Le voyage du deuxième groupe

Il était grandement soulagé.

Aucun n'avait de l'eau aux alentours.

Il dut allait voir un chevalier situer sur l'autre coté de la route. Il reçu une gourde, qu'on lui demanda de ramener.

Il courut. Et glissa. L'eau se répandit, la gourde se perça.

"Maudit soit les Orcs. Et mon frère qui a soif."

Un soldat de l'infanterie l'aida a se relever.

Eaquem lui expliqua son problème:

"Tenez mercenaire. Prenez cette gourde. Je vous la donne. Nous sommes solidaire dans notre régiment, mes camarades m'en passeront."

Eaquem remercia le jeune soldat, et allant vers son frère, qu'il retrouva pendu au bras de l'intendant...

Sans commentaires, les Griffes étaient partis de l’avant exécuter l’ordre donné. Et leur absence dura environ une heure avant qu’un messager ne revienne du front. Le rapport n’avait semblé d’aucune importance vu le peu de réaction de l’intendant. Mais cela ne dura malheureusement pas… Après le cinquième rapport, c’était deux mercenaires qui étaient revenus délivrés leur message, la mine toujours neutre mais avec un penchant pour la gravité :

- Il y a un important campement de suderons aux alentours de Morgul… Une armée avec laquelle nos effectifs ne peuvent pas espérés rivalisés. Un poste d’observation est actuellement entrain d’être sécurisé… Vous pouvez nous raccompagnez pour voir les faits par vous-même et ramener notre force entière… Mais il faudra rester discret.

La Griffe fixa l’Intendant de ses yeux d’un bleu intense. On ne pressentait aucune tension, juste la froide conscience d’un défi insurmontable.

La mine de Radamanthe se fit sombre, très sombre. Il ne pouvait pas dire qu'il ne s'attendait pas à ce qu'il reste des troupes Haradrims qui s'étaient repliées, voir même des renforts, mais il aurait tout de même espéré que les troupes qu'il avait réunies suffirait. C'était un assez coup dur, mais de toutes façons, son plan initial ne comportait aucune bataille rangée.

"Très bien, j'irai donc voir..."

Il prononça ses mots d'une voix morne, et lorsqu'il se mis en marche, il arborait un air abbatu. Machinalement, il remonta son manteau brunâtre et tâché qui correspondait assez bien au relief du terrain.
Ils marchèrent prudemment dans les fourrés épais.
Finalement, il aperçut les ruines noires et malsaines de Minas Morgul qui était maudite.
Et devant, un énorme campement. On eut du mal à croire qu'il s'agissait des restes de l'armée qui avait attaqué la Cité, et il ne faisait aucune doute qu'il y en avait en plus. Une partie était même cachée par un pan de montagne, et il semblait certain que de grande sihouettes dominaient la masse, étrangement.
L'Intendant esquissa une grimace.

"Alors la discrétion est plus que nécessaire. Au moins nous savons que nous ne sommes pas trompés... Bon, les textes anciens parlent d'un passage qui monte dans la montagne, et qui permet d'entrer par un souterrain en Mordor. Et nous avons des raisons de penser que c'est là que se trouve Silindë Celebrindal, encore que cela est étrange. Puis-je compter sur vos talents pour trouver ce souterrain ? La nuit tombe dans quelques heures, et cela pourrait être l'occasion de faire passer un petit groupe..."

En se réunissant, 'Ronfleur', l'officier mercenaire, était venu présenter un plan déjà bien esquisser des environs. Il partaga le regard de l'intendant quand il fixa l'imposante chaine montagneuse, commentant d'un ton méfiant :

- Pour ce faire, il faudra patienter quelques jours. Le camp est tellement imposant et les sentinelles si nombreuses que pareille mission ne pourra jamais être entreprise en une nuit : pareil projet requière d'avantage de temps... Et chaque instant passé ici est un de moins avant d'être découvert par l'ennemi. Je doute que nous ayons pareil luxe. Il faudrait soit replier notre force en arrière ou crée une diversion assez conséquente afin de ne pas être découverts...

Soupirant, Ronfleur se retourna vers un de ses frères d'armes qui venait lui faire un rapport en langage de signes. Il paru énervé par ce bref échange et refit face à l'intendant avec une mine mi-défaitiste, mi-sceptique.

- De quand date votre source d'information si je puis me permettre ? Cet endroit me parait être un magnifique cul de sac. Je ne serais pas étonner de voir d'autres suderons venir par nos arrières et nous coincés ! Tout ceci ressemble à un immense traquenard... Même si nous arrivions dans le passage, sans confrontation directe, la sortie serait impossible ! ... Intendant, malgré tout le respect que je vous dois : des vies vont devoir être sacrifiés pour cette entreprise, à un moment ou un autre. Réfléchissez bien avant de donner votre prochain ordre : des gens compétents vont mourrir pour cet elfe... S'il en vaut la peine, c'est à vous de voir mais si j'avais le choix, moi...

Penchant la tête de côter et grimaçant en coin, Ronfleur semblait dire par son attitude qu'il était contre l'idée. Et pour le peu que Radamanthe connaissait du personnage, il faisait un gros éffort pour être sage et ne pas étaler son sale caractère sur tout les sujets... Bien que là, on ressentait qu'il risquait de tomber dans les mauvaises habitudes si on le poussait d'avantage dans cette folle entreprise.

Radamanthe hocha lentement de la tête, d'un air abattu. Tout cela ne se passait pas du tout comme prévu. Tout cela ne se passait pas comme prévu. Il se demandait toujours quelle était l'importance de Silindë Celebrindal et n'avait aucun moyen de le savoir.

"Je dois admettre que je n'ai aucune idée de ce que représente l'elfe, mis à part qu'il ne l'ont sûrement pas enlevés par caprice. A vrai dire, si j'ai tenu à rassembler une forte armée avec nous, c'était dans l'espoir de tomber sur les fuyards haradrims, car c'était probablement eux, et les évenements nous le confirme, qui ont enlevé l'elfe. Cela aurait été l'occasion de les écraser, et éventuellement de trouver des réponses au mystère de leur attaque imprévue. Mais je ne m'attendais pas à tomber sur une armée plus imposante encore que celle qui nous attaqua. Je me rend compte que cette histoire est pure folie..."

Il poussa un profond soupir, avant de plonger son regard dans les yeux de la Griffe, et de déclarer d'un ton plus grave :

"Je ne sais plus quoi penser. Mais soyez conscient que le petit groupe auquel je fais allusion, serait véritablement petit. Ce souterrain n'est pas sensé être énorme, de toute façon..."

Il détourna les yeux, portant d'abord son regard sur les Monts de l'Ombre et sur leur sommet, où, quelque part, devait se trouver la fameuse entrée. A leurs pieds, le fameux camp qui s'étendait, menaçant.
Il détourna alors les yeux, pour jeter un oeil vers la position supposée de l'armée qui attendait là.

"Je pense qu'en effet, il est impératif de faire se replier l'armée. En attendant, je pense que vous pouvez continuer vos observations. Peut-être pourriez-vous remarquer une patrouille se dirigeant vers un lieu qui n'a pas besoin de surveillance...
Ah, quel gâchi que la mort du magicien. Avec toutes les choses mystérieuses et occultes qui se sont passées, il pourrait sûrement nous éclairer."

Il fit trois pas en avant, et tomba sur un parchemin dans sa poche... Il fut à nouveau choqué par ce qui y était écrit. Comment pourrait-ce être possible ? Il ne pouvait y croire. Mais si c'était vrai ?

- Vous voulez donc continuer... Soit. J'espère pour vous et votre conscience que cette vie d'elf vaut plus que celle de vos compagnons...

Bien que, la philosophie éait absurde. Qui pouvait osser prétendre qu'une vie était plus précieuse qu'une autre ? C'était un point de vue très étroit, très propre à un mercenaire, d'homme qui tue par métier...

- Surtout, ne vous éloignez pas du secteur avant que nous ayons une idée précise de l'organisation de l'armée adverse. Je vous ferrais un rapport plus tard... Encore une fois, j'espère que vos informations ne nous mènes pas droit dans un 'piège', qui sait si votre souterrain n'a pas subit un éboulement ? Laissez nous au moins une journée entière pour étudier l'ennemi...

"Il le faut."

Ces trois mots, si simples, tombèrent avec fracas dans le silence, lourds de conséquences.

"Bien sûr, nous ne tenterons rien sans avoir davantage d'informations. Mais ce n'est pas uniquement pour l'elfe, même s'il faut avouer qu'il est.. spécial... Non, même si notre armée se replie, ce sera pour revenir avec plus de troupes, et pas des recrues. réunies au hasard. Nous ne pouvons tolérer qu'une telle armée occupe le territoire de Gondor, d'autant plus que nous ne savons rien de leur nature ni de leurs projets..."

Evidemment qu'il n'avait aucune certitude que ce n'était pas un piège. Cette voix déchirée était pourtant indéniablement un message de l'elfe Morgoth, mais qui sait s'il n'avait pas été manipulé ?
Une idée lui vint à l'esprit et son sang ne fit qu'un tour. Et s'il s'agissait d'une piège pour éliminer divers gradés de la Cité ? Comment savoir ?
Il secoua la tête.

"Très bien, je vous fais confiance. Je retourne près de l'armée, et prendrai des mesures."

Un pas lent qui s'éloigne, un Intendant qui revient vers les soldats la mine déconfite, la voi morne.

"Nous reculons, d'une lieue au moins. Là nous établirons un campement, et nous organiserons des tours de garde."

"Quoi... Reculer. Nan mais il se moque de nous. Tous ces hommes mort pour rien..."

Cette phrase, il eut envie de la dire tout haut... Mais il l'a dit seulement a son frère... Il ne pouvait se risquer de perdre sa place a cause d'une phrase.

Il se mêla aux troupes proche de l'intendant.

Son rapport avancé. Il écrivait en marchand, même si sa main bandé le gênait...

"Monseigneur, puis je vous demandez vos plan pour la suite. Une idée? Au felling???"

Radamanthe, bien que l'esprit embrumé et maussade, était tout à fait conscient. Il se stoppa net.

"Dois-je prendre votre dernière remarque comme ironique ? J'en ai bien le sentiment..."

La figure de l'Intendant faisait peur à voir. Finalement, quand il y réfléchissait bien, les ennuis de la Cité lui paraissaient bien fades et communs par rapport à ce qu'il avait connu. Juste une boucherie. Rien qui puisse tourner à la véritable catastrophe, où comptaient les trippes et le cerveau. Eh bien, ce temps était revenu. Et, comme jadis, il affichait une bien sinistre figure.

"Alors prenez-garde, si vous ne savez pas patienter, observer, au lieu de foncer tête baissée ou de se mettre en sale position, ou de se laisser en position vulnérable. S'il faut se replier, nous nous replierons. Il y a une armée bien supérieure à nous, plus loin."

Il se détourna. Un scribe, cela doit écrire.
Se rendant près des soldats, il fit passer un message à un lieutenant, qui braillait l'instant d'après :

- Des volontaires pour les tours de gardes ?

Eaque recula de quelques pas. Il remarqua l'impertinence de ses paroles. Ce n'était pas parce qu'il était le scribe de l'Intendant qu'il pouvait se permettre de lui parler comme a un ami.

Dans l'autre sens, oui. Radamanthe pouvait lui parler comme à un ami, rire avec lui, mais lui, Eaque, le scribe, se devait de tenir le devoir de resserve envers son maître.

Dorénavant, il écouterai et écrirait. Il parlerait peu.

Sa main se mit a saigner.

Elle avait été blessé par une dents d'Orc. Et soudainement, la nourriture d'Orc lui revint a l'esprit.

Il retira le bandage.

Une couleur noir. Infectée.

Il faudrait trouver un moyen de la guérir et vite. Sinon gangrène, et tout le bras pouvait y passer...

Eaque fut déconcerté par ce que lui dit son frère.
Il n'avait pas fait ce chemin pour rien quand même...
Eaquem laissa Eaque à son travail, se fondant dans la masse de soldats,
discutant à droite à gauche, s'imprègnant de cet univers militaire.
Ils étaient tous plus ou moins anxieux...

Lorsaque l'Intendant demanda des volontaires pour le tour de gardes, Eaquem se proposa.
C'était surtout pour tromper l'ennui qui s'installait en lui.

Il souffrait...Il chuta.

Du noir.

Rien que du noir...

Enfin, une lumière. Mais une éternité était passé.

Il avait encore eut se rêve. Un peu différent tout de fois.




Et le rêve prenait fin.

Sa main prenait un couleur alarmante. Chaque secondes le faisaient souffrir.

Un soldat, qui avait suivit des études de médecine l'examiné au milieu du camps.

"Si nous n'avons pas de remède avant demain, nous amputons..."

Erco marchait sans but sur le champs de bataille, il entendit un cris, il regarda autour de lui et vit un homme allongé par terre une flèche planté dans le torse. Erco couru juste qu'a lui et lui dit

-Sa va?...Tu peux marcher.

Tout en disant sa erco lui donna à boire. Erco reprit

-Je vais devoir t'enlevé cette fléche, sa va faire mal je compterai jusqu'a trois et je tirerai.

Erco savait que prévenir un homme blessé aidait en général avant que le blessé aye le temps de dire quoi que ce soit. Erco lui mit un bout de vois dans la bouche et dit

-Sert bien fort...UN...DEUX...TROIS.

Erco tira. puis il aida l'homme à rejoindre le camps, chose difficile dans l'état du blessé. Une fois arrivé il le déposa par terre vers le guérisseur et il partit.

"Amputer...
"
Il regardait sa main comme si c'était la dernière fois qu'il la voyait...
non...

"Que doit on faire, demanda Eaquem, son frère...

-Attendre, ou trouver un medecin meilleur que moi. J'ai fait tout mon possible...", répondit le guerriseur de l'armée...

L'Intendant lui jeta un regard noir. Ce n'était pas vraiment le moment de faire du zèle, il n'en avait pas l'humeur.

"Non."

Il tourna brusquement les talons, sans donner plus de détails. Puis, sans doute dans un élan d'humanisme, il se retourna à nouveau vers le cavalier, en ajoutant d'un ton sec :

"Ils ne seront pas plus utiles à Minas Tirith. N'allez pas imaginer qu'il s'agissait d'un carnage. Face à soixante orcs surpris, les blessures graves se doivent d'être rares. De toutes façons, un long voyage ne les aiderait en rien. Ici, ne fut-ce que leurs yeux peuvent servir."

Après une nouvelle pause, il continua.

"Mais vous montrez du courage et un esprit remarquablement volontaire. Si nous montons un petit groupe d'intervention, vous en ferez partie."

C'était bien entendu une affirmation.
Finalement, il s'assit pour attendre. De toutes façons, rien n'était envisageable tant qu'on avait pas soigné les blessés et porté les honeurs funéraires aux morts.
Finalement, apercevant le capitaine Quirocas, bien évidemment indemne, il lui glissa une idée à l'oreille.

L'instant d'après, le capitaine au sang chaud braillait :

-Les bleusailles ! Ouais, ceux qui viennent de vivre leur premier combat mais ne sont toujours pas foutus de se battre corrctement, et les autres aussi, on va essayer de rectifier ça ou vous faisant vous taper d'ssus avec le plat d'vos armes ? Deux volontaires pour qui croient s'y connaître pour donner une démonstration de ce qu'est un combat ?

Gebir soigna de petites blessures car il n'y avait que peu de lourds bléssés et ceux là étaient soignés par des medecins si on peut les nommer ainsi.

Gebir pansa le bras sanguignolant d'un homme alors que celui ci gémissait de douleur et de terreur.Le chevalier expérimenté remarqua que l'homme s'était fait dessus de peur.

Il retint son rire et le laissa dans son état.

Ah, les bleus.

Il soigna rapidement un autre et s'accorda ensuite un repos, assis contre un pin noir, s'occupant à polir sa lame.

Ajax vint vers lui pour lui confier une information précieuse :

On l'a trouvé, le passage.On a joué aux suicidaires et on a failli se faire prendre.
On s'est faufillé à l'abri de la montagne jouant avec les ombres et les crevasses assez nombreuses mais on n'a pas pu accéder au passage.On a juste pu l'observer avec la longue vue qu'on avait emprumpté au Dringalph.


Quoi? Vous avez piqué une des longues vue mais vous auriez pu demander,c'est mon vaisseau.Vas y continue avec ton machin.


Bah il serait facile de passer si l'amée qui stationne ne le surveillerais pas mais il est abrupt et pas du tout praticable pour des hommes en armes.
En revenant j'ai entendu le chef à la hache dire qu'il voulait des volontaires.Y vraudrait mieux q'on y aille sinon on loupera un moyen de faire voir que le peuple de Brethil fait partie intégrante de Gondor et que sa fidélité ne peut être remise en cause.

Oui, tu as raison.
Je vais le voir de ce pas.


Gebir se releva en rangant Gurthascar dans son fourreau de cuir souple.

Il passa entre les hommes postés sans grande organisation dans le camp.
Puis salua Ordile qui parlait de startégie militaire avec un capitaine.

Gebir arriva enfin devant l'intendant et s'inclina devant cet homme à la fois respecté et craaint du Gondor aprés sa fabuleuse campagne au Harad.

Nous avons trouvé le passage dont vous avez fait mention mais il n'est pas accesible completement vu l'armée en position.[b/]

Gebir expliqua la situation et dit que les griffes seraient utiles elle aussi pour ce genre d'informations car le danger est bien présent

Sire, je vous demande l'autorisation de nous joindre aux volontaires et mon ami de Brethil Ajax à découvert votre passage qui passe dans la montagne.Un peu plus bas.
Je tiens à vous dire que nous sommes tout trois des hommes d'expérience, pas comme les bleus qui composent ce groupe bien que j'en ai déjà vu des bien pires.[b]

"Vous avez observé le passage avec une longue vue ?"

La question de l'Intenant n'en était pas vraiment une, il ne fit que répéter ce que venait de déclarer le chevalier.

"Oui, je ne m'attendais pas vraiment à ce que vous réussissiez à l'atteindre. Et évidemment que les Griffes d'Ammoth seront utiles, que pensez-vous qu'il sont en train de faire pour le moment ? D'ailleurs, même si je ne me plains pas qu'on ait des nouvelles de ce passage sans être obligé de retourner vers elles, c'est un peu irresponsable comme attitude, alors que des hommes de métiers, s'en occupent. Je suppose qu'elles sont maintenant en train d'étudier un moyen de passer."

Les mains croisées dans son dos, il se mit à faire les cent pas, à tourner en rond. Encore une fois, tout ce dont ils avaient besoin, c'était du temps, et sans doute par la suite faudrait-il une bonne dose de chance...

"Quant à votre participation à l'expédition, j'accepte votre proposition avec joie. Maintenant, il faut attendre..."

Erco avait mangé un morceau avec d'autre soldat autour d'un feu. Quand la nuit commençait a tombé, il se leva revêtu son armure s'arma et partit avec Arka le suivant.


-Allez vient Arak on un tour de garde à faire.


Erco marchait autour du camps, on entendait les bruits de soldat mangeant riant. De temps en temps le cri d'un blessé qu'on soignait. La nuit tombait. C'était la pleine lune. Erco avait une ligne de vue sur plusieurs mètres autour de lui. Tout en marchant il chantait une chanson du Rohan. Arka le suivait tranquillement en reniflant les touffes d'herbes.


Tout était silencieux. Erco regarda durant un bref instant le ciel, il était bleu foncé et la lune ronde et donnait une lumière blanche. Erco entendit des bruits d'animaux. Il était en ce moment devant le côté Nord du camp. Il marcha plusieurs pas avant de s'arrêter quelque chose n'allait.


Premièrement Arka s'était arrêté.
Deuxièmement il n’entendait plus les bruits des animaux.
Troisièmement son instinct lui disait qu'il y avait quelque chose d'anormal et il se ne trompait jamais.


Erco fixa la nuit en essayant de percer ce qu'elle cachait. Erco était tendue. Il ne voulait pas alerté tous le camps pour rien mais s'il y avait quelque chose il risquait de ne pas pouvoir alerté le camps s'il était tué...

Hrp je laisse Radamanthe dire se qui va suivre Hrp

C'était comme si les battements du coeur du monde avaient cessés de se faire entendre.
Dans un bruissement d'ailes, les oiseaux s'envolèrent et firent silence tandis que même le vent semblait avoir compris qu'il devrait cesser d'agiter les branchages et les broussailles aux alentours.
Soudain, dans le calme ambiant sous les étoiles pâles, il l'entendit au loin.

Padam, padam

Erco Skaline ne voyait toujours rien, mais quand il renifla l'air, il sentit une senteur, non pas nauséabonde, mais plutôt lourde, qui opprimait les sens.

Padam, padam

De quoi pouvait-il bien s'agir ? Soudain, il frissonna, et l'herbe sous ses pieds craqua, comme si elle eut durcit. Lorsqu'il expira l'air de ses poumons opressés, ce fut une buée froide qui sortit. Soudain, un cri aigu qui glaçait tout autant le sang que cette fraîcheur retentit.

Padam, padam

Alors une forme longue et haute se dessinna dans le très lointain, à une bonne distance du camp, même si on pouvait l'apercevoir, et certainement la sentir.
Erco put percevoir un hennissement et il eut la désagréable sensation que ce ne pouvait être le cheval qui avait poussé le cri précédant.
Mais il était sûr que c'était un cheval aux sabots lourement cloutés qui faisait ce bruit sourd.

Padam, padam

Le guetteur eut un mouvement frénétique vers le camp et l'Intendant capta son regard. Il fit soudain signe à tous de se taire, de stopper leurs activités. Le silence...Non.

Padam, padam

Il réagit avec vivacité. Une lueur fébrile d'effroi dans les yeux, il fit signe d'éteindre les feux qui avaient été si durs à allumer dans cette nuit fraîche. Lui-même pitétina les braises avant de s'allonger à plat-ventre.

Padam, padam

Silencieux, immobiles, ils purent distinguer nettement le cavalier noir à quelques centaines de mètres d'eux. Il n'avait pas osé traverser par Osgiliath, et cela sauva l'armée de Gondor, car il aurait suffit d'un demi-mille...

Padam, padam

Il passa tel l'orage du Mordor vers les sinistres terres de L'est, comme appélé par un sombre passé. L'air était devenu étrangement froid, et lugubre alors que la silhouette du cavalier noir n'était déjà plus visible, chevauchant à bride abbatue, à plein galop, vers Morgul.

Padam, padam, padam...

Puis rien...

D'un geste, Radamanthe indiqua qu'il était temps de relever les gardes, surtout après ce qui s'était passé.

"Reposez-vous, cavalier. Nous aurons encore besoin de vous."

Mais le passage du cavalier noir plongea pleinement l'Intendant dans la crainte. Et s'il les avait malgré tout repérés ? Voulant s'assurant du contraire, il s'aventura seul dans la nuit qui faiblissait, afin de trouver le poste des Griffes d'Ammoth.
S'il ne s'était pas rappeller plus ou moins où se trouvaient ces derniers, il ne les aurait sans doute jamais trouvés. En effet, ces mercenaires n'étaient pas des débutants et n'avaient rien laissé au hasard.

Là, on lui assura qu'aucun mouvement de troupe n'avait suivi l'arrivée du cavalier, mais que ce dernier était monté, seul, par le passage. De là, on put en conclure que personne n'avait vraiment le droit de s'en approcher, ce qui impliquait un surveillance négligente.
Du coup, les Griffes pourraient faire un diversion afin de permettre le passage. Il faudrait que la mission soit rapide.

Radamanthe rentra alors au camp, quelque peu soulagé du fait que leur position était toujours bien inconnue de leurs ennemis, mais anxieux aussi, à l'idée que le confrontement approchait.

"Bientôt, annonça t-il. Il faut préparer nos plans. Qui viendra en plus de la Guilde ? Erco Skaline, vous êtes prit automatiquement."

Dans la fin de matinée, deux chevaux et quatresz cavaliers apparurent à l'entrée du camp de Gondor.
Ils furent tout simplement accueilli par des lances pointés.

Soudain, un homme tira une épée de mithril et la pointa vers Meneldir.

Vous êtes en retard, Meneldir. Je pensait ne plus vous voir.

Et pourtant, je suis ici.Je ne vous présente pas Mithrandir, ni son épouse.
Voilà Balak, un homme de confiance.Vueillez me raconter se qu'il s'est passé et vite.Pourquoi avez vous stoppé votre marche alors qu'il fait plein jour?

Gebir expliqua rapidement la situation et les mena devant l'Intendant.
Meneldir prit la parole :

Sieur Radamanthe, je suis désolé d'être en retard mais une autre affaire requierait ma présece et nous voilà revenu.

Nous connaissons votre situation, notre ami nous là expliquer mais Que voulez vous faire.Il semble que nous sommes en minorité.