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 Sont-ils encore nos frères?

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Learamn
Agent de Rhûn - Banni du Rohan
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Learamn

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Sont-ils encore nos frères? EmptyDim 31 Jan 2021 - 17:11

Zulg-ai-Gathol

La glorieuse capitale des Naugrims des Monts du Fer. Peuple fier et solitaire, oubliés par ses semblables depuis de longues années, et dont la survie ne peut passer que par la guerre. Dernier bastion des Nains de cette région du monde, la forteresse résistait seule aux incessants assauts des peaux-vertes. Combattre, survivre et enterrer les braves rejoignant Aulë, tel était le quotidien des défenseurs du Mont du Fer. Cela faisait si longtemps qu’ils avaient ainsi été livré à leur sort que ce mode de vie leur était devenue presque naturel.

Vue de l’extérieur, la cité était pour le moins impressionante. Ses remparts et tourelles épousant les formes pyramidales de la montagne sur laquelle elle avait été bâtie. Majestueuse et imprenable, Zulg-ai-Gathol se dressait comme un rempart à l’Est , repoussant inlassablements les envahisseurs. Les immenses portes en acier n’avaient plus été ouvertes depuis la venue du Roi Khror, il y avait de cela de nombreux printemps déjà. Des voyageurs désespérés, sans forces ou poursuivis par les hordes de Gobelin avaient bien cru pouvoir trouver refuge dans les souterrains des Monts du Fer mais, conformément à la tradition, l’entrée était restée close. Seuls les fils d’Aulë était autorisé à découvrir ce qui se trouvait sous la montagne. Un immense réseau de galeries, de mines et de grands halls où les habitants oeuvraient sans relâche pour le bien et la survie de la colonie.

Au coeur de la Montagne, les artisans nains  avaient creusé avec la démesure qui les caractérisait. Une immense salle circulaire surmontée d’un plafond de roche en forme de dôme qui montait jusqu’au sommer de la montagne. Tout-là haut, une ouverture laissait entrer un unique rayon de lumière diurne qui venait illuminer la large table du Conseil, marqué du sceau des clans des Monts du Fer.

Ce jour-là, les discussions entre les différents chefs de famille étaient, comme toujours, très houleuses. Parfois les débats s’enflammaient et devenaient violents. Il fallait dire que les dernières années avaient été particulièrement éprouvantes pour les résidents de la cité. Le Rude Hiver avait grandement affecté le moral des Naugrim et leur économie ne s’en remettait que doucement. Les orques se reproduisaient avec vigueur et à chaque assaut, ces maudits monstres paraissaient de plus en plus nombreux. Enfin le couronnement de Thorik qui , à l’instar de ses prédécesseurs, n’avait pas eu une pensée pour ses frères de l’Est, avait été vécu comme une déception de plus. Les gens d’ici n’attendaient d’ailleurs plus rien de leurs congénères; mis à l’écart de la campagne de reconquête, le Conseil de Zulg-ai-Gathol ne s’en était pas ému outre mesure. Depuis l’installation du Comptoir Commercial, les Orientaux du Rhûn représentaient des partenaires beaucoup plus fiables que la clique de Thorik et de Croix-de-Fer. Certains, de nature plus curieuse, avait  obtenu des retours sur les campagnes militaires du nouveau monarque. Les armées naines s’étaient coalisés, renforcés par leurs alliés du Rohan et de Dale et certains affirmaient même que la coalition s’approchait inexorablement de Gundabad.

Gundabad…

Ce nom réveillait quelque chose dans l’âme de tout fils d’Aulë. La Montagne Mère. Là où Durin, l’aîne de tous les pères Nains s’était jadis éveillé. Un lieu sacré souillé depuis de longs siècles par la vermine. Même chez  les défenseurs des Monts du Fer, insensibles aux conquêtes de Thorik et des siens, la perspective de récupérer Gundabad réveillait quelque chose en eux.

Le vieux Sharrin Sharh-Narag, chef du Clan des Collines Noires, ne portait assurément pas le Roi des Nains en haute estime. Et pourtant voilà qu’il se retrouvait à plaider sa cause devant le Conseil. Sa voix sage et affaiblie par le poids des années résonnait à travers les parois de la caverne.

“Une grande victoire à Therkâ Nala mais les pertes de nos frères sont immenses. Thorik ne doit son salut qu’à l’intervention des descendants de Bards et des changeurs de peau. L’heure de la bataille finale approche et bientôt la coalition ira défier Blatog au pied du Mont Gundabad. Pouvons- nous imaginer un seul instant que la reconquête de ce lieu sacré puisse se faire sans le concours de la Garde de Fer? “


Des protestations se firent entendre. Un seigneur cria:

“Thorik, comme ses pères, n’a pas levé le petit doigt pour nous venir en aide. Qu’il soit maudit devant Aulë; ce traîne ne mérite pas la victoire face aux peaux-vertes!
-Qui nous protégera si la Garde de Fer part dans une croisade qui ne nous concerne pas?”

Le seigneur Sharrin comprenait la colère des siens, il la partageait même. Aucun allié n’était venu leur prêter main forte quand ils en avaient le plus besoin et les Nains du Mont du Fer n’avaient pu compter que sur eux-même depuis de longues années. Pourtant, quelques chose au fond de son âme, lui disait que quelque chose de grand se jouait dans les Monts Brumeux. Quelque chose qui dépassait les querelles et futiles trahisons. Le peuple entier des Naugrim d’Arda avait aujourd’hui l’occasion de reprendre ce qu’ils avaient de plus cher. Il ne s’agissait pas de pardonner les trahisons passées mais de savoir s’élever au-dessus. Le vieux Nain était un romantique; vétéran de nombreuses batailles. Il savait son dernier voyage vers les Cavernes de Mandos imminent. Revoir Gundabad, combattre pour sa libération; là était quelque chose qu’il se devait de faire avant de quitter ce monde.

Le Conseil, plus pragmatique, n’était pas véritablement de cet avis et vota majoritairement contre l’envoi de troupes vers la coalition. Mais le vieux seigneur n’avait pas dit son dernier mot, loin de là.


----------------------------------------

Une fois la séance au Conseil achevée, Sharrin se dirigea d’un pas dirigé vers la Caserne, là où les véritables  braves se trouvaient. De nombreux Gardes étaient attablés, mangeant gaiement et discutant bruyamment. La bière coulait à flots et les rires des soldats réchauffèrent le coeur du vieux Nain. Ces héros n’avaient que bien peu de temps de répit et d’occasion de se réjouir; mais la perfidie des peaux vertes ne pouvait atteindre ce pour quoi ces guerriers se battaient sans relâche. L’âme des Naugrim et le mode de vie de leur peuple.

Le chef de clan monta sur l’une des tables et un silence respectueux régna aussitôt. Sharrin ne prenait que rarement la parole devant la troupe; si ce guerrier vétéran et respecté de tous était descendu ici c’était que quelque chose d’important se tramait.

Levant les bras aux ciels, il parla avec toute la force qui régnait encore en lui. Face à ces soldats, il n’était plus un vieillard mais le redoutable Garde vigoureux qu’i fut pendant si longtemps

“Mes frères! Fils d’Aulë!

A l’heure où je vous parle, les armées de Thorik se dirigent vers Gundabad! Plus que jamais notre peuple est proche de récupérer son héritage le plus important et mettre fin à la tyrannie de Baltog! Laisserons-nous la plus grande bataille des Naugrim se dérouler sans le courage de la Garde de Fer? Je le refuse! Le conseil a décidé que nous n’enverrons aucune troupe vers la coalition. Mais il ne peut empêcher les plus courageux d’entre nous de partir accomplir notre destin! Je comprends votre inquiétude et votre hésitation. Pourquoi voler au secours de ceux qui n’ont pas eu une seule pensée à notre égard? Mais, mes frères, comprenez bien que ce n’est pas pour eux que nous combattrons mais à la gloire des Monts du Fer!”

Certains Gardes acclamèrent les paroles de Sharrin, galvanisés par ses paroles et prêts à la suivre jusque dans les Cavernes du Mandos. D’autres, outrés par un tel comportement, sortirent de la pièce pour alerter les autorités de ce qui se tramait. Le vieux nain n’en avait cure, il serait parti avant que le Conseil ne puisse faire quoique ce soit.

Pris au milieu de la cohue, quel choix ferait Gurdann Coeur-de-Chêne?

#Gurdann


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Gurdann Tueur-des-Loups
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Sont-ils encore nos frères? EmptyDim 31 Jan 2021 - 21:12
Cela faisait presque un heure que Gurdann était remonté des tunnels. Il avait eu une journée des plus fournies et des plus éreintantes. Les gobelins étaient particulièrement agressifs aujourd’hui, et il avait perdu une de ses recrue les plus prometteuses, un jeune Naugrim du nom de Khazdin.

Il arriva donc à la caserne, se défit de son armure et s’en alla trouver ses compagnons d’arme dans la salle commune. Là régnait une ambiance de taverne, la bière coulait à flots et les rires des gardes de fer s’élevaient au dessus du brouhaha de conversations. Gurdann s’assit à coté de son ami fidèle, Oboron, et commença à discuter avec lui :

-Alors , comment ça s’est passé tes patrouilles avancées du coté des gisements d’émeraude ?

-Plutôt mal, les gobelins sont de plus en plus nombreux et agressifs….


-Je l’ai aussi remarqué, quoique ça n’égale pas ce qu’il s’est passé pendant le grand hiver .


-Peu de chose pourrait égaler ça .


Alors que Gurdann allait rétorquer quelque chose, il vit un vieux nain rentrer par la porte principale de la pièce. Il reconnut tout de suite le vieux Sharrin Sharh-Narag, chef du clan des collines noires, une des seules personnes que Gurdann admirait dans le conseil de Zulg-ai-Gathol. Le vieux Sharrin était un ancien combattant de la garde de fer.  Alors quand celui ci monta sur un table, Gurdann arrêta de parler et intima l’ordre à Oboron de faire de même. Une fois que tout le monde se fut tu, le conseillé se mit à parler d’une voix forte :

-Mes frères! Fils d’Aulë!

A l’heure où je vous parle, les armées de Thorik se dirigent vers Gundabad! Plus que jamais notre peuple est proche de récupérer son héritage le plus important et mettre fin à la tyrannie de Baltog! Laisserons-nous la plus grande bataille des Naugrim se dérouler sans le courage de la Garde de Fer? Je le refuse! Le conseil a décidé que nous n’enverrons aucun troupe vers la coalition. Mais il ne peut empêcher les plus courageux d’entre nous de partir accomplir notre destin! Je comprends votre inquiétude et votre hésitation. Pourquoi partir au secours de ceux qui n’ont pas eu une seule pensée à notre égard? Mais, mes frères, comprenez bien que ce n’est pas pour eux que nous combattrons mais à la gloire des Monts du Fer!


Gurdann vit environ une moitié des gardes applaudir et une autre moitié se levait pour partir, il faut dire que des paroles de ce genre peuvent déclencher bien des réactions chez un nain des monts de fer.
Gurdann quant à lui était en état de choc, l’occasion qu’il attendait depuis si longtemps était enfin arrivée, l’occasion de redonner toute son importance au monts de fer !!! Béni soit ce vieux Sharrin !!!

Gurdann monta alors lui même sur une table, et comme il était le premier à le faire et qu’il disposait d’une petite notoriété de guerrier respecté parmi la garde les soldats refirent silence. Et Gurdann déclama d’une voix pleine d’émotion :

-Mes amis, l’occasion que nous attendions tous est enfin arrivée, nous pouvons enfin montrer aux autres peules que les monts de fer sont toujours là, qu’ils sont toujours une puissance avec la-quel il faut compter !
Et puis au-delà ce cela, c’est la forteresse de notre ennemi ancestral, les gobelins, commandé par leur ignoble seigneur : Blatog ! Que nous avons la possibilité de reprendre .


Gurdann reprit son souffle un instant, et reprit de plus belle :


-Qui d’entre vous na jamais rêver de reprendre l’antique Gundabad, de reconquérir les terres de nos ancêtres !

Gurdann continua alors avec une voix ou perçait des siècles de frustration et de haine :

-Gardes de fer, suivons Sharrin jusqu’à Gundabad, allons vers la victoire et la gloire !!!

Sur cet appel à la bataille, Gurdann dégaina l’épée courte qui pendait à sa ceinture et la leva vers le ciel en poussant l’antique cri de guerre de son clan :

-Par le fer nous vaincrons, Pour le fer nous vaincrons !!!

Le cri fut repris par tous les autres nains présents dans la salle, car tous ceux qui désapprouvaient  le plan de Sharrin étaient déjà partis.

Gurdann était dans un état d’allégresse pur comme il n’en avait pas connus depuis bien longtemps.


Dernière édition par Gurdann le Jeu 25 Fév 2021 - 18:49, édité 2 fois
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Sont-ils encore nos frères? EmptyMar 2 Fév 2021 - 15:36



Une fièvre guerrière s’était emparée de ceux qui étaient restés au sein de la taverne. Galvanisés par les paroles du Seigneur des Collines Noires, les Gardes de Fer répondirent à son appel à grands renforts de cris militaires et de remarques enthousiastes. Depuis toujours, ces soldats n’avaient connu qu’une seule réalité: la défense de leur fief face aux hordes de peaux-vertes. Ainsi la perspective de changer d’air et surtout de participer à une campagne où les armée naines étaient celles qui avançaient, était des plus encourageante pour ces Naugrim habitués à défendre inlassablement leur cité. Repousser l’assaillant et attendre la prochaine vague, tel était leur quotidien moribond; on ne pouvait leur en vouloir d’aspirer à quelque chose de différent, de plus grand.

Le vieux Sharrin observait la scène avec un large sourire; il se savait écouté et respecté par ses pairs mais n’avait pas imaginé que ses paroles aient un tel écho. Au départ, il avait simplement exprimé sa frustration et sa colère en espérant que quelques-uns des Gardes le suivent dans sa folie, mais ces derniers avaient été nombreux. Bien plus nombreux que ce à quoi ils s’attendaient. Un tel enthousiasme remplissait son âme d’espoir. Ainsi les fiers fils d’Aulë n’avaient pas totalement renoncé à leur honneur. Le Conseil de Zulg-ag-Gaithol ne pourrait  résister longtemps  à la volonté des habitants. L’Histoire de leur peuple tout entier était en marche mais nul ne pourrait se dresser sur son chemin.

Levant son immense hache à deux tranchants au-dessus de sa tête, signe  d’une force étonnante pour son âge avancé, Sharrin s’écria:

“Par Aulë! Je fais aujourd’hui  le serment de ne pas me rasseoir sur mon siège au sein du Conseil avant d’avoir repris le Trône de Gundabad et d’avoir fait rouler l’hideuse tête de Baltog!”

Levant  à leur tour leurs haches, les guerriers présents répétèrent le serment prêté par leur nouveau guide qui se sentait de plus en plus rajeunir à mesure que l’appel de la grande guerre se faisait pressante.

On distribua de la bière et de la viande en moultes quantités et la soirée festive se prolongea jusque tard dans la nuit. Déjà discutait-on de la marche à suivre et il avait été convenu qu’il faudrait partir dès le lendemain afin d’éviter que le Conseil ait assez de temps pour les empêcher de faire quoi que ce soit. Sharrin et ses seconds se chargeaient à présent de la sélection des braves qui auraient le privilège de partir avec le premier groupe expéditionnaire; une petite troupe restreinte visant avant tout à ouvrir la voie et envoyer un signal. Les autres Gardes, resteraient au pays, se chargeant de faire pression sur le Conseil pour que des contingents plus importants rallient la coalition.

S’appuyant sur sa hache, Sharrin s’avança en direction d’un Nain qu’il avait repéré un peu plus tôt. Celui-ci avait été l’un des premiers à répondre positivement à son appel et à pousser ses frères d’armes à en faire de même. C’était exactement de ce genre de guerrier à la détermination inébranlable que le Seigneur avait besoin autour de lui.  

Arrivé à sa hauteur, Sharrin répéta le cri de ralliement que le jeune Garde avait prononcé un peu plus tôt.

“Par le Fer nous vaincrons. Pour le Fer nous vaincrons. Une bien belle phrase Soldat. Car il n’y a pas d’autre possibilité que la victoire pour les Monts du Fer.”

Le chef des Collines Noires disait vrai, les Gardes de Fer ne pouvait flancher. Il en allait de la survie de leur peuple. Une seule défaite signait la chute de Zulg-ag-Gaithol. Les combattants d’ici avait la victoire inscrite dans leurs gènes.

Shirran reporta son attention sur Gurdann, le scannant de haut en bas avec son regard fier et sage.

“Un tel cri de guerre ne peut être que l’expression d’un grand courage. Vous venez sûrement d’une famille de braves. Quel est votre nom Soldat et de quel clan vous réclamez vous?”


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Gurdann Tueur-des-Loups
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Sont-ils encore nos frères? EmptyMar 2 Fév 2021 - 21:16
Suite au petit discours de Gurdann, la salle était entrée en ébullition. Les gardes de fer lancaient des cris militaires et des paroles guerrières et enthousiastes!!! Gurdann vit que le vieux seigneur des collines noires souriait de toutes les dents qu’il lui restait devant la motivation subite de la garde. Sharrin leva alors sa grande hache à double tranchant au dessus de sa tête, Gurdann fut rassuré que le nain ait encore tant de force, mais ses pensées furent interrompues lorsque leur nouveau guide prit la parole d’une voix forte :

-“Par Aulë! Je fais aujourd’hui le serment de ne pas me rasseoir sur mon siège au sein du Conseil avant d’avoir repris le Trône de Gundabad et d’avoir fait rouler l’hideuse tête de Baltog!”



Gurdann fut ému par ces paroles, enfin un conseillé avec du courage et de l’abnégation !
Ce vieux Sharrin était décidément leur sauveur se dit Gurdann en pensant à la gloire prochaine des monts de fer. Malgré son naturel terre à terre, il se surprit à penser à une reconquête de tous les royaumes perdus des nains, d’une de ces campagnes qui resterait à jamais gravée dans les mémoires!!!Ahhhh, qu’il avait envie d’aller fendre la vermine qui infestait les murs même de l’antique Gundabad, comme il avait envie de, pour une fois, mener la charge au lieu de la subir derrière son grand bouclier !!! Il rêvait de voir tout le peuple nain unifié en combattant leur antique ennemis, les garde de fer à la première ligne de l’assaut...mais tout cela serait pour plus tard, il fallait déjà préparer leur départ.

Mais alors il vit leur chef improvisé, Sharrin, s’approcher de lui en s’appuyant sur sa hache à deux mains. Arrivé à son niveaux il lui lança :


-“Par le Fer nous vaincrons. Pour le Fer nous vaincrons. Une bien belle phrase Soldat. Car il n’y a pas d’autre possibilité que la victoire pour les Monts du Fer.”



Puis le conseillé fit une pause et son regard erra sur les rangs des garde en pleine ripaille, puis Sharrin reporta son attention sur Gurdann, et lui dit :

-“Un tel cri de guerre ne peut être que l’expression d’un grand courage. Vous venez sûrement d’une famille de braves. Quel est votre nom Soldat et de quel clan vous réclamez vous?”


-Merci seigneur je me nomme gurdann Thrordfer mais on me nomme aussi Gurdann cœur de chêne . Vous dites un grand courage certes, mais à quel prix ? J’ai vu tant de braves compagnons mourir et souffrir autour de moi que je suis insensible à l’adversité...

Gurdann lâcha un petit rire nerveux et triste, pensa a la jeune au jeune Kazdhin, et repris d’une voix ou perçait plus qu’une pointe de tristesse et de colère :

-Et pour ce qui est de ma famille, et bien vous savez…Notre clan se nomme le clan des Thrordfer, et cela fait des générations que la famille officie dans l’armée, ou la mine. Mon père, son père avant lui, et son grand-père encore avant étaient soldats, soit dans les éclaireurs, soit dans la garde. Et ma lignée maternel, et bien elles étaient toutes mineuses guerrières ou presque. On peut dire que j’ai une lignée en accord avec la philosophie des monts de fer.
-Ah oui, nous sommes aussi une des première famille à avoir émigré dans les monts de fer à l’époque de Gror. C’est d’ailleurs de ces temps anciens que notre cri de guerre provient, mes ancêtres étaient comme moi, déterminés à tout faire pour les monts de fer.


Gurdann regarda le chef de clan pour voir sa réaction.


Dernière édition par Gurdann le Jeu 25 Fév 2021 - 18:51, édité 1 fois
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Sont-ils encore nos frères? EmptyDim 7 Fév 2021 - 15:54



Sharrin se passa lentement sa main ridée dans les longs poils écarlate de sa barbe soyeuse.

“Hmmm un Thrordfer...Je connaissais votre père alors. Nous avons jadis combattu côte-à-côte quand nos barbes étaient encore brunes. Un brave parmi les braves.”


Le regard Seigneur des Collines Noires se perdit alors momentanément ; l’évocation de ses lointains souvenirs faisait remonter d’étranges sentiments. Une nostalgie teintée de regrets. Il était au crépuscule de sa vie et, en regardant son passé, il était fier de ce qu’il avait fait, pour sa famille, pour son peuple. Et pourtant il ne pouvait s’empêcher de nourrir de profonds regrets. Quelque chose lui disait qu’il aurait pu faire bien plus. Cette expédition en direction de la coalition ressemblait fort à la dernière quête d’un Seigneur en quête d’un geste de gloire manqué.

Mission de solidarité ou folie personnelle ?

Sharrin Sharh-Narag était un personnage clivant et laissait peu de monde indifférent à Zulg-ag-Gaithol. Les uns vantaient ses exploits guerriers, son don de soi et son charisme. Les autres lui reprochaient ses ambitions dévorantes, son goût de la gloire finale au mépris des dégâts. Comme tout membre du Conseil, Sharrin avait ses nombreuses parts d’ombres ; la différence était qu’il était particulièrement doué pour les faire oublier avec ses discours enflammés et sa popularité auprès des Gardes de Fer.

“Le Chêne est un matériau à la fois robuste et résistant. Un élément issu des forêts que nous ne fréquentons que peu mais qui protègent nombres des versants de nos montagnes. Si votre cœur est aussi solide et pur que ce bois, alors vous serez digne d’être parmi les premiers à pénétrer dans Gundabad.”

Sharrin posa une main sur la large épaule de son subordonné, le fixant profondément de son regard gris et sage :

“Nous partirons dès demain. Vous nous retrouverez près de la crypte de Gror, c’est là que les plus braves se retrouveront pour le grand départ. En attendant, partez saluer vos proches et votre famille.”

Le Seigneur reprit sa hache d’un geste machinal et ajoutant :

“Il se pourrait bien que ce soit la dernière fois qu’ils vous voient. Vous seriez bien mal avisé de sous-estimer les peaux vertes et croire à victoire acquise. A demain Cœur-de-Chêne. ”

Sharrin lui tourna alors le dos et s’éloigna en direction de ses quartiers. La nuit serait courte.

Lui aussi avait des adieux à faire.

Tel était la voie du guerrier.


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Gurdann Tueur-des-Loups
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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 8 Fév 2021 - 21:08
Quelque secondes après que Gurdann se soit présenter, Sharrin Sharh-Narag le regarda et dit :

-“Hmmm un Thrordfer...Je connaissais votre père alors. Nous avons jadis combattu côte-à-côte quand nos barbes étaient encore brunes. Un brave parmi les braves.”



Le regard du chef de clan se perdit dans le vide, comme s’il  revoyait toutes les jeunes années de sa vie défilaient devants ses yeux avec nostalgie et regret . Gurdann pour sa part, fut surpris que le chef des collines noires se soit battu au coté de son paternel, après il faut dire que celui-ci n’est pas très bavard, même avec son propre fils...La déclaration de Sharrin renforça aussi l’image de vieux guerrier arrivé légitimement au conseil que Gurdann avait de Sharrin.

Mais Gurdann vu aussi que Sharrin eut un moment de flottement après avoir parlé, comme si il réfléchissait à quelque chose de déplaisant et un peu malsain. Mais Gurdann n’avait jamais été doué pour deviner les émotions, et il préférait ne pas remuer la part d’ombre du conseillé.

Le vieux nain ajouta :

-“Le Chêne est un matériau à la fois robuste et résistant. Un élément issu des forêts que nous ne fréquentons que peu mais qui protègent nombres des versants de nos montagnes. Si votre cœur est aussi solide et pur que ce bois, alors vous serez digne d’être parmi les premiers à pénétrer dans Gundabad.”

- « Un jour je vous raconterai comment j’ai obtenus ce surnom, et là, vous pourrez commencer à juger si mon surnom est légitime. Et pour tout vous dire, je compte bien être dans les premiers à aller occire du gobelins dans Gundabad !!! »


Sharrin posé alors sa main sur l’épaule de Gurdann, le fixa dans les yeux de son regard gris et triste et lui dit d’un ton amical :

-“Nous partirons dès demain. Vous nous retrouverez près de la crypte de Gror, c’est là que les plus braves se retrouveront pour le grand départ. En attendant, partez saluer vos proches et votre famille.”


Le conseillé repris sa hache d’un geste mécanique et rajouta en partant :

-“Il se pourrait bien que ce soit la dernière fois qu’ils vous voient. Vous seriez bien mal avisé de sous-estimer les peaux vertes et croire à victoire acquise. A demain Cœur-de-Chêne. ”

Gurdann vit le nain partir d’un bon pas, et il se dit qu’il ferait mieux d’en faire de même.
Il n’était pas plus dérangé ou apeuré que d’habitude face à la possibilité de mourir et de ne plus revoir ses proches. Les combat de tunnels l’avaient endurcis plus que tout, et la mort, et bien c’était devenus une vieille compagne. Et Aulë savait qu’il en avait vus des amis mourir par la lame de cette compagne !!!Et pour ce qui est de sa famille, et bien son père était mort il y a une dizaine d’années de cela, et après ça mère n’était devenue que l’ombre d’elle même, une carcasse encore en vie. Gurdann préférait ne pas la revoir dans cet état, et puis il n’avait jamais été doué pour le sentimental et la famille, peut être était-ce aussi pour cela qu’il n’avait jamais connu l’amour d’une naine on un grand amour dans les relations avec sa famille. Pour lui seul les monts de fer comptaient, et Oboron, son ami de toujours .
Ah, Oboron, ils se connaissaient depuis toujours, Oboron était la seule personne qui comprenait Gurdann et qui partageait ses opinions. Il étaient soudés par l’acier, le sang et le fracas de la bataille !!! D’ailleurs Oboron aussi n’avait presque plus de famille, seul peut être un oncle ou un cousin qu’il ne connaissait point vivait encore ici.
La seul vraie famille qu’il restait au deux vétérans était la garde de fer, dans ce corps d’armée régnait une camaraderie et une sentiments d’appartenance sans égal .

Gurdann repartit donc vers son ami, qui lui était resté dans un coin de la salle pendant tout l’échange . Gurdann lui demanda tout en connaissant déjà la réponse :

-Alors vieux frères, t’en penses quoi de tous ça ?


- Je ne vais pas te faire un grande tirade dramatique et épique, tu sais très bien que je suis d’accord avec toi et que je te suivrais ou que tu aille, ne serais que pour vérifier que tu ne bois pas un canon sans moi.


Il reprit son souffle et repartit d’une voix fort enjoué :

-Et aussi, bien sur,  pour que tu ne tus aucun gobelins sans que je sois à tes coté !!!


-Je savais bien, je n’ai pas douté un instant que tu suivrait aussi le vieux Sharrin . Bon, il est temps d’aller préparer notre équipement, vus que niveau famille on n’a pas grand monde à qui faire nos adieux…

-Et bien, en route vers nos appartements !


Les appartements en question se trouvaient quelque étages en dessous, juste à coté de l’infirmerie et de l’armurerie, et les deux compères comptaient bien en profitaient pour se fournir en équipements
supplémentaires .

En chemin Gurdann indiqua le lieux de rendez-vous de Sharrin avait choisi, et il parla aussi à Oboron de sa discution avec le chef de clan . Oboron opina du chef quand Gurdann lui fit par de son sentiment sur la légitimité de Sharrin .

Quand ils arrivèrent à leur appartements, Gurdann récupéra sa hache, s’harnacha  de son armure complète, pris ses affaires de première nécessité (un peut ne nourriture, de quoi faire du feu…)  et s’en alla retrouver Oboron dans le couloir qui menait à l’armurerie. Celui-ci avait lui aussi pris sa hache et son arbalète de chasse, et bien sûr sa sempiternelle armure qu’il avait trouvée dans les tunnels et qui paraissait encore plus ancienne que les premières armures des colons des monts de fer.

Il se dirigèrent alors vers l’armurerie de la garde, bien que la plupart des gardes laissaient leurs armes et armures dans leur appartements, l’armurerie était remplie d’armes de rechanges, mais toujours entretenues . Heureusement, il n’y avait encore personne dans l’armurerie, ils étaient les premiers arrivés !

Gurdann choisit une lourde arbalète de combat ainsi qu’un carquois et une vingtaine de flèches .Et un petit bouclier Octogonal.
Oboron, lui, choisit un beau marteau a une main, ce genre d’armes avait prouvé leur efficacité sur les gobelins...Gurdann dit alors :

-Et bien Oboron, je pense qu’il est temps de partir, pour la gloire et les monts de fer !!!

Et il reprit dans une voix plus basse mais plus déterminée
- Par le fer nous vaincrons, pour le fer nous vaincrons ...

Et Oboron reprit le cri de sont ami avec joie et vivacité . Puis il se dirigèrent tous deux vers la Crypte de Gror, sur le chemin il ne rencontrèrent aucun garde de fer hostile a l’expédition, par contre une dizaine de gardes de fer qui voulaient venir avec l’expédition se raccrochèrent  à eux.

Enfin, ils parvinrent à la crypte de Gror, et Gurdann et Oboron se joignirent a une troupe qui avait l’air d’avoir réuni des montures pour tout le monde. Au centre de l’attroupement se trouver Sharrin, qui déjà motivait les troupes. Gurdann dénombra un petite centaine de gardes de fer présent, tous harnachés pour la guerre .

Gurdann s’approcha de groupe pour se trouver une monture et peut être reparler à Sharrin .
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Learamn
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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 15 Fév 2021 - 14:51



La Crypte de Grór était un lieu connu de tout habitant des Monts du Fer. Rendre hommage au Roi fondateur devant sa majestueuse sépulture était un passage obligatoire pour tout Garde du Fer. Le monarque mythique jugeant ses guerriers d’élite à travers les pupilles de l’immense statue de marbre noire qui régnait sur les souterrains de Zulg-ai-Gathol. Ici, dans les profondeurs de la montagne, les membres de l’expédition jouissaient d’une certaine discrétion. Le Conseil se trouvait plus près de la surface et ses membres proéminents ne descendaient ici qu’à de rares occasions cérémonielles. Mais la décision de Sharrin n’avait pas été que stratégique. Non. La bénédiction de Grór était nécessaire à la réussite de leur mission. Le vieux seigneur fixait le visage de pierre du Roi, cherchant à déceler dans son expression figée le signe d’une approbation.

Les Grands Rois avaient jadis fièrement combattu au côté de leurs frères Naugrim:Grór comme Dáin n’avaient pas hésité à quitter leur fief pour repousser l’ennemi. Sharrin n’aspirait qu’à suivre leur exemple, à se montrer digne de leur noblesse. Lorsqu’il se retourna après de longues minutes passées à contempler la tombe, le vétéran ne put s’empêcher d’esquisser un sourire: les guerriers avaient répondu en nombre à son appel. Une immense fierté s’empara de lui. Les Seigneurs du Conseil avaient eu tout faux en prônant l’isolationnisme. Ils ne comprenaient pas ce que des mots comme “Gundabad” ou “Reconquête” réveillaient dans l’âme d’un Khazâd.

Malheureusement tous ne pouvaient pas partir ce matin-là. Malgré l’importance qu’il accordait à leur mission, Zulg-ai-Gathol ne pouvait se permettre de laisser partir tant de Gardes si loin de leurs frontières. Les hordes de gobelins étaient encore proches et bien trop rusées pour ne pas profiter d’un affaiblissement numérique des défenseurs du bastion. Le départ des troupes des Monts du Fer vers la coalition se devait d’être progressif et accompagné d’un véritable plan de défense pour la cité-mère en l’absence de la Garde de Fer. Pour le moment, seul un contingent restreint de combattants triés sur le volet partirait à la rencontre du Roi Thorik et ainsi annoncer au Roi que les Monts du Fer se joignaient à la campagne. Le gros de troupes suivrait plus tard, pour la bataille décisive qui les attendait tous.

Au milieu de la foule, Gurdan et Oboron tâchèrent de se frayer au plus près du vieux Seigneur qui dévisageait ses hommes d’un regard qu’il s’efforçait de garder sévère même si une lueur de fierté et d’excitation brillait au fond de ses yeux gris.

“Fils d’Aulë! Gardes de Fer! Mes frères! Mon cœur s’emplit de joie quand je vois combien sont venus aujourd’hui. L’Histoire de notre peuple est en marche et les Monts du Fer ne peuvent rester à l’écart plus longtemps. Vingt d’entre vous, parmi les plus braves et les plus forts, seront maintenant sélectionnés pour faire route en direction de Therka Nalâ et de la Grande Armée.”


Deux Gardes, aux armures richement décorées se mirent alors à passer entre les rangs, en quête des heureux élus qui auraient le privilège d’accompagner le Seigneur des Collines Noires dans sa folle entreprise.

L’un d’entre eux s’arrêta face à Gurdann, le scrutant de la tête au pied. Le Naugrim avait de l’allure entre son armure d’officier et sa longue barbe sombre soigneusement tressée. Visiblement, le second de Sharrin, probablement noble lui aussi, était un soldat qui avait développé un certain goût pour l’élégance. Peut-être un moyen de se différencier du reste des Gardes, issus de clans moins prestigieux.

“Cœur-de-Chêne; c’est bien cela? Le Seigneur Sharh-Narag vous apprécie et il vous désire à ses côtés pour l’expédition. En revanche votre ami...”


L’officier jeta alors un regard en biais à Oboron qui se tenait à côté de Gurdan.

“Les places sont comptées et seuls les plus valeureux nous accompagnerons. En quoi votre ami se distingue-t-il de la centaine d’autres Khazâd qui ont répondu à l’appel?”



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Sont-ils encore nos frères? EmptyMer 17 Fév 2021 - 22:16
Alors que Gurdann et Oboron étaient entrain d’arriver à proximité de Sharrin, celui-ci déclamat d’une voix puissante malgré son âge avancé :

-“Fils d’Aulë! Gardes de Fer! Mes frères! Mon cœur s’emplit de joie quand je vois combien sont venus aujourd’hui. L’Histoire de notre peuple est en marche et les Monts du Fer ne peuvent rester à l’écart plus longtemps. Vingt d’entre vous, parmi les plus braves et les plus forts, seront maintenant sélectionnés pour faire route en direction de Therka Nalâ et de la Grande Armée.”

C’est alors que deux gardes de fer dans des armures richement décorées parcoururent la foule, sûrement pour y choisir ces vingts fameux élus. Gurdann commençais à sentir une pointe d’appréhension, et si il avait fait mauvaise impression à Sharrin, et si celui-ci ne le choisissait pas pour partir en expédition… ? Cet espoir de faire quelque chose pour sa patrie, quelque chose de grandiose avait redonné de la force à Gurdann, et il serait brisé de se voir refuser dans la troupe d’avant garde.

Bien heureusement quand l’un des gardes passa près de Gurdann, il lui dit :

-“Cœur-de-Chêne; c’est bien cela? Le Seigneur Sharh-Narag vous apprécie et il vous désire à ses côtés pour l’expédition. En revanche votre ami...”

- « Oui, c’est bien cela mon frère »

A coté de Gurdann, le visage d’Oboron se fendait d’un grand sourire de joie et de fierté pour son ami de toujours. Mais le garde demanda alors à Gurdann tout en tournant son regard pour regarder Oboron dans les yeux :

-“Les places sont comptées et seuls les plus valeureux nous accompagnerons. En quoi votre ami se distingue-t-il de la centaine d’autres Khazâd qui ont répondu à l’appel?”

- « Je lui laisserait le loisir de répondre »

Oboron s’avança d’un pas vers le garde, sans agressivité , mais plus avec une détermination où pointait un peut d’inquiétude. Il redressa les épaules et dit d’une voix basse au garde :

- « Je ne prétendrais jamais me distinguer de mes frères pour ce qui est du courage et de la détermination, et je n’aime poins venter mes talents ou mes qualités. Mais puisqu’il faut bien ça pour que je suive mon frère et bien je le ferais. »[/b
]

[b]-  « Et bien allez-y, je n’ai pas tout mon temps !!!
dit le garde d’une voix légèrement exaspérée.

- «  Vous souvenez-vous de cet épisode il y à de cela cinq années dans les mines abandonnées en dessous du fort gobelin des cents souillures, à l’est. Nous y avions mené une expédition d’une trentaine d’hommes car des éclaireurs avaient repérés un gisement d’argent de très bonne qualité dans des cavernes non loin. Gurdann n’était pas avec moi sur ce coup là. Alors que nous avancions à la lueur des lanternes, nous vîmes une ombre passer dans un tunnel lointain.Mais nous avons continuer d’avancer, sans se douter de ce qu’il arrivererais... Quelques minutes après nous entendîmes d’horribles chuintements et feulements tout près de nous. Nous nous mîmes en formation de combat en vitesse, mais il était déjà trop tard. La créature était sur nous... »


Oboron marqua une pause, son visage était devenus un champs de bataille où s’affrontaient les douloureux souvenir du passé et sa détermination à ne pas flancher devant ce garde ; et il reprit d’une voix un peut moins sure :


- «  La créature ressemblée à un mélange contre nature entre une grande araignée des cavernes et un scolopendre comme on en voit dans les vielles caves de la capitale. Elle faisait bien une dizaine de mètres de long...Ses pattes chitineuses et ses sombres mandibules remuaient de plaisir à la vue du carnage à venir. Nos reflets sur sa carapace d’un noir huileux ressemblais aux âmes des mort qui s’en vont rejoindre Aulë. Et ses quatre paires d’yeux globuleux nous toisaient d’un regard de malveillance pure…Dans un longue plainte à glacer le sansg du plus fort des fils de Durin elle se jeta sur nous !!! Nos lances avaient beau s’enfoncer dans sa chair jaunâtre, elle ne semblait pas vouloir s’arrêter. Ses pattes tranchantes comme des rasoirs déchiraient nos armures comme du vulgaire papier. Nous résistâmes longtemps, nos carreaux s’enfonçant dans sa chaire, nos haches trouvant le moindre défaut dans sa carapace et nos masses et marteaux fracassant sa chitine noire. Et alors même que les membres de nos frères volaient en tous sens dans le tunnel, moi et quelque autres nous postâmes à l’écart dans le but de la contourner. Nous avions vus qu’elle commençais à faiblir, ses coups se faisaient un peu moins rapides, un peu moins puissants.
Nous réussîmes à arrivés saints et saufs derrières le monstre on ne sait comment. Alors que mes camarades se ruaient sur le dos de l’abomination, j’eus un réflexe de survie, une intuition, qui me fit rester derrière.
Un des frères, le vieux Bromnir, réussi à planter sa lance dans un des yeux de la créature, plus par chance que par adresse je pense...J’en profitai tout de suite en m’élançant vers la tête de la monstruosité, la hache levée au dessus me mon crâne.
Le monstre, ne m’ayant pas vus arriver assez tôt, paya très cher son étourderie, le fer aiguisé de ma hache se planta dans sa face immonde, faisant éclater plusieurs yeux globuleux au passage. Dans un accès de colère, l’araignée-scolopendre m’attrapa entre ses mandibules, me soulevant vers le plafond du tunnel. Voyant la mort arrivé, je tentai une dernière action, un dernière acte de bravoure !!! Je sortit la dague qui était coincé dans ma manche et la planta dans le gosier baveux de la créature. Elle me lâcha tout de suite, avant de lâcher un hurlement de douleur et de rage, puis de s’effondrer au sol avec des chuintements dégoûtants. »


Oboron s’arrêta, regarda tout autour de lui et continua :

-  « J’étais vivant, quelques autres braves étaient aussi dans ce cas. J’avais vaincus le montre, mais je savais que s’était en grande partie grâce à tout les coups de les courageux Khazâd avaient portés à l’abomination, ces mêmes Kazhâd qui gisaient, les membres disloqués et le corps couvert de plaies béantes sur le sol maintenant rouge de sang du tunnel.
Nous n’avions même plus la force de fêter notre victoire et de nous réjouir, trop de morts avaient eu lieux, et nous venions de rencontrer un nouveau danger dans les tunnels...En plus de touts les autres. Nous marchâmes quelques temps dans le noir, nos lanternes s’étant brisée pendant le combat. Nous tombâmes vites sur le repère du montre, la place était remplit de squelettes plus ou moins récents de gobelins ainsi que quelques un de nains et de trophées .
Parmi ces trophées se trouvaient d’anciennes, très anciennes armures de notre peuple, datant probablement de l’age de Gròr ou de Nain. L’armure que je porte en ce moment provient de ce trésor.
Par chance, la présence du monstre avais écarter les gobelins de cette parties des tunnels, et grâce à des torches confectionnées à partir au trésor de la créatures nous pûmes retrouver le chemin vers Zulg-ai-Gathol… »


Les nains qui se trouvaient dans les alentours étaient captivés par l’histoire d’Oboron, qui avait apparemment quelques talents de conteur...Personne n’osaient parler. Oboron prit une grande respiration et fixa le garde qui se trouvait devant lui dans le blanc des yeux et finit par dire :

- « j’ai reçus une distinction, de la part du capitaine de la garde, et du conseil de Zulg-ai-Gathol pour ce que j’ai fait ce jour là dans le tunnel. »

Et il sortit de sous sa chemise de maille un médaille accrochée a une petite chaîne d’argent. Et dit d’une voix fière :

-  «  La médaille aux braves : la Baruk Kerba, la hache d’acier. »


La médaille était en forme de hache finement ouvragée, faites du meilleur acier, et incrustée d’une petite gemme d’émeraude au milieu.

Oboron s’éloigna du garde et guetta sa réaction.
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Sont-ils encore nos frères? EmptyMer 24 Fév 2021 - 19:22


L’officier écouta attentivement le récit d’Oboron. L’air grave, les sourcils froncés, il était bien difficile de lire la réaction du Naugrim qui restait parfaitement impossible. Si les faits d’armes du Garde de Fer l’impressionnait vraiment, il n’en montrait rien. Il prit quelques secondes pour examiner la médaille que lui avait tendu le guerrier, comme pour en vérifier l’authenticité à l’aide son œil expert. Après un long silence il lâcha simplement:

“Là où nous allons, dans les profondeurs des cavernes de gobelins, nulle breloque ne vous sauvera de leurs griffes acérées. Nulle récompense autre que la Mort nous attend.”

L’officier Khazâd prit encore quelques instants supplémentaires pour réfléchir et finit par déclarer.

“Bon très bien… Vous deux, rejoignez la Porte de Dain. C’est de là que nous ferons route vers l’Ouest. Si l’on vous demande, répondez que vous avez été sélectionné par Boldur Poing-de-Bronze en personne.”


L’officier les abandonna alors, continua sa recherche parmi les rangs de guerriers Nains.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Quelques dizaines de minutes plus tard, la vingtaine de soldats d’élite triés sur le volet s’étaient en effet rassemblés devant la fameuse porte de Dain. Le porche majestueux avait été érigé plusieurs siècles auparavant en honneur de l’un des plus grands Rois des Monts du Fer. L’édifice ne se distinguait point par sa finesse ou son élégance mais ces gigantesques piliers qui soutenaient l’intérieur de la montagne avaient de quoi intimider les rares voyageurs étrangers qui parvenaient à rallier Zulg-ai-Gathol.

Les braves étaient désormais prêts à faire route. Autour d’eux, Gurdann et Oboron pouvaient reconnaître quelques visages familiers; des autres Gardes du Fer, parmi les plus valeureux, qui avaient été eux aussi choisi pour accompagner le Seigneur des Collines Noires dans sa folle croisade. Sharrin et son second, Boldur, étaient bien évidemment eux aussi là.  A leurs côtés se trouvait un curieux personnage, un Nain dont l’armure rudimentaire semblait bien ridicule en comparaison aux scintillantes cuirasses des Gardes. Il portait également un large paquetage dont la forme était aussi étrange qu’intrigante. Le Nain en question veillait sur son sac avec une extrême prudence et ne semblait pas vouloir s’en séparer.

Le signal fut alors donné. Nul cor ne retentit et nul cri de guerre ne fut prononcé. Un simple ordre de marche aboyé par Boldur et les aventuriers s’engouffrèrent dans les profondeurs obscures de la Montagne le plus silencieusement possible. Ils seraient déjà loin quand le Conseil de la ville serait mis au courant de leur quête.

Ils marchèrent ainsi dans les entrailles de la Terre pendant de longues heures. L’étroit passage était éclairé par les torches lumineuses de confection Naugrim et qui pouvaient brûler bien plus longtemps que les simples rondins de bois qu’utilisaient les Hommes.




Alors lentement, à mesure qu'ils s'éloignaient de leur capitale, les voix des nains s'élevèrent à l'unisson. En harmonie, ils entonnèrent le chant des Gardes de Fer. Une musique dénuée de paroles, seules les notes graves de leurs voix rocailleuses résonnaient sur les parois rocheuses des montagnes. La mélodie des braves. Une tradition millénaire qui se transmettait de générations en générations. Une marche militaire aussi silencieuse que majestueuse; certains disaient qu'il s'agissait là d'une composition de Durin lui-même; d'autres affirmait même que c'étaient avec ses notes là que Aulë avait jadis participé à la création d'Arda avant de forger ses enfants. Ce qui était certain c'était que cette prière silencieuse les atteignait tous au plus profond de leur âme.

Sharrin ouvrait la voie et la troupe suivait. Gurdann et Oboron avait été affecté à l’arrière garde en compagnie de deux autres gardes plutôt bavards. Leur tâche était aussi claire qu’un gisement de Mithril: couvrir les arrières de leur camarade et éviter toute rencontre impromptue. Les gobelins rôdaient en nombre dans les galeries du Monts du Fer et il fallait se montrer paré à toute éventualité.


Juste devant eux, le nain au gros paquetage se dodelinait comme il le pouvait et chancelait au gré du poids de l’immense baluchon qu’il traînait. La scène était quelque peu ridicule à voir et les Gardes du Fer ne pouvaient que s’interroger sur la raison de la présence de ce Nain qui n’avait rien d’un guerrier. Sharrin n’avait-il pas dit que seuls les plus braves guerriers seraient du voyage? Que faisait cet énergumène au sein de leur groupe d’élite? Et puis ne leur avait-on pas ordonné de voyager léger?

Le Khazâd en question paraissait cependant bien réservé et n’avait pas vraiment cherché à faire la conversation à un quelconque membre du groupe. Était-il intimidé par ces larges guerriers armés jusqu’aux dents? La timidité n’était pourtant pas courante parmi les Nains du Mont de Fer?

Et puis que diable transportait il si précieusement?


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Sont-ils encore nos frères? EmptyDim 28 Fév 2021 - 22:17
L’officier en armure ouvragé écoutât sans mot-dire le récit d’Oboron. Il avait l’air plutôt concentré, ses sourcils broussailleux étaient froncés  mais le reste de son visage restait impassible.
Il n’avait pas l’air impressionné par les exploits de l’ami de Gurdann, ce qui était pour le moins surprenant...
Il prit La Baruk Kerba d’Oboron pour l’examiner, peut être pour vérifier que c’était une vraie, en tout cas il lâcha après un bref silence :

-“Là où nous allons, dans les profondeurs des cavernes de gobelins, nulle breloque ne vous sauvera de leurs griffes acérées. Nulle récompense autre que la Mort nous attend.”

Oboron ne dit rien, mais sa fierté était atteinte, comment ce garde, tout officier qu’il était, pouvait désacralisé à ce point la médaille sacrée. Des amis cher était tombés dans le combat qui avait valus cette médaille à Oboron. Et insulter cette récompense de « breloque », c’était comme insulter les camarades morts du garde de fer.
Cette colère se lisait sur le visage d’Oboron et si l’officier khazad avait vu quelque chose, il n’en montrait rien. Il dit après un léger temps de réflexion :

-“Bon très bien… Vous deux, rejoignez la Porte de Dain. C’est de là que nous ferons route vers l’Ouest. Si l’on vous demande, répondez que vous avez été sélectionné par Boldur Poing-de-Bronze en personne.”

Et il les planta là, sans leur accorder un regard de plus. Les deux compagnons étaient plutôt agacés du comportement arrogant de cet officier. Enfin, Oboron était vraiment énervé, mais Gurdann était plus gêné pour son amis, et le coté terre à terre de Boldur lui plaisait bien.
Oboron marmonna a Gurdann à travers son épaisse barde noire :

- « J’aime et j’admire la garde, mais ce genre de crétin m’agaces au plus haut point... »


-  « Tu t’en remettra mon vieux » lui rétorqua Gurdann avec un petit rire moqueur

Oboron le fixa comme il fixerait un gobelin, puis il se calma et partis d’un rire franc tout en disant :
- «  Et puis tu a raison, je ne vais pas m’énerver alors que j’ai était choisi pour l’aventure de ma vie, un aventures avec toi qui plus est !!! Ahhhhh, j’ai déjà des rêves de gloire et de reconquête alors que nous ne sommes même pas partis…

- « Bon bah direction la porte de Dain, et essayons de ne pas nous faire trop embêter par des idiots à la solde du conseil...Et puis si on doit en assommez une partie, ce ne serais pas dramatique »
Plaisanta Gurdann en caressant le manche patiné de sa hache.

Les deux élus se mirent en route vers la porte de Dain, passant par les vielles galeries connus des seuls initiés. Ce genre d’endroits étaient couvert de mousse et les pierres y dégageait une ambiance spéciale, Gurdann et Oboron aimaient y venir pour discuter. Ils s’y sentaient tranquilles et coupés de leurs problèmes pour un temps. Au bouts de quelques dizaines de minutes il arrivèrent devant le colossal édifice qu’était la porte de Dain.
De gigantesque piliers de pierre qui paraissaient soutenir la montagne se dressaient de chaque cotés de la majestueuse porte. La porte en elle même n’était point élégante ni gracieuse mais pratique et imposante. Et cela avait toujours plut à Gurdann.

Devant cette fameuse porte étaient présent une vingtaine de nains, les élus de Sharrin et de sa clique. Gurdann et Oboron reconnurent quelques visages dans le tas. Mais aucun n’était de la section de combat ou les deux amis étaient affectés. Mais la garde de fer avait tant réduit ces dernières années que tous le monde connaissaient tout le monde.

Gurdann et son compagnon s’approchèrent de l’attroupement et virent un nain bien singulier au beau milieux de tout ça. Il se tenait aux cotés de Sharrin et de l’officier à qui ils avait parlé, un certains Boldur-Poing-de-Bronze. Ses protections était bien moins développées que les armures lourdes des gardes et il avait l’air excessivement anxieux. Il portait un étrange baluchon, auquel il faisait visiblement très attention. Oboron, après avoir vus ça, lâcha avec son humour un peut lourd habituel :

-  « Gurdann, mon cher ami, je suis sûr que ce nain qui fait si attention transporte un tonneau de la meilleur bière de la Moria. A ça place j’y ferais encore plus attention...Il ne faudrait pas qu’elle se gâte... »

- « Ta conception d’une bonne plaisanterie ne changera donc jamais mon vieux... » Lui dit Gurdann avec un regard en coin et un début de sourire entre les longues tresses de sa barbe.

Après cet interlude humoristique Gurdann et Oboron rejoignirent la troupe en échangeant les politesse d’usage avec les autres gardes de fer.  Gurdann fut assigné à l’arrière garde, et il fut bien content de voir Oboron l’y rejoindre quelque temps plus tard.

La troupe d’avant garde qui devait aller répandre la nouvelle que les monts de fer n’étaient pas impuissants et existais encore se mit donc en route à travers les tunnels. Il empruntèrent les tunnels qui passait en profondeur sous le fort de Zahar Bâzan, le fort était en activité mais un raid de trolls l’avait beaucoup endommagé. Il ne risquaient donc pas de tomber sur des confrères dans les tunnels. Ensuite Gurdann supposais qu’il passerait par les ancien souterrains d’entrée qui ressortaient à l’ouest de du centre de la Foret des Gûl-Hai. D’ailleurs il faudrait qu’ils fassent attention à ce qui rode dans la foret, les légendes sur ce lieux racontait de bien sombres choses…

Alors qu’ils s’éloignaient de la citée, la troupe entonna le chant des gardes de fer, une ballade dénuée de paroles, juste constituée des voix graves et rocailleuses des nains. Le chant s’élevait dans le tunnels, résonnait dans la roche millénaire. Courrait à travers les multiples galeries désaffectées. Il serait peut être repérés à cause de cela, mais c’était plus fort qu’eux, ce chant était sacré pour tout garde de fer. Tout un chapelet de légendes existait autour de ce chant. On disait que c’était une composition de l’aînée des pères nain, Durin lui même. D’autres, plus fous encore, disaient que c’était avec ces notes qu’Aulë avait participer à la création d’Arda. D’autres, comme Gurdann et Oboron, trouvaient en ce chant la nature même des monts de fer, l’âme des montagnes retranscrit en musique.

Devant les deux aventuriers se trouvait le nain à l’étonnant chargement. Il n’avait pas engagé la conversation avec un des gardes à ses cotés, et n’avait pas l’air de vouloir le faire à l’avenir. Il n’avait pas la démarche d’un guerrier et paraissait un peut pataud par rapport aux forts gardes de fer.
Il était peut être impressionné par les gardes, mais cette hypothèse était peu plausible. Oboron qui était d’un naturel curieux, chuchota à Gurdann :

- «  L’autre avec son paquetage, tu pense qu’on pourrais aller lui demander qu’est-ce qu’il transporte donc pour y faire si attention. »

- « C’est vrais que ça m’intrigue aussi, mais vas demander si ça te chante, moi je préfère rester tranquille ici. Tu sais bien que je ne suis pas doué pour engager la conversation avec des étrangers . Qui plus est ce genre de nain étrange... »


-  « Et bien, allons y !!! » dit Oboron avec détermination.

Oboron s’approcha alors du nain et le héla tout en posant la main sur son épaule.
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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 8 Mar 2021 - 12:52



Interpellé par la main rugueuse d’Oboron, l’’intrigant nain se retourna subitement avec un air surpris. Il se détendit finalement en voyant la silhouette des deux Gardes du Fer, le Naugrim était visiblement très nerveux et se retrouver ainsi à l’arrière-garde, rempart contre de potentiels éclaireurs gobelins, n’arrangeait pas vraiment les choses pour lui. Il portait de curieuses lunettes de protection en verre sombre qu’il avait relevé sur son front. Sa longue barbe blonde se mêlait à sa longue crinière qui retombait sur son ventre bedonnant et dans son regard, les deux compagnons distinguèrent une lueur d’intelligence certaine. Celui-là n’avait rien d’un grand guerrier mais si Sharrin avaient décidé de le prendre avec eux, c’était très certainement pour une bonne raison.  

“Ah… Messieurs vous m’avez surpris! “
s’exclama le principal intéressé en tâchant de retrouver une contenance.

Il réajusta son immense paquetage sur son épaule, ce qui le fit vaciller l’espace d’un instant, et reprit sa marche en avant aux côtés de Gurdann et d’Oboron tout en se présentant enfin à ses nouveaux compagnons.

“Je suis Waldrum Esprit-d ’Or, ingénieur du Conseil de Zulg-ai-Gathol. Je ne vais pas vous mentir, au départ je ne me voyais pas partir dans une telle quête. Mais le Seigneur des Collines Noires a insisté pour que je sois là… et il n’est pas de ceux dont on refuse les ordres je le crains.”


En effet, de prime abord, la présence d’un tel énergumène était quelque peu énigmatique. Il avait bien une épée ceinte à la ceinture mais l’on pouvait douter qu’il sache même s’en servir. Pourtant son titre d’ingénieur pouvait leur en apprendre plus sur son importance. Le domaine de l’innovation avait longtemps été le fer de lance des fils d’Aulë mais, depuis de longues décennies, ce corps de métier avait décliné dans les colonies naines du Monts du Fer, trop occupées à leur survie quotidienne et laissant le luxe de la recherche aux centres d’Erebor ou de Khazâd-Dum. Sharrin avait mis la main sur un atout rare; et l’esprit acéré d’un tel compagnon pouvait jouer un réel rôle dans leur quête.

Waldrum remarqua l’intérêt que portait Gurdann et son ami à ce qu’il transportait péniblement depuis leur départ de la Porte de Dain. L’ingénieur esquissa un sourire satisfait, visiblement, heureux de voir que quelqu’un daignait enfin s’intéresser à lui après de longues heures de marches.

“Ceci, messieurs, est la plus belle de mes créations et ce qui pourrait bien débarrasser notre chère cité de toutes les incursions gobeline!”
fit-il fièrement en posant son lourd sac au sol.

Ce qu’il en sortit était tout bonnement extraordinaire. Il s’agissait d’une arbalète mais d’un genre tout à fait unique. Plus grande que la moyenne et renforcée par un alliage d’acier, elle possédait également deux petits curieux réservoirs près du fût. Leur utilité était inconnue mais ils renfermaient de toute évidence un liquide précieux.  A son extrémité une grande manivelle permettait à son propriétaire d’actionner le mécanisme complexe en continu. L’arme était imposante mais dénuée de toutes décorations ou autres ornements, complètement brute.

“J’y travaille depuis de longues années et ce prototype n’est peut-être pas encore tout à fait au point mais ceci représente le futur de nos armées. Vous voulez la soulever?”

Sans vraiment attendre de réponse, Waldrum tendit l’immense arme à Gurdann qui la soupesa avant de la saisir à pleines mains. L’objet était plutôt lourd mais s’imbriquait parfaitement dans l’épaule du guerrier ce qui rendait son utilisation en situation de combat plutôt simple.

“Faîtes attention, ne touchez pas à la détente. On risquerait d’alerter tous les gobelins du coin…”


Comment un simple trait d’arbalète pouvait-il réveiller toute la Montagne? Visiblement, l’ingénieur prenait un malin plaisir à cacher son jeu et avait plus d’un tour dans son sac. Cependant, les Gardes du Fer pouvaient être à peu près certain qu’ils ne tarderaient pas à découvrir tous ces secrets.


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Ils progressèrent ainsi dans les profondeurs sombres de la montagne pendant de longues heures encore. Bientôt, l’étroite galerie s’élargit progressivement jusqu’à devenir une grande salle creusée dans la roche obsidienne. Alors qu’ils avançaient Boldur glissa légèrement et manqua de basculer dans le vide qui se trouvait face à eux. Il en lâcha sa torche qui plongea dans le gouffre immense. Ils n’entendirent même pas le bois rebondir sur le sol. Une chute représentait un voyage assuré vers les Cavernes de Mandos.  La route étroite cheminait le long de la paroi, large de seulement un mètre, tout près des abysses. La troupe reprit prudemment sa route et bientôt, la raison de leur présence ici, apparut à la lueur de leurs flambeaux. Au milieu de la grotte, surgissant des murs, trônait un gigantesque promontoire rocheux protégé par un mur qui s’élevait autrefois majestueusement mais qui était depuis tombé en ruines.

“L’avant-poste de Zahar-Bâzan!”
s’exclama Sharrin avec une pointe de fierté non feinte dans sa voix rocailleuse.

Zahar-Bazân. Ce nom n’évoquait peut-être rien pour les plus jeunes de la troupe mais, pendant de longs siècles, cette petite forteresse avait représenté le tampon, le premier rempart des colonies naines du Monts du Fer face aux hordes de Gobelins de l’Ouest des Monts du Fer. Une importante garnison de Gardes du Fer y avait été jadis affecté avec pour mission de prévenir toute incursion qui menacerait la capitale. C’était ici que se trouvait les anciennes frontières qui séparaient les cités de pierre des fils d’Aulë, des abominations de la Montagne. Malheureusement, quelques décennies auparavant, à la suite d’un terrible massacre des éclaireurs qui y étaient postés, la forteresse avait été laissée à l’abandon. Les renforts avaient mis trop de temps à arriver à travers les étroites galeries qui reliaient cet endroit de Zulg-ai-Gathol et le Conseil en avait conclu que cette position n’était plus tenable.

“Nous allons y dormir. Ne vous inquiétez pas mes compagnons, selon nos informations, les peaux-vertes ont désertés cette partie de la montagne depuis de longues années.
-Ces abrutis croient sûrement qu’on occupe encore l’avant-poste!
commenta l’un des Gardes. Malgré leurs immenses yeux, ils ne pourraient faire la différence entre une cité en activité et un tas de ruine.”

Nul n’eut le cœur de répondre à ce commentaire téméraire mais le Seigneur des Collines Noires poussa un grognement en se passant une main sur la cicatrice qui courait le long de sa joue. S’il y avait bien une chose que les siècles lui avaient appris, c’était que leurs ennemis étaient tous sauf idiots, en particulier dans l’obscurité des souterrains rocheux.  Leur terrain de jeu favori.

Les Nains gravirent lentement les marches humides menant jusqu’à la modeste porte de l’avant-poste. Sur le ponton était gravés en khuzdul:

Sont-ils encore nos frères? Rune1_10Sont-ils encore nos frères? Rune2_10Sont-ils encore nos frères? Rune3_10


   


La troupe investit les lieux. On se regroupa autour du feu pour dîner dans la bonne humeur puis chacun tâcha de trouver un peu de repos. Oboron et Boldur prenant le premier tour de garde

Après deux heures de sommeil bien trop courtes, Oboron secoua Gurdann. C’était à son tour de veiller à la sécurité de ses compagnons. Le Garde du Fer devait rapidement enfiler son armure et se rendre à l’extrémité du mur de protection, à moitié effondré. Alors qu’il avançait vers sa destination, il put voir du coin de l’œil Sharrin et Boldur plongé dans une discussion passionnée. Les deux chefs de l’expédition n’avaient visiblement pas sommeil et Cœur-de-Chêne put même entendre quelques bribes de leur conversation.

“Sharrin, Monseigneur. En êtes-vous certain?
-J’en ai la conviction...si seulement nous pouvons mettre la main dessus...Nous serons accueillis en héros. Le destin des Monts du Fer sera changé à jamais…
-Mais cela me semble si impossible… je veux dire… Id-Ursu Gabilgathol? Comment cela se pourrait?
-Nous devons avoir la foi Boldur… et puis...”


Sharrin parlait avec passion, pas exactement la même qu’il montrait depuis le début de la mission. Dans sa voix, dans ses yeux, dans ses gestes, une envie dévorante l’habitait tout entier. Il remarqua alors la présence discrète de Gurdann et fit signe à son second de baisser sa voix. Boldur ordonna au Garde:

“Prenez votre position rapidement Soldat!”


Gurdann n’eut d’autre le choix que de s’exécuter et gagner le poste d’observation où l’attendait déjà Farmli, un très jeune nain dont la barbe n’avait pas encore atteint le torse. Celui-ci fixait le gouffre qui se trouvait devant eux d’un air rêveur. L’obscurité était totale et monter la garde dans ces conditions n’était pas chose aisée. Même avec le feu qui brûlait, on ne voyait pas à plus de deux mètres.

“Vous savez Gurdann Cœur-de-Chêne… De toute ma vie je n’ai encore jamais quitté les Monts Du Fer ni même vu ce qui se trouvait à l’extérieur, sous le Soleil, dans le grand monde que nous atteindrons bientôt.”

Son excitation était palpable. Le jeune guerrier s’était sans aucun doute jeté dans la plus grande aventure de sa jeune vie de Naugrim.

“Que pensez-vous qu’il s’y trouve? Que peut bien nous attendre là-bas au-delà de la montagne? On raconte tant de choses, à la fois si terrifiantes et merveilleuses…”


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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 15 Mar 2021 - 21:48
Sentant la main forte et caleuse d’Oboron sur son épaule, le nain au paquetage se retourna avec l’air d’avoir vuT un troll. Mais après quelqueS secondes il se détendit et ses traits se décrispèrent  quand il vut que c’était seulement deux gardes de fer un peux trop curieux...Le Kazhad est visiblement anxieux et nerveux, ca au moins Gurdann avait réussi à le comprendre.
Peut être était-ce car le nain était en arrière garde, aux première loges pour un embuscade de la part des peaux vertes. Il n’avait pas l’air d’un fort combattant ni d’un fin bretteur, il portait bien une épée à son coté, mais c’était visiblement plus par coutume que par autre chose. En tout cas si des gobelins leur tombait dessus l’épée du nain au paquetage leur serait aussi utile qu’un coupe papier…

Gurdann  et Oboron prirent alors le temps de détailler le visage de leur nouvel interlocuteur, il portait de bien étonnantes lunettes de protection faites d’un verre sombre qu’il avait relevées sur son front. Il portait une barde fort longue qui se mélangeait à sa crinière en tombant sur son ventre bedonnant.
Mais c’est surtout son regard qui surprit les deux amis, on y distinguait un lueur d’intelligence certaine. Ce devait être pour ça que Sharrin l’avait embarqué dans l’aventure.

L’intriguant nain dit alors d’une voix encore peu assurée :

-“Ah… Messieurs vous m’avez surpris! “ 

IL réajusta son énorme paquetage sur son épaule, ce qui manqua de le faire tomber, et fit sourire Oboron. Les maintenant trois compagnons reprirent la marche et entamèrent la conversation :

“Je suis Waldrum Esprit-d ’Or, ingénieur du Conseil de Zulg-ai-Gathol. Je ne vais pas vous mentir, au départ je ne me voyais pas partir dans une telle quête. Mais le Seigneur des Collines Noires a insisté pour que je sois là… et il n’est pas de ceux dont on refuse les ordres je le crains.”

Gurdann et Oboron dirent alors presque en même temps :

- « Un ingénieur !!!, vous êtes ingénieur !!! »

et Oboron rajouta :

- « si vous saviez le temps que ça fait que l’on avait pas vut un  ingénieur au monts de fer...Nous sommes tomber si bas »


C’est vrais que d’après ce que Gurdann se rappelait de sa jeunesse (enfin, toute est relatif…), la caste des ingénieurs avait quittée les monts de fer pour partir vers des endroits où l’on vit mieux, tel Khazad-Dum ou Erebor. Le seigneur des collines noires avait là un grand atout, qui avait était sûrement bien dur à dégoter…

Mais Gurdann dit pour relancer la conversation :

- « Mais, Oboron, laissons notre nouvel ami Waldrum continuer ce qu’il a à dire ! »


- « Oui, oui mon ami, et bien allez-y Esprit d’or . » dit Oboron d’un ton pressé.

Waldrum, remarquant enfin l’intérêt que Gurdann et Oboron portaient à son paquetage, esquissa un sourire, probablement bien heureux que quelqu’un donne un peut d’intérêt pour ce qu’il transportait. Il s’exclama d’un ton fier :

-“Ceci, messieurs, est la plus belle de mes créations et ce qui pourrait bien débarrasser notre chère cité de toutes les incursions gobeline!”

Ce qu’il sortit de son paquetage était tout simplement extraordinaire, cela ressemblait à une énorme arbalète de guerre, comme celle que Gurdann portait dans son dos. La machine était renforcée par des pièces d’acier. Elle était également équipée de deux curieux réservoirs  près du fût de l’arme. A l’extrémité de l’engin se trouvait une grande manivelle qui permettait, supposais Gurdann, d’actionner le mécanisme entier de l’arme. Gurdann était subjugué, c’était ce genre de solutions qu’il s’évertuait à chercher depuis si longtemps, des armes ou des choses qu’il leur permettrais d’aller de l’avant, et de rendre leur gloire passée aux monts de fer. Mais il n’eut pas le temps de résonner plus longtemps que Waldrum reprenais sur sa lancée :


-“J’y travaille depuis de longues années et ce prototype n’est peut-être pas encore tout à fait au point mais ceci représente le futur de nos armées. Vous voulez la soulever?”

Et sans attendre de réponse il la tendit à Gurdann qui la prit, dans un état d’excitation extrême. L’arme, malgré son poids, était plutôt confortable, et se calait parfaitement dans l’épaule musclée du garde de fer. Gurdann se fit la réflexion que ça n’avait pas l’air d’être compliqué à manipuler tout comptes faits. Il était follement impatient de voir les effets de cette arme, et il fantasmait déjà sur ses capacités.
Et Oboron devait être dans le même cas, à en croire la tête qu’il faisait.
L’ingénieur dit alors, en même temps que Gurdann passait l’arme à Obron avec milles précautions :

-“Faîtes attention, ne touchez pas à la détente. On risquerait d’alerter tous les gobelins du coin…”

Gurdann en était bouche bée, cela allais être si puissant, mais ce jour était vraiment le plus beau de sa vie !!! Une arme déjà assez puissante pour réveiller une montagne…

Après avoir échangé encore quelques paroles avec Gurdann et Oboron, Waldrum repartit en avant de la colonne, car les autres commençais à être un peu trop éloigner aux goûts des trois nains. L’ingénieur laissa donc les deux compagons discuter de ce qui venait de ce passer . Les nains étaient toujours en états de choc, et ce fut Oboron qui rompit le silence le premier :

-  « Gurdann, mon ami, je crois que cette arme vas aider les monts de fer comme rien auparavant !!! Elle a l’’air si...puissante...ahhhhh J’ai tant envis de voir ses effets sur des gobelins »


- « Je suis du même avis que toi, imagine! Même Erebor et Kazhad-Dum de doivent pas avoirs ce genre de machine !!! ET puis tu sais, vus l’activité gobeline, on ne devrait pas attendre longtemps avant de voir pointer leur faces infectes, et alors nous vairons ce que fait cette machine !"

-  « Hum, je pense que tu as raison ... »
dit Oboron d’une voix posée, et Gurdann enchaîna sur le même ton :

- « Mais je pense qu’on ne devrait pas trop spéculer sur les pouvoirs de cette arme ou son futur  avant d ‘avoir vus ses effets, au risque d’être malheureusement déçu, ou de se faire des faux espoirs. »

- « Moui...tu as sûrement raison, mais je te soupçonne d’être dans ce genre de phases d’excitation ou de détresse ou tu ne veut parler que le moins possible...n’est-ce pas ? »

- « Je te propose de fermer ton clapet à bière, ce te dit ? »
Dit Gurdann sur un ton mi amusée mi rageur.

- « Bon bah, je vais te laisser cogiter pendant un temps. » Et sur ce Oboron pris un mètre d’avance et se mit à marcher d’un bon pas en sifflotant l’air du chant des gardes de fer.

Gurdann était, comme l’avait deviné Oboron, dans un phase de très grande excitation. Et la vue de l’arme de Waldrum avait aussi déclencher des montées de patriotisme. Il voyait déjà les nains des monts de fer repousser les gobelins, leur soldats équipés de nouvelles armes révolutionnaires, qui, combinées aux anciennes techniques de combat comme leur fameux mur de bouclier, feraient des ravages dans les combats de tunnels. Et il faut s’avouer qu’il se voyait un peut plus haut dans la hiérarchie dans ce futur, ou tous les vieux seigneurs sans gloire du conseil était remplacés par des valeureux soldats tel Sharrin, Oboron, lui même ou n’importe quel membres de la troupe. Il se rêvait seigneur Thrordfer, aidant à redonner leur gloire passée à sa patrie !

Quand à Oboron, il était presque dans le même état d’esprit, mais étant d‘un naturel plus posé, il était donc plus détendu que Gurdann. Et bavardait avec une jeune recrue, un certains Farmli, et avait l’air de bien aimer cela. Ca lui faisait toujours plaisir de voir de nouveaux gardes, ça lui redonnait espoir.

C’est donc dans ces états d’esprit que les deux amis arrivèrent à l’antique fort de Zahar-Bazân.

Sharrin s’exclama avec fierté en le voyant :

- “L’avant-poste de Zahar-Bâzan!”

Zahar-Basân, ce nom évoquait bien des souvenir chez Gurdann et Oboron, ils avaient tout deux combattus dans tout les forts qui entouraient Zulg-Ai-Gathol. Ils les avaient tous vus tombés un par un, et cela faisait partit de leurs pires souvenir. Mais c’est justement à Zahar-Bazân que Oboron et Gurdann avaient vécus leurs combats les plus marquants…
Gurdann repenssa à ce troll dont les bras avaient été remplacés par des énormes marteaux, et qui futt abattus par Gurdann et Oboron qui avait fait s’écrouler une paroi sur lui suite à une mission commando. Il se souvenait de sa voix mêlée à celle d’Oboron dans l’antique cris de guerre de Gurdann au  moment ou ils avaient rompus les cordes qui tenaient les rochers. Et de leur retours en catastrophe au milieu des gobelins hurlants et jurant.
Oboron, quant à lui, repensait à cette Naine, une guerrière indépendante, qui ne faisait partie ni des Gardes de fer, ni des éclaireurs, et avec qui il s’était lié d’amitié le temps d’une bataille. Il ne l’avait jamais revue ensuite...Elle se battait drôlement bien d’ailleurs, Oboron avait appris quelque passes d’armes plutôt utiles de sa part.

Le fort de Zahar-Basân en question était de forme carré, avec une annexe à peut près en forme de trapèze sur son flanc gauche. Les murs faisait bien vingt mètres de haut, et une tour se dressait au centre du Fort. Tout était recouvert de lierre des cavernes, une espèce emblématique des monts de fer. L’ensemble était aussi un peu délabré et portait encore les stigmates de l’attaque finale qui l’avait fait tomber, on voyait des traces éparse de suie et des pièces d’équipement ou des armes éparpillées ça et là. Les gobelins ne s’approchaient pas du fort, car il avait perdu trop des leurs là bas, en tout cas c’est ce que pensait Gurdann.

Un garde commenta en approchant des ruines :

-  “Nous allons y dormir. Ne vous inquiétez pas mes compagnons, selon nos informations, les peaux-vertes ont désertés cette partie de la montagne depuis de longues années.
-Ces abrutis croient sûrement qu’on occupe encore l’avant-poste!  Malgré leurs immenses yeux, ils ne pourraient faire la différence entre une cité en activité et un tas de ruine.”


Gurdann et Oboron trouvèrent ce garde bien abruti de dire des choses pareil, les gobelins était des ennemis bien plus intelligent que cela, bien plus…et si les peaux vertes n’avaient été les ennemis ancestraux des Kazhads, Gurdann et Oboron auraient admiré cette race. Mais le monde est ainsi fait que les nains et les gobelins se feront toujours la guerre.

En entrant dans le fort, Les nains remarquèrent un inscription en Kuzdhul au dessus de la porte, Gurdann se souvenait d’elle, et il se souvenait aussi de ce qui était gravé . L’inscription disait en Kazdhul des monts de fer (qui est un peu différent de celui d’Erebor ou de La Moria) : Forteresse de Zahar-Basân, la forteresse du creux aux racines. En référence à la grotte remplie de racines dans lequel le fort était construit.

La troupe s’installa dans le fort, tous le monde prenant un peu de repos après la marche . Puis, tout les valeureux aventuriers se réunir pour manger et faire le point. Le premier tour de garde étant pour Oboron et Boldur, Gurdann partit se coucher au pied d’un muret en ruine, l’endroit même ou il avait l’habitude de manger avec Oboron quand le fort était en encore au mains de Zulg-ai-Gathol. Il fit sa couchette et se coucha, son sommeil fut lourd et sans rêve, à part un cauchemar diffus qui lui laissa un mauvais pressentiment au réveil, qui eut lieu deux heures après qu’il se soit couché. Ce fut Oboron qui le réveilla, en lui disant que c’était à sont tour de monter la garde. Gurdann s’équipa de son armure, mis son épée courte au fourreau, sa hache dans le dos, et pris sont arbalète de combat dans ses mains. Et il s’en alla vers le poste de garde. Sur le chemin, il vit au détour d’un mur en ruine Sharrin et Boldur plongés dans une discution passionnée. Il n’entendit que quelques brides de conversation :

-“Sharrin, Monseigneur. En êtes-vous certain?
-J’en ai la conviction...si seulement nous pouvons mettre la main dessus...Nous serons accueillis en héros. Le destin des Monts du Fer sera changé à jamais…
-Mais cela me semble si impossible… je veux dire… Id-Ursu Gabilgathol? Comment cela se pourrait?
-Nous devons avoir la foi Boldur… et puis...”


Le seigneur des collines noire parlait avec passion, mais pas une passion saine, non, une passion comme une envie dévorante et pleine d’avidité. Gurdann connaissait ce genre de chose, car son peuple y était trop souvent sujet...que ce soit envers les richesse, la gloire ou le pouvoir. Gurdann aussi en faisait parfois les frais car son patriotisme excessif lui jouait des tours.

Mais ce qu’il avait entendu là l’intriguait en plus haut point, il pensa avec ironie que temps de nouvelles mystérieuses et excitantes dans la même journée était mauvais signe. Il analysa les différentes informations qu’il venait d’entendre en quelques secondes.

Apparemment, Sharrin et Boldur voulaient mettre le main sur sur un objet qui aurait un rapport avec Id-Ursu Gabilgathol. Gurdann se remémora ses leçons d’histoire et ses connaissances des légendes.
Gabilgathol était une ville dans l’Ered Luin, elle était plus connut sous le nom de Belegost. Et Id-Ursu lui évoqué une très vielle légende, qui parlait d’un masque d’Id-Ursu, la légende avait aussi une rapport avec les montagnes bleus, ce qui collait au reste. Mais Gurdann ne se souvenait d’aucun détails de cette histoire, il ne se souvenait pas non plus de où il l’avait entendu. En tout cas, cela avait l’air très puissant, et pourrais les transformés en héros, changer le destin des monts de fer à jamais. Et cela, ca parlait à Gurdann, et il se dit que si ses supérieurs cherchaient un artefact pour aider les monts de fer il les suivrait volontiers. Malgré le fait que cela avait L’air de mettre Sharrin dans un état suspect. Mais par Aulë, une nouvelle arme révolutionnaire et une histoire d’artefacts surpuissant, tout cela en une journée, c’était beaucoup pour Gurdann.

Mais avant que ce dernier eut le temps de pousser son résonnement, Boldur intima à Gurdann :

-“Prenez votre position rapidement Soldat!”

Gurdann s’exécuta prestement, et se rendit d’un bon pas vers son poste de garde, qui se trouvait à l’extrémité du mur de protection effondré. Là l’attendait une jeune recrue, Farmli, sa barde n’atteignait même pas son torse. Celui-ci fixait le vide devant eus d’un air rêveur, bien qu’on ne puisse voir à plus de deux mètres de là tellement l’obscurité était dense. Le jeune nain adressa la parole au Vétéran garde de fer, ce qui eut pour effet de dissiper les réflexions de Gurdann sur le masque d’Id-Ursu :

-“Vous savez Gurdann Cœur-de-Chêne… De toute ma vie je n’ai encore jamais quitté les Monts Du Fer ni même vu ce qui se trouvait à l’extérieur, sous le Soleil, dans le grand monde que nous atteindrons bientôt.”


Son excitation, cela se sentait,était énorme. Ce devait être la plus grande aventure auquelle ce jeune nain eut participé de sa vie. Et cela avait l’air de bien le motivé...il reprit de plus belle avec un sourire :

-“Que pensez-vous qu’il s’y trouve? Que peut bien nous attendre là-bas au-delà de la montagne? On raconte tant de choses, à la fois si terrifiantes et merveilleuses…


Gurdann pris son temps pour répondre, et finit par dire :

- « Ce qui nous attend au-delà des montagnes ? Et bien, je dirais, comme nous allons vers l’est des montagnes grises et vers Gundabad. En premier lieu des terres sauvages, peuplées par quelques tribus humaines, des terres recouvertes de grandes prairies, de vertes forets et de claire rivières. Ensuite nous devrions passer près D’Erebor, une des plus grande citéés des nains, et une des plus puissante. Mais, aussi, une des plus lâche envers notre patrie, et ça ne l’oublit jamais gamin, ces nains ne sont pas de bon nains d’après moi. Bon, après ,je ne sais pas plus que toi par où nous passerons et où nous irons. 
Je ne sais pas si ma réponse te convient, mais j’étale là mes maigres connaissances géographiques... »


Et Gurdann attendit la réponse de Farmli.
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Sont-ils encore nos frères? EmptyMer 24 Mar 2021 - 12:40



Farmli buvait les paroles de Gurdann, ce guerrier plus expérimenté que lui et qui avait survécu à de nombreux affrontements.  Sa hache avait occis de nombreuses peaux-vertes et Cœur-de-Chêne ne s’était pas fait un nom au sein de cette unité d’élite pour rien. Il lui parlait de vertes prairies et de ruisseaux clairs, des choses si simples que le jeune guerrier n’avait pourtant jamais vraiment connues. L’aventure avait à peine débutée et il ressentait déjà l’excitation croître dans son cœur. Enfin avait-il eu l’opportunité de quitter la pénombre des Monts du Fer et découvrir le monde de l’extérieur. Là où le Soleil, et non les métaux précieux, brillait de mille feux.

“Mon quotidien à Zulg-ai-Gathol n’était fait que d’attaques de gobelins et de l’anxiété qui nous gagnait entre deux assauts. Se lever le matin pour permettre à sa patrie de survivre un autre jour… Voilà ce que fut ma vie jusqu’ici… Et là, là j’ai enfin le sentiment que je peux dépasser ça. Apporter ma contribution à une destinée encore plus glorieuse…”


Tout en parlant, le jeune Nain sortit un petit objet en pierre qu’il passa plusieurs fois sur la lame de son arme lourde pour l’affûter. Farmli était d’un naturel plutôt bavard au contraire du reste de la compagnie; cela était sûrement dû à sa jeunesse et sa candeur. Les autres membres du corps expéditionnaire s’était refermé sur eux-mêmes au cours des décennies faites de privations et de souffrances.

“Et vous Gurdann? Pourquoi avez-vous décidé de suivre le Seigneur des Collines Noires? Si loin du foyer?”

La question était légitime. Après tout, cette campagne de reconquête était celle du Roi Thorik et de ses alliés; pourquoi les nains du Monts du Fer voleraient-ils au secours des troupes d’Erebor et de la Moria qui semblaient les avoir oubliés depuis si longtemps? Cette guerre était-elle la leur? Zulg-ai-Gathol n’avait-elle pas besoin de ses meilleurs soldats pour se défendre face à la menace directe au lieu de les envoyer dans une campagne lointaine pour aider des “frères” qui n’en étaient plus?

Mais alors que Gurdann répondait aux interrogations question de son compagnon, ils purent tous les deux entendre un bruit sourd en contrebas. Ils se turent un moment et s’approchèrent du gouffre qui se trouvait devant eux, au bord de la forteresse. Même à l’aide de leurs torches, il leur était impossible de distinguer ce qui pouvait bien se cacher dans les ténèbres. Un silence complet régnait à nouveau. Ce n’était sûrement rien. Peut-être un animal qui s’était égaré dans les cavernes. Les deux Naugrim se détendirent légèrement et allèrent se rasseoir.

Mais c’est alors qu’ils l’entendirent à nouveau. Plus clair, plus proche.  Un tintement métallique bien singulier. Nul animal ne pouvait faire ce genre de bruit.  

Farmli, un voile d’inquiétude sur son jeune visage, se tourna vers son aîné:

“On devrait alerter les autres non?”

Réveiller toute la compagnie pour deux petits bruits provenant du bas de la falaise semblait quelque peu exagéré. Ce n’était probablement rien et ils risquaient de s’attirer les foudres de tous les Gardes ainsi tirés de leur sommeil déjà bien trop court.

“Ou alors devrait-on aller voir ce que c’est?”

Le jeune Garde avait lâché cette éventualité du bout des lèvres et il priait intérieurement pour que Gurdann lui réponde par la négative même si cela semblait la chose la plus logique à faire.

#Farmli


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Sont-ils encore nos frères? EmptyMer 24 Mar 2021 - 22:15
Le jeune garde buvait littéralement les paroles de Gurdann, et il avait l’air en sincère admiration devant le vétéran de si nombreuses batailles. Et cela, Gurdann l’appréciait plus que tout, c’était ce genre de choses qui lui faisaient plus qu’aimer son métier de soldat. Voir la reconnaissance et le statut que lui avaient apportées toutes les épreuves auxquelles il avait survécut. Et puis, comme tout bon nain, il aimait bien voir son égo personnel flatté...Mais alors qu’il se perdait en réflexion, Farmli lui dit quelque chose :

-“Mon quotidien à Zulg-ai-Gathol n’était fait que d’attaques de gobelins et de l’anxiété qui nous gagnait entre deux assauts. Se lever le matin pour permettre à sa patrie de survivre un autre jour… Voilà ce que fut ma vie jusqu’ici… Et là, là j’ai enfin le sentiment que je peux dépasser ça. Apporter ma contribution à une destinée encore plus glorieuse…”

- «  Ceci était notre quotidien à tous, nous gardes de fer. Et c’est en cela que réside notre force. Mais c’est normal que tu soit content de découvrir autre chose. Moi aussi je veut contribuer à une destinée plus glorieuse comme tu le dit si bien. C’est même ma raison de vivre…

Tout en parlant, la jeune recrue sortit une petite pierre à affûter et entreprit d’aiguiser son arme. Et il enchaîna donc en continuant à affûter :

-“Et vous Gurdann? Pourquoi avez-vous décidé de suivre le Seigneur des Collines Noires? Si loin du foyer?”


- « Déjà petit sache que je n’ai plus de foyer à proprement parler, ni de famille d’ailleurs, à part la garde… mais tu ne pouvait pas savoir. Et donc...j’ai chois de suivre le vieux seigneur des collines noires car c’est un des seuls conseillers à avoir encore de l’honneur et autant dans la tête qu’entre les deux jambes. Contrairement aux autres, une bande de grande gueules frileuses et vantardes. »



Et Gurdann marqua une pause, :

- «  Mais, surtout, je l’ai fais pour les monts de fer, pour notre patrie, et pour la gloire !!! Ne l’oublie jamais jeune nain, nos « frères » nous on abandonnés, nous ont retirés notre gloire passée, notre honneur et notre renommée !!!Et cela, nous devrons la reconquérir par nous mêmes, et ce par tout les moyens possibles. Nous allons à Gundabad en partie pour montrer que nous sommes toujours là, et peut être, si Aulë le veut, aller parler aux rois des nains pour leur faire comprendre qu’il ne faut jamais prendre les monts de fer à la légère. J’espère que tu as compris, car pour moi la garde de fer doit êtres en première ligne pour l’avènement d’un nouvel âge d’or des monts de fer. »

La discutions continua pendant quelques temps, Framli posant des questions à Gurdann et Gurdann répondant aux questions du jeune nain.

Mais à ce moment là, ils entendirent un bruit sourd en contrebas de leur poste d’observation. Il se penchèrent et et tentèrent d’éclairer vers le bas à l’aide de leurs torches. Mais ils ne pouvaient rien distinguer. Gurdann se dit que ça ne devait  être qu’un de ces gros rats qui habitent les cavernes ou un cent-pattes, un genre de scolopendre bleu argenté qui se terre dans les crevasses.

Mais les deux sentinelles entendirent le bruit une deuxième fois, cette fois son était beaucoup plus proche et plus...métallique, aucun animal ne pouvait produire ce son.

Un voile d’inquiétude assombrit le visage juvénile de Farmli, et il dit d’une voix un peu angoissée :

-“On devrait alerter les autres non?”


puis enchaîna :


-“Ou alors devrait-on aller voir ce que c’est?”


le cerveaux de Gurdann marchait à toute allure, il avait était souvent confronté à ce genre de situations, et à chaque fois se posais un problème : risquer de réveiller la troupe pour rien, ou ne rien dire par peur de réveiller la troupe alors que de gros ennuis arrivaient.

Gurdann choisi une solutions intermédiaire :

- « Farmli, vas réveiller Oboron et l’ingénieur, ce sont des amis de confiance, et ils pourront nous aider. Et puis comme ça on ne réveille pas tout le monde. Dit leur que c’est Gurdann qui les demande, et dit à l’ingénieur de prendre sa nouvelle arme. Moi je vais continuer à surveiller discrètement, et si quelques chose de mauvais approche, je donne l’alarme aussi fort que mes vieux poumons le permettent »


Et Farmli s’en fut à travers les ruines à toutes vitesses pour trouver les amis de Gurdann. Quand au vétéran, il se cacha derrière un mur tout en gardant un point de vue dégagée sur l’extérieur, tout en se protégeant des tir de flèches des éventuels ennemis.

Gurdann avait bien l’impression que le premier combat ce cette expédition était arrivé...
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Learamn
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Sont-ils encore nos frères? EmptyDim 4 Avr 2021 - 14:18


Gurdann avait donné ses directives avec l’aplomb d’un véritable officier malgré son rang officier théoriquement égal à celui de la jeune recrue. Cependant, dans les situations les plus critiques, l’expérience dépassait tous les grades et galons. Farmli disparut donc dans la pénombre alors que Cœur-de-Chêne prenait position derrière un muret. Quelque seconde plus tard, le jeune Garde réapparut, accompagné d’Oboron. Ce dernier n’avait pas perdu un instant pour se lever et s’armer afin de venir en aide à son ami de toujours. Cependant, nulle trace de l’ingénieur.

“J’ai bien tenté de le réveiller mais il m’a gentiment rétorqué d’aller me faire voir. Il a mentionné une histoire de contrat et d’une exemption de tour de garde passé minuit. Pas très bien compris mais il avait l’air peu enclin à nous épauler et quelque peu irrité d’avoir ainsi été dérangé dans son sommeil.”


Les trois soldats échangèrent un regard circonspect; ils allaient devoir faire sans la fameuse arme de Waldrum pour identifier la nature de la menace. Une menace d’ailleurs bien discrète. Depuis les deux bruits entendus par Gurdann, un silence absolu avait régné et dans l’obscurité ambiante il était quasiment impossible de distinguer ce qui pouvait bien se passer en contrebas. Les guerriers nains décidèrent donc de descendre de la tour de guet pour essayer d’y voir d’un petit peu plus près. Gurdann, hache dans une main et torche dans l’autre, prit les devants du petit groupe. Farmli suivait de près tandis qu’Oboron fermait la marche, le regard tourné vers l’arrière, et se tenant prêt à couvrir ses partenaires.

Ainsi, ils s’engouffrèrent dans les profondeurs du précipice; là où les ténèbres étaient si présentes qu’ils en devenaient presque palpables. Par plusieurs fois, la flamme de la torche vacilla et manqua de s’éteindre, agressée par une obscurité qu’elle ne pouvait percer.  La silhouette de la forteresse de Zahar-Bâzan avait presque complètement disparu et ne se résumait qu’à une ombre qui dominait avec splendeur le gouffre béant dans lequel ils se trouvaient à présent. Ils évoluèrent donc dans cet environnement inquiétant pendant de longues minutes, en quêtes d’indices ou d’informations sur un quelconque danger qui pèserait sur le groupe; en vain. Fausse alerte… Sûrement un animal qui s’était perdu dans les galeries souterraines…

“Bon il n’y a rien alors rentrons…”


Mais c’est au moment où ils s'apprêtaient tous à rebrousser chemin qu’un nouveau tintement métallique se fit entendre, cette fois plus clair, plus proche. Beaucoup plus proche.

Un sifflement brisa le silence de plomb. Une flèche déchira le voile de ténèbres.

Farmli poussa un cri de douleur et tomba au sol en se tenant l’épaule. Une flèche sombre et courte fichée dans son articulation. Puis il y eut des cris, des glapissements stridents qui se multipliaient autour d’eux sans qu’ils ne puissent voir avec certitude d’où leurs ennemis arrivaient. Mais à en juger par leurs voix criardes, ils étaient nombreux.

En voyant la jeune recrue qui se tordait de douleur au sol, Gurdann Cœur-de-Chêne se précipita pour l’aider à se relever avant qu’il ne soit trop tard mais il fut coupé net dans son élan par une ombre bossue qui se jeta sur lui depuis la paroi. Le Garde de Fer, surpris, chuta et en lâcha sa hache.

Le Nain et le Gobelins roulèrent au sol et un corps-à-corps s’engagea. Véloce et étonnamment puissant au vu de sa modeste taille, la créature saisit Gurdann à la gorge et serra de toutes ses forces. Les griffes acérées s’enfoncèrent dans la chair et bientôt le sang qui s’écoulait donna une teinte ocre à la barbe du guerrier qui avait de plus en plus de mal à respirer. Il pouvait tout tenter mais le gobelin ne lâchait pas prise malgré les innombrables coups reçus. La vision de Gurdann commençait à se troubler et ses muscles à faiblir. Plus loin, Oboron était aux prises avec deux autres ennemis et ne pouvait rien pour son ami.

Il fallait dorénavant un miracle à Cœur-de-Chêne pour se sortir de cette situation.

Un miracle qui prit la forme d’une petite hache comme tombée du ciel de façon providentielle. Elle vint se ficher dans le crâne de la créature avec un craquement sinistre. Après un dernier gargouillis répugnant, le gobelin tomba au sol et lâcha son emprise.

Quelques mètres plus loin se dressait fièrement Boldur, armes en main. L’officier n’avait pas raté sa cible. Il s’approcha de son subordonné en lui tendant la hache qu’il avait lâché un peu plus tôt.

“Des éclaireurs gobelins! Debout soldats! Il nous faut remonter à la forteresse et tenir! Gurdann! Prenez les devants!”

Les trois gobelins qui les avaient agressés avaient été neutralisés mais nul doute que le sentier qui remontait jusqu’à Zahar-Bâzan était rempli de mauvaises surprises. Déjà des ombres menaçants se mouvaient devant eux pour les empêcher de rallier le reste du groupe.

Et il revenait à Gurdann de tracer leur route, à coups de hache s’il le fallait.


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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 5 Avr 2021 - 22:53
Dans les ténèbres épaisses, l’air humide des profondeurs restait immobile, froid, stagnant. Parfois, une goutte d’eau goûtant d’une stalactite perturbait le silence oppressant des lieux. Année après année, siècle après siècle, millénaire après millénaire, le calcaire se déposait et ce qui jadis n’était qu’une minuscule anfractuosité de la roche devenait un pic rocheux d’une dizaine de mètres de hauteur, suspendu au-dessus du vide. Le ruissellement qui avait creusé les précipices et grottes de ces régions karstiques permettait aussi la création de ces splendides sculptures que personne n’avait jamais admiré, ces colonnes de pierre blanche luisante, ces dents qui se faisaient face, l’une émergeant du sol, l’autre descendant du ciel.

Dans les petits lacs cachés vivaient des créatures étranges, blanchâtres, aveugles. De temps en temps, un petit poisson était happé par les courants et entraîné vers les profondeurs par les ruisseaux qui s’enfonçaient dans les entrailles de la terre. Alors, les créatures qui d’habitude sommeillaient s’éveillaient, et se précipitaient sur cet intru appétissant, remplissant leurs estomacs vides et, repues, pouvaient tenir quelques années de plus avant le prochain repas.

Une goutte d’eau perturba le calme du petit bassin où se reposait ce que les habitants des environs appelaient un dragon, lorsque l’une de ces rares créatures était emportée loin de ses ténèbres natales et que son long corps blanchâtre, serpentin, était retrouvé dans l’une des nombreuses rivières descendant des montagnes. Les deux pattes, situées juste derrière la tête, lui permettait de s’accrocher aux rochers pour les longues périodes de sommeil. Une deuxième goutte suivit la première, puis une troisième. Le ciel tremblait légèrement, un léger grondement se faisait entendre. Le protée s’éveilla de sa stase, espérant qu’une proie affolée causait cette agitation. Mais malheureusement, nul poisson perdu pour lui remplir le ventre. Seulement l’agitation des créatures des cavernes plus proches de la surface.

Un esprit désincarné observant la scène, le regard perçant les ténèbres absolues de ces lieux, pourrait remonter et gagner les cavités supérieures où régnait cette agitation. Il verrait alors des dizaines, voire des centaines, de formes voutées se déplaçant rapidement le long des galeries et des boyaux humides. Seul le bruit de leurs chausses cloutées, et l’occasionnel cliquetis du métal contre le métal, perturbait le silence des lieux. Sans un mot, la masse grouillante avançait, grimpait, se faufilait dans les entrailles de la terre. Elle longeait cet immense précipice au sommet duquel se dressait une construction antique, aux pierres bien agencées.

L’une de ces créatures, bossue, au visage déformé par un goître, avançait dans la cohue de ses congénères. Elle portait un arc et un carquois de flèches noires battant contre son dos. Un long coutelas était attaché à la ceinture de sa tunique miteuse. Les bras fins, secs, noueux, s’agrippaient aux roches humides pour l’aider à aller plus vite vers l’avant. Portée par la peur de ses semblables plus gros, plus violent, et par l’envie de faire couler le sang, par cette rage primaire qui brûlait dans son ventre et son esprit, la petite créature difforme se mit en position sans un bruit, ses yeux habitués aux ténèbres repérant les formes sombres et trapues plus loin. Elle prépara son arc, le corda, et prit une flèche dans son carquois. Puis, alors que d’autres gobelins la dépassaient, elle décocha son trait qui vint se ficher dans l’épaule d’un de ces nains honni, un de ces barbus inconscient des dangers que recelaient les ténèbres de Zahar-Bazân…
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Gurdann Tueur-des-Loups
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Sont-ils encore nos frères? EmptyMar 6 Avr 2021 - 9:01
Cela faisait quelques secondes que Farmli était partit à la recherche d’Oboron et de l’ingénieur. Gurdann attendait calmement derrière son mur qu’ils reviennent, en bon professionnel, il ne paniquait pas et restait aux aguets. Il avait déjà vécu ce genre de situations, et il en fallait plus pour  perdre sa discipline.

Farmli arriva alors, mais accompagné par une seule personne, Oboron. Gurdann n’avait même pas eut le temps de se demander pourquoi Esprit d’or n’était pas là que le jeune nain se mit à parler  avec précipitations:

- “J’ai bien tenté de le réveiller mais il m’a gentiment rétorqué d’aller me faire voir. Il a mentionné une histoire de contrat et d’une exemption de tour de garde passé minuit. Pas très bien compris mais il avait l’air peu enclin à nous épauler et quelque peu irrité d’avoir ainsi été dérangé dans son sommeil.”

Les trois soldats échangèrent un regard méfiant, avant qu’Oboron décrete avec sa poésie habituelle :

- «  RAHHHHH, ces lopettes d’ingénieurs, toujours une excuse pour pas aller au casse-pipes...bon, et bien allons y »


Mais en attendant ils ne pourraient pas compter sur la nouvelle arme de Waldrum pour cette fois.
Il s’éloignèrent du mur dernière lequel ils étaient postés pour se diriger vers un vielle escalier qui se trouvait non loin de là. Le silence régnait, des deux bruits qu’avaient entendu les nains, il ne restait rien. L’obscurité était total le long du vielle escalier en pierre envahit de lierre des cavernes, dont les branches sombres semblaient vouloir les saisir.

Les trois compagnons arrivèrent alors en bas, dans le gouffre ou seule la lueur des torches éclairait leur environnement. Le sol était rempli de débris qui dataient le la dernière bataille du fort, car nombreux furent les guerriers, nains comme peaux vertes, jetés dans le gouffre.

Les nains tendirent l’oreille pour essayer de réentendre le bruit qui les avaient fait descendre, mais il n’entendirent rien. Il se déplacèrent un peu, cherchant des traces ou des indices d’une hypothétiques présences. Mais là encore il ne virent rien.

C’est là que farmli dit avec lucidité :

-“Bon il n’y a rien alors rentrons…”

Et au moment même ou les Kazhads commençaient à rebrousser chemin, un long et sinistre sifflement se fit entendre, et un trait noir fendit les ténèbres pour venir se ficher dans l’épaule de Farmli. Puis il y eut des cris. Des cris que Gurdann et Oboron ne connaissaient que trop bien, des cris qui hantait chaque nain durant toute leur vie. Des cris de gobelins.

Gurdann, ne sachant pas d’où venait les cris, décida qu’il serait déjà plus judicieux de se ruer vers Farmli pour aider le jeune guerrier.

Mais juste avant de l’avoir atteint, il fut stopper dans sa course par une forme bossue qui se jeta sur lui en hurlant dans une langue infâme.
Il lâcha sa hache de surprise. Le nain et le gobelin roulèrent ensemble au sol pendant quelques secondes. Puis le gobelin réussit à attraper la gorge de Gurdann, et se mit à serrer, serrer, de plus en plus fort. Gurdann sentait les doigts de l’horrible créatures s’enfonçer dans sa chair, il sentait son sang couler sur sa barde, et ils sentait son air le quitter se secondes en secondes. Il avait beau rouer de coups son adversaire, rien ni faisait. Il crus qu’il allait mourir là, étrangler par un avortons dont il ne connaissait même pas le nom, mais au moins avec Oboron à ces cotés.

Il ne vit pas se vie défiler devant ses yeux, il sentit juste une intense rage monter, un sentiment de colère énorme, contre la vie, contre ce gobelin qui le tuait à petit feu. Contre toute les autres races qui ne viendraient jamais en aide à son pays. Contre sa famille qui ne lui avait jamais donné l’amour qu’il voulait. Contre Arda entière !!! Mais ils sentit aussi une immense bouffée d’amour, pour sa patrie, pour ses compagnons de la garde, pour sa ville natale. Et au moment ou il était tout prêt de glisser vers l’au-delà, Gurdann sentit les mains du gobelin se desserrer. Et vit le manche d’une hachette dépasser de son crane blanchâtre

Et quelques mètres plus loins se dressait fièrement l’officier Boldur, l’arme en main. Oboron avait lui, réussit a venir au bout de ses deux ennemis. Il avaient vaincu leur trois gobelins, mais nul doutes qu’il était bien plus nombreux. Boldur déclara d’un ton péremptoire :

-“Des éclaireurs gobelins! Debout soldats! Il nous faut remonter à la forteresse et tenir! Gurdann! Prenez les devants!”

Gurdann se releva et repris sa hache, il avait perdu son calme d’il y a quelques minutes. Son visage était écarlate, son cou meurtris, et sa respiration sifflante. Mais tout son être sentait l’envie de meurtre, l’envie du sang, l’envie de se dire que l’on est vivant et que le personne en face est morte. Cette envie qui qui est le point commun de tout les races. Il chuchota son cris de guerre :

- Par le fer nous vaincrons, pour le fer nous vaincrons !!!

Puis ils s’élança à travers le gouffre, les vingts premiers mètres se firent sans encombres. Mais quand il arrivèrent à proximité de l’escalier vers le poste de garde. Gurdann, qui avait quelques mètres d’avance sur les autres, vit que deux peaux vertes s’y trouvaient. L’un tenait un arc court et l’autre une petite hallebarde.

Les deux abominations n’avaient pas encore repéré Gurdann. Celui ci en profita pour s’élancer vers eux. Il se remémora en quelques secondes les enseignement sur le combat à la hache d’arme pendant les premières année de sa vie, puis tout les combat qu’il avait mené qu’il avait mené avec cette hache, tout les coups possibles .

Le garde de fer choisit de se mettre en garde basse, fit un pas vers l’archer, alors même que celui ci décochait une flèche empennée de noir. Le projectile rebondit sur la spalière du nain. Gurdann profita que l’ouverture dans la garde de son adversaire pour effectuer un revers vers le haut du taillant de sa hache. Son fer s’enfonça de plusieurs centimètre dans le bas ventre du gobelin, provoquant une horrible blessure. L’archer était neutralisé...ou moins pour un temps. Mais alors le deuxième gobelins asséna un grand coup de tranchant de sa hallebarde vers la tête de Gurdann. Gurdann évita le coups de justesse, et son oreille fut légèrement entaillée. Le Kazhad voulus sortir sa hache du ventre de l’archer, mais le fer se coinça dans un o qui craqua sinistrements (tuant le gobelin), et ce alors même que le hallebardier armait de nouveau son bras pour un coup de haut en bas. Mais Gurdann était un garde de fer, et il ne se laisserait pas faire aussi facilement. Il  feinta avec la queux de sa hache, avant de mettre un grand coups de poings ganté de fer dans le visage du gobelins à la hallebarde. Celui-ci, sonné, tomba sur les marches, et Gurdann l’acheva d’un coup du maille de sa hache sur la nuque.

Ses compagnons arrivèrent alors, mais d’autres créatures allaient aussi arriver d’ici quelques temps, et Gurdann se mit en position pour le prochain combat.
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Learamn
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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 12 Avr 2021 - 15:43


Le sang coulait à nouveau sur les marches abruptes de Zahar-Bâzan. Les cris et rires des gobelins résonnaient contre les parois sombres et bientôt des dizaines de peaux vertes grimpaient sur les murs de la forteresse, armes entre les dents, prêts à terrasser leurs ennemis éternels. Ils grouillaient ainsi, montant les uns sur les autres, s’écrasant mutuellement pour être les premiers à goûter la chair fraîche des gazat. Et au milieu de la mêlée le petit groupe de guerriers cherchait à se frayer un chemin jusqu’au bastion. Gurdann Cœur-de-Chêne montrait la voie, moulinant avec sa hache autour de lui pour dégager le passage qui les ramènerait vers une sécurité toute relative. Derrière lui Oboron soutenait Farmli tandis que Boldur fermait la marche, couvrant le dos de ses congénères et annihilant toute menace venant des profondeurs.  Péniblement, les quatre Naugrim progressaient sur le flanc de la falaise. Chaque mètre était gagné au prix d’intenses efforts et de monstres terrassés. Boldur maniait une lourde masse d’arme avec une facilité déconcertante. La puissance avec laquelle il faisait tournoyer son arme autour de lui dissuadait les plus téméraires des peaux-vertes de s’approcher de trop près de l’officier de la Garde de Fer sous peine de se faire violemment écraser le crâne.

 Ils parvinrent finalement à atteindre la porte délabrée de l’avant-poste de Zahar-Bâzan. A l’intérieur, la troupe ne dormait plus. En état d’alerte, les nains des monts du Fer s’étaient rapidement équipé et mis en position de combat sur les remparts de la forteresse. Sharrin Sharh-Narag se tenait au centre du poste d’observation, debout sur les vestiges d’une table ancestrale ornée de multiples runes au sens obscur. En véritable chef de guerre, il aboyait ses ordres et distribuait ses directives à chacun, guidant ses hommes en faisant de grand geste et les motivant en brandissant sa grande hache à double tranchant au-dessus de sa tête.

“Zahar-Bazân ne tombera pas une seconde fois!”


Il sauta alors de son piédestal et s’élança vers le bord de la falaise qu’un premier gobelin avait fini de gravir. Ce dernier eut à peine le temps de poser un premier pied griffu à terre qu’il essuya une violente attaque du Seigneur des Collines Noires. Sous le choc, la créature fut propulsée en arrière et bascula dans les abîmes en poussant un long cri de détresse qui s’évanouit dans les ténèbres. Mais les nains n’eurent nul le temps de s’attarder sur ce triste spectacle; chaque gobelin tué était remplacé par un autre qui finissait son ascension avant de chercher à pénétrer dans la forteresse vertement défendue par les Nains de Zulg-ai-Gathol. Les Nains, en position devant les remparts, s’évertuer à repousser les ennemis un à un et les empêcher d’investir le bastion. Pour le moment, les défenses tenaient bon; les passages d’accès étroits à Zahar-Bâzan permettaient de défendre les entrées face à des ennemis plus nombreux. Mais combien de temps pourraient-ils tenir ainsi? Déjà après quelques minutes de combat, les bras se faisaient plus lourd, le souffle était coupé et les coups moins vifs. Quelques gobelins parvinrent même à percer les défenses et faire quelques pas au sein de la forteresse avant de se faire massacrer en catastrophe par la Garde de Fer.

Ils seraient bientôt submergés.

Gurdann qui combattait auprès de ses frères d’armes en avait bien conscience. Il fallait à tout prix tenter une sortie et s’extirper de ce guêpier s’ils ne voulaient pas connaître le même sort que les premiers défenseurs de Zahar-Bâzan. Une diversion, ou un coup d’éclat; c’était tout ce dont ils avaient besoin pour trouver une échappatoire.

C’est alors que le regard de Cœur-de-Chêne croisa celui de Waldrum.



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Sont-ils encore nos frères? EmptyMer 14 Avr 2021 - 20:17
Gurdann entendait tout autour de lui le fracas de la bataille, il entendait les rires maléfiques des assaillants gobelins qui grimpaient sur les murs, il entendait le cliquetis des armes et des armures, il entendait les cors de ses compagnons garde de fer sonner l’alerte. Mais il voyait aussi d’autre gobelins surgirent autour de leur groupe, certains avait réussis à se hisser par les paroies pour arriver plus loin sur l’escalier, et d’autre arrivaient par le gouffre d’où Gurdann, Oboron, Farmli et Boldur venaient. Comme Boldur assurait leurs arrières en maniant avec une efficacité totale sa grande masse d’arme rouge de sang, Gurdann se rua sur les Gobelins qui arrivaient du haut de l’escalier. La hache d’arme du garde de fer fendait les chaires blanchâtres et les armures rouillées, ses bras se levaient et retombaient avec force pour tuer les ennemis ancestraux de la race naine et sa volonté sans faille envoyait toute la puissance nécessaire à ses muscles. Tout les gobelins qui se trouvait face à Gurdann furent bientôt morts, soit de sa hache, soit tombés dans le gouffre sans fond. Boldur pour sa part n’avait rien à envier à Gurdann, sa masse avait tuée tout les ennemis qui se trouvaient sur leurs arrières. Seul Oboron n’avait pas fait grand-chose, mais il était occupé à soutenir le jeune Farmli, ce qui était tout aussi important pour eux, car un garde de fer n’abandonne jamais un garde de fer !!!

Le petit groupe arriva enfin à la porte délabrée de l’avant poste de Zahar-Bâzan, ils l’ouvrirent en vitesse et firent passer tout le monde, puis il refermèrent la porte, car les créature du mal arrivaient déjà à quelques mètres de l’entrée .

Oboron avait confié Farmli aux gardes de fer qui défendaient la porte dès qu’il l’avait passée, puis il s’était rué vers Gurdann pour lui demander si tout aller bien pour lui. Boldur était pour sa part parti vers Sharrin Sharh-Narag, le chef des collines noires, leur commandant dans cette bataille.

Celui ci était déjà en train d’hurler des ordres de toute parts. Il se tenait en centre du poste d’observation, sur les vestiges d’une vielle table de pierre, gravée de runes antiques au sens inconnus . Il agité sa grande hache à double tranchant au dessus de sa tête casquée d’acier tout en encourageant les soldats :

-“Zahar-Bazân ne tombera pas une seconde fois!”

C’était exactement ce qu’un nain déjà envahit par l’ardeur de combat comme Gurdann avait envie d’entendre. Gurdann était néé pour ce genre de batailles désespérés, il était nées pour défendre sa race dans les pires moments, tout comme Sharrin, Boldur, ou Oboron, comme tout les gardes de fer !
La vison de Gurdann était obscurcit d’un voile rouge sang, et sa tête résonnait d’imprécations guerrières. C’est alors qu’il vit le chef du clan des collines noires s’élancer au bas de son piédestal et courir vers le bord de la falaise, ou un gobelin avait réussi à percer les défenses. Le seigneur lui décocha un coups de hache digne d’un héros des temps anciens, et envoya valdinguer l’immonde créature dans les ténèbres du gouffre.

Gurdann alla prendre sa place dans la défense du fort, sur la portion des remparts qui bordait la porte du fort, son fidèle compagnon Oboron s’était placé juste à coté de lui. Et alors il firent ce qu’il faisaient depuis des dizaines d’années déjà. Ils firent chante les fers de leurs haches, Ils leurs firent chanter la mélodie du carnage et de la bataille. Décapitant et tailladant du tranchant , empalant du la pointe, et fracassant du maille les être montés des profondeurs insondables de de la caverne de Zahar-Bâzan. Mais chaque gobelins qui mourrait sous les coups d’un Kazhad était immédiatement remplacé par une autre créature. Et Gurdann savait que si cela continuait, les nains perdraient cette bataille, et le fort tomberait un deuxième fois. Et pour que cela n’arrive pas il leur faudrait un miracle, un coups d’éclat, une action hors de commun.

Et il pensa à Waldrum Esprit d’or et à sa nouvelle arme. Et à ce moment la son regard croisa celui de l’ingénieur, qui se battait en deuxième ligne. Et Waldrum comprit en même temps que lui que l’heure était venus de tester le nouvel arsenal des monts de fer.

Gurdann s’élança du rempart , se réceptionna en roulade et se mit à courir vers Waldrum en évitant les cadavres de gobelins et de nains qui jonchaient le sol. Il entendit au même moment Oboron lui crier quelque chose qui se perdit dans le fracas de l’affrontement.

Gurdann arriva au moment ou l’ingénieur était pris pour cible par un petit gobelins archer à quelques mètre de lui, le garde de fer lança de toutes ses forces se hache d’arme vers l’archer. L’arme lui arriva en pleine poitrine, le tuant sur le coup. Dès que le guerrier fut à la hauteur de l’ingénieur,  Gurdann sut qu’ils avaientt exactement le même plan, faire se replier les nains vers la donjon central, pour que les gobelins se regroupe en une masse compacte. Puis déchaîner la puissance de l’arme de Waldrum sur cette masse. Mais Waldrum énonça alors la principale difficultés de leur plan, il avait besoin de trouver Sharrin pour que celui ci donne l’ordre de battre en retraite vers le donjon central… Et cela risquait d’être ardu dans le tumulte de la bataile. Gurdann dit alors d’une voix autoritaire :

-  «  Je vais chercher notre seigneur, et je lui communiqrais notre plan, toi vas chercher ton arme, ou quelle soit, et place toi dans le donjon central »

- «  Bien, j’y vais, bonne chance camarade... »

-  « Toi aussi, qu’Aulë te bénisse !!! »

Et gurdann se retourna, sa hache d’arme qu’il avait récupéré à la main, son arme dégoulinait de sang, et pas que celui des gobelins, tout comme son armure. Il était fourbu et fatigué.
Mais il pourrait encore affronter une armée entière de créature de ténèbres, pour sa patrie, Pour la monts de fer »
Et il s’élança en hurlant :

- «  PAR LE FER NOUS VAINCRONS, POUR LE FER NOUS VAINCRONS !!!! »
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Learamn
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Sont-ils encore nos frères? EmptyDim 25 Avr 2021 - 14:42





“La retraite?”

Le regard noir que lança alors Sharrin Sharh-Narag à Gurdann était suffisant pour dire tout le mal que le Seigneur Nain pensait du plan du Garde de Fer. Faisant toujours tournoyer sa lourde hache autour de lui pour garder les gobelins à distance, le doyen de l’expédition réplique sur un ton cassant.

“Personne ne battra en retraite sous mon commandement Soldat! Est-ce ainsi que vous avez intégré la Garde? En pensant comme un pleutre?  Non; les défenseurs de Zahar-Bazân ne reculeront pas!”

Au même instant, une flèche ennemie siffla dans sa direction. Au dernier moment, Sharrin esquiva vers la gauche et la pointe du projectile vint effleurer son visage. Une mince coupure apparut alors sur sa joue et un filet de sang vermeil s’écoula pour donner à la barbe immaculée du Naugrim une teinte bien singulière. Quelques secondes plus tard, le corps d’un premier Khazad tombé au combat s’effondra sous leurs yeux, criblés de traits des peaux-vertes qui se faisaient toujours plus nombreuses.

Boldur, dont l’épaule avait été sérieusement entaillée, s’approcha alors de son supérieur.

“Monseigneur! Ils sont trop nombreux! Il nous faut tenter quelque chose!”

D’un geste décidé, le Seigneur des Collines Noires s’essuya alors le sang qui entachait son visage d’un revers de la main et bomba fièrement le torse.

“Nous n’irons pas en arrière, jamais! Mais en avant! Il nous faut tenter une sortie pour poursuivre notre route! Préparez-vous à ouvrir une brèche!”

La manœuvre était pour le moins ambitieuse pour ne pas dire suicidaire. Devant eux, la route qui devait les mener aux bordures des Monts du Fer grouillaient de gobelins qui n’avaient que le sang à la bouche. Sharrin Sharh-Narag avait-il définitivement perdu l’esprit? L’objectif mystérieux de sa mission l’aveuglait-il au point d’envoyer tous ses hommes vers une mort certaine. A moins que…

A moins que le conseiller de Zulg-ai-Gathol ne disposait d’une botte secrète qui pouvait leur permettre de changer la donne.

Au même moment, la silhouette trapue de l’ingénieur apparut. Dans ses bras, il tenait l’immense arbalète améliorée qu’il avait présenté un peu plus tôt à ses compagnons. Waldrum tendit alors l’arme formidable à Gurdann.

Sharrin ordonna avec autorité:

“Montrez-nous la voie Cœur-de-Chêne. L’heure est venue de nous prouver que vous avez bien quelque chose entre vos deux jambes.”


Du coin de l’œil, Gurdann put voir Waldrum lui faire un petit geste de rotation avec ses mains pour essayer de lui dire qu’il suffisait de tourner la manivelle pour actionner le mécanisme.

Cœur-de-Chêne faisait désormais face à l’immense masse grouillante des gobelins qui continuaient à déferler inlassablement sur eux. Pour sauver ses frères d’armes et leur mission, il lui fallait agir rapidement pour trouver une échappatoire.


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Sont-ils encore nos frères? EmptyDim 25 Avr 2021 - 18:39
Gurdann arriva enfin aux cotés de Sharrin, le vieux nain était entouré d’ennemis. Le garde de fer lui exposa son plan du mieux qu’il put dans l’ardeur du combat. Mais la réaction de Sharrin ne fut pas celle que Gurdann escomptait. Le conseiller dit d’on ton violent :

“La retraite?”

Et il lança un regard noir à Gurdann. Ce regard était suffisant pour montrer ce que le seigneur des collines noires pensait du plan du garde de fer. Gurdann sentait la rage venir, qu’est-ce que les vielles barde comme lui pouvaient être remplit de bêtise. Refuser  le retraite par orgueil mal placé. Les nains avaient plus de chance de vaincre en se repliant dans le donjon, car de cette position l’arbalète de Waldrum serait bien plus efficace. Sharrin avait beau être un grand guerrier et un fervent défenseur des monts d e fer, son envie de montrer qu’il en avait encore sous la ceinture avant de mourir le rendait débile, son jugement s’altérait. Et il était près à tout sacrifié pour son égo.
Alors Sharrin dit quelques chose qu’il aurait mieux fait de ne jamais dire :

-“Personne ne battra en retraite sous mon commandement Soldat! Est-ce ainsi que vous avez intégré la Garde? En pensant comme un pleutre?  Non; les défenseurs de Zahar-Bazân ne reculeront pas!”


Gurdann ne le prenait pas personnellement, un garde de fer savait ignorer la plupart des insultes, mais ce genre de résonnements de vieux bouc entêté menaient sa patrie à sa fin. La rage qui courrait dans les veines de Gurdann avait trouvé un nouvel ennemi en plus des peaux vertes. Un jour viendra ou Gurdann aurait l’occasion de punir Sharrin. Et ce jour la le conseiller le regretterait, tout ce qui s’opposait au monts de fer en ce moment était un ennemis. Dans les période de crise comme celle que traversait le royaume en se moment, il fallait un esprit inflexible. Les bons sentiments seraient pour plus tard, quand tout irait mieux. Mais dans l’instant présent Gurdann devait se calmer, la principale menace étant les gobelins la dehors.

En même temps que le garde de fer se faisait ces réflexions, une flèche empennée de noir, comme celle qui avait blessé Farmli, siffla en direction du seigneur des collines noires. Le nain esquiva au dernier moment et la flèche ne lui laissa qu’une traînée rouge sur la joue.Gurdann se dit que si la flèche était empoisonnée, le vieux n’en aurait plus pour longtemps. Quelques secondes après cet incident, le corps d’un Khazad criblé de traits noirs tomba de la muraille. Et la colère du Gurdann grandit encore, à cause de Sharrin, ses camarades mourraient !!!

Boldur s’avança alors, il avait l’air gravement touché à l’épaule. Il dit d’une voix pressée :

-“Monseigneur! Ils sont trop nombreux! Il nous faut tenter quelque chose!”


Ce à quoi le vieux répondit en bombant le torse tel un mâle affirmant sa virilité:

-“Nous n’irons pas en arrière, jamais! Mais en avant! Il nous faut tenter une sortie pour poursuivre notre route! Préparez-vous à ouvrir une brèche!”

Gurdann marmonna, tout à sa rage, que ce plan était suicidaire, et que Sharrin les envoyait à la mort pour satisfaire son égo. Il voulait emprunter la grande route pour sortir des monts de fer, quel idiot, elle grouillait de gobelins !!!
Une lumière se fit alors dans la tête noyée de colère du garde de fer.
Lors que la première chute du fort. Oboron, tout les autres et lui même avaient battu en retraite par la galerie à l’ouest, la galerie de l’ancien temple de Zahar-Bâzan. Le temple avait était construit à l’écart pour permettre plus de quiétude, et la galerie qui y menait se trouvait à l’est du donjon. Tout le monde pensait que les gobelins l’avait condamnée depuis la dernière bataille pour empêcher toutes récidive. Mais Gurdann n’avait rien vus de tel. Pourquoi n’y avait t’il pas pensé avant !!! Et alors il se souvint de ce qui les attendaient si ils prenaient le chemin du temple. Dans le fond du temple, il y avait une galeries qui menait vers l’ouest. Mais cette galerie ne menait pas à d’autres tunnels, non, elle menait directement à le surface, directement dans la foret des Gûl-Hai, le peuple des esprit…Il fut rejeté des dizaines d’années en arrière 

Les survivant de la chute de Zahar-Bâzan venaient de sortir de la galerie du temple. Il se trouvaient en plein milieu d’une foret. Gurdann savait que c’était la foret des Gûl-Ai. Mais cela faisait longtemps que personne ne s’était fait attaqué par les Guult, ces créatures surnaturelles qui vivaient ici. Oboron émergea à coté de lui, et ils rejoignirent le gros de la troupe. La foret était constituée d’énorme résineux. Mais les arbres n’avaient pas l’air saints, il pleuraient une sève jaunâtre par de multiple blessures, des tas de mousse brune s’étalaient sur le sol. De l’eau vicié s’écoulait en petit ruisseaux sombres à travers la vielle route sur laquelle la troupe se trouvait.
Mais le pire c’était le silence, un silence absolu, pas les habituels bruit d’oiseaux ou de petits animaux d’une foret normale.Gurdann avait pour la première fois de sa vie une peur qui le menaçait de la submerger. La troupe de survivants progressait difficilement dans la direction approximative de Zulg-ai-Gathol. Gurdann et Oboron était à l’avant, avec les guerriers les plus en forme.

C'est alors qu'il entendirent de sinistres grincements,comme des voix malsaines qui couraient dans le vent. Jamais ils ne surent si c'était simplement les arbres, ou si les légendaires guult venaient les voir. De plus la lumière paraissait baisser dans cette foret, comme si un nuage occultait en permanence le soleil.Pendant tout le voyage de retour vers le ville, les nains se demandèrent si la légende était vraie, les superstitieux débâtant avec les rationnels, mais tous étant inquiétés par cette ambiance des plus lugubre.Ce fut la seule fois au Gurdann eut vraiment peur face à un ennemi, qui en plus n'existait peut être pas. Et il revint alors au présent"

Son flashback n’avait durée moins d’une seconde, mais maintenant il savait ce qui leur en coûteraient de fuir le piège tendus par les gobelins. Au même instant Sharrin dit, comme si il avait lus les pensées de Gurdann :

“Montrez-nous la voie Cœur-de-Chêne. L’heure est venue de nous prouver que vous avez bien quelque chose entre vos deux jambes.”


Et Waldrum apparu au coté de Gurdann pour lui remettre son arbalète. Oboron arriva au niveau de Gurdann. L’arme se calait parfaitement dans la paume du Gurdann, comme la dernière fois qu’il l’avait testée Et le garde de fer put une nouvelle fois en admirer l’équilibre et la qualité.
Et alors il répondit à Sharrin en lui exposant vite son plan :

- «  Vous voulez que je vous montre la voie, et bien je vais le faire. Je connais une autre route pour sortir d’ici. A l’est du Donjon se dresse l’entrée d’une ancienne galerie, celle la même qui nous avait permis de sortir lors de la première chute du fort. Je pensais que les gobelins l’avaient condamnée, mais il n’en est rien. Cette galeries mène à un ancien temple D’Aulë, dans le fond de se temple s’ouvre un galerie qui permet de s’enfuir vers l’est, en remontant à la surface. » Ce à quoi Sharrin répondit :

- «  Ou exactement à la surface ? »

Si Gurdann le lui révélait maintenant, le conseiller n’allait probablement pas accepter son plan, déjà que le conseiller n’avait pas l’air très chaut. Il préféra donc faire comme si il n’avais pas entendu et laissa Sharrin fulminer quelques instants

Oboron pour sa part, avait compris le résonnement de Gurdann, et savait quelle en serait les conséquences, mais ne dit rien. Boldur était trop occupé à coordonner les soldats pour écouter, et Waldrum n’avait pas assez de connaissances pour saisir tout les enjeux du plan de Gurdann.

Mais Gurdann savait que si personne ne couvraient leur arrière, ils ne pourraient s’enfuir, c’est pour ca qu’il se retourna sans attendre la confirmation de son plan par Sharrrin ,avec l’arbalète au poing, en lâchant :

-  «  Mais pour que le plan marche, il faut que quelqu'un couvres nos arrières. Seigneur Sharrin, vous me demandait si j’ai quelques chose entre les deux jambes, et bien je vous retourne la questions. Auriez vous le courage de venir contenir les gobelins avec moi. Ah et Oboron, j’aimerais que tu vienne ici aussi vieux frère »

Et Gurdann Thrordfer s’en alla vers la porte du fort qui menaçait de tomber sous des coups des gobelins d’un pas déterminé, et près à tuer autant qu’il le faudrait pour la survie monts de fer.
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Learamn
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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 10 Mai 2021 - 12:54





Sharrin Sharh-Narag s’avança lentement en direction de Gurdann. La dernière remarque du Garde de Fer n’avait que modérément plu au conseiller de Zulg-ai-Gathol qui n’était pas réputé pour sa clémence envers les insolents. Il fronça ses sourcils gris et un rictus apparut sur son visage ridé, sa main empoignant fermement sa hache. Dans d’autres circonstances, la sanction aurait été immédiate mais pour le moment les Nains du Mont du Fer ne devaient pas céder à la division et faire front ensemble face à leur ennemi ancestral. Sharrin était un nain fier et autoritaire mais également un leader intelligent et il n’avait pas perdu de vue les objectifs qui étaient les siens.

“Votre insolence ne restera pas impunie Gurdann Cœur-de-Chêne. N’oubliez jamais qui sont ceux qui donnent les ordres ici. Je n’ai rien à prouver, ni à vous ni à aucune autre créature qui foule ces terres.”

Une nouvelle flèche siffla dans les airs et passa à toute vitesse entre les deux guerriers avant de venir ricocher sur les ruines d’une statue de Zahar-Bazân. Le temps leur était compté.

“Vous connaissez une sortie? Bien!  Alors prenez les devants et montrez-nous le chemin. Boldur et ses hommes se chargeront “de couvrir nos arrières”.


Il leur fallait se déplacer vite et efficacement vers le passage secret car déjà les gobelins commençaient à déferler à l’intérieur de la citadelle sans que les défenseurs Naugrims ne puissent faire quelque chose pour les contenir.

L’heure était venue d’abandonner Zahar-Bazân.

Boldur, aidé de deux de ses subordonnés, ouvrit les battants des grandes portes de l’ancien avant-poste. Dans une poignée de secondes, les peaux-vertes s'engouffraient dans la brèche par milliers. Postés en tête de peloton, Gurdann et Oboron allait devoir frayer un chemin au milieu de la masse grouillante de gobelins qui se présentait face à eux.

Gurdann leva l’arbalète de Waldrum devant lui. Une arme secrète qui représentait sûrement leur dernier espoir.  Il se rappela le signe que lui avait fait l’ingénieur quelques minutes plus tôt.

L’utilisation du mécanisme était simple: tourner la manivelle.


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Sont-ils encore nos frères? EmptyLun 10 Mai 2021 - 21:05
Alors que Gurdann s’en allait vers la porte, il vit, ou plutôt il sentit la réaction de Sharrin derrière lui.
Le vieux n’avait pas l’air content, il fallait croire que la remarque du garde de fer l’avait piqué là ou ça faisait mal. Gurdann savait qu’en d’autres circonstances la sanction serait vite tombée, il sentit aussi que le vieux se mit à serrer sa hache dans son poing . Mais tout cela, Gurdann n’en avait cure, Son seul but était la survie de ce pays qu’il voyait dépérir depuis qu’il était née, la survie de cette entité à part entière qu’était devenus sa patrie dans l’esprit de Gurdann, cette entité qui avait tout engloutis.
Que Sharrin le punisse donc, enfin, qu’il essaye...Le garde de fer avait déjà des doutes sur la dévotion de Sharrrin à la cause, mais la… Qu’il tente n’importe quoi contre le soldat et les heures de gloires du seigneur des collines noires se terminerons en avance. Sur ces réflexions, Sharrin ajouta :

-“Votre insolence ne restera pas impunie Gurdann Cœur-de-Chêne. N’oubliez jamais qui sont ceux qui donnent les ordres ici. Je n’ai rien à prouver, ni à vous ni à aucune autre créature qui foule ces terres.”

Gurdann, s’enfonçant encore dans sa hargne, rit à voix basse de la remarque du conseiller. Aucune chose à prouver hein ? Tout le monde doit tout le temps prouver quelques chose, ne serait-ce qu’il est digne d’être en vie. Mais les gens comme Sharrin avaientt trop d’égo personnel, alors que Gurdann cœur de chêne, lui était porté par un orgueil pour son pays, pour sa communauté, il ne vivait plus que pour sauver son pays et pas pour lui. Il il devait se le prouver à chaque instant, chaque sacré instant q'Ëru créait !!! Mais ça Sharrin ne le comprendrait probablement jamais.

Un flèche vint alors déchirer l’air entre les deux nains, et alla ricocher sur une vielle statue. Et le vieux dit :

-“Vous connaissez une sortie? Bien!  Alors prenez les devants et montrez-nous le chemin. Boldur et ses hommes se chargeront “de couvrir nos arrières”.


Gurdann ne répondit pas, et se coupa du monde, seulement concentré sur l’arbalète dans ses mains, sur le geste de tourner la manivelle quand il le faudrait. Il ne vit ni n’entendit  Boldur et deux gardes ouvrir les portes  de Zahar Bâzan. Tellement sa concentration vers son but était totale, tout ce qui était en dehors du combat était repoussé par le cerveau du nain.

Et alors il se plaça, Oboron derrière lui de quelques pieds, face à la marrée de viles créatures qui déferlait vers lui.

Et il tourna la manivelle de l’arme .

Alors le carreau qui était encastré de mit à flamber en crépitant, en crachotant de multiple étincelles. La lueur était forte mais Gurdann n’étais plus à ça près, et il maintenait ses yeux droit pour pouvoir bien viser.
Il continua à tourner la manivelle. Le nombre d’étincelle redoubla. Et tout à coup le carreau partis, en en même temps q'une énorme gerbe d’étincelles s’envola en directions des rangs adverses .

Le carreaux se planta dans le torse d’un gobelin de couleur grisâtre, portant quelques pièces d’armures de cuir et de fer. Le trait se planta avec force…et explosa…ou plutôt fit un vacarme épouvantable suivis d’un petit chaos pyrotechnique à l’impact. Le torse de la vile créature fut déchiqueté par la force de "l'explosion" .

Le bruit énorme du trait combiné à la gerbe d’étincelle mirent les gobelins dans tout leur états. La peur les faisait perdre toute leur pauvre discipline. Mais Gurdann n’observa pas plus le suite de la frayeur dans les rangs des peaux vertes.

Il était déjà en train de recharger.
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Sont-ils encore nos frères? EmptyMer 19 Mai 2021 - 1:18



L’arme secrète de Waldrum faisait des ravages et à mesure que les troupes gobelines, effrayées par les étincelles et le tintamarre s’écartaient devant la compagnie de Nains, Gurdann commençait à comprendre de mieux en mieux pourquoi Sharrin avait tenu à avoir l’ingénieur à ses côtés pour son périple vers la coalition. Le vieux Conseiller était encore capable de préparer quelques coups stratégiques magistraux. Et celui-ci leur permettrait sans doute de leur sauver la vie. Guidés par Cœur-de-Chêne qui ouvrait vers la voie vers le fameux passage qui leur permettrait d’atteindre la surface, les Gardes de Fer veillaient à ne pas se faire déborder sur les flancs part des peaux-vertes plus farouches et perverses et aussi assez folles pour venir braver le feu des fils d’Aulë qui sévissait avec fureur. Emerveillé par la puissance de l’arbalète et l’utilisation idoine qu’en faisait Gurdann, Boldur ne put s’empêcher d’émettre un sifflement d’admiration avant de tapoter l’épaule de l’ingénieur qui se trouvait juste devant lui.

“Quel boulot Waldrum! Si on s’en sort vivant, on vous devra tous une fière chandelle!
-Une pinte de bière suffira.”
Répondit le principal intéressé avec un large sourire qui fut accompagné par un rire bruyant de l’officier qui fut coupé court par la charge d’un gobelin qui avait tenté de lui sauter dessus. Bien mal lui en avait pris, une fraction de seconde plus tard, son corps immonde et inanimé chuta dans le précipice tandis que sa tête hideuse roulait aux pieds des Nains.

L’effet de surprise avait joué son rôle et ils avaient réussi à s’approcher considérablement de leur échappatoire en laissant derrière eux la forteresse de Zahar-Bazân. Toutefois, les gobelins, loin d’être stupides, comprendraient bien vite que la fameuse arme secrète faisait plus de bruits et d’étincelles que de réels dégâts. Et alors là , ils seraient complètement submergés par l’ennemi. Il fallait donc avancer au plus vite pour continuer à profiter de leur avantage.

Oboron à ses côtés, Gurdann continuait à recharger inlassablement l’arbalète et faire feu, droit devant sur les fous qui osaient se mettre sur leur chemin. Les pétarades s’enchaînaient tandis que les innombrables petites étincelles illuminaient les profondeurs sombres de la grotte.

Ils empruntèrent alors un sentier, près de la paroi en obsidienne, qui devenait de plus en plus étroit à mesure qu’ils progressaient. Dans la confusion et le chaos des affrontements, ils n’y voyaient plus grand chose, mais purent clairement sentir la bouffée d’air frais qui leur parvint depuis une cavité présente dans le mur. Ils étaient clairement sur la bonne voie.

“Cœur-de-Chêne! Oboron! Couvrez-nous!”


Les deux amis se placèrent donc près de l’entrée du passage, prêt à canarder quiconque s’en approcherait et ne porterait pas de barbes. Pendant ce temps-là, les survivants de la Seconde Bataille de Zahar-Bazân s’engouffrèrent un à un dans le tunnel. Tout se passait comme prévu, mais les gobelins, eux n’arrêtaient pas de se montrer de plus en plus nombreux. A chaque fois qu’ils en tuaient un, deux autres semblaient remplacer le défunt.

A reculons, les deux Nains se dirigèrent à leur tour vers la galerie qui devait les mener hors de ce guêpier mais afin d’assurer leurs arrières, ils ne pouvaient pas offrir leur dos à leur adversaire. Par chance, le passage était étroit et seuls une poignée de gobelins pouvaient les suivre à la fois. Mais ils n’étaient pas tirés d'affaires pour autant.

Continuant à tirer dans tous les sens comme un acharné pour garder ses ennemis à distance et pris par l’adrénaline, Gurdann ne sentit pas la chaleur qui commençait à monter dans les deux réservoirs disposés en-dessous du manche. Il ne fit d’ailleurs pas non plus attention aux vibrations qui rendaient l’arme de moins en moins stable à chaque fois qu’il tirait. Et ce qui devait arriver arriva. Pris par la surchauffe, le combustible qui rendait cette arme si efficace finit par exploser avec grand fracas dans une formidable explosion. Ce ne fut pas une pluie d’étincelles qui sortit alors mais une véritable trainée de flammes qui vint consumer presque instantanément le bois de l’arbalète. Sous l’impact Gurdann fut propulsé plusieurs mètres en arrière et heurta la paroi rugueuse du passage secret. Dans un sens, son petit vol plané fut une chance pour lui et lui permit d’échapper au pire. L’explosion avait provoqué l’effondrement des poutres en bois qui soutenaient l’entrée du souterrain et un éboulement s’ensuivit presque instantanément, ensevelissant au passage les quelques gobelins les plus rapides qui n’avaient pas hésité à s’aventurer dans la galerie à la suite des Naugrims. Au moins le passage n’était plus accessible depuis Zahar-Bazân. Certaines peaux-vertes , pourtant, furent assez agiles pour éviter la chute de lourdes pierres et purent fondre sur les Nains qui se voyaient déjà tiré d’affaires.

Quelque peu sonné, Gurdann ne remarqua qu’à la dernière seconde l’ennemi qui avait bondi sur lui, coutelas en main. Cœur-de Chêne rassembla ses forces et ne put que bloquer le coup en s’emparant à deux mains du poignet armé de la créature. Le bras de fer se poursuivit pendant de longues minutes. Chacun poussant pour sa vie. Le monstre sifflait, grognait, riait, criait, souriait et surtout gagnait étonnamment du terrain; la lame de la dague sombre se rapprochait dangereusement de la carotide de Gurdann Cœur-de-Chêne. Et la dernière image qu’il aurait de ce monde serait le rictus hideux gravé sur un visage atroce qui s’envolait avec une gerbe de sang gluant. Une gerbe de sang? En effet, la tête du gobelin venait d’être complètement écrabouillé par un coup de masse d’armes dévastateur.

“Cela fait déjà deux fois que je vous sauve la mise Maître Gurdann. Tâchez de faire en sorte que cela ne devienne pas en habitude.”
s’exclama Boldur d’un ton dont il était difficile de déterminer s’il s’agissait d’une plaisanterie ou d’un réel avertissement.

Plus loin la poignée d’autres gobelins qui s’étaient engouffrés dans le passage avaient été neutralisés mais déjà, de l’autre côté, l’on entendait les griffes des peaux-vertes raclaient les grandes pierres qui les séparaient. Cela n’était qu’une question de minutes avant que la voie ne soit dégagée.

“Tout le monde est là? Bien! Alors on continue!’
Ordonna Sharrin.

Pourtant l’un des guerriers Khazâd n’avait pas répondu à l’appel. Présent au côté de Gurdann pendant la majeure partie des combats, Oboron n’avait pas été assez prompt quand l’éboulement s’était enclenché suite à l’implosion de l’arme. Il avait tout juste eu le temps de faire un pas en arrière pour éviter de mourir écrasé mais n’avait pas éviter la lourde pierre qui s’était effondré sur sa jambe gauche, écrasant os et chairs. Le fier Nain souffrait le martyr et serrait les dents pour ne pas hurler sa douleur.

Boldur adressa un regard à Gurdann. L’officier comprenait la peine du Garde mais les enjeux étaient si grands. Déjà les gobelins approchaient.

“Il n’y a pas le temps Cœur-de-Chêne, je suis sincèrement navré. Il nous faut tous quitter cet endroit maudit au plus vite ou nous y resterons tous.”


Oboron, malgré la douleur insoutenable qui l’accablait trouva les ressources pour implorer son ami de toujours

“Ecoute les Gurdann. Même si tu parviens à me libérer, je ne serais qu’un poids pour le groupe.”

Le choix était simple: laisser son ami de toujours à une mort certaine et permettre à la troupe de s’échapper sans plus de dégâts ou décider de sauver Oboron au risque d’emmener tous les siens dans un combat qu’ils ne pourraient pas gagner. D’autant plus que bouger la pierre qui tenait le Nain au piège ne semblait pas une mince affaire, le plus puissant des Naugrim ne pourrait assurément pas la faire bouger d’un iota. Mais peut-être y avait-il une autre solution, moins idéale mais plus efficace.


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Sont-ils encore nos frères? Learam12
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Gurdann Tueur-des-Loups
Sergent de la Garde de Fer
Sergent de la Garde de Fer
Gurdann Tueur-des-Loups

Nombre de messages : 101
Age : 18
Localisation : dans les entrailles de l'enfer
Rôle : sergent de la garde de fer

~ GRIMOIRE ~
- -: nain des monts de fer
- -: 152 ans
- -:

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Sont-ils encore nos frères? EmptyMer 19 Mai 2021 - 21:35
L’arbalète de Waldrum causaient une peur panique dans les rangs gobelins, qui tentaient tous de s’éloigner en même temps du jet de carreaux et d’étincelles brûlantes et rougeoyantes .Gurdann était en totale jubilation guerrière, il se sentait si puissant !!! Et il se dit que Sharrin, malgré ses défauts, savaient prévoir des coups stratégiques magistraux quand il y mettait les moyens.
Le garde de fer ouvrait la voie vers le passage qui leur permettrait de fuir le fort en canardant tout ce qui avait le double malheur d’être verdâtre et d’être sur sa route...Oboron l’aidait directement dans sa tache en veillant sur ses cotés. Et le reste de la troupe repoussait toutes les créatures assez téméraires pour tenter de briser leur formation. La colère des fils D’Aulë se faisait sentir !!!

Gurdann, trop concentrés sur sa tache de batterie vivante, n’entendis pas les quelques mots que Boldur échangea sur un ton émerveillé avec  l’ingénieur. Par contre il entendit très bien le bruit de décapitation que fit la tête solitaire d’un gobelin qui avait sauté, ou en tout cas tenter de sauter sur boldur.

Pour l’instant l’effet de surprise jouait bien son rôle se dit Gurdann, et tant que lui même continuait à tirer à toute vitesse ses carreaux, il continuerait à bien jouer son rôle. La vison du garde de fer se brouillait d’un filtre rouge, car la fatigue et la répétition du mouvement commençait à lui peser. Mais Gurdann restait Gurdann, et sa volonté incassable prit le relais sur ses muscles pour lui faire recharger-armer-tirer son arme.

Gurdann et son compagnons commencèrent à emprunter le sentier qui courrait le long de la paroie en continuant à faire feux, le chemin se faisait de plus en plus étroit. Mais on commençait à voir le passage qui remontait vers la surface, et l’on sentait ce souffle d’air frais qui signifie que vous n’êtes plus loin de ressortir dans le royaume du soleil et de la lumière et de quitter le royaume de la pénombre que sont les grottes naines.

Boldur cria alors au deux amis :

-“Cœur-de-Chêne! Oboron! Couvrez-nous!”

Les deux nains se placèrent alors des deux cotés de la porte, Oboron repoussant au corps à corps les quelques ennemis qui passait le barrage de tirs De Gurdann. Pendant ce temps la, la troupe de survivants de la deuxième bataille de Zahar-Bazân courraient vers le dehors avec toute la force que leur jambes fatiguées leur permettaient . Et Gurdann, tout à sa concentration, ne sentit pas qu’ils e passait quelques chose entre ses mains…

Il ne sentit pas les réservoirs se l’arbalète qui commençaient à chauffer, chauffer, chauffer !!! et ne sentit pas non plus les vibrations erratiques de l’arbalète entre ses doigts.

Et le pire survint. Les réservoirs sous l’arme éclatèrent, consumant totalement le boi de l’arbalète, et provocant un énorme explosion. Les deux gardes de fer furent projetés en arrière et le tunnels confondra en partie devant eux, écrasant sous les décombres les gobelins qui avaient été assez rapides pour sauter vers les Kazhads. Mais pourtant, quelques peaux vertes particulièrement réactifs survécurent. Gurdant quand à lui était sonné et perdu, il n’avait jamais vécu d’explosions auparavant…

Que c’est il passé...l’explosion des réservoir, puis un grand éclair blanc….le tunnels qui tombe sur toi, qui t‘écrase...non...tu est vivant...lève toi...aller...sinon les peaux vertes te tuerons.. et la patrie ne retrouveras jamais sa gloire d’antan...LEVE TOI PAR  AULË !!! ..reprend conscience !!!! ALLER !!!

-  « Arrrrgghhhhhh !!!!! » 

Au cris de reprise de consciences du garde de fer répondit un cris de gorge venant d’un gobelin qui était presque sur le torse du Gurdann…

La créature de la nuit tenait un long coutelas, et Gurdann réussi au dernier moment à attraper à deux mains le poignet de son adversaire pour ne pas qu’il finisse la gorge tranchée. Pendant quelques longues secondes, les deux poussèrent du mieux qu’ils purent, et la lame rouillée se rapprochait de plus en plus du cou du garde de fer. Serais donc ca les derniers instants de Gurdann Thrordfer, de Gurdann cœur de chêne ??? Mais l’heure n’étais pas encore venus pour le nain. Car la tête de son ennemis éclata dans un gerbe de sans et d’esquilles d’os et de cervelle. Et Gurdann vit pour la deuxième fois le visage dur de Boldur au dessus de lui.

-“Cela fait déjà deux fois que je vous sauve la mise Maître Gurdann. Tâchez de faire en sorte que cela ne devienne pas en habitude.”

Gurdann se releva, encore sonné, mais toujours plein de l’adrénaline du combat et de sa colère contre Sharrin. Il en faudrait beaucoup pour que ce genre de colère retombe, de plus, Sharrin lui avait promis un châtiment...ca promettait.

L’éboulement ne retiendrait pas longtemps les peaux vertes, au mieux une grosse dizaine de minutes.

“Tout le monde est là? Bien! Alors on continue!’ Ordonna Sharrin.

Mais gurdann remarqua que tout le monde n’étais pas là.

Oboron n’avais pas été assez vif dans l’explosion, un bloc de pierre lui avait réduit al jambe en miette, et il se mordait la langue pour ne aps hurler sa douleur .

Le cerveau de Gurdann s’était comme arrêter, seul une seule pensée tournait en boucle.

« Nous pouvons essayer de sauver Oboron, mais alors les gobelins arriveront, car le bloc est trop lourd pour être déplacer, ou nous pouvons l’abandonner ici, promis à une mort certaine, et dans le meilleur des cas abréger ses souffrances »

Et les sanglots sortirent tout seul de sa gorge, en pensant que Oboron pouvait mourir...et tous les passages qu’ils avaient vécu ensembles se mêlèrent avec sa pensée...le tout en une fraction de secondes, Gurdann était secoué par son propre intellect, il n’arrivait plus à suivre. Mais il se reprit, encore un fois par un effort de volonté.

Et il eut une idée, une idée qui pourrait peut être sauver son amis,une idée qui l’électrisa et le remotiva car si pour lui il y avait bien quelques chose de presque aussi fort que son patriotisme, c’était la relation avec son amis. Et il n’avait pas envie de perdre un ami, et puis dans dans tout les cas, Oboron serait plus utile vivant que mort.

Il ne faut plus s’étonner de ce genre de résonnements de la part du Garde de fer, car lui même avait jurés avec Oboron que la patrie passerait avant tout, même la vie de l’un d’entre eux, surtout le vie de l’un d’entre eux. Car l‘amour rend faible, la pitié et la gentillesse aussi, seul subsiste la volonté et la rage, la hargne, la colère froide et calculatrice, et celle rouge et bouillante qui dévaste.

Donc si les deux principales forces qui l’habitait penchaient plus pour la survie D’oboron, Gurdann ferais tout pour sauver l’autre garde.

-“Il n’y a pas le temps Cœur-de-Chêne, je suis sincèrement navré. Il nous faut tous quitter cet endroit maudit au plus vite ou nous y resterons tous.”  lâcha Boldur en regardant Gurdann dans les yeux, mais l’ami d’Oboron était déjà aux cotés de celui ci.


Et le blessé insista :

-« Ecoute les Gurdann. Même si tu parviens à me libérer, je ne serais qu’un poids pour le groupe.”

Alors Gurdan se contenta se saisir sa hache dans une main, de ramasser un brandon enflammé par l’explosion dans les bouts de poutre qui traînaient ca et la et de dire d’un ton déformé par l’émotion, pareil à la voix d’un fous :

-  « Oboron, ferme ta geule, et ne bouge surtout pas... »


Et Le garde de fer abattit d’un grand coups sa hache juste en dessous du genoux d’oboron, les chairs et les os furent tranchés nets.
Et il appliqua tout de suite sa torche sur la plaie pour la cautériser avant que l’hémorragie continue et que la blessure adsorbe des corps étrangers qui pourrait l’infecter.
Gurdann avait déjà fait cela sur quelques champs de bataille, et cela avait plutôt bien marché, la plupart des fois.. Oboron, fort et fier, n’avais pas lâche un cris lors de l’opération.

Dans les quelques secondes suivantes ou Gurdann attendit la réaction des autres, le nain se passa  la  main sur le coté droit de son visage, et il sentit que sa peau n’était pas normal, était craquelée et cloquée, et qu’il sentait la suie.
Il était brûlé, mais son œil aller bien… La brûlure devait être assez superficielle, mais elle le marquerait toute sa vie, comme un souvenir de la Deuxième bataille de Zahar-Bazân, et de sa deuxième chute...
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