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Sujet: [OUTRO IRL 18 ANS] Les racines profondes de l'Arbre Blanc
Forlong

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Bas de la Cité   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [OUTRO IRL 18 ANS] Les racines profondes de l'Arbre Blanc    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 30 Mar 2023 - 21:03
Les jeunes recrues ne tardèrent pas à trouver une approche peu orthodoxe, qui consistait à utiliser la charrette et l’âne pour monter jusqu’à l’étage. Syp et Hoshen réussirent à ouvrir les volets en bois et bientôt nous nous retrouvions tous à l’intérieur de la bâtisse. Personne n’avait pensé à emmener une torche, et les couloirs étaient plongés dans une obscurité quasi-totale. C’est à ce moment là qu’Edna se rendit utile:

-Je connais l’Université comme ma poche, je peux vous guider jusqu’à une salle de classe où nous trouverons des bougies et de quoi les allumer.

Elle n’avait pas exagéré, et nous guida sans aucun problème jusqu’à la salle. C’est à ce moment-là qu'on entendit quelque chose tomber de l’autre côté de la porte. Nous n’étions donc pas seuls. Timéon ouvrait la marche, et ouvrit la porte d’un geste décidé. Quelque chose bondit sur lui dans l’obscurité, mais il ne perdit pas son sang froid. Il l'attrapa en plein vol, dévoilant aux autres qu’il s’agissait d’un simple chat. Impressionnant.

Comme prévu, nous trouvâmes des bougies dans la salle, ce qui nous permit de reprendre notre chemin de manière plus sécurisée. Après avoir descendu l’escalier nous nous retrouvions dans le grand hall d’entrée. Derrière l’escalier se trouvait une porte menant aux sous-sols, notre destination finale.

Lorsque que Timéon l’ouvrit, je constatai qu’elle avait dû être huilée récemment car elle ne fit aucun bruit. J’ordonnai à Edna de rester à l’entrée, en guise de sentinelle. C’était en partie parce qu’elle était celle qui connaissait le mieux ce lieu et pourrait s’en sortir s’il s’agissait d’une embuscade. Et en partie parce que je ne lui faisais pas vraiment confiance.

Notre groupe commença la descente d’un étroit escalier en colimaçon, mais celle-ci fut interrompue de manière abrupte. Timéon, qui ouvrait toujours la marche, s’était retrouvé face à face avec un homme armé d’une arbalète qui nous ordonna de laisser nos armes et avancer un par un. Lorsqu’il nous demanda combien nous étions, Timéon lui dévoila qu’on était cinq, il avait donc habilement omis de mentionner la présence d’Edna à l’étage. Face à un arbalétrier dans un escalier étroit, nous étions dans une situation fort défavorable. Je me maudis dans mes pensées de ne pas avoir pensé à une meilleure tactique, avant de dire à mes recrues de lâcher leurs armes.

Nous étions à présent réunis dans une grande pièce souterraine. Un feu brûlait dans l’âtre, éclairant les visages de ceux qui nous avaient capturés. Elle était là. Fine, à la musculature subtile d’une acrobate, ses yeux brillaient sous sa frange blanche mais son regard ne trahissant comme d’habitude aucune émotion. Neige, Capitaine de l’Arbre Blanc. Mais elle n’était pas seule. Une elfe au teint pâle avait supervisé le désarmement des recrues, et la ressemblance avec l’avis de recherche était indéniable: c’était Lithildren.



Mais ce qui me surprit davantage encore, c’était de voir les hommes qui les accompagnaient. Ils ne portaient pas d’uniforme, mais leurs tenues montraient clairement leur appartenance à la noblesse. Il ne me fallut qu’un instant pour reconnaître un homme qui était devenu emblématique au Gondor: Eradan, le dirigeant des Chevaliers du Cor Brisé. Descendant illégitime de la lignée de Faramir, il avait joué un rôle clé pendant le siège d’Aldburg et porté le coup fatal à l’Ordre de la Couronne de Fer dans les catacombes de Vieille-Tombe en compagnie des Passeurs des Etoiles. C’était Eradan qui avait ramené le prince Chaytann à son père, et par conséquent c’était un des rares hommes à pouvoir demander à n’importe quel moment une audience avec le roi Méphisto.


En jetant un coup d’oeil rapide sur mes compagnons, je pouvais constater qu’ils avaient eux aussi reconnu Neige, Lithildren et Eradan, et que les voir réunis mettait en doute la version officielle des événements. Comment est-ce que l’homme qui avait sauvé l’héritier du Gondor pouvait être un traître?

-Petrus. Tu es venu. Mais pas seul je vois…suis-moi. Nous devons discuter de certaines choses en privé avec Eradan.

Les recrues, d’abord surprises de voir que c’était bien une femme recherchée pour trahison qui m’avait donné rendez-vous ici, s’échangaient à présent des petits sourires moqueurs insinuant que nous allions faire bien plus que discuter dans la pièce à côté. Je les foudroyai du regard.

Une fois la porte fermée, je m’adressai à Neige et Eradan:

-Qu’est-ce que tout cela veut dire?


-Si tu es venu, ce que tu pressentais déjà ce que je vais te dire. Je n’ai pas trahi le Gondor. Cela fait des mois que je mène une enquête dangereuse, qui m’a fait découvrir des secrets qui feront trembler les fondations du royaume. Lord Rhydon a ordonné l’assassinat d’un commandant de l’armée. Il a aussi fait fabriquer des faux documents incriminant plusieurs dignitaires du Gondor, et compte s’en servir pour leur faire du chantage et renforcer sa position et celle du général Cartogan. Il pensait avoir tué le faussaire qui les avait fabriqués pour effacer les traces, mais leur véritable auteur est toujours en vie. Mais c’est pas fini, Petrus. Le professeur Nallus a découvert que les actions de Rhydon étaient entièrement soutenues par le Général Cartogan en personne. Les meurtres, les emprisonnements, les corps des victimes de la peste brûlés en secret afin de les cacher du public.


J’étais sous le choc. J’avais mes soupçons concernant Rhydon, mais le général Cartogan? Cet homme était perçu par beaucoup comme le symbole de la renaissance du Gondor après l’échec d’Assabia et la crise de la Couronne de Fer. Le royaume pourrait-il se relever si cela devenait public? Les vautours circulaient déjà autour de la Couronne, n’attendant qu’un tel signe de faiblesse pour attaquer.

Sans rien dire, Neige me présenta le livre de notes de la faussaire Sonja Kol, ainsi qu’une lettre qu’avait reçu le professeur Nallus. Ce n’étaient pas des vraies preuves, mais plutôt des éléments d’un casse-tête qui se mettaient en place.

-Et le rôle d’Eradan dans toute cette histoire? Et le mien?

-Avec les hommes de Rhydon à nos trousses et la moitié des dignitaires du royaume à la solde du général ou victime de son chantage, je ne pouvais pas rendre cette affaire publique. Il nous fallait plus de preuves, et surtout nous devions pouvoir ramener les témoins jusqu’à la justice en vie. Et en dernier recours, arrêter Rhydon et le Général. C’est une tâche que je ne pouvais pas accomplir seule. Dans les moments difficiles, il n’y a parfois pas d’autre choix que de mettre son sort dans les mains d’un autre. Eradan et Félian, son second en commandement, sont des hommes nobles et des véritables défenseurs du royaume.
Le chevalier du Cor Brisé prit la parole à son tour:

-J’étais là, avant le mariage du roi Aldarion et de la princesse Dinaelin, lorsque le tribunal dirigé par le Général Cartogan en personne avait condamné Warin à mort. . Je me souviens encore aujourd’hui du regard froid que le général avait lancé à l’homme accusé d’être le dirigeant de la Couronne de Fer lorsqu’il donnait l’ordre de le pendre. Si tout ce que nous avons appris est vrai, il se peut que Catogan faisait lui-même partie de l’Ordre. Et qu’il mérite lui aussi de se retrouver devant ce même tribunal. Nous sommes là pour nous assurer que justice sera faite, même si les sbires de Rhydon essaieront de l’empêcher. Malheureusement, avec l’interdiction du port d’armes, la peste et maintenant les émeutes, nous nous retrouvons pratiquement sans armes. Nous avons besoin de renforts, et Capitaine Neige semble persuadée que vous êtes un homme honorable. Serez-vous des notres?

-Ce ne sera pas à moi ni à vous de juger Cartogan et Rhydon mais oui, la version des faits que vous m’avez présentée est convaincante et mérite d’être revue par un tribunal, de préférence impartial si on peut réellement parler d’impartialité en vue de l’identité des accusés…Je vous aiderai.

Le regard froid de Neige croisa le mien.

-Si nous ne sommes pas trahis par tes…camarades. Tu devais venir seul, Petrus. Et en plus tu as ramené qui, des recrues…?

-Dans les moments difficiles, il n’y a parfois pas d’autre choix que de mettre son sort dans les mains d’un autre. - Je souriais du coin des lèvres, prenant du plaisir à lui ressortir ses propres mots. - Je n’avais pas vraiment le choix, Neige. Je m’attendais à moitié à tomber dans un piège, et je n’ai pas eu entièrement tort. Mais je suis d’accord avec toi, je ne peux pas garantir votre sécurité maintenant que les recrues connaissent votre localisation. Je ne les connais pas assez pour ça. Ecoutez, je vais revenir ici d’ici ce soir, pour vous emmener dans un endroit plus sécurisé, dont personne hormis moi ne connaîtra la localisation. On pourra y réfléchir à notre prochain mouvement.

Lorsque j’étais revenu dans la pièce principale, je vis les recrues en train de discuter avec Félian, le second en commandement d’Eradan. Ce chevalier redoutable ne m’était pas inconnu - il s’était fait un nom en gagnant un tournoi organisé par le roi de Dale. Lithildren se tenait à côté de lui, et avait posé sa main sur son épaule, comme pour l’empêcher d’en dire trop. Mais la discussion semblait avoir marqué les jeunes agents de l’Arbre Blanc qui se regardaient, pensifs.


Bientôt, on nous rendit nos armes et nous retrouvions Edna Lestir à la sortie des souterrains. Le petit groupe m’entoura, et une vague de questions déferla. Capitaine, capitaine, qu’est ce que tout cela signifie? Je ne pouvais pas leur en vouloir, je les avais mis dans une position très difficile. Ils venaient d’intégrer les rangs de l’Arbre Blanc, et ils se retrouvaient déjà face à des gens désignés comme traîtres à la Couronne par les autorités. Je levai une main, puis dis:

-Je comprends votre confusion, je ne savais pas entièrement à quoi m’attendre en venant ici. Mais je pense que mon instinct ne m’a pas trahi, et que vous pressentez vous aussi que Capitaine Neige n’est pas réellement coupable de trahison, ni responsable des émeutes dans la cité. Je vous avais dit tout à l’heure du fait que nous ne servons pas les ambitions d’un seul homme. Je crains que celles du directeur Rhydon ne soient pas entièrement pures. C’est une chose sur laquelle je devrai enquêter. Quant à vous, continuez pour l’instant à servir la Couronne et le Peuple avec dignité et honneur. Retournez à l’Auberge du Chameau qui Tousse avant que votre absence ne devienne suspecte, et attendez la suite de votre formation. Je vous contacterai quand j’en saurai plus. Et surtout, ne dites rien sur cette rencontre à personne.
Sujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence
Forlong

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 27 Juin 2014 - 22:46

Eradan, fils de Garion, descendant de Faramir et commandant de l’Ordre des Chevaliers du Cor Brisé pénétra dans la tente. Le jeune homme charismatique avait récupéré de ses blessures après les affrontements à Vieille Tombe, mais les morts de ses amis avaient laissé une empreinte sur lui. Il était accompagné par Aglahad, son frère d’armes originaire de Dol Amroth ; ce dernier était devenu son lieutenant le plus fidèle après les évènements à Rhûn.

Le Gondorien regarda Felian, son compagnon d’armes, qui se tenait derrière la reine Dinael en tant que son protécteur. Eradan fronça les sourcils ; il n’appréciait pas vraiment le choix du chevalier. Les membres de l’ordre du Cor Brisé devaient servir les Peuples Libres plutôt que les rois et reines, bien que leur dirigeant avait lui-même risqué sa vie pour sauver le fils de Méphisto à Vieille Tombe.

-Roi Aldarion, Reine Dinael. Je suis ravi de voir que vous avez choisi un des chevaliers de notre ordre afin d’assurer votre sécurité. Je suis certain qu’ensemble nous pourrons rétablir l’ordre et la paix dans les quatre coins de la Terre du Milieu, et assurer aux Peuples Libres une prospérité semblable  à celle qu’ils ont connue sous le règne du roi Elessar. Veuillez accepter ce cadeau de notre part.

Aglahad, habile malgré les trois doigts manquants à sa main gauche, apporta deux superbes carapaçons, ornés d’étoiles et de dragons.





Le Roi Gudmund n'avait pas rejoint la file d'invités qui s'était formée devant la tente des jeunes mariés. En tant que père de Dinael, il serait parmi les derniers à féliciter la paire, juste avant le Haut Roy Méphisto. Il rejoignit donc le banquet avec plaisir; souverain d'une capitale culturelle, il avait toujours apprécié les festivités de ce genre.

Svelte mais imposant, aux traits nobles de son ancêtre Bard, le roi était facile à distinguer dans la foule. Il avait choisi une tunique ornée d'un dragon rouge pour cette occasion, mais l'épée pendue à sa ceinture-privilège de son sang royal-ainsi que sa posture lui donnaient un air de guerrier. Gudmund prit avec un sourire la coupe de vin blanc frais apportée par un garçon, et lui tendit en échange une pièce d'une valeur non négligeable.

Un groupe de nobles de Dale discutait avec des dignitaires des autres contrées de la Terre du Milieu pas loin, et le roi s'en approcha aussitôt. Le sujet de la conversation était naturellement lié au domaine militaire, ce qui réjouit Gudmund qui n'avait pas de goût particulier pour la politique. Les hommes débattaient sur les avantages relatifs des armes et armures forgées dans les différentes régions d'Arda, certains louant la légèreté de l'acier elfique, d'autres la solidité des armures du Rhovanion, d'autres encore la fiabilité des épées gondoriennes.

Le roi but une gorgée de vin blanc gondorien, et s'apprêta à intervenir. Soudainement, il se fit pâle, et laissa tomber sa coupe par terre, s’attrapant par la gorge. Un silence choqué s’empara de ses compagnons. La plupart des participants au banquet n’avaient rien remarqué dans le chaos général, mais deux Gardes de la Citadelle vigilants s’approchaient déjà d’un pas rapide…


Gudmund attrapa un des Bardides par le bras, et pointa du doigt vers son dos. Le noble le frappa fortement entre les omoplates, et le roi toussa violemment, se pliant en deux. Il se releva, et la toux se transforma en rire.

-Une saloperie de mouche s’est noyée dans mon vin, j’ai failli m’étouffer avec. Ma foi, je ne garderai pas un bon souvenir de la gastronomie gondorienne !

Il fit un geste aux Gardes de la Citadelle afin de les réassurer, et demanda qu’on lui apporte de l’eau. L’incident fut vite oublié, et la conversation reprit aussitôt.


***


Une heure plus tard le roi de Dale entra dans la tente royale. Aldarion et Dinael avaient l’air satisfaits, mais épuisés par le flux incessant d’invités importants. Gudmund regarda Aldarion ; le roi d’Arnor n’était pas jeune, mais le Bardide éprouvait des sentiments paternels envers lui ;  le descendant d’Elessar était un guerrier comme lui, et avait connu lui aussi l’amertume de la rude vie dans le Nord.

L’homme de Dale sortit un petit coffret en bois de cerisier, et l’offrit aux jeunes mariés. A l’intérieur se trouvaient deux magnifiques broches en forme de rose, forgées en mithril et aux pétales faites de pierres précieuses blanches. Il s’agissait d’une œuvre d’art mélangeant le savoir-faire des nains d’Erebor et des artisans de Dale. Qui plus est, la rose était un symbole important en Arnor, et la porter publiquement ne ferait qu’augmenter la loyauté de la garde personnelle d’Aldarion.

-Dinael, je suis fier de toi, tu es resplendissante. Que les Valar te protègent lors de ton séjour  à Annuminas, et que t’y sois heureuse, mais saches que nous t’attendrons toujours avec impatience dans la cité de Dale. Une tâche difficile t’attend, mais je ne doute pas que tu l’accompliras. Rappelles-toi, ma fille. Un peuple respecte son roi, et le suivra jusqu’à la mort s’il le faut. Mais l’amour du peuple est réservé pour sa reine.

Une ombre passa sur le visage de Gudmund lorsqu’il se rappela de l’enterrement de son épouse, emportée par une maladie ; le royaume de Dale fut plongé dans le deuil pendant plusieurs semaines après cet évènement tragique…

-Aldarion…je sais que tu sauras prendre soin de ma fille, et ce ne sont pas des mots qu’importe quel homme aurait pu entendre de ma part. Beaucoup d’émissaires t’ont rendu visite aujourd’hui, et je sais que plusieurs d’entre eux veulent t’attirer dans des intrigues de toute sorte. Ici, au sud, rien n’est simple. Les hommes se poignardent dans le dos, la loyauté est douteuse tout au plus. Toi et moi, nous venons du Nord.  Là où la vie est dure, et où la discorde ne pardonne pas. Lorsqu’une horde de gobelins se trouve en face, il faut savoir faire confiance à ses compagnons d’armes. L’Arnor et Dale ont besoin de ce genre de confiance, de ce genre de fraternité. Je suis confiant que ce jour marque le début d’un tel lien entre nos deux peuples.

Le ton du roi était sincère et sérieux, et il tendit sa main vers son beau –fils.

-Assez parlé de ces choses-là. Aujourd’hui, c’est votre jour. Profitez. Profitez !

Gudmund les salua cordialement, avant de quitter la tente.
Sujet: Il y a une fin a toute chose
Forlong

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il y a une fin a toute chose    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 17 Fév 2014 - 2:19
Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! Orchal11

L'Orchâl s'était penché en avant sur son trône, dévorant avidement le duel du regard. Lorsque Gallen leva son épée au dessus de sa tête, Kallista passa sa langue sur ses lèvres féminines de manière presque érotique. Elle murmura un mot en elfique. Gurth...La mort. C'était en prononçant ce mot que les combattants achevaient jadis leurs victimes pour la gloire de Morgoth dans les temples noirs de l'île de Numenor. Bientôt, d'autres seraient construits partout en Terre du Milieu.

Ses lèvres se déformèrent dans une grimace lorsque les cris de Boros parvinrent à ses oreilles. Qui osait interrompre le moment du triomphe ultime de la Couronne de Fer sur ses ennemis, forcés de s’entre-tuer tels des chiens sauvages sur l'arène?

L'Orchâl se leva avec grâce alors que les premiers assaillants apparurent dans la loge. Il était surpris, certes...Ces Passeurs des Etoiles avaient réussi à découvrir son sanctuaire, traverser le désert de Rhûn, vaincre les gardes à l'entrée et braver les pièges qui les attendaient dans le dédale menant au coeur de la nécropole. Si seulement tous les serviteurs de la Couronne de Fer étaient dotés d'une détermination pareille...

Peu importe. Ils allaient mourir ici, au même endroit que Poulain et Puma...après tout, ce n'étaient que des simples mortels. Arzâzath se rappelait d'une époque où les humains étaient puissants, où les Numénoréens étaient capables d'affronter la puissance de Sauron et bâtir des forteresses qui incitaient la jalousie des elfes et des nains. Mais à présent les hommes étaient faibles, une ombre de leur gloire d'antan.

La plupart des membres de l'Ordre s'élança au combat lorsque le deuxième petit groupe de Passeurs fit son apparition. Certains cependant restaient en retrait, des lâches, incapables de tuer ou mourir pour la gloire de Morgoth.

Des chevaliers venus de tous les grands royaumes des Peuples Libres, des mercenaires, assassins, soldats et seigneurs. Tous s'affrontaient à présent sous les fondations de Vieille Tombe, dans une escarmouche désespérée. Beaucoup d'hommes auraient payé une fortune pour voir ce genre de combat sur les arènes de Kryam. Certains de ces hommes entouraient d'ailleurs l'Orchâl, mais le danger réel de la situation semblait diminuer leur enthousiasme pour la chose.

Un des chevaliers avait réussi à se frayer le chemin parmi les Pies, et se dirigeait à présent vers Kallista, avec un regard rempli de haine. Un sourire cruel apparut sur les lèvres de l'Orchâl. Il se serait contenté de regarder ses prisonniers s'entre-tuer dans l'arène, mais puisque ces pauvres fous s'obstinaient, il ferait couler du sang lui même.

Les doigts féminins se refermèrent sur le manche d'une arme exotique apposée contre le trône. Un spécialiste de l'art du combat oriental aurait reconnu un lajatang; des lames en forme de croissant étaient placées sur les deux extrémités d'une longue hampe. L'Orchâl fit virevolter l'arme dans l'air avec un sifflement sinistre, qui fit reculer les dignitaires de l'Ordre qui l'entouraient. Il se retrouva seul face à Erco Skaline.

Arzâzath détourna l'attention du Comte en faisant un moulinet avec son arme, alors que son autre main sortit une fiole des profondeurs de sa cape noire, qu'il lança aux pieds du Passeur. Un nuage de fumée lacrymogène apparut dans l'air, obligeant Mâtin à reculer en se couvrant les yeux. L'Orchâl ne perdait pas de temps. Il s'élança dans la direction du Passeur en maniant son arme à double lame avec une vitesse terrifiante. Le croissant d'acier mordit la chair d'Erco au niveau de ses côtes, bien que ralenti par sa cotte de maille.

-Il est temps pour toi de rejoindre Lion Opulent...Sois reconnaissant du privilège de mourir par ma main, Passeur.


***

Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! Eradan12

Il n'y avait pas de mots pour décrire le cauchemar que fut la course poursuite dans les couloirs sombres de la nécropole. A chaque pas, Eradan sentait tout son être l'inciter désespérément à rebrousser son chemin et quitter ce lieu. Seul le courage d'un descendant des hommes du Numenor, et la détermination d'honorer le sacrifice de ses compagnons lui avaient permis de continuer, de vaincre la peur qui le rongeait de l'intérieur, la peur des ténèbres, et de ce qui les attendait au bout du tunnel.

Ils n'avaient pas eu le temps de rattraper Arwin, qui s'était élancé à la poursuite des tueurs de son cousin. Le sergent Boros avait attendu le chevalier aveuglé par le deuil et la soif de sang à un tournant du couloir, et lui avait enfoncé sa dague dans la gorge. Eradan le retrouva, adossé au mur, s'étouffant avec son propre sang. Une larme coula sur la joue du fils de Garion, et il serra l'avant bras du mourant, lui promettant de les venger, lui et Angus. Hector, le chef des mercenaires, tira sur son bras pour l'inciter à se relever. Ils devaient continuer.

Les chevaliers finirent par rattraper les plus lents des soldats de l'Ordre, qu'ils tuèrent sans aucune pitié. Cependant le sergent Boros n'était pas parmi eux...Le dirigeant des Chevaliers du Cor Brisé sentit une pierre céder sous son pied, et entendit un mécanisme s'activer...

-Eradan!! - Mandor, le chevalier à la silhouette d'un ours, se jeta sur lui et le poussa en arrière. Des carreaux sifflèrent dans l'air, un piège destiné à ceux qui osaient s'aventurer dans les catacombes. Le jeune chevalier entendit un grognement de son compagnon, et vit avec horreur les flèches plantées dans son dos.

-Tu vas devoir sauver la Terre du Milieu à ma place...mon capitaine...

Ce furent les derniers mots de Mandor, chevalier du Cor Brisé.

Ils n'avaient pas d'autre choix que continuer...Ils n'étaient plus que quatre: Hector et Onur, Eradan et Aglahad de Dol Amroth. Le souffle d'air frais qui fouetta le visage d'Eradan était presque enivrant. Il entendit les cris de Boros au loin, et resserra ses doigts sur le pommeau de son épée. Si le dernier descendant de Faramir était destiné à mourir sans héritier, il allait le faire en défendant les Peuples Libres, comme ses illustres ancêtres.

Dans d'autres circonstances, le chevalier se consolerait en se disant qu'il avait déjà survécu à des situations pires que celles-ci. Mais il n'avait jamais connu rien de comparable à ce cauchemar...Même la charge désespérée sur Aldburg semblait être un jeu d'enfant face aux horreurs de Vieille Tombe. Néanmoins, Eradan ressentit pour la première fois une lueur d'espoir lorsqu'il aperçut le Comte Skaline sortir d'un autre couloir. Ainsi, ils n'étaient pas seuls!

Deux Pies tombèrent sous les coups puissants de son épée; il se sentait plus à l'aise en combattant dans une salle éclairée que dans l'obscurité qu'il dut affronter à partir du moment où ils avaient pénétré dans la nécropole.

L'assaut brutal de Boros le fit reculer, et l'obligea à parer ses coups avec son bouclier rond, chaque attaque envoyant une vague de choc le long de son bras. Eradan n'avait jamais combattu un berserque auparavant. Il sentit l'épée du sergent mordre la chair découverte de sa jambe. Il l'entendit rire...et l'image du corps d'Arwin apparut devant ses yeux. Avec un cri de rage, le chevalier repoussa le guerrier de l'Ordre en arrière en utilisant son bouclier. L'euphorie de Boros se heurta contre la furie du fils du Gondor, qui profita de sa taille supérieure pour faire reculer l'homme qui se trouvait face à lui. Il reconnut l'accent de son pays natal dans la voix de Boros, ce qui ne fit qu'augmenter sa colère.

Eradan para le dernier coup de l'épée du sergent avec la sienne, et riposta avec un coup de bouclier violent; le bord renforcé d'acier heurta le visage du chauve, brisant ses dents. Le chevalier laissa tomber le bouclier, et attrapa son épée bâtarde à deux mains, la levant au dessus de sa tête. Le coup fut dévastateur...la lame atterit entre le cou et l'épaule de Boros, traversant les lamelles de cuir qui soutenaient son plastron, ainsi que sa chair et ses os...Le corps de l'homme de la Couronne de Fer, pratiquement coupé en deux jusqu'à la ceinture, s'écroula en convulsions. Il n'avait rien de glorieux ni de chevaleresque dans cette façon de tuer... juste une efficacité terrible et la furie d'un justicier sans roi.

-Eradan...! Le Prince!

Le souffle court, le descendant de Faramir se retourna en entendant la voix d'Aglahad. Le chevalier aux yeux gris avait couvert ses arrières pendant son duel contre Boros, et avait réussi à abattre deux adversaires en noir et blanc malgré le sang qui coulait d'une blessure sur sa tête.

Eradan regarda dans la direction indiquée par son compagnon. Il vit Erco Skaline en train d'affronter une silhouette féminine...et plus loin, à côté du trône, un jeune garçon. Son coeur s'arrêta de battre un instant lorsqu'il reconnut Chaytann, le fils du roi Méphisto, enlevé il y a des mois. C'est pour le retrouver que l'armée royale était partie à Assabia.

Ignorant complètement le reste des combattants, il s'élança dans la direction de l'enfant...

#Eradan #Chaytann #Kallista #Aglahad
Sujet: Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus
Erco Skaline

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 1 Oct 2013 - 18:50
La fuit se décida très vite. Tous étaient d'accord qu'ils n'allaient pas tenir toute la nuit et dés que l'occasion de présenta, ce fut chose faite. Les chariots furent abandonnés et le gros de la troupe se dirigea au galop vers la Veille-Tombe, le but ultime de leur voyage. Deux hommes restèrent pour tenir quelques temps les chariots... Erco admira leur courage et ne prononça aucun mot alors qu'il s'éloignait laissant à une mort certaine deux combattants plus que vaillant. Il n'avait rien à dire, et personne ne dit rien du reste. Le silence valait mille mot, la reconnaissance que tous avaient pour eux ne pouvait se contenir dans une phrase.

Le Comte lança un dernier regard derrière lui, vers ceux qu'il abandonnait. Il serait bien resté pour montrer à l'Ordre qu'il restait des hommes prés à se confronter à eux quelque soit la situation, mais il ne pouvait pas. Il devait finir sa mission et aussi, au final, donner un certain sens à leurs morts. Il devait réussir, pour eux, et pour tous ses compagnons tués, tous les hommes morts en luttant. Il le devait, c'était tous.

Alors qu'il chevauchait, il rattrapa le dénommé Daix et lui répondit enfin, criant presque pour que ses mots soit saisit:

-Je crois que vous vous trompez, toute les informations que vous auriez me serait utile!!! Je suis ici pour mettre un terme aux méfaits de l'Ordre...

Il murmura alors pour lui:

-Rien que ça.

Puis reparla d'une voix haute et forte:

-Et franchement, j'en ai marre de combattre en ayant aucune information, alors si vous savez des choses, dites les moi!!!

Il menait ses hommes depuis un bout de temps, et plus il se rapprochait du but, plus il se demandait comment anéantir un "règne" aussi puissant avec une douzaine d'hommes... C'était presque inimaginable. Il était peut-être le seul à y croire avec sa foi sans nom en la liberté de tous. Il devait être vraiment naïve pour avoir voué sa vie à une telle cause qui ne sera jamais hors de danger... Combat infini. Combat ou la seule porte de sortie est la mort.... Comme chaque voie, la mort se trouve au bout... Il rit presque devant ses pensées.

***

Veille-Tombe était devant eux. Enfin. Ils y étaient tous arrivés. A l'heure qu'il était, Rhodamir et Ivica devaient être mort. Erco en était sûr, comme toute la troupe... Mais personne n'en parla. Personne.  Alors qu'il s'approchait de la porte de la ville, Erco lâcha à Daix qui n'avait toujours pas dit grand chose:

-Si l'envie vous vient, de me parler. N'hésitez pas, ce sera bientôt le dernier moment pour me donner des informations.

Et il talonna son cheval pour se mettre à la hauteur de Hector qui se trouvait à la tête de la colonne. Il croisa son regard. Pas une émotion travers les yeux du mercenaire. Le rohirrim lâcha alors, toujours fixant l'autre:

-Vous... Vous savez je suppose qu'on est pas que là pour escorter un convois... On est là pour disons mettre un terme à des agissements d'un groupe de personne.... Faites nous entrer sans encombre moi et mes hommes et après nous nous débrouillerons seul... Vous avez déjà fait bien plus que ce qui était prévu... Mais en toute sincérité j'ai envie d'espérer votre aide... Mais ceci est votre choix.

Alors que le Comte d'Esgaroth parlait, la grande porte de la ville se rapprochait de plus en plus. Ils l'auraient atteinte dans quelques minutes. Tous ce qu'espérait Erco c'était que les cavaliers de l'Ordre débouleraient pas juste avant que lui et ses compagnons soient dans l'antre du loup en "sécurité" dans un dédale de ruelle.

Qu'allait-il se passer une fois dedans? Erco soupira en attendant la réponse d'Hector sachant très bien qu'il n'avait pas la moindre idée de ou trouver l'Ordre et de comment allait-il le détruire... Bien que au fond de lui, il craignait de devoir s'attaquer à un édifice fortifier telle qu'un palais... Non. Oui. Qui sait?

#Erco #Skaline #Eradan #Thorseld #Amadeo #Learamn #Gnow #Alarthor #Daix
Sujet: En avant vers l'inconnu
Erco Skaline

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Rechercher dans: Rhûn   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: En avant vers l'inconnu    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 6 Juin 2013 - 22:14
Voilà, le départ avait été donné très vite à Osgiliath dans une froideur digne du Grand Nord. Gros manteau sorti et les capuchons rabattus sur le visage qui était quasiment cachée avec l'ajout de grosse écharpe. Il ne fallait surtout pas tomber malade, ce qui signifierait une mort certaine vu leur destination. Y aller avec une pneumonie ou une grippe serait totalement suicidaire.  Tous ignorait, mais si Erco voyait le moindre signe de maladie chez l'un de ses hommes, il le renvoyait sur le champs en arrière et cela quelque soit l'endroit. Tous ses compagnons avaient été choisi pour leur fiabilité et une personne malade ne l'était plus... Simple et Erco aimait la simplicité tant qu'il le pouvait. Ce qui n'était clairement pas le cas ces derniers temps. Tous était à l'inverse, compliqué et fourbe. Rien n'était clair, et Saemon n'avait rien voulu dire de plus au Comte qui ne se trouvait pas beaucoup plus informé sur ce qui l'attendait. Il avait le rire mauvais depuis le départ d'Osgiliath, et ses cernes prouvaient qu'il ne dormait pas beaucoup. Il s'interrogeait sur son rôle à jouer dans toute l'histoire avec l'Ordre, et surtout sur celui qu'il allait jouer. La discussion avec son "ennemi juré" avait été plus que troublante et au lieu de lui trouer l'estomac, il s'était retrouvé à quasiment lui serrer la main.

Perdu, oui il l'était. Il l'était depuis longtemps se dit-il, il ne s'en était pas rendu compte et avait eut toujours la "chance" d'avoir des ordres clair et un but assez clairement tracé. Mais à présent il s'était retrouvé à devoir agir lui-même et prendre des décisions sur des moitiés, même des tiers, d'information fiable. C'était un peu comme si on lui disait qu'il y avait peut-être un soldat ou peut-être mille, mais qu'il verrait bien sur place. En y réfléchissant, il se rendit compte que c'était totalement ça.

Erco regarda ses hommes chevauché en silence autour de lui. Depuis deux jours qu'ils étaient partis, que très peu de mot avait été échangé encore les deux "groupes", et s'étaient fait dans des murmures comme si le fait de parler aller les tuer. Les hommes d'Hector ne causaient carrément pas, perdu dans le mutisme ils avançaient en tête connaissant le chemin. C'était bel et bien des professionnelles et le Comte Skaline se demandait s'ils le suivraient au Rhun s'il le leur demandait... Sans doute contre une grosse prime. Mercenaire un jour, mercenaire toujours... Son attention se porta sur Learamn qui n'était pas loin de lui. Le jeune homme n'avait guère pas plus que vingt-cinq, même moins pensa Erco, et il l'emmenait avec lui vers une destination que sera sans doute fatal à une bonne partie de l'équipe. Allait-il mourir? Erco préféra oublier cette question aussi vite de possible. Il n'avait pas à se poser cette question en tant que chef son rôle était de le mener au combat et de faire son possible pour qu'il rentre. "Le plus possible" devait rentrer, pas tous. En guerre zéro perte n'existait pas, il y en avait c'était la vie...

Il lança un sourire à Learamn qui le regardait à présent. Comme pour s'excuser d'être se qu'il était, d'être l'homme qui l'emmenait peut-être vers sa fin. D'être un peu un bourreau d'un jeune homme courageux qui avait foi en la liberté et au Rohan. Enfait, Erco pouvait lancer ce regard et ce sourie à tous ses jeunes compagnons. Il avait été comme eux un temps, des années même. Il avait rêvé de vivre une vie dangereux luttant contre le mal et aujourd'hui qu'il pouvait dire "Je l'ai vécu" il y rajoutait une fin de phrase " et je regrette toute ses vies gaspillées".

Le soir arrivait, amenant avec lui sa dose de froid encore plus mordant. Le convoi était traversé par une vague de fatigue que personne ne pouvait ignorer. Tous las de deux grosses journées de chevauchée. Hector lança alors, sa voix fit se taire les hommes d'Erco qui babillaient doucement entre eux:

-On s'arrête sous cette arbre.

Un soulagement se fit sentir chez tous le monde. Erco appella Eradan et lui dit:

-Arrives-tu à envoyer trois de tes hommes explorer les alentours et les sécuriser.


Il acquiesça, et aussi tôt dit aussi tôt fait.

L'arbre en question était à moitié mort, mais tenait encore assez debout pour que des toiles soient accrochée au tronc et tendu vers le sol. Une fois le convoi parquer à côté de la "tente", les hommes s'activèrent à y faire un petit feu pour au moins manger un repas chaud.

Gnow grommela à haute voix:

-J'en ai plein le cul de ce froid... Pourquoi cette connerie d'Ordre va se planquer ou il fait froid.... Le harad serait plus plaisant.

Erco de son côté s'assit à côté du feu et bourra sa pipe pour la première fois depuis quelques jours. Il proposa alors à l'ensemble des hommes présent si quelqu'un en voulait avec un large sourire changeant totalement d'état d'esprit avec la fin de chevauchée.

#Erco #Skaline #Gnow #Alarthor #Eradan #Learamn #Thorseld #Amadeo #Daix
Sujet: Je vous connais...
Erco Skaline

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 31 Mar 2013 - 9:14
Le groupe d'Erco passa les derniers moments tranquille de la soirée au chaud et à s'amuser comme des petits fous. Néanmois, le Comte coupa court l'accès au vin une heure avant le départ pour que ses hommes soient prêt à combattre sans être trop ivre si le besoin était. Il en avait vu des soldats le lendemain d'une grosse bringue se faire abattre parce qu'ils étaient encore ivre à l'aube lors de la charge. C'était désolant, même le meilleur guerrier sous l'emprise de l'alcool ne vaut pas grand chose dans une mêlée. Tous va trop vite, la force diminue, l'endurance aussi. On devient un poids mort et quand il faut avancer c'est fatal...

Gebir se présenta à ses compagnons simplement peu après le départ de Amadeo, Learman, Mandor et Gnow. Ce fut simple et concis. Pourquoi en dire beaucoup alors que peu suffise. (HRP je ne sais pas s'il vous dit son vrais prénom, dans le doute avant de le nommé attendez qu'il l'aille fait en RP Wink HRP Erco profite de ses retrouvailles pour débattre avec son ami brièvement du Rhun. Les deux hommes semblaient avoir un but commun. C'était presque trop beau pour être vrais une telle coïncidence. Deux vieux de la vieille se retrouvent dans la même taverne avec le même objectif. Est-ce l'oeuvre des Passeurs? C'était une des question d'Erco, mais d'après ce qu'il savait Gebir n'était pas l'un d'eux. Peut-être l'Arbre Blanc, le service secret du Gondor. Oui c'était sans doute cela.

Alors que le départ allait être donné, Erco alla vers Alarthor qui se préparait et lui dit:

-Je veux que tu restes ici avec Arwin pour surveiller nos armes et affaire... Enfermez vous dans une des chambres.

-Mais tu penses vraiment que c'est nécessaire... On pourrait d'être utile..

Erco coupa court:

-Oui je pense que c'est nécessaire. J'ai confiance en personne ici, y a cette milice qui m'en veut en plus. On va prendre aucun risque. Si on ne revient pas... Va... On reviendra c'est plus simple.

Alarthor acquiessa et partit chercher Arwin. Ils n'avaient que très peu parler. C'était l'occasion ou jamais.
Alors que le groupe partait, les deux "gardes" se postèrent dans la Chambre du Comte avait assez d'arme pour tenir un siège. Les deux semblaient ne pas être très content d'être remisé à ce poste. Chacun semblait vouloir être de la partie, mais les ordres étaient les ordres. Ils attendaient assis à discuter à voix basse.

***

L'avant garde composée de Gnow, Learman, Amadeo et Mandor attendait dans un froid mordant. Séparé en deux groupes la place était couverte de tous les angles. Si des éléments hostiles devaient arriver, ils seraient vite repérée. Gnow ancien tireur d'élite, surveillait par habitude les tois. Il savait ou lui se positionnerait pour faire un carton dans une place avec une arbalète. Il avait droit devant lui la meilleur position. Un toit ou une large cheminée hébergeait, ainsi coincé dans l'ombre on pouvait facilement se cacher et l'angle de tir couvrait le rois-quart de la place.  Il repérera aussi une femme qui qui trainait depuis un moment. Hormis ses habits entièrement noir, une femme seul à cette heure là lui semblait étrange. D'un coup de coude il avertit Amadeo qu'il y avait quelque chose de louche et il lui dit:

- Une femme là-bas, habits et cheveux noirs. Elle n'a pas bougé depuis un quart d'heure.


Est-ce le début d'une embuscade?

***
Le Comte toujours fidèle a ses habitudes menait le groupe. Il était toujours devant, toujours premier à faire face. C'était comme cela qu'on gagnait le respect de ses hommes et qu'ils se mettront à le suivre n'importe ou. Il avait gardé son armure mais par dessus une large tunique brune recouvrait et empêchait qu'on puisse deviner qu'il en portait une. Jambière et brassière avaient été laissé dans sa chambre. Un long poignard était accroché dans son dos pour qu'il soit le plus invisible que possible et une dague trônait sur son flanc gauche. L'Arc des Temps ancien était accroché à la selle de son cheval avec son carquois. Jamais plus il ne partait sans eux. Cet arc avait beaucoup trop de valeur pour le laisser dans une auberge comme ça.

Les autres membres de la compagnie avait opté comme leur chef à enfiler leur armure, et de garder que dague ou poignards.

Tous étaient nerveux. Se promener sans arme lourde vers un rendez-vous des plus étranges n'était pas ce qu'ils préféraient. Les ordres d'Erco était clair, si cela partait en couille, ils devraient battre en retraite à la taverne, prendre les affaires et fuir le Rhun, seul ou en groupe. Erco se promit de leur parler une fois sortit de cette ville du plan plus en détail.

Ils arrivèrent sur la place. Un simple coup d'oeil permis au Comte de repérer Gnow et Amadeo. Ce fut Eradan qui vit Mandor et Learman à l'autre bout de la place.

-Eradan, je vous avoue que je suis heureux de vous avoir à ses côtés.

C'était partit, il fallait attendre à présent que le mystérieux Vadolas fasse son entrée.

Hrp Gebir, je ne savais pas si tu nous accompagnais, donc j'ai pas parlé de toi. Mais tu es libre de venir avec nous pour cette rencontre. Idem pour ton identité Wink Voilà Hrp

#Gnow #Eradan
Sujet: Le voyage des douzes
Forlong

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le voyage des douzes    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 27 Fév 2013 - 2:16
La cavalcade fut longue et difficile, mais les Chevaliers du Cor Brisés étaient tous habitués à la selle, et aucun mot de plainte ne se fit entendre de leur part. Ils chevauchaient tous sur leurs montures de voyage, tandis que les destriers puissants de bataille galopaient à leurs côtés, pour l'instant dépourvus de cavalier, transportant en revanche leurs armures lourdes. Lorsqu'ils s’arrêtèrent pour la nuit, même les rohirrims furent surpris de l'attention que les chevaliers apportaient à leurs étalons: leurs plus fidèles compagnons en bataille.

Ils accueillirent tous le repas chaud avec plaisir; les journées étaient froides, les nuits glaciales. Lorsqu'Erco prit la parole en leur racontant une anecdote de soldat, Eradan ne put s'empêcher de sourire. Il avait servi dans les rangs des rangers à la bataille d'Assabia...les provisions pourrissaient très rapidement dans la chaleur orientale. Le descendant de Faramir regarda le comte avec curiosité; où avait-il servi et sous quelle bannière? Dans tous les cas, l'histoire avait relaxé l'ambiance, son effet renforcé encore par le rire contagieux de Mandor, le barbu joyeux.


Le plan énoncé par le Comte semblait raisonnable...le chevalier d'Esgaroth était prudent. Rhodamir, le chevalier qui avait perdu son frère à Aldburg, s'exclama:

-Qui oserait nous attaquer ouvertement dans les rues d'Osgiliath? C'est une cité royale, patrouillée par les soldats du Gondor, et sous l'oeil attentif de la Compagnie du Sud! Tenter un piège dans la rue, en pleine journée, à quelques lieues de la Cité Blanche serait une folie!

A une époque, Eradan serait d'accord avec le guerrier...mais ce qu'il avait vu pendant la campagne d'Assabia, et entendu dans la prison d'Aldburg le rendit méfiant...il n'y avait plus d'endroit sauf, et la paix du Roi n'était pas un bouclier suffisant. Il s'abstint de dire quoi que ce soit pendant que ses compagnons échangeaient des remarques et des questions.

Ce fut bien plus tard, lorsque la discussion et le repas furent terminées, qu'Eradan tenta pour la première fois de se retrouver seul avec Erco Skaline. Arwin et Angus, les deux cousins, avaient invité leurs compagnons de route à les rejoindre dans un entrainement à l'épée, afin de se dégourdir les jambes et se réchauffer.

Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! Arwin10Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! Angus10
Arwin  Angus


Le dirigeant des Chevaliers du Cor Brisé s'approcha d'Erco, et lui dit, d'une voix basse:

-J'espère que nous aurons des réponses demain, Comte Skaline...Aucun de mes chevaliers n'hésitera à affronter les dangers qui nous attendent, même s'il s'agit de tuer un dragon...mais l'inconnu et l'incertitude sont des ennemis bien plus dangereux que les orcs...Le doute ronge de l'intérieur, se transformant en peur, en haine. Le genre d'arsenal que notre ennemi utilise, d'après ce que j'ai pu voir. Nous avons besoin de savoir, Erco, si vous voulez faire de ce groupe une fraternité.

#Eradan #Arwin #Angus
Sujet: Le voyage des douzes
Erco Skaline

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le voyage des douzes    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 18 Fév 2013 - 15:19
Douze était leur nombre. Erco, Eradan, Alarthor, Gnow, Learman, Amadeo, Thorsed, Mandor, Rhodamir, Arwin, Angus, Aglahad. Douze chevaliers tous autant courageux et fidèle les uns que les autres. Le chef de cette expédition était Erco, et depuis le départ il y avait eut que très peu de discutions. Certain faisait de deuil de compagnon, d'autre s’interrogeait sur leur mystérieuse destination, ou essayait à ne rien penser du tous. Le Comte, lui, réfléchissait sans cesse à ce qui les attendait à Osgiliath. Un ami. Voilà qui ne le réconfortait guère. Il s'était rendu compte que ami et ennemi ces derniers temps étaient très proche. On ne savait plus à qui faire confiance, et se tromper était synonyme de mort pour lui et ses hommes. Il n'avait pas le droit à l'erreur!!!

Il guidait la troupe un peu à l'avant, Eradan était à ses côtés. Ils chevauchaient tous sans prendre réellement garde, ils étaient en Terre Gondorienne et le risque d'une attaque était faible. Les douzes étaient à présent à un peu moins un jour d'Osgiliath. Tous commençaient à être vraiment curieux de ce qui les attendait, et Erco n'avait aucune réponse à leur donner ne sachant pas trop à quoi s'attendre, pourtant il entretenait l'illusion qu'il savait ce qui allait arriver à Osgiliath. Il leur mentait dans un certain sens, mais c'était pour leur éviter qu'ils ne doutent trop, et qu'ils fassent ce qu'il demandera en temps voulu... On a pas confiance en une personne qui montre ne pas savoir ce qu'il fait...

Le soleil se couchait gentiment, et Erco sentait la fatigue de son cheval, et celle de ses compagnons. Lui-même était courbaturé, et rêvait de se poser et de dormir une bonne nuit. Se tournant vers ses hommes, il cria:

-On va faire halte ici ce soir, on mérite bien une longue nuit.

Ce fut comme un soulagement pour tous le monde. Ils n'attendaient que ça depuis une dizaine de minute, peut-être plus. Pris dans ses pensées il ne s'en était pas rendu compte. Un campement sommaire fut monté rapidement. Un grand feu, les chevaux attachés d'un côté. Alarthor se lança dans la préparation d'un repas à base de soupe de légume accompagné par du pain et du lard séché.

Erco s'approcha de Learman qui trainait toujours les esquimoses les plus frappante du groupe. Ce dernier s'occupait de son destrier et lorsque le Seigneur d'Esgaroth posa sa main sur son épaule, il le vit sursauté.

-Désolé, je voulais pas te faire peur... J'ai vu que tu avais encore pas mal de trace, du coup je voulais savoir comment ça allait? Tu as mis une pommade?....


Pendant que son ami lui répondait, Erco l'emmena avec lui s'asseoir autour du feu, et il revint vers lui avec une pommade qu'il lui lança:

-Met ça sur ta peau, et d'ici un deux jours tu sentiras plus grand chose. Fais passer aux autres s'ils en ont besoin... Alarthor tu en mets du temps, tu vas nous empoisonnes pas avec ta soupe?

Le concerné se redressa avec un faux visage vexé et répondit à son ancien maître:

-Tu verras bien par toi-même dans dix minutes!!! Mais il se put que j'empoisonne juste ton bole pour t'apprendre la patience.

Erco sourit et décida de ne rien répondre. Que son ancien écuyer lui parler de patience lui faisait rire intérieurement alors qu'il était un brin le chevalier le plus impatient que Erco connaissait. Il s'assit un peu à l'écart des autres pour fumer sa pipe en toute tranquillité. Il aimait bien ce moment qui était l'un des seuls ou il essayait de penser à rien. Juste fumer avant de manger...

Hrp je vous laisse tous poster 1-2 messages, puis on change de sujet Wink et les vrais choses commencent Hrp

#Erco #Skaline #Eradan #Gnow #Alarthor #Thorseld #Amadeo #Learamn
Sujet: Préparation d'un grand voyage
Forlong

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Préparation d'un grand voyage    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 14 Fév 2013 - 1:42
Et dans leur quête nul renfort , nul ravitaillement , nulle aide.



Learamn n'avait pas entièrement raison. Car au moment où il termina de parler, la porte s'ouvrit soudainement, et six hommes pénétrèrent dans la pièce. Leurs épaules larges et leurs cheveux longs ne laissaient aucun doute qu'il s'agissait de Gondoriens. Ils portaient tous des cottes de maille sous leurs tuniques, des épées longues pendaient à leurs ceintures, et des éperons ornaient leurs bottes.

A leur tête se trouvait un jeune homme vêtu d'une tunique verte. Il se tenait droit, et un aura de noblesse se dégageait de sa silhouette. Tous le reconnurent comme Eradan, le dirigeant des Chevaliers du Cor Brisé, un des héros de la bataille d'Aldburg. Il balaya la salle du regard, ses yeux s'arrêtant pendant un court instant sur chaque guerrier présent. Il ne fut cependant pas le premier à prendre la parole. Un de ses compagnons,  barbu et doté d'un véritable cou de taureau, dit avec un sourire:

-C'est ici qu'on signe pour sauver la Terre du Milieu?!

Le descendant de Faramir esquissa un sourire en entendant les paroles de son compagnon, puis s'adressa de façon plus sérieuse aux personnes assemblées:

-Le seigneur Mortensen m'a dit que les Peuples Libres avaient besoin de chevaliers prêts à tout...et un homme qui a chargé à mes côtés vers les murailles d'Aldburg est un homme que je suivrais jusqu'au Mont du Destin s'il le faut...Vous avez ma lame, Comte Skaline, et celles de cinq de mes meilleurs chevaliers.

Beaucoup de Chevaliers du Cor Brisé avaient péri lors de la charge périlleuse vers la cité d'Eomer...Un peu plus d'une cinquantaine restait des cent qui avaient suivi le descendant de Faramir jusqu'au Rohan. Bien que leur mort fut honorable, et leur mission accomplie, c'était un prix lourd à payer...Cependant, la réputation des Chevaliers du Cor Brisé se répandait à présent sur les plaines de la Marche, et plusieurs jeunes Rohirrims avaient rejoint leurs rangs. Naturellement, Eradan ne pouvait pas demander à tous ses hommes de le suivre dans la mission périlleuse dont il ne connaissait même pas les détails. Le fils de Garion avait proposé à cinq hommes de l'accompagner, choisissant les meilleurs combattants parmi ceux qui n'avaient pas de famille proche. Tous les cinq avaient accepté.

Il y avait donc Mandor, le joyeux barbu qui avait pris la parole en premier; Rhodamir, un chevalier au regard sombre dont le frère avait péri sous les lames des Pies; Arwin et Angus, deux jeunes cousins à la recherche de l'aventure, et Aglahad de Dol Amroth, aux yeux gris et traits nobles. Tous se présentèrent aux Rohirrims, et offrirent leurs lames à Erco Skaline.

-Nos chevaux attendent dehors, et nos affaires sont prêtes...Nous sommes prêts à partir, Comte.

Eradan ne demanda pas leur destination directement, la façon dont le maréchal Mortensen lui avait présenté la mission indiquait qu'il s'agissait d'un secret...Il attendait patiemment un moment de solitude avec le Comte pour discuter plus longuement avec lui...

#Eradan
Sujet: Dans les prisons dolentes, y avait un prisonnier...
Forlong

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dans les prisons dolentes, y avait un prisonnier...    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 31 Jan 2013 - 2:57
Les tâches étaient nombreuses après la bataille : enterrer les morts, soigner les blessés, réparer les dégâts, s’occuper des prisonniers, compter les pertes…Pour l’instant, personne n’avait le temps de s’occuper des affaires de succession et de trône. Les rebelles avaient gagné la guerre, et cela devait suffire pour l’instant, bien que la route jusqu’au Château d’Or était encore longue.


Eradan et Orwen passaient beaucoup de temps ensemble, travaillant malgré les blessures et la fatigue. Ces deux jeunes héros charismatiques étaient respectés et admirés par les troupes, car ils avaient combattu aux côtés des simples soldats, et se vouaient à présent aux mêmes besognes qu'eux. Nombreux étaient ceux qui s'imaginaient Orwen Hogorwenson sur le trône, le jeune rohirrim qui avait affronté son père pour défendre sa patrie...on le surnommait le Mearas d'Ebène, pour sa chevelure et ses yeux noirs. D'autres parlaient de Gallen Mortensen ou d'Eoseld, mais le nom du jeune Fendor se faisait entendre bien plus rarement...le Rohan avait besoin d'un homme fort pour diriger le pays en ces temps difficiles, et ce jeune garçon n'avait même pas participé à la bataille...







***



Pendant les rares moments de répit, les deux jeunes guerriers discutaient longuement des évènements au Rohan et en Terre du Milieu, et ils s'aperçurent rapidement que chaque réponse donnait naissance à des nouvelles questions...Il y avait un homme qui serait peut être capable de leur en dire plus. Un guerrier vêtu de blanc et de noir, détenu dans les geôles d'Aldburg.


Le spectacle qui s'offrit à leurs yeux lorsqu'ils pénétrèrent dans la cellule faiblement éclairée était fort désagréable. Le prisonnier était en piteux état, et le sol était recouvert de sang et d'eau. Orwen ordonna aux deux geôliers de sortir, ce qu'ils firent sans protester. Dans d'autres circonstances, le Rohirrim et le Gondorien auraient peut être eu pitié de ce guerrier torturé, mais pas aujourd'hui...il était venu sur ces terres pour semer la mort et la destruction, et cela méritait une punition.

-Qui êtes vous, et que faites vous au Rohan?

Rokh semblait ne pas entendre la question du prince...la voix d'Eradan était plus autoritaire et puissante, lorsqu'il dit:

- Répondez à la question, soldat.

La réponse du prisonnier était énigmatique...et pourtant il avait un rang militaire, et ce n'était clairement pas dans l'armée de Hogorwen. Les deux hommes échangèrent quelques remarques en baissant leurs voix...ils devaient en savoir plus.

- D'où venez-vous ? Qui vous a envoyé ici ? Qui étaient ces hommes en blanc et noir, aux côtés de Hogorwen ?

Le jeune Gondorien secoua le Rhûnien avec force, mais sans cruauté. Il avait besoin de réponses, et ne comptait pas laisser le prisonnier trouver refuge dans l'inconscience. Mais la volonté de Rokh semblait aussi solide que l'acier de son armure...Eradan lança un regard exaspéré à son ami. Ils n'allaient rien accomplir ici... mais le prince décida de tenter une autre approche.

- Je comprends. Vous êtes lié par votre serment. Je sais ce que c'est. Mais pensez que la guerre est finie. Hogorwen est mort. Nous souhaiterions simplement savoir quels sont les valeureux adversaires que nous avons combattu. Les vôtres sont soit morts soit en fuite. Vous n'avez pas à les protéger...

Le résultat fut inattendu. Et terrifiant. Le rire du guerrier et son monologue étaient trop réels...soit le Rhûnien était fou, soit il disait vrai...

-Comment ça "Edoras demeure sous contrôle" ? Nous avons vaincu Hogorwen. Edoras se ralliera à nous !

La colère et l'inquiétude se firent entendre dans la voix d'Orwen...il ne pouvait, ne voulait pas croire que son sacrifice, et celui de son peuple, lors de la bataille d'Aldburg n'était qu'un élément d'un tableau plus grand...Ils devaient en savoir plus. Eradan posa une main sur l'épaule du prince, son regard était sérieux.

-Orwen...tu connais bien le maréchal...nous devrions le faire venir ici. Qu'il accepte ou non la demande de ce chien furieux, il devrait entendre tout ceci. Si ce que le prisonnier dit est vrai, alors nous sommes encore en guerre, mon ami. Et nous devons agir vite.

Orwen s'apprêta à répondre, mais il eut la peine le temps d'ouvrir sa bouche, lorsque le bruit des pas retentit dans l'escalier menant vers la cellule. Les deux jeunes guerriers se tournèrent vers l'entrée, Eradan gardant tout de même un oeil méfiant sur le prisonnier. La silhouette de l'homme qui apparut était facilement reconnaissable...il s'agissait bien et bel de Gallen Mortensen, seigneur d'Aldburg. Cependant le prince, qui connaissait assez bien le maréchal, remarqua la douleur qui s'affichait dans son regard, et la colère qui bouillonnait sous le masque de son visage...

#Eradan #Orwen
Sujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin
Erco Skaline

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Rechercher dans: Aldburg   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 24 Déc 2012 - 10:07
La charge promettait d'être épique dans tous les sens du terme. La centaine de chevaliers en armure faisait fier allure, et dés que leur chevaux furent mis au galop, toute la terre trembla sous le martèlement des sabots. Une bonne partie des cavaliers crièrent pour se donner de la force. C'était comme si toute cette compagnie de guerrier ne faisait qu'un. Eradan était en tête, sur son flanc gauche Erco tenait fièrement une lance qu'on lui avait prêté. Il n'avait plus participé à une telle charge depuis longtemps et il avait perdu l'habitude de voyager avec sa lance de combat, la sienne était du reste brisée à Esgaroth dans ses appartements. Rhor était à côté de lui et brandissait fièrement l'étendards de l'Ordre de la Flèche noir. Le fond noir comme la nuit, et deux flèches blanches se croisaient au milieu du tissu. Les autres de sa compagnie étaient en groupe derrière eux-deux. Gnow tenait fermement son arbalète à répétition, les autres avaient abaissé leur lances et leur visière.

Nul ne pourrait arrêter la charge des chevaliers mené par le descendant de Faramir, comme si les Valars soutenaient cette aide. Erco voyait les troupes adverses se retourner pour faire face à l'attaque. Il pouvait voir les capitaines criés des ordres pour tenter d'organiser une défense, mais vue la puissance des destriers des chevaliers tous allait être balayer.

Erco sentait le moment du choc inévitable se rapprocher de plus en plus, il raffermit nerveusement sa prise sur sa lance, et lance une petite prière aux Valars avant cria une dizaine de mètre avant l'impact:

-Pour la liberté nous vaincrons!!!

Ses compagnons reprirent la phrase par habitude. Ce fut dix guerriers vétérans qui beuglèrent cette devise. Le stress du combat venait d'être dissipé comme un écran de fumée. A présent tous ne ressentait plus aucune peur si ce n'est celle d'échouer dans leur lutte contre le mal. D'ici moins d'une minute, l'instinct prendrait possession de tous ces chevaliers et les guideraient vers la victoire, ou la mort...

Ce fut Gnow qui engagea en premier le combat en tirant ses cinq carreaux en l'espace de dix secondes. A cette distance et vitesse pas la peine de viser, de toute manière il ferait mouche. C'était pas comme si y avait un mur d'homme devant eux, suffisait d'appuyer sur la gâchette et de pointer dans leur direction. Il créa ainsi une brèche que les hommes du Tyran n'arrivèrent pas à colmater, et Erco la ra-grandit d'un coup de lance. Ils entraient dans la bataille.

Il y eut quand-même un choc, le Seigneur d'Esgaroth failli lâcher sa lance qu'il lâcha au final deux mètres loin lorsqu'elle se brisa en mille morceau après avoir perforé une armure lourde. Sans attendre le rohirrim dégaina Amdir, et cria à ses compagnons sans leur adresser le moindre regard:

-Suivez moi, gardez la formation.

Il ne savait même pas s'ils allaient entendre ces paroles, mais il les disait quand-même. Elles devaient être tous à inutile car tous suivait sans hésiter leur capitaine. C'était dans l'ordre des choses de suivre le commandant...

Le Seigneur d'Esgaroth continuait à pousser son cheval du mieux qu'il pouvait. La vitesse serait son meilleur allié pour entrer aussi loin que possible dans les lignes ennemies avant d'être stoppé. Amdir s'abattait à droite et à gauche. Curon parait chaque frappe avec agilité. Malgré son âge, Erco gardait la forme et n'avait rien perdu de sa jeunesse. Il criait régulièrement des encouragements et des ordres à ses compagnons d'arme.

Rhor bataillait ferme pour garder son cheval tous en évitant de se faire blesser. Tenir l'étendards n'était pas de tous repos. Ses deux mains étaient requises pour cette tâche. Ereion gardait sa droite et Galarin l'autre de sorte à ce que leur frère d'arme aille le moins de risque de se faire tuer. La bannière claquait dans le froid.

Les chevaliers de l'Ordre de la Flèche Noir venait d'entrer dans la bataille, et toute leur rage était utilisé pour enfoncer les lignes ennemies. Les autres chevaliers du Cor brisé avançaient soit derrière eux ou soit parallèlement. Ils étaient comme une vague balayant tous. C'était de l'espoir pour les défenseurs d'Aldburg. Tous pouvait encore arriver.


#Erco #Skaline #Eradan
Sujet: Rencontre entre braves
Erco Skaline

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Rechercher dans: Les Prairies   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rencontre entre braves    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 25 Sep 2012 - 22:25
La troupe du Seigneur Skaline voyageait léger depuis Minas Tirith, c'était une des directives d'Erco qui désirait, plus que jamais, être rapide dans ses mouvements et pouvoir se rendre sur un lieu en un rien de temps. Sa décision se montra utile très vite avec l'appel à l'aide de son vieil ami Gallen. Le Comte fut d'autant plus touché par la demande que c'était sa terre d'origine qui était en danger, bien qu'il n' aille plus vécu depuis une vingtaine d'année, jamais il ne l'oublierait. Tous ses compagnons purent saisir le changement dans l'attitude d'Erco. C'était la terre de ses aïeux qui étaient au proie au mal. A l'Ordre.

Sans plus attendre, l'Ordre de la Flèche Noir s'était mis en route vers Aldburg à un rythme plus soutenu qu'il ne devrait être. Rhor fit remarquer à son capitaine que si les chevaux étaient épuisés, ils seraient inutile comme force de charge. Erco répliqua que s'ils arrivaient après le commencement du siège, leur charge ne serait plus qu'inutile à dix contre deux-milles. Le chevalier ne put qu’acquiescer.

La situation était froide et tendue au sein de la troupe. Déjà le froid gerçait les lèvres et enlevait toute envie de discutions en pleine chevauchée. De plus Erco était préoccupé par la situation de Gallen. La bataille allait être risquer et surtout quasiment impossible à gagner. Le Maréchal parlait dans sa dépêche d'une force ennemi envisagée à presque le double des alliés. Ce serait juste!!! Seul un miracle semblait laisser entendre un dénouement positif pour les peuples libres.

Erco secoua la tête pour chasser ces mauvaises pensées. Même si l'issue semblait impossible, je se devais de répondre à l'appel de Gallen. C'était son devoir envers les Passeurs, Gallen et au Rohan qui était plus important que sa vie! Même s'il devait en mourir, il mourrait en honorant ses promesses et ses amitiés.

La compagnie d'Esgaroth avait pénétré dans les terres rohirrim depuis plusieurs heures, lorsque après une colline, ils débouchèrent sur une colonne de cavaliers se dirigeant vers probablement le même but qu'Erco et ses hommes: Aldburg.

Erco stoppa sa monture en voyant ce spectacle. Des chariots étaient aussi incorporés à la colonne. Ils voyageaient donc avec des affaires et leur écuyer sans aucun doute. Le Seigneur Skaline cria donc à l'attention des inconnus:

-Hola, allez-vous soutenir Aldburg ou l'assiéger?

Il espérait de tous coeur que ce serait une aide. Si ce n'était pas le cas, lui et ses compagnons auraient quelques problèmes....Il pria les Valars qu'il n'aille pas pris le mauvais choix et attendit une réponse.

Hrp fo' j'ai posté tôt, mais comme ça on a le temps pour mener ce petit RP Hrp

#Erco #Skaline #Eradan
Sujet: Car chaque fleuve commence à la source...
Forlong

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Rechercher dans: Le Royaume de Gondor   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Car chaque fleuve commence à la source...    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 5 Mar 2012 - 1:05

Eradan regarda le dénommé Voldan longuement, calme. Il connaissait ce genre d'hommes. Colérique; prompt à sortir l'épée du fourreau. Habitué à combattre des brigands, ou des soldats peu entrainés et mal armés...dans son état actuel, imbibé d'alcool comme une éponge et aveuglé par sa rage, il ne tiendrait pas deux minutes dans un duel contre un épéiste digne de ce nom.

L'homme qu'Eradan avait identifié en tant que chef du petit groupe était différent, et le jeune Gondorien s'en était tout de suite rendu compte. Tel un buffle, il était géant, puissant, et dangereux. Sa démarche et son regard indiquaient qu'il avait connu plus d'une bataille. Et pourtant, il avait commis une erreur. Sous estimer le descendant de Faramir...

Eradan resta impassible face aux remarques de Tenric. Il leva sa tête pour regarder le géant dans les yeux. Un léger sourire se forma sur ses lèvres, mais ses yeux, eux, ne souriaient pas, froids comme l'acier.

-Ni puceau, ni écuyer. Je suis un ranger et un chevalier du Gondor. Un titre que je mérite plus que votre bande de bons à rien qui passent leurs journées à remplir leurs panses et  chercher la querelle...

Sa voix était calme, mais son regard enflammé, lorsqu'il continua:

-Un homme de votre taille qui se cache derrière ses compagnons...sans parler du fait que dans leur état actuel, vos camarades ne seraient pas capables de botter le derrière d'une poule.

Avec un geste lent et calme, il attrapa le gant de cuir accroché à sa ceinture, et le jeta aux pieds de Tenric, en signe de défi en duel.


***

Quelques minutes plus tard, les hommes se retrouvèrent dans la cour de l'auberge. Eradan tenait son épée longue en main, sa cotte de maille sous sa tunique. Il avait hésité à prendre son bouclier rond, mais il savait que vu la posture de son adversaire, une tentative de bloquer ses attaques aurait résulté en un bras cassé et un bouclier en miettes. Il allait devoir compter sur son agilité de ranger, et le fait que son adversaire le sous-estimait.

Eradan se plaça de façon à avoir le soleil hivernal dans le dos. Il relâcha un souffle long, en faisant apparaitre un petit nuage de vapeur dans l'air froid. Il resserra sa main sur le manche de son épée, relaxa ses épaules, ses yeux sur son adversaire.

Il était prêt à prouver que le sang de Boromir et de Faramir coulait dans ses veines.
Sujet: Car chaque fleuve commence à la source...
Forlong

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Rechercher dans: Le Royaume de Gondor   Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Car chaque fleuve commence à la source...    Tag eradan sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Jan 2012 - 0:19

Eradan arrêta son étalon noir pendant un court instant, afin de profiter du spectacle qui s'offrait à ses yeux.

La forêt épaisse de l'Ithilien avait peu à peu cédé à une vaste plaine fertile. La rivière scintillait sous le soleil hivernal, et une colline se dressait dans le creux du méandre, sur laquelle était dressée une petite cité: Emyn Arnen. Le jeune Gondorien prit une longue inspiration, profitant de l'air frais et propre. Emyn Arnen. La terre des ses ancêtres. Le siège de Faramir, prince d'Ithilien.

La ville était entourée d'une palissade de bois blanc haute de 8 mètres au moins. Des imposantes tours de garde se trouvaient dans chaque coin de la forteresse, et les portes étaient elles mêmes fortifiées, bien qu'ouvertes à présent. Dans l'enceinte du bourg, sur le sommet de la colline, se dressait un petit bastion en pierre, orné d'une bannière du Gondor.

La petite ville donnait une impression de solidité, de beauté et de prospérité. Eradan savait qu'elle avait été reconstruite après l'invasion d'Ithilien par les forces du mal, pendant laquelle son grand père, Boromir II, avait périt.

Perdu dans ses pensées, il continua son voyage jusqu'à ce qu'il atteigne les portes de la ville. Le soleil était au zénith, et les voyageurs et marchands étaient nombreux. Après une vingtaine de minutes, le jeune chevalier fut content de passer les portes de la cité et de se diriger vers une auberge. L'établissement s'appelait 'Au joyeux Mumak', et la représentation quelque peu douteuse de cette créature majestueuse sur le signe attaché devant l'entrée fit sourire Eradan.

Il laissa un garçon s'occuper de sa monture, en lui donnant quelques petites pièces. Il retira cependant d'abord un objet enroulé dans du tissu blanc des sacoches attachées à sa selle. Il ne se déplaçait jamais sans le cor brisé de Boromir.

L'homme aux cheveux noirs entra dans la taverne, et décida de s'offrir une bière avant de payer une chambre. Le goût d'un bière reflétait souvent la qualité d'une auberge.

Il se posa à une petite table dans un coin de la salle, étirant ses longues jambes devant lui, et goûta au breuvage lui apporté par le tavernier. La bière était froide et ornée d'une fine couche de mousse rafraîchissante. Le chevalier reconnut qu'il s'agissait d'une bière brassée localement, et était plutôt satisfait, bien qu'il avait déjà goûté à des boissons meilleures.

Eradan ferma à moitié ses yeux, profitant de ce moment de répit après de longues journées de voyage. Cependant son repos ne dura pas longtemps; des rires provenant d'une table non loin attirèrent son attention.

Il regarda le groupe d'hommes, tous armés, qui y étaient assis, et s'aperçut qu'il était l'objet de leur amusement.

Le sang chaud du Gondor coulait dans ses veines, et Eradan n'avait pas l'habitude de laisser passer une provocation. Il dit tout haut, en s'adressant au groupe d'hommes:

-Qu'est ce qui vous amuse donc tellement, messieurs? J'aime bien rire moi même, alors j'écouterai  volontiers votre plaisanterie. Ou alors tenez vous tellement mal l'alcool que vous vous mettez à rire comme des pucelles après un verre de vin?
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