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Sujet: Le Fer est enfin Rouge [OUVERTURE SCENAR STAFF]
Learamn

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Rechercher dans: Les Montagnes Grises   Tag varbeorn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le Fer est enfin Rouge [OUVERTURE SCENAR STAFF]    Tag varbeorn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 26 Mar 2022 - 21:37



Therkâ Nâla la Résiliente. Ainsi avait été surnommée la citadelle juchée sur un des contreforts des Montagnes Grises. Quelques mois plus tôt, elle avait été la cible d’un violent assaut mené par les forces du Roi Baltog, en pleine confiance suite à sa victoire écrasante à Kalil Abad située à quelques lieues seulement de là. La contre-offensive des gobelins aurait pu avoir des conséquences catastrophiques si elle était parvenue à passer le col des Montagnes Grises et ainsi déferler vers le Sud le long des Monts Brumeux pour y ravager les colonies naines sans défenses. Mais la forteresse avait tenu. Les guerriers d’Erebor avaient vaillamment ralenti les forces ennemies au côté de leurs fidèles alliés du Rohan et la victoire était finalement venue par l’intervention providentielle des archers Dalites et des guerriers issus des tribus Béornides. Ici, l’envahisseur avait été repoussé et la guerre s’était enlisée; la dynamique d’offensive éclair des Nains qui leur avait permis de progresser avait été anéantie par l’humiliation de Kalil Abad tandis que la violente contre-attaque des Gobelins avait été rapidement stoppée net. Ainsi, depuis plusieurs semaines, chaque camp se jaugeait depuis leurs positions respectives tout en se préparant à l’affrontement final. De part et d’autre, les renforts affluaient par milliers et tous sentaient que le dénouement de la Reconquête Naine s’approchait à grands pas: seule l’issue de la campagne demeurait un mystère total.

Ils étaient tous réunis dans la salle exigüe qui servait de quartier général pour les armées coalisées. Les représentants de chaque faction qui avaient répondu à l’appel du Roi sous la Montagne se tenaient debout autour d’une large table ronde qui avait été sculptée à même la roche de la caverne dans laquelle ils s’étaient installées. Therkâ Nâla était une forteresse dont l’importance stratégique, en tant que dernier avant-poste avant Gundabad, était capitale mais la citadelle n’avait pas été conçue pour accueillir le Roi des Nains et l'entièreté de ses troupes. L’espace y était restreint. A l’intérieur de la montagne, les milliers de guerriers nains étaient tassés dans la pénombre, n'attendant plus que le signal du départ. Les humains qui s’étaient joint à l’effort de guerre avaient, quant à eux, choisi d’installer leur campement dans la vallée attenante. Au sein, du bâtiment, il n’y avait ni luxueux quartiers, ni majestueuse salle du trône. Simplement cette caverne circulaire qui avait été aménagée au sommet de l’édifice, sur la plus haute tour de la forteresse et qui surplombait les environs couvert de tentes rouges et or.  Au centre, on avait déroulé une immense carte de la région truffée d’inscriptions en runes naines.

Le Roi Thorik se tenait fièrement face à ses alliés. Si les cernes qui entouraient ses yeux noirs trahissaient son état d’extrême fatigue, à l’intérieur de son regard on ne pouvait discerner que son immense détermination. Cela faisait moins d’un an qu’il était monté sur le trône d’Erebor, mais il avait déjà marqué l’histoire de son peuple. La question qui demeurait était la suivante: serait-il célébré dans les grimoires comme le Roi qui avait redonné aux Nains leur gloire perdue ou alors celui qui avait mené les siens à leur perte?


“Héros des Peuples Libres…J’aimerais tout d’abord exprimer ma plus profonde gratitude à votre égard. Votre soutien sera déterminant dans le succès de notre offensive et vous serez, à jamais, considéré comme des amis des Khazad. Nos cités seront pour  vous une maison et nos forteresses,  des abris si un jour les vôtres devront chercher un refuge.”


Le monarque marqua une pause et croisa le regard de tous les chefs en présence, comme s’il cherchait à appuyer ses propos. Il y avait tout d’abord le jeune Orwen, prince déchu et exilé du Rohan. Son histoire était faite de tragédies et lui plus, que quiconque, comprenait ce qu’endurait le peuple nain depuis de longues années. Ce n’était pas un hasard si lui et ses hommes avaient été les premiers à rejoindre la coalition. Ils avaient joué un rôle déterminant notamment dans la prise et la défense de Therkâ Nâla. Malheureusement, ils avaient subi de lourdes pertes et la communication avec leur royaume natal avait été coupée depuis plusieurs semaines. Des fiers éoreds d’Orwen, ne subsistait qu’une centaine de combattants épuisés qui n’avaient plus rien de cavaliers.

Juste à côté se tenait le taiseux Drár, Compagnon de la Croix-de-Fer et héros de la reconquête. Avec la capture d’Hadhod-Croix-de-Fer par les sbires de Baltog et l’absence du Général Bahin chargé de veiller sur les colonies de la Moria en l’absence du maître des lieux, le vaillant guerrier avait été choisi par ses compagnons pour représenter les siens au conseil qui se tenait. Suite à la bataille de Kalil Abad, durant laquelle la majorité du corps expéditionnaire de Hadhod avait été décimée, Bahin avait décidé d’envoyer de nombreux renforts depuis la Moria qui avaient fini par rallier la coalition quelques jours auparavant. Cela affaiblissait certainement leurs défenses sur place mais les Nains de la Moria n’avaient pas hésité une seule seconde à se mobiliser en nombre pour libérer Gundubanâd. C’étaient ainsi plus de milles haches affûtées qui étaient venus renforcer les rangs de la coalition, déterminées à retrouver leur Seigneur tenu captif dans les profondeurs de la ruche.

Il y avait également le Ramekhtûrg, Général des armées des Montagnes Bleues, reconnaissable parmi tous à sa longue barbe rousse soigneusement tressée qui virevoltaient telles des flammes dans sa frénésie guerrière. Les guerriers d’Ered Luin, avaient également répondu en nombre à l’appel de Thorik malgré la distance. Le Seigneur Gomenar avait sélectionné son meilleur régiment pour mener l’expédition: Id Ursu Gabilgathol. Et si les masques qu’ils portaient symboliquement au combat ne disposaient pas des pouvoirs quasiment mystiques que leurs ancêtres avaient usés au Premier  ge, ces fantassins étaient sans nul doute parmi les guerriers les plus redoutables de ce monde.

Yangrur Epaule-Rouge, Seigneur de Gunduzahar, était également présent. Son apparence dénotait avec celle de ses comparses: il avait la barbe taillée et les cicatrices d’une importante brûlure montait depuis son épaule droite jusqu’à sa tempe. Les chairs rougeâtres et calcinées témoignaient de son existence faite de combats incessants pour assurer la survie des siens. Il connaissait l’horreur qu’il s’apprêtait à rencontrer car il la côtoyait depuis de longues décennies. Les colonies des Montagnes Grises étaient plus modestes et ne pouvaient se permettre de trop dégarnir leurs défenses qui restaient sous la menace constante de raids gobelins. Ils avaient cependant tenu à participer à la bataille finale en envoyant un contingent de près de trois cents soldats aguerris. A leur échelle, l’effort était monumental.

Se tenant discrètement dans un coin, se trouvait également le représentant du dernier des Royaumes Nains, le seul qui avait formellement refusé de répondre à l’appel du Roi Thorik: les Monts du Fer. Depuis de longues années, les relations entre le conseil de Zulg-ai-Gathol et Erebor avaient été très tendues, si bien qu’au début de la reconquête, il avait été décidé de ne pas participer à l’effort de guerre. Seul un maigre contingent de la Garde de Fer, connue comme étant l’une unités les plus prestigieuses, avaient fait sécession et suivi le Seigneur des Collines Noires Sharrin Sharh-Narag contre l’avis du Conseil pour rallier Therkâ Nâla. Mais seule une vingtaine de survivants étaient arrivés à bon port. Leur présence était symbolique mais néanmoins capitale, grâce à eux tous les peuples Nains étaient enfin unis pour mener la bataille la plus importante de l’histoire de leur peuple au Quatrième  Âge.

Il y avait également le Roi Gudmund de Dale et le seigneur Grimbeärd d’Esgaroth qui surplombaient l’assistance. Fortement impliquées dans la guerre contre les gobelins depuis de longues années, ils savaient tous les deux que de la victoire des Nains dépendaient aussi l’avenir de leur peuple. Si Thorik venait à perdre, le courroux de Baltog s’étendrait jusqu’à leurs cités. Conscient du danger, Esgaroth avait mobilisé près de trois cents guerriers. Mais c’étaient sans nul doute la présence des Dalites et de leurs légendaires archers qui pouvait faire peser la balance du côté de la coalition. Gudmund était venu accompagné de près de mille hommes dévoués à la cause.

Enfin, muet comme une tombe depuis le début du conseil, se trouvait un homme qui dominait tous ses alliés de par sa taille. Haut de près de deux mètres il n’arborait ni armure, ni signe distinctif qui pouvait l’associer à une faction. Sa longue barbe hirsute et sa chevelure touffue peu entretenue était inhabituelle pour un seigneur de guerre mais le principal interessé ne s’en souciait que peu. Varbeorn guidait les tribus Béornides depuis de longues années et avait, quelques semaines plus tôt, pris la dure décision de plonger son peuple, d’ordinaire neutre et pacifique pour peu qu’on le laissait tranquille, dans la guerre. Les Béornides étaient peu nombreux et certains clans avaient refusé de venir mais leur force physique et leur détermination pouvaient changer bien des choses.


Cinq mille fiers guerriers d’Erebor.
Plus de mille Nains de la Moria.
Près de six cents haches venues des Montagnes Bleues.
Environ trois cents colons des Montagnes Grises
Une vingtaine de Gardes de Fer.
Une armée composée de mille archers Dalites.
Deux cents soldats de Lacville.
Deux cents  hommes du Rohan.
Et plus d’une centaine de descendants des changeurs-de-peau.


Près de neuf milles guerriers pour faire le siège de Gundabad cela ne serait pas de trop.


Thorik se décida enfin à exposer son plan:

“Les plans ancestraux que nous avons de la cité historique de Gundubanâd sont très certainement obsolètes. Après des siècles d’occupation gobeline, la structure même des lieux a profondément changé. Nous n'évolueront pas dans des lieux à l’architecture familière. Selon nos éclaireurs, dont beaucoup se sont sacrifiés pour nous permettre d’avoir ces informations, les colonnes millénaires érigées par nos ancêtre sont été complètement recouverte par les excroissances crasses de la ruche de Baltog. Dans un premier temps il nous faudra forcer l’entrée à l’intérieur de la montagne. Gundubanâd est protégé par de hauts murs sombre au-dessus desquels les nuées de vils chauve-souris assombrissent la lumière du jour. Cependant nos machines de siège et notre supériorité technique devrait nous permettre d’ouvrir une brèche pour entrer à l’intérieur de la montagne. C’est là que nous entrerons en territoire inconnu et que le plus dur commencera. L’ennemi ne sera pas seulement face à nous, mais aussi au-dessus de nous. Grimpant telle la vermine sur les murs et plafonds des galeries pour venir nous submerger. Il nous faudra avancer au sein de ces galeries sombres de manières compact et organisé. La progression sera lente et difficile mais là aussi nous devrions arriver jusqu’au cœur de la montagne sans trop de dégâts. C’est seulement là que le siège de la capitale de Baltog pourra débuter. Creusée au centre de la montagne dans une immense cavité, protégée par de sombres murailles d’un côté et par un vide abyssal de l’autre; l’accès à la cité est limitée à quelques portes creusées dans la muraille sur son flanc est et des ponts suspendus au-dessus du vide à l’Ouest. Les armées d’Erebor et de la Moria mèneront le siège face aux murailles, avec l’aide de nos ingénieurs nous espérons pouvoir affaiblir leur défenses. Sur l’autre flanc nous comptons sur les archers Dalites pour harasser les gobelins. Le reste des troupes doivent encercler la cité, protéger nos arrières et se préparer à contenir toute tentative de sortie des Wargs ou des Orcs tapis dans la cité. Le siège sera long et sans nul doute éprouvant. A ce jour il nous manque encore beaucoup d’informations sur les défenses de Baltog mais nous ne pouvons plus attendre, chaque jour qui passe voit des contingent entiers venus de Goblinville et des trolls du Mont Gram viennent renforcer les rangs ennemis. C’est pourquoi, nous nous mettrons en route dans deux jours à l’aube. “


Il y eut quelques secondes de silence, chaque dirigeant assimilant progressivement le déroulé du plan de guerre. Gudmund, qui ne semblait pas vraiment convaincu, finit par demander d’une voix méfiante:

“Et si le siège s’éternise et que l'on échoue?
-Dans ce cas là, j’ai également un plan de secours. Mais celui-ci requiert que vous vous sélectionnez les plus braves parmi les plus braves dans vos armées respectives…”

Pour expliquer ses propos, Thorik pointa sur la carte de petites portes qui s’ouvraient sur ce qui ressemblaient à des galeries ancestrales et oubliées depuis des millénaires qui serpentaient à travers la montagne.

Il leur fallait bien l’aide des Pères Fondateurs pour remporter cette bataille.


#Thorik #Gudmund #Grimbeärd #Sharrin #Varbeorn #Yangrur #Ramekhtûrg #Drár #Orwen




[HRP] : Ainsi s'ouvre la première phase scenar' de la bataille de Gundabad, dernière étape et objectif final de la reconquête des Nains. Les troupes coalisées vont donc bientôt partir pour faire le siège de Gundabad. En attendant nous invitons tous les participants à poster à la suite de ce post pour présenter votre personnage en situation avant le départ pour la bataille et surtout interagir avec les personnages des autres joueurs. Pour le moment le rp est assez libre du moment que vous restez géographiquement au sein de la forteresse ou de la vallée adjacente, nous vous invitons fortement à tisser ici des liens avec d'autres participants pour rendre la bataille qui arrive plus poignante au niveau du jeu Smile  
Sujet: Tractations à l'ombre du Carrock
Hadhod Croix-de-Fer

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Rechercher dans: Carrock   Tag varbeorn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Tractations à l'ombre du Carrock    Tag varbeorn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 12 Oct 2015 - 19:58
Il y a bien des façons de gagner une guerre.
Quand les forces sont insuffisantes sur le champ de bataille,
il faut aller les chercher ailleurs,
les mettre en mouvement, les rallier à sa cause.
Le dialogue et la persuasion deviennent aussi importants
que la force et l'habileté au combat.


♦ ♦ ♦


Quelques jours plus tôt, un grand corbeau était venu à la rencontre des gardes postés sur le Ravenhill. Leurs cœurs s'étaient mis à battre plus vite et plus fort, car, habitués à ces oiseaux, ils avaient aussitôt reconnu le volatile choisi par le Roi deux lunes plus tôt. Ils découvrirent un minuscule parchemin enroulé et attaché à sa patte, et le transmirent à l'Intendant d'Erebor.


« Kalil Abad, nous sommes encerclés. Besoin de renforts le plus rapidement possible. Débutez les négociations avec les Béornides, chaque allié compte. Envoyez Harok avec la délégation, le sang de Durin coule dans ses veines. »

Ledit Harok avait donc été prévenu, bien que tous aient été surpris que ce forgeron taciturne puisse avoir une place dans l'arbre généalogique de Thorik. Mais tel était pourtant le cas, la signature sous le message ne mentait pas. Et qui de mieux qu'un membre de la famille royale pour remplir cette tâche cruciale, en l'absence du Roi, de Hadhod et de Grimbëard ? Harok était tout indiqué.

Mais les descendants de Beorn ne portent pas les Nains en leur cœur, à cause de leur esprit industrieux et de leur soif de richesses peu compatibles avec leurs propres valeurs : simplicité, respect des êtres vivants, symbiose avec la nature. Envoyer uniquement un khuzd1, aussi noble et prestigieux qu'il puisse être, cela revenait à jouer à pile ou face. Il fallait que des représentants de peuples appréciés par les Béornides accompagnent Harok, pour faire office de médiateurs si besoin. Il se trouve que les hommes de Varbeorn estiment tout particulièrement ceux d'Esgaroth et de Dale, du fait de leur ascendance commune et des nombreux accords qui jalonnent leur Histoire.

L'Intendant du Mont Solitaire avait donc demandé une audience auprès de la délégation de Dale, et après quelques discussions menées à la hâte, il fut décidé d'envoyer Delilah Dubhghoill, dame dont la subtilité d'esprit et l'expérience convenaient parfaitement à cette mission. Et, puisque le Roi Gudmund lui-même participait à cette campagne, la vieille aristocrate ne pouvait guère refuser, l'eut-elle voulu.

Enfin, on jugea bon d'envoyer un Elfe de Vertbois-le-Grand pour compléter le trio de diplomates : la proximité des sujets d'Angrod avec les Béornides ne pourrait que favoriser les négociations. Lómion Eruinlend avait intégré les rangs de l'armée de réserve de Thorvald lorsqu'un messager était venu le quérir. Contrairement à Delilah, nul devoir ne l'obligeait à accepter cette mission, aussi l'Intendant offrit-il une remise à plat des liens commerciaux entre Erebor et Eryn Lasgalen, avec les prix de certains métaux revus à la baisse jusqu'à la fin de l'année en cours, ce qui serait assez avantageux pour Angrod.

Ainsi donc par un matin brumeux, les trois émissaires quittèrent la Montagne Solitaire avec quelques compagnons de confiance et descendirent direction le Val d'Anduin. Harok, tel un Gimli du Quatrième Âge, était en croupe de Lómion sur un robuste cheval de Dale. Ils empruntèrent la même route que l'armée de Gudmund (quoique avec bien des jours de retard) et arrivèrent aussi prestement qu'ils le purent au pays des changeurs-de-peau. Là, ils furent arrêtés par les gardiens de péages et passeurs du Carrock...



♦ ♦ ♦


Tag varbeorn sur Bienvenue à Minas Tirith ! Varbeo10

Varbeorn était assis à mi-chemin des extrémités d'une longue table de bois clair. Il fixait la porte d'entrée de sa demeure, les coudes posés, l'esprit songeur. De part et d'autre de lui, cinq grands hommes étaient également attablés, trois à sa droite et deux à sa gauche, dont l'un semblait plus jeune que les autres et avait un insoupçonnable air de famille. De l'autre côté de la table, trois billots de bois ornés de figures d'animaux sculptées faisaient office de siège, bien qu'ils fussent vides pour l'instant. Derrière les six Béornides, un feu brûlait bien que le temps fut doux, et sa fumée s'élevait dans la pièce avant de s'échapper par un orifice aménagé au faîte du toit.

Soudain, la porte s'ouvrit, et un vieux mais solide gaillard fit son entrée, saluant respectueusement l'assemblée et s'attablant à son tour à côté de ses compatriotes. Derrière lui venaient Lómion, Delilah et Harok.

– Merci Bsam, dit Varbeorn. Et quant à vous, étrangers qui venez dans notre pays, veuillez prendre place. D'étranges évènements surviennent sur ces terres, de drôles de compagnies vagabondent sur l'herbe verte. Humains, nain, elfe... quelle association incongrue ! En d'autres temps, je vous aurais pris pour des voyageurs refusant de s'acquitter du droit de passage. Mais selon Bsam, vous êtes bien plus que ça. Et il est clair que de grands évènements se préparent, l'air est lourd et oppressant. C'est pourquoi j'ai décidé de vous accorder l'audience que vous avez réclamé. Je suis Varbeorn, et d'aucuns me considèrent comme le meneur de mon peuple dans les temps de trouble, bien que je ne revendique aucun titre ni aucun pouvoir sur les êtres vivants de ce pays, humains ou non. Voici mon fils Waldemar, et voici six habitants du Val d'Anduin parmi les plus avisés, qui m'offrent leurs conseils dans les moments difficiles. J'espère que je ne les ai pas réunis pour rien.



1. Singulier de Khazâd
#Varbeorn
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