8 résultats trouvés pour Adaes

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Sujet: Sur les traces du régiment disparu
Njall

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Rechercher dans: Annúminas   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Sur les traces du régiment disparu    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 16 Aoû 2015 - 16:16
Embrasé par le lever du soleil, le ciel d'Arnor prenait des teintes oranges et colorées tandis qu'un vent matinal venait se briser contre le lossoth. En haut de la tour de garde, il renouait avec le silence et la tranquillité. Un endroit idéal pour méditer. Le regard porté vers le Nord, il poussa un long soupire. Dans quelques heures, il serait délivré de sa tâche. Une garnison de la capitale arrivait en renfort, relever une partie de la caserne, et avec elle des hommes du roi, venus pour la protection de Poppea d'Arnor. Njall allait être démis de ses fonctions et remercié, selon son souhait. Il s'impatientait de quitter Fornost et l'Arnor. Allait-il retourner dans sa baie glaciale, ou errer au Sud ? Il ne le savait pas encore. Mais l'épisode de Minas Thirit l'avait grandement perturbé. Le choix qu'il avait fait de garder le silence sur l'entrevue avec le roi Gudmund lui pesait sur la conscience. Il avait encore du mal à estimer s'il avait fait bon ou non de se taire. Seul le temps le dirait.

Njall Nanuq ?

Le lossoth eut un sursaut et fit volte-face, la dague au poing en un instant. Sa surprise avait été telle qu'il avait même agrippé la main tendue par le soldat, livide. Poussant un soupire de soulagement, Njall se détendit.

-Vous m'avez effrayé... Je ne vous ai pas entendu venir. Navré. C'est bien moi, lâchait il, légèrement gêné.


Relâchant la main du jeune homme, le guerrier nordique remarquait alors qu'elle tenait une lettre cachetée. L'empoignant, il fit un signe de tête au garde qui s'éclipsait alors sans demander son reste. Décidément, le lossoth semblait avoir secoué cette jeune recrue. S'adossant au mur de la tour, il prit alors le temps de déchiffrer le contenu de la lettre, écrite dans une langue qu'il ne connaissait que depuis trop peu de temps pour la lire à la perfection.

Il était question d'une mission dans le Grand Nord et de troupes disparues. Il fallait rejoindre un Tribun militaire dans une auberge à l'Est de la cité d'Elendil. Njall avait été convié à la mission. Il ne lui fallut que quelques instants pour se décider et aller en informer les supérieurs hiérarchiques de la cité forteresse.

Quelques heures plus tard, ses maigres affaires étaient rassemblées. Il avait abandonné son armure arnorienne à l'armurerie pour revêtir son armure de cuir, à laquelle avaient été greffés des ajouts de fourrures. Il laissa cependant quelques affaires aux bons soins de l'armurier en attendant son retour, notamment sa masse de guerre dont il ne voulait pas s'encombrer pour cette fois. S'il s'agissait bien d'une traque comme il l'avait compris, son arc et son glaive lui seraient suffisants. Désormais vêtu  quasiment comme à son arrivée en Arnor, tel un trappeur, il prit la route d'Annuminas peu après le repas.


Les deux cités étaient relativement proches et sa monture vive, si bien qu'il gagnait les bords du lac Evendim dans la nuit.

Après avoir passé la nuit dans une auberge dans la périphérie de la cité, il se rendit alors au point de rendez-vous, confiant. Il devait y rencontrer un certains Neldoreth.

Poussant la lourde porte de bois de la taverne où il avait rendez-vous, Njall retrouvait avec nostalgie l'ambiance particulière de ses lieux qu'il avait fréquenté souvent pendant les premières semaines de son périple. La chaleur du feu et des êtres attablés, l'odeur étrange de nourriture, d'alcool et parfois de sueur si particulière de ce lieux le mit étrangement en confiance. Sans jeter un seul regard à la salle, Njall se rendit au comptoir pour commander une boisson chaude, infusion d'herbes locales. Il prit alors le temps de se retourner et de chercher du regard qui pouvait bien être l'homme qui attendait les volontaires. Cela ne prit guère longtemps. Autour d'une table étaient déjà rassemblés quatre personnes dont une particulièrement familière. Un large sourire se dessinait alors sur les lèvres du lossoth. Prenant son infusion il se rapprochait avec hâte, suivit du bruit léger de son équipement, soulevé à chacun de ses pas. Arrivant dans le dos du noble arnorien, il posa sa main sur son épaule.

« - Adaes Thiemond, voilà une rencontre des plus heureuses ! »

Sans plus attendre, il saluait également les trois autres individus présents, regardant avec insistance l'étrange personnage assis aux côtés de l'aventurier aux cheveux blancs, dont la prestance trahissait la noblesse ou du moins le rang prestigieux. Cela devait être le commanditaire de cette mission, Forlong Neldoreth.



« - Njall Nanuq, de Fornost. J'imagine que nous sommes tous ici pour la même raison. »


Poppea d'Arnor avait cru bon d'envoyer Njall pour cette mission quand la missive de recrutement était parvenue jusqu'à Fornost, demandant à la garnison locale d'envoyer un de ses meilleurs éléments. Une fois libre de ses attributions, le lossoth était une recrue de choix aux yeux de la noble. Il connaissait bien le Nord et pour cause, y avait grandis. Quant à sa motivation, elle était claire : il mourrait d'ennui chaque jour un peu plus à Fornost et jouer les gardes ne le passionnait décidément plus bien qu'il continuait à le faire avec une rigueur parfaite.

#Adaes #Njall
Sujet: Rencontre & Discussion [Passé]
Adaes Thiemond

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rencontre & Discussion [Passé]    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 3 Aoû 2014 - 14:55
Le calvaire touchait à sa fin, Adaes était restait impassible à côté de son Roi, patientant jusqu'à ce que le défilé se termine. En tant que Garde il avait été autorisé à porter son arme, de plus il avait pour la première fois enfilé son armure officielle, faite d'argent et d'acier elle était bien plus lourde et bien plus chaude que ce à quoi fut habitué le Baron. Malgré l'ombre de la tente la chaleur était belle et bien présente sur les épaules de l'ancien maître d'arme.

Malgré tout les séances de cadeaux se terminèrent, tous offraient de beaux cadeaux au nouveau couple, les présents des Baron d'Isle-Grise étaient loin d'être les plus impressionnants, le vieux guerrier resta calme en observant une à une les délégation. Ceci fait le couple royal profita un peu du banquet, le guerrier resta à leur côté en tant que garde durant ce bref moment, juste avant qu'ils ne décident d'aller se reposer et voir le Haut-Roi en privé.

Le Baron fut alors congédié, temporairement tout du moins. Il devait resté disponible en cas de besoin, ainsi il ne fallait pas rêver, il n'était pas aussi libre que certains pouvaient l'être. Mais au moins avait-il un peu de temps avec sa femme. Toujours privé de sa mobilité dans sa lourde armure et qui plus est tenu d'être disponible il ne pouvait pas se rendre n'importe où tant qu'il serait encore garde. Néanmoins il put relâcher un peu son attention, détendant sa main gantelet et la laissant pendre sans être obligée de toujours tenir le pommeau de son arme.

Néanmoins quelque peu lassé par l'abondance de monde le Baron d'Isle-Grise préféra s'éloigner un peu. Emmenant avec lui sa femme il se retrouva dans des rues moins bondées de monde que la place du marché, il choisit l'une de celles-ci pour s’asseoir sur le rebord d'une maison, posant ses vieux os usés sur la pierre blanche. Visiblement toujours souffrant de la chaleur et de l'armure il n'était pas des plus à l'aise, après tout ce devait être la première fois qu'il porte une armure si lourde si longtemps.

Lilana vint se poser à ses côtés, lui apportant un verre rempli d'eau. Bien que plus calme la ruelle n'en restait pas moins proche du lieu des célébrations, les entendre restait facile, de plus l'on pouvait voir les plus éloignés du banquet de là où était assis le vieux guerrier. Faisant mouliner un peu son épaule il vérifiait que ses articulations tenaient le coup malgré le poids de son équipement. Le Baron se reposa contre le mur, levant les yeux au ciel en repensant au passé.

Il y a moins d'un an jamais il n'aurait cru fouler un jour le sol de Minas Tirith, jamais il n'aurait cru obtenir une place dans la noblesse et jamais il n'aurait cru épouser celle qui partage aujourd'hui sa vie. Mine de rien les événements d'Annùminas avaient changés sa vie du tout au tout, sans-doutes n'était-il pas le seul pour qui ceci l'avait fait. Il était fier d'avoir servi sa patrie, mais en un sens tout autant heureux d'y avoir survécu, ne serait-ce que pour connaître la vie qu'il connaissait aujourd'hui.


« Tu as chaud ? »

Il fut sortit de ses pensées par sa femme, en tenue plus légère elle ressentait sans-doutes moins l'impact du soleil de plomb au-dessus de la cité blanche. Adaes lui adressa un petit sourire, prenant une gorgée d'eau il releva les yeux au ciel, plaçant sa main entre le soleil et ses yeux. Son visage avait des traits heureux et son sourire en disait malgré tout long sur ce qu'il pensait, peut-être tout autant que ses paroles ne le faisaient.


« Un peu oui, mais pour rien au monde je n'aurai raté une telle journée. »


Sa femme lui répondit par le même type de sourire qu'il lui avait accordé juste avant. Ceci fait elle se leva entraînant avec elle l'ancien maître d'arme. Pour chacun d'eux c'était la première fois qu'ils visitaient la légendaire capitale du gondor, autant profiter du peu de temps libre d'Adaes pour visiter la ville et ses merveilles. Le couple remonta lentement vers le Lieu du banquet, ne serait-ce que pour y prendre un rafraîchissement, ou bien trouver du monde avec qui discuter.
#Adaes
Sujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence
Adaes Thiemond

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 12 Juin 2014 - 12:02
Le Baron d'Isle-Grise commençait à regretter d'avoir prit une armure complète comme tenue officielle, la température commençait à le faire souffrir, au final il regrettait sa vieille armure matelassée dans des moments que ceux-ci. Heureusement pour lui il n'avait de casque pour encore augmenter la température et la ente le protégeait un peu, un maigre réconfort vu la chaleur qui l'étouffait. Malgré les quelques gouttes de sueurs qui perlaient sur le vieux guerrier son regard restait attentif sur la longue liste de responsables qui venaient remercier les deux nouveaux souverains.

La Famille Thiemond devait également être présente dans la longue file d'attente, représentée par la Baronne. Si un ou deux gardes l'avaient accompagnés jusque là pour le voyage l'interdiction du port d'arme dans la ville les avaient fait rester en dehors de la cité, attendant le retour de la Baronne et du Baron. L'idée de la savoir seul ne rassurait pas vraiment l'ancien Maître d'Armes, mais la vue des nombreux soldats du Gondor inspectant la foule l'air concentré calma un peu son anxiété à propos de son épouse.

Le Garde-du-corps du Roi d'Arnor, malgré sa qualité de baron, n'avait pas son mot à dire et ne le faisait pas. Il n'était pas encore bien habitué à sa qualité de Noble autre que juste roturier, se trouver en présence de personnes aussi importantes était malgré tout assez unique, voir oppressant. La première délégation à arriver fut celle du Rohan, le vice-roi offrit au seigneur d'Arnor un présent d'une valeur inestimable, un Méaras. Adaes resta figé quelques instants en observant l'animal de légende depuis son coin de la tente, il revint rapidement à la réalité, reprenant calmement son rôle.

Après le passage de la délégation Rohirrim, les portes de la tente furent fermés, un moment sans voir la foule au moins. Puis suite à cela l'Intendant d'Arnor fit entrer dans la tête un couple qu'il voulait sans-doute présenter lui-même. Il les présenta comme étant l’assistante de l'Intendant et son époux. L'ancien Maître d'Arme la reconnut rapidement, Dame Nivraya qu'il avait côtoyé dans le nord, celle-ci leur avait apporté les plans pour leur réussite. Elle avait meilleure mine que lors de leur dernière rencontre, il faut bien dire qu'à ce moment là elle avait été agressée et poignardée.

Adaes fit un signe de la tête léger, passant inaperçu mais par politesse un minimum. Le couple d'Arnor fit ses cadeaux au couple Royal, si ceux-ci n'avaient pas la rareté d'un Méaras ils étaient tout autant remarquable, d'autant plus à la vue de la différence de moyens entre un vice-roi et une petite famille noble. Un magnifique bouclier et un tableau tout aussi beau, deux nouveaux cadeaux pour le Roi d'Arnor. Mais bientôt les portes de la tente rouvraient et le défilé pouvait reprendre.

De nouveau le Maître d'Arme songea à sa femme, qui devait sans-doutes être parmi les derniers de la file, sur les deux cadeaux l'un était porté discrètement par le Maître d'Arme, une dague forgée pour cette occasion, l'interdiction du port d'arme empêchait la baronne de la porter, alors l'avait-il prit lui-même pour pouvoir l'offrir le moment venu. Sa femme portait le second cadeau, un service de vaisselle  gravé au nom des deux époux.

L'ancien soldat repensa rapidement à ses cadeaux, il effleura de sa main la dague afin de vérifier qu'elle était toujours à sa place. Plus le temps passait plus délégations arrivaient, le vieux guerrier n'en reconnaissait pas beaucoup, ses connaissances du monde de la noblesse étaient loin d'être ce qu'il y a de plus importantes. Il put néanmoins noter les provenances d'à travers tout Arda il ne pouvait pas donner de nom ou de titre précis à pratiquement chaque invité.

Il put reconnaître malgré tout dans les invités le seigneur du domaine de Kervras, ainsi que sa petite famille. Il salua calmement et discrètement la petite délégation. C'est vrai qu'il avait fait la connaissance de la famille de son compagnon Thorondil, ceci n'avait d'ailleurs pas trop plus au fauconnier qui aurait préféré qu'Adaes l'ignore, l'ambiance entre les deux hommes fut malgré tout assez froide au début, jusqu'à ce que le temps adoucisse les relations durant le voyage. La fauconnier n'était néanmoins pas là, sans-doutes occupé à faire autre-chose. Les présents était toujours recherchés et impressionnant, peu importe de qui ils venaient.

Adaes repensa quelques instants à ce qui l'avait amené là, au final sur tous ceux qui avaient participé à la mission du beffroi il n'y avait que la mercenaire qu'il n'avait pas revu, en effet il avait hébergé Njall le temps qu'il ne reçoive une proposition royale de protéger l'héritière du trône d'Arnor, ainsi sans-doute était-il là aussi à ce mariage, néanmoins leurs chemins ne s'étaient croisés que brièvement lors du voyage jusqu'à Minas Tirith.
#Adaes
Sujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence
Adaes Thiemond

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 8 Juin 2014 - 22:25
Six mois. Six mois ce sont écoulés depuis le retour du Roi sur le trône de l'Arnor, la situation avait changé, le royaume avait été secoué mais malgré tout il s'en était remit. Le vieux soldat pensait en avoir terminé avec les grandes actions, il retourna dans sa boutique et reprit du service en tant que maître d'arme après avoir récupéré de ses blessures, mais finalement il semblerait que sa participation fut notifiée, bientôt il apprit qu'il pouvait récupérer des terres.

L'hésitation fut de courte durée, Adaes Thiemond, chef de la maison Thiemond décida d'accepter de gagner des terres à gérer. Ceci le rendit fier intérieurement, jadis maison de noblesse roturière les Thiemond allait gagner des terres plus importante que jamais, une autre forme de pression tomba sur Adaes suite à cette nouvelle, il allait obtenir des terres à charge ainsi qu'un rôle, ainsi que le fait de pouvoir prendre des décisions. Il tentait de s'imaginer baron, ceci était difficile.

Néanmoins à l'annonce de cette nouvelle il savait que désormais il allait pouvoir retrouver de l'honneur pour sa maison et faire avancer les choses, depuis son installation à Annùminas il s'entendait bien avec Lilana Ynmas, patronne d'une auberge non loin de sa boutique, une relation c'était installée entre les deux, le vétéran pensa à concrétiser leur relation à l'annonce de son nouveau rang, ceci se fit et peu de temps après elle devint Lilana Thiemond.

Malgré le temps qui passait l'ancien maître d'arme avait malgré tout du mal à s'habituer à se faire saluer et appeler baron dès le matin, cela faisait malgré tout un grand changement dans sa vie, à cinquante-deux ans il venait tout juste d'acquérir ça. Néanmoins il prenait au sérieux son nouveau rôle, si l'on oublie le fait qu'il n'aimait pas aller au sénat, ce qui lui valait par moment des critiques de la part de sa femme.

Tandis que la vie se déroulait dans le fief d'Isle-Grise la nouvelle du mariage du Roi d'Arnor arriva, et Adaes devait y participer, il avait même était appelé à être garde-du-corps du Roi à Minas Tirith. Pour ceci il laissa donc son fief et Tenit pour s'en occuper en son absence, Lilana elle suivit le Baron dans sa route jusqu'à Minas Tirith, représentant la famille Thiemond. Pour la première fois depuis qu'il l'avait obtenu l'ancien maître d'arme revêtit son armure complète, que ce soit pour l'aspect officiel ou celui de garde du corps.

Au final le maître d'arme suivit le Roi à sa sortie, à ses côtés se trouvait le capitaine Ballas, le second garde-du-corps du Roi. Les armes étaient interdites dans la cité durant le mariage, mais en tant que garde-du-corps Adaes avait l'autorisation de porter une arme, ainsi à sa ceinture se trouvait Thie, elle avait retrouvée son éclat d'antan et son tranchant de jadis. L'Armure nouvelle d'Adaes le gênait un peu, il n'était pas vraiment habitué aux armures pesant une tonne.

Malgré tout il maintenant sa marche droite en évitant de trahir la désagréable ascension. Il restait droit le visage dur, en garde-du-corps en soit. Il accompagna le Roi en silence, restant à proximité. Il s'arrêta finalement lors de la rencontre des époux. Droit il scrutait la foule calmement, cherchant toute personne susceptible d'être un danger pour le roi. Ses mains étaient croisées, mais la main gauche était posée sur le pommeau de son arme, prêt à dégainer si nécessaire.

Le Haut-Roi arriva alors, Adaes se risqua à tourner son regard un instant sur celui-ci, c'était la première fois qu'il le voyait et mine de rien c'était impressionnant. Un temps de silence arriva finalement, lorsque le haut-roi rendit hommage aux morts du conflit ayant prit fin il y a six mois. Le maître d'arme repensa un instant à cette journée, elle avait vu mourir le prince héritier d'Arnor, qui ne fut que le dernier de tous. L'ancien Maître d'Arme ferma les yeux un instant, ce jour bien que marquant une victoire restait sombre pour le vétéran.

Finalement le mariage eut lieu après quelques signatures et le banquet put commencer. Le garde-du-corps resta à côté de son souverain, celui-ci et sa femme devait recueillir les cadeaux des dignitaires ainsi que les félicitations. Adaes restait aux côtés du seigneur d'Arnor, calme et posé. Malgré tout le maître d'arme pensait là que c'était la partie chiante de son rôle, après tout il restait fixer à voir défiler des personnes plus ou moins influentes féliciter les mariés et leur offrir un cadeau. Néanmoins il restait à l’affût, une main sur le pommeau près à réagir.
#Adaes
Sujet: Il sonne pour toi
Nivraya

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Rechercher dans: Annúminas   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il sonne pour toi    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 31 Mar 2014 - 20:53
La journée touche à sa fin, en même temps que la dernière chandelle allumée, qui vacille péniblement dans la pièce, agitée par la légère brise venue de la fenêtre entrebâillée. Il fait frais, mais pas froid, en dépit des températures glaciales qui règnent au dehors. Mais dans la petite pièce remplie de paperasse, il fait bon, et il est agréable de travailler tard le soir entre ces murs, quand plus personne ne s'y rend, et quand un silence agréable y règne. Un silence qui rime avec solitude, propice à l'étude et au travail. Seule assise à son vaste bureau, empêtrée dans des documents qui semblent vouloir monter à l'assaut du plafond, perdue au milieu d'un océan de parchemins et d'actes juridiques complexes rédigés dans une calligraphie à peine lisible, une jeune femme est penchée, les sourcils froncés, absorbée dans la lecture d'un document qui semble occuper l'entièreté de ses pensées. Elle caresse du doigt une plume installée négligemment non loin d'un encrier, machinalement, sans même y faire attention. Puis, après avoir pris une moue légèrement perplexe, elle plonge et retire l'instrument du petit récipient où repose paisiblement le noir liquide. Avec une souplesse acquise par l'habitude, elle imprègne le parchemin, rédige quelques lignes d'une écriture soignée et élégante, puis appose sa signature, referme le pli, et y appose son sceau. Une missive de plus rédigée, et probablement pas la dernière de la soirée, à en juger par le nombre incalculable de demandes qu'elle doit traiter.

L'hiver infernal qui s'est abattu sur l'Arnor, et sur toute la Terre du Milieu à en croire les nouvelles, a ravagé l'économie déjà fragile de certaines régions proches d'Annùminas. Les paysans incapables de cultiver leur terre se sont exilés en ville, et ils constituent désormais un contingent de pauvres, de miséreux et de malades conséquent, que les autorités de la ville ont le plus grand mal à gérer. La jeune femme, dans le cadre de son office, a déjà eu l'occasion d'observer leurs conditions de vie, et elle les a trouvées proprement indécentes : une dizaine de personnes logeant fébrilement, les uns sur les autres, dans un réduit ridicule. Et malheureusement, elle a pour mission de leur soutirer le peu d'argent qu'ils arrivent à gagner, pour rembourser des créanciers inquiets de jamais récupérer le moindre sou de la part d'une population mourante. La capitale d'Arnor, durement frappée par les conditions climatiques, est en effet abandonnée par sa tête, dont les pensées sont tournées exclusivement vers les intrigues politiques de la plus basse espèce.

Elle se tenait là, dans les rangs du Sénat, quand l'annonce publique a été faite, et que la nouvelle est tombée comme un couperet. Le Roi Aldarion serait mort, et son fils et légitime successeur doit donc être couronné pour préserver le trône. "Serait" mort, car en dépit du discours officiel servi par l'entourage du Prince, beaucoup de choses étranges se trament à l'insu de tous. La population n'est pas au courant, et a simplement entendu l'annonce tragique de la mort de son souverain, qui a soulevé une foule d'interrogations, et une certaine peine. Toutefois, les nobles qui se tenaient présents lors de l'annonce ont tous vu que les choses ne semblaient pas être aussi simples qu'on voulait le leur faire croire. L'intervention du Tribun de la Plèbe a jeté un pavé dans la mare, et a refroidi les ardeurs de la jeune noble, qui pendant un instant a vu l'opportunité de s'élever rapidement dans la hiérarchie nobiliaire de son Etat, en se rapprochant autant que possible du Prince et futur Roi. Mais la contestation de la part du Tribun a été trop vive et trop étrange pour n'être que l'expression de la folie d'un homme, et la réaction des fidèles du Prince bien trop ferme pour ne pas attirer l'attention de la jeune femme. Le Tribun Derulan a été chassé de la ville, en lieu et place d'être exécuté, ce qui a été interprété comme une marque de magnanimité de la part de l'héritier, mais qui en réalité cache peut-être des manigances plus sombres. Afin de vérifier son intuition, la jeune femme a envoyé une des deux seules personnes en qui elle a confiance enquêter sur les suites de cette affaire, mais elle n'a reçu aucune nouvelle depuis...

Les choses, quoi qu'on puisse en penser, sont compliquées pour la noblesse d'Arnor. Si le Roi est bel et bien mort, cela signifie que le Prince est désormais investi des pleins pouvoirs de commandement sur le royaume, mais eu égard à son jeune âge, il devra probablement les céder en partie à son mentor Caleb : un homme énigmatique aux motivations qui le sont encore davantage. Pour toute l'élite de la capitale, et a fortiori pour toute l'élite du pays, la recomposition de la tête de l'Etat implique de renouer des alliances avec les nouvelles figures fortes, pour maintenir sa position. Certains commencent déjà à se rapprocher de Caleb pour essayer de l'amadouer, en lui promettant soutien et assistance pour la régence. D'autres - dont Nivraya - se refusent à se positionner immédiatement, et continuent à entretenir le flou. Fort heureusement, elle appartient à la petite noblesse, et son ralliement n'est pas prioritaire. Mais lorsqu'on viendra la convoquer à un entretien avec le Prince, elle sera bien obligée de faire un choix. Il n'existe pour l'heure aucune opposition officielle au parti du Prince, car chacun sait que si la mort d'Aldarion est confirmée, alors c'est la mort qui attend les comploteurs.

En revanche, si sa mort n'est pas avérée, comme l'a laissé entendre le Tribun Derulan... alors les choses sont bien plus compliquées qu'il n'y paraît. Cela signifie dans un premier temps que l'ensemble des forces qui actuellement gouvernent le pays sont complices d'un coup d'Etat magistral. Une nouvelle particulièrement désagréable, car quand on a eu l'occasion de voir - même brièvement - le Roi Aldarion, on sait qu'il n'aura de cesse de retrouver son trône, dût-il éliminer tous ses opposants à mains nues. S'il parvient à revenir en force, une purge de grande ampleur se prépare, et tous ceux qui auront eu le malheur de choisir le mauvais camp seront décimés. Une situation particulièrement tendue, qui se lit dans les yeux de chacun. Nul n'ignore que dans les prochains jours, lorsque le sacre du Prince aura eu lieu, plus rien ne pourra empêcher Caleb de prendre le pouvoir absolu, et de régner comme il l'entend. Certains lui prêtent un caractère fort et un sens tactique aigu, qui pourraient lui permettre de renforcer considérablement la position de l'Arnor vis-à-vis des gobelins. D'autres ne le perçoivent que comme un manipulateurs mégalomane, et se méfient comme la peste de lui. Nivraya, quant à elle, est très partagée.

Peut-on réellement dire qu'elle n'est pas attirée à l'idée de se rallier parmi les premiers au futur nouveau gouvernement ? Un soutien aussi inconditionnel serait récompensé comme il se doit, et sa famille gagnerait en puissance et en prestige. Elle-même pourrait gravir les échelons, et se tailler une place confortable parmi ses pairs. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Est-il bon de tout sacrifier sans avoir la certitude d'en retirer quelque chose ? Car si Aldarion doit revenir, sa seule option sera de tout abandonner et de quitter le pays... une chose à laquelle elle ne peut se résoudre. Repartir sur les routes, retrouver une vie de roturière ? Jamais de la vie !

Alors qu'elle est absorbée par ses pensées, la plume suspendue au-dessus du papier, on frappe subitement à la porte. Si subitement, en réalité, qu'elle en sursaute et laisse tomber une grosse tâche d'encre sur le papier. Elle s'empresse de l'essuyer, mais le mal est fait : quelle horreur ! Cela lui apprendra à se laisser aller à rêvasser quand elle doit achever son travail. Revenant à la réalité, elle se fend d'un "entrez !" sec et cassant, reflet spectaculaire de son état d'esprit du moment. Elle est fatiguée, guère disposée à faire la conversation à Freyloord pour lui demander d'expliquer aux gardes qu'elle ne fait rien d'illégal en demeurant dans son office au palais après la nuit tombée. Mais au fond d'elle-même, elle espère secrètement voir rentrer Alyss, la jeune femme qu'elle a envoyée chercher des informations à propos du Tribun Derulan, et qui n'a toujours pas donné signe de vie. C'est la seule raison pour laquelle elle a accepté de répondre, sans quoi elle aurait purement et simplement gardé le silence, faisant comprendre au colosse qui barre l'entrée que les visiteurs qui qu'ils soient doivent repasser.

La porte s'ouvre donc, tandis que la jeune femme achève de remettre un peu d'ordre dans sa coiffure, pour se donner une allure. Freyloord pénètre dans la pièce avec la souplesse d'un chat... Un chat de près de cent kilos, haut de plus de deux mètres, affublé d'une musculature de titan. A côté de lui, même le plus grand des orques ressemblerait à un adolescent boutonneux. C'est l'incarnation de la force tranquille, et son visage calme et posé ne se pare jamais d'aucune expression. On dirait un énorme morceau de roche à qui on aurait donné forme humaine, et qui par quelque magie serait doué de vie. Un golem, en somme. Il incline légèrement la tête, et s'explique sans attendre, conscient que son devoir est d'être efficace avant tout. De sa voix caverneuse et pourtant assez plaisante, il lance :

- Ma Dame, quatre individus veulent vous rencontrer. Ce sont des... voyageurs. Ils ont beaucoup insisté pour vous parler, et je pense qu'ils ne partiront pas sans vous avoir vue.

Aucune question, aucune demande, simplement une stricte et claire énonciation des faits. Nivraya apprécie considérablement son économie de mots, et sa précision linguistique. Cet homme, dont le physique imposant cache remarquablement la brillante intelligence et la belle éducation qu'il a reçue, est le serviteur idéal. Satisfait de peu, il ne demande jamais rien, et fait toujours son travail avec une grande efficacité. En échange, la jeune femme lui offre le gîte et le couvert, le paie suffisamment pour qu'il puisse vivre sa vie, et lui laisse assez de temps libre pour qu'il puisse se plonger dans les livres qu'il affectionne tant. Elle le regarde droit dans les yeux, toujours surprise d'y lire autant de perspicacité, et analyse en un instant sa déclaration laconique, et pourtant pleine de sens. Elle n'a pas besoin de lui demander si les quatre "individus" sont dangereux, sans quoi il les aurait déjà renvoyé prestement. Comme il ne s'est pas donné la peine d'entrer sans attendre sa réponse, c'est qu'il ne s'agit pas d'un personnage important qu'elle devrait faire rentrer sans attendre. En outre, puisqu'il n'a annoncé aucun nom, ce n'est probablement pas un autre noble, ou encore un bourgeois venant lui demander de régler un problème. Des voyageurs a-t-il dit ? Il n'a pas mentionné leur provenance, ce qui signifie très certainement qu'ils n'ont pas voulu le lui dire. Quant à leur insistance, elle est des plus surprenantes, et ne peut qu'éveiller la curiosité de la jeune femme.

Après tout, elle n'est qu'une petite noble, femme de surcroît, et personne ne vient jamais la voir dans son office, lorsqu'elle y travaille. Pourquoi subitement quatre individus viendraient frapper à sa porte et lui demander audience ? Elle préfère ne même pas songer aux réponses possibles. Quoi qu'il en soit, si Freyloord a pris la peine de la déranger pour ça, c'est qu'il estime quelque part qu'elle a intérêt de les rencontrer, et qu'elle pourrait trouver ce qu'ils ont à dire intéressant. Elle claque des doigts, plus par habitude que pour manifester un ordre quel qu'il soit, et lui répond simplement :

- Faites-les entrer, si c'est ce qu'ils demandent.

Le géant s'incline, et quitte disparaît derrière la porte. Il est sans doute en train d'appliquer la procédure habituelle, à savoir demander aux quatre visiteurs de déposer leurs armes à l'entrée avant de pénétrer dans la pièce. Les consignes sont en général claires, et le gabarit du mastodonte n'invite pas à la désobéissance. Jamais. Une minute passe, avant que la porte ne s'ouvre à nouveau, pour laisser passer les quatre individus. Nivraya les dévisage soigneusement, un par un. Le premier à entrer est un homme d'âge mûr, une grosse barbe poivre et sel, mais l'air toujours vif de corps comme d'esprit. Son maintien est droit, mais il a l'air d'un vagabond avec ses cheveux en bataille, sa moustache épaisse, et ses traits tirés. Le malheureux a l'air fatigué, et on dirait qu'il vient de passer les pires jours de sa vie pour arriver jusque dans son bureau. Elle ne peut s'empêcher de se demander pour quelle raison.

- Maître Thiemond, lâche Freyloord sans hausser le ton.

Le deuxième à rentrer est un homme trapu, au visage parcouru de cicatrices dues à la rencontre avec l'acier. Il a l'air d'un pillard des plaines glacées, avec ses cheveux sombres hirsutes, et la barbe d'un voleur traqué, mais il semble venir de plus loin. Il ressemble à Freyloord, dans un sens, et la jeune femme se souvient que son homme-lige est originaire des grandes étendues désertiques du Nord, là où tout est gelé. Ce n'est pas un Lossoth, mais il a grandi près d'eux, et c'est probablement ce qui explique le regard légèrement plus amical qu'il pose sur ce guerrier imposant au moment d'annoncer :

- Maître Njall.

Le troisième est aussi différent des deux autres qu'il est possible de l'imaginer. Grand, et relativement longiligne, il a encore plus de cicatrices que les autres individus qui l'ont précédé. Ses traits semblent avoir été forgés dans les flammes de la guerre, sculptés à la hache ou à la pointe de la lance, et il semble accuser le coup de bien des blessures... dont une à l'œil qui lui donne un regard particulièrement étrange. Nivraya se demande un instant s'il est aveugle ou non, mais ravale son interrogation, et décide de faire preuve de patience. Une vertu noble.

- Maître Thorondil.

Le quatrième, ou plutôt la quatrième, tire instantanément une expression de surprise aussi brève qu'intense dans les yeux de la jeune noble d'Arnor. Qu'on lui présente trois hommes, des guerriers vétérans, des mutilés de guerre, cela va encore, mais une étrangère ? Elle connaît trop bien le Sud pour attribuer à ses traits et à cette peau des origines haradrim, ce qui ne laisse qu'une seul option : l'Est. Les Orientaux et l'Arnor ne sont pas en guerre, mais ils sont loin d'être les meilleurs alliés, et on ne peut pas dire que les représentants de leur race soient légion à venir visiter la capitale de la région. On en voit parfois, qui accompagnent des caravanes de marchands, mais ce sont pour la plupart des exilés qui se sont reconvertis dans le mercenariat. Freyloord dit qu'ils viennent du Khand ou du Rhûn, les deux terres que ces barbares appellent royaumes.

- Et voici Dame Shaïa.

Nivraya pose les yeux sur la petite compagnie, le quatuor qui a dû traverser bien des épreuves pour arriver jusqu'à elles, avec un message à lui délivrer. Tous sans exception ont l'air éreinté, et elle devine sans peine qu'ils ont derrière eux une voire plusieurs longues journées de cheval. Leurs visages sont sales, les tenues couvertes de neige et de terre, leurs mains crasseuses. Des âmes égarées depuis une semaine au milieu du Désert du Harad n'auraient pas eu une mine plus abattue. La jeune femme les dévisage longuement, avant de déclarer d'une voix teintée d'impatience :

- Maintenant que je sais vos noms, j'aimerais savoir qui vous êtes réellement. Et expliquez-moi quelle est la très bonne raison de votre présence ici à cette heure indécente. Vite, si possible. Et soyez convaincants, ou je fais appeler la garde.

La menace a été lâchée sur un ton parfaitement calme, et n'est de toute façon pas nécessaire. Sans armes, même à quatre, ils seraient bien incapables de se débarrasser de Freyloord qui peut probablement les briser les uns après les autres sans la moindre difficulté. Il se tient d'ailleurs derrière eux, silencieux, ses immenses bras croisés autour de sa poitrine large et musclée. Mais il est vrai que dans le pire des cas, elle peut toujours en appeler aux hommes qui patrouillent dans le palais, pour régler leur compte à ces étrangers, si d'aventure ils n'avaient pas de motif légitime de se trouver ici. Il n'y a nulle agressivité dans les paroles de la jeune noble, toutefois. Seulement le désir de connaître la vérité le plus rapidement possible, et de pouvoir rentrer se coucher à une heure raisonnable. Elle se met donc à observer tour à tour les quatre voyageurs, cherchant lequel va prendre la parole en premier.

#Nivraya #Thorondil #Shaïa #Njall #Adaes
Sujet: Un retour inattendu
Adaes Thiemond

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un retour inattendu    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 7 Mar 2014 - 17:06
Qui aurait put se douter de ce que l'avenir réservait à ces deux compagnons d'infortunes, trouvés par hasard ils voulaient juste faire un bout de chemin ensemble, afin de visiter la belle capitale de l'Arnor, désormais ils avaient bien plus à faire. A la suite du désaccord sanglant avec les gardes aux portes d'Annùminas le petit groupe avait quitté la ville, à la recherché du tribun militaire Vilyan qui devaient pouvoir agir pour la cause de Lestar.

Ramener sur le trône un roi, et empêcher un coup d'état tels étaient les intentions du garde du tribun de la Plèbe. A cheval le petit groupe de voyageurs avait fait route, à travers les vastes étendues de l'Arnor les trois hommes se hâtaient de rejoindre l'emplacement où devait se trouver le Tribun Vilyan. Le voyage ne fut pas parmi les plus longs, moins de deux jours de chevauchée suffirent à amener à destination les cavaliers.

Les deux Arnoriens et le Lossoth arrivaient à cheval sur une grande plaine, au loin l'on pouvait distinguer une troupe en arme s'entraîner au combat. Adaes regarda d'un air quelque peu nostalgique les hommes s'entraîner, tandis que son compagnon Lossoth s'émerveillait devant les soldats d'Arnor. Bien que le maître d'arme ne pouvait distinguer complètement leurs actions le vieux guerrier se rappeler des siens par le passé, lorsque jadis lui aussi était soldat de l'armée d'Arnor. Parfois il se demande encore si son choix était le bon. Mais en soit l'innocence d'un civil était tout aussi intéressante, ainsi que la liberté d'action que cela confère.

Au loin un cavalier fit demi-tour en voyant approché le petit groupe, sans-doutes un éclaireurs. La troupe de soldats étaient vêtus d'un orange significatif, la garde marchande il semblerait. Ceux-ci avaient terminés leur exercice puisque les mouvements se stoppèrent et que les soldats reprirent leur équipement. Peu après le départ du cavalier d'autres vinrent. Un petit groupe d'escorteurs vint à la rencontre du Tribun de la Plèbe et de ses deux gardes du corps.

Ce dernier confirma l'identité des soldats, tout en ralentissant sa monture afin de rencontrer calmement les cavaliers de la garde. Adaes fit de même, ne décrochant pas un mot, si ce n'est qu'il esquissa un sourire de soulagement en entendant le garde du tribun affirmait qu'ils étaient parvenus à leur objectif. Lestar fit les présentations aux escorteurs venus à leur rencontre, ceux-ci demandèrent au groupe de les suivre, groupe qui effectua la manœuvre.

Les trois hommes suivirent leurs guides jusqu'à rejoindre la troupe, le maître d'arme remarqua la présence de plus de soldats qu'il n'en avait apperçu au loin lors de l'entraînement, serait-ce donc des renforts du Tribun ? Ou bien est-ce que d'autres vinrent à la rencontre du responsable militaire, la réponse arriverait bientôt nul doute à ce sujet. Ades suivait Lestar de près au sein de la troupe, derrière Njall resta calme et se faisait petit, il semblait toujours aussi intéressé parce qu'il voyait.

Le groupe fit route à travers les soldats de la garde. Après avoir avancé un peu ils durent mettre pied à terre, entourés d'hommes ceci était plus prudent. Adaes tenait son cheval par les reines, suivant de près l'homme qui l'avait persuadé de se rendre ici. Le vétéran avançait en observant du coin de l’œil les soldats, certains n'étaient pas de la garde marchande, cela ne faisait aucun doute. Après quelques pas les trois hommes se trouvèrent face au tribun militaire. Lestar se présenta et salua le tribun, Adaes l'imita.


« Adaes Thiemond, garde du corps si l'on peut dire, enchanté Tribun. »

Le vieux guerrier restait droit, après tout il avait eu l'habitude de l'armée par le passé, bien qu'assez peu aimable en général et quelque peu plus détendu depuis la fin de sa carrière le vétéran savait encore comment parler à un supérieur militaire.
#Njall #Adaes
Sujet: Escale dans la cité d'Elendil [Adaes; Libre]
Adaes Thiemond

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Rechercher dans: Annúminas   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Escale dans la cité d'Elendil [Adaes; Libre]    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 26 Fév 2014 - 22:07
Les Compagnons faisaient routes côte à côte, les trois chevaux se suivaient de près. En premier Lestar, suivit de près par les deux lames qu'il recueillit par le passé. Adaes fut satisfait, à son plus grand plaisir l'homme qu'il avait protégé lui révéla la raison de sa présence ici ainsi que son identité. Un garde du tribun de la plèbe, comment pouvait-il être accusé de haute trahison. Ceci furent les premières pensées du maître d'arme, avant que la suite ne l'éclaire un peu plus.

Le garde lui expliqua la situation à Anuminas, comment la situation avait-elle put autant tourner au vinaigre en si peu de temps. Adaes soupira en repensant à la situation, ironique en soit peu de temps après qu'il ait quitté Anuminas celle-ci subit un semblant de coup d'état, à croire qu'un vieux guerrier n'a pas le droit de piquer une colère sans que le sort du royaume entier ne bascule, et pourtant c'est un retraité, cette coïncidence le fit sourire doucement, jusqu'à ce que la gravité de la situation ne le replonge dans une allure calme et froide.

Petit à petit Adaes apprit que pratiquement tous les représentants du pouvoir était tombé, ou bien avait trop peur pour défendre ce qu'il devait défendre, une situation honteuse pour le vétéran. Athos Derulan semblant être le dernier à connaître et protéger son devoir. Leur chance se trouvait donc dans la recherche du dernier Tribun pas encore cité. Dans tous les cas la route du petit groupe était toute tracée à l'heure actuelle.

Le roi, la dernière partie de la mission de Lestar consistait à retrouver le Roi d'Arnor porté disparu afin que le véritable possesseur du trône puisse reprendre son poste à la tête de l'Arnor et remettre ainsi le Royaume sur la bonne route. Néanmoins à l'heure actuelle il semblerait que la première tâche soit de quérir le tribun Vilyan. Adaes écouta la dernière question de Lestar et reprit la parole, l'air froid et grave.


« La question n'est pas de savoir si l'on regrette ou non ses actes, car peut-importe ce que l'on pense il faut assumer son rôle, et ce sont nos actes qui détermine ce dernier. La question est plutôt de savoir, jusqu'où nous mènera notre choix, peut-importe ce que l'on en pense... Dans mon cas c'est bien vite trouvé, cela me mènera jusqu'au bout de la terre du milieu s'il le faut, si vous avez besoin de la lame d'un vieillard pour vous aider bien entendu. »

Il termina sa phrase avec un fin sourire aux lèvres, pour lui il était clair qu'il ne laisserait pas tomber le royaume qui l'a vu naître aux mains d'hommes et de femmes aussi peu fréquentables que les membres de la couronne de fer. Même si il ne pouvait encore accordé l'intégralité de sa confiance au garde du Tribun Adaes le croyait, et il l'aiderait. Njall fut le premier à parler ensuite, hurlant qu'il était près également à aller jusqu'au bout et qu'il fallait rassembler l'armée avant tout. Adaes lui jeta un regard discret, ce Lossoth était arrivé il y a peu en terre du milieu, voulant servir de guide le maitre d'arme avait tout simplement entraîné un homme ne connaissant rien des environs dans ce qui deviendra peut-être un guerre civile, néanmoins il ne reculait pas, le vieux guerrier commençait à appréciait à haut niveau son compagnon d'aventure.

« Njall a raison, où se trouve donc le Tribun, qui nous puissions le contacter ? »


Désormais la machine était en marche, et l'avenir décidera du sort du petit groupe ainsi que de leur rôle dans les événements prochains.
#Adaes
Sujet: Premiers pas en terre civilisée [Libre; Amrod, Calion]
Calion Palantir

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Premiers pas en terre civilisée [Libre; Amrod, Calion]    Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 5 Mai 2013 - 1:08
Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! Troll_10

Le chasseur, toujours sonné, restait près du feu, la corde qui le ligotait était très proche des flammes et chauffait. Et tandis qu'il grillait à petit feu, de l'autre côté de la salle le combat s'intensifiait grâce à la présence du troll. Les Gobelins, renforcés mais bougrement indisciplinés, s'acharnaient sur les deux nouveaux compagnons présentés. Les deux hommes furent rapidement assaillis et durent alors se replier dans un couloir.

Acculés, les deux hommes se défendirent tant bien que mal. Blessés mais invaincus, il était sûr qu'ils n'auraient pas abandonné leur compagnon qui était presque aux mains des flammes.

Le troll scrutait ses ennemis, il se s'était pas encore vraiment donné, les quelques coups qu'il avait réussi à donner dans tout ce chantier n'avait pas touché leur but, il y a bien eu un ou deux peaux vertes qui a subi en tant que dommage collatéral mais ce n'était justement que des peaux vertes. Le troll levait sa masse, les deux hommes l'évitait, à croire qu'il devinait à chaque fois là où le troll allait frapper. Celui-ci se prit à hurler devant tant de chance. Heureusement, chacun des deux hommes finit par être blesser. Le premier, le plus jeune, reçu un coup de poignard dans son épaule, le second, le plus vieux, avait déjà l'air blessé avant d'entrer dans la bataille mais il fut à son tour décorer de son propre sang.

Le troll perdait ses moyens, il tuaient ses propres troupes au lieu de tuer deux misérables hommes. Le nombre de peaux vertes s'amoindrit rapidement jusqu'à ce qu'il ne reste que le troll et les deux combattants ainsi que le sonné dans la pièce.

Pendant ce temps, la corde du chasseur devenait rouge et une fumée fit son apparition au dessus de la corde.

Le troll, fatigué, les fixait. Enragé, il suait. N'ayant pas encore subi de coup de grande envergure jusque là, il semblait encore en bonne état. À nouveau, il brandit sa masse, de sorte que ses deux ennemis empoignèrent fermement leurs armes. La bête sauta vers eux puis envoya un coup d'estoc qui sépara à nouveau les deux guerriers. Ils l'attaquèrent sur ses deux flancs sans qu'il ne puisse contrer. Entaillé, il envoya valser le plus vieux sur un cadavre de peau verte. Le plus jeune restait, sur la gauche du troll puis il passa sous ses jambes et planta sa hache dans la cuisse de la bête. Le vieux put alors se relever et ce fut à son tour de blesser le troll.

Celui-ci se retrouva à genoux, mais sa masse toujours en main, il essayait d'aplatir ses ennemis mais en vain. Ceux-ci l'avaient à leur merci et ils se mirent ensemble à le frapper de leurs armes jusqu'à ce que la bête tombe.

Les deux hommes, couverts de sang se dépêchèrent d'aller sauver le chasseur dont la corde s'enflamma en un instant et toujours sonné, il ne réagit pas. Les deux vainqueurs éteignirent rapidement le feu en tapant dessus et en déliant la corde.
Tag adaes sur Bienvenue à Minas Tirith ! 938_la12

Le chasseur se réveilla et écarquilla les yeux.

"Hum ... J'ai pas tout suivi ... Il est mort le gros ? Les deux hommes acquiescèrent d'un hochement de tête. Et c'était bien ? À voir le sang que vous avez sur vos tronches, ça devait l'être."

Il se mit à rire, regrettant de n'avoir pas été présent. Il se leva et marcha vers le troll.

"Sacrée bête ... Bien joué les gars ! Il se retourna vers ses sauveurs. Au fait ... Moi c'est Aldaril. Enchanté les gars ! Il rit à nouveau puis se stoppa net car son regard se porta sur un coffre près du feu. Allons voir ça ..."

La petite troupe se réunit autour du coffre. Aldaril l'ouvrit. Dedans se trouvait quelques babioles sans importance mais deux choses attirèrent les yeux du chasseur. Une gourde et un autre objet. Il ouvrit la gourde afin de sentir ce qu'il y avait dedans.

"Ça ... C'est pour toi le Lossoth ! C'est une gourde de Miruvor. Il sembla réciter. Le Miruvor donne à ceux qui en boivent une nouvelle force au cœur, un nouvel espoir et une nouvelle vigueur. Que du bon. Dis-toi que Elrond, l'un des seuls Elfes en qui j'ai du respect en a donné à la Communauté ... Tu sais ce que c'est rassure moi ?"

Aldaril donna la gourde au Lossoth puis il se saisit de l'autre objet.

"Et ça, mon vieux c'est pour toi je pense. Un genre de pierre à aiguiser qui te servira je pense [Coticule du Mont Solitaire, avec un flacon d'huile d'olives du Dorwinion]."

Les trois hommes restèrent dans la grande salle à profiter du grand feu afin de panser leurs blessures et aussi se restaurer.
HRP//Cette aventure est donc terminée, j'espère que vous avez apprécié autant que moi, si vous avez des questions n'hésitez pas. Vous pouvez répondre après ce post si vous voulez épiloguer et d'aller où bon vous semble Smile.//HRP

P.S : Fo', si tu passes par là, merci à toi pour les idées de cadeaux Wink.

#Njall #Adaes #Aldaril
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