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Sujet: II ne peut y avoir qu'un Roi sous la Montagne [RP Gundabad]
Learamn

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Rechercher dans: Mont Gundabad   Tag mador sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: II ne peut y avoir qu'un Roi sous la Montagne [RP Gundabad]    Tag mador sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 15 Mai 2022 - 1:47

Biereü Fendeur-de-Crânes, une fois n’était pas coutume, écoutait en silence les insctructions du capitaine Dwolin. Le fougueux officier à la barbe rousse avait été assigné à la défense des premières lignes de combat de la vallée qu’avait investie la coalition, juste devant l’entrée de la forteresse sombre. Déjà, les soldats nains avaient érigés des barricades et creusés des tranchées au fond desquels on avait planté des piques visant à ralentir la progression d’une contre-attaque qui se voudrait fulgurante. La réactivité et l’efficacité technique des troupes Naugrim étaient véritablement impressionnante. Le capitaine d’Erebor avaient imaginé un plan pour rebouter la sortie des peaux-vertes qui se profilait selon les informations de leurs éclaireurs. Biereü, se retrouvant dans un rôle de subordonné qui ne lui plaisait guère s’était contenté d’acquiescer d’un signe de tête. Devoir appliquer les ordres d’un officier d’Erebor du même grade  n’était pas chose aisée pour un Nain aussi fier que lui; après tout il était tout autant qualifié pour diriger la première ligne de défense mais peut être Thorik avait-il personnellement insisté pour que ce soir un guerrier d’Erebor qui récupère le beau rôle. Cependant il avait rapidement décidé de mettre sa rancoeur de côté, il était avant tout dévoué à la cause et prêt à laisser son égo à l’écart le temps de la bataille.  Si’l y avait bien une chose que Biereü respectait par-dessus tout c’était la hiérarchie, surtout quand celle-ci avait été fixé par le Ramekhtûrg en personne.

Il jeta un regard aux alentours; les troupes de Dwolin s’étaient massés face à la gigantesque porte sombre et délabrée de la forteresse de Gundabad. Derrière ses parois en obsidienne sa cachaient des millénaires d’horreurs et de maléfiques qui s’apprêtaient à fondre sur eux. Trois cents guerriers, aussi valeureux pouvaient l’être, seraient-ils en mesure de contenir toutes ces forces malégiques qui se déchaîneraient bientôt.

Un rôdeur du Nord répondant au nom de Bénéthor se présenta alors devant le Capitaine Dwolin qui l’avait quémandé. Biereü se renfrogna légèrement. L’officier des Montagnes Bleues avaient un profond respect pour les armées qui avaient choisi de soutenir leur cause: celle d’Orwen tout d’abord qui s’était battu avec eux depuis les premières heures de la reconquête, si loins de leur foyers et puis celle de Gudmund qui était venu en nombre. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certane méfiance envers ces Dunedais venus d’Arnor et des grands royaumes en quête d’aventures et de gloire personnelles. Cette guerre n’était pas la leur. Etaient-ils réellement dignes de confiance? Dwolin semblait pourtant décidé à lui confier une mission de la plus haute importance.  

Biereü s’éloigna légèrement pour motiver les troupes. Parmi les trois cents guerriers sélctionnés, beaucoup venaient de Tronjheim et certains d’entre eux du légendaire régiment des Id Ursu Gabilgathol. Ses fidèles lieutenants Mador et Dedor , ces  deux grands jumeaux aux élégantes  barbes blondes issus de la famille des Torses Larges, étaient occupés à solidifier les fortifications sommaires qui avaient été placées par leurs hommes. Ils se redressèrent à l’approche de leur supérieur.

“Ce Capitaine Dwolin,
demanda Dedor, vous le pensez digne de ce poste?
-Il est jeune mais il semble avoir la tête sur les épaules. Si Thorik lui fait confiance, c’est qu’il doit en avoir de jolies sous son calfouette! Toujours est-il que …”


Il s’arrêta net, alerté par un bruit sourd provenant de l’intérieur de la montagne. Bien loin de la porte face à laquelle ils étaient postés. Son regard se dirigea lentement vers le flanc de la montagne à quelques centaines de mètres de là. La montagne même semblait s’être réveillée, de son sein montait les échos de bruits sourds de percussions frappés sur un rythme de plus en plus dynamique. La roche quant à elle tremblait si fort qu’elle semblait s’animer.  Puis la falaise se mit à bouger, s’ouvrant littérallement en deux suite à une gigantesque explosion projetant des gravas dans toute la vallée et ouvrant un trou béant sur le côté du Mont Gundabad. Une brèche qui vomissait désormais des milliers de gobelins et orcs déferlant sur eux à toute vitesse.  Les forces de Baltog avaient lancé leur attaque mais, par un quelconque maléfice, avaien surgi de là où personne ne les attendait.

#Mador #Dedor



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Zock-Dah se méfiait de Garmuz comme de la peste mais il n’avait d’autre choix que de se reposer sur lui. De par sa carrure et son illustre ascendance, le rejeton de Baltog inspirait la crainte et le respect parmi la horde de gobelins; des qualités indispensables pour mener la défense de Gundabad.  Le Maître-Fouet eut un mauvais rictus lorsque son interlocuteur l’invita “à profiter” de sa fosse reproductrice. Une méprisante attention qui résumait parfaitement ce que le général abhorrait chez ce genre de personnages. Une débauche sans limite pour ces puissants se croyant tout permis et s’oubliant dans l’oisivité. C’était à cause de leur négligence et du manque de rigueur dans leur commandement que les maudits gazât et leurs alliés se rerouvaient désormais à la porte de leur capitale. Zock-Dah avait été nommé à la tête des armées de Gundabad pour remettre de l’ordre dans une armée jusque là désorganisée et faire face à l’envahisseur. Et, en grand seigneur, il était prêt à accorder une seconde chance à Garmuz. Après tout le rejeton de Baltog pouvait se montrer utile dans la défense de la capitale, son physique impressionant ainsi que la crainte qu’il inspirait parmi les troupes étaient des leviers intéressants à exploiter.

Il montra ses crocs à son interlocuteur qui tentait de le dominer avec sa carrure plus large. Le Général de Gundabad cherchait ainsi à lui montrer qu’il n’était nullement impressionait
C’était lui qui donnait les ordres.

“Rejoins les nôtres devant le Mur Pâle. C’est de là que nous mènerons l’assaut.”

Le Mur Pâle… L’évocation même de ce lieu faisait frémir d’excitation tout habitant de la capitale des gobelins. En effet, au travers des siècles d’occupation, ce lieu avait été aménagé dans le seul but de tenir un siège. Ce jour était finalement arrivé. La conception du  Mur Pâle représentait parfaitement toute la ruse et la fourberie des peaux-vertes. Ce qui avait, vu e l’extérieur,  l’aspect d’un flanc tout à fait normal du Mont Gundabâd n’était en réalité qu’une fine couche de rouche. Les gobelins avaient creusés dans la montagne, s’arrêtant juste avant d’avoir atteint l’extérieur de la montagne et ne laissant qu’un fin mur rocheux qui ne demandait qu’à s’ouvrir quand l’heure viendrait. *

Zock-Dah avait regroupé ses unités mobiles lourdes à l’entrée de la galerie qui faisait face au Mur Pâle. On avait installé de nombreuses torches qui fumaient sur de l’huile noir à l’odeur désagréable, diverses inscriptions et runes avaient également été grossièrement gravés dans la roche du Mur.  Le Maître-Fouet observait les esclaves qui finissaient de déposer les derniers petits tas de poudre noire dans les niches prévues à cet effet à l’intérieur du Mur Pâle. Une substance dont le secret de fabrication était jalousement gardée par les gobelins de Gundabad et qui serait la clé de leur succès. D’un signe de la tête Zock-Dah fit comprendre à ses hommes qu’ils pouvaient passer à l’étape suivante. Des gobelins de large corpulence se saisirent alors des torches qui ornaient la galerie, ceux ci avaient été selectionnés pour leur résistance physique ainsi que mentale. La tâche qu’il s’apprêtait à faire était primordiale à la réussite de leur armée. Des guerriers valeureux. Dommage qu’ils ne survivraient pas aux premiers instants de la bataille. Mais leurs sacrifices ne seraient pas vains…

Le Maître-Fouet leva un bras et les tambours se mirent à résonner alors que les Wargs sur lesquels étaient juchés les cavaliers prêts à bondir se mirent à aboyer. Alors, un à un les porteurs de flambeaux se mirent à courir en direction du Mur, dirigeant le feu vers la poudre explosive déposée quelques minutes plus tôt. Par précaution Zock-Dah recula de quelques mètres.

Dans un grand fracas le Mur Pâle vola en éclats, roches et poussière furent projetés à des mètres à la ronde et devant eux, une brèche béante qui ouvrait la montagne en deux ainsi que le flanc de l’armée de la coalition complètement prise au dépourvu.

“UKH!1 grogna Zock-Dah et l’armée de Gundabad se mit en branle.

Les cavaliers Wargs d’abord qui se mirent à déferler au sein de la vallée, fonçant sur les premières lignes formées à la hâte par le Capitaine Dwolin. Suivaient les unités des fantassins lourds dont Zock-Dah avait confié le commandement à Garmuz. Un peu plus en retrait, plusieurs Olog-Hai commençaient à mouvoir leurs grandes carcasses, attirés par la fureur de la bataille qui s’annonçait.

Prises sur leur flanc, les troupes de la coalition allaient devoir s’organiser au plus vite pour réagir et éviter la déroute.  Biereü Fendeur-de Crâne lâcha une série de jurons avant de stourner vers son supérieur du jour.

“Nom d’une fiente sombre de bouquetin! On va se faire massacrer!  Capitaine Dwolin, quels sont les ordres?”


1:En avant!
Sujet: Khazâd! Ikhdishî !
Learamn

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Rechercher dans: Les Monts Brumeux   Tag mador sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Khazâd! Ikhdishî !    Tag mador sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 9 Sep 2021 - 14:14


Un silence accompagna les révélations de Draem. La patrouille était prête à en découdre avec l’ennemi, en particulier les gobelins, mais ne s’imaginait pas tomber sur un affrontement déjà entamé entres Wargs et représentants de leur peuple.

Dedor glissa une main dans sa soyeuse barbe blonde, commentant d’un air pensif:

“Des Nains? Ici, dans cette vallée? Mais cela ne fait aucun sens…”

En effet, de la grande armée coalisée, l’escouade de Biereü était celle qui avait été envoyée le plus au nord pour observer les mouvements de troupes de l’ennemi. Aucun autre groupe allié n’était censé se trouver dans les parages compte tenu de la dimension secrète de leur mission. La présence d’une troupe de guerriers Nains soulevaient de nombreuses questions dont ils n’auraient sûrement jamais la réponse s’ils n’arrivaient pas à temps pour sauver les derniers rescapés. Et ceci, le capitaine Biereü l’avait parfaitement compris:

“Par la barbe des Sept! Il n’y a pas une seconde à perdre!  Khazâd! Préparez-vous à charger!”

Chaque minute était précieuse et ils n’avaient pas le temps d’élaborer une stratégie d’attaque complexe. Biereü prit toutefois la peine de s’approcher discrètement de la vallée où se déroulaient les affrontements pour analyser rapidement la situation. La horde de Wargs montés par les hideuses peaux vertes encerclaient le petit groupe de Nains qui se battaient avec la force du désespoir. Tout autour d’eux, l’herbe verte de la vallée de Framsburg avait prit une teinte ocre et des dizaines de corps jonchaient le sol.

“Bon ces sales bêtes ont déjà dû sentir notre odeur, l’effet de surprise c’est cuit donc vaut mieux pas perdre de temps! CHAAAAAAAARGEZ!!!”

Mador sonna trois fois dans le cor en cornes de bélier et les Nains des Montagnes Bleues se mirent en branle, dévalant le versant de la montagne à toute vitesse en beuglant à tue-tête de nombreux cris de ralliement venus tout droit de Tronjheim.

Armé de son énorme marteau en acier, barbe rousse tressée, cheveux hirsute au vent, armure dorée et cape bleutée claquant dans son dos. Le capitaine Biereü en imposait et semblait décidé à prouver à ses hommes qu’il n’avait pas usurpé son surnom.

Pris à revers, l’arrière garde ennemie eut à peine le temps de réagir. Un premier individu fit les frais de la première attaque du capitaine. Le gobelin s’écroula au sol, la face écrasée par la puissance du coup de marteau. Derrière leur officier déchaîné, Mador et Dedor maniaient leur lame avec dextérité et précision, défiant ceux qui avaient échappé à la fureur du Fendeur-de-Crânes.

Bientôt la mêlée fut totale. Les Wards s’étaient tant bien que mal réorganisés pour faire face mais devaient désormais gérer deux fronts alors que les Nains des Monts du Fer, au bord de l’implosion quelques minutes plus tard, avaient repris espoir à l’arrivée de ces renforts innatendus. Animés d’une énergie nouvelle, il gagnait du terrain sur des peaux-vertes désormais prises en tenailles.

En l’espace de quelques secondes tout avait basculé. Et les chassés étaient devenus les chasseurs. Déjà, plusieurs Wargs se mirent à chercher une porte de sortie pour échapper au carnage.

L’un d’eux, moins téméraire que ses congénéres parvint à s’extirper tant bien que mal du coeur de la bataille. Blessé à la croupe, le loup géant boîtillait et ne semblait plus en mesure de se mouvoir avec rapidité. La bête repéra cependant la silhouette d’Oboron, toujours étendu sur son brancard à l’écart des combats. Le Warg inclina légèrement la tête face à cette nouvelle proie.

Prendre la fuite était une bonne chose, prévoir le repas du soir en était une deuxième.

Le félin claudiqua alors en direction du Nain impuissant, sa gueule légèrement entrouverte laissait entrevoir ses immense canines capables de découper les chairs les plus robustes comme une simple peau de poulet.

Gurdann, que les combats avaient éloignés de son ami, se rendit compte du drame qui était en train de se jouer. Mais il était trop loin pour intervenir à temps.

Était-il condamné à voir son plus fidèle ami périr si cruellement sans pouvoir rien y faire?

De tous les Nains, seul Draem, qui s’était retrouvé à l’écart du groupe après qu’un prodigieux coup de museau ne le fasse voler sur plusieurs mètres, était assez près pour tenter de faire quelque chose.

Mais face à la menace que représentait la bête en combat individuel, le jeu en valait-il la chandelle?  

#Gurdann #Sharrin #Oboron
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