5 résultats trouvés pour Nodreth

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Sujet: PnJ(s) de Lithildren
Lithildren Valbeön

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Rechercher dans: Les fiches des PNJs   Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: PnJ(s) de Lithildren    Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 4 Mar 2023 - 23:20

Il fait partie de la lignée des Valbeön, le dernier mâle vivant, que beaucoup pensaient mort et enterré.

Le nom de Valbeön signifie pour certains la lignée des fauteurs de trouble, pour d'autres la lignée des maudits et voués à mourir bien plus tôt que nécessaire. Certains murmurent que cette lignée est condamnée depuis le temps de l'exode des Noldor et qu'elle n'a survécu jusque là que parce que certains de ses représentants étaient plus prudents que d'autres. En dépit des murmures, la lignée perdura, longtemps, longuement, mais à chaque génération son membre perturbateur de la paix et tranquillité. Une lignée au sang bouillonnant, refusant les lois et voies des Elfes, allant toujours chercher le conflit et l'aventure, incapable de rester au sein des cités elfiques.

Nodreth ne fit jamais guère exception à la règle. Jeune déjà, il eut un goût plus que prononcé pour les longues marches en dehors d'Imladris, où sa famille a toujours finit par revenir en dépit de tout. Il aurait pu se marier, s'établir, avoir des enfants pour poursuivre sa lignée, mais il n'eut jamais ce genre d'amour pour une vie paisible et sans événements. Il aimait, par-dessus tout, la liberté des oiseaux à aller où bon leur semblait. Malgré le symbolisme, Nodreth aimait les merles plus que les autres. Il en ignorait la raison et plaisantait souvent qu'il avait dû être un merle dans une autre vie. Peu importait.

Nodreth n'avait pas encore de sœur lorsqu'il quitta Imladris pour parcourir le monde. Il devint le Merle Vagabond - ou simplement "Le Merle" - pour beaucoup, humains comme Elfes. Mais ce que Nodreth appréciait plus que tout, c'était la solitude. Il n'aimait guère ni les conflits ou les affres de la guerre, ni les bagatelles entre races, ni la compagnie des autres. Il appréciait plutôt ses oiseaux et ne se priva jamais pour en dompter certains pour les avoir à ses côtés. Ainsi vagabonda-t-il pendant des siècles. Durant tout ce temps, il correspondit avec ses parents et apprit avoir une sœur, Lithildren. Il connaissait presque tout d'elle : sa vie, ses déboires amoureux et ses difficultés. Puis il apprit qu'elle était partie, elle aussi, et il n'eut plus de nouvelles d'elles - seulement qu'elle ne savait même pas qu'il existait. Il s'était senti renié, rejeté, par sa propre famille, qui n'avait jamais prit la peine d'au moins mentionner à Lithildren qu'elle avait un frère aîné. Et puis les rumeurs du sac d'Imladris et la fin de la correspondance avec ses parents finirent par l'atteindre et lui briser le cœur. Mais il ne sut jamais où était Lithildren, ni comment elle allait, ni même qui elle était. Il eut beau chercher sa trace mais elle s'effaçait toujours au bout d'un moment. Nodreth était rarement frustré mais il avait dû se résigner : il serait toujours loin derrière sur les traces de sa petite sœur.

Le Merle Vagabond n'eut qu'à tendre l'oreille aux rumeurs de la Terre du Milieu et il eut vent de nombreux troubles auxquels il ne s'intéressait pas mais qui, en revanche, avaient visiblement un lien avec sa sœur. Alors ainsi se mit-il en route pour Imladris, dans l'espoir de la retrouver.

Pour suivre les aventures de Nodreth :
1* - Entre rêves et réalité
2* - Un pas en avant pour un regard en arrière

La position actuelle de Nodreth est inconnue. Il est quelque part dans les Terres Sauvages.
Sujet: Un pas en avant pour un regard en arrière
Lithildren Valbeön

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un pas en avant pour un regard en arrière    Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 3 Nov 2021 - 16:02

- Nodreth , qu'est ce que ces ruines peuvent bien abrité ? Le mal qui sévissait là bas à été détruit depuis bien longtemps n'est ce pas ? Alors que craignons nous ?

La question résonna sans obtenir de réponses. Nodreth se mura dans la silence. Si Bénéthor insistait, il ne reçut aucune autre réaction de la part de l'Elfe. Edwÿne n'en menait pas large et commençait à ressentir une appréhension vis-à-vis de leur décision de suivre Nodreth. Ce qu'elle avait pensé comme une bonne idée devenait un regret. Elle fit d'ailleurs part de son inquiétude à Bénéthor.

- Je suis désolée de vous avoir convaincu de suivre cet Elfe, Bénéthor. Tout est ma faute. Nous ignorons où nous allons et nous ignorons le but de notre route. Je commence même à oublier quelle était notre destination, à vous et moi.

L'Elfe faisait mine de ne rien entendre. Il aurait volontiers abandonné les deux humains là mais Yalë lui avait demandé de les embarquer avec lui dans sa recherche du criminel responsable de la disparition de sa soeur cadette. Nodreth détestait les humains, ne leur trouvant strictement rien de bien. Ils étaient arrogants, véhéments, prétentieux, égoïstes et égocentriques. Comme s'ils pensaient que le monde n'évoluait qu'autour d'eux. Nodreth méprisaient la vie courte et misérable d'Hommes ne pensant qu'à leurs besoins au lieu de se soucier du monde. Il pensait différemment pour les Elfes. Il ne leur était pas plus fidèle et les voyait comme des aveugles marchant dans un chemin de certitude afin de ne pas risquer de mouiller leurs pieds, mais leur vie longue leur permettait de posséder savoirs et sagesses. Deux choses dont manquaient même les plus érudits et anciens des humains. Nodreth devait garder Edwÿne et Bénéthor encore un peu plus longtemps. Le moment venu, il leur fausserait compagnie et les abandonnerait à leur sort. Il n'avait que faire de leur survie. Seule sa soeur l'intéressait mais, entre les murs de la Cité Blanche, il n'avait ni le pouvoir ni l'envie de la retrouver. Il pouvait peut-être encore trouver quelque indice dans les étendues sauvages des Terres du Milieu.

Le trio continua sa route. Nodreth était distant, comme à son habitude, tandis qu'Edwÿne ne restait jamais loin de Bénéthor. Elle avait du mal à percer le mystère derrière les yeux cristallins de l'Elfe et se sentait bien plus en sécurité à moins de deux mètres du Rôdeur qu'en présence de Nodreth. Il était froid et, malgré le temps qui passait pendant leur voyage, elle regrettait de plus en plus de l'avoir suivit. Elle se demandait ce qui lui avait bien passé par la tête en convaincant le Rôdeur de faire de la route avec l'Elfe. Qui pouvait bien savoir à quoi pensent les Elfes ? Ils dépassèrent la région de la Moria et, petit à petit, Nodreth devint de plus en plus tendu. Seuls deux sur trois savaient quelle était la direction qu'ils prenaient. Celle des ruines d'Ost-in-Edhil. Edwÿne ne connaissait rien des ruines ni histoires elfiques, en vérité elle ne savait pas grand-chose sur le monde. Son éducation était aussi pauvre que le reste des paysans, travailleurs et la plupart des soldats humains. Seuls les officiers ou érudits, sans compter les nobles et bourgeois, avaient des connaissances sur à peu près tout. Edwÿne ne savait que reconnaître les plantes et comment les préparer pour faire un onguent, remède ou thé. La veuve rohirrim sentait bien les deux hommes qu'elle accompagnait se tendre. Nodreth devenait de plus en plus fermé – ce qu'elle ne pensait même pas possible – jusqu'à ce qu'ils trouvent quelque chose, là, perdu dans les plaines. Il s'agissait du cadavre d'une charrette avec une toile déchirée et très sale, penchée sur l'avant en raison de l'absence de cheval ou âne pour la tirer. Une des roues était d'ailleurs cassée. De prime abord, à part cette charrette abandonnée, le groupe ne vit rien. Jusqu'à ce que la veuve marche sur quelque chose qui craqua sous sa botte. Elle baissa les yeux sur une côte qu'elle venait de briser sous son pieds. Elle bondit en arrière en criant, tombant au sol et presque nez-à-nez avec un crâne seul, loin du squelette, embourbé dans l'herbe haute et sèche. Edwÿne lâcha un autre cri de terreur et trébucha pour se relever et s'éloigner de plusieurs pas. Nodreth inspecta longuement le camp, trouvant plusieurs autres squelettes. Le massacre était vieux de très nombreux mois. Ce qui, selon l'Elfe, faisait un lien avec les deux fugitifs d'Imladris. Il examina les ossements et en vint à une conclusion très simple : nulle lame elfique n'avait causé la mort. Cela pouvait indiquer deux choses. La premère était la possibilité qu'il s'agisse de bandits tuant d'autres bandits, le tout étant humains. La seconde hypothèse était que les deux elfes, Oropher et Lithildren, avaient été là à un moment donné mais sans armes elfiques et avaient utilisé des armes humaines pour faire leur forfait. Il n'avait trouvé aucun squelette féminin, que des masculins, mais sans aucune autre indication. La raison du massacre appartenait à tous ceux l'ayant vu... ou perpétré. Nodreth indiqua également qu'ils n'étaient plus très loin des ruines d'Ost-in-Edhil et que, si les deux fugitifs avaient été ici, ils seraient obligatoirement allés dans les ruines.

Ils se remirent en route vers lesdites ruines. Une fois sur place, ils purent admirer les ruines de murs, couloirs et colonnes. Il ne restait cependant que peu de choses à la surface et, au premier regad, Edwÿne déclara être déçue de ne pas voir plus. Nodreth se tourna donc vers elle pendant qu'ils traversaient les ruines.

- Ost-in-Edhil n'est pas une ville de la surface. Ost-in-Edhil se trouve sous nos pieds. J'avoue ignorer s'ils en a toujours été ainsi ou si elle a connue une chute, au sens littéral pour accompagner le figuré.

Edwÿne regarda sous ses pieds. Elle ignorait qu'il était possible qu'une ville se trouve là-dessous... Ils avançèrent lorsque, soudainement, Nodreth s'arrêta près de ce qui ressemblait à un champ de bataille. Il y avait quelques squelettes, dont un plus éloigné et appuyé contre un pan de mur. Son armure était clairement elfique, quoique légère. Nodreth approcha du corps et l'examina. Il pria également en sindarin, comme s'il connaissait le cadavre. Il se releva, inspecta le reste. Edwÿne était – légèrement – traumatisée à force de voir des squelettes. Mais elle restait forte : la mort ne lui était pas étrangère.

- Cet homme, cet elfe, était ce qu'on appelle un "gardien". Lors de la chute d'Ost-in-Edhil, certains se sont jurés de protéger les ruines et leurs secrets. Il est mort en accomplissant son devoir.
- Mais comment est-il mort ?
- Percuté par le cheval que vous voyez là. Il a dû mettre plusieurs longues minutes à mourir.
- Et votre soeur ?
- Je n'ai aucune preuve de son passage ni du contraire.


Nodreth s'assit au sol, soulevant un nuage de poussière. Il réfléchissait, essayait de déterminer, trouver quelque chose. Il devait penser.
Sujet: Un pas en avant pour un regard en arrière
Lithildren Valbeön

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un pas en avant pour un regard en arrière    Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 22 Sep 2021 - 18:08

Il avait été décidé de prendre la route vers le sud. Nodreth était familier avec ce chemin : il l'avait prit de nombreuses fois durant ces dernières années. L'elfe aux cheveux de jais avait annoncé à ses deux nouveaux compagnons de route que la route la plus "sûre" consistait à longer la Bruinen par la berge orientale tout en descendant vers Tharbad. Le chemin serait long, plusieurs semaines peut-être même plus, mais il en vaudrait sûrement la peine. Ils l'espéraient tout cas. Comment savoir où sa soeur et son amant étaient partis ? Il n'y avait aucun indice nulle part, aucune preuve quelconque. Leur meilleure chance était Tharbad. Avec tout le traffic, le commerce et les voyageurs, ils trouveraient bien quelque chose sur Oropher. Nodreth ne le connaissait même pas, ce qui compliquait la tâche. Heureusement, il avait demandé sa description à Yalë avant de partir. Comment pourraient-ils trouver ce fichu elfe, ce corrupteur, dans les vastes plaines arnoriennes, ou même du monde ? Il pourrait être n'importe où, surtout mort. Il eut une pensée. Comment Lithildren et lui avaient-ils été séparés ? Beaucoup de raisons étaient possibles mais elle ne serait jamais allée jusqu'à Minas Tirith s'il était mort. Il espérait que, si cela avait été le cas, elle serait retournée immédiatement à Fondcombe faire face à son jugement. Alors, que pouvait-il être arrivé ? Il y avait de nombreuses ruines et ombres dans les plaines arnoriennes, toutes regorgeant de danger. Il aurait suffit qu'ils tombent quelque part. Mais cela n'expliquait pas cette séparation. Quelle que soit la raison expliquant le fait que Lithildren ait libéré un criminel de guerre, elle était forcément liée à leur relation. Par amour ? Non, elle ne serait pas allée si loin et aurait cherché à le retrouver. A moins qu'elle n'ait eut une piste vers Minas Tirith ? Non, peu probable. Elle était une guerrière, pas du genre patiente.

Nodreth menait le trio sur son cheval tandis que Bénéthor et Edwÿne chevauchaient derrière. La rohirrim se demandait parfois s'ils avaient bien fait de le suivre. Bénéthor avait partagé ses doutes et ses impressions à la veuve mais elle n'avait pas voulu en tenir compte. Aujourd'hui, elle n'était plus si certaine du choix. Mais elle était ravie que Bénéthor ait décidé pour autant de venir. Elle ignorait si elle aurait survécu seule avec un elfe. Celui-ci réfléchissait sans cesse, espérant sûrement tomber sur un indice.

Quelques jours passèrent sans beaucoup d'échanges hormis les tâches pour allumer le feu, monter le camp et chercher à manger. L'elfe et le Dùnedain se répartissaient la dernière tâche pendant qu'Edwÿne organisait le camp et faisait l'inventaire de ses remèdes. Ce soir-là, alors qu'ils mangeaient un énième repas frugal, Nodreth se redressa sur sa couche.

- Bénéthor, vous qui êtes un Dùnedain, répondez à cette question. Entre Imladris et Tharbad sont les plaines sauvages arnoriennes. Où et comment, selon vos connaissances, deux elfes fuyards auraient pu se rendre et se séparer ?

Il n'avait pas l'habitude de demander de l'aide et ce n'était pas entièrement ce qu'il faisait. Il n'ignorait pas les ruines existantes, il y en avait seulement trop selon lui pour se faire une idée précises. De plus, l'Arnor ne faisait pas partie des royaumes dans lesquels il avait passé le plus de temps. Il avait une préférence pour les forêts, les cités gondoriennes et les archives rohirrims. Il avait voyagé d'ouest en est et inversement pendant dix siècles, sans jamais beaucoup s'attarder, ni créer de liens particulier. Nodreth était un elfe solitaire, comme beaucoup dans la famille Valbeön. Nodreth écouta attentivement la réponse de Bénéthor, sans poser d'autres questions ni répondre à une. Il se mura dans un cryptique silence, observant les flammes au centre du petit camp.

Edwÿne n'était pas à l'aise avec Nodreth. Son regard bleu glace n'inspirait pas la confiance et, malgré son visage elfique parfait, il avait des traits d'un homme renfermé, renfrogné et sans aucune volonté d'être accompagné. La rohirrim se demandait pourquoi, en ce cas, il avait demandé - ou plutôt ordonné - leur aide ? Elle imagina un plan plus sournois. Elle s'inquiétait pour la sécurité de Bénéthor et la sienne. La bonne nouvelle était que, s'ils passaient par Tharbad, ils pourrait facilement aller à Edoras chercher conseil et un toit, remplir leurs provisions... Elle pourrait les héberger pendant un temps pour chercher du repos et des remèdes. Elle n'exprima pas l'idée, c'était trop tôt encore, mais elle ne manquerait pas de se prononcer le moment venu. Pour l'heure, il leur faudrait dormir.



Les jours se suivirent, se ressemblant tous. Ils se levaient aux premiers rayons de l'aube, ramassaient leurs affaires, prenaient soit du lembas soit un repas, sellaient les chevaux puis se mettaient en route. Ils chevauchaient et profitaient du paysage, laissaient les chevaux s'hydrater sur les berges du fleuve

Mais ce matin-là ne fut pas comme les autres. Ils se mirent bien en route mais, à peine deux heures plus tard, ils furent témoin d'un éclat sur la route longeant la Bruinen. Le trio fut bloqué par deux hommes armés d'épées et d'armures rudimentaires pendant que trois autres dévalisaient ce qui ressemblait à une famille à charrette. Les bandits jetaient caisses et sacs au sol, les vidaient et prenaient ce qui avait l'air d'avoir un minimum de valeur. Ils riaient, visiblement enivrés par la peur qu'ils infligeaient à cette famille qui ne possédait clairement pas grand-chose.

- On n'passe pas si on paye pas !

Nodreth haussa un sourcil. Il n'était guère impressionné mais ils avaient l'air aussi robustes que sérieux. L'elfe descendit de son cheval avec grâce.

- Eh qu't'as vu l'épée de c't'oreille pointue ?

L'elfe se tourna pour dégainer son épée et, dans un unique geste aussi gracieux que rapide, trancha la gorge de l'humain le plus proche de lui. L'autre se figea, ahuri, et ce fut une flèche de Bénéthor qui lui ôta la vie. Les trois autres s'étaient arrêtés et foncèrent en tandem vers l'elfe. Encore une fois, Bénéthor en tua un avec une flèche pendant que Nodreth se débarrassa des deux autres aussi facilement que rapidement. Edwÿne accourut vers la famille en détresse et leur assura que tout allait bien. Le trio de voyageurs aida les démunis à ranger la charrette - sauf Nodreth qui s'occupa de discuter avec l'homme de la famille.

- Que fuyez-vous ainsi ? Quel réconfort cherchez-vous au nord ?
- Z'allez au sud ? Oh non non non, mauvaise idée ! Y a des fantômes dans les ruines !

La curiosité de Nodreth fut piquée. Edwÿne et Bénéthor écoutèrent d'une oreille plus ou moins attentive.

- Que voulez-vous dire ? Quelles ruines ?
- Les vieilles ruines du col, au sud d'la Moria ! Ah oui oui, des fantômes mon bon m'sieur ! J'y ai vu d'mes yeux propres, oui !
- D'où venez-vous ? demanda soudainement Edwÿne.
- Tharbad, ma p'tit dame ! Mais on v'lait aller dans les montagnes, paraît qu'y a un village là-haut ! Mais après les ruines qu'est-ce qu'on qu's'est dit ? Ah non non, pas les montagnes ! Fichues ruines et montagnes ! Alors c'à Bree qu'on va ! Mais qu'on peut pas traverser l'fleuve alors on va prendre la route !

Le trio finit d'aider les démunis et ils repartirent. L'homme de la famille semblait un peu... perdu mentalement. Nodreth, Bénéthor et Edwÿne se remirent en selle et reprirent la route vers le sud. Il ne fallut pas longtemps avant qu'Edwÿne ne prenne la parole.

- Que pensez-vous des histoires de cet homme, Nodreth ?
- Les ruines dont il parle sont Ost-in-Edhil, autrefois estimées et là où les Anneaux de Pouvoir furent forgés par les Elfes. La capitale do royaume d'Eregion, lorsqu'il existait encore. Il ne s'agit aujourd'hui que de ruines, comme tout l'Eregion où nous chevauchons aujourd'hui. Quant au village, aucune idée.
- Devrions-nous aller à... ces ruines, en ce cas ?

Nodreth fit la moue.

- Il faut être fou pour aller là. Aucun elfe sain d'esprit ne vivrait où ne s'arrêterait dans ces ruines. Même moi je n'y ai jamais mit les pieds.

Il n'en dit pas plus. Nodreth savait des choses après dix siècles d'existence. Evidemment, certains savoirs ne devait pas se partager. Il n'irait vers les ruines sous aucun prétexte connu. Il ne voulait pas risquer sa vie là-bas.
Sujet: Entre rêves et réalité
Lithildren Valbeön

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Entre rêves et réalité    Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 9 Sep 2021 - 20:46

Le repas terminé et la soirée avancée, Meydoen n'avait que peu de tâches à accomplir. Il se pencha dans ses parchemins et remèdes. Son épouse et Edwÿne était partie marcher un instant et il savait qu'elle demanderait pourquoi il avait les sourcils froncés ou encore pourquoi un elfe prendrait la peine de mettre en garde de simples mortels. Il l'ignorait parfois lui-même. Il aurait pu ignorer son inquiétude mais il n'y parvenait pas. Les siècles passaient mais ces dernières années avaient marqué le guérisseuse plus que cela n'aurait dû arriver. Perdre sa fille unique avait été une blessure immense dont il ne pouvait guérir ; quant à la trahison de Lithildren, cela l'affectait énormément. Il était rare que les elfes se retournent contre les leurs. Rare mais pas impossible.

Alors qu'il était concentré, le Rôdeur vint le voir. Il lui demanda conseil. Meydoen se leva et invita l'humain à le suivre.

- Les routes du destin, bien des fois, aussi brumeuses qu'un matin d'automne. Les elfes ont beau avoir la sagesse et la connaissance, l'expérience et une capacité d'anticipation, nous ne connaissons pas l'avenir. Nous pouvons sentir la force des âmes, supposer ce que le destin nous réserve, mais nous ne savons pas tout. Il lâcha un long soupir. Je ne sais où vos pas doivent vous mener, Dùnedain. C'est une question à laquelle il vous faudra répondre vous-même.

Alors qu'ils parlaient et pensaient, un garde les interrompit.

- Maître Meydoen ! Le Seigneur Ovadiel vous demande.

Le guérisseur haussa un sourcil mais inclina du chef avant de se tourner vers le Rôdeur.

- Allez trouver Edwÿne et mon épouse. Dites-leur de me trouver à la demeure du Seigneur Ovadiel.

Le mortel s'empressa d'obéir pendant que le guérisseur elfe suivait le garde jusqu'à la demeure dudit seigneur. Il ne fut ni plus ni moins conduit à la table de celui-ci, installée sur une large terrasse donnant une imprenable vue sur la cité. Seigneur Ovadiel était assis en bout de table avec son épouse à sa droite, sa fille Yalë - que Meydoen salua avec respect - et un de ses deux fils. Mais ce fut l'autre invité qui surprit le guérisseur. Cet elfe avait les mêmes traits qu'une autre, il pouvait le jurer. Le Seigneur Ovadiel avait l'air grave et il invita Meydoen à s'asseoir. Il ne fallut que deux minutes pour que les trois autres personnes attendues arrivent. Thalnya fut installée auprès de son époux tandis qu'Edwÿne et Bénéthor furent assis aux côtés de l'inconnu. Ovadiel fut le premier à parler.

- Merci d'être venu aussi rapidement, Maître Meydoen. Je gage que vous connaissez notre invité ici-présent. Meydoen hocha péniblement de la tête. Bien.
- Seigneur Ovadiel, je sais que vous tenez absolument à l'hospitalité qui vous a toujours caractérisée, mais je n'ai pas le loisir ni luxe de m'éterniser ici. J'ai entendu les murmures dans la lande et la forêt : je veux savoir où est ma soeur.
- Votre soeur a tué deux gardes et fait s'évader un autre enfant d'Imladris, Oropher. Elle est actuellement recherchée et nous la savons à Minas Tirith pour des raisons que nous ignorons encore. Le Capitaine Serambeür de Gar Thulion est à sa recherche.

Le silence fut plus pesant encore que les mots. L'elfe aux cheveux de jais et aux yeux d'un bleu cristallin eut les épaules affaissées à cette nouvelle.

- Qui est cet Oropher ?
- Son ami d'enfance. Il a quitté la cité il y a longtemps pour rejoindre l'Ordre de la Couronne de Fer. Il a participé à la prise d'Imladris et était en déroute depuis que le régent Palantir l'a reprise.
- Je quitte Fondcombe pour six siècles et voilà dans quel état je la retrouve ? Il fit une pause et soupira. Que comptez-vous faire à ma soeur ?
- Elle subira le même sort que tous prisonniers et criminels.

L'elfe se passa une main sur le visage.

- Qu'avez-vous fait de vos années, Maître Nodreth ?

Le question capta l'intérêt du Rôdeur, alors que le reste de la conversation l'avait soit confus, choqué ou juste perdu.

- Vous vous souvenez que j'étais parti peu après le Long Hiver, il y a environ six siècles. Après cela j'ai suivi de loin les conflits, je n'avais que peu d'intérêt pour cela. En revanche, ces dernières décennies, je me suis intéressé à certains artefacts elfiques volés ou simplement disparu. Je n'avais eu aucune chance, évidemment. Que des pistes sans intérêt. Jusqu'à la rumeur de chasseurs de trésor et artefacts anciens ne me parvienne, suivie des rumeurs sur Minas Tirith et une elfe à l'intérieur.
- Comment saviez-vous qu'il s'agissait de votre soeur ? demanda Edwÿne soudainement. Elle ne fut visiblement pas la seule à se le demander.
- Nos parents me tenaient régulièrement au courant jusqu'à ce que je n'ai plus de nouvelles. En apprenant le sac d'Imladris, j'ai su que c'était la raison mais j'ignorais si Lithildren était encore vivante ou non, et j'étais trop occupé et surtout trop loin. Je suis allée jusqu'à Osgiliath pour chercher la Fraternité de Yavannamirë, et même au nord, sans pour autant entrer dans Dale. Mais je n'étais pas loin.

Le silence vint. Ovadiel et Meydoen échangèrent un regard. Le nom ne leur était pas étranger, malheureusement. Nodreth capta le regard mais n'en dit rien. Il se contenta de faire la moue.

- Que comptez-vous faire, Nodreth ? Capitaine Serambeür s'occupe déjà de retrouver et ramener Lithildren pour la faire juger. Si Minas Tirith est fermée aux étrangers, même avec l'autorité du Conseil que le capitaine possède déjà, vous ne rentrerez pas.
- Je vais chercher Oropher.
- Où ? Personne ne sait où ils sont partis.
- Il y a de nombreux endroits. Mais si elle est allée à Minas Tirith, ils ont sûrement été séparés. Les rumeurs ne parlent que d'une seule elfe, pas de deux. Cela veut dire qu'entre ici et Minas Tirith, peut-être même avant, ils ont été séparés. Je vais faire le même chemin qu'eux et essayer de trouver des indices sur où cet Oropher.
- Aussi appréciée votre aide soit-elle, je...-
- Mon seigneur, personne ici ou ailleurs n'a su protéger ma soeur.
- Vous non plus.

Meydoen et Nodreth échangèrent un regard de défi.

- Votre famille a toujours été turbulente, Nodreth, reconnaissez-le. Votre tante est morte pendant la prise de l'Ithilien par les orientaux, vos oncles sont morts, vos parents également. Votre soeur a quitté la cité pour vagabonder entre la Lorien et la Forêt Noire, et maintenant provoque le trouble dans la cité de son enfance et désormais en terre humaine. Quant à vous, qui êtes bien plus âgé, vous êtes un vagabond qui n'avez jamais reparut pour que votre soeur ne vous connaisse. Elle a été seule et aujourd'hui vous voulez vous lancer dans une quelconque vendetta pour elle ?

Le silence pesa encore une fois. Nodreth se leva, remercia le Seigneur Ovadiel pour son hospitalité et quitta la demeure d'un pas rapide. Il n'y eut aucune autre conversation puisque Yalë sortit de table peu après. Edwÿne et Bénéthor prirent congé.


¤     ¤     ¤     ¤     ¤

Nodreth marcha dans les rues d'Imladris. Longtemps n'avait-il pas été dans ces murs et il ne les aimait pas plus que lorsqu'il était parti. Il se sentait étouffer, coincé entre deux murs. Il entendit des pas rapides derrière lui et vit nulle autre que Yalë après lui.

- Attendez, Nodreth !

Il s'arrêta, les lèvres retroussées.

- Lithildren était blessée lorsqu'elle est revenue à Imladris. Un poison. C'est après l'avoir guérie qu'elle a libéré Oropher. Il avait demandé à lui parler alors que le capitaine Serambeür essayait d'avoir des informations sur la Couronne de Fer.
- A quoi pensez-vous ?
- Oropher lui a peut-être fait du chantage ? Peut-être qu'elle détient plus d'informations qu'elle ne le dit, pareil pour Oropher. Ils sont tous deux traîtres et complices mais, une chose est sûre, Lithildren est peut-être manipulée.
- Raison de plus pour retrouver cet Oropher.
- Aussi compétent que vous pouvez l'être...

Elle lui indiqua l'identité des deux humains qui étaient assis à la table d'Ovadiel. Nodreth voyait où Yalë voulait en venir. Il hocha de la tête et partit à la recherche du Rôdeur et de l'humaine.


¤     ¤     ¤     ¤     ¤

Edwÿne et Bénéthor étaient retournés vers la demeure de Maître Meydoen, à défaut de savoir où aller d'autre. Ils ne parlaient que peu, mais échangèrent quelques pensées sur la soirée, les paroles du guérisseur elfe ainsi que la direction prochaine à prendre. Ces longues dernières semaines avaient rendu Edwÿne plus ouverte, quoique ses traumatismes la rendait souvent triste, parfois absente mentalement. Alors qu'ils marchaient sous la douce lueur de la lune, caressés par une légère brise, des bruits de bottes rapides vinrent les déranger. Bénéthor se retourna vivement, cherchant qui venait. Il ne s'agissait de nul autre que de Nodreth, cet étrange elfe aux cheveux noirs et yeux bleu.

L'elfe leur expliqua simplement qu'il se pourrait qu'il ait un besoin certain d'avoir la guérisseuse et le Rôdeur à ses côtés pour rechercher Oropher. Il expliqua que, malgré sa qualité d'elfe, les gens devenaient méfiants envers son espèce et qu'ils auraient plus de chances de trouver le responsable de bien des maux à eux trois. Il les laissa sur cette proposition, leur offrant la nuit pour y réfléchir.

- Je vous attendrai demain à l'aube. Si vous ne venez pas, je partirai sans vous.

Il les laissa là, sans plus de mots ou explications. Bénéthor et Edwÿne voulurent en toucher un mot à Edrahil mais on leur apprit qu'il avait quitté la ville à l'opportunité de la nuit. Peu importait. Bénéthor manqua de peu d'aller le trouver mais Edwÿne parvint à le convaincre que cela n'en valait pas la peine. Il leur fallut décider s'il en valait plutôt la peine de suivre ou non l'elfe brun. Ils y passèrent une partie de la nuit avant d'aller dormir.


Au lendemain matin, lorsque les premières lueurs de l'aube pointèrent, Nodreth guettait avec impatience la sortie de la ville. Il fut ravi de voir que les deux humains avaient décidé de le suivre. Après tout, cette quête ne le concernait pas que sa personne, mais la Terre du Milieu toute entière.

- Pour se rendre à Minas Tirith en partant d'Imladris, il n'y a que peux de choix. Deux, en réalité. Soit passer par le col, soit aller au sud vers Tharbad. Le chemin par le col sera plus long tandis que celui par le sud sera dangereux. Quel chemin préférez-vous prendre ?

Il regarda les deux humains, attendant leur réponse.

#Ovadiel
Sujet: Entre rêves et réalité
Lithildren Valbeön

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Rechercher dans: Fondcombe   Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Entre rêves et réalité    Tag nodreth sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 8 Sep 2021 - 17:26

L'Elfe aux jeunes traits délicats écouta, mains liées, les deux étrangers raconter leur histoire. Il ne put retenir un haussement de sourcil étonné. Le silence tomba lorsque Bénéthor cessa de parler. Edwÿne regarda son maître puis ses deux compagnons de route depuis un très long moment - probablement des semaines, voire plus. Même Thalnya se tut tandis que son époux réfléchissait. Il se redressa finalement, la sagesse et la lumière des Premiers-Nés émanant de lui comme une évidence. Il se tourna d'abord vers Bénéthor, le cas le plus simple.

- Que vous sauviez et aidiez mon ancienne apprentie est un geste qui me fait vous faire confiance. Je sais ma chère Edwÿne un peu difficile à enseigner mais je gage que vous saurez lui faire voir la lumière là où l'ombre s'est installée. Quant à vous-même, votre coeur et votre esprit sont embrumés par les mauvaises questions. Il vous faut voir au-delà. Voyez les choses ainsi : si vous étiez retourné auprès de vos proches, vous n'auriez pas aidé mon apprentie et donc vous n'auriez pas sauvé Edrahil. De même, Edwÿne serait probablement perdue aux loups ou Orcs qui rôdent dans les Terres Sauvages. Votre but vous semble inconnu mais il n'est pas forcément nécessaire d'en avoir pour suivre son coeur ou son instinct. Le destin prend des chemins et des apparences bien différentes selon ce que vous êtes capables de voir ou comprendre. Réfléchissez-y, mon ami.

Il tourna ensuite son visage vers Edrahil, sans changer son ton ni son expression, les deux étant calmes et empreint de bonté et bienveillance.

- Ce que vous recherchez est un savoir ancien et probablement oublié. Aucun elfe ni ne pourra ni ne voudra vous enseigner ce savoir. Il s'agit d'un savoir qui n'a plus sa place en ce monde et qui, je le craint, n'y mérite nullement sa place. Il s'agit d'une connaissance d'un temps plus pur, plus innocent peut-être. Une telle connaissance ne pourrait qu'apporter convoitise et regards indiscrets et, en tout sympathie mais franchise, les Elfes ont porté bien assez d'intérêt durant ces dernières années, décennies ou siècles qui peut dire. Il inspira légèrement. Néanmoins si les savoirs ancestraux et magiques sont votre souhait, vous pouvez toujours consulter Mithrandir à ce propos. Je doute que le magicien ne réponde à vos questions mais votre chance vous mènera peut-être à lui adresser la question.

Meydoen passa son regard sur l'étrange trio.

- Un soupçon de destinée vous lie tous trois. Mais les ténèbres du monde sont bien plus présentes que les rares rayons de lumière. Je n'ai aucune direction à vous confier, mais sachez que même jusqu'ici il nous parvient de funestes présages sur les cités des Hommes. Minas Tirith est en proie à un mal intérieur, plusieurs mêmes, comme un arbre mourant. Ni Edoras ni Annùminas, ni Fornost, ni Dale ne sont sûres. Ne parlons pas non plus des troubles dans les montagnes naines ou des forêts des Elfes. Il n'est nul endroit en Arda où vous serez en sécurité. Il lia de nouveau ses mains, le visage grave. Je comprends l'urgence de vos quêtes et désirs mais ici est là où vous serez le plus en sécurité pour l'instant. Tâchez d'y penser.

Edwÿne le remercia d'un hochement de tête. La soirée se déroula sans beaucoup plus de discussions aussi profondes. Alors que la nuit avançait, Edwÿne et Thalnya décidèrent de se promener sur les sentiers de pierre.

- Qu'Imladris m'avait manqué... Cependant, ma Dame, pourquoi autant de méfiance ? Je n'ai jamais vu Maître Meydoen si inquiet. De plus, je ne m'attendais pas à voir des gardes patrouiller si loin.

Thalnya eut un air triste.

- Mon époux est troublé. Les temps sont durs depuis la guerre contre la Couronne de Fer. Sans parler que, il y a de cela des mois et des mois, une des nôtres nous a trahit.

Edwÿne haussa un sourcil, intéressée.

- Une ancienne combattante, du nom de Lithildren Valbeön. Une enfant d'Imladris. Elle a fait libérer un traître, un criminel de guerre et a mit fin à la vie de gardes puis abandonné ses amis, blessant un humain au passage.

L'horreur de la situation choqua Edwÿne. Elle n'aurait jamais pensé qu'une elfe puisse faire ce genre de choses. Evidemment, le nom ne lui disait rien du tout, mais elle ressentit la peine de son ancien mentor, ainsi que son désir de protéger le peu qu'il lui restait.


¤     ¤     ¤     ¤     ¤

Ailleurs, pourtant dans la même Cité, un cavalier entra en trombe en ville. L'homme, un elfe, ordonna à voir le Seigneur Ovadiel sur le champ. Si les gardes essayèrent de le raisonner, il ne voulut rien entendre et fut, malgré tout, conduit au Seigneur. L'homme ne dit qu'une chose, qui résonna dans les coeurs et les oreilles de la ville comme le hurlement du loup résonne dans la vallée.


- Où est Lithildren ?! Où est ma petite soeur ?!
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