de Léaramn, Thorseld et Eoseld.

- Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi !

Les cavaliers se mirent au galop, suivant Lars et son cavalier légendaire. Amadeo tenait haut Braändal, fier de chevaucher aux côtés de cet homme, et prêt à en finir avec l'armée d'Hogorwen.
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Hadhod Croix-de-Fer
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMer 26 Déc 2012 - 15:01
Les nains présents à la porte combattaient toujours avec acharnement mais perdaient peu à peu des unités et du terrain. Nul n'avait pris ses jambes à son cou à l'arrivée d'Hogorwen ; tous avaient tenté de faire bloc afin de venir à bout du colosse. Mais dans la mêlée indescriptible qui faisait rage, la belle formation serrée des Khazad, tout juste reformée après l'impact du bloc de pierre, avait vite perdu de sa consistance et de sa cohérence. Tant et si bien que le roi ennemi avait pu aisément affronter certains barbus esseulés, et trouver pour chacun une parcelle de chair à taillader malgré leurs armures lourdes.

Thörn avait repris ses esprits et s'était relevé péniblement, la tête endolorie par le coup qu'il avait reçu quelques minutes plus tôt. La vision toujours un peu troublée, il manqua de se faire tuer par Hogorwen mais fut sauvé de justesse par le fils de ce dernier. Il sentit ensuite une main se poser sur son épaule, ce qui lui fit tourner la tête et distinguer vaguement le visage de Hadhod.

« Courage, Thörn. » l'entendit-il dire d'une voix pleine d'une gravité digne.

M
ais à cet instant, alors que l'espoir semblait avoir disparu et que la mort paraissait presque inévitable, un grand grondement de tonnerre se fit entendre. Mais ce n'était point un aléa climatique : c'était une charge de cavalerie qui faisait son arrivée. Bien qu'il ne purent pas voir les nouveaux venus à cause de la tempête de neige, les deux compères surent que cet évènement impromptu était de bonne augure : les cris de déception et les vociférations de l'armée ennemie ne pouvaient pas tromper là-dessus.

Hadhod regarda autour de lui. Malgré la mauvaise visibilité, il put voir que tous les défenseurs perdaient régulièrement du terrain. Même le duel entre le roi autoproclamé et le prince semblait se déplacer peu à peu vers l'intérieur de la cité.

« On se replie ! ordonna soudain le seigneur de la Moria. Repliez-vous ! Repliez-vous vers la citadelle ! »

C'était la seule chance. Et, bien que cela dut en coûter aux nains de fuir la mêlée, tous les survivants naugrim — moins de la moitié de leur nombre de départ — tâcha avec plus ou moins de réussite se replier. Dràr, Fréor et le courageux Frehin, dont la contre-attaque au niveau de la brèche s'était retournée contre eux, entendirent également le puissant ordre de leur seigneur et battirent en retraite avec le reste de leurs troupes décimées. Par cette manœuvre, tous trois sauvèrent sans doute leur vie.


The Half Cop
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Learamn
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMer 26 Déc 2012 - 21:46
La situations était presque perdue , Learamn avait tué Aaron , mais allait bientôt mourir à son tour. Il rejoignit le maréchal Mortensen  qui avaient également survécu puis avisa la marée d'ennemis qui leur faisait face .Leurs alliés étaient submergées , le jeune Orwen et les nains n'arrivaient plus à tenir. Learamn serra fort le pommeau de son épée . Il était prêt , prêt à rendre l'âme , à mourir pour ses valeurs .
C'est à ce moment précis , à ce moment où tout semblait perdu pour le dernier bastion de la résistance que des cors retentirent , des cavaliers chargèrent les pies . Tout n'était pas perdu , le jeune homme ignorait qui était leurs renforts mais l'essentiel et qu'ils étaient là et qu'il y avait encore une chance de survie , enfin une chance de survie pour la rébellion car Learamn et les survivants de la première charge n'avaient pas grand espoir . Acculés de toutes parts , ils ne pouvaient résister très longtemps , mais ils pouvaient donner à leurs alliés une chance de plus pour gagner. Le maréchal Mortensen allait dans ce courant de pensée et tenta de rassembler ce qu'il restait de ses hommes , autant dire pas grand monde , une vingtaine de cavaliers tout au plus. C'est tout ce qu'il restait des vaillants cavaliers d'Aldburg , le capitaine Amadeo rejoignit la troupe , Learamn avait ouïe dire que c'était une grand guerrier et il aperçut Margland et Eofend , deux des trois gardes présents à la réunion du serment d'Aldburg .

-Furten est tombé , annonça gravement Eofend

Learamn n'avait pas eu besoin de l'affirmation du garde pour deviner ce qu'il état advenu de son frère d'armes. Mortensen n'attendit plus d'autres miraculés et clama

Hommes du Rohan, voyez ces hommes là bas, ils viennent défendre notre cité et nos valeurs. Allons nous les laisser combattre seuls. Moi gallen Mortensen Maréchal de la marche Ouest je répond Non!!
C'est ainsi que je mourrai!


Le jeune cavalier ne put qu'être d'accord avec les brèves paroles de son supérieur , voilà un homme auquel il se sentait bien , voilà un officier avec lequel il partageait des valeurs . Voilà l'homme qui aura défendu le Rohan jusqu'à la fin , voilà l'homme qui restera gravé dans les mémoires rohirrim jusqu'à la fin des temps et cet homme c'était Gallen Mortensen , Maréchal de la Marche Ouest . Il allait mourir dans une dernière charge héroïque pour soutenir leurs alliés , une charge sans grand espoir mais lourde de sens et Learamn n'avait pas l'intention de laisser cet homme tomber seul , car il le suivrait jusqu'à la mort , car il était ce que devait être un vrai maréchal du Rohan.
Learamn allait sûrement mourir avec les autres ; avec Mortensen , avec Eoseld , avec Amadeo , avec Marglang , avec Eofend et tant d'autres qui auront choisi le Rohan au mépris de leurs vies.


Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi


La clameur qui s'éleva du groupe de soldats aurait pu paraître ridicule si les rohirrim ne chargeait pas à vive allure vers leurs ennemis avec à la clef la mort .  Learamn se saisit de l'étendard du Rohane d'une main et de son épée de l'autre , tandis qu'il tenait les rêns d'Ouragan avec sa main armée il levait haut le drapeau rohirrim tout en beuglant , leurs ennemis ne devaient pas s'attendre à ce que les hommes de Mortensen chargent . Learamn n'eut aucun mal à se défaire de trois adversaires , peut être la rage et le déséspoir décuplaient ses capacités , une flèche siffla et passa à quelques centimètres de l'oreilel gauche de Learamn qui suivit des yeux sa trajectoire , le projectile se ficha dans la plastron de Margland , qui tomba sûrement mort. Le coeur de Learamn se remplit de tristesse mais l'heure n'était pas au deuil car il se devait de se battre pour le Rohan et par respect pour tout les morts . Le cavalier était comme une furie sur son destrier , rendant chaque coup ,tranchant , décapitant comme pour la fin du combat face à Aaron il ne se maîtrisait plus , il tuait et continuerait jusquà ce que  l'on le tue à son tour. Hogorwen verrait le vrai visage des véritables rohirrim.

#Learamn #Eofend #Eoseld


The Young Cop


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Erco Skaline
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2012 - 13:43
Très vite la charge perdit de sa puissance. Plus ils entraient dans les lignes ennemies, plus c'était difficile de tenir la formation. En plus il neigeait et les chevaux s'embourbaient dans une boue moitié sang moitié eau. C'était terrible, on aurait dit une scène se déroulant en enfer. C'était même un enfer. La boue aidait autant les forces d'Orwen et celle du Tyran, bien que là elle causait plus de tord aux chevaliers.

Erco serrait les dents et n'hésitait pas un seul instant avant chaque coup. Hésiter serait mourir, et il le savait. Nulle pitié, nulle hésitation, nulle bonté d'âme. Il frappait pour tuer d'un coup sec et précis. Coupant des membres ou brisant des os, c'était pas important. Il voulait rejoindre la brèche au plus vite. Là-bas il serait réellement utile. Il devait continuer à avancer, c'était impératif!!!

Un adversaire tenta une frappe en passant sous Curon. La lame glissa sur l'armure de mitrhil. Néamoins Erco sentit le coup passer et se plia légèrement en avant. Il tenta un coup de bouclier mais ne rencontra que du vide. Il avait déjà passé de plus de un mètre son adversaire.

Au suivant!!!

Il arriva bien assez vite. Un gros colosse rohirrim armé d'une double hache. C'était inhabituel comme armement, mais bon c'était le temps des changements. Il faucha un chevalier d'un simple coup de hache. C'était imparable comme coup. Il vit le chevalier s'écraser dans la boue. Son destrier se mit à genoux avant de se relever en boitant. Il allait errer pendant des heures, et sûrement mourir sous le coup d'une lame quelconque.

Le Seigneur d'Esgaroth n'hésita pas et fonça sur le colosse. Il fallait l'éliminer. Il le ferait!

Serrant Amdir de toute sa poigne, il entama le duel d'une frappe puissant qui fut parée et l'autre riposta sans attendre. Par chance la frappe n'était pas bien ajustée et ce fut le plat de la hache qui frappa Erco. Il faillit vider les étriers tellement le coup était fort. Le souffle court il tenta une nouvelle frappe, qui échoua comme la première. Le colosse riposta encore une fois, mais cette fois la lame de la double hache rencontra le bouclier. Tous le bras du Comte fut ébranlé. Son adversaire avait une force incroyable. Cela risquait de dur un petit moment.

Les compagnons d'Erco s'étaient aussi arrêté et protégeaient leur Seigneur de toute attaque en traitre d'un autre ennemi. Rhor était le moins avantager, obligé de brandir l'étendard sans pouvoir se battre. Ses anges gardiens le surveillaient du coup de l'oeil. Gnow profitant de cette arrêt rechargea son arbalète. L'arnorien souriait, il aimait les combats. C'était sa drogue si on peut le dire ainsi.

Le seigneur rohirrim sentait que s'il voulait gagner il allait devoir en finir vite. Leur position devenait intenable pour ses hommes. De plus il leur fallait rejoindre Gallen et ses fiers combattants pour leur prêter main forte dans la citadelle.

Alors qu'il allait essayer de placer une botte, l'autre dut frapper avec toute sa force car Erco fut éjecté de sa selle. Il vola un bref instant et s'écrasa dans la boue. Pendant un bref instant il était désorienté, plein de boue. Sa tunique suintait la terre et le sang. C'était immonde. Il fallait avoir l'estomac bien accroché pour supporter ça.

Il se retourna et se remit debout en un rien de temps. Se rendant compte de sa situation délicate. Il ordonna à ses chevaliers:

-Continuez jusqu'à la brèche, je vous rejoindrais. Allez!!!!

Il ramassa Amdir et se retrouva face au colosse. Il devait faire bien une tête de plus que lui. Erco déglutina nerveusement. Depuis Vent, il ne paraissait pas aussi grand. Il vit du coin de l'oeil, ses compagnons suivre ses ordres. C'était de brave guerrier, il en était vraiment fier.

La bannière d'Esgaroth fuyait le duel et allait à la rencontre de Gallen et ses hommes qui eux aussi bataillait ferme pour aider les chevaliers à s'approcher de la citadelle.

Le Comte se lança alors dans son duel. Il avait la rage, et le gout du sang dans la bouche. Il allait tuer compatriote comme s'il était un orc. Pour lui cela ne faisait aucune différence. Un adversaire reste un adversaire....
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Thorseld Eodsen
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMer 2 Jan 2013 - 11:37
Le Chef des Pies vacilla sur ses jambes quelques instants avant de s’écrouler, sans vie. Thorseld avait vaincu son opposant direct et l’espoir renaquit en lui. Si chaque leader d’Aldburg parvenait à terrasser son rival direct et si la rebellion arrivait occire un à un tous les chefs de guerre du Roi Despote, et jusqu’au tyran lui-même, peut-être la Liberté du Rohan serait-elle préservée... Après tout le nombre importait seulement dans la mesure ou la masse adverse pouvait compter sur de grands officiers pour les guider. Mais si l’armée d’Hogorwen se voyait soudain dépourvu de leader, peut-être le salut d’Aldburg et du Rohan Libre pouvait-il encore être atteint ?
Alors que le Lion de l’Isen jetait un dernier regard à Galthran dont la dépouille sans vie était peu à peu recouverte de neige, il fut soudain rejoint par le Maréchal Mortensen en personne. Celui-ci envoya quelques hommes chercher une bonne monture pour le Bouclier d’Edoras afin que le Capitaine du Rohan puisse chevaucher à nouveau avec les officiers fidèles à Mortensen qui étaient encore en vie.
Lorsque Thorseld enfourcha enfin la nouvelle monture qui lui avait été trouvée, il se trouvait aux côtés de leaders rebelles aussi charismatiques et importants que Mortensen et Eoseld ou le jeune cavalier Learamn qui venait lui aussi de vaincre son opposant direct. Tous furent bientôt rejoints par Amadeo dont le duel avec un orc immense venait de tourner également à l’avantage du Capitaine du Rohan. Tous étaient là et le petit nombre d’hommes qu’ils conduisaient désormais semblait bien dérisoire face à l’immense armée grouillante dont la moitié été déjà parvenu à s’introduire dans la Cité pour livrer bataille à l’abris des remparts où la tempête de neige altérait un peu moins la visibilité.

*Il faut retourner se battre dans la cité !* pensa Thorseld...

A cet instant le son d’un cor lointain creva le manteau de brume neigeuse qui aveuglait la quasi-totalité des combattants. Quelques instants plus tard, l’étendard d’Esgaroth surgissait du brouillard et le Maréchal Mortensen remerciait Erco Skaline, le Seigneur de la Cité du Lac Long pour son aide à venir...

Tous chargèrent à nouveau, ne sachant trop si c’était le salut ou la mort qui les attendait au bout de leur chevauchée furieuse...

La bataille semblait bien mal engagée mais chacun taisait ses doutes et intériorisait ses craintes afin de ne pas miner le moral des autres...
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Sirion Ibn Lahad
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyJeu 10 Jan 2013 - 1:25
La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Hogo_311

Le combat était âpre. L'expérience affrontait la fougue, la jeunesse luttait contre la tyrannie. Mais rapidement, la force et les talents du Roi vinrent à bout du petit Prince, Orwen chuta sur les marches de la citadelle d'Aldburg. Il fallait en finir vite, ne pas réfléchir. Une puissante frappe de haut en bas vînt heurter le maigre bouclier de bois dont le fils venait de se saisir. Sans cette ultime défense, c'en fut fait de lui mais sa protection explosa littéralement sous l'impact de la claymore. Un coup de pied bien placé permit au jeune homme d'éloigner un bref instant la menace mortelle de son père... car la peur le saisit soudainement. Cet homme, ce puissant guerrier, était bel et bien son père et bien que leurs opinions divergent, Orwen reçut comme un coup de massue sur la tête lorsqu'il comprit réellement qu'Hogorwen n'aurait pas hésité à lui ôter la vie... Son père... Non, il n'était qu'un simple géniteur.

Un son de cor se fit alors entendre. Peu importe qui cela pouvait être, pour Orwen cet élément perturbateur était accueilli avec joie. Et quelle joie ! Les étendards d'Esgaroth, du seigneur Edor ainsi qu'une troupe conséquente de Chevaliers inconnus.

Hogorwen serra son arme encore plus fort. Qui étaient ces hommes ? Non, ça ne changeait rien. Un simple retardement. La victoire était toute proche, il lui suffisait de tendre la main, Aldburg s'émiettait et tombait peu à peu en morceaux entre leurs épées. Orwen était l'un des poumons de cette rebellion, il fallait s'en débarrasser au plus vite. Mais lorsque le roi se retourna vers son ennemi, celui-ci s'était déjà relevé, un bras ensanglanté, recouverts en partie d'échardes, vestiges de son bouclier. Un sourire désabusé se dessina sur le visage du Roi. Pourquoi ce gamin s'entêtait-il ? Il aurait pu être son successeur... mais maintenant ?

Mais le prince n'avait pas dit son dernier mot et il débuta une série de coups rapides et risqués, tenant à distance le tyran, obligé de se restreindre à des ripostes. Orwen tentait d'accentuer ses mouvements, peut-être dans l'espoir de fatiguer son ennemi.
C'en fut de trop pour le roi, il n'en pouvait plus d'attendre, il l'avait laissé suffisamment jouer. Hogorwen lança un coup verticale puissant à nouveau mais cette fois-ci, le prince s'y attendait et esquiva sur le côté, bloquant la lame ennemie de son pied. Une ouverture ! Et quelle ouverture ! Le regard noir du roi comprit... et il scruta celui de son fils, lucide et sévère.

*Patricide....*

La voix dans sa tête lui embruma l'esprit.

"Que..."

Hogorwen balaya l'air, libérant sa claymore de l'emprise d'Orwen. L'opportunité était passée... le roi devrait être mort.

"Tu as gâché ta courte vie... Orwen." lança-t-il tout bas à l'intention du Prince avant de frapper à nouveau.

La danse écarlate démarra alors, avec un enchaînement de coups hors normes qu'Orwen n'avait jamais dû parer. Les deux guerriers gravissaient ainsi les marches de la citadelle, le garçon reculant de son mieux face à la marée vivante qu'était son père.

Puis Orwen perdit un bref instant l'équilibre... une percée...

"Tout ceci..."

Coup de taille.

"... est vain..."

L'épée d'Orwen lui échappe sous l'effet du coup puissant.

"... car votre échec..."

Coup direct dans le nez du prince avec le pommeau de sa claymore.

"... était INEVITAAAABLE !!"

Le prince en exil fut jeté au sol en plein milieu des marches. Le regard humide, le visage en sang, les cheveux hirsutes et recouverts de quelques flocons. Les lèvres tremblotantes à cause du froid et de la fatigue, le garçon semblait pétrifié devant la supériorité d'Hogorwen. Mais peut-être y'avait-il autre chose... Peut-être qu'en réalité, Orwen possédait quelque chose que son père n'avait pas.

Une conscience.

"C'est donc ici que tu vas mourir, Orwen fils banni et déchu."

La lame monstrueuse et damnée de l'Usurpateur s'éleva lentement dans les airs, se reflétant dans les yeux du Prince vaincu.

"J'aurai voulu autre chose pour toi... mais tu as été stupide de t'opposer à moi !"

Et d'ôter la vie du jeune prince, le roi Hogorwen se hâta...



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Gallen Mortensen
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyJeu 10 Jan 2013 - 15:48
La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Prince12


La mort. Voilà ce qui attendait le petit Prince. On lui avait raconté que juste à la fin de sa vie, celle-ci défile. Balivernes. En cette sombre seconde Orwen ne voyait rien, juste le rictus de satisfaction sur son "géniteur". Par contre etonnamment il ne ressentit plus le froid, les flocons éparses sembliaent tomber sans le toucher et par contre ,son sang chaud , rubicond coulant de son bras meurtri était enflammé répondant au sang frappant ses tempes avec avidité. Orwen ne ferma pas les yeux non pas par courage, mais parce qu'il ne pouvait faire autrement devant cet homme devenu définitivement pour lui un étranger.Comme souvent, le visage juvénile du prince fut éclairé par un rayon de soleil , il semblait beni des dieux mais il allait mourir.

La lame de la claymore noire ébène fonça à une vitesse vertigineuse. Puis elle suivit une autre direction et elle s'abattit non pas sur le visage d'Orwen mais sur les marches usées du Bastion Devant le regard horrifié d'Orwen, Hogorwen tomba à genoux, du sang noir suitant de sa bouche grimaçant de douleur. Puis il s'abattit comme un chateau de cartes. Orwen reçut l'immense corps de son père qui se vidait de son sang sur lui.

Dans un souffle, Hogorwen murmura

"Si près du.....but"

Puis il resta muet. Le roi du Rohan était mort.

Hagard, Orwen eut les foreces décuplée par la peur et la surprise, il bascula le corps inerte du souverain et découvrit le visage sans réaction de Maitre Graham

La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Avataredoras

Hogorwen avait été abattu par la même passe d'arme que Mésald au gouffre d'Helm.

Le maitre d'armes fixait le jeune homme. Puis tout d'un coup il se mit à genoux en sanglotant , il présentait son épée vers Orwen.

Il implorait par ce geste, la pitée. Et il balbutia

"Prince, j'ai trahi ma contrée , j'ai tué un homme d'honneur, mais j'en ai tué un autre malfaisant. Je n'ai plus d'honneur. Achevez ma pauvre existence que je retrouve mon fils bien aimé"

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Ironie du sort, Hogorwen restera pour toujours, invaincu. Car cette bataille d'Aldburg il l'avait gagnée.

Mais comme une trainée de poudre la rumeur parcourut le champ de bataille "le roi est mort". Les combats cessèrent sur le champ comme l'avait espéré les chefs des assiégiés.

La nouvelle parvenue aux oreille de Gallen, il hurla

"Cessez les combats, Hogorwen est mort"

Il fut relayé par Eoseld et les autres chefs. La plupart de pies avaient été tuées ou neutralisées. Il n'y avait plus vraiment personne pour galvaniser les troupes aux armoiries sombres. les soldats se regardèrent, étonnés.

Gallen enfonça le clou

"Nous sommes des rohirrim. Celui qui vous obligeait à combattre vos frère est mort. Stoppons cette boucherie inutile"

Le maréchal mit Lars au galop et fonça vers les portes de la cité. Il déclamait son discours tout le long de son parcours. Il fallait calmer le jeu.

Gallen eut un pincement au coeur en découvrant le nombre de morts dans l'enceinte de la cité. C'était un massacre.

Tant bien que mal ,suivi de la maison du Roi , d'Amadeo, de Thorseld , de Léaramn et de quelques autres mais bien peu, le maréchal arriva au pied du bastion.

Il était le plus haut gradé et c'était sa cité, il devait prendre les commandes.Il descendit avec difficulté de sa monture. Sa blessure à la jambe le faisait souffrir le martyre mais il devait tenir à tout pris.

Il aperçut les naugrims de la Moria, leur défense héroique était déjà légendaire. Il fit un signe de tête amical vers leur puissant roi.

Il apprit la mort d'Eogam. "Encore un à venger" fut son unqiue pensée. Il pleurait son frère plus tard.

Erco arriva un peu plus tard. Gallen le prit dans ses bras

"Mon ami tu nous as encore sauvé la vie"

Il salua le jeune Eradan au visage sévère

"Aldburg et le Rohan vous remercie Seigneur Eradan, nous vous serons éternellement reconnaissants"

D'un oeil presque discret il aperçut son adversaire pie Rokh qui était emmené dans les geoles. Il faudrait aller voir cet adversaire de valeur qui méritait le respect mais appartenait à l'ennemi.

Il fallait prendre des décisions et tout d'abord enterrer les morts, soigner les blessés, rassurer les familles. Le maréchal avait cruellment besoin d'hommes de confiance et trois hommes qui s'étaient comportés en héros vinrent à son esprit. Il héla

"Thorseld, Amadeo, Léaramn, venez ici sur le champ"

Gallen scruta le visage de ces trois braves guerriers et déclama

"Guerriers, car vous méritez ce nom, vous avez fait preuve de bravoure. Le Rohan a besoin de vous en ces heures sombres, j'ai besoin de vous. Je vous nomme donc à des postes importants :

Léaramn, Eogam est mort tu sera le nouveau capitaine de mon éored, Amadeo tu es à partir de cette seconde lieutenant de régiment, tu auras 5 eoreds sous tes ordres. Un maréchal a besoin d'un aide de camp ce sera toi Thorseld. Et votre mission commence maintenant Messieurs, avec votre autorité, votre compassion et votre force aidez chaque rohirrim, faites en sorte que ce jour maudit serve à quelque chose. Je ne veux pas d'actes de vengeance ridicule. Nous redevenons un seul et unique peuple. Allez y"

"Avant de partir Thorseld, remettez moi le coffret que vous avez obtenu durant la bataille, ce sont surement des renseignements sur les plans d'Hogorwen , nous allons les consulter avec le comete d'Esgaroth"


Gallen lança un regard rapide vers Erco. le champion du Rohan se doutait que ces documents avait un rapport avec l'OCF et seul lui et Erco devaient comprendre ce que cela signifiait.

Enfin il s'adressa à Eoseld

"Eoseld, allez quérir Fendor, Aldburg est sécurisée, sa place est ici"


Puis son regard se porta sur les escaliers du bastion. Orwen et Graham étaient restés immobiles. Le maitre d'armes toujours à genoux implorant. Entre les deux hommes, le corps du souverain du Rohan déjà recouvert d'une file péllicule de flocons.

La neige en cet instant se mit à tomber plus lourdement.Gallen avec difficulté grimpa deux trois marches, spectateur de ce drame.....Que va faire le Petit Prince?? Tous les regards étaient tournés vers cette scène cruelle et presque historique.


HRP:Vous avez un post chacun pour décrire vos actions. Une seule régle vous n'intervenez pas sur Graham et Orwen .

Ordre de posts: Erco, Amadeo, Léaramn, Thorseld, Had,Fendor

Au plaisir

Gallen : HRP


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Ryad Assad
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyVen 11 Jan 2013 - 13:00

Perdue. La bataille était perdue.

Rokh s'était endormi, tiré par ses "compagnons d'armes" qui l'extrayaient du champ de bataille. Mais alors, la victoire semblait sourire au Roi du Rohan. Le fier cavalier du Rhûn s'était ensuite laissé aller à l'inconscience, sûr que, bien que son désir de tuer le Maréchal au nom imprononçable eût été un échec, les plans de l'Ordre allaient s'accomplir. Et pourtant, il avait été réveillé par des bruits, les sons d'une cavalcade trop bien organisée pour être une contre-charge de la part de l'une ou l'autre des parties. Il avait ouvert grand les yeux en entendant des cris de détresse de la part des rohirrims en livrée sombre. Autour de lui, les gens criaient que des renforts inattendus étaient arrivés, et qu'ils avaient enfoncé le flanc de l'infanterie, s'enfonçant toujours plus profondément dans les lignes pour soutenir les derniers cavaliers du Maréchal. Rokh avait cru que ce ne serait qu'une maigre diversion, mais les minutes avaient passé, et toujours aucun cor annonçant la victoire. Cela commençait à devenir inquiétant.

Le guerrier, soigné tant bien que mal par un médecin du Rohan, avait fermé les yeux, en essayant de se reposer. Mais il avait été à nouveau sorti de sa torpeur par des hurlements de terreur. Le Roi était mort. Le Roi était mort, et son armée se débandait. Les hommes, guère motivés pour continuer sans une raison valable, lâchaient leurs armes et acceptaient la paix. On lui avait appris que des cavaliers issus de ces régiments venus en renfort se dirigeaient désormais dans sa direction, prêts à écraser les dernières poches de résistance. Les soldats vraiment fidèles à l'Ordre, il n'y en avait pas beaucoup. Les rares qui avaient quelque chose à se reprocher fuirent de manière désordonnée. Il imaginait que parmi eux, il y avait les rescapés de son corps de trente envoyé en renfort du Roi. Combien étaient-ils ? Combien iraient porter à leurs chefs la nouvelle de la cuisante défaite d'Aaluburg...Ahalburg...enfin passons. Il ferma les yeux en pensant à Aaron, le fier combattant. Il ne ferait pas partie du voyage de retour. Lui avait su trouver une fin honorable, digne d'un véritable guerrier. Rokh, à son grand regret, non. Blessé. Héroïquement blessé, mais seulement blessé. Son corps s'en remettrait, mais jamais son honneur.

Les sabots des chevaux ennemis...s'il pouvait encore les appeler ainsi...se rapprochaient inexorablement, jusqu'à ce que leur voix fussent audibles. Ils exhortaient tous les combattants à déposer les armes et à cesser toute résistance. Le cavalier les entendit tourner un moment dans le camp, tandis qu'il attendait son heure. Il s'assit sur sa couchette, et jeta un coup d'œil à son armure fendue, à son casque malmené, et à ses armes couvertes de sang et de boue. Il tendit la main vers Varvad, son sabre, mais cela lui causa une telle douleur qu'il ne put rien en faire. Il n'aurait même pas le loisir de terminer vaillamment, l'arme au poing, comme un véritable chevalier. Bientôt, le pan de toile qui le coupait du monde extérieur se rabattit, et des hommes en armure pénétrèrent à l'intérieur. Ils virent que le guerrier, malgré ses blessures, était conscient, mais guère en état de sa battre. Ils ne prirent même pas la peine de lui adresser la parole, et se contentèrent de le trainer à l'extérieur, un homme lui tenant chaque bras. Rokh savait de que de toutes façons, les choses seraient bientôt terminées. Voilà qui expliquait très probablement son sourire désabusé. Il passa devant Saêna, et se débattit quelque peu, malgré la douleur. Ses gardes s'arrêtèrent :

- Mon cheval n'aura pas un sort différent du mien, occidental.

Les deux hommes se regardèrent, et haussèrent les épaules. Ils en appelèrent un troisième, qui tira la monture par la bride. A la plus grande surprise du Rhûnien, on l'installa en selle. Il aurait pensé qu'on allait terminer les choses ici, sans cérémonie, mais peut-être que certains voulaient voir sa tête rouler. Il pensa au Maréchal. Quelle ironie, pour celui qui avait été à deux doigts de le tuer, de désormais constituer un spectacle morbide en son honneur. Le guerrier sourit largement. Ah...ce Maréchal. Il aurait tant aimé pouvoir terminer leur duel...

Le trajet du retour à la cité fut difficile pour Rokh. Non pas à cause de la multitude de cadavres qui jonchaient le sol, ou à cause de la quantité de sang qui s'était déversée, ni à cause des regards des morts qui habillaient la cour pavée de la forteresse. Ca, il avait l'habitude. Pas non plus à cause des vivants qui le regardaient avec une colère sourde, conscients que si les rohirrim avaient été dressés contre leurs frères, des guerriers tels que lui avaient volontairement décidé de venir guerroyer ici. Ca, il s'en fichait. Non, ce qui le dérangeait davantage, c'était qu'il ne portait qu'une simple tunique de toile, alors qu'il faisait si froid dehors. Maudites terres occidentales, pensa-t-il. Il pénétra bientôt sous la porte principale d'Aldburg, et mit pour la première fois le pied dans cette cité. Incroyable de penser qu'un édifice aussi pathétique avait pu résister à l'assaut d'autant de guerriers. Rokh mit pied à terre en même temps que ses geôliers, cherchant du regard l'échafaud où il serait pendu, ou bien le billot sur lequel on entendait lui couper la tête. Il ne vit rien de tout cela, et haussa un sourcil interloqué. Faisaient-ils cela en intérieur, à l'Ouest ?

Tandis qu'on le conduisait vers une porte qui donnait Melkor savait où, il aperçut le Maréchal au loin. Sa jambe devait le faire souffrir le martyr, et il portait encore les traces de leur affrontement épique, mais il était vivant, et entier. Fort bien. Rokh tendit le cou pour le regarder, et il était presque sûr que le Maréchal l'avait vu. Il franchit une porte sombre et fut conduit dans un couloir à peine éclairé. Le chemin descendait perceptiblement :

- C'est pour bientôt ? Demanda l'insolent cavalier.

- Pour bientôt et pour longtemps, lui répondit un de ses gardes.

Il lâcha un rire à peine convaincu, et continua à marcher en se disant que c'était beaucoup de cinéma pour une simple exécution. Mais alors, il se trouva face à une cage. Une cage à esclave ! Quand on habite un pays où le marché d'esclaves est aussi répandu que les boulangeries, les notions de servitude et d'emprisonnement sont assez proches. Le guerrier se disait que c'était un sort bien cruel qu'on lui réservait là, mais il était aussi conscient que c'était le droit des vainqueurs. Combien d'hommes et de femmes avaient-ils réduit en esclavage, lui ? Des dizaines, voire des centaines. Des gens qu'il avait vu passer, et sur qui il avait posé un regard dédaigneux. Mais jamais, non jamais il n'avait refusé à un de ces hommes ou à une de ses femmes l'opportunité de mourir dignement. C'était arrivé deux trois fois. Un homme s'était approché, et lui avait demandé une épée. Rokh avait demandé à un autre soldat de s'exécuter. Le duel n'avait pas duré plus de quelques secondes, et le vaincu avait fini face contre terre, baignant dans son sang. Mais il avait au moins eu le choix de sa mort.

- Puis-je avoir une épée ? Demanda Rokh.

Les deux geôliers éclatèrent de rire comme s'il leur avait fait une blague, et le poussèrent sans ménagement à l'intérieur d'une cellule. Ils tournèrent le dos, en faisant tinter les clés, et disparurent dans les ténèbres. Le Rhûnien serra les poings...Maudits occidentaux !


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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyLun 14 Jan 2013 - 12:46
Erco resta immobile un instant en entendant la nouvelle que la mort du Tyran. Comme bloqué, tous comme son adversaire, ils se regardèrent. Tous deux hésitaient à continuer le combat par peur de tourner le dos à l'autre. Ils se toisèrent du regards, puis d'un signe de la tête, les deux rangèrent leur armes. Le Seigneur d'Esgaroth observa le colosse s'éloigner en boitant. Il rejoignait ses hommes et devait sans doute aller se faire soigner. Erco secoua la tête et entama le chemin pour retrouver ses chevaliers et Gallen. Il avait tant de chose à lui demander, d'interrogations qui trottaient dans sa tête.

Il tirait Vent par les rênes, et marchait entre les cadavres. C'était une désolation total. Des blessés, des morts, des agonisants. Un enfer descendu sur terre. Chaque pas s'enfonce dans un gadouille d'eau, de sang et de terre. Ses bottes imbibée par ce mélange terreux lui donnait la nausée. Pauvres hommes. Tant de mort pour satisfaire une querelle entre juste deux hommes. C'était d'horrible sacrifice pour juste abattre un homme... C'était ça le problème quand deux hommes de pouvoir s'affrontent, c'est qu'ils entrainent avec eux leur peuple.

Que de gâchis!!!

Le Comte Skaline commençait à voir les combats différemment. Il en avait tellement vu qu'il en avait peut-être marre. Il se battait depuis ses seize ans, et à présent âgé de trente-et-un ans, seul les adversaires ont changé, mais les problèmes persistent. Pourtant rien ne le ferait changer de voie, il faisait partie des idéalistes qui croient en leur cause plus que tous et qui feraient n'importe quoi pour elle.


Vaguant ainsi dans ses pensées, il se retrouva soudainement auprès de ses hommes. Tous en bonne santé, sauf Efelrûth qui s'est fait entaillé le bras. Rien de bien grave. Rhor lui avait fait un bandage et d'ici une semaine on ne verrait même plus la blessure. Erco fut rassuré de tous les voir vivant, surtout Alarthor. Ce dernier souriait avec fierté. Il avait mené une excellente charge d'après les autres chevaliers. Le Comte lui donna une claque sur l'épaule en signe de bravo et s'excusa auprès des autres:

-Il faut que j'aille trouver Gallen. On a beaucoup de chose à se dire. Trouvez un endroit ou vous reposez et attendez-y moi.


Il n'avait même pas envie de les féliciter après ce massacre de sa propre race. Il secoua la tête pour essayer de ne plus y penser et partit en quête de son vieil ami Gallen.

Il le trouva plus loin avec trois autres soldats. Directe les vieux guerriers se prirent dans les bras. Ils en avaient vu ensemble. Rien que pouvait briser ce lien d'amitié. Erco sourit aux paroles de Gallen, et il lui répondit en lui donnant une claque dans le dos:

-Bah, faut bien que quelqu'un le fasse, sinon qui le ferait.

Puis le ton devint vite plus grave. Gallen parla d'un coffre que l'un de ses hommes avait récupéré. Il le voulait, et dés que Erco croisa son regard il comprit. L'Ordre. Le coffre devait renfermée des informations importantes, et il était évident que seul des gens initiés à ces problèmes pouvaient comprendre, et surtout devaient être au courant.

N'hésitant pas un instant, Le Seigneur Skaline proposa à son ami:

-Si on allait faire un tour plus loin? Le bataille est gagné, on peut prendre un court moment de pause pour parler... Allez viens, on a des choses à se dire.

Les deux hommes s'éloignèrent un peu des trois autres. Erco fixa Gallen et attendit que ce dernier n'ouvre le coffre. Celui-ci était en bois simple, et son ouverture ne posa pas de réel problème. Ils regardèrent les deux dedans avec attention ne sachant pas à quoi s'attendre.

Le Comte resta muet et observa le contenu. Il lança un deuxième regard à son ami, qui lui lança le même regard. Qu'est-ce que c'était?
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Amadeo du Rohan
Lieutenant de régiment Rohirrim
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Amadeo du Rohan

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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyLun 14 Jan 2013 - 15:42

"Hogorwen ? Mort .. ?"


La nouvelle se répendit aussi vite que la peste sur le champs de bataille. Ce n'était pas possible. Ou alors, Amadeo était entré sans même sans le savoir dans l'autre monde. Une flèche lui avait peut-être transpercée le crâne par l'arrière ...

Les secondes passèrent et aucun ange ne vint danser autour du capitaine. L'enfer d'Aldburg était toujours là, si ce n'est que les hommes avaient cessé le combat. Amadeo relaia l'information, tout en ne sachant pas si c'était bel et bien vrai. Ainsi donc, le tyran aurait trouver la mort sur son passage ? Alors que tout semblait lui sourire depuis le début du combat.

- Nous sommes des rohirrim. Celui qui vous obligeait à combattre vos frère est mort. Stoppons cette boucherie inutile

La nouvelle fût confirmée, et Amadeo rangea Braändal dans son fourreau. Les cavaliers rentrèrent à nouveau dans la cité. Alors que Gallen retournait déjà au galop vers le bastion, le Capitaine progressa lentement entre les piles de cadavre. Le brouillard épais s'était quelque peu dissipé, et on pouvait à présent admirer l'ensemble des dégâts et des pertes. Triste journée pour le Rohan ...

Amadeo aida quelques blessés à se relever, alliés ou anciens ennemis, peu importe. Avec Hogorwen avait disparu la haine qui les opposait. Les soldats de l'Ordre quant à eux n'était plus légion. Son regard s'attarda ensuite sur les guerriers naugrim. Le rôdeur avait eu vent de leur valeur, mais là il avait pu le constater par lui-même. Et les rumeurs n'avaient rien exagérer à sujet. Ils avaient été plus solides que les remparts eux-mêmes !
Le demi-elfe ramassa l'arme d'un de ces guerriers, mort. C'était d'une telle qualité ...

- Thorseld, Amadeo, Léaramn, venez ici sur le champ.

Amadeo se retourna. Le Marchéal Mortensen se tenait un peu plus loin, le visage également dépité devant ce spectacle morbide. Le Capitaine laissa retomber la hache qu'il tenait en main et se dirigea vers son supérieur.

- Léaramn, Eogam est mort tu sera le nouveau capitaine de mon éored, Amadeo tu es à partir de cette seconde lieutenant de régiment, tu auras 5 eoreds sous tes ordres. Un maréchal a besoin d'un aide de camp ce sera toi Thorseld. Et votre mission commence maintenant Messieurs, avec votre autorité, votre compassion et votre force aidez chaque rohirrim, faites en sorte que ce jour maudit serve à quelque chose. Je ne veux pas d'actes de vengeance ridicule. Nous redevenons un seul et unique peuple. Allez y.

La promotion était aussi belle qu'inattendue. Amadeo cacha néanmoins sa joie, l'heure n'était pas aux sourires et aux remerciements. Il fallait avant tout s'occuper des blessers et des dommages divers qu'avait subit la ville. Gallen s'éloigna en compagnie du Compte Skaline, alors que le nouveau Lieutenant fraîchement promu félicita ses deux frères d'armes également récompensés avant de prendre la direction de la Porte, ou du moins ce qui en restait. Les quarante rohirrim qui avaient combattu sous ses ordres étaient-t-il tous morts ? Il savait que, si c'était le cas, il n'était pas en tort. Le déroulement du combat et les conditions climatiques auraient empêché même le meilleur des commandants de pouvoir suivre son groupe.

Amadeo se lança dans sa recherche macabre, pour retrouver des visages connus. Les premiers chariots arrivèrent déjà, afin de transporter les corps. Il fallait dégager le passage. C'est dans un de ces chariots qu'il reconnu le visage ridé et ensanglanté du sergent Eolar, son second. Il n'en trouva pas d'autres ...

Il fallait venger toutes ces âmes. L'OCF avait peut-être beaucoup de cartes en main, mais il y avait toujours une solution, une astuce, un point faible. Il suffisait de le trouver. Après tout, ne dit-t-on pas "Aucun espoir, Aucun remède ; Aucun problème" ?

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Learamn
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyLun 14 Jan 2013 - 17:38
Learamn se battait comme un diable , attendant le coup qui aurait raison de lui . Il combattait tout en sachant pertinemment que la mort était au bout. Mais même ceci ne pouvait le stopper , il irait jusqu’au bout , tout comme le maréchal Mortensen. C’est à ce moment , à ce moment précis où tous les espoirs s’étaient évanouis , où la charge des renforts était ralentie , où les derniers nains et défenseurs de la cité se faisaient submerger que la nouvelle se répandit . Le cavalier ne sut si c’était une voix ennemi ou amie qui parvint à ces oreilles , mais c’était tellement absurde qu’il n’y crut pas pendant un moment. Hogorwen ? Mort ? C’était impossible voyons… C’était trop utopique ! Mais à priori cela état bel et bien vrai. Le roi félon était mort , la rumeur se répandit partout sur le champ de bataille. Mortensen et Eoseld la clamèrent haut et fort et sommaient à leurs frères ennemis de se rendre. Peu à peu, les combats s’arrêtèrent, les morts cessèrent d’être. A ce moment Learamn fut pris d’une joie intense, qui fut de bien courte durée. Il put mesurer une vision d’ensemble du champ de bataille. Les morts pouvaient se compter par centaines voire par milliers. Quel gâchis ! Tous ces morts , tous ces combats entre frères Rohirrim. Le jeune guerrier avisa un corps d’un oriental non loin , que diable faisait-t-il ici ? Et Aaron n’avait rien à faire non plus à Aldburg…. Cette pensée traversa l’esprit de Learamn mais ne fut pas longtemps sa priorité. Il entendit un gémissement non loin, un Rohirrim bougeait encore au milieu de tous ces cadavres. Learamn descendit d’Ouragan et s’approcha du soldat touché, celui-ci faisait partie des forces d’Hogorwen mais pour rien au monde il ne laisserait mourir pour un tel prétexte. Il lui donna ce qui restait de son outre d’eau puis le traîna à l’écart , là où on plaçait les blessés en l’attente de soins. Il remonta en selle et suivit le maréchal Gallen Mortensen ; ce héros . Amadeo, Eoseld , Thorseld et Eofend étaient également là ; ils avaient tous échappés à une mort qui avait atteint nombre de leurs amis. Sales , éreintés et faibles les quelques survivants de la charge initiale dirigée par le maréchal , entrèrent dans la cité. Le carnage y était tout aussi importants , des corps de Nains et de Rohirrim gisaient çà et là. C’est alors que Gallen Mortensen ordonna à Learamn , Thorseld et Amadeo de le rejoindre. Il s’adressa au jeune cavalier en premier , il lui annonça la mort d’Eogam . Learamn en fut très attristé , le capitaine blond était un grand homme valeureux , il ne put s’empêcher de verser une larme quand il repensa à là gifle qu’il s’était prise de l’a part de l’ent blond juste avant l’intervention de Kurmo, d’ailleurs où était-il ce bougre ? Learamn savait qu’il ne faisait pas partie des hommes réquisitionnés pour la charge , il défendait donc l’enceinte. Il ne l’avait pas vu depuis qu’il avait arrêté Lena… Sûrement était-il mort…
Learamn avait perdu toute notion du temps et sa promotion ne marqua pas Learamn , il l’entendit certes mais ne l’écouta pas. Tout le monde se tourna alors vers la scène en cours sur les marches de la citadelle où maître Graham suppliait Orwen de le tuer .Le cavalier fit faire un demi-tour à Ouragan il ne voulait pas voir plus de sang Rohirrim versé aujourd'hui. Il amena Ouragan aux écuries où après quelques mots il le laissa se reposer , une jeune femme harangua Learamn


-Messire , vous avez besoin de soins !
-Non
, fit Learamn d’une voix rauque
-Votre nez est en sang messire !
Il fit volte-face et explosa , ce n’était pas dans ses habitudes de perdre ses moyens ainsi mais vu la situation actuelle
-Laissez-moi vous dis-je, d’autres ont besoin de plus de soins que moi , mon nez il s’arrêtera de saigner tôt ou tard. Alors retournez aider ces pauvres bougres.
Il dévisagea la jeune femme et reconnut la jeune Freya qui l’avait soigné de son bras. Il continua

-Excusez-moi de m’être emporter mais retournez-y et vite , chaque seconde est importante pour ces blessés.

-Bien Messire
. Fit-elle d’une voix tremblante .

Elle devait ignorer si son père avait survécu et elle angoissait, elle retourna à son poste de travail. D’un pas titubant il se dirigea vers ses quartiers. Il s’assit sur son lit , prit sa tête entre ses main et pleura , il pleura de toutes ses chaudes larmes. Tant de Rohirrim s’étaient entre tués entre frères , Eogam était mort Kurmo et Eorir sûrement . Il se remémora les images de la bataille , la première charge , son combat face à Aaron , la vaillante défenses des nains de Khazad-Dûm et d’Orwen. Le courage du maréchal Mortensen , sa chevauchée aux côtés d’Eofend et d’Amadeo. Il leva ses yeux inondés et aperçut son journal posé sur sa table de chevet , il se leva se sait d’une plume et alla s’asseoir en face de la table , il l’ouvrit , réfléchit un moment puis écrivit. Sa plume glissait rapidement sur sa feuille.

« Aujourd’hui s’achève une des grandes bataille qui a touchée le Rohan durant cet âge , la guerre fratricide est à son apogée et les morts nombreux , je vais à présent rédiger ce poème qui sera adressée à tout le monde et à personne , peut être aux Valars en particulier mais jamais ils ne me liront.

Qu’est devenue le Rohan ?
Cette terre au glorieux passé
Qui à terre a été jetée
Semblable à un enfant sans parents

Ô terre de détresse !
Où nous devons sans cesse
Tuer…


Bruits de pas et le bruit des armes
Soldats jour et nuit
Des cris du sang et des larmes
La mort triomphe de la vie

Ô terre de détresse !
Où nous devons sans cesse
Tuer…

La patrie pleure dans la nuit
Rien ne peut la soulager
Ni la bataille remportée
Ni la consolation de ses amis

Ô terre de détresse !
Où nous devons sans cesse
Tuer


Le roi Félon a brisé
Tout ce qu’elle avait de précieux
Tout ce qu’elle avait de mieux
Tout ce qu’elle a aimée

Ô terre de détresse !
Où nous devons sans cesse
Tuer


Tout son peuple soupire
A la recherche de la liberté
Qu’on lui a honteusement ôté
Parce que ses citoyens ne voulaient pas fléchir

Ô terre de détresse !
Où nous devons sans cesse
Tuer…


Alors contre ses citoyens
Le roi félon son arc a bandé
Son épée il a dégainée
Et du sang de son peuple il eut faim

Ô terre de détresse !
Où nous devons sans cesse
Tuer…

Le sang des Rohirrim coula
Des braves en grand nombre luttèrent
Beaucoup d’entre eux tombèrent
A Aldburg Hogorwen tomba

Ô terre de détresse !
Où nous devons sans cesse
Tuer…



Learamn réfléchit un moment , finalement tout espoir n’était pas perdu , la liberté pouvait vaincre . Hogorwen était mort et la rébellion avait fait un grand pas , il continua alors à écrire
Derrière les princes et le maréchal
Les braves se rassemblèrent
Avec leur courage ils triomphèrent
De tous ces adeptes du mal

Ô terre d’allégresse !
Où nous pourrons sans cesse
Aimer….


Aujourd’hui l’espoir renaît
Le Rohan , sa gloire peut retrouver
Sa liberté redonnée
Les Rohirrim n’abandonneront jamais

Ô terre d’allégresse !
Où nous pourrons sans cesse
Aimer….


Un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Libres alors : Ô ma partie
Je dirais : Tu es à moi…

Ô terre d’allégresse !
Où nous pourrons sans cesse
Aimer…
.



Satisfait Learamn reposa sa plume . Ereinté , il but un peu d’eau et alla se coucher ; emportant dans son sommeil toutes ses pensées.


The Young Cop


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Forlong
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMar 15 Jan 2013 - 2:05


    La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Prince12


Le jeune prince poussa le cadavre du despote sur le côté avec un grognement faible, avant que son regard ne rencontre celui de Graham. L'assassin et le traître qui lui avait sauvé la vie. Qui avait sauvé le Rohan.

Orwen était dans un sale état. Ses bras étaient meurtris par les coups brutaux de la claymore de son père, son visage était recouvert de sang coagulé par le froid, son plastron abîmé, sa cape verte en ruine...Et pourtant lorsqu'il se releva, l'on pouvait reconnaître en lui un véritable fils de la Marche. Ses yeux noirs se posèrent sur Graham, et ses doigts se refermèrent sur le pommeau de l'épée qu'il lui offrait. Il resserra sa prise, et leva la lame en l'air....puis la jeta, au loin. Elle tomba sur les pierres enneigés avec un bruit métallique.

-Assez de sang a été versé aujourd'hui...et le coup de ton épée a sauvé des centaines de vies. Mais aucun homme qui trahit sa patrie et poignarde ses ennemis dans le dos n'est digne de porter le nom de Rohirrim, ni de combattre sous la bannière du Meäras blanc! Graham d'Edoras, tu porteras aide aux blessés et ramasseras les corps des défunts jusqu'à ce que tous ceux qui ont péri aujourd'hui pour le Rohan soient honorés. Tu quitteras ensuite les plaines de la Marche à jamais...et puisses tu retrouver ton honneur et rejoindre tes ancêtres sans honte...

Tel fut le jugement d'Orwen Hogorwenson, prince du Rohan. Il se pencha afin de relever son épée, fermant les yeux pendant un instant lorsqu'il sentit le vertige l'envahir. Le prince se redressa lentement, et son regard se porta sur le corps de l'usurpateur, à présent recouvert d'une fine couche de neige. Des larmes coulèrent sur les joues du jeune homme, se mélangeant à la sueur et au sang qui recouvraient son visage. Il ne pleurait pas pour l'homme qui venait de mourir, mais pour celui qui avait disparu il y a des années. Pour son père.


***


Pendant ce temps, la bataille s'achevait. La plupart des soldats du tyran laissèrent tomber leurs armes lorsqu'ils apprirent la nouvelle de la mort du roi. Mais pas tous. Les cavaliers de Hogorwen en armures noires combattirent jusqu'à la fin, emportant avec eux de nombreux rohirrims et chevaliers du Cor Brisé...Gunnar et Sando choisirent eux aussi la mort, préférant mourir au combat que faire face au châtiment qui les attendait...ils étaient les chefs responsables de l'infâme Nuit des Lances Noires, et leurs coeurs étaient aussi noirs que les étendards de leur défunt roi. Ils périrent sans un mot de plainte, arme en main, car la pourriture de leurs âmes n'avait rien enlevé à leur bravoure.

La nuit tombait, la tempête de neige à présent terminée, quelques flocons paresseux virevoltant encore dans l'air glacial. Les ordres des supérieurs avaient été clairs. Ramenez les blessés à la citadelle. Laissez les morts sur le champ de bataille jusqu'à l'aube. Recueillir, brûler ou enterrer les corps des Rohirrims, Naugrims, Gondoriens, Pies et chevaux représentait un travail colossal, et après des longues heures de combat dans la tempête, les défenseurs n'étaient pas en état de se vouer à cette lourde tâche pendant la nuit. Le froid hivernal conserverait les corps jusqu'au lendemain...

Une simple dague suffit pour ouvrir le coffret de bois récupéré par Thorseld...Galthran faisait sans doute plus confiance à ses talents de bretteur qu'à une serrure renforcée. Gallen et Erco regardèrent dans le coffret avec curiosité. Ils y trouvèrent plusieurs feuilles de papier recouvertes d'écriture...lorsqu'ils voulurent les sortir, un petit objet métallique, dissimulé sous la première feuille, tomba sur la neige. Il s'agissait d'une étoile à cinq bras, connue par certains comme le symbole de Numenor...elle était faite de fer, et avait la taille de la paume du Comte Skaline, qui l'avait soulevée.

La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Pentac10

Les lettres qui se trouvaient dans le coffret étaient écrites par différentes mains, mais toutes portaient les traces d'un même sceau...en forme d'un M surmonté d'une couronne.

Citation :

Canthui,

Après la bataille, retournez à Vieille-Tombe faire votre rapport. Laissez votre détachement de Lefnui sur place. Swan viendra prendre la relève. Pour la gloire de la Couronne de Fer.


Citation :
Canthui,

Nous confirmons la prise du palais du gouverneur à Pelargir. Le port est à nous, le navire de l'Ordre est arrivé. Des Lefnui parcourent le Gondor à la recherche des Pères Passeurs. Pour la gloire de la Couronne de Fer.

Citation :

Canthui,

Les forces sont en position dans le Nord. Les Passeurs paieront pour leur attaque sur Dol Guldur. La victoire est proche. Pour la gloire de la Couronne de Fer.

D'autres papiers se trouvaient dans le coffret, recouverts de chiffres et symboles incompréhensibles, sans doute un code représentant les effectifs plus précis de l'Ordre...


***


Eradan, fils de Garion, et Orwen, fils de Hogorwen, se rencontrèrent là, sur le champ de bataille enneigé, aux pieds de la citadelle d'Aldburg. Il ne leur fallut pas partager beaucoup de paroles pour qu'une amitié se tisse entre eux; ces deux frères d'armes, guerriers fidèles à leurs peuples, partageaient les mêmes idéaux. Ainsi, le jeune prince invita le descendant de Faramir à loger dans ses appartements cette nuit, car ils avaient tous les deux besoin de calme et de repos après les longues heures de cavalcade et de combat.


Ainsi, la nuit tomba sur Aldburg, et la lune pale fit son apparition, pour illuminer les corps des victimes de la bataille pour le Rohan...Tout le monde avait pris refuge dans les bâtiments de la cité d'Eomer afin de se protéger du froid nocturne, et se reposer après cette journée qui restera à jamais marquée dans la mémoire du peuple de la Marche.

Seule une silhouette parcourait la cour déserte d'Aldburg, transportant les corps des défunts, un par un. Ses larmes à présent transformées en glace sur ses joues, Graham honorait les guerriers des peuples libres, morts au combat...


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Fendor
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyMer 16 Jan 2013 - 22:59
La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 Eoseld11

Hogorwen est mort. Eoseld, seul, riait.

Il s’était bien battu, luttant aux côtés du Maréchal Mortensen, un combattant qui l’égalait, ce qui n’était pas vraiment pour lui plaire. Mais il ne se plaignit pas de son efficacité et de ce qu’il apportait sur le champ de bataille. De ses propres hommes, seuls Beleth et Eovar avaient été présents. Mereorn était au diable avec l’Arnorien, Rihils se trouvait au chevet de la dame de Mortensen et Felarel veillait sur son neveu. Il ne les regrettait toutefois pas, Eovar s’était montré compétent à l’épée et les talents de Beleth à l’arc n’étaient plus à démontrer. Ils avaient bien combattus ensemble et avaient presque pris du plaisir, jusqu’à ce que la réalité revienne et qu’ils se rappellent que face à eux se trouvaient d’autres frères Rohirrim.

Présentement, Eoseld chevauchait seul pour retrouver Fendor. Il avait à faire à Aldburg, une couronne l’attendait.

Hogorwen est mort. Eoseld, seul, riait.


***************


On n’entend plus rien. La bataille est-elle finie ? Fendor était assis sur un rocher, et attendait. Felarel faisait des moulinets avec son épée, combattant un adversaire invisible. Combattre le démangeait, mais sa mission l’en empêchait. Pardonne ma lâcheté. Le garçon était en proie à la culpabilité, entre sa peur et son déplaisir de combattre. Méritait-il de devenir roi ? Si la question du mérite se posait, jamais il ne pourrait le devenir. Mais c’est son héritage, il deviendra roi quoi qu’il arrive car il ne peut en être autrement.

Des bruits de sabots commencèrent à se percevoir. Felarel accouru pour voir qui s’en venait et il reconnut au loin son capitaine. Fendor ne mit guère plus de temps à reconnaître son oncle. Le garçon crut entendre un rire porté par le vent mais il ne chercha pas à comprendre et celui-ci disparu dans le lointain. Eoseld arriva enfin auprès d’eux. Il ne démonta pas et leur annonça simplement la nouvelle :

« Hogorwen est mort. En selle, la suite requiert ta présence Fendor. »

Le gamin entraperçut l’esquisse d’un sourire sur les lèvres de son oncle mais celui-ci fut vite effacé. Felarel aida son jeune roi à monter sur son cheval avant de monter lui-même sur le sien. Et ils furent partis.

Hogorwen est mort. Je vais devenir roi pour de bon... Finalement, je ne me sens pas tellement prêt à le devenir. J’ai peur. Je m’en moque, je vais laisser Eoseld diriger le royaume, il saura mieux gouverner que moi, je n’aurai qu’à faire semblant, voilà tout.

Après tant d’efforts et si près du but, la détermination du garçon vacillait. Son jeune âge et son passé choisirent ce moment pour lui revenir de plein fouet. Aujourd’hui plus que jamais, l’absence de parents se fit ressentir. Si Eoseld était comme un père pour lui, en plus d’être son oncle et son mentor, il manquait quelque chose, peut-être était-ce là la limite du sang, Eoseld n’était son oncle que par l’alliance avec la sœur de son père, ils n’étaient pas du même sang.

Fendor se reprit en voyant les murs d’Aldburg. Il devait désormais se comporter comme un roi, plus encore tant que la couronne ne lui aurait pas été donnée officiellement. Mais penser sur le chemin n’avait pas été un mal, cela lui épargna le spectacle des cadavres à travers lesquels ils passaient. Seulement, sorti de ses pensées, il ne pouvait que voir les restes de la bataille et la nausée monta. Eoseld devait sentir ce qui se préparait car il intervint plutôt sèchement.

« Reprends-toi nom d’un chien ! Montre-toi digne de ton titre ! »

Fendor rougit et la nausée passa, remplacée par la honte et la culpabilité. Ils franchirent alors les murs de la citadelle et rejoignirent le maréchal Mortensen que Fendor saluait. C’était indéniablement lui l’homme clé de la situation, et ils devraient se comporter avec lui du mieux possible, il n’était pas question qu’Orwen soit de la partie dans cette affaire, pas après tant d’efforts.

Le trône de Rohan était désormais à portée de main.

#Eoseld
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Thorseld Eodsen
Capitaine du Rohan
Thorseld Eodsen

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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyJeu 17 Jan 2013 - 16:24
Les combats faisaient rage de façon inlassable, partout. Thorseld avait l’impression qu’aucun de ses camarades de parviendrait à survivre de ce chaos hivernal. La neige semblait soustraire chacun d’eux à la vue du Lion de l’Isen aussi sûrement que la mort paraissait les guetter. Un revers de lame expédia un adversaire au sol et Thorseld se détourna de cette nouvelle victime. Où était maintenant passé le Maréchal Mortensen ? Les rafales de neige épaisse et drue l’avaient rendu invisible désormais. Le Bouclier d’Edoras sentit son cœur se serrer. Il fallait à tout prix qu’il le retrouve. Aussi sérieusement blessé qu’il l’était le Maréchal devait être très handicapé... Et si sa fierté et son courage l’avaient poussé à ne rien laisser paraître, il restait affaibli. Thorseld connaissait l’immense valeur guerrière du Champion du Rohan mais il savait aussi que dans une telle bataille rien n’était jamais sûr ni définitif et que le plus grand bretteur qui soit pouvait tout aussi bien être surpris par la fatigue, la neige, les blessures et le nombre des adversaires... Il lui fallait rejoindre le Maréchal pour s’assurer que nul ne parviendrait à attenter à sa vie. Elle était précieuse car là, unique et dérisoire, était désormais le seul espoir du Rohan Libre. Dans la vie de son ultime leader. Dans l’un où l’autre des deux camps, si le meneur venait à succomber, tout espoir disparaîtrait !

Au moment même où le Lion de l’Isen se débarrassait d’un nouvel adversaire, non loin du mur d’enceinte de la cité, une rumeur commença à bourdonner puis à enfler au gré des cris de stupeur et de joie qui la relayait avec toujours plus d’ampleur.

« Le Roi est mort ! Le Roi est mort ! Hogorwen n’est plus ! »

Thorseld stoppa un coup de lame qu’il s’apprêtait à lancer en direction d’un homme au plastron sombre. Il entendit alors bien plus distinctement la voix forte du Maréchal Mortensen en personne qui claironnait la nouvelle tant attendue. Il aurait reconnu cette voix entre mille et voilà que, non loin de lui, le Champion du Rohan proclamait la fin des combats.

« Cessez les combats ! Hogorwen est mort ! »

Se laissant guider par les échos de la voix sonore de Mortensen, Thorseld chevaucha jusque dans la cité où il retrouva enfin le Maréchal dont les grands gestes ordonnaient l’arrêt immédiat des massacres et dispensaient des ordres afin que prévale la clémence envers les frères rohirrim vaincus. Quelques instants plus tard, s’adressant à ses plus fidèles officiers, il rugit des ordres afin que ces derniers ce rallient à lui.

Thorseld s’approcha alors, de même que le valeureux Learamn et le brave Amadeo. Le Maréchal Mortensen leur énonça alors les décisions qu’il venait de prendre... Il souhaitait les nommer à des postes importants : Learamn deviendrait le Capitaine d’éored du Maréchal, Amadeo serait nommé au prestigieux rang de lieutenant de régiment avec cinq éoreds sous ses ordres et le Maréchal désirait faire de Thorseld son aide de camp...

A l’évocation du rang qui venait de lui échoir, le Lion de l’Isen fut envahi par la surprise et l’incompréhension... Son visage devait certainement transpirer la déception et l'amertume bien qu’il tentât en vain de le cacher. Mais pour qui le prenait-on exactement ? Un valet de pied !?
En réalité le Bouclier d’Edoras ne savait pas exactement la teneur ni l’importance du rang qui venait de lui être attribué mais à dire vrai, il lui semblait qu’il était là nettement moins distingué que les combattants auxquels le Maréchal venait de s’adresser en même temps que lui... Il était envahi par le dépit et le désappointement. N’avait-il pas bien combattu ? L’importance et la teneur du rang que Mortensen venait de lui confier lui semblaient bien dérisoires par rapport à celles des autres officiers. Et sa fierté en prenait un sacré coup ! Il savait que là n’était pas l’important mais pourtant, il ne pouvait s’empêcher de céder à une certaine incrédulité teintée de colère et de scepticisme... Un larbin !? Mortensen voulait faire de lui un larbin ? Un vulgaire aide de camp ? Mais qu’avait-il mal fait pour mériter pareille humiliation ? Des amis et des frères d’armes à lui étaient morts ici... Tout du moins n’avait-il plus de nouvelles de la plupart d’entre eux depuis plusieurs heures... Et voilà comment on le remerciait ! Lui, un combattant hors norme, un valeureux guerrier !
La fougue du Lion de l’Isen était légendaire mais son sale caractère le précédait aussi bien trop souvent ! Alors Thorseld ne dit pas un mot et commença à s’éloigner du Maréchal afin de retourner sur le champ de bataille pour porter assistance aux blessés et tenter de retrouver ses hommes. Il espérait que la plupart seraient encore en vie. Connaissant les qualités martiales de bon nombre d’entre eux, le Capitaine du Rohan gardait tout de même espoir d’en revoir le plus possible vivants...

Peut-être après la fin de tout ceci, au calme et au chaud parviendrait-il à avoir auprès du Maréchal une explication par rapport au rang que ce dernier venait de lui attribuer... Il l’espérait. Il lui semblait que ses faits d’armes valaient bien mieux que cela... A moins qu’on lui explique des choses liées à ce rang qu’il n’aurait pu comprendre de prime abord... Mais l’urgence n’était pas là et les blessés et les mourants méritaient bien plus de considérations que celles qui le concernaient à lui qui était sauf.

Alors que certains le regardaient s’éloigner sans comprendre, il entendit la voix du Maréchal lui demander de lui remettre le petit coffret qu’il avait réussi à subtiliser à Galthran, le Chef des Pies... *Le coffret !?* Encore une chose qu’il avait oubliée dans l’ardeur du combat. Il mot la main à son flanc où pendait l’intrigant objet, depuis qu’il avait abattu son propriétaire... *Rien que pour ce coffret, tiens, ne méritais-je pas un poste plus important ? Un rang plus digne des combats que j’ai pu mener, des adversaires que j’ai défaits ? Rien que pour ça, oui, je méritais d’être récompenser autrement mieux que je le suis aujourd’hui !* enragea-t-il en se retournant vers le Maréchal. Il revint sur ses pas et son regard métallique fixa intensément celui du Champion du Rohan...

– Voilà le coffret, Maréchal ! finit-il par dire seulement alors qu’il brûlait de demander d’être décoré autrement mieux et à la mesure de la haute estime qu’il avait de lui-même... Thorseld était un combattant réellement remarquable qui impressionnait les guerriers qui se battaient à ses côtés par sa dextérité, sa fougue et sa hargne... Mais sa morgue et son orgueil étaient tout aussi développés et lui avaient bien souvent joué de nombreux tours. Aussi s’abstint-il de demander des comptes à cet instant précis, jugeant la chose déplacée et préférant réserver cela pour un moment autrement plus propice. Pourtant il ne put s’empêcher de réclamer tout de même : – Si vous le permettez, j’aimerais vous accompagner et découvrir avec le Seigneur d’Esgaroth et vous ce que peut bien contenir ce foutu coffret !?
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Gallen Mortensen
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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin - Page 2 EmptyVen 18 Jan 2013 - 13:20
Y avait il eu une journée plus sombre pour le Rohan ? Le maréchal de la Marche Est en doutait......Quelque soit l'endroit vers lequel portait son regard, la désolation, un drame était en action. Mais il était Maréchal, il devait tenir pour le Rohan.

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Gallen toujours accompagné par son Ami Erco tentait de rassurer les familles, mais que dire? Les paroles semblent bien superflues en de tels instants. Mortensen aurait voulu rejoindre sa bien aimée mais son devoir pour l'instant était ailleurs , par sa présence il devait empêcher le Rohan de se déchirer, maintenir un semblant d'ordre.Il récupéra le coffret obtenu durant la bataille par Thorseld. Le champion du Rohan, avait remarqué la pointe de désappointement du Lion d'Isen lors de sa "nomination " en tant qu'aide de camp .

Thorseld demanda l'autorisation de regarder le contenu du coffret âprement obtenu. La réponse du marchal fut cinglante

"Non, Aide de camp, vous n'êtes pas autorisé; ces documents sont secrets "

Puis il respira fortement pour calmer la douleur de sa blessure à la jambe

Il reprit plus calmement après avoir lancé un regard vers Erco , il se rapprocha de Thorseld et lui expliqua

"Thorseld, je sais que tu es déçu d'être uniquement aide de camp mais ainsi je te donne plus de liberté que tu n'en avais avant, tu ne dépends que de moi aucun lieutenant de régiment et capitaine ne pourra te donner d'ordre, Seuls le roi et moi le pourront. Et pour moi tu es plus un conseiller un stratège"

Le champion du Rohan n'attendit pas la réponse de Thorseld et lui tourna le dos indiquant ainsi que la conversation était terminée. Mais néanmoins toujours en lançant un regard vers Erco il observa le Bouclier d'Edoras s'éloigner

Gallen murmura juste

"C'est le meilleur d'entre nous"

Isolés, les deux rohirrims découvrirent avec stupeur les lettres de l'Ordre. Gallen prit son menton dans sa min gauche, plongé dans une reflexion intense.

Il interpella on compagnon

'Erco je ne suis plus un passeur mais comme je l'ai signifié à Dol Guldur je m'opposerai toujours à cette organisation. Tu dois aller à la Vieille Tombe pour frapper l'Ordre en plein cœur. Redeviens Mâtin revanchard"


Gallen eut un sourire sans joie en prononçant le sobriquet du comte d'Esgaroth

"Nous devons envoyer un message aux pères concernant Pélargir et le Nord"

Le maréchal resta un instant muet puis il reprit

Je n'irai pas à La Vieille Tombe, mais je ne te laisserai pas y aller seul, je vais te confier des hommes de confiance. A toi de voir si tu les informes sur les raisons exactes de ta mission. Et moi j'accueillerai ce .....Swann"

Gallen eut un sourire carnassier qui le fit ressembler presque à un loup, un sourire que lui avait déjà vu Erco... Le champion du Rohan semblait sûr de lui mais peut être trop....

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Fendor revint à Aldburg. Gallen l'accueillit d'un signe de tête respectueux; Il observa le jeune garçon qui semblait horrifié par le spectacle de la cité éventrée.Le maréchal indiqua l'aile ouest à Eoseld. Le regard bleu cobalt du Maréchal croisa le regard déterminé de la légende du Rohan. Il se saluèrent simplement. La tension perçut lors de la réunion stratégique revint. Mais Gallen n'avait pas le temps de disposer avec les egos de chacun. Le trône attendrait...

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Gallen décida de ne pas aller voir Orwen: le jeune homme devait être en proie à bien des sentiments contradictoires et apparemment il s'était lié d'amitié avec le fougueux Eradan, chef des chevalier du cor brisé. Le comte avait renseigné son ami sur ce chevalier errant.

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Silencieux le maréchal s'avança vers le régiment naugrim. Il sentit le regard ds nains sur lui. Et les conversations se turent à son arrivée. Le champion du rohan proposa une chope au roi de la moria et il en leva une , comme promis . Mais ce n'était pas un moment de liesse, la victoire était trop lourde à payer.

Le rohirrim déclama juste

"Hadohd Croix de fer, roi de la Moria, Le Rohan vous est redevable à jamais. "


Puis il termina sa choppe fixant le roi naugrim

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Le petit mati arriva. La neige avait laissé le Rohan tranquille comme pour célébrer tous ses morts innocents. Mais le froid régnait toujours en maitre. Une silhouette déambulait telle une âme en peine, transportant minutieusement chaque corps.

Épuisés Erco et Gallen découvrirent, hagard maitre Graham. Les deux amis avaient appris l'acte du maitre d'arme d'Edoras e le refus d'Orwen de prendre sa vie. Le jeune Prince avait fait preuve de mansuétude mais en voyant son maitre d'arme, Gallen comprit que jamais il ne se pardonnerait et qu'Orwen sans en être conscient faisait souffrir encore plus le légendaire guerrier.

Graham fut stoppé par les deux comparses. Au début le zombie ne les reconnut pas. Puis ses yeux délavés découvrirent son élève Gallen et le renommé Erco Skaline, comte d'Esgaroth.

Les regards se croisèrent et il se comprirent. Graham se mit à genoux et dans un souffle dit

"Veille à ce que mon épée revienne à un homme d'honneur !!"

Galle sortit Kaya de son fourreau et échangea un regard sombre avec Erco

Il ferma un instant les yeux . Puis il leva haut sa lame sombre et prononça

"Rejoins ton fils qui t'attend , ton honneur est retrouvé"

L'épée s'abattit et la tête de Graham roula . Des larmes glissèrent sur le visage émacié du champio du Rohan. Il ramassa avec précaution l'épée de Graham et le corps du maitre d'arme fut mis avec les innombrables autres. Gallen effectua une prière silencieuse pour son mentor

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Le petit matin arrivait enfin. Cette nuit avait semblait interminable. Le soleil avait gagné sa lutte contre les derniers pans de la nuit. Mais ses rayons ne réchauffaient ni la terre du Riddermak ni les cœurs des rohirrims. Léaramn, Thorseld et Amadeo avaient été appelés parleur maréchal.

Gallen fixait le visage de ces trois guerriers, il aima ce qu'il vit dans leurs yeux, il avait pris la bonne décision il en était certain.

Mais avant de donner ses ordres, Gallen sortit de pans d son manteau d'hermine l'épée de Graham et la tendit garde en avant vers Thorseld

"Thorseld, cette épée appartenait à Maitre Graham un homme de bein, elle doit appartenir à un autre homme de bien, ce sera vous"

Puis Gallen fixa de nouveau ss hommes.

De sa voix de stentor il ordonna

"Je sais que vous pensez que votre place est ici pour panser les plaies de la cité d'Aldburg et c'est tout à votre honneur. Mais je dois vous confier une mission concernant la sécurité du Rohan. La réussite de celle-ci est une priorité essentielle. Vous êtes ceux en qui j'ai le plus confiance et vous avez prouver votre valeur hier. Considérez donc dès à présent que vous êtes sous les ordres du Comte d'Esgaroth Erco Skaline, préparez vos paquetages; vous partez dès demain après midi. Un conseil pour cette mission périlleuse, suivez votre coeur vaillant"

Gallen tombait de fatigue, il ait besoin de repos, il avait proposé à Erco de venir dormir dans ses appartements et ainsi il reverrait son épouse bien aimée

HRP:

Alors comme vous le voyez j'ai bien avancé. donc dans vos posts vou pouvez réagir à ces différents événements

Ordre de posts: Erco, Léaramn, Amadeo, Thorseld,
Quand il le veulent: Fofo ou Sisi pour Orwen Ryad pour Rohk , Had , Fendor

Je ferai si nécessaire un ou deux messages et nous conclurons ce post

Au plaisir, mon mp est ouvert

Gallen

HRP





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