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 Pour le bien de la science (et le mien)

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Evart Praven
Trésorier Royal du Gondor
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Evart Praven

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Praven - Pour le bien de la science (et le mien) EmptyVen 4 Nov 2016 - 0:38
RP par correspondance entre : Isilo et Evart Praven
Sujet de correspondance d’Isilo :

La correspondance commence pendant le Rude Hiver, il y a de cela plusieurs mois avant le mariage d'Aldarion avec Dinaelin.


~~~~~~

Alors que Minas Tirith était plongée dans le noir de la nuit, une fenêtre de la maison Praven brillait encore faiblement. Dans sa chambre, Evart travaillait à ses affaires dans la douce chaleur de sa chambre. Par mesure d’économie, il avait été amené à réduire ses frais de chauffage alors, désormais, il faisait froid dans la plupart des chambres, la grande salle était glaciale et les couloirs gelés. Il avait fait aménager sa chambre avec de lourdes tapisseries et un poêle à bois. Une partie de ses domestiques avait même préféré dormir dans la cuisine qui était chauffée en permanence. Lui-même profitait d’un repas léger avec ce qu’il restait de ragoût de salaison du midi et une tranche de pain. Depuis ses jeunes années dans les Montagnes Blanches, Evart avait une certaine passion pour la botanique et les plantes. Il avait même fait aménager une loggia en jardin d’hiver. En fait, Evart réfléchissait à savoir s’il était possible d’améliorer la culture des plantes pour les avoir plus tôt voire même en dehors des saisons prévues. Cela permettrait d’avancer un peu les cultures et apporter à nouveau des légumes et fruits frais à la ville en ses temps de famine, moyennant rétribution et un profit important.

En fait, il savait déjà où il pourrait expérimenter d’éventuelles nouvelles techniques. Il avait acquis récemment un petit domaine au Sud-Est de la Cité Blanche. Pas trop loin de la ville, il était proche des sources d’eau, placé à flanc de colline, il était à cheval entre un plateau plus sec et aride ainsi qu’une plaine limoneuse plus fertile. Il lui faudrait probablement recruter quelqu’un pour s’occuper de gérer le domaine. Evart n’aurait probablement le temps de s’en occuper. Il lui faudrait faire des recherches… En attendant, il lui faudrait les conseils avisés d’un botaniste de renom pour l’aider. Il avait d’abord pensé à des gens dans la Cité Blanche comme Dalhia de Ronce mais celle-ci était plus herboriste que botaniste. C’est en parcourant sa bibliothèque qu’il trouva son bonheur grâce au livre « Instructions pour la culture des jardins fruitiers et potagers » d’Isilo, un sage elfe du Nord. C’était un des rares livres de botanique qu’il avait dont l’auteur était encore en vie, à tout le moins, de ce qu’il en savait. Il prit donc un joli papier de qualité et commença à écrire :
Evart Praven a écrit:
A Minas Tirith,
Le 12 août de l’an 300 du Quatrième Âge


Très estimé et noble sire Isilo,

Je me permets de vous écrire car j’ai lu avec intérêts vos Instructions pour la culture des jardins fruitiers et potagers. C’est un ouvrage passionnant qui m’a permis de m’essayer à la culture de plantes et arbustes qu’on trouve assez souvent aux alentours de la cité blanche de Minas Tirith. Jusqu’à l’arrivée de ce grand hiver, je disposais d’une trentaine de plantes d’herboristerie, de plusieurs espèces de fleurs et je cultivais aussi quelques arbustes sauvages. Malheureusement ce petit jardin n’est plus qu’une parcelle aride recouverte de neige et il n’est pas le seul. Les champs dans toute la vallée de l’Anduin ne sont plus qu’une vaste terre glacée. Depuis le début de cet hiver, notre belle cité de Minas Tirith voit ses réserves de nourriture baisser dangereusement et l’on craint que bientôt on en vienne à la famine.

Vous comprendrez combien cette situation est problématique. C’est pour cela que je souhaiterai travailler à la culture de plantes en dehors de leurs saisons naturelles. Il s’agirait donc de les forcer à produire leurs fruits quelques mois en avance par rapport aux temps habituels. Comme vous êtes probablement le botaniste le plus reconnu de l’Ouest et que vos connaissances dans la culture des plantes sont si grandes, je souhaitai vous demander conseil et vous demander si vous aviez des idées pour permettre des récoltes précoces ?

J’espère qu’il nous sera possible d’échanger et d’essayer d’améliorer la culture des plantes. Je ne sais pas si vous connaissez bien les plantes du Gondor mais si vous le souhaitez, je me ferai un plaisir de partager croquis et informations que j’ai sur certaines de nos plantes locales. Je me permets de joindre à ma lettre un petit recueil concernant les plantes et fleurs des Basses Montagnes Blanches de l’Ered Nimrais que j’ai eu l’occasion d’écrire et dessiner il y a quelques années déjà. J’espère qu’il pourra vous faire connaître quelques espèces qu’on ne trouve pas ailleurs.

Dans l’espoir d’une réponse,
Votre humble et dévoué serviteur,

Evart Praven
Fils du Comte Harlaus Praven de Padraig



Pliant la lettre, il la cacheta aux armes des Praven avant de la joindre au petit recueil promit. Celui-ci ne faisait pas plus d’une vingtaine de petites pages mais il se consacrait uniquement aux plantes typiquement locales qu’on ne trouvait pas ailleurs, à ce qu’il savait. Chaque page se composait d’un croquis en couleur des diverses plantes et fleurs accompagné d’un texte expliquant l’utilisation des plantes dans l’herboristerie de la région et quelques informations diverses. Cela concernait bien évidemment une région assez petite mais Evart ne doutait pas que cela intéresserait Isilo. Avec des gens érudits, plus on leur apportait des sujets précis, plus ils étaient heureux. Empaquetant tout minutieusement, Evart alla jusqu’aux bureaux de la poste royale du Gondor et il expédia le tout. En espérant que ce soit le début d’une correspondance fructueuse…
#Evart #Praven #Isilo
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Isilo
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Praven - Pour le bien de la science (et le mien) EmptyMer 10 Mai 2017 - 6:47
Quand les domestiques eurent terminé les corvées matinales, à l’heure où leur rythme de travail ralentissait comme le débit d’un ruisseau à la fin de l’été, les contours de la silhouette d’une caravane se dessinèrent sur le chemin qui menait à la zone habitée de Limeclaire. Vêtus de bures aux couleurs du crépuscule, des individus ayant visiblement accompli cette tâche maintes fois auparavant donnèrent la bienvenue au visiteur qui transportait besaces et coffrets. Le sourire au visage, le cocher passa à l’arrière de son véhicule afin de remettre à ses hôtes des items qui trouveraient destinataires et utilités dans les moments à venir. Puis, on invita le sympathique étranger à faire une pause à l’auberge avant qu’il ne reparte.

Enveloppé dans un parchemin que l’humidité avait choisi comme hôte, une lettre attachée à un ouvrage sut aboutir, malgré les périples d’un long voyage, dans les mains du seigneur de Limeclaire. Surpris, certes, par la couverture du livre qui n’avait rien des parures elfiques auxquelles il était habitué, il ne sut, malgré ses questionnements, dissimuler le contentement de reconnaître le type d’ouvrage qu’il tenait entre les mains. Ainsi, comme une enfant qui attend la pièce manquante de sa collection,  le jeune Elfe ne se contint plus davantage et dévora du regard les reliures et les pages du manuscrit que le hasard lui avait remis. Quand il reprit ses esprits, il calma ses ardeurs intellectuelles pour la botanique afin de faire honneur à la Raison, qui lui expliquerait très probablement le sens de ce colis.

En ouvrant la lettre, il reconnut la calligraphie des Second Nés, merveilleusement imparfaite, révélant l’innocence des adultes de ce peuple dont le niveau d’érudition ne dépassait que rarement celui des enfants Eldar. Ce fut avec grand plaisir et émoi qu’Isilo fit la connaissance de cet intriguant correspondant nommé Evart Praven, car les échanges avec les autres peuples d’Arda se faisaient peu nombreuses à Limeclaire, bien qu'ironiquement le 4e âge eut été riche en ce sens. Quand il put penser aux mots les plus justes à employer, se remémorant son westron légèrement dormant, il s’affaira à rédiger une correspondance qu’il remit le lendemain au messager d’Imladris, qui la remettrait à son tour aux représentants gondoriens à la cité cachée.



    Mae govannen,

    Cher Evart Praven, fils de Harlaus Praven de Padraig,

    Vous me voyez empli d’une joie sans borne à la lecture de votre lettre, qui titille en moi l’apprenti à la recherche de situations où il peut finalement mettre en pratique les connaissances patiemment acquises. Or, il s’avère que ce jeune apprenti s’est peut-être trop bien installé dans le fauteuil du maître et qu’il soit, je ne le crains, devenu accoutumé à une paresse satisfaite et comblée. Dans la parcelle de terre que me confièrent les Valars en Ennor, les petits détails du monde extérieur se firent de moins mystérieux avec les années, dorénavant, et il semble que le principal sujet d’étude devint plutôt le décor intérieur de mon fëa, de mon être. Or, j’aime croire aujourd’hui que la croyance en un monde ne renfermant plus aucune surprise est erronée.

    Il me peine de savoir les Puissances d’Arda trop peu intransigeantes envers l’adaptation des vôtres à leurs humeurs changeantes. Cependant, je suis certain qu’un printemps réconfortant apportera bientôt le repos pour les esprits tourmentés par la survie difficile. Il me peine aussi de savoir qu’on me connaît en Gondor comme le botaniste le plus renommé de l’Ouest, pour ne reprendre que vos mots, car cela s’avère être une absurdité ! Mais votre courtoisie est noble et c’est en m’adressant à vous comme à un frère que je vous assure que, tant que mes maîtres seront toujours dans cette sphère du monde, je ne pourrai rendre honneur à un tel titre, si majestueux soit-il.

    Votre questionnement quant aux possibilités que vous entrevoyez est tout à fait compréhensible et sachez aussi que les plantes dont il est question dans l’ouvrage que j’ai sous les yeux ne me sont pas inconnues. Il est raisonnable de vouloir altérer, dans la mesure du respect, le cours de la vie et de comprendre les jeux de notre dame Kementari. J’ajouterais aussi qu’il est possible d’arriver à tirer profit de la nature de ces plantes, sans que cela ne constitue une atteinte ou un sacrilège. Par contre, il me serait plus facile de vous parler en détail des procédés que j’ai en tête si vous veniez voir les jardins de Limeclaire où vous êtes le bienvenu, frère Praven. D’un autre côté, si l’occasion y est, je serais aussi honoré de sentir le sol de votre royaume et de m’entretenir avec les vôtres là-bas.

    Sans plus tarder, mes conseils les plus spontanés sont les suivants :

    - Le trie des boutures et des tubercules constitue l’essentiel de la qualité de vos récoltes. Il est impératif de ne sélectionner que les spécimens sains et ceux qui se prêteront le mieux aux terreaux spéciaux que vous créerez pour traverser le rude hiver. Préférez les individus fermes et écartez les tubercules présentant des germes, qui sont parfaitement naturels, mais nuisibles dans un environnement aseptique et où l’humidité de la fonte des neiges peut mener à la perte. Dans un contexte normal, ces germes pourraient être simplement retirés d’une main fine, mais la situation ne saurait tolérer la prise d’un tel risque.

    - La confection d’un terreau adapté à cette situation critique est également d’une importance capitale, car le bon terreau saura tirer avantage même du plus rude environnement. Dans votre cas, choisissez un terreau de sable ou de terre sablonneuse, car il filtrera les écoulements de boue et drainera l’eau provenant des neiges qui fondent au soleil en surface. Ces terreaux seront placés sous un abri et maintenus en place par des structures de bois qui auront comme effet de concentrer à un même endroit le rhizome (réseau de racines). Cela permettra aux plants de centraliser leur absorption de nutriments, rares dans un milieu sablonneux.

    - Évidemment, mettez la main sur des espèces, si possible, de tubercules robustes qui bénéficieront du couvert du pergélisol. Vous avez mentionné les ‘’saisons naturelles’’ en spécifiant vouloir vous défaire de leurs règles, mais sachez qu’un habile fermier muni d’une bonne connaissance de la terre saura la cultiver selon ses propres conventions. Car la vie habite les Enfants d’Iluvatar et il est dans le pouvoir de ces derniers de la matérialiser où bon leur semble.

    Les conseils dont je vous ai fait part ici ne sont qu’un aperçu de l’ensemble des techniques que je puisse concevoir pour obtenir une solution à vos problèmes. Si vous poussez vos recherches dans les voies que je vous ai indiquées, vous verrez qu’il est possible de voir le miracle de la croissance opérer au moins un mois plus tôt que la moyenne. Si jamais nous arrivions à nous rencontrer, je suis certain que nos échanges nous mèneraient vers des résultats encore plus concluants.

    Puissiez-vous sentir la paix d’un cœur près d’Iluvatar et ce, dans chaque parcelle de terre que vos pieds fouleront.

    Dans l’attente de plus longs échanges,
    Votre plus honoré collaborateur,

    Isilo de Limeclaire
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